Troisième jour de la semaine. Mercredi... Oui, merci je sais quel jour où est, pensa t-elle soudain... Bref, Isabella avait l'impression que sa tête allait exploser. Depuis trois jours, les cours avaient repris, après une semaine de vacances d'Haloween tranquille (c'est autobiographique^^) et depuis lundi, les cours avaient repris. Un peu tête en l'air, elle avait même cru que les cours reprenaient ce jeudi et il ne lui était jamais venu à l'esprit que les cours reprenaient ce lundi... Ca ne pouvait pas être comme elle le croyait non? Non, bien entendu, c'était lundi qu'ils commençaient... Pourquoi avait-elle pensé que les cours reprenaient ce jeudi, elle n'en savait rien mais en tous cas, elle devrait par conséquent rattraper les cours de lundi. Comme si elle n'avait pas déjà assez à rattraper...
*Ca t'apprendra à pas savoir lire un emploi du temps ou à être la tête dans les étoiles tout le temps !*
*Je ne suis pas la tête dans les étoiles d'abord ! Je suis parfois pensive !*...
*C'est pareil si tu veux mon avis....*
*Et non !... je ne le voulais pas forcément, ton avis si tu veux tout savoir...*
La prochaine fois, elle vérifierait à plusieurs reprises son emploi du temps trainant quelques part dans son sac... D'ailleurs, en ce moment, elle était justement en train de fouiller à l'intérieur de son sac... Lorsqu'elle eut enfin trouvé ce qu'elle cherchait, elle le sortit et... A son grand soulagement, elle avait deux heures de libres à présent. Elle aimait les cours mais là, elle n'aurait pas supporter une heure supplémentaire. Elle devait absolument se reposer l'esprit de tout le contenu d'une journée de cours... Et il y en avait du contenu à assimiler. Pour ses devoirs, elle verrait ce soir. Elle avait l'habitude de se coucher assez tard de toute façon... Elle ralentit un peu et revint vers sa Salle Commune d'un pas un peu plus tranquille.
Lorsque le tableau de nature morte pivota après qu'elle eut prononcé le mot de passe, la jeune fille entra puis, se dirigea vers le feu qui brûlait doucement dans l'âtre de la cheminée...
*Tu es tellement fatiguée que tu veux t'immoler???*...
*Vers les fauteuils je veux dire !* Évidemment que non, je ne veux pas m'immoler ! Je te signale que les fauteuils se trouvent autour du feu !*
La salle retentissait de rires et des blagues des étudiants de Poufsouffles qui eux, se reposaient de leur journée de cours. Quelle utopie ! ... En même temps, comment veux-tu qu'il y ait des Gryffondors ici??? Hum, elle ignora totalement sa conscience... Enfin, ça pour du calme c'était du calme... Sa tête sur le point d'exploser sembla doubler de volume... Elle traversa la salle d'un pas vif pour se retrouver le plus vite possible dans l'un des fauteuils moelleux de la Salle Commune... Ce même fauteuil qu'elle avait déjà tester une première fois et qui lui avait laissé un excellent souvenir... Le soir au coin du feu, dans un fauteuil, à réviser ses cours (après une petite pause bien entendu)... Oui, ça la tentait bien... A cette seule pensée, elle se mit à sourire et...
Et bien, en fait, elle ne savait pas trop ce qui s'était passé... Elle marchait tranquillement en pensant à un bon fauteuil et tout à coup, dans son cerveau, avait retenti une exclamation sur le ton d'un reproche. Une exclamation comme un coup de tonnerre... Elle se sentit déconcertée et perdre ses moyens... Elle en ressentit presque une horrible migraine.. Non mais ça va pas? C'est qui qui crie de cette manière??? On ne peut pas être tranquille à la f...
Elle remarqua qu'il s'agissait d'un jeune homme de sa Maison (Non, de Gryffondor je t'ai dit tout à l'heure... Nan mais franchement...). [i]Sur le moment, elle ne répondit rien, semblant se demander si elle avait quelque chose qui avait pu énerver le Pouffy... Renverser ou marcher sur son sac??? Euh... Je ne sais pas... Elle se sentit alors gênée en pensant cela, c'était toujours à elle que ça arrivait ce genre de truc... !
- Je suis désolée, j'ai fais quelq...
Mais elle n'eut pas le temps de terminer que le Poufsouffle s'excusait déjà en refermant le vieux livre sur lequel il travaillait en se massant la nuque. De toute évidence, cela devait faire pas mal d'heures qu'il était penché sur ce vieux livre à travailler...
*Non c'est vrai? Quelle déduction Whaaa!*
*Silence, c'est mieux...*
Non finalement, réflexion faite, ce n'était pas tous les jours que cela lui arrivait de faire de ces rencontres.
Isabella fut rassurée. Elle n'avait rien fait... Cela aurait pu... Elle avait souvent l'esprit ailleurs par conséquent, elle aurait pu...
*Stop... Il t'a posé une question...*
*Hein?*
*Comment*
*Comment quoi?*
*... On dit pas hein, on dit comment!*
(petite air désespéré)*Ah... Euh... et il a dit quoi?*
(soupir exaspéré)
* - Tu t'appelles comment, il t'a demandé... Faut vraiment tout faire à ta place hein, tête en l'air... Et comme pour se faire pardonner sa précédente bavure, il s'essaie un charmant sourire. Mais bien entendu toi, tu rêves encore...*. Isabella se sentit rougir. *C'est pas vrai... j'étais juste dans mes pensées...*
*C'est ce que je disais...*
Il n'y avait pas à dire, une conscience était bien utile. Lorsque nous étions dans nos pensées, occupée à... Oui, ben à penser quoi, qu'est-ce que tu veux faire d'autre dans tes pensées...? Enfin bref, c'était bien utile... Quand la conscience ne fait pas attention, l'inconscience prend le relai et le communique à notre inconscience...
*Bon c'est bon on a compris... Tu fais quoi, tu comptes lui répondre dans un an ou à la Saint Glinglin...*
Sous le soudain reproche émit, Isabella se sentit gênée et sortant de ses pensées, elle répondit au jeune Poufsouffle... *Jeune Poufsouffle, c'est bien comme nom ça... N'oublie pas de lui demander comment il s'appelle... Tête en l'air comme je te connais, tu risquerai de... *
*Hey la p'tite voix stop !...*
Elle reporta son attention sur le Poufsouffle qui, de toute évidence, attendait sa réponse... Et avec un sourire gêné, elle répondit à son interlocuteur :
- Je m'appelle Isabella... Isabella Cavaletti mais... Enfin... Bella ou Isa ça suffit.
Intimidée, elle se tut.
*T'as oublié quelque chose...*
*Ah?*
*La question*
*Quelle question... ? Ah oui bien sûr..*
- Tu t'appelles... Comment? lui demanda t-elle timidement.
*T'es obligé de détacher le dernier mot des autres... ? Pourquoi t'hésites? Tu te souvenais plus de...*
*Je t'ai rien demandé toi!*
Elle s'exhorta de ses pensées, afficha un air paisible et sourit en attendant la réponse du jeune homme...
*Bon d'accord, il s'était un peu rattrapé*. *La ferme...* *J'te signale que je suis ta conscience et qu'en tant que conscience, je ne peux pas faire autrement que penser alors reste polie...