Le soleil se couchait. Dans le petit quartier, ou habitait Christopher, quelques mois auparavant, tout était calme. Il n'y avait pas un chat. Soudain, un "Bang" sonore brisa le silence tranquille. Il y eut un bruit de verre brisé, l'alarme d'une voiture fut déclenchée.
Un jeune homme, aux cheveux blonds cendrés, la chemise sale et déchirée, laissant entrevoir de profondes plaies ensanglantées.

-Scheisse !

Il détala a toute jambes avant que le moldu a qui appartenait la voiture ne se montre. Il pénétra dans le jardin d'une petite maison modeste, et entra. Christopher était presque méconnaissable, avec de la suie sur le visage, et une sorte de tatouage au fer rouge encré dans le cou.

Pourtant, il n'avait plus l'air aussi mal en point que cela, ces blessures dataient sans aucun doute de plusieurs jours.

Ellipse d'une 1 heure.

Pendant une heure, il s'occupa de soigner et désinfecter ses blessures, ses brulures, il se lava, changea de vetements, et enfin, il ressemblait plus au Christopher qui avait quitté cette maison un mois auparavant. même si il avait le visage légèrement marqué, et les traits tirés, il semblait profondément soulagé.

Il prit sa baguette, et un lionceau doré apparu.

-Va trouver mérédith.

La bestiole sautilla vers le mur et le traversa.

Méredith était tranquillement installée dans la salle commune. Assise sur un fauteuil près du feu, la Serdaigle était plongée dans la lecture d'un roman. La salle était silencieuse, seulement troublés par les craquements du feu et les grattements des plumes de quelques élèves en pleins devoirs.

Tout à coup, une exclamation fit levée la tête à Méredith. Un patronus Lionceau sautait un peu partout, visiblement à la recherche de quelqu'un puis se dirigea vers elle. La jeune fille posa son livre sur ses genoux et regarda avec attention l'animal.

Par Merlin ! C'est impossible !

Méredith se leva d'un bond, blanche comme un linge. Inconsciemment, elle ramassa le livre qui était tombé et le rangea dans son sac. En marmonnant quelques paroles incompréhensible, la Serdaigle enfila sa cape et mit son sac sur l'épaule puis elle regarda le lionceau.

Dis-lui que j'arrive tout de suite.

Elle sortit de la salle commune et dévala les escaliers sous le regard horrifié des tableaux. A peine sortit de Poudlard, elle transplana devant la maison. Sans un arrêt, elle ouvrit la porte et lâcha son sac avant de se dirigea d'un pas vif vers le salon.

Elle s'arrêta sur le pas de la porte, les larmes aux yeux.

Christopher ? C'est bien toi ?

Les dernières semaines avaient été dures, éprouvantes. Il ne se souvenait pas avoir autant souffert de sa courte vie. Il avait l'impression d'avoir grandi d'un coup, d'avoir perdu son innocence. Comment expliquer ce qu'il s'était passé ?

Flash-Back.

Dans une rue de pré-au-lard, une bataille faisait rage entre plusieurs aurors, et des hommes encapuchonnés, des dizaines de sortilèges zigzaguaient dans tous les sens, si bien qu'il fallait que Christopher esquive constamment les sortilèges qui filaient dans sa direction. Un de ses collègues hurla.

-Chris !

Mais il était déjà trop tard, le collègue en question était un sorcier peu commun. Kei Takaira était immortel, c'était un gentil vampire. Ils s'étaient tout de suite sentis proches l'un de l'autre. Christopher n'avait pas comprit pour quelle raison il avait hurlé d'une telle facon. Il n'eut pas le temps de comprendre d'ailleurs. Son ami se jeta sur lui pour le plaquer au sol et le protéger d'une explosion qui l'aurait tué.

Sous le coup, le jeune homme perdit connaissance.

...

Lorsqu'il se réveilla, il n'avait presque rien. Seulement quelques blessures partielles causées par l'explosion. Pendant plusieurs semaines, les deux jeunes hommes cherchèrent ou ils avaient bien put atterrir, loin de chez eux. Et surtout pourquoi est ce qu'ils n'arrivaient pas a transplaner ?

enfin, ils étaient rentrés a Londres.

...Fin du flash back

Christopher ? C'est bien toi ?

La voix de la jeune femme lui parvint comme un doux chant. Il se leva rapidement. Et alla la rejoindre en courant presque. Il se précipita vers elle et la prit dans ses bras.

Oui !Oui...C'est moi

Méredith regarda le jeune homme se levait et se precipitait vers elle. Elle dût se retenir à la porte pour ne pas s'évanouir.

Par la barbe de Merlin !

Christopher la prit dans ses bras et la jeune fille laissa les larmes, trop longtemps contenu, s'écoulaient.

Oh, je suis si contente de te voir. J'en était sûre que tu allais revenir. Je t'aime tant Chris !

La Serdaigle se blottit dans les bras de son fiancé, le corps secoué de longs sanglots. Elle se rappellait sa longue attente un certain soir, puis l'appel du ministère lui annonçant la disparition du jeune homme. Jamais la jeune fille n'avait baissé les bras, elle avait toujours cru qu'il allait revenir. Et maintenant, il était là.

Par la barbe de Merlin !

Il n'aurait pas dit mieux, pensa t'il en souriant, aux anges.Dire qu'il devait sa vie a Kei ! Si celui ci n'avait pas utilisé son corps pour le protéger contre l'explosion, il n'aurait pas été la pour savourer ce moment de bonheur avec sa fiancée. Il ne pourrait jamais assez remercier le vampire, a part lui accorder son amitié. D'ailleurs celui ci en avait bien besoin. Saul pendant près de 400 ans, a parcourir le monde, ca ne l'avait pas réussi.

-Je t'aime...Tu m'as tellement manqué !

Il se sentait enfin chez lui. Enfin bien. Il embrassa sa fiancée sur le front, et lui sourit, les larmes aux yeux.

Le porte d'entrée s'ouvrit et se referma.

-Oh ! Pardon.

Un jeune nippon, magnifique et habillé de noir, aux yeux vert pailletés d'or se tenait dans l'entrée, sa baguette et un sabre japonais a moitié dissimulés par sa cape.

-Je peux repasser plus tard si tu veux. dit il a Christopher, il avait une voix apaisante et douce, tinté d'un accent chantant.

-Non , non viens, approche.

Les yeux verts du jeune inconnu luisaient étrangement.

-Mérédith, je te présente Kei. Il m'a sauvé. C'est grâce a lui que je suis ici.

Maintenant, les yeux brillaient presque comme deux lampions. Il ne répondit pas, et baissa légèrement les yeux. Christopher revint dans le salon, ferma les rideaux.

-C'est bon, tu peux entrer dit il au vampire.

Une voix derrière elle la fit se retourner. Un homme se tenait à l'entrée de la salle et les regardait en souriant. Christopher le présenta et la Serdaigle ne put s'empêcher de sourire. Elle essuya ses yeux et s'approcha du jeune homme en lui tendant la main.

Bonjour Kei. Heureuse de faire votre connaissance. Je ne sais comment vous remercier de m'avoir ramener mon fiancé.

Elle le dévisagea doucement, curieuse de son uniforme et surtout du sabre à sa ceinture. Mais elle ne dit rien pour ne pas sortir n'importe quoi. Christopher tira les rideaux avant d'annoncer au jeune homme qu'il pouvait s'avancer. La jeune femme comprit aussitôt et jeta un regard inquiet à son fiancé. Se pouvait-il qu'il soit aussi ... Méredith repoussa cette idée. Quoiqu'il se passe, elle aimait Christopher et ne le quitterait pas. Dès qu'elle aurait ses 17 ans, c'est à dire dans un mois) Ils pourraient enfin se marier.

Méredith regarda le jeune homme partir. Ce n'était pas un transplanage habituel. Pas de claquement, rien, il disparaissait littéralement. La jeune femme reporta ensuite son attention sur son compagnon. Celui-ci la prit par la taille avant de l'embrasser doucement.

Toutes nos soirées ? Super ! Je peux peut-être m'arranger pour rester avec toi cette semaine. Les cours commencent à m'ennuyer.

D'un commun accord avec les professeurs, Méredith refaisait encore une 6ème année au lieu de passer en 7ème, à cause de quelques lacunes dans certaines matières. S'il est vrai que la jeune fille était en forme, ses connaissances étaient un peu limites sur bien des points. Elle allait fêter ses 17ans dans moins d'un mois et si tout se passait bien, ils pourraient envisager de la faire changer d'année pour intégrer la 7ème. Car étant majeure, elle pouvait décidée à tout moment de quitter l'établissement, ce que les professeurs ne souhaitaient avant qu'elle passe ses ASPIC.

Le sourire de Chris et son baiser enchantèrent la jeune fille qui se mit à rire doucement.

Je ne néglige pas mes cours ! Je les mets de côté. Et de toute façon, je préfère les cours pratique à la théorie.

Elle adressa un clin d'oeil à son fiancé qui la prit par la main avant de la guider vers le salon où il la fit asseoir sur ses genoux. La Serdaigle glissa ses bras autour du cou de l'auror et l'embrassa à nouveau avant de le regarder avec curiosité.

M'avouer quelque chose ? euh ... oui. Vas-y.

La jeune femme avait froncé les sourcils et attendait la déclaration de son compagnon.

Méredith le regarda avec curiosité. A peine rentrer, que pouvait-il avoir à lui demander ? La phrase suivante la laissa sans voix. Heureusement qu'elle était assise, sinon elle serait très certainement tombée. Elle le dévisagea sans un mot pendant plusieurs minutes, essayant de remettre ses idées en place.

Ce que j'en pense ?

Elle baissa les yeux en se mordant les lèvres. Elle avait du mal à croire ce qu'il venait de lui dire, mais quand elle releva la tête et qu'elle vit son regard, elle comprit enfin ce qu'elle devait dire. Un sourire apparut sur son visage tandis qu'elle passait ses bras autour du cou de son fiancé.

Que c'est une excellente idée.

Elle l'embrassa avec bonheur avant de le regarder dans les yeux.

Je t'aime Christopher Manté et je serais heureuse de devenir ta femme.

Christopher lui rendit le baiser avec enthousiasme et la jeune femme sourit. Elle était heureuse. Elle allait bientôt s'unir à l'homme qu'elle aimait depuis si longtemps. Deux ans déjà qu'ils étaient ensemble. Deux années de bonheurs et aussi de malheurs partagés avaient vraiment renforcés leurs liens.

Quand veux tu faire ca ?

Méredith sourit et fronça légèrement le nez pour réfléchir quelques secondes. Si elle s'écoutait elle lui dirait immédiatement mais sa conscience de Serdaigle lui fit faire une réponse plus posée.

De toute façon, il faut attendre ma majorité. C'est à dire dans un mois. Ensuite ... c'est quand tu veux mon chéri, je serais toute à toi. Mais j'aimerais aussi que tu rencontre ma famille. Elle n'est pas nombreuse mais j'ai quand même une jumelle qui est fiancée et un parrain qui lui est marié et père d'une petite fille.

Elle l'embrassa doucement avant de se blottir dans ses bras.

On pourrais peut-être organiser un repas où on annoncerait notre mariage.

Dans les bras de son futur mari, la jeune femme ferma les yeux et se laissa bercer par sa voix. Ses caresses et ses baisers lui firent chaud au coeur et la Serdaigle frissonna de plaisir. Jamais Christopher ne l'avait encore embrassé comme cela. Passant ses bras autour du cou du jeune homme, Méredith lui rendit son baiser en se serrant dans ses bras. Quand le baiser prit fin, la jeune femme regarda son compagnon dans les yeux et sourit.

Rattraper le temps perdu ? Cela va être difficile ! Tu devrais commencer immédiatement car nous en avons pour longtemps.

Sans laisser le temps à Christopher de répliquer, elle l'embrassa à nouveau et glissa doucement ses main le long du torse de son fiancé, le caressant délicatement du bout des doigts.

La jeune femme ferma les yeux sous les caresses de son fiancé puis soupira avant de le regarder à nouveau.

J'ai toujours su que tu allais revenir. Je n'ai jamais baissée les bras. Je t'aime tant Christopher Manté. Le reste de ma vie ne sera pas suffisant à te montrer combien je t'aime.

Elle l'embrassa avec beaucoup de tendresse avant de prendre les mains du jeune homme et de se lever en le tirant doucement à elle. Debout dans le salon, elle se blottit à nouveau dans ses bras. Des souvenirs de ces deux dernières années lui revinrent en mémoire. Son arrivée à Poudlard après son amnésie, la découverte de sa jumelle, Angel, sa rencontre avec un mangemort et l'aide de Christopher, sa chute de balai et la perte de leur bébé et enfin, la nouvelle de la disparition de son fiancé. Tant d'épreuves traversées avec force et courage, tant de moments forts en émotions. Et elle était toujours là, encore plus forte qu'avant, encore plus vivante.

Fais-moi l'amour Christopher, serre-moi dans tes bras et surtout ne me quitte plus.

Parfois, il a cru qu'il allait mourir. Durant sa disparition, il avait apprit énormément de choses, mais il avait retenu quelque chose en particulier, c'est que son naturel optimiste avait ses limites. Mais maintenant, il savait qu'il était en sécurité. Il n'avait pas été assez traumatiser pour arrêter définitivement sa carrière d'auror et se consacrer exclusivement a sa carrière musicale chez les moldus. Mais il y avait sérieusement pensé. Cela aurait surement arrangé énormément de monde. Il aurait eut plus de temps pour prendre soin de sa femme, de son futur enfant, parce qu'il était bien décidé a en avoir un ! et de lui, mais cela lui aurait manqué, l'action du quotidien, et il n'aurait put supporter de retomber dans une horrible monotonie, c'était son pire cauchemar.

J'ai toujours su que tu allais revenir. Je n'ai jamais baissée les bras. Je t'aime tant Christopher Manté. Le reste de ma vie ne sera pas suffisant à te montrer combien je t'aime.

-J'ai bien de la chance de t'avoir, et pourtant j'ai toujours l'impression de ne pas etre a la hauteur. Tu auras pu avoir bien mieux.

Il était très sincère et très sérieux. Il y avait foule de jeunes hommes plus beaux, plus dignes d'elle qu'il ne l'était, et pourtant, c'était lui qu'elle avait choisi, pour son plus grand bonheur. La faisant glisser de ses genoux jusqu'au dossier du sofa, délicatement, il l'embrassa de nouveau.

Fais-moi l'amour Christopher, serre-moi dans tes bras et surtout ne me quitte plus.

-Promis, jamais plus je ne te quitterai mon ange.

Il avait peur de ne plus connaitre son corps aussi bien qu'avant. Il avait surement évolué. Mais rapidement, au fil de ses caresses, il reprit la main et se fit plus sensuel, plus pressant alors qu'il aida la jeune femme a quitter son haut.

J'ai bien de la chance de t'avoir, et pourtant j'ai toujours l'impression de ne pas etre a la hauteur. Tu aurais pu avoir bien mieux.

La jeune femme sourit en entendant cette phrase. Combien de fois c'était-elle dit la même chose. Des centaines de fois. Mais rapidement, elle arrivait à la même conclusion, c'est le coeur qui choisi et non la tête. Son coeur battait pour Christopher et la jeune femme l'avait enfin compris. Sans hésitation, elle se donnait à lui et l'aimait sans sourciller.

C'est toi que j'aime et pas un autre.

Les baisers, qu'ils échangèrent, se firent plus pressant, plus intime et très rapidement ils retrouvèrent les gestes qu'ils croyaient avoir perdus. Tendrement, ils échangèrent des caresses, ne se lâchant pas, peut-être par peur de voir l'autre disparaitre et de se reveiller d'un rêve.

Promis, jamais plus je ne te quitterai mon ange.

Méredith soupira de bonheur en entendant cela. La peur de ne plus revoir son fiancé commençait à laisser place au bonheur de le retrouver. L'auror lui retira son tee-shirt avec douceur et la Serdaigle se laissa faire avec plaisir, profitant de l'instant pour admirer son compagnon. Ses traits s'étaient durcis, très certainement à cause des épreuves qu'il avait traversé. Méredith ne dit rien mais se promit de faire parler Chris. Il devait avoir besoin de raconter ce qu'il s'était passé. Mais pas maintenant. Ils profitaient de leur retrouvaille. Méredith posa ses mains sur le torse de son futur mari et déboutonna sa chemise avant de glisser ses mains dessous.

Une nuit magique. Voilà ce que fut les premières pensées de Méredith en se reveillant. Dans les bras de son fiancé, la jeune femme s'éveilla doucement sous la chaude caresse des rayons du soleil. Son premier regard fut pour Christopher. Il était bien là, elle n'avait pas rêver. Avec des gestes doux, la jeune femme se dégagea des bras de l'auror. Elle ramassa un vêtement et l'enfila avant de prendre la couverture sur le fauteuil et de recouvrir d'un geste tendre l'homme de sa vie.

Silencieusement, elle se dirigea vers la cuisine et commença à préparer un plateau pour le petit-déjeuner. Servant le café, elle s'arrêta en repensant à la nuit merveilleuse qu'ils venaient de passer. Tout à leurs retrouvailles, Mérédith avait oublier de dire à son fiancé de se proteger. En effet, lorsqu'elle avait apprit la disparition du jeune homme, la Serdaigle avait été assez dépressive et le medicomage, lui donnant des médicaments, avait demander à ce qu'elle arrête la pilule.

Portant le plateau, la jeune fille entra dans le salon et sourit à la vue de son fiancé qui s'éveillait doucement. Tant pis pour les conséquences de la nuit. Vu qu'ils allaient se marier, un enfant maintenant ou plus tard, quelle différence !

Bonjour mon amour.

Méredith posa le plateau sur la table basse avant de s'asseoir sur le canapé et de se pencher pour embrasser l'auror.

Sa nuit fut plutôt agité, et courte. Leurs ébats durèrent plusieurs heures. A croire qu'ils étaient infatigables. Leurs retrouvailles leur donnaient une énergie insoupçonnée, et Christopher ne cessait de penser a ce qu'elle lui avait dit la veille...Elle voulait l'épouser, elle voulait se marier avec lui, passer le restant de sa vie en sa compagnie, avoir des enfants avec elle. Il sourit, soupira et se tourna sur le fauteuil, manquant d'en tomber. Il se rendit soudain compte que sa femme n'était plus glissée au creux de ses bras.

La délicieuse odeur de café réveilla ses sens et il ouvrit les yeux, pour les refermer aussitôt lorsqu'un méchant rayon de soleil l'agressa. Repoussant tout de même la couverture, il enfila son boxer, jeté sans ménagement sur un siège. Il passa devant un miroir, croisant son reflet. Il avait bien changé depuis son départ. Ses cheveux blonds avaient beaucoup poussé qu'il ne l'aurait pensé. Il avait les yeux fatigués d'un homme grisé par la vie, des cicatrices blanchâtres sur le visage a cause de l'explosion.

Il sortit tranquillement de ses songes, le dos appuyé contre le mur, il entendait sa fiancée préparer a manger pour eux deux. Un profond soupir de bien s'échappa de lui, s'échappa de lui alors qu'il se redressait pour aller la surprendre, mais elle fut bien plus rapide que lui, et a l'instant ou il entrait dans la pièce en faisant le moins de bruit possible, elle se tourna vers lui.

Bonjour mon amour.

-Bonjour mon ange...Bien dormi...?

Lui murmura t'il en s'approchant pour enlacer ses hanches.