Home Sweet Home [ Fe Iris ]

Il y avait du bon à être chez soi n'est-ce pas ? Actuellement oui, il faut dire qu'il profitait de quelques jours de permission pour rester auprès de sa famille. Dernièrement il fut assez occupé au sein du régiment, et donc il ne passait pas forcément assez de temps avec eux, pour cela qu'il se rattrapait comme il pouvait. Sa famille était tout ce qu'il avait de plus précieux, pour eux, il était prêt à tout. En même temps c'était les seules personnes à le connaître réellement, tout du moins à avoir réussi à égratigner et détruire la surface dure qu'il avait construite autour de lui.

Toujours est-il que sa femme, Elise, était actuellement encore au British Museum, parfois en rigolant, il se disait et lui disait d'ailleurs qu'elle était sa deuxième maison, mais dans son cas, l'armée, ce n'était pas mieux. Il y passait quasiment autant de temps qu'elle à son travail. Mais malgré tout ils réussissaient à aménager leur temps de travail pour qu'au final ils passent soi ensembles des moments avec leur fille, soit chacun son tour. Ils se réservaient également quelques soirées rien que pour eux, quand leur fille travaillait ou quand elle était de sortie. Enfin pour le moment Elise avait prévenu qu'elle ne rentrerait pas de si tôt, encore quelques soucis au musée finalement. Lui, il était tranquillement installé dans le canapé, lisant le journal, les dernières nouvelles. Et comme toujours cherchant finalement à savoir ce qui s'était passé d'étrange dans les parages de Londres. Juste avoir quelques indices. Ce n'était pas une obsession, mais on voulait savoir. Sur la table basse du salon, une tasse à café, un mug plutôt. On ne pouvait enlever sa manie de boire du café, il restait un américain, même si ce café là, était meilleur que le jus de chaussette américain.

Il releva la tête en entendant la porte d'entrée s'ouvrir....

Porte d'entrée qui s'ouvrit pour laisser passer une jeune femme, car on ne pouvait plus parler de jeune fille, a la coupe au carré parfaitement modelée, et affichant un sourire amusé. Iris rentrait de l'université. Mark, son boyefriend comme le disent si galament les anglais, lui fit un signe de la main avant de reprendre le chemin de l'arret de bus. A Londres, mieux valait prendre les transports en commun que d'utiliser la voiture. La famille l'avait vite compris.

Elle posa son sac cartouchière dans l'entrée et commença a déboutonner son manteau de laine, il commençait à faire frais , en s'approchant de son père pour voir ce qu'il lisait. Depuis son "absence" en Ecosse, il semblait chercher quelque chose.

- Salut papa!

Elle posa sa veste sur le dossier du fauteuil, manie qui horripilait Elise mais dont elle ne s'était jamais defait.

- Les nouvelles sont bonnes? Au fait! Charlie m'a demandé si je pouvai faire des heures ce soir au pub. Lea s'est décommandée, elle est malade.

Retournant a l'entrée, elle sortit de son sac son téléphone portable ou un signal de SMS venait de retentir. Elle regarda l'expediteur, haussa les épaules, et rangea le telephone dans la poche de son jean.

- C'est pour la vacation de nuit. Je n'ai cours que demain aprés midi.

Iris s'assit dans un fauteuil en face de son père.

- Maman rentre tard ce soir?

Sa fille, elle rentrait finalement. Pas qu'il se faisait du soucis, mais il avait légèrement disons l'instinct paternel et également la manie ou plutôt le défaut d'être trop protecteur avec elle. Suffisait de voir finalement comment son petit ami était lorsqu'ils se retrouvaient tous dans la même pièce n'est-ce pas ? Enfin Elise arrivait toujours à calmer la situation, notamment en occupant Richard à toute autre chose. Malgré tout, il gardait toujours un oeil sur ces petits gamins là, on ne savait jamais de quoi ils étaient capables finalement. En tout cas la solitude et le calme apparent qu'il y avait avant l'arrivée de sa fille, venait de disparaitre. Elle avait toujours été très...disons ouverte à la parole, comme sa mère finalement.

Lui par contre, le plus souvent il se contentait de quelques mots. Il n'avait jamais été un homme très doué pour les paroles finalement mais plus pour les actes en fin de compte. Que voulez-vous personne ne pouvait être parfait. Il posa son journal avant de retourner son attention vers sa fille, esquissant un léger sourire, la laissant même déblatérer tout son charabia et faire ses allers et venues.

"Bonjour à toi aussi ma chérie."

En attendant il venait tout simplement de se lever, son muf de café en main, alors que le journal était de nouveau posé sur la table basse. aller, il savait toujours de quoi avait besoin sa fille quand elle rentrait quand même.

"Rien d'intéressant, la crise, quelques incidents inexpliqués."

Direction désormais la cuisine pour lui se resservir un café et pour elle, lui préparer son thé. En fait, sa mère et elle avaient la même passion pour le thé, il n'avait jamais compris pourquoi.

"Tu feras attention d'accord ? Je n'aime pas te savoir dans les rues tard le soir. Et n'oublies pas le taser. Un thé ?"

Anodin, totalement anodin. Oui bon il avait donné un taser à sa fille pour se défendre, toujours mieux qu'une stupide bombe au poivre n'est-ce pas ? La prochaine fois c'était le 9mm si elle était gentille....
Non mais il plaisantait, il n'offrirait jamais une arme à feu à sa fille, lui par contre, il avait son barda en haut, et on ne pouvait pas dire qu'il n'était pas équipé.

"Oui quelques soucis au Museum. Tu sais comment c'est, elle a toujours horreur que tout ne soit pas parfait. Je croirais même que c'est elle la conservatrice."

Iris s'était saisit du journal abandonné, jetant un regard sur les gros titres. Comme beaucoup de jeunes gens de son age, l'information était résumée par les flash de la BBC Elle parcourut quelques articles en premiere page et reposa le quotidient, se demandant ce que son père pouvait bien chercher dans les journaux et les informations.
La jeune femme se leva, suivant son papounet. Les rituels étaient trés ancrés dans la famille, et Richard connaissait trés bien les habitudes de ses femmes. Thé à la vanille ou à la noix de coco pour Iris, Earl grey pour Elise, il mettait un point d'honneur à le faire lui même quand il était de repos (et sous le coup de l'effet des 20 litres de café qu'il avait du ingurgiter dans la journée)

- J'aimerai bien savoir ce que tu cherches dans les journaux ... mais bon! l'inexpliqué ne le reste jamais longtemps rassures toi ...

La jeune femme ouvrit un placard de la cuisine et y puisa un pasuet de cookies au chocolat, croquant dans le premier biscuit et présentant le paquet à son père, tout en faisant signe que oui, elle prendrait bien un thé. Prenant un second biscuit, avec lequel elle ponctait ses dire, elle répondit aux inquiétudes paternelles. Richard avait toujours été hyper-protecteur, avec Elise comme avec Iris. Et l'idée d'avoir un taser dans le sac venait de lui. D'ailleurs, comment Iris aurait elle pu avoir cette arme sans une intervention pour l'obtenir?

- Tu connais Charlie, il ne nous laisse pas partir sans savoir ou on va. Rappelle toi quand on a décidé de partir boire un verre! il avait appelé tout les parents parce qu'on ne lui avait pas dit qu'on était rentrés! En plus Mark m'a promis de venir me chercher. Et de me ramener!

Autant préciser, sans quoi Mark risquait d'être accueilli par l'arsenal militaire contenu dans le barda.

- Et puis le coin est plutot bien fréquenté.

Un troisieme biscuit avait disparu mystérieusement du paquet.

- Laisse moi deviner! une statue s'est cassée une jambe et un tableau a une angine!

Pour le moment il commença doucement à préparer le thé, pendant ce temps, il remplissait sa tasse de café. Oui c'était un drogué du café, on ne pouvait plus en douter désormais. Sa fille cherchait à savoir pourquoi il recherchait à comprendre tous ces évènements inexpliqués. Va savoir pourquoi lui également il cherchait cela finalement, peut-être par acquis de conscience, ou simplement parce qu'il voulait savoir ce qui était arrivé à ses compagnons d'armes tout simplement. Dans tous les cas, il valait mieux ne pas mêler la famille là-dedans. Les laisser en dehors, juste au cas ou. Oui que voulez-vous, il pensait toujours à elle avant lui, après tout il avait bien suivi sa femme jusqu'ici alors qu'il aurait très bien pu dire non. Mais il était faible...surtout avec elles.

"Affaire personnelle ma chérie, tu ne pourrais pas comprendre. Et puis tu as d'autres chats à fouetter."

Des cookies, léger regard désaprobateur de sa part en la voyant se goinfrer de la sorte. Bien qu'il sache que finalement cela ne ferait pas de différences et qu'elle continuerait à prendre malgré tout à en manger. Pourtant on essayait de limiter le fait qu'elle mange de ses encas, cela n'était jamais bon, et ensuite elle disait qu'au soir elle n'avait plus faim en fait. Enfin que voulez-vous y faire avec les jeunes de nos jours hum ? De toute façon quand on regardait bien, dans la famille, Elise tenait souvent avec sa fille, va savoir pourquoi, Richard devait disons trop se soucier d'elles deux certainement.

"Faudra d'ailleurs le faire à nouveau venir à la maison ce....Mark, je n'avais pas fini la dernière fois quand ta mère et toi nous avaient interrompus. Je soupçonne d'ailleurs ta mère d'avoir volontairement agi de la sorte."

Quoi ? On voulait simplement qu'elle se trouve quelqu'un de bien, et ce...Mark, on ne le sentait pas vraiment à vrai dire, va savoir. Tous les garçons qu'elle avait pu lui présenter n'avaient jamais été celui qu'il faut, d'ailleurs est-ce qu'un seul trouverait un jour cette place d'honneur ? Pas sur, elle restait sa petite fille après tout.

"On ne sait jamais tu sais. Et tu devrais te calmer avec les cookies, tu sais ce que j'en pense."

Il esquissa par la suite un léger sourire en entendant ce qu'elle venait de dire.

"Tu connais ta mère non ? Elle adore son travail, peut-être un peu trop d'ailleurs, mais on l'aime comme elle est non ?"

Sa femme, cela faisait déjà un bon nombre d'années, et pourtant on avait toujours du mal à y croire, peut-être parce que c'était toujours aussi passionné entre eux finalement. On se demandait d'ailleurs pourquoi ils n'avaient pas d'enfants en plus d'Iris, qui sait si cela ne viendrait pas dans les années à venir. En attendant le thé était prêt, et il servit, avant de prendre son mug pour en boire une légère gorgée.

Comment ça "elle ne pourrait pas comprendre"? elle était suffisement intelligente pour comprendre beaucoup de choses, notamment que son père cherchait quelque chose depuis son retour d'Ecosse. Ce qu'elle ne savait pas, c'est si il savait quoi chercher, ni meme ce qui le poussait a chercher. le fait qu'il veuille garder ça pour lui était symptomatique de l'homme : tout écouter et ne rien dire. sa philosophie était de faire passer les autres avant lui, encore plus si les autres en question étaient de la famille.

Iris s'était juchée sur le meuble de cuisine, son paquet de gateau a la main, sans paraitre coupable le moins du monde. Elle pouvait manger ce qu'ele vouait sant prendre un gramme. Du moins pour l'instant!

- D'autres chats a fouetter? en ce moment en dehors des week ends, c'est e came plat. je suis donc toute ouie.

Un autre biscuit connu un sort funeste et a jeune femme prit un air innocent enpour revenir sur e sujet "Mark".

- Oh... tu veux dire quand tu lui as demandé dans quelle arme il voulait faire l'armée juste aprés qu'il ait déclaré être objecteur de conscience, ou quand il t'a trouvé en train de nettoyer ton arme en arrivant?soit dit en passant je ne suis pas sure que la legislation britannique te permette d'avoir ton arme chez toi.

Un garçon dans la maison,s'il s'avisait de devenir le petit ami d'Iris, c'était une déclaration de guerre. Richard n'était pas stupide ni inculte. mais quand il voulait, il jouait trés bien le cow boy américain..

- Ce ne sont que des cookies!!Juste de la farine, des oeufs et des pépites de chocolat. Que du naturel!

Elle regarda a regret le paquet de biscuits, et le rangea à sa place à coté du chocolat. De toutes façons, elle avait encore un twix dans son sac. Iris était gourmande, avec une prédilection marquée pour le chocolat.Elle se leva, quittant son perchoir, et mit un peut de lait dans son thé.

- Ne t'inquiète pas. On fait trés attention. Tiens d'ailleurs à défaut de Mark, c'est
Dorah qui pourrait passer samedi. Pour mettre au point les vacances!

Elle but en les savourant quelques gorgées de thé.

- Un jour maman va piquer le boulot du conservateur et il ne s'en rendra meme pas compte.

Malgré tout, ce n'était pas un sujet qu'il souhaitait aborder avec elle. Elle était encore jeune, enfin jeune, elle ne connaissait pas la guerre, ni même l'armée. D'accord elle savait que son père était là-dedans, mais elle ne comprendrait pas ce que c'était que de voir ou plutôt de savoir que des camarades étaient tombés au combat ou non, et que par contre, lui, il restait toujours en vie. Il ne s'en voulait pas d'être vie, là n'était pas la question bien évidemment, mais il souhaitait simplement mettre la main sur cette bande de cinglés pathologiques, pour leur apprendre ce que le mot souffrir voulait dire.
Dommage que la torture était contraire au règlement.

"Ce sont des affaires de grande personne, et pour l'instant, tant que tu n'auras pas ton propre appartement, ta famille, tu ne pourras pas comprendre."

Encore un moyen détourné pour dire qu'il ne dirait rien au final, c'était typique de lui n'empêche.

"Eh ! Je m'informe simplement de tes fréquentations, je l'aime pas ce....Mark, c'est tout. Et puis j'ai tout à fait le droit d'avoir mon arme de service ici, je n'ai pas le même statut que les citoyens britanniques."

On ne parlera pas du M4 planqué au fond du placard dans son paquetage n'est-ce pas ? Non on allait simplement oublier cela pour le moment.

"Je suis sur que Mark est un type bien, mais fais attention. De toute façon s'il te fait quoique ce soit, je te jure qu'il finira sa vie dans un lit d'hôpital."

Enfin elle rangea malgré tout la boite de biscuits, enfin la connaissant tout ceci n'était que partie remise au final. Elle n'arriverait donc jamais à s'en passer n'est-ce pas ? Etait-ce si difficile pour elle ? Enfin gourmande comme elle était, on ne pouvait pas vraiment y faire quoique ce soit, simplement lui dire de faire attention, si elle souhaitait bien écouter.

"Eh bien le naturel, cela suffit pour le moment. Bois ton thé et manges des gâteaux secs tiens. Tu n'aimes peut-être pas, mais au moins ce soir tu mangeras plus que d'habitude."

Il osait se moquer de sa fille ? A peine voyons.

"Dora est toujours la bienvenue, tu le sais bien."

Esquisse d'un sourire en entendant Iris parler de sa mère.

"Sûrement, mais pour le moment, c'est plutôt le petit week-end rien qu'à deux qui se préparent pour nous. Donc tu auras la maison pour toi toute seule. Mais pas de fête comme il y a deux ans compris ? Je n'ai pas envie de retrouver ma voiture utilisée comme lieu de reproduction pour jeunes remplis d'hormones."

Iris lança à son père un regard en biais. Elle était entrée chez les grandes personnes depuis un moment deja! aprés tout, elle gagnait son argent de poche (bon d'accord ses parents continuaient à lui en donner, mais elle le gagnait quand meme) Elle était a meme de comprendre tout ça. mais elle comprenait également que des parents ne souhaitent qu'épagner les soucis a leurs enfants. Aussi passa t elle sur cette déclaration paternelle non sans envoyer un regard appuyé à son père, montrant qu'elle ne partageait pas cet avis.

- Mark est un garçon trés gentil, que tu as convaincu que sa fin était proche s'il dépassait la zone de sécurité des 2 mètres autour de ta fille. Autrement dit, il ne tentera rienl tant qu'il saura que vous êtes sur la meme planète. Un gentleman parfait! Blague à part, tu lui as collé une peur monstrueuse.

La brunette avala une autre gorgée de thé et posa sa tasse sur la table de la cuisine, ses mains se rechauffant autour du petit recipient.

- Gateau sec? tu veux m'étouffer? et si tu veux, je fais la cuisine ce soir. Tu verras si je ne mange pas!

la cuisine selon Iris étant constituée exclusivement plats a base de pates, de riz ou de pommes de terre, il n'était pas difficile de savoir de quoi serait fait le menu. Elle rougit cependant à l'évocation de la fete en question.

- ils avaient pris les clefs sans me le dire ... et puis nous sommes tous des adultes responsables! je ne crois pas que cela puisse se reproduire. Ou allez vous partir finalement?

Iris commençait deja à ressentir les effets du stress. Il était toujours la quand ses parents travaillaient et qu'elle était à la maison, mais savoir qu'ils partaient tout les deux ... ca ravivait de vieilles peurs qu'elles pensaient pourtant avoir vaincu depuis longtemps. Pourtant, pour rien au monde elle ne voudrait que ses parents annulent. Elle avala son thé d'une longue gorgée.

Elle pouvait envoyer tous les regard qu'elle voulait, ce n'était pas pour autant qu'il parlerait d'avantage. Loin de là, et surtout pas sur ce sujet là. D'ailleurs il en parlait rarement, même avec Elise. Disons simplement qu'il mettait de côté la vie professionnelle la plupart du temps, et puis il amenait assez de travail à la maison avec ce qu'il gardait ici ou dans le garage finalement. Donc n'en rajoutons pas. La conversation repartait dorénavant sur Mark, le fameux Mark. Difficile finalement en tant que père d'avoir une bonne opinion d'un homme qui lui volait sa fille, c'était toujours comme cela.

"J'ai quasiment rien fait. Je l'ai juste menacé de le casser en deux avec une batte de baseball s'il te faisait du mal. Je ne vois pas ce qu'il y a de monstrueux là-dedans. Non, c'était un simple conseil de prudence pour lui."

Quelle mauvaise foi n'est-ce pas ? Toujours quand cela concernait en tout cas ce qu'il avait dis et qui n'était disons, pas très correct.

"Et ta mère l'aime bien, et tu sais que je refuse rarement quelque chose à ta mère alors.."

Que voulez-vous, il était une vraie gimauve dirons nous avec elles.

"Sans vouloir te vexer ma chérie, je préfère faire la cuisine ce soir, à moins que tu souhaites que ta mère reste encore plus longtemps au Museum."

Taquinerie ? Bien sur, notamment sur les qualités culinaires de sa fille. Il faut dire qu'on avait beau essayé d'avoir la patience de lui montrer ce qu'il fallait faire, ce n'était pas pour autant qu'elle arrivait à quelque chose. Les jeunes qui ne pensaient qu'au MacDo désormais, c'était terrible pour l'alimentation.

"J'espère bien que cela ne se reproduira pas ! J'avais pensé emmener ta mère en Espagne, en Catalogne précisément. Mais bon tu sais qu'elle peut changer d'avis et choisir une autre destination à tout moment."

De toute façon ils ne partaient que deux jours après tout, pour l'instant on dégustait son café, le temps dehors n'était pas terrible, frais, humide même. Pas de quoi mettre un chien dehors finalement. Heureusement qu'on en avait pas.

Il n'y a pas a dire, cet homme avait un talent fou pour ne pas répondre aux questions que l'on posait, implicitement ou explicitement, et pour détourner la discussion sur un sujet qui lui paraissait moins dangereux. Quoi que ... il n'était pas certains qu'il considère Mark comme moins dangererux. Certains pères étaient content de voir leur fille trouver un garçon bien. D'autres consideraient qu'aucun garçon n'était assez bien pour leur fille. Richard était un troisieme père : le garçon bien existait, mais Iris ne le trouvait pas, et il n'était pas certain qu'elle le trouve un jour. Il était loin, trés loin. La perfection était toujours loin, et sous la perfection ce n'était pas acceptable. Du moins était ce l'idée qu'Iris se faisait de son père, et ce ne devait pas etre loin de la réalité. Et il était vrai que sa mère, bien que tout aussi protectrice, avait une autre idée de la conduite a tenir envers les petits amis éventuels de sa fille (ou averés d'ailleurs, Mark étant le boy friend officiel d'Iris.)

- C'était donc ça! Je comprend mieux pourquoi il met 10 minutes a reflechir avant de parler ... Mieux vaut que je ne te présente pas John alors! il est musicien de hard rock et aime a le faire savoir.

Ca, c'était juste pour taquiner. John existait, était effictement amateur de hard rock le week end dans le garage, mais n'était qu'un ami appartenant à la petite "bande" ou évoluait Iris. Une bande d'amis que ses parents connaissaient, ce qui facilitait les soirées a la maison. Sauf quand ils piquaient les clefs de la voiture pour ... des choses qui n'auraient pas du se faire la.

- je crois qu'effectivement maman l'aime bien.je pensais d'ailleurs l'inviter pour mon anniversaire et pour Noel si on a rien de prevu.

Si la famille Grant avait des amis, coté famille il n'y avait que celle d'Elise. Par definition, celle de Richard était inconnue, et celle d'Iris ne s'était jamais manifesté. Meme pas lors de l'enterrement de ses parents ou lorsque la jeune fille avait touché son héritage. Une maison à Colorado Spring, que l'executeur testamentaire avait mis en location, un appartement en location également à Londre, ainsi que les avoirs financiers de ses parents. Elle avait demandé à ses parents adoptif la conduite a tenir, et il avait été décidé, avec son accord, de garder ces deux demeures en l'état. Iris ne se sentait pas de vendre la maison de ses parents, celle qu'elle avait connu une partie de sa vie, et ses parents avaient consideré qu'elle pourrait recuperer l'appartement le jour ou elle voudrait s'nstaller. il était dans un coin sympathique de la capitale anglaise. Quand a l'argent, il avait été mis de coté.
les fetes de famille se faisait donc souvent en petit comité, sauf quand la famille Vareilles ou eux meme traversaient la Manche.

- Je ne voix pas ce que tu reproches a ma cuisine ... je fais trés bien la carbonara! et aucune pizza n'a jamais brulé. le summum de l'art culinaire!

sinon il y avait des tas de livraison rapide en chinois, japonais, italien, grec, pakistanais.... elle en sorti les carte pulicitaires.

- Ou bien ça.

Iris posa les prospectus sur la table en essayant de repousser l'angoisse.

- Deux jours en Espagne? vous allez revenir brulés! il parait que la Norvège est moins chaude. Sinon l'Autriche! certains disent que c'est trés romantique. Mais c'est vrai que l'Espagne ... ramenez moi du turon!

Elle commençait à parler vite. Et beaucoup.

Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre, pourtant il ne l'avait pas menacé tant que cela, ce Mark. Si ? Enfin toujours est-il que dans tous les cas, que ce soit l'actuel ou le futur ex, il avait intérêt à faire attention. Ceux d'avant aussi avaient du faire attention, peut-être pour cela qu'ils n'avaient tenu bien longtemps. Ou alors c'était simplement que leurs sentiments pour sa fille n'étaient pas assez forts pour se mesurer à lui. Oui car voilà comment on définissait la chose. Si le type en question était capable de lui faire face pour être avec sa fille, au risque de subir mille tourments, alors dans ce cas, il en valait peut-être la peine. On dit bien peut-être. Les autres, il valait mieux pas qu'ils approchent sa fille tout simplement.

"Mark me suffit Iris, c'est largement suffisant pour moi."

Pas envie en plus de connaître des huluberlus qu'elle côtoyait quand même. Enfin on connaissait les principaux étant donné qu'ils étaient déjà venus à la maison, mais ce n'était pas pour autant qu'on connaissait tout le monde, loin de là. A vrai dire, on ne connaissait réellement que le tout petit groupe d'initiés.

"Si ta mère est d'accord, je ne vois pas ce que je pourrais ajouter. Et Elise a toujours aimé les quelques prétendants que tu nous a ramenés."

Enfin lui de son côté il n'en avait aimé aucun à vrai dire. Noël, d'ailleurs qu'est-ce qu'ils faisaient à Noël ? Normalement cette année, on le faisait ici, peut-être que quelques personnes de la famille d'Elise viendrait étant donné que désormais il n'y avait plus un océan entier à traverser. Enfin pour l'instant rien de spécial était prévu, juste le dîner en petit comité comme toujours, mais c'était malgré tout, un joyeux Noël comme chaque année.

Oui bon quand on voyait les plats qu'elle était capable de préparer ou simplement de faire réchauffer on ne pouvait pas vraiment dire qu'elle avait cela dans le sang. Non, à part les surgelés et les plats à emporter, on ne pouvait pas dire que sa fille avait de grands talents culinaires, la preuve, elle le montrait encore maintenant.

"Le summum hein ? Elise ferait une syncope en sachant que tu es capable de manger que cela. Donc non, on va éviter tout ce qui est livraison à domicile et surgelé, pour préparer quelque chose de vraiment bon."

Léger regard vers sa fille, maintenant elle allait décider ou ils allaient partir ? En tout cas quand elle commençait à parler, il était vraiment difficile de l'arrêter finalement.

"Il faut encore que je vois avec elle ce qui la tenterait le plus. Et puis ce n'est que pour deux jours, simplement pour se relaxer en fait. Pour de véritables vacances, ce sera à trois, mais pas encore pour tout de suite. Surtout que cette année, c'est à ta mère de choisir la destination."

Iris leva un regard innocente sur son père. Comment ça? il voulait lui piquer son ami? Maman ne lui suffisait plus?

- Maman serait elle supplanté par un étudiant de 19 ans? Elle sera contente de le savoir!

Elle tira la langue a son père d'un air taquin, mélangeant allégrement espiéglerie et provocation.

- Ca c'est pour ce que tu as dit sur ma cuisine. Tu ne dis pas la meme chose quand la pizza et prete quand tu rentres le soir hein?

Ce qui était relativement rare. Amoureuse du bon manger, Elise prevoyait toujours de quoi s'alimenter sainement. Ce a quoi sa fille rajoutait sans sourciller des sources de sucre sous des formes diverses et variées qui finissaient invariablement par un retrait unilatéral des glaces, yahourts, gateaux et autres surcreries.
Cependant, Iris pratiquant une activité sportive réguliere, a defaut de soutenue, son taux de sucre était acceptable. Ou plutot vivable!

- En plus quand tu n'es pas la, nous faison des orgies de haagen dasz et de Oreo ... mais chut il ne faut pas dire que je te l'ai dit

En fait d'orgies, Elise ne detestait pas prendre un thé accompagné de biscuit, ou une petite glace par temps chaud. mais tantqu'a rester dans l'exageration ...

- Je me demande ce qu'elle va choisir cette année. Camping? Hotel? découverte? j'ai bien aimé le camping l'an dernier. Ah au fait, je t'ai dit que nous projetions de partir en Ecosse, du coté d'Edimbourg aprés les examens?

C'était un projet a peine évoqué, mais Iris preferait avoir l'entiere approbation parentale avant de se lancer.

- Nous partirions d'Edimbourg pour remonter vers les higlands, sac sur le dos, et tente pour dormir!

Léger regard lourd de sens en direction de sa fille, qu'est-ce qu'il fallait pas entendre.

"Ta mère me suffit amplement, je dirais même qu'elle me comble. Mais pour tes oreilles chastes je ne développerais pas d'avantage."

Esquisse d'un sourire amusé, tout cela à cause de ce qu'il avait dis de sa cuisine, et pourtant c'était vrai.

"Je signale à ma chère fille, que je rentre rarement très tard le soir et ta mère a toujours préparé quelque chose malgré tout. Cela m'étonnerait qu'elle te laisse manger de tout et n'importe quoi."

Il secoua légèrement de la tête profitant aisément finalement de son café. Il savait que sa femme pouvait être friand pendant l'après-midi de prendre un thé avec une petite gourmandise, mais elle ne faisait jamais d'excès finalement. Elle voulait toujours avoir la ligne, sans oublier les heures de sports qu'ils pouvaient faire le matin.

"Eh bien dans ce cas, saches que ta mère élimine rapidement si elle abuse un peu de trop."

Enfin parlons désormais des vacances, oui, cette année, on se demandait également ou elle pourrait les emmener finalement. Enfin c'était à son tour de décider, lui accepterait quoiqu'elle décide en fin de compte. Que voulez-vous, il disait rarement non à une demande de ces femmes, peut-être d'ailleurs pour cela que sa femme mettait un coup de frein parfois quand il s'agissait de leur fille.

"Je crois qu'on va encore une fois avoir la surprise. Je sais qu'elle aimerait visiter quelques sites en Amérique en fait, donc certainement les Rocheuses, mais rien n'est moins sur. Cela fait quelques temps que nous ne sommes pas allés en France et ta mère adore son pays natal."

L'Ecosse ? Il n'était pas très chaud pour la laisser y aller, après tout, c'était dans ce pays ou cette région, bref c'était par là que lui et son équipe avaient subi cette embuscade. Il espérait sincèrement que sa fille ne subisse pas la même chose. Enfin laissons la peur et l'appréhension de côté. S'il le fallait, il enverrait un Black Hawk pour surveiller la région ou ils sont.

"Hum restez quand même proches des routes on ne sait jamais, qu'en penses ta mère de ce projet ? Car je doute qu'elle te laisse filer sans avoir quelques recommandations d'usage."

Bonne idée. Qu'il ne developpe pas. Il y avait des choses qu'Iris n'avait aucune envie d'entendre. Il n'empeche, il avait dit du mal de sa cuisine. Bon d'accord, cuisine qui n'avait de culinaire que le nom. Mais aprés tout les anglais n'étaient pas plus réputés que les américains pour leurs arts de la table, et elle était anglaise. Et américaine. Alors comment voulait on qu'elle arrive a faire de bons petits plats? c'était contre nature.

-Ah oui? et moi je me rappelle que c'est deja arrivé et que tu étais bien content de trouver ta pizza!

Bon d'accord elle avait dix ans, et Elise était également rentrée tard, la pizza s'était donc imposée comme LE repas inévitable. rapide et nourrissant. Et c'était Iris qui l'avait mise dans le four. Bref passons.

- Je fais confiance a maman, elle va encore nous trouver un truc pas possible. Mais pour ce qui est de l'écosse ... je ne lui en ai pas encore parlé. D'abord parce que ca n'a commencé a devenir serieux que depuis la semaine derniere, ensuite parce que je n'y pensais plus. Ca vient de me revenir en tête.

Elle inclina la tête en regardant son père.

- Tu ne sais vraiment pas ce qui s'est passé la bas ou c'est secret defense?

la question avait deja été posée des millions de fois. Mais si elle devait y aller avec des amis, elle preferait savoir ce qui se passait. D'un autre coté, si il s'était rappelé de quoi que ce soit de dangereux, il ne l'aurait jamais laissé partir.

Laissons de côté ce que faisait les parents le soir, dans l'esprit de notre cher ami Richard. Sa fille n'avait pas besoin d'entendre cela, elle serait encore capable de les mettre en application finalement. Pour cela qu'on préférait revenir sur le sujet de la cuisine. Tu parles d'un sujet de conversation. Ils parlaient vraiment de tout et de rien finalement ensembles, et surtout parfois ils commençaient sur un sujet et cela déviait sans qu'on s'en rende visiblement compte.

"Elise avait du travail et moi également, vu l'heure à laquelle nous sommes tous les deux rentrés, à ce moment là, pas vraiment le temps de mijoter quelque chose. De plus tu avais école le lendemain donc pas de veillée tardive."

Retour sur le sujet de l'Ecosse et du voyage d'Iris. Oui cela ne lui plaisait pas, mais en même temps il ne pouvait pas lui dire non. Et pourquoi d'ailleurs ? Lui même ne savait pas ce qu'il s'était passé là-bas, personne ne le savait, pas même chez eux dans le régiment. Et ce n'était pas faute d'avoir mené enquête sur enquête.

"Je vois. Bien dans ce cas nous verrons avec ta mère ce qu'elle pense de tout cela. Et niveau cours qu'est-ce que cela donne ce semestre-ci ?"

On n'était pas strict avec son enfant, on voulait juste savoir ce qu'il en était, si elle avait des soucis ou autre, rien d'autre finalement. On était là pour l'aider après tout.

"Je ne devrais même pas t'en parler finalement. Mais on ne sait rien, les enquêtes n'ont donné aucun résultat. Choux blanc, et tu ne devrais pas te mêler de cela. Ce sont des affaires qui dépassent tes prérogatives."

S'il savait quelque chose, il ne la laisserait pas partir de toute façon.

En fait, ils vivaient tous les trois une vie des plus banales. Certes les metiers de ses parents n'étaient pas les plus courants, mais au bout du compte ils vivaient gentiment dans une ambiance certes bourgeoise, mais qui s'en plaindrait? mais agréable. la famille était liée, ne manquait de rien, Iris vivait menait une vie des plus normales, avec des cours, des amis, un petit boulot, une vie quotidienne ordinaire. D'ailleurs, elle ne l'échangerait pour rien au monde. D'ou cette conversation domestique père / fille, qui ne pouvait exister que pour les gens qui la vivaient.

- Ca va. Le professeur de latin est encore absebt mais on s'arrange sans lui. Son assistant a accepté de corriger des exercices pour que nous puissions étudier par les livres. La prof médievale est toujours aussisoporofoqie mais on a l'habitude. par contre le cours d'histoire de la grande bretagne est passionnant. Et les examens blancs approchent il va falloir que je m'y mette!

Iris regarda par la fenetre d'un air pensif avant de revenir à son père.

- Tu sais, je ne sais pas si c'est lié, mais ces derniers temps les vieux contes de fantomes écossais on repris de la vigueur. Mac Andrew, un étudiant pur scotland, prétend que de plus en plus de moines gris sont visibles, et qu'ils sont symbole de malheur. il parait que ceux qui les croisent ne s'en remettent jamais. Je ne suis pas particulierement férue de ces histoires, mais c'est étrange comme les descriptions se ressemblent! Il nous a montré plusieurs témoignages qui parlent de fantomes vetus de guenilles, portant une grande capuche, et qui sont entourés d'un froid mortel. Quand il sont la, il parait qu'on a plus envie de rien et que la vie meme n'a plus d'importance. selon cette nouvelle légende urbaine, des esprits de lumière sont les seuls a pouvoir les faire fuir.

Elle haussa les épaules.

- Est ce que ca rentre dans ton champs de recherche? Les écossais ont une telle imagination quand il s'agit de fantomes .... Quand meme si c'est un canular, il est trés bien monté!

Décision prise, si elle était autorisé à ce voyage, elle enqueterait sur ces moines gris ... et sur l'aventure de Richard. elle s'arrangerait mine de rien pour passer dans le coin. Quelqu'un devait bien savoir. Et au moin, son père ne se triturerait plus l'esprit.

Telle mère, telle fille finalement. Le même goût niveau étude, en même temps de son côté, il valait mieux pas se diriger vers la même branche. Lui était plus un manuel qu'un intellectuel après tout, ses compétences étaient plus dans le domaine de la mécanique et l'électronique que dans celui de l'art et de l'histoire. D'ailleurs, les seuls cours d'histoire qu'on avait eu, remontaient à bien des années après tout, beaucoup trop loin pour qu'il s'en rappelle. Et d'ailleurs, c'était bien moins poussé que ce que faisait sa fille. Néanmoins c'était la voie qu'elle avait choisie, et on n'allait pas contre sa volonté. Elle suivait en quelque sorte les traces de sa mère. Et il n'en était que plus fier.

"La prochaine fois, essayes de parler un langage que je pourrais comprendre. Tu sais bien que tout le charabia historique je n'y connais strictement rien, même si j'ai à peu près compris ce que tu viens de me dire."

Léger sourire pour le moment avant d'écouter la suite, légèrement songeur en fin de compte.

"Je ne sais pas tu sais. Les contes et les légendes sont monnaies courantes par ici et en Ecosse, je ne saurais te dire si cela a un rapport avec ce qui s'est passé la dernière fois. Et de plus je t'interdis catégoriquement d'essayer d'en apprendre d'avantage quand tu iras en Ecosse, si ta mère est d'accord. Ou sinon je viens te chercher illico presto avec le régiment en entier et tu rentres par la peau des fesses à la maison. Ne te mêles pas de cela ma chérie. C'est dangereux d'accord ?
Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, ni à toi, ni à ta mère."

Cela mettait clairement les choses au point au moins comme cela. De toute façon, lui il était encore dessus, on en avait pas fini avec cela à vrai dire. Il viendrait un temps ou on trouvera ce qui s'était passé ce jour, à ce moment là.

"Tu n'avais d'ailleurs pas un rendez-vous là ? Je crois que tu vas être en retard ma chérie."

Alors que l'auteur de ses lignes se demandait encore ce qu'elle avait bien pu vouloir dire par "aussisoporofoqie ", Iris leva un sourire amusé. La différence entre ses parents était quasiment galactique. Elise était une femme intellectuelle, plutot rafinée dans ses gouts, qui illuminait les endroits ou elle se trouvait sans même chercher a le faire. Richard a l'inverse était un manuel. pas stupide ni inculte, loin de la, mais il avait preféré la voie de la mécanique et de la physique plutot que celle des livres. il n'aimait pas se faire remarquer et savait parfaitement se fondre dans le décor pour se faire oublier. Pourtant les deux allaient parfaitement ensemble. Leurs différences semblaient meme être le ciment de leur union.

- Je sais trés bien que tu as tout compris. C'est quand tu n'as pas envie que tu ne comprends pas!

La jeune femme se leva pour ranger sa tasse de thé dans le lave vaisselle.

- Je ne suis pas folle au point de faire quoi que ce soit de dangereux! Mais quand meme ... aller a la chasse au fantôme ca a une autre allure qu'aller camper en Ecosse non?et puis ce pourrait être le début d'une grande carrière.

"Tu n'avais d'ailleurs pas un rendez-vous là ? Je crois que tu vas être en retard ma chérie."

iris regarda sa montre et ouvrit de grands yeux. Charlie était un père pour ses employés mais detestait une chose : que l'on soit en retard au travail. Le pub avait une réputation a tenir et une clientèle a satisfaire, et tenait pour avoir une exactitude de coucou suisse. La légende disait que pour savoir si il était 22h, il suffisait d'écouter la cloche du comptoir, qui était plus exacte que Big Ben.

- Je prends ma douche et j'y vais!

La jeune fille pulverisa tout les records de vitesse et descendit tout aussi vite de sa chambre. Elle avait troqué ses petits talons pour des chaussures tout aussi noires mais plus confortables pour assurer le service.

- A demain papa!!! Tu diras a maman que Mark devrait me ramener! sinon ce sera Charlie. de toutes façon j'ai mon téléphone!

Elle s'empara de son sac, y jeta son téléphone, ouvrit la porte et s'enfonça dans le temps maussade, relevant son col pour ne pas avoir d'humidité dans le cou. Le bus n'était pas loin. Encore une journée normale chez les Grant!

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