Mary se trouvait dans les escaliers ce jour-là. Pour une raison qui lui était inconnue, elle aimait s'asseoir dans cet endroit particulier du château pour réfléchir et écrire dans son journal. Son esprit se mit à vagabonder et elle se mit à songer à sa famille qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Elle se disait que sa soeur lui manquait beaucoup. Les lettres qu'elle lui envoyait ne comblait pas la distance. Malgré les cinq ans qu'elle avait passée ici, elle ne s'était pas vraiment habituée à ce que sa soeur ne soit plus là. Néanmoins, elle adorait Poudlard et ne pouvait s'imaginer à un autre endroit du monde.


Mary sortit de son songe. Elle n'avait pas envie de penser à des choses tristes. Elle fouilla dans son sac et sortit un livre. Il s'agissait de 1984 de George Orwell, son livre préféré. Elle avait lu ce livre pour la première fois à l'âge de 11 ans, quelques mois avant d'entrer à Poudlard. Ce livre lui faisait ressentir des émotions étranges et cette histoire si particulière lui semblait si réelle qu'elle concevait sans problème que cela arrive un jour. Malgré tous les livres qu'elle avait lu depuis son entrée à Poudlard, qui lui avait fait découvrir tant de choses, c'est-ce livre de « moldus » qui était encore son préféré. La jeune fille pris le livre entre ses mains et l'ouvra. Le livre était tellement vieux que la couverture était un peu déchirée. Un parfum de vieux livre se fit sentir. Elle adorait ce parfum. Mary se plongea dans son roman et oublie tout le reste. Quelques personnes passèrent à côté d'elle en râlant un peu, car elle gênait quelque peu le passage. Cependant, elle ne s'en souciât pas.

"O Ghel an Heu ! "

Elle fut sortit de sa torpeur par ce cri étrange. Elle se retourna et vit une jeune fille blonde, une Poufsouffle le poing levé un peu plus haute dans l'escalier. Mary la regarda étrangement. Elle vit le livre de la jeune fille tomber et dévaler les marches. La jeune fille se mit à courir après.
Le livre arriva à auteur de Mary. Elle le ramassa et regarda la couverture. Un livre sur la magie celtique, pensa-t-elle, ça doit être intéressant.
La jeune fille arriva à sa hauteur.

« Tiens voilà ton livre. Mais, ça veut dire quoi ce que tu viens de dire ? »

Mary regarda la jeune fille avec un air curieux.

Mary remarqua que la jeune Poufsouffle avait l'air extrêmement gênée et qu'elle évitait son regard

" C'est euh... Les Druides... Qui disaient ça avant d'aller couper le gui... Euh, ça veut dire ... Que le blé germe... ! "

Elle paraissait embarrassée et Mary pouvait comprendre. Cela lui était déjà arrivé de se faire remarquer en chantant un peu trop fort dans les couloirs. Elle pouvait donc comprendre la gène de la jeune fille.

" C'est euh... J'adore l'époque celtique et tout ce qui y touche. J'adore la langue aussi... Je viens de voir ça dans le livre et pis euh... Voilà quoi... ! "

Mary hésitât à répondre. Elle n'était pas douée pour les relations sociales et se demandait si elle n'embêtait pas la jeune fille. Cependant, elle avait l'air tellement gêné et Mary connaissant très bien cette sensation elle se dit qu'elle devait se montrer aimable, pour une fois. La jeune Serdaigle se demandait pourquoi il était si difficile pour elle de parler aux gens qu'elle ne connaissait pas. Elle mis ça sur le compte de son enfance où elle se retrouva être le bouc-émissaire de son école. Pourquoi ? Mary ne le sut pas vraiment. Aussi loin qu'elle se souvienne, elle n'avait jamais été méchante ou quoi que ce soit qui aurait pu attiré ses ennuis. Mary ne parlait pas beaucoup à cette époque là peut être était ce pour ça se dit -elle. Elle était sûrement une cible facile pour les brutes de son école de part sa solitude. Mary ne cherchai pas plus loin. Elle réalisa qu'elle était un peu perdu dans ses pensées et se décida à reprendre la suite de la conversation.

Mary la regarda gentiment et lui répondit.

« Moi aussi j'adore l'époque celtique ! Ton livre a l'air d'être intéressant ! ... Je m'appelle Mary, je suis en 5ème année à Serdaigle. Et toi ? »

Mary tendit la main à la jeune fille et lui jeta un petit regard aimable.