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| Sujet: Si tu veux...[FEOpal] Sam 16 Aoû - 17:00 | |
| Impatient, Erik tournait en rond. Cela faisait des jours qu’il ne l’avait pas vue, elle lui manquait terriblement. Son Opaline était devenue sa raison de vivre. Pas la seule mais presque. Recalé aux examens pour maîtrise incomplète du langage, Nielsen doublait sa septième année. Il s’en fichait complètement, il possédait deux buts, à présent : Opal, et sa quête personnelle. Qui étaient ses vrais parents ? Erik l’ignorait toujours. Il avait espéré obtenir son diplôme afin de vaquer à ses recherches mais McGonagall en avait décidé autrement : il doublait. Là, dans le parc, il attendait sa dulcinée. Dire qu’ils s’étaient rencontrés sur un lancé de boomerang pour se reconnaître amoureux sur un bateau perdu dans une autre dimension… Opal… Odin qu’il l’aimait. Il souhaitait que ce sentiment fut entièrement partagé. Il n’avait pas osé dépasser les limites que la pudeur imposait. Après avoir rasé des mètres de pelouse, il l’aperçut. Son cœur bondit d’allégresse tout comme une certaine partie de son anatomie. D’un grand geste du bras, il la héla :
Opaline ! je suis là !
Elle courut jusqu’à lui ; un baiser étourdissant scella leur réunion. C’était merveilleux de l’étreindre dans un tourbillon fou d’étoiles multicolores. Elle et lui se conjuguaient à la même personne.
Erik a eu peur qu’Opaline ait empêchement. Lui fou.
D’un effort, il trouva les mots justes :
Je t’aime, Opal !
L’étreinte se prolongea à la satisfaction du garçon qui prit son temps avant de décider de rompre cet instant magique en écartant légèrement sa compagne :
Toi… Tu m’as manqué. Erik… Je suis fou de toi.
Une flexion de genou les coucha dans le gazon :
Erik… Je t’aime. Au-delà de tout, je te veux. Comprends-tu ?
Il concrétisa ses dires par un baiser foudroyant, ses doigts s’aventurant dans des replis plus que tentateurs. |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Sam 23 Aoû - 13:22 | |
| Opal regarda sa montre même si sans le faire elle savait sciemment être en retard pour sa rencontre avec Erik...drôlement en retard en fait! L'australienne pressa le pas, ce qui en son cas voulait dire se mettre en mode marathon!
Ces jours sans son suédois chéri lui avaient semblé des siècles...et elle avait eu largement le temps de penser à leur relation. Ça avait été très spécial depuis la minute même de leur rencontre...béni soit son boomerang! Leur drôle d'aventure sur le voilier , dans une autre dimension, n'avait fait que les unir chaque jour plus...
Cheveux au vent, joues en feu, elle aboutit enfin au Parc. Marquant une pause, la demoiselle de Kelamera chercha du regard l'objet de ses rêves et le vit, un peu plus loin en faisant les cent pas d'un air très concentré mais voilà que comme s'il devinait sa présence, Erik levait la tête et en la voyant agitait son bras...Sans le penser deux fois, Opal McLane galopa à sa rencontre...
Wow! Quelle rencontre...tout comme dans ces films qui la faisaient soupirer, Opal se vit attrapée dans une étreinte fougueuse et octroyée d'un baiser à couper le souffle. Baiser qu'elle lui rendit sans aucune arrière pensée et avec un plaisir plus qu'évident.
Erik a eu peur qu’Opaline ait empêchement. Lui fou.
Opal s'écarta un peu et le regarda, les yeux brillants, un sourire ravi aux lèvres.
Tu vois bien...je suis là. Pas d'empêchement...plutôt une aventure...
Elle n'en dit pas plus...impossible de dire tout de go qu'elle venait de rencontrer le Père Noël...c'était garanti pour un séjour à Ste. Mangouste!
Je t'aime, Opal.
Et moi donc, avoua t'elle en tout simplicité.
Un autre baiser époustouflant, enserrée dans cette étreinte de viking Opal se disait que la vie est merveilleuse et qu'être amoureux est ce qu'il y a de meilleur au monde. Cette fois, ce fut lui qui s'écarta pour se lancer dans un aveu, tourné à sa façon.
Toi...tu m'as manqué. Erik...je suis fou de toi.
À bon entendeur peu de mots, en fait l'ordre importe peu...c'est le contenu qu'il faut tenir en compte et depuis le temps Opal était passée maîtresse en traduction instantanée, pour elle, comprendre le baragouin d'Erik tenait du jeu d'enfants.
Le fort d'Opal n'étaient pas les aveux d'amour, elle s'y prenait gauchement, son naturel direct et farfelu n'était pas fait pour les tournures poétiques ni autres douceurs...
Erik a manqué à Opal...moi aussi je suis folle de toi!
Du coup elle prenait les même habitudes linguistiques de son impétueux suédois mais le résultat fut tout de même explosif...avant d'avoir placé un mot de plus, Opaline se retrouva allongée sur le gazon, de nouveau dans les bras d'Erik qui l'embrassait comme si sa vie en dépendait.
...je t'aime. Au delà de tout, je te veux. Comprends tu?
*Ben...faut pas être surdoué pour piger ça...t'as deux options, McLane...tu cours ou tu raisonnes...Non...tu ne cours pas...tu parles de raisonner...Embrasse le et arrête de jouer les nouilles...tu le veux autant que lui!*
Mais une main baladeuse s'aventurant sous sa robe d'uniforme la fit revenir un peu à la réalité.
Erik Nielsen...nous sommes dans le Parc et je ne tiens pas à me donner en spectacle..., elle se redressa, un peu suffoquée, en plus...je...je voulais te donner d'abord quelque chose...
*Et pas précisément ce que tu veux...en ce moment!*
Elle passa à fouiller dans les profondeurs de son sac informe, sous le regard déçu du jeune homme et enfin en ressortit quelque chose qu'elle garda dans sa main fermée.
Hey, Viking, je pense que ceci t'aidera à continuer ta quête..., elle prit la main du jeune suédois et déposa sur sa paume une belle chevalière en or ornée d'un étrange sceau, je tiens de source très sûre...qu'elle a appartenu...à ton père, au vrai, je veux dire!
Elle contint presque sa respiration en attente de sa réaction, son cœur battait à rompre. Il était si beau et avait l'air si surpris. Opal souhaita plus que tout que son cadeau soit de son goût...
Dernière édition par Opal McLane le Jeu 8 Jan - 14:15, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Sam 23 Aoû - 18:06 | |
| Opal… Depuis un certain coup de boomerang, Erik en avait pris un de bambou. Cette Australienne vive et gaie était devenue sa raison de vivre. Qu’elle ne désire pas céder à ses avances plus qu’évidentes ne dérangea pas le monde le jeune homme.
* Tu ne résisteras plus longtemps*
Le cadeau qu’elle lui offrait le déconcerta grandement, par contre. D’une main hésitante il le retourna sous toute les coutures (inexistantes du reste) Ce lourd anneau d’or n’évoquait pour lui.
je tiens de source très sûre...qu'elle a appartenu...à ton père, au vrai, je veux dire!
Déjà qu’il ignorait encore qui étaient ses géniteurs… Si l’ardeur d’Erik se refroidit ; son intérêt, lui, grandit. La gorge nouée de sentiments bouleversés, il joua avec la chevalière ornée de signes bizarres.
Opaline…. Tu le tiens d’où ce bijou ? Erik ( *Mrd, parle correctement nom de Thor*¨) Je suis décomposé. ( Sa tronche, seule, le prouvait) Je ne sais plus quoi dire.
Une larme sourdit au coin des paupières.
Tu le sais aussi bien que moi, je suis une larve abandonnée au gré des flots. N’empêche….
Erik se concentra.
Je traduis ce cryptogramme ainsi : Sven et Emma unis pour la vie. Cela n’avance pas beaucoup Erik, mais je suis, je TE suis, extrêmement reconnaissant pour ce bienfait.
Cela faisait longtemps que Nielsen souhaitait une piste fiable. Cette chevalière représentait un énorme pas en avant ; il en fut conscient en enfilant l’anneau. Son univers changea. En lieu et place du parc défilèrent des images insoupçonnées. Un rivage aride sous un ciel déchaîné succéda au doux minois de son Opal Adorée. L’anneau magique renvoyait l’esprit du porteur en arrière. Un méli-mélo d’images déferlèrent. Erik vit une femme morte puis un homme vigoureux mettre un couffin à l’eau. Des paroles accompagnaient ce geste :
Foi de Marcus deuxième du nom, je ne t’ai pas voulu. Crève ou vis, suis ton destin.
Rentré dans la réalité, Erik afficha un pli amer :
Le moins que je puisse dire est que l’on ne m’aimait pas. Je dois savoir, je veux savoir. Toi, Opaline adorée, me suivras-tu ?
Epaules tombantes, il nécessitait un soutien. Il aurait damné ciel et terre pour cette fille, en était-elle consciente ? |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Dim 24 Aoû - 21:19 | |
| La réaction d'Erik ne fut pas précisément ce qu'elle attendait. Opal faillit être déçue. Après avoir examiné la fameuse bague sur tous ces angles (façon de dire!) il sembla néanmoins ému, si on croyait à la larme qui lui échappa.
Tu le sais aussi bien que moi, je suis une larve abandonnée au gré des flots.
Pas une larve, Erik, tu étais un bébé...une larve... tu en as des façons de dire les choses.
Elle lui passa doucement la main dans les cheveux, essayant de se montrer positive et lui soutirer un sourire, le voir souffrir à cause de ce passé qu'il ignorait lui brisait le cœur. Opal aurait fait n'importe quoi pour le voir heureux..totalement heureux! Se concentrant dans son examen le jeune suédois parvint enfin à déchiffrer le cryptogramme mais selon lui cela ne l'avançait pas trop... néanmoins elle pensait le contraire, au moins maintenant il comptait avec deux noms..c'était toujours mieux que rien. Puis il mit la bague...son regard changea, se faisait absent, comme si d'une étrange manière il était là sans être et ses yeux voyaient sans voir..du moins sans voir ce qu'elle voyait...Erik semblait avoir entrepris une régression vers une dimension lointaine. Heureusement cela ne dura pas trop longtemps, elle commençait à vraiment s'angoisser quand il parla enfin, d'une voix éteinte et absolument défaitiste.
Le moins que je puisse dire est que l'on ne m'aimait pas.
Mon pauvre amour...qu'est ce que tu as vu? qu'est ce que tu as senti en mettant cette bague?
Il lui raconta sa bizarre expérience et Opal ne put réprimer un frisson...la vision qu'avait eu Erik ne pouvait être plus...affreusement claire. On l'avait bel et bien abandonné au gré des vagues et ce qui est pire...cela aurait été l'œuvre de son propre père.
Je dois savoir, je veux savoir. Toi, Opaline adorée, me suivras tu?
Le cœur de l'australienne fit un bond et sa première réaction fut de lui jeter les bras autour du cou et l'embrasser avec une véhémence affolante puis s'écartant de lui, caressa amoureusement son visage.
Oui, Viking, je te suivrai...Oui, par tous les Dieux de l'Uluru, je te suivrai...où que tu ailles...jusqu'au bout du monde s'il le faut!
Elle ponctua cette solennelle déclaration par un autre baiser plein de fougue.
Tu auras tout le mal du monde à te défaire de moi, Erik Nielsen...les McLane sommes une race têtue...j'y suis...j'y reste...avec toi...pour si jamais tu ne l'avais pas bien compris...Opal aime Erik...beaucoup, énormément...comme ça!
Et elle ouvrit tout grand les bras...en riant...un rire éclatant d'amour et joie de vivre!
Dernière édition par Opal McLane le Dim 24 Aoû - 23:11, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Dim 24 Aoû - 23:01 | |
| Si son Opal restait avec lui alors le monde pouvait s’effondrer, Erik s’en fichait. L’étreinte qui suivit prouva au Suédois qu’il n’était plus seul au monde.
Opaline… Ma douce, mon adorée, je t’aime.
Il souhaitait approfondir leur relation mais sentait que ce n’était pas le meilleur moment. Cela viendrait à l’heure et au lieu propice ; pas maintenant. Il se contenta de caresses provocantes, juste de quoi laisser des soupirs s’échapper. Cela ne tarda pas, il en rit.
Erik est… Je suis fou de toi.
Misère, c’était la stricte vérité. En cet instant le Suédois se serait jeté des baffes pour ne pas oser poursuivre la besogne si bien amorcée. Seulement… ? Non, décidément, ni elle ni lui n’étaient disposés à ce grand événement. Il l’enlaça plus étroitement :
Tu es tout pour Erik. Pour moi.
Eperdu, il l’embrassa. Tout dévia. Comme deux idiots, ils se retrouvèrent des années en arrière. Au bord del ’eau, un homme abandonnait un berceau. Erik voulut crier, intervenir, Opaline, la douce le retint. |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Mar 26 Aoû - 18:37 | |
| Mais que se passait il?...Un instant auparavant elle soupirait dans les bras d'Erik en ayant plus d'une idée insensée quand voilà..qu'ils se retrouvaient dans un endroit inconnu en regardant un homme abandonner un berceau à la merci des vagues...
*Oh, mon Dieu...la bague...la bague d'Erik nous a ramenés en arrière dans le temps!*
Son cœur battait à rompre...la scène était déchirante, surtout pour Erik qui avait douloureusement deviné qui était l'homme et qui l'enfant sans défense dans le couffin. Elle le vit ouvrir la bouche pour hurler, tout en entamant un mouvement pour s'élancer et empêcher le crime...
Nous ne pouvons rien faire, dit elle d'une voix étranglée, Erik...nous ne pouvons pas..., elle l'avait empoigné par le bras et essayait de le retenir , écoute moi, Viking...ceci n'est pas réel...nous sommes là mais nous n'y sommes pas...c'est comme avoir plongé dans une Pensine...ta bague en est une, pour sûr...
*Mais comment ça peut être possible?...Pourquoi doit il voir un spectacle si cruel?...*
Elle aurait voulu l'entraîner loin de là mais savait aussi que c'était la première opportunité d'Erik pour confronter son passé, la première piste réelle de savoir la vérité sur sa véritable famille.
*Nom d'une manticore...avec une famille comme ça...pas la gaieté...ouhla...l'animal va vraiment laisser le gosse dans la mer...pas de cœur, ce type...*
Accrochée comme du lierre au bras du jeune suédois, Opal se mit à détailler attentivement l'homme...grand comme un ours et baraqué comme tel, il était blond comme les blés, mais son allure manquait de noblesse...il avait plutôt l'air d'un rude bûcheron ou d'un marin. Son visage à demi couvert par une barbe hirsute ne traduisait aucune autre émotion qu'une violente émotion qu'Opal devina être de la haine...une haine inhumaine puisqu'il venait d'abandonner un innocent à une mort sûre sans la moindre trace de repentir.
*Cet homme est un assassin...non! il ne peut pas être le père d'Erik...jamais de la vie...mon Viking, il a l'air d'un prince...celui là...c'est une brute sauvage!*
Sa tâche effectuée, l'homme fit demi tour et sans un regard en arrière, remonta rapidement le coteau. Opal ne le pensa pas deux fois et tirant Erik du bras, lui emboîta, pour ainsi dire, le pas.
J'ai l'impression que nous en saurons plus dans un moment!
Elle se demanda bien jusqu'où les mènerait ce délire de souvenirs mais ne pensa même pas un instant à faire marche arrière ou à invoquer un retour à la réalité. D'une chose était sûre l'australienne, dans une autre dimension de temps ou pas, la main d'Erik Nielsen serrant la sienne lui donnait tout le courage nécessaire.
Dernière édition par Opal McLane le Sam 29 Nov - 0:54, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Ven 29 Aoû - 16:36 | |
| Se voir jeter à la mer pire qu’une ordure avait déchiré Erik. Opal l’avait retenu et calmé.
écoute moi, Viking...ceci n'est pas réel...nous sommes là mais nous n'y sommes pas...c'est comme avoir plongé dans une Pensine...ta bague en est une, pour sûr...
Ce raisonnement implacable rendit ses esprits au jeune Suédois. Rageur, il essuya ses larmes d’un revers de poignet pour observer plus froidement celui qui avait voulu le tuer. Les vagissements émis du couffin lui glaçaient les sangs. Le petit paquet ballotté par la houle s’éloignait du rivage tandis que l’homme se détournait vivement.
* Mon père ? *
Difficile à admettre que ce malabar soit réellement son géniteur. A part peut-être… Il avait pourtant dit s’appeler Marcus, donc… Le jeune couple n’avait pas d’alternative. La seule voie qui s’offrait à eux était de suivre le costaud. Encore chaviré, Erik reprit courage en plongeant son regard myosotis dans celui de sa compagne. Il y lut tant d’amour et de confiance que son moral remonta en flèche. Pourtant, ce qu’il dut subir ensuite faillit encore l’abattre. Ils cheminèrent dans une lande sauvage fortement battue par les vents glaciaux. Au loin se dessina une chaumière caractéristique de ces régions : murs de pierre épais, toit pentu. Elle ne payait guère de mine mais n’était pas délabrée non plus. Marcus y pénétra. Erik et Opal soudés par une curiosité similaire, firent de même. Un tremblement irrépressible saisit Erik dès qu’il entra. Sur le sol gisait un corps sans vie. La jeune femme était très belle malgré son extrême pâleur. Taille moyenne, fines attaches, traits parfaits dans un visage ovale pur, elle avait dû rendre son dernier souffle sans trop de souffrance.
* Ma… Maman !*
Il en était convaincu, il s’agissait là du corps de sa vraie mère. Ce que fit l’immonde individu baraqué, le ulcéra. Au premier coup de pied que reçut la malheureuse, Erik hurla comme un damné. Encore une fois, Opaline le retint. C’était fou. Il pouvait s’époumoner, se démener, l’autre poursuivait son infâme besogne. Chaque attaque de ce monstre, Erik les reçut comme en propre. Décomposé, meurtri, il assista au massacre de la défunte sans savoir intervenir. Lorsque les frappes cessèrent et que le profanateur eut craché une dernière fois sur la dépouille, les mots qu’il prononça se gravèrent dans la tête du garçon :
Chienne, p****n ! Alors t’étais en cloques en m’épousant. J’aurais dû me douter d’un coup foireux. Tu reluquais trop Sven, le beau, le noble cousin Sven. T’avais l’air si triste quand on a rapporté sa mort. J’ai été surpris que tu veuilles de moi, et si vite après. Votre bâtard va crever, c’est justice. Marcus Ægir s’est fait justice !
C’en était trop pour le jeune Nielsen. Il sentit la tête lui tourner. Désemparé, il fixa Opal d’un regard de plus en plus flou. Une espèce de tourbillon se forma, il perdit conscience. |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Mar 9 Sep - 17:41 | |
| La scène avait été d'une brutalité à anéantir le plus fort.Opal aurait, elle aussi, voulu intervenir pour que cela cesse, pour ne pas avoir à assister à cette démente démonstration de haine. Elle sentait Erik trembler et pas sans raison, c'était de sa mère qu'il en était question...ou du moins de ce qu'il en restait d'elle. La brute qui infligeait ce châtiment posthume ne méritait que mille morts atroces...l'une pire que l'autre pour profaner ainsi la dépouille de la femme.
*Drôle de façon de connaître ma belle mère!*
Elle se mordit la langue après cette pensée si peu charitable, l'état de son bien aimé méritait toute son attention en ce moment...Trop secoué par ce spectacle inhumain Erik venait de tourner tout simplement de l'œil.
La vision s'estompa aussitôt, les laissant à nouveau dans le parc de Poudlard. Elle se voyait fine avec son suédois blond comme les blés, évanoui dans les bras...pas besoin d'attirer sur eux l'attention générale.
*Pas les Dieux de l'Uluru...que faire?...Sacré Père Noël...me fourrer dans un pétrin semblable!*
Erik...Erik! Mon chéri...dis moi quelque chose!!!!
Inutile, le suédois était bel et bien inconscient et elle voyait déjà quelques têtes familières s'amenant vers les lieux de leur petit drame particulier...pas besoin de rester là à donner des explications saugrenues. Avant de compter trois, elle avait serré Erik dans ses bras et transplané...
Oups!
L'endroit lui était familier sans l'être...en fin de comptes un lit est toujours assez familier. Opal rougit. À quoi avait elle pensé? Évidemment pas à la salle de potions, ça c'était assez clair...au lieu de cela, elle se trouvait sur un lit, dans un cadre on ne peu plus douiller et accueillant, avec un garçon dans ses bras...
*Foi de McLane...tu en as des idées, ma vieille! Que va penser Erik quand il se réveillera?...enfin...faut le ranimer entre temps!*
Erik Nielsen...réveille toi!
Ce qui en toute évidence ne donna qu'un résultat plus que médiocre...en fait aucun résultat du tout...alors, sans se donner trop de mal pour chercher une meilleure solution Opal se pencha vers son doux et tendre suédois...et l'embrassa de tout son cœur...
*Si ça ne marche pas...que je pourrisse en enfer!*
Dernière édition par Opal McLane le Dim 14 Sep - 12:04, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Mer 10 Sep - 0:05 | |
| Tout tournoyait. Une sarabande d’images floues dansa en rond dans l’esprit désorienté du garçon qui se sentit pris dans la tempête d’idées disparates. Tour à tour révolté ou anéanti de chagrin, Erik – tel le couffin entrevu – dériva longuement. Au travers du chaos qui bouleversait sa tête, le Suédois perçut l’écho d’une voix, une voix aimée, une voix aimante. Cette fois ce fut son âme qui s’éleva, portée par de tendres ailes. Douceur, allégresse, chaleur… le baiser d’Opal raviva la conscience de Nielsen. Ranimé de maîtresse façon, il profita de l’instant dans un élan torride. Possessif, audacieux, il renversa sa compagne sur le matelas, la broyant sous son poids, prêt à assouvir de bas instincts avant que la raison ne lui revienne avec une nette sensation de pincette aux… fesses.
O… Opaline ! s’écria-t-il effaré. Je… Pardon.
C’en était trop. Ces visions du passé l’avaient lessivé. Là, bêtement, Erik éclata en sanglots irrépressibles. Au creux de l’épaule de son adorée, il déversa sa peine, pleurant sans retenue après les scènes entrevues.
Erik est... Je ne suis qu’un bâtard, je comprends que Marcus ait voulu me tuer. Ma mère… tu as vu comme elle était belle avant que, que…
Le chagrin le surmontait une nouvelle fois. Infaillible, Opaline soutint la houle qui secouait son grand blond aux yeux si bleus. Blotti contre elle, Nielsen s’apaisa doucement.
Nous possédons un nom de famille à présent. Nos recherches aboutiront. Sven Ægir serait mon père. Je suis désolé de t’offrir une telle triste belle-famille.
Il était déboussolé, elle serait sa voie. Dans le sourire d’Opal Erik reprit pied sur Terre. Quoique… D’une déclaration fulgurante, il l’étreignit follement :
Je t’aime à en mourir. Ne m’abandonne jamais, s’il te plaît. Tu es mon seul phare, mon unique but... Je ...
Un long, très long baiser scella leur entente mutuelle. |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Lun 29 Sep - 20:40 | |
| Opal était un peu déboussolée par la tournure que prenaient les évènements, pas qu'elle fut foncièrement idiote mais elle ne s'était pas attendue à une réaction aussi...à la viking! pas le moment de se mettre à faire des jolis raisonnements poétiques...une bonne pincette à la fesse devrait suffire!
Cela suffit! le pauvre Erik se redressa effaré et rougissant, demandant pardon.
On va pas en faire un plat!, grommela Opal en se redressant à son tour, mais un peu plus de romantisme ne ferait pas de mal quand même!
De nouveau la réaction du jeune suédois la prit de court...cette fois il éclata carrément en sanglots éperdus. C'est vrai qu'il y avait de quoi tourmenter le plus brave...la scène entrevue chavirait un cœur sensible...ne pas dire le fils de la victime et victime lui même de cette atrocité. L'australienne commençait à prendre son mal en patience, résignée à devoir consoler son amoureux de la meilleure façon possible...dans les limites du décorum!
Pour une fille du solide et pratique monde des Outbacks australiens, une tragédie pareille résultait hors mesure...hors temps. Ces choses n'arrivaient pas. Peut être étaient t'ils plus terre à terre avec la vie comme pour la conjuguer de cette façon si...
Erik est... Je ne suis qu’un bâtard, je comprends que Marcus ait voulu me tuer. Ma mère… tu as vu comme elle était belle avant que, que…
*Pour peu et on refait Hamlet...il sort de quel siècle mon Erik?*
Elle caressa doucement la tête blonde nichée entre son épaule et son cou.
Allez, Erik...calme toi, mon grand, je sais que tu as besoin de défouler la tension mais en pleurant on n'arrange absolument rien!, elle lui tapota gentiment l'épaule comme on le ferait avec un gosse borné et lui planta un baiser sur le sommet du crâne.
Enfin, il relevait la tête lui offrant un air de rescapé de dernier déluge. Opal sourit, toute maternelle , lui écarta des mèches folles du visage et nettoya doucement les larmes persistantes.
Souris moi, viking...
Ce fut un bien maigre sourire mais enfin...
Nous possédons un nom de famille à présent. Nos recherches aboutiront. Sven Ægir serait mon père. Je suis désolé de t’offrir une telle triste belle-famille.
Je ne sais pas ce que tu penseras en connaissant la mienne!, assura t'elle en souriant.
Déclaration cryptographique à la McLane! Il ne serait sûrement trop avancé avec mais au moins ça le ferait penser à autre chose....ce qui effectivement sembla être le cas, à peine avait elle fini de parler qu'il l'étreignait avec une fougue délirante.
*Mon héros shakespearien...il passe de Hamlet à Romeo et Juliette en survolant Othello...Bon sang, ce garçon n'a que ça en tête!*
Et elle ne pensait pas précisément aux tragédies. Les baisers de Erik étaient passionnés, tumultueux, invitants. Opal avait beau être sensée, pratique et tout ce qu'on voudra, elle se sentait glisser vertigineusement sur la pente du désir le plus humain...aimer et être aimée!
Mais ce fut tout de même elle qui se sépara, haletante et transie d'amour.
Écoute...on va s'arrêter là, ok? pas que je sois prude, ni timide ni rien de ça...mais en ce moment tu es trop bousculé par ce que tu as vu...tu es...sais pas! un peu hors de toi et me vois un peu comme à une bouée de sauvetage...enfin, c'est ce que je sens..., en le voyant prêt à riposter elle leva la main et la lui mit sur la bouche, je t'aime Erik Nielsen et veux devenir femme dans tes bras...mais pas en ces circonstances...quand ça arrivera...je voudrais bien être la seule à occuper tes pensées!
Enlevant la main elle lui colla un baiser époustouflant et se levant d'un bond se dirigea vers la porte.
Je ne sais pas toi, Viking...mais moi, les émotions ça me creuse! |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Mer 1 Oct - 23:56 | |
| Écoute...on va s'arrêter là, ok? pas que je sois prude, ni timide ni rien de ça...mais en ce moment tu es trop bousculé par ce que tu as vu...tu es...sais pas! un peu hors de toi et me vois un peu comme à une bouée de sauvetage...enfin, c'est ce que je sens, je t'aime Erik Nielsen et veux devenir femme dans tes bras...mais pas en ces circonstances...quand ça arrivera...je voudrais bien être la seule à occuper tes pensées!
Comme douche froide on ne pouvait rêver mieux. Erik comprenait aisément ce que pouvait ressentir Opal. Elle ne se donnerait à lui que lorsqu’elle l’aurait décidé, elle et pas simplement pour l’aider à surmonter sa « crise ». Pourtant, elle se trompait en croyant qu’il ne la considérait qu’en tant que bouée de sauvetage. Ses sentiments étaient beaucoup plus profonds et, bien qu’il la désirât charnellement, il ne la forcerait en rien. Si son dernier élan avait paru tendancieux, il s’en excusa dans un exploit verbal :
Ce sera quand tu voudras ; pas autrement.
La suite le sidéra littéralement : Elle avait faim !
*Ah, bon… dans le fond pourquoi pas ? *
Si tu veux, nous pouvons aller euh… Où sommes-nous, en fait, Erik ne connaît pas ce lieu.
Selon toute vraisemblance, il s’agissait d’une chambre, pas d’un dortoir de Poudlard. Elle les avait déplacés ? Comment avait-elle fait ? Opaline se lança dans des explications chaotiques. Alors que nul ne pouvait transplaner depuis Poudlard, elle y était parvenue en prétendant que la bague héritée y serait pour quelque chose. Ils se trouvaient chez Benjamin, le fiancé d’Angel, la meilleure amie d'Opal.
On est à Londres ? C’est magique. Je ne connais pas du tout ou si peu. Est-on loin du chemin de traverse ? Nous pourrions y dîner.
Il désirait vivement prendre l’air, s’échapper de la tourmente vécue en quelques heures. En aussi charmante compagnie, quoi de meilleur ? Le problème majeur restait… l’argent. Ses petits boulots, ses « tournées » de chants lui avaient fourni un minuscule pécule qui dormait, sagement, à… Poudlard. Une idée germa. Au chaudron baveur, il avait déjà été laveur de vaisselle, peut-être que le patron accepterait de les nourrir contre un ou deux soirs de labeur ? Il désirait tant combler son aimée issue d’une famille aisée, elle, pas comme la lui.
Dehors, il lui sembla pénétrer dans un autre monde. Tous ces Moldus qui vaquaient à Odin sait quoi… Heureusement personne ne leur prêta attention jusqu’à l’auberge intermédiaire des deux mondes. Tom, le chef, reconnut Erik avec qui il s’entretint brièvement à l’écart des oreilles de l’Australienne.
Couverts pour deux, là-bas ! rit Erik en désignant un coin agréablement écarté des consommateurs ordinaires. On mange bien, ici. Ça te plaire va.
Galant, il déplaça le siège afin que sa compagne s’y pose avant de prendre posture en face d’elle. Quelle chance avait-il eue de plaire à cette délicieuse jeune fille. Fanfaronne, délurée, blagueuse… mignonne, douce et altruiste : il l’aimait. Même s’il venait de négocier une semaine de travail à l’œil avec Tom, il souhaitait la combler. A peine l’apéritif servi ( jus de citrouille pour deux) déjà la conversation roula sur les derniers évènements :
Demain matin, Erik… Je m’enferme à la bibliothèque. Je dénicherai bien les origines de ce nom étrange qui est, soi-disant, le mien. Si du temps libre, Opaline aidera mais pas obligée.
Il lui saisit la main sur laquelle il déposa un tendre baiser. Le garçon de salle apporta le potage. |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Sam 18 Oct - 0:09 | |
| Bien sûr quand on n'a pas une explication valable pour n'importe quel phénomène...il faut improviser. à toute vitesse et de maitresse façon, Miss McLane passa à exposer la situation de la manière la moins embrouillée possible, obtenant bien entendu le résultat contraire. La mystérieuse bague offerte à Erik par l'intermédiaire du Père Noël servit pile à ses propos. Personne, ni elle même n'y comprit mot mais tout le monde fut satisfait d'avoir une information.
Sauvée la face, Opal opta pour une sortie en beauté et entraîna son suédois dans les rues du Londres moldu, ravie de le voir se surprendre de tout et de rien.
En avouant qu'elle avait faim, Opal rêvait d'un délicieux hamburguer de chez McDonald's...pas exactement d'un repas Au Chaudron Baveur, mais elle accepta poliment l'enthousiasme du jeune homme et l'y conduisit sans faire trop de détours.
Tu sais...les Moldus des villes ça vit du stress..si ça ne court pas d'un endroit à l'autre avec cet air sombre et angoissé, on pense qu'ils sont fous, malades ou viennent d'une autre planète...juste ce qu'ils pensent en ce moment en nous voyant flâner comme si on n'avait rien à faire...bon...ejem, faut avouer que dans ces tenues...on a l'air malins!
Même à Londres où on voit n'importe quoi se promener dans les rues, ces deux adolescents en longues robes noires et écharpes de différente couleur, ne manquèrent pas d'attirer l'attention.
Dommage qu'on ne puisse pas les épater avec un petit tour de magie...je...
Sûrement préoccupé de la voir sortir sa baguette et en tirer des étincelles de couleur seulement pour le fun, Erik opta pour prendre la main de sa compagne et la tirer à sa suite au pas presque de course alors que celle ci riait de plus belle.
Allez, Viking...j'adore quand tu fais cette tête, on dirait que tu me considères folle et dangereuse!
Elle s'arrêta l'obligeant à faire de même et avant qu'il puisse place un mot, elle l'embrassa en se fichant comme d'une guigne d'être au milieu de la rue.
Tu sais...je t'adore.
Cette déclaration faite, Opal le tira à son tour de la main pour poursuivre leur chemin. Le Chaudron Baveur n'était plus bien loin.
Peu connaissaient l'habileté de Miss McLane pour écouter ce qui n'était pas censé de l'intéresser...pas qu'elle le fit exprès mais la nature l'avait dotée d'une ouïe particulièrement aigüe, c'est ainsi qu'au comble de l'attendrissement l'australienne découvrit les intentions du Serpentard... qui sans un sou en poche voulait travailler en lavant la vaisselle pour payer leur repas. Reste sans dire, qu'elle se sentit littéralement fondre à cet instant...mais ne pipa mot à ce respect.
Couverts pour deux, là bas. On mange bien ici. Ça te plaire , va.
Sûr que ça me plaire!
*Par Odin ou qui que ce soit...ça déteint, ma chère, ça déteint...mais alors là...pas dans le bon sens!*
Il était si doux, si gentil, si plein d'attentions, avec son air de jeune prince venu du Nord. Il parvenait à éveiller en Opal un esprit romantique qui lui avait fait défaut jusque là...elle qui péchait de pratique avant tout. Elle adorait quand il prenait sa main pour y déposer un baiser, la faisant se sentir comme...une princesse.
Demain matin, Erik...Je m'enferme à la bibliothèque.
Ah, bon...
Je dénicherai bien les origines de ce nom étrange qui est, soit disant, le mien.
Elle se demandait comment parfois il était capable de tourner parfaitement une phrase pour après retomber dans les incertitudes de son magnifique baragouin.
Opaline aidera, mais pas obligée.
Profond soupir d'Opaline qui ignora la soupe qui arrivait pour le couver d'un regard lumineux.
Pas de problème, Viking...Opaline est de la partie...même si elle préfère l'Internet...c'est plus rapide, ça n'a pas d'araignées, pas de poussière et surtout pas de Miss Pince....parce que tu sais ce que c'est l'Internet, non?
*Bien sûr, triple courge...il sait ce que c'est...à croire que le jus de citrouille était à 40° d'alcool...*
Se lancer en une dissertation sur le thème aurait été long et incompréhensible mais elle jouit pour un instant de l'expression ébahie du jeune homme puis lui caressant la joue, dit doucement.
Encore une invention moldue, Viking...et il y en a plein qui vont te fasciner...avec le temps, je te ferai découvrir des tas de choses. Mais avant je veux te demander quelque chose...
Laissant une parcelle de suspens flotter entre eux, Opal s'appliqua à manger lentement deux cuillerées de potage au potiron, son préféré puis relevant les yeux vers lui, sourit.
Ça te dirait passer Noël en Australie? Dis que oui...de toutes façons si tu dis que non, je t'assomme avec mon boomerang et t'y emmène de force...tu ne vas pas me laisser utiliser la brutalité, quand même!?
Un regard caressant au maximum et un battement de cils à damner un saint accompagnèrent cette singulière pétition.
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Lun 3 Nov - 14:15 | |
| Elle était adorable et il l’adorait. Son Opaline… Il se saignerait à blanc pour lui donner une vie décente quand ils seraient mariés. Lui, le bâtard, avait eu l’honneur incommensurable qu’une déesse de l’Asgard se soit penchée sur sa pauvre personne. Même en buvant son potage, elle était parfaite. Tellement sublime qu’Erik en oubliait lui-même de manger. Il rattrapa son retard sans la quitter des yeux. Chacune de ses paroles étaient du miel à ses oreilles. Son « je t’adore » lui alla droit au cœur. Pourtant…
Ça te dirait passer Noël en Australie? Dis que oui...de toutes façons si tu dis que non, je t'assomme avec mon boomerang et t'y emmène de force...tu ne vas pas me laisser utiliser la brutalité, quand même!?
Elle avait beau papillonner des cils avec un regard très… chavirant, il s’étrangla :
En… En Australie ? Mais, pas taper Erik, hein, il a déjà engagé nous pour Noël. J’aurais dû t’en parler mais avec tout ce qui nous est arrivé, j’ai oublié. * Tiens, voilà que j’oublie de parler de travers, tant pis, pour elle finie la comédie. * J’ai promis à Angel que nous passerions les fêtes chez sa grand-mère. Elle y tenait beaucoup. On sera toute une bande, ne dis pas non ou je vais passer pour un idiot fini.
Opaline parut sidérée par ce discours impeccable. Il baissa le nez dans sa soupe :
Je suis désolé, je parle parfaitement anglais depuis longtemps. Ça m’amuse et m’aide beaucoup de faire croire qu’il n’en est rien. Mais avec toi, pas de triche, plus jamais.
Erik avait jugé très pratique de jouer les semi-idiots qui ne captent pas la moitié de ce qu’on lui racontait. Ça lui évitait souvent d’entrer dans des explications détaillées qu’il ne souhaitait pas donner, décourageant ainsi ses interlocuteurs avec son débit anarchique. Opaline méritait la vérité même s’il lisait dans ses yeux une envie furieuse de lui renverser le potage sur la tête.
Je ne le ferai plus… avec toi, je le jure. Arrête de me fusiller ainsi, s’il te plaît.
Il partit d’un éclat de rire qui amena plusieurs têtes à se tourner vers eux mais Nielsen s’en moquait. Il voulait qu’Opal admette la plaisanterie somme toute innocente à laquelle il s’était livré. Il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. D’ulcérée, la demoiselle finit quand même par se dérider. Ils avaient l’air fin à s’esclaffer devant leur assiette qu’ils achevèrent en rigolant. Vint le plat suivant, de l’agneau farci. Erik en savoura chaque bouchée tout en sachant que le prix à payer serait exorbitant. Cela ne le dérangeait pas, trois soirs de plonge ne le tueraient pas. Il voulait qu’Opal soit heureuse et, elle semblait satisfaite. |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Mar 11 Nov - 14:07 | |
| Plaf! Plans à l'eau! Pas de Noël à Kelamera! Mais en fait, ce ne fut pas ce changement de plans qui la retourna le plus...
J’aurais dû t’en parler mais avec tout ce qui nous est arrivé, j’ai oublié. J’ai promis à Angel que nous passerions les fêtes chez sa grand-mère. Elle y tenait beaucoup. On sera toute une bande, ne dis pas non ou je vais passer pour un idiot fini.
Ah bon...
Elle mit quelques secondes à réaliser que son chéri n'avait pas émis son notable baragouin habituel mais parlé en parfait anglais. Elle le considéra d'un œil suspicieux alors qu'il plongeait pratiquement le nez dans le potage au potiron.
Tu t'es payé ma tête, Erik Nielsen...et cela pendant un temps assez considérable...tu pensais continuer comme ça? Rien que pour te ficher de moi?
Opal n'était pas en colère...elle était furieuse et songea même à prendre l'assiette où Erik cachait si bien son remords et la lui mettre en chapeau.
Si ce n'est pas trop demander...pourrais je avoir une explication, M.le petit Malin?
Je suis désolé, je parle parfaitement anglais depuis longtemps. Ça m’amuse et m’aide beaucoup de faire croire qu’il n’en est rien. Mais avec toi, pas de triche, plus jamais.
Génial...tu nous fais marcher tous comme des pauvres cons et ça t'amuse. Je trouve ça merveilleux. Ça a dû être délirant de nous voir nous échiner à te comprendre, à faire des efforts débiles pour que tu ne te sentes pas comme un idiot lors de nos conversations...
Je ne le ferai plus… avec toi, je le jure. Arrête de me fusiller ainsi, s’il te plaît.
Elle l'octroya d'un regard noir et d'un sourire distillant de sarcasme...ben oui! Même Opal est capable de se monter sarcastique de temps en temps...surtout quand son envie la plus grande en ce moment était de lui taper dessus, à ce suédois malappris.
Te fusiller? Tu veux rire, ce serait trop sympa pour toi...te faire bouffer par des fourmis rouges du Queensland serait bien plus approprié!
Et le voilà qui se mettait à rire...parce qu'en plus il trouvait ça comique! Opal se demanda si les gens du Nord n'avaient pas un sens de l'humour dont la finesse lui échappait. On les regardait d'un air quelque peu outré, les anglais ne sont pas trop enclins à rire à tort et à travers en public...les sorciers encore moins. L'australienne avait assez de mal à digérer cette plaisanterie ridicule mais dans sa tête les idées échafaudaient à toute vapeur...elle allait lui apprendre à ce viking hilare à se moquer d'elle. Mine de rien, elle sembla accéder à partager sa bonne humeur, finit par rigoler avec lui, mangea d'un bel appétit et demanda un double dessert en regardant Erik d'un air candide à ébranler un ogre.
J'adore cette tarte de mélasse!
Trois soirs de plonge? Il l'aurait bien mérité mais elle avait d'autres plans pour finir cette soirée d'aveux. S'excusant pour aller aux toilettes, elle profita pour héler Tom, le patron du coin et lui glisser une généreuse somme de gallions d'or dans la main.
Ne dîtes pas à M. Nielsen que c'est moi qui ai payé...inventez n'importe quoi...comme client n° 1000 a droit à un dîner pour deux...
L'autre la considéra les yeux ronds, comme s'il la croyait folle mais à la vue de la somme déposée dans sa paume il ne put pas rechigner. Avec un sourire resplendissant, Opal McLane se dirigea vers les escaliers...étroit et sombre...idéal!
Un cri. Un tintamarre de tous les diables...un bruit de chute et puis silence ...
Par Merlin...la demoiselle est tombée dans les escaliers!, hurla le patron en se précipitant...suivi de près par quelques clients et...infailliblement par un suédois blond...
Miss McLane gisait sur le palier, entourée d'un amas d'objets hétéroclites qui avaient dû causer sa chute, elle semblait inconsciente mais quand on arriva à sa rescousse, elle ouvrit les yeux, se massa le crâne et se redressa, l'air paumé.
Diables, faut dire au vieux Todd de ne pas laisser traîner ces trucs par là...on finira par se tuer...
Elle considéra ses sauveurs d'un œil circonspect.
Vous êtes venus pour aider à tondre nos moutons? C'est bon...dîtes à Papa que j'arrive...Wow! pas malin se ficher en l'air comme ça...
Un jeune homme blond, à l'expression chargée d'angoisse l'aidait à se relever, l'affublant d'un surnom ridicule: Opaline!
Ça va pas la tête!? On se connait ni d'Eve ni d'Adam...pour vous Miss McLane...et puis bas les pattes, je peux me lever seule!!!
Elle le repoussa brusquement et se mit debout avec une grimace...la belle bosse qui ornait son crâne. Les escalier remontés, elle sembla se rendre à l'évidence que quelque chose clochait, parce qu'en se retournant vers le groupe de secouristes improvisés, s'exclama:
Mais que diables...quelqu'un peu me dire pourquoi Todd Bentley a décoré le bar comme ça!!! Zut! j'ai encore oublié Halloween...Matt...bon sang, Matt où es tu??? Quelqu'un a vu mon frère!? |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Mer 12 Nov - 13:38 | |
| Pour un savon, c’en était un. Avec le caractère emporté de sa belle, Nielsen se doutait de sa réaction. Il eut beau argumenter, Opaline ne désirait que de le faire dévorer par des fourmis rouges. Pourtant, au bout d’un moment, elle sembla lui pardonner en rigolant avec lui.
Sache que je ne me suis jamais, au grand jamais moqué de toi. Pas une seule fois, je n’ai voulu qu’il en soit ainsi. C’était… un jeu. Un jeu idiot j’en conviens mais qui m’a permis, souvent, de dévier certaines conversations dérangeantes.
L’appétit d’Opal ne fut pas affecté par ces aveux, elle réclama même un second dessert puis s’excusa et s’éclipsa. Mentalement, Erik calcula que ce ne serait pas trois soirs de plonge mais bien quatre qu’il lui faudrait pour effacer son ardoise. Soudain, un bruit d’enfer retentit du côté de l’escalier que venait d’emprunter sa douce. Mu mieux qu’un ressort, le Suédois bondit de sa chaise vers l’origine du tumulte. Le patron s’était précipité aussi avec quelques curieux.
* Opal, Odin, non !*
La voir là, couchée parmi un tas d’objets hétéroclites scia les jambes du jeune homme qui s’agenouilla près de celle qu’il aimait. Mais déjà elle reprenait ses esprits et se lançait dans un discours des plus surprenants.
Diables, faut dire au vieux Todd de ne pas laisser traîner ces trucs par là...on finira par se tuer... Vous êtes venus pour aider à tondre nos moutons? C'est bon...dîtes à Papa que j'arrive...Wow! pas malin se ficher en l'air comme ça...
Opaline, ça va ?
Erik tenta de l’aider à se remettre debout, elle l’envoya proprement paître
Ça va pas la tête!? On se connaît ni d'Eve ni d'Adam...pour vous Miss McLane...et puis bas les pattes, je peux me lever seule!!! Mais que diables...quelqu'un peut me dire pourquoi Todd Bentley a décoré le bar comme ça!!! Zut! j'ai encore oublié Halloween...Matt...bon sang, Matt où es tu??? Quelqu'un a vu mon frère!?
Pas de doute, la bosse sur le crâne venait de secouer méchamment Miss McLane. Selon toute vraisemblance, elle se croyait en Australie avec sa famille ou ses amis. Dans les cas d’urgence, Erik n’était pas le dernier des empotés. Il n’essaya pas de la raisonner, il sortit sa baguette et lui appliqua un « grosdodo » foudroyant. La recueillant dans ses bras, il s’adressa au patron :
Je l’emmène à Ste Mangouste. Pour la note, nous réglerons ça.
L’autre baragouina un truc comme quoi, Erik avait gagné leurs repas. Il s’en ficha. Seule Opal comptait. Dans un crac, il transplana direct à l’hôpital. Il dut en servir des explications avant de pouvoir délivrer son précieux fardeau aux mains des experts. Une porte se ferma à son nez, Nielsen resta dans le couloir à se morfondre d’inquiétude. |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Dim 16 Nov - 15:06 | |
| Surprise!!! Et il faut dire que c'en fut une! Ce n'était pas tous les jours qu'en ouvrant les yeux on se retrouve avec des inconnus en train de vous observer comme à un insecte en bocal.
Elle se réveille!
Doué, l'inconnu! Bien sûr qu'elle se réveillait...qu'est ce que ça pouvait avoir de drôle? Opal considéra l'étrange assemblée d'un œil pour le moins circonspect tout en essayant de mettre en ordre ses idées...
Euh...excusez moi...est ce que quelqu'un pourrait me dire ce qu'il se passe?
Elle voulut se relever mais on la poussa gentiment sur les oreillers avec un sourire de circonstance.
Est ce que vous savez votre nom, mademoiselle?
Manquait que ça!
McLane...Opal McLane!
Oups, la voilà dans un beau pétrin. Elle se souvenait parfaitement de l'escalier...de sa petite mise en scène si malicieusement improvisée et surtout de l'air paniqué de son suédois préféré.
*Zut!...j'avais pas envie de finir à l'hosto, moi!*
Mais tant qu'on y était, mieux valait tirer le meilleur parti de l'affaire...ça lui apprendrait à se payer sa tête.
Savez vous où vous vous trouvez?
Euh...
Échange de regards entendus.
Vous êtes à Ste. Mangouste.
Elle s'en serait doutée mais prit son air le plus innocent.
À Melbourne? Je n'aurais pas crû..que...enfin, je ne me suis que fichée en l'air dans un escalier...pas la peine d'en faire un plat...
Miss McLane, vous êtes à Londres.
Quoi?...à Londres...et qu'est ce que je fais à Londres, moi?
Vous ne vous souvenez de rien?
Que nous allons tondre les moutons...mais à la fin, qu'est ce qu'il se passe? Pourquoi tout le monde me regarde comme ça? Je veux rentrer chez moi...
Petits sourires compatissants. Un des docteurs se pencha vers elle et lui mit le doigt face au nez.
Suivez mon doigt, Miss McLane.
On va quelque part?
Elle finit par loucher en bonne et due forme mais parvint à suivre le déplacement du fameux doigt. Soupir collectif...de soulagement. Évidemment il restait clair que ses réflexes se portaient à merveille. Suivit une petite dissertation sur les pépins qui accompagnent souvent une chute dans les escaliers mais en résumé tous se déclarèrent satisfaits avec la patiente.
Opal finit par s'asseoir sur le lit et se massa la bosse.
Et alors? Je peux m'en aller?
Il faut que vous compreniez qu'en conséquence de votre petit accident et de ce coup à la tête...il semblerait que votre mémoire est un peu affectée...mais ce ne sera que temporaire.
Comme si elle ne le savait pas. Son projet initial n'avait consisté qu'a ficher une bonne trouille à Erik...et il compliquait tout en l'amenant à l'hôpital. Manquait qu'on appelle ses parents ...il devait bien avoir une façon de s'en sortir sans laisser le pot aux roses à découvert.
Ça veut dire...que...je me souviendrai de tout...euh...je crois que ça commence à venir...l'école...il faut que je retourne à l'école.
Un sourire triomphant rassura les docteurs là réunis. La patiente donnait des bons signes de rétablissement. La pauvre serait un peu paumée pendant quelques jours puis tout rentrerait dans l'ordre de la façon la plus naturelle. Un des présents sortit pour aller rassurer le jeune homme qui l'avait amenée...cela faisait un bon moment que le pauvre gars tournait en rond dans le couloir.
Miss McLane se remettra. Ces coups à la tête peuvent avoir des drôles d'effet, dans son cas votre amie n'a que partiellement perdu sa capacité de se fixer dans le temps et l'espace...d'abord elle pensait se trouver en Australie puis du coup s'est souvenue qu'elle devait rentrer à l'école...Bon signe! Le reste viendra tout seul...il ne faut pas la brusquer, c'est tout.
Dix minutes plus tard, Opal faisait son apparition, son expression éperdue aurait ému un ogre. Erik avança vers elle, les mains tendues et l'australienne faillit s'en vouloir d'être si misérable...mais en fait elle commençait à bien s'amuser.
On...m'a expliqué là dedans...que vous...euh...que toi...et moi...on était amis. C'est vrai ça? On va à l'école ensemble?...Tu n'es pas un peu grand pour aller encore à l'école, toi?...
Elle lançait des coup d'œil curieux aux alentours puis se tournant vers le jeune suédois le dévisagea, sans trop se décider à sourire.
Qui es tu?...au fait...pourquoi on est attifés de cette façon? On allait à une fête de Halloween ou quoi?
Sa main se porta à la bosse sur son crâne. La belle moue qu'elle fit. Déconfite, elle regarda de nouveau le jeune homme.
C'est si bizarre...j'ai un gros vide dans ma tête. Faudra m'aider à le remplir!
*Je vais m'asseoir avec du pop corn et un Coca Cola...que vas tu me raconter, malin?...je vais me marrer, foi de McLane...ça t'apprendra!*
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Mer 19 Nov - 1:44 | |
| Décomposé, Erik arpenta le couloir avec l’esprit d’un condamné à mort. Si le cas d’Opaline était grave, il aurait du mal à encaisser le coup. Cette fille dynamique avait chamboulé sa vie au plus haut point. Des aventures, il en avait connues mais jamais aucune jeune fille ne lui avait ravi son cœur. Or là, le Suédois était mordu pire que par un vampire. Se ronger les sangs était peu dire. Quelque part, il se sentait responsable.
* Elle était trop énervée par mon mensonge, elle n’aura pas vu où elle mettait les pieds. C’est à cause de toi, Nielsen, qu’elle est tombée.*
ça durait anormalement longtemps selon lui. La notion du temps, il l’avait perdue quand, enfin, un ange de miséricorde se rappela de son existence sous la forme d’un médecin à l’air rassurant :
Miss McLane se remettra. Ces coups à la tête peuvent avoir des drôles d'effet, dans son cas votre amie n'a que partiellement perdu sa capacité de se fixer dans le temps et l'espace...d'abord elle pensait se trouver en Australie puis du coup s'est souvenue qu'elle devait rentrer à l'école...Bon signe! Le reste viendra tout seul...il ne faut pas la brusquer, c'est tout.
Ne pas la brusquer ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? On le planta à nouveau là puis, enfin elle apparut. Il s’élança vers elle les mains tendues mais l’attitude de la jeune fille le convainquit de ne pas trop insister. Ses Répliques étaient étranges :
On...m'a expliqué là dedans...que vous...euh...que toi...et moi...on était amis. C'est vrai ça? On va à l'école ensemble?...Tu n'es pas un peu grand pour aller encore à l'école, toi?... Qui es tu?...au fait...pourquoi on est attifés de cette façon? On allait à une fête de Halloween ou quoi? C'est si bizarre...j'ai un gros vide dans ma tête. Faudra m'aider à le remplir!
Erik se sentit très mal. Pour l’aider, il se sentait prêt à affronter des dragons mais qu’elle ne se rappelle même pas de son nom lui fendit cruellement le cœur. Refroidi, il s’abstint de tout geste de tendresse alors qu’il mourrait d’envie de la serrer contre lui :
Je suis Erik Nielsen, en septième année à Poudlard. Nous sommes des sorciers Opal et, jusqu’à cette chute, nous étions censés être… de grands amis.
Elle le regarda avec des yeux tellement ahuris qu’Erik reçut un nouveau coup de poignard dans la poitrine. Selon toute évidence, Miss McLane s’horrifiait de fréquenter un garçon tel que lui. Dans le fond, elle n’avait pas tort. Qu’aurait-il eu de plus qu’un autre à ses yeux ? Il était banal. D’assez haute stature, cheveux blonds très clairs, yeux myosotis… pas de quoi se comparer à un certain Brad Pitt adoré par les moldues… Un sursaut de fierté força Erik à reconquérir son Opaline.
Si tu veux, nous pouvons rentrer à l’école, je te montre le chemin. Au fait, Angel est sortie de cet hôpital, il y a trois jours. Elle est radieuse : Benjamin est de retour. Je suppose que tu ne sais pas non plus qui ils sont. Pourtant tu étais au chevet d’Angel, ta meilleure amie, après sa tentative de suicide due à l’annonce de la mort de son fiancé.
Doucement, il l’entraînait vers la sortie, ne trouvant rien de mieux à raconter que les derniers événements.
Tu m’as invité à passer Noël chez toi, en Australie mais j’ai promis à Angel que nous irions chez sa grand-mère en compagnie de Davis et Joyce nos nouveaux mariés.
Pas à dire, Erik faisait des efforts pour combler les vides de miss McLane. Pourtant celle-ci demeurait de marbre comme s’il avait parlé… suédois |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Sam 29 Nov - 2:26 | |
| Prendre un air paumé digne de la plus pure commisération n'était pas tâche ardue pour Opal...en fait être un peu paumée était assez normal chez elle qui semblait vivre dans une dimension propre à deux mètres de la réalité...Bien entendu, pour les circonstances elle s'y appliqua à conscience.
*Pauvre, mon Viking...suis méchante...*
Elle devina aisément qu'il se mourait d'envie de la prendre dans ses bras mais se contenta de le regarder d'un air bêtasse tout en se frottant la bosse avec enthousiasme.
Je suis Erik Nielsen, en septième année à Poudlard. Nous sommes des sorciers, Opal et, jusqu'à cette chute, nous étions censés d'être...de grands amis.
*Gentille façon de tourner l'histoire...de grands amis. Bien sûr...et moi je suis la fille perdue de Sibylle Trelawney.*
Amis?...Tu veux dire...camarades de classe, hein? Moi jamais je n'ai eu un petit ami...
Sourire timide, légèrement resplendissant, à peine teinté de coquetterie.
Pas si...comme toi en tout cas! Tu es si blond!
Le tout accompagné d'un soupir à fendre l'âme, laissant l'interprétation de ce code secret à qui voudrait bien comprendre. Mais vu l'air semi consterné du jeune homme il n'y pécha pas grand chose.
*Seigneur...que les hommes sont bêtes!*
Il passa à lui débiter une histoire à dormir debout sur Angel et ses misères...définitivement il semblait croire que comme plus d'information serait fournie plus vite le grand vide de sa mémoire serait rempli.
Quand il arriva au point Vacances de Noël en Australie, Opal leva le nez et le considéra avec des yeux ronds.
Toi et moi, en Australie? À Kelamera? Ensemble?...
Bien sûr, il dut reconnaître avoir changé de plans et là, elle fit une petite moue boudeuse mais s'intéressa par un autre thème.
Tu as dit qu'on était quoi? Sorciers?...Pour de bon? De ceux qui...volent en balai...?
Elle partit d'un grand rire joyeux et pour combler le tout lui assena une grande claque au bras qui faillit l'envoyer contre le mur.
Tu es trop comique..tu en as des drôles d'idées. Des sorciers? Tu écris des romans ou tu as trop bu?
Mine de rien elle lissa sa robe et bien entendu tomba sur la baguette magique dans sa poche intérieure, la sortant tout de go, elle l'exhiba avec un air plus qu'incrédule.
C'est quoi ce truc?...
Vive la fête des elfes fous! Opal commença à agiter la baguette dans tous les sens en produisant une pluie d'étincelles de couleurs ce qui finit par provoquer une belle pagaille dans le couloir.
Wow!...tu as vu ça? C'est cool...
Cool ou pas, il semblait franchement démoralisé devant un tel étalage d'idiotie. Faisant la moue, elle opta pour ranger son bout de bois et se refermer comme une huître en attitude hostile ce qui, à son avis, le navra encore plus.
Il faut vraiment aller à l'école? Moi, j'en ai pas envie...je suis sûre que j'en ai pas envie...allons plutôt nous promener. On m'a dit que nous sommes à Londres? Ce doit être une chouette ville...viens! Allons y!
Et le prenant de la main, sans lui donner temps à se reprendre, l'entraîna dans une course folle pour s'arrêter abruptement et se tourner vers son compagnon essoufflé.
Je veux sortir d'ici mais je ne vois aucune porte...tu sais toi...fais moi sortir d'ici avant que je ne commence à crier!
*Si tu fais les folles tu vas finir au département de psychiatrie...vas y pour le tour aimable*
Le pauvre Erik ne savait sûrement pas où donner de la tête avec cette fille déboussolée et folle comme une chèvre, alors avec son sourire le plus mutin, elle lui jeta les bras autour du cou.
Si c'est vrai qu'on était si...amis...tu vas m'emmener dehors, s'il te plait? Oui?
Le dévisageant avec une effronterie totale, tenant compte qu'elle était censée de ne pas se souvenir de lui, Miss McLane lui flatta le bout du nez.
Tu as l'air d'un prince viking...tu en es un, dis?...c'est bête...je ne sais pas pourquoi mais je sens comme des papillons dans l'estomac et une drôle de chatouille là...à la nuque...c'est quoi à ton avis...euh! Erik..c'est bien ça, non? Je ne crois pas que j'ai faim...non...pas du tout...
Elle ne le lâchait pas pour autant, s'amusant à le voir se décomposer lentement.
C'est bizarre...j'ai envie...de t'embrasser? Tu crois que c'est normal? Tu fais toujours cet effet sur les filles...Tu m'embrasserais un petit peu...rien que pour voir si c'est ça!? Je crois que je suis folle, ce doit être le coup su la tête...alors...tu m'embrasses oui ou non?
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Dim 30 Nov - 17:12 | |
| Ho là, là ! Les choses ne s’arrangeaient pas. Durant le trajet vers la vitrine, Opal se comporta des plus bizarrement.
Tu es trop comique… tu en as des drôles d'idées. Des sorciers? Tu écris des romans ou tu as trop bu?
Bang, un nouveau coup sur la tête, pour le Suédois, en tout cas. Elle ne se rappelait pas ? C’était tellement… fou ! Lorsqu’elle se mit à agiter sa baguette en tout sens, provoquant divers dégâts dans le couloir, un profond désappointement s’abattit sur Nielsen.
* Même pas capable de jouer de sa baguette convenablement. Odin, aide-nous !*
Je veux sortir d'ici mais je ne vois aucune porte...tu sais toi...fais moi sortir d'ici avant que je ne commence à crier!
Crier ? Manquerait plus que ça ! Ils avaient déjà déclenché le courroux de plus d’uns, autant filer à l’anglaise, et vite. Aussi lui accorda-t-il sa proposition suivante : sortir. Puis… Mais pourquoi se frottait-elle à lui ainsi en débitant des absurdités sur des papillons ? Si le baiser à l’esquimau le décontenança, il demeura pantois lorsqu’elle déclara :
C'est bizarre...j'ai envie...de t'embrasser? Tu crois que c'est normal? Tu fais toujours cet effet sur les filles...Tu m'embrasserais un petit peu...rien que pour voir si c'est ça!? Je crois que je suis folle, ce doit être le coup sur la tête...alors...tu m'embrasses oui ou non?
C’était follement tentant, oh oui ! Il en mourait d’envie. Pourtant, cette espièglerie, cette attitude mutine, charmeuse, ne lui convenait guère. Quelque chose lui fit pressentir que la jeune fiche se fichait largement de sa poire. Aussi Erik s’écarta-t-il sèchement :
Je n’ai pas pour habitude d’embrasser n’importe qui. Si tu ne me reconnais pas, autant en rester là. Tu veux sortir ? On sort.
Puisqu’elle était accrochée à lui, il l’emporta dans un transplanage parfait. Passées les inquiétudes, Nielsen bouillait à présent de rage sournoise (pas serpy pour rien) A malin, malin et demi. Matérialisés dans une ruelle obscure et déserte, il lui saisit la main et entraîna Opal au grand galop dans les rues de Londres.
Vois-tu ce bâtiment ? dit-il en désignant le chaudron baveur. C’est de là que nous venons après un dîner qui se voulait en amoureux. J’ai tout foiré en t’avouant une broutille mais, bien sûr, Miss McLane n’entend rien à la plaisanterie, voire en la timidité. Ne t’en déplaise, je suis un grand timide. Parler un anglais malmené n’a jamais eu d’autre but que de me défendre de l’opinion des autres.
Hop ! Sans laisser à son amie le temps de dire ouf, nouveau transplanage, à Pré-au-Lard.
Ici, nous nous sommes souvent bien amusés mais, évidemment, tu ne t’en souviens pas, passons…
Dire que Nielsen était énervé n’est qu’un pâle reflet de la tornade qui le secouait. Toujours au pas de charge, sans trop se rendre compte qu’il lui broyait la main, Erik força Opal jusqu’au parc de Poudlard.
Nous voici près du collège où tu fais tes études ainsi que moi. Ose prétendre que tu ne te rappelles de rien ? Que cette bague que tu m’as offerte n’évoque aucun souvenir ?
Il lui mit sous le nez l’anneau porteur d’inscriptions étranges lui venant de son grand-père.
Opaline n’a jamais été mon jouet. Erik ne sera jamais celui d’Opal ! Fiche-toi de ma gueule tant que tu veux mais ça, tu n’as pas pu l’oublier.
La plaquant contre un arbre, le jeune Suédois lui appliqua le baiser le plus torride dont il était capable. Qu’elle le griffe ou le morde, il s’en moquait. D’un cri douloureux ressemblant à un sanglot, entre deux impositions, il avoua :
Je t’aime à en crever. Rigole si ça t’amuse, moi je...
Des larmes de rage et de désespoir confondus embuèrent les yeux myosotis du garçon. Il aurait donné son âme pour elle. Si Opal le rejetait, Odin, lui, l’accueillerait. |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Lun 1 Déc - 21:11 | |
| Oups!
*Compatissants Dieux de l'Uluru...ou vous m'aidez ou je suis frite!*
Le jeune suédois semblait assez hors de lui.
Je n’ai pas pour habitude d’embrasser n’importe qui. Si tu ne me reconnais pas, autant en rester là. Tu veux sortir ? On sort.
Il fallait avouer que celle là n'était pas la réaction à laquelle elle s'était attendue...mais tant qu'on y était Opal devait avouer qu'elle commençait à bien mériter qu'il se fâche pour de bon.
À ce qu'elle ne s'attendait pas fut à la folle balade à laquelle il l'entraina, à des vitesses folles. Ils passèrent devant le Chaudron Baveur, là elle eut droit à un virulent discours.
Vois-tu ce bâtiment ?C’est de là que nous venons après un dîner qui se voulait en amoureux. J’ai tout foiré en t’avouant une broutille mais, bien sûr, Miss McLane n’entend rien à la plaisanterie, voire en la timidité. Ne t’en déplaise, je suis un grand timide. Parler un anglais malmené n’a jamais eu d’autre but que de me défendre de l’opinion des autres.
Elle aurait pu en pleurer mais il ne lui laissa guère le temps de placer un mot. Ils se retrouvaient déjà au Pré au Lard. Là encore un commentaire acide. Puis vint le tour du parc de Poudlard...il l'y avait entrainée à pas de légionnaire en campagne, triturant sa main mais elle serra les dents, décidée à payer ses fautes vaillamment.
Vint le tour de la fameuse bague , il lui mit sous le nez, presque au paroxysme de la frustration devant sa bêtise.
Opaline n’a jamais été mon jouet. Erik ne sera jamais celui d’Opal ! Fiche-toi de ma gueule tant que tu veux mais ça, tu n’as pas pu l’oublier.
Opaline! Elle savoura ce nom si doucement prononcé...elle se disposait á prendre son air de plus profond repentir quand soudain, cédant à l'impulsion de son sang de Viking conquérant, il la plaqua contre le premier arbre venu, en ce cas un vieux chêne noueux et l'embrassa de la plus intempestive et torride manière dont elle n'aurait jamais osé rêver (faute d'information!).
Je t’aime à en crever. Rigole si ça t’amuse, moi je...
Pas question de penser, de se demander quoi que ce soit...le cœur battant en sarabande endiablée, les jambes flageolantes, les idées à la dérive...Opal s'accrocha à lui de toutes ses forces en oubliant presque de respirer. Cette fois, ce fut elle qui chercha sa bouche et avec sa pauvre science de séductrice, l'embrassa en y mettant tout son âme...puis se séparant un peu (faut reprendre haleine!) le regarda, des grosses larmes coulaient sur ses joues, à jeu avec celles qui noyaient ce regard adoré.
Pardonne moi...pardonne moi, Viking...ça a été une blague stupide qui a mal tourné...je voulais me venger...mais tu sais que je suis bête et fais les choses de travers...je voulais t'effrayer juste un petit peu...après tout...tu t'es payé ma tête pendant un temps considérablement long...dis moi que tu me pardonnes?
Elle ponctua sa demande de petits baisers brûlants de timide passion.
Moi aussi je t'aime à en mourir...Plus de blagues, ok?...
Sa main caressa doucement la joue du jeune homme au temps qu'elle esquissait un sourire qui alla s'élargissant jusqu'à atteindre, lumineusement ses yeux.
Tu sais, Erik Nielsen je t'adore et suis capable de vendre mon âme au diable si besoin pour tes beaux yeux...mais là j'ai un nœud de ce fichu tronc cloué entre les vertèbres lombaires et ça commence à faire fichtrement mal...
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Jeu 4 Déc - 21:55 | |
| La rudoyer n’avait pas été dans les intentions du jeune Suédois. Il avait souhaité déclencher une réaction chez celle qu’il soupçonnait de se ficher de sa poire et ne fut pas déçu. La façon dont elle se serra contre lui, lui rendant un baiser très passionné, répondit à ses espoirs les plus fous.
Pardonne moi...pardonne moi, Viking...ça a été une blague stupide qui a mal tourné...je voulais me venger...mais tu sais que je suis bête et fais les choses de travers...je voulais t'effrayer juste un petit peu...après tout...tu t'es payé ma tête pendant un temps considérablement long...dis moi que tu me pardonnes?
Suivit une pluie très agréable de petits bisous qui enflammèrent le garçon. Oh oui, il lui pardonnerait tout, absolument tout, surtout si elle continuait ainsi. Pourtant, la malicieuse demoiselle mit fin brusquement à des élans si prometteurs avec un :
j'ai un nœud de ce fichu tronc cloué entre les vertèbres lombaires et ça commence à faire fichtrement mal...
Trop marrant ! Erik s’empressa de relâcher sa pression mais ne put s’empêcher de rigoler :
Toi, tu refroidirais un iceberg ! Oui, tu es pardonnée, évidemment. Sache une fois pour toute qu’il n’y avait pas malice dans la façon de me comporter. Jouer l’incompréhension est devenu comme une seconde nature. Je suis certain qu’il m’arrivera encore de te parler un anglais bizarre, ne m’en veux pas.
L’écartant du tronc dont les rugosités lui malmenaient le dos, Nielsen l’attira contre sa poitrine musclée.
Rentrons-nous au château ? J’avoue ne pas en avoir envie. * Elle sait très bien de quoi tu as envie, arrête de penser à ça.* Nous pourrions peut-être prendre le dessert chez Pieddodu ?
Cet endroit un peu mièvre aux goûts du Suédois lui sembla néanmoins parfait pour poursuivre le repas écourté par la chute de son Opaline. Puisque grâce au coup du sort gagné au chaudron baveur, Nielsen n’avait pas dépensé une noise, un dessert ne le ruinerait pas. Entourant les épaules de sa compagne dans un geste plein de tendresse, Erik entraîna Miss McLane vers Pré-au-Lard. Chemin faisant, il discourut :
Tu m’a vraiment fichu la trouille ! Je crois que je serais devenu fou si tu avais dû rester dans cet état où tu m’oubliais.
Arrivé face à la porte de l’établissement encore ouvert malgré l’heure tardive, le jeune homme ne put s’empêcher de baragouiner en riant :
Si dame veut devant passer, allez !
Ouf ! La crise était bel et bien derrière eux. Le sourire lumineux d’Opal le rassura pleinement sur leur futur en commun. Installés, ils commandèrent desserts et boissons. Soudain songeur, Erik joua avec la bague offerte par Opal. Curieux objet aux pouvoirs non moins étranges…
Nous allons devoir reprendre les cherches me concernant… Je dois savoir d’où je viens, c’est très important pour moi maintenant, avoua-t-il la mine sérieuse. Je ne voudrais pas que tes parents me jugent indigne de toi, Opaline, chérie.
Il lui prit la main et lui embrassa tendrement l’intérieur du poignet. |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Dim 28 Déc - 15:23 | |
| Serrée contre son Viking adoré, Opal voyait la vie en rose. Rien en pourrait être plus parfait que ces instants auprès de lui...après l'orage, le calme revenait et elle retrouvait toute sa joie de vivre et entrain...même si ses mots si pleins d'esprit pratique le firent éclater de rire.
Toi, tu refroidirais un iceberg !
Elle le régala d'un regard empreint de totale innocence et d'un sourire à fondre les pôles.
Wow...tu ne parles pas sérieusement tout de même...je te semble si...glaciale que ça?
La demoiselle de Kelamera accompagna sa question avec un baiser qui mesuré à l'échelle sismique de Richter aurait donné facilement un 7,5...déjà assez proche au désastre.
Et non...je ne t'en voudrai pas si tu parles de temps en temps ton anglais biscornu....c'est même marrant, faut le reconnaitre.
Il avouait n'avoir aucune envie de rentrer au château et elle seconda cette idée...Avec son Erik, elle était disposée à aller jusqu'au bout du monde, si nécessaire...Mais là il ne proposait pas l'horizon lointain mais plus simplement, l'entrainait vers le salon de Mme. Pieddodu avec l'idée d'y prendre un dessert et finir leur dîner en tête à tête si abruptement interrompu...
Tu m’a vraiment fichu la trouille ! Je crois que je serais devenu fou si tu avais dû rester dans cet état où tu m’oubliais.
Opal releva la tête avec un soupir et le regarda.
Tu sais bien que je m'en veux à mort...n'en parlons plus, veux tu. Je sais, ça sonne commode de ma part...mais je suis une piètre martyre et trainer ma conscience comme un fardeau...ça ne me dit rien!
Elle ponctua cette déclaration si directe avec un gentil bisou puis continua à marcher tranquillement à côté de lui.
Douillettement installés chez Pieddodu, Opal le regarda jouer avec la fameuse bague qui leur avait déjà fait de bien étranges révélations...pas de quoi s'étonner qu'Erik veuille continuer avec ses recherches.
Je dois savoir d’où je viens, c’est très important pour moi maintenant . Je ne voudrais pas que tes parents me jugent indigne de toi, Opaline, chérie.
La jeune australienne ne put s'empêcher de lui caresser doucement la joue, émue profondément.
Erik, retrouve tes origines pour toi même...ne pense pas à ce que les autres pourraient penser ou pas de toi. Je t'assure que ce ne sera pas chez les McLane que tu rencontreras qui te juge...en plus, pauvre ou riche, noble ou pas, tu seras toujours l'homme le plus digne...de moi ou de n'importe quelle fille avec un peu de jugeote...Je t'aime tel que tu es, ni plus ni moins...
Le baiser déposé au creux de son poignet la fit frissonner...elle reconnaissait là le même désir qui agitait l'âme de son amoureux mais essayant de se reprendre, poursuivit, pratique comme toujours.
Oui...nous allons continuer les recherches et je connais un moyen qui sera plus rapide. Je t'en ai parlé plus tôt...l'Internet. Pour ça, il nous faudra aller en ville, chez les moldus...je doute fort qu'au Pré au Lard il y ait un cybercafé...
Elle rigola carrément en le voyant froncer le nez.
Ne fais pas cette tête là, Viking...je ne sais pas trop bien expliquer le truc..mais tu pigeras dés qu'on y sera...en plus c'est facile et bien plus marrant qu'être enfermés à la bibliothèque avec Miss Pince en train de nous lorgner...après tout, on est en vacances, on peut disposer de notre temps...alors...dis moi plutôt où préfères tu aller..Edimburgh? Glasgow? Dundee? ou carrément on retourne à Londres...et surtout ne te tracasse pas pour le coût de l'opération " Origines"...j'ai ça!
Et ce disant, Opal sortit de sa poche une brillante carte de crédit...bien sûr il fallut encore donner des explications très emmêlées au jeune sorcier qui ne semblait pas comprendre comment un truc si petit, si plat et d'allure si inoffensive avait le pouvoir de générer de l'argent.
Disons que c'est de la magie moldue!...Alors...on a juste le temps d'aller au château, faire la valise et transplaner à la prochaine gare moldue pour prendre le train du soir...
Affaire réglée mode Opal...rapidement, proprement...expéditivement... |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Mar 30 Déc - 16:06 | |
| Elle était adorable et adorée. Ses déclarations prouvaient qu’elle se fichait éperdument de savoir d’où son Vicking était issu :
Erik, retrouve tes origines pour toi même...ne pense pas à ce que les autres pourraient penser ou pas de toi. Je t'assure que ce ne sera pas chez les McLane que tu rencontreras qui te juge...en plus, pauvre ou riche, noble ou pas, tu seras toujours l'homme le plus digne...de moi ou de n'importe quelle fille avec un peu de jugeote...Je t'aime tel que tu es, ni plus ni moins...
Peut-être avait-elle raison… Mais lui y était sensible. Il devait savoir ; même les beaux yeux d’Opaline n’y changeraient rien. Fils d’un rustre ou d’un prince importait peu, cela il l’admettait. S’il ne renierait jamais ceux qui l’avaient élevé, Erik avait son propre code d’honneur ainsi que sa curiosité à satisfaire. Lorsqu’Opal lui parla d’Internet, il agrandit les mirettes comme des soucoupes. En tout cas Miss McLane paraissait sûre de son coup. La carte plastifiée qu’elle exhiba lui causa des tracas.
*De la magie moldue ?*
Si elle y tenait, pourquoi pas. Ce qu’il ne pigea pas du tout c’est que la Miss désirât prendre le train. Erik n’était pas contre cette idée mais étant sorciers, il leur était facile de transplaner n’importe où ou presque. Peu contrariant, le Suédois approuva la lubie de sa compagne. Il régla les consommations puis le couple se dirigea vers le château. D’un doux baiser, abandonnant sa belle dans le couloir du sous-sol, il se dirigea vers le quartier des Serpentard. Personne ne lui posa de questions, Erik avait toujours été une sorte de paria dans cette communauté. Un faislamalle plus tard, il emportait un maigre baluchon. Dommage qu’Opal n’ait pas précisé la durée de cette escapade chez les moldus. La seule chose qui le réjouissait était qu’il allait passer plus de temps en agréable compagnie. Une arrière-pensée coquine vint bien l’effleurer mais habitué à se faire remballer, il la laissa dans un tiroir. Retrouvant Opaline dans le hall, le couple dirigea ses pas à nouveau vers Pré-au-Lard, seul endroit proche adapté au transplanage. La gare était toujours active sauf à cette heure déjà tardive.
On va à Londres directement, ma chérie. Ça te fera des économies, sourit-il en l’enserrant étroitement. Je connais un coin discret où on ne nous verra pas arriver.
La belle se laissa entraîner dans un transplanage parfait. Une ruelle sombre à souhait les accueillit. Maintenant c’est à toi de jouer puisque tu connais mieux la ville que moi. Docile, il se laissa guider dans des artères assez fréquentées. Habillés en moldus parfaits, nul ne s’étonna de voir ces tourtereaux se balader main dans la main. Lors de leur récente visite, Nielsen n’avait pas trop prêté attention à l’environnement. Cette fois, il regardait le tout avec curiosité. Ces immenses bâtisses, les gens sur les trottoirs lui donnaient le tournis. Miss McLane semblait déterminée tout en reluquant les façades. Elle tomba en arrêt devant une boutique affichant clairement « Ciber café » Que faire d’autre que d’y entrer ? Au moins, il y était interdit de fumer. Nielsen observa ces gens le nez collé à des écrans sur lesquels s’agitaient ou des mots, ou des images animées. Bien sûr, il laissa Opal se charger des formalités pour obtenir l’accès à ces engins. Elle revint rayonnante en lui désignant deux sièges libres face à ce qu’elle appela un ordinateur. Experte, elle alluma le bazar avec une série de chiffres fournis par le boutiquier. Erik admira la dextérité de sa compagne à taper sur le clavier. Rapidement, une sorte de fenêtre s’afficha. Il suffisait d’orienter les demandes correctement.
On écrit avec les touches ? Bon, euh, tape Sven ou Marcus Ægir. On verra ce que ça donne. Pour la traduction, fais-moi confiance.
Le nombre de page à consulter sidérèrent le jeune homme. Etait-il possible qu’en moins d’une seconde, un tri pareil se soit effectué ? N’empêche qu’il fallait affiner la recherche.
Si l’on en croit ce que nous avons vu, là-bas, mon véritable père doit-être mort au début de ma conception ou peu de temps après. Je serais né le 15 septembre 1981. Cherchons un Sven décédé en janvier ou février de cette année-là.
Il la laissa pianoter seule de peur de tout faire disjoncter s'il posait un doigt sur cette bizarrerie. |
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| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Jeu 8 Jan - 15:04 | |
| Bon...rien à faire! On a beau avoir sa petite idée derrière la tête, le sens pratique d'un sorcier suédois peut chambouler un peu les plans. Opal s'était faite à l'idée de ne pas pouvoir y changer grand chose mais ce ne serait pas par manque d'avoir essayé...et voilà, au lieu de ce magnifique voyage en train, 1ere classe si possible, bien à la moldue...elle se trouvait prise dans un espèce d'embout en caoutchouc, chose qu'elle détestait, et ils se retrouvaient dans une ruelle sombre de Londres.Brrr! transplaner me donne toujours des frissons...c'est pas normal de se déplacer comme ça quand on a le temps et la vie est belle! Bien entendu, Miss McLane avait sa conception, toute personnelle, des usages de la magie...en fait, elle s'en passait la plupart du temps et comme savait dire son amie Angel, le fait qu'elle soit sorcière, était une pure perte de temps...on se demande comment elle avait réussi à arriver à la 7ème année sans trop de contretemps, était devenue animagus et savait faire un patronus parfait...comme quoi, les miséricordieux dieux de L'Uluru, Merlin et autres, avaient sûrement perdu un peu le contrôle avec elle...mais enfin, ce n'était pas Opal qui allait se plaindre...au moins avec l'aide de la magie elle arrivait à tirer un mouton de la boue trois fois plus vite qu'un cowboy costaud...chacun son côté pratique!Maintenant c’est à toi de jouer puisque tu connais mieux la ville que moi. Elle se tourna pour regarder Erik, un large sourire satisfait aux lèvres.Bien sûr que oui, Viking...tu vas avoir ton bain d'immersion moldu. Prends pas l'air trop effaré...tu sais les moldus sont un peu différents mais ça ne mord pas!Ils quittèrent la ruelle et prirent à droite dans la première artère importante...Pourquoi à droite?...Simple réflexe! Opal n'avait pas la moindre idée d'où ils se trouvaient mais ne l'aurait pas avoué pour tout l'or du monde. Main dans la main, ils flânèrent...si on peu appeler flâner, marcher à grands pas énergiques, genre légionnaire romain en mission de conquête...mais la miss avait son style et il y a des choses qu'on ne change pas! Ça ne pouvait pas rater...des cybercafés il y en a partout! Elle s'arrêta pile devant la devanture d'un de ces établissements et le jugeant accord à leur besoin y entra résolument en entraînant Erik à sa suite.
Voir le jeune suédois face à un écran d'ordinateur mériterait chapitre à part mais encore plus son expression quand les premiers résultats de leur recherche à l'aveuglette, s'affichèrent à des vitesses hallucinantes.
Elle rit, amusée devant sa tête.Tu vois, je te l'avais dit...magie moldue! C'est génial, non?...et puis t'en fais pas...on n'a pas besoin de traduire...regarde...ça s'affiche en anglais! Comme ça tu ne pourras pas me faire marcher en me racontant n'importe quoi. Très concentrée, elle centra ses recherches sur le nom Aegir en mettant les dates que son cher et tendre lui indiquait...mais là... "Ægir est aussi présenté à plusieurs reprises comme l'hôte des dieux, aux deux sens du terme.Dans le Skáldskaparmál, il est décrit comme un homme, grand magicien, habitant l’île de Hlesey. Invité à un banquet à Asgard, il s’entretient avec son voisin de table Bragi, qui lui raconte de nombreux mythes, notamment ceux à l’origine de kenningar.Trois mois plus tard, c’est lui qui reçoit tous les dieux et déesses (à l’exception de Thor) ainsi que des Alfes Ægir a brassé la bière dans le chaudron que Thor et Tyr sont allés chercher chez Hymir Lors de ce festin, de l’or brillant éclaire la halle comme du feu, la nourriture et la bière se servent toutes seules, et les serviteurs d’Ægir,Fimafeng et Eldir, sont dignes de louanges." Si tu piges quelque chose tu me fais plaisir de me l'expliquer...si on croit à ce que je lis là, ton Aegir ressemble à Dumbledore et son chez soi est une copie de Poudlard...mais tu ne vas tout de même pas me dire que tu...non oublie le! En secouant la tête, Opal continua de pianoter allègrement. On arriva tout de même à un résultat plus proche de ce qu'ils cherchaient...Sven Aegir. Arrière petit fils du grand Aegir...Sven, appelé aussi prince de la tempête...ils étaient poétiques tes ancêtres, dis donc...chez moi on ne parle que de kangourous et de pendus...enfin, question de folklore...regarde moi ça! Elle signala un long paragraphe où on parlait longuement de la vie du dit Sven. Ohlala...pas à croire, un coureur de jupons...lis moi ça! Il serait tombé amoureux fou de la femme de son frère...tut!tut!tut! je dis que les longues nuits d'hiver donnent des drôles d'idées aux gens...la belle Emma...Emma! Opal se tourna vers le jeune homme en fronçant les sourcils,étonnée. C'est le nom gravé sur la bague...Emma!!! Sven et Emma...Sven était ton père et Emma ta mère...donc le charmant Marcus devait être le mari outragé...Pardon mon chéri, je suis bête...mais c'est bien comme ça...seulement il y a une chose qui cloche de bout à bout...regarde les dates!!! Elle s'approcha un peu plus de l'écran sans pouvoir donner crédit à ses yeux et récita ce qu'elle lisait: "On peu situer approximativement ces faits à l'an de grâce de notre seigneur de 1181. La légende, ou l'histoire veut qu'alors, Emma ait donné le jour au fils de Sven, qu'on aurait nommé...Eirikr. Marcus prit une horrible vengeance en tuant l'adultère et abandonnant le nouveau né au gré des flots. Ainsi s'éteignait la 'illustre lignée des Aegir. Marcus écrasé par son péché mit fin à ses jours en se jetant du haut de la falaise et Sven, ne se maria point, se retirant à une vie de méditation et charité..."Les yeux étincelants, l'australienne regarda Erik.Par Merlin et tous les sages, Viking...si je dois croire ce que je lis là...et cela colle parfaitement avec la vision qu'on a eue...tu serais...en fait Eirikr Aegir...fils de Sven et Emma, né en...1181...Erik!!! tu m'écoutes... Pour être difficile à digérer ça l'était sûrement...d'avoir 18 ans à en avoir tout à coup...818...ça devait être un drôle de coup et quand en plus on découvre ou on pense l'avoir fait, qu'on est en fait un prince orcadien, descendant d'un dieu mythologique, parent du Feu et du Vent... Je savais que tu n'étais pas un type commun et sylvestre...je te l'ai toujours dit...Mince, Erik...il y a quand même un petit détail qui ne cadre pas...comment diables es tu arrivé...au XXème siècle? Tu crois qu'un truc bizarre comme ce qu'on a vécu lors du voyage a quelque chose à voir dans tout ça!?Puis d'un coup, elle appuya sur une des touches et tout ce qu'il y avait sur l'écran disparut. Ça suffit, trop de roman pour un jour...on y pensera après...s'il y a lieu de le faire. On va en rester là parce que sans ça tu vas devenir fou...allez, viens... Le prenant de la main, elle l'entraîna à l'extérieur. La rue, scintillante de lumières, pleine de gens et voitures malgré l'heure avancée les fit retrouver un peu le cours de la réalité, au moins pour Opal il en fut ainsi. Jugeant que les émotions avaient rudement secoué son Viking adoré, elle prit l'affaire en main et héla le premier taxi à passer...ce qui ne fut pas une mince affaire.Au Claridge, s'il vous plait mais avant, nous devons passer à King's Cross pour récupérer nos bagages.Le chauffeur ne pipa mot, le regard énergique de Miss McLane dans le rétroviseur suffit pour qu'il obéisse en se disant que ces étrangers ont des drôles de façons...mais qu'enfin...Erik...nous sommes là, tu es là, à coté de moi et celle ci est notre réalité...tu sais à présent mais reste ici, avec moi...le passé n'est que ça, elle tourna son visage vers le sien et l'embrassa sans se soucier du chauffeur, je t'aime, tu m'entends, je t'aime...en fait tu es le petit vieux de 818 ans le plus séduisant que je connaisse...mon prince des Orcades!
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Invité
| Sujet: Re: Si tu veux...[FEOpal] Dim 11 Jan - 20:37 | |
| Elle était si habile et lui si nul. Erik suivit le jeu des doigts de son aimée avec ce qu’elle appelait « clavier » Nom d’un gnome, elle en trouva des choses, plus surprenantes les unes que les autres. Tout ça en pianotant à vive allure sur l’objet moldu.
On peut situer approximativement ces faits à l'an de grâce de notre seigneur de 1181. La légende, ou l'histoire veut qu'alors, Emma ait donné le jour au fils de Sven, qu'on aurait nommé...Eirikr. Marcus prit une horrible vengeance en tuant l'adultère et abandonnant le nouveau né au gré des flots. Ainsi s'éteignait l 'illustre lignée des Aegir. Marcus écrasé par son péché mit fin à ses jours en se jetant du haut de la falaise et Sven, ne se maria point, se retirant à une vie de méditation et charité..."
Ça ou prendre un iceberg sur la tête, Erik fut anéanti. Dire qu’Opaline continuait à bavarder comme si de rien n’était.
Par Merlin et tous les sages, Viking...si je dois croire ce que je lis là...et cela colle parfaitement avec la vision qu'on a eue...tu serais...en fait Eirikr Aegir...fils de Sven et Emma, né en...1181...Erik!!! tu m'écoutes...
Oui, il l’écoutait mais il était sonné mieux que par une massue de troll.
*J’ai 818 ans… J’ai 818 ans… qu’est-ce que je fabrique ici ?*
Viking ! Il l’était bel et bien. Dernier descendant d’une lignée perdue, jamais il ne pourrait voir son vrai père, ni régler son compte à Marcus qui avait souillé sa mère. Dans un état second, à peine conscient de ce qu’Opal faisait, il se retrouva dans un taxi où elle lui témogna encore son amour pour lui :
Erik...nous sommes là, tu es là, à coté de moi et celle-ci est notre réalité...tu sais à présent mais reste ici, avec moi...le passé n'est que ça, je t'aime, tu m'entends, je t'aime...en fait tu es le petit vieux de 818 ans le plus séduisant que je connaisse...mon prince des Orcades!
Que s’était-il passé pour que bébé de 1181 il soit retrouvé par un pêcheur en 1981 ? Il faudrait tirer ça au clair mais pour l’instant, il était pris par un tourbillon nommé Opal. L’arrêt à la gare leur permit de récupérer des bagages qu’Erik ignorait. Sa compagne se marrait comme une petite folle, lui il suivait. L’arrivée au Claridge, le décontenança pour le moins. Le luxe et tralala, il avait connu sur le bateau de Justin. Là, c’était en privé. Ici… Il regarda Opal exhiber sa carte plastifiée et réclamer joyeusement deux suites communicantes. Assez déboussolé par les événements antérieurs et ceux-ci, il se retrouva dans une magnifique chambre au chic incroyable. Défaisant son bagage inconnu, il sourit en y découvrant un smoking parfait pour sa taille. Une douche rapide, il se vêtit. Prince de 818 ans… la belle affaire. Le miroir lui renvoya une image assez séduisante à son goût. Discrètement, il alla frapper à la porte le séparant de sa douce :
Je suis prêt.
Prêt, il l’était à tout. Pour le meilleur comme pour le pire, qu’elle le menât par le bout du nez, il s’en moquait. Opal était son phare, elle le guiderait. Cette soirée promettait bien des horizons ; il préféra occulter sa raison.
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