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 Nez en l''air (FE Stephanie)

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MessageSujet: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Lun 11 Mai - 0:57

Il ne lui manquait plus que siffloter. Mains dans les poches de son pantalon, robe de sorcier portée avec négligence , nez en l'air. Max était l'image même du simple plaisir de vivre. Pas l'ombre d'un souci ne pesait sur lui. C'est vrai qu'il n'avait pas planifié se trouver à Londres, lui préférant Singapour, mais il est quand même des choses dans la vie qui ont quelque priorité. Un décès dans la famille, par exemple.

Sa grand-tante et marraine, Dame Eleutheria Stillworth était morte. Pas de quoi en faire un plat, selon Max. L'auguste personnage avait eu une longue et prospère existence, en avait joui jusqu'à bien passé un âge vénerable et s'était éteinte pendant son sommeil. Merlin ait son âme. La seule souffrance de Marraine avait été devoir porter un nom si affreux...qu'il avait savamment accommodé à l'âge de six ans, depuis il l'avait appelée Eleu...ça sonnait disparate mais elle agréait, donc là encore...pas de souci. Max et le respect aux normes de savoir vivre en société étaient en relation assez vaporeuse et il s'en fichait comme d'une guigne.

En plus Eleu, elle resterait ainsi dans son souvenir, l'aimait bien. La dame avait été la seule à pardonner ses écarts de conduite, s'en amuser ouvertement et l'envier en secret. Tant et si bien, que même avant l'enterrement, qui aurait lieu deux jours plus tard, il avait été contacté par les avocats de la défunte, qui, avec des mines plus que circonspectes, lui avaient fait part des dernières volontés de sa marraine. Prêt à se voir héritier des ses épouvantables chiens ou de ses canaris adorés, Max ne s'était fait aucune idée...la surprise ne fut que plus épatante. Au grand dam, de neveux et nièces bien plus méritants, à leur avis, que lui, Max se retrouva désigné comme l'héritier de Dame Eleutheria Stillworth. Et cela n'était pas peu dire...Marraine était fourrée aux as!

De quoi vous mettre la vie encore plus en rose...libre et riche. Peut on rêver à quelque chose de meilleur? En plus il faisait beau, l'air était tiède, pas toujours évident sur ces latitudes...

Une exclamation de surprise et une collision assez brutale plus tard, il se retrouvait assis presque dans le caniveau, un peu sonné par cette brusque rencontre avec les pavés il ne parvint `qu'à émettre que deux ou trois jurons en allemand avant de regarder la cause de sa misère...

*Wow...qu'on me damne si je me fâche!*

La blonde créature qui le regardait avec des grands yeux écarquillés avait subi des dégâts majeurs...autour d'elle, dans un rayon de trois mètres, s'éparpillaient ses courses.

Prenant son air le plus navré possible, il se releva prestement et se porta au secours de la demoiselle.


Désolé...mais là, vous avais pas vue...

Et comment? Avec le nez en l'air, ça arrive tout le temps...
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Lun 11 Mai - 15:43

Avec un grand sourire aux lèvres, la jeune femme devait encore faire quelques achats sur le chemin de Traverse, cette journée était idéale pour s'occuper un peu de soi. Après avoir bien garnie sa garde de robe, il ne manquait plus que le remplissage du frigidaire. Passer pratiquement toute l'année scolaire à Poudlard lui avait épargné de faire ces achats, mais comme Stéphanie avait enfin fini son travail à l'infirmerie, c'était le bon moment pour faire du shopping. C'est vrai que l'année scolaire n'était pas encore terminée et que les examens pour les cinquièmes et septièmes années devaient débuter bientôt, mais Madame Pomfresh avait assuré à son assistante qu'elle pourrait se débrouiller seule le temps qu'il restait.

Heureuse de n'avoir rien à faire, la première journée de repos de la Miss avait été d'aller voir son amie Alana, qui lui avait présenté son fiancé, bel homme de surcroît, ils avaient discuté pendant presque toute la journée et Steph était rentrée enfin chez elle. S'apercevant que ses armoire étaient bien vide, elle avait décidé d'aller faire des emplettes le lendemain sur le chemin de Traverse, et c'est ainsi qu'elle se trouvait là devant la commerçante du magasin de Quidditch, un balai en main et dans l'autre des tas de sachets bien rempli de nourriture, elle paya son achat puis sortie dans la rue, qui n'était pas bien fréquenté ces temps-ci.
Le soleil était de sortie et cela réjouissait le cœur de Stéphanie, la vie quotidienne n'était pas si difficile au contraire elle commençait à s'ennuyer du train train quotidien. Soigner les personnes étaient tout ce qu'elle faisait dans la journée à part bien sûr lorsqu'elle partait en mission avec l'Ordre du Phénix, au moins elle pouvait se défouler un peu.
C'est ce qu'elle préférait se battre en duel, baguette à la main avec un mangemort, ou bien faire du Quidditch, mais avec ses contraintes ce n'était pas évident de faire la deuxième chose, c'est pour ça qu'elle s'était acheté un nouveau balai pour pouvoir de temps en temps aller voler.
Dans sa jeunesse elle avait été capitaine de l'équipe de Gryffondor et il ne s'était pas passé une seconde sans qu'elle y repense.

Regardant le ciel sans nuage, elle avançait tranquillement en pensant à ce qu'elle pourrait bien faire le lendemain, mais avant de pouvoir méditer la-dessus, elle sentit une fulgurante douleur à l'épaule puis se retrouva assise sur les pavés de la rue. Passant sa main sur la douleur, Stéphanie vit qu'elle était entré en collision avec un homme, lui aussi n'avait pas fait attention ou il mettait les pieds. L'infirmière se redressa et regarda le contenu de ses paquets joncher autour d'elle, prenant sa baguette elle fit un geste pour les récupérer, mais avec un peu de mal, la douleur dans son épaule lui faisait un mal de chien. Le jeune homme s'excusa :


Désolé...mais là, vous avais pas vue...

Il voulut l'aider à ramasser ce qui traînait au sol, mais la jeune femme avait déjà fait le nécessaire, redressant le visage vers cet inconnu la seule pensée qui lui vient à l'esprit était :

*Wow, quel bel homme, j'en ferais bien mon quatre heure !*

Elle qui aimait les blonds, elle était servit celui-ci était un des plus beaux spécimens, chassant ses pensées par très orthodoxes, la jeune infirmière parla d'une voix assez douce :

- Ne vous excusez pas voyons, je suis aussi fautive que vous, je ne faisais pas attention ou je mettais les pieds...

Reprenant son balai, elle l'examina, tout allait bien il n'avait subit aucun dommage, en rentrant chez elle dans quelques minutes elle pourra enfin le chevaucher et partir faire un tour autour de sa propriété, tout ce qu'elle voulait c'était s'évader un peu de sa vie bien droite et rangée d'infirmière.
Mais avant de penser à cela, elle remit le balai sur le sol et se massa à nouveau l'épaule, le choc avait été rude, elle allait devoir se lancer un sort, malchance elle soufrait du côtés droit et pour une droitière tenir sa baguette dans la main gauche n'était pas évident, elle tenta quand même l'exploit....... Rien ne se passa, sa baguette tomba elle aussi sur les pavés, sans défense face à un homme qu'elle ne connaissait pas, elle était à sa merci, il pouvait; si il en avait envie la tuer en pleine rue, comme ça devant....... Et bien personne, pas âmes qui vivent ne se trouvait à proximité.
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Lun 11 Mai - 19:25

La jeune femme fut plus rapide que lui. Faut avouer que là Max avait perdu quelques précieuses secondes à la contempler et à détailler ses achats éparpillés. Le balai attira son attention. Il aimait voler même si cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas adonné à ce plaisir.

*Ton jour de chance, mon vieux. Belle plante. Quel yeux!*

Et pas seulement les yeux, une fois debout, il put se rendre aisément compte que tout était absolument à sa place chez cette splendide créature.

Ne vous excusez pas voyons, je suis aussi fautive que vous, je ne faisais pas attention ou je mettais les pieds...

Voix chaleureuse, bien modulée. De mieux en mieux!

Il l'observa examiner son balai avec attention et la petite grimace de douleur qui tordit sa bouche charmante ne put pas passer inaperçue, surtout quand après avoir posé l'artéfact, elle se massa l'épaule droite. Il avait déjà repéré ce geste, un instant auparavant.

Je vous ai fait mal, je suis impardonnable.

Ignorant ses mots, la belle inconnue essaya d'utiliser la baguette, de la main gauche, mais cela ne marcha pas. Sa baguette tomba par terre. Elle leva vers lui un regard méfiant et un peu affolé. Max se demanda bien pourquoi...En jetant un coup d'œil autour de lui, il dut se rendre à l'évidence qu'il n'y avait pas un chat dans le coin. Les nouvelles qui lui étaient parvenues d'Angleterre, pendants ses absences répétées, pouvaient certainement expliquer cette suspicion. Après tout, il était inconnu au bataillon et les temps n'étaient pas les meilleurs.

Hey...du calme, pas de crainte. Suis pas bien méchant. Laissez moi vous aider plutôt.

Pour la rassurer, il ramassa d'abord la baguette tombée et la lui tendit, puis, comme s'il était maitre guérisseur , prit la situation en contrôle. D'une main experte, même s'il n'avait une fichue idée de médecine, il tata l'épaule douloureuse, par dessus le tissu de la robe tout de même. Prenant son air le plus concentré posa quelques questions relatives à l'intensité de la douleur, examina savamment le mouvement de ses doigts...elle avait des très belles mains, aux doigts longs et effilés, que mine de rien, le Dr. von Falkenberg, parcourut des siens...pas moins élégants, tant qu'on y était.

Je crois, assura t'il en la regardant droit aux yeux, qu'il s'agit d'une forte contusion. Rien de grave, mais je m'en sens responsable. Cela peut s'arranger avec un petit sort de rien du tout et si le malaise persiste, il faudra appliquer une pommade apaisante en massant légère et lentement, répétant l'opération plusieurs fois par jour jusqu'à ce que la douleur disparaisse tout à fait et que vous récupériez l'usage total de votre bras.

Il lâcha sa main et s'écarta avec un sourire de chat gourmand à la vue d'un bol de crème. Armé de sa baguette, il fit quelques arabesques en murmurant Merlin sait quoi et visant l'épaule endolorie.

Mieux?

Ses yeux bleus reflétaient une impudique innocence ,voulue empreinte d'espoir, alors qu'il savait sciemment que ça n'avait donné aucun résultat. Mais un rayon de soleil jouant dans la chevelure dorée de la jeune femme le fit désister de toute bonne foi. Elle était trop jolie comme pour la laisser disparaître, avec ses courses et son balai, pour continuer son chemin comme si rien.

Ça ne marche pas à tous les coups ou je suis rouillé avec mes sorts. Peut être préférez vous aller à Ste. Mangouste ou au moins chez l'apothicaire, pour l'onguent balsamique.

Onguent qui, d'être possible, il se ferait une joie d'appliquer sur l'épaule meurtrie.
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Lun 11 Mai - 23:42

Je vous ai fait mal, je suis impardonnable.

Le jeune homme était vraiment désolé, cela s'entendait au son de sa voix, la jeune femme appréciait beaucoup sa sollicitude. Après avoir essayé de se lancer un sort avec sa main gauche, aucun résultat n'en sortit, mais pire que ça sa baguette tomba au sol. Le jeune homme dut voir qu'elle n'était pas très rassurée sans aucun moyen de défense..... C'était bien normal non, si cet homme était un mangemort il pourrait bien la torturer ou pire la tuer, mais si cela devait arriver elle garderait la tête haute. Chez les Aubry personnes ne se laissaient intimider par des ennemis et encore moins par des mangemorts, même si ils étaient beau à croquer.
Essayant de ne pas montrer sa peur sur son visage il n'en était pas moins dans ses yeux qui pétillaient de frayeur, le jeune homme déclara enfin :


Hey...du calme, pas de crainte. Suis pas bien méchant. Laissez moi vous aider plutôt.

Belles paroles mais comment faire confiance à un homme qu'elle ne connaissait pas et qui avait l'air d'un vrai rebelle avec ses cheveux en bataille...... Il lui montra quand même qu'elle pouvait rien craindre de lui, il ramassa sa baguette magique et lui tendit, elle voulait le remercier mais aucun son ne sortit de sa bouche. La seule chose qu'elle fit était un signe affirmatif de la tête, quelques secondes plus tard il tata l'épaule de Stéphanie puis entreprit de regarder également sa main et ses doigts. Si elle avait eut quelque chose de grave ses doigts auraient gonflés, mais rien, ils étaient comme d'habitude, un léger frisson la parcourut quand il la toucha, sa peau était douce et il avait des mains fortes.
La jeune femme s'imagina les bras musclés du jeune homme sous sa cape de sorcier..... Hum, quel plaisir pour les yeux de contempler cet homme.... Vraiment il fallait qu'elle aille se soigner, ses pensées dérivaient vraiment, elle ne pensait qu'à une chose......


Je crois, qu'il s'agit d'une forte contusion. Rien de grave, mais je m'en sens responsable. Cela peut s'arranger avec un petit sort de rien du tout et si le malaise persiste, il faudra appliquer une pommade apaisante en massant légère et lentement, répétant l'opération plusieurs fois par jour jusqu'à ce que la douleur disparaisse tout à fait et que vous récupériez l'usage total de votre bras.


Le jeune homme l'avait sortit de ses pensées, mais ce qu'il venait de dire lui mit le rouge aux joues, elle imaginait cet homme lui massait lui même l'épaule avec la pommade, ses mains ferme se refermant sur son épaule endolori, et se promenant un peu plus loin...... Stop, il ne fallait pas aller aussi loin, l'infirmière ne savait même pas son nom, alors pourquoi se faire des scénario aussi tordu, si le jeune homme lisait dans ses pensées il s'enfuirait en courant sans demander son reste. C'est à ce moment là qu'il lâcha sa main et leva sa baguette vers elle faisant de drôle de mouvement avec vers son épaule, mais rien ne se passa. La jeune femme ne voulut pas le vexer, alors elle lui fit un grand sourire. Quoi de mieux qu'un sourire pour faire tomber les barrières ?
Comment lui dire que son tour de magie n'avait eut aucun effet sans le blesser, elle réfléchit à toute vitesse et déclara :


Merci beaucoup, je me sens déjà un peu mieux...... Puis-je faire un commentaire ?


Mais elle attendit un peu avant de se lancer, le jeune homme savait qu'il n'avait réussit qu'à faire sourire la jeune infirmière avec ses exploits de médicomage, au moins elle pourrait rentrer chez elle avec une pensée positive de cette journée.

Ça ne marche pas à tous les coups ou je suis rouillé avec mes sorts. Peut être préférez vous aller à Ste. Mangouste ou au moins chez l'apothicaire, pour l'onguent balsamique.


Encore merci, mais je n'ai pas besoin d'un médicomage pour me soigner, par contre pour l'onguent je ne dis pas non, mais j'en ai justement chez moi....... Je voulais aussi vous dire que vous n'êtes pas doué pour la guérison, je le sais parce que je suis....... Infirmière à Poudlard, et ce que vous avez fait ne servait strictement à rien...... Je voulais juste être franche avec vous, je suis comme ça.


C'était peut-être le moment de se présenter, elle rangea sa baguette avec précaution dans sa robe de sorcier, et tendit la main vers lui :


Je me présente, Stéphanie Aubry.....

Elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance à présent, et si il le fallait elle lui apprendrait quelques sortilèges de médecine, ça lui servirait sans doute à un moment donné. Se baissant pour ramasser ses achats elle lâcha un petit cri de douleur, son épaule lui faisait de plus en plus mal et il se répendait dans tout son bras, il fallait qu'elle trouve un moyen pour transplaner chez elle sans encombre avec tous ses paquets, c'étaoit mission impossible si personne ne l'aidait.
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Mar 12 Mai - 22:27

Pas à dire. Ce sourire était plus que craquant. Max y correspondit de son mieux. Une flamme malicieuse dansait dans les yeux bleus de la jeune femme et von Falkenberg ne douta pas un instant qu'elle avait vu clair dans sa pseudo manœuvre de guérison.

Encore merci, mais je n'ai pas besoin d'un médicomage pour me soigner, par contre pour l'onguent je ne dis pas non, mais j'en ai justement chez moi... Je voulais aussi vous dire que vous n'êtes pas doué pour la guérison, je le sais parce que je suis... Infirmière à Poudlard, et ce que vous avez fait ne servait strictement à rien... Je voulais juste être franche avec vous, je suis comme ça.

Il n'en avait cure, sans même essayer de se montrer contrit, Max se contenta d'un sourire d'ange, qui aurait amadoué un troll furieux.


J'adore la franchise, alors il me faudra vous rendre la pareille. Je ne suis pas si mauvais que ça avec mes sortilèges, en fait, peux m'en tirer assez bien mais voilà...je n'avais aucune envie de vous voir disparaître comme si rien.

Tout à fait son style. Sans détours, tout charme en branle bas de combat. Aucun besoin de le dire Max avait un faible pour les jolies femmes et ce n'était pas ce jour là qu'il allait changer sa façon d'être. Et cette blonde était décidément...à croquer.
Il apprécia la grâce avec laquelle elle prit ses paroles. Sans fausse pudeur ni airs gênés, au contraire, la belle inconnue tendait sa main .

Je me présente, Stéphanie Aubry.

Que faire d'autre que décliner, à son tour, son identité.

Max von Falkenberg. Enchanté de vous avoir rencontrée, Stéphanie. Et maintenant que nous nous connaissons, dites moi en quoi puis je vous aider?

En guise de réponse, Miss...Mrs? Aubry se baissait pour récupérer ses achats. Son geste n'alla pas bien loin, un cri de douleur lui échappa. Max sauta sur l'opportunité. En un clin d'œil il ramassa les paquets éparpillés et la rejoignit.

D'abord on va arranger un peu cette épaule ...

Joignant le geste à la parole, agita sa baguette, cette fois correctement, accompagnant les mouvements de l'incantation appropriée, sans douter un instant de l'efficacité de son intervention.

Cela doit aller mieux maintenant, j'en suis sûr.

Légèrement péremptoire dans ses affirmations, il passa allègrement outre le fait qu'elle pourrait peut être montrer son désaccord. En fixant de nouveau son regard dans le sien, il le trouva rieur et supposa que la jeune femme agréait autant que lui cette singulière situation.

Il est clair que nous ne pouvons pas rester plantés au milieu de la rue éternellement et même si l'épaule ne vous fait plus autant de mal...il n'est pas question que vous alliez seule où que ce soit.

Tout en parlant, ses yeux ne se détachaient pas de cette bouche mutine. Quelle envie folle d'envoyer au diable les règles de la bienséance et l'embrasser, là, séance tenante.

*Bon sang, du calme...Chemin de Traverse...pas le Carnaval de Rio!*

Faisant un effort de louable maitrise, son regard retrouva le sien le découvrant intrigué, flatté mais nullement effarouché.

Puisque je suis la cause de ce malheur, à moi d'y remédier. Je suis sûr qu'un transplange ferait efficacement l'affaire mais cela finirait par vous faire mal, alors je propose de vous emmener là où vous voudrez...par des moyens bien plus agréables.

Sans lui donner trop le temps de reprendre ses esprits, il la prenait doucement du bras, se chargeant des emplettes, balai inclus et l'entrainait d'un pas décidé vers le Chaudron Baveur. Pas le loisir de voir la tête des sorciers là réunis quand le couple traversa la salle en coup de vent pour sortir...chez les moldus. Un discret coup de baguette chemin faisant leur avait donné une apparence tout à fait normale, pour la foule affairée qui se mouvait à Charing Cross.
Quelques pas plus loin, garée en zone interdite, se trouvait une rutilante voiture sportive. Max, souriant ravi, ouvrit la portière et s'inclinant cérémonieusement, l'invita à y prendre place. Une fois la blonde passagère installée, il fit joyeusement le tour du véhicule et prit place au volant.


Je suis votre esclave...vos désirs sont des ordres, belle dame.
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Mer 13 Mai - 0:35

Elle avait été franche avec lui et il lui rendit la pareille avec un sourire immense, à faire damner un saint, il était déjà beau mais là il ressemblait à un ange, ses yeux pétillaient et des fossettes s'étaient formées au coin de sa bouche, si elle ne se retenait pas elle lui aurait sautait au cou..... C'est à ce moment qu'il prit la parole :

J'adore la franchise, alors il me faudra vous rendre la pareille. Je ne suis pas si mauvais que ça avec mes sortilèges, en fait, peux m'en tirer assez bien mais voilà...je n'avais aucune envie de vous voir disparaître comme si rien.


*Quel amour !!*


Il aurait fallu être de marbre pour ne pas être troublée par cet homme qui dégageait une telle puissance et une troublante sensualité, par ce séducteur au magnétisme quasiment animal qui avait posé sur elle ses magnifiques yeux, et qui semblait la désirer plus que tout. Or Stéphanie n'était pas de marbre bien au contraire il lui faisait un tel effet, qu'elle serait tombée évanoui à même le sol pour qu'il la réanime avec des gestes moldus...
La jeune femme savait lire dans les yeux des gens, la pitié, la tendresse, la haine, la peur, la méfiance, la crainte, l'amour et beaucoup de sentiments. Ce qu'elle lisait dans les beaux iris du jeune homme était différent, aucun n'indice ne pouvait la mettre sur la voie, à part un désir puissant, peut-être pour elle et pour autre chose.
Après une poignée de main, elle se présenta et il fit de même en lui demandant ce qu'il pouvait faire pour l'aider, elle ne répondit rien mais essaya de se baiser pour ramasser ses effets éparpillés sur le sol, la seul chose qu'elle réussit à faire était de se courber de douleur. Max fut très vite à ses côtés avec les paquets en main, il les laissa choir doucement aux pieds de la Miss pour avoir les mains libre. Levant sa baguette magique, avec des mouvements circulaire il lança un sortilège sur l'épaule meurtrie, elle se sentit déjà beaucoup mieux, il avait dit la vérité, il était assez doué pour jeter des sorts de guérison. Son épaule était encore un peu douloureuse mais c'était supportable, avec un sourire chaleureux, elle le remercia encore une fois, jamais elle n'avait remercié quelqu'un aussi souvent dans une journée qu'en ce jour si particulier, habituellement c'était ses patients qui lui faisaient comprendre comment ils étaient soulagés de ses soins, aujourd'hui c'était le sens inverse, c'était l'infirmière qui remerciait quelqu'un pour ses attentions envers elle.


Il est clair que nous ne pouvons pas rester plantés au milieu de la rue éternellement et même si l'épaule ne vous fait plus autant de mal...il n'est pas question que vous alliez seule où que ce soit.

Que répondre ? Un simple merci ne serait pas suffisant pour ce que Max avait fait pour elle, bon c'était un peu de sa faute si elle se retrouvait dans cet état, mais elle était autant fautive que lui..... Tient une pensée lui vint soudain à l'esprit..... Il s'était occupait d'elle car il avait remarqué son mal, mais lui avait-il quelque chose, elle ne lui avait même pas demandé, trop absorbée à le contempler tel un ange gardien.


Puisque je suis la cause de ce malheur, à moi d'y remédier. Je suis sûr qu'un transplanage ferait efficacement l'affaire mais cela finirait par vous faire mal, alors je propose de vous emmener là où vous voudrez...par des moyens bien plus agréables.

Lui faire mal, oui Max avait raison si elle devait transplaner son épaule serait encore plus mal en point, même avec une aide ce ne serait pas une bonne idée. Mais alors comment faire pour se rendre chez elle, le vol sur balai n'était pas recommandé non plus. Reprenant ses esprits elle se rendit compte que Max l'avait prit par le bras doucement, ils avançaient d'un pas décidé vers le Chaudron Baveur.
Steph remarqua à peine les personnes présente en ce lieu assez fréquenté habituellement qui les dévisageaient, sortant côté moldu ils n'avaient plus de cape de sorcier, une simple robe pour elle et une chemise avec jeans pour lui.
Max la conduis vers une très belle voiture, lui ouvrit la porte et elle s'installa sur le fauteuil en cuir. Quel luxe, il devait être riche de toute façon ça n'avait aucune importance pour elle, la seule chose qu'elle voulait c'était un homme qui soit à ses côtés et qui lui montrait son amour....


*Arrête un peu ma fille, tu déraille complètement....*

Tournant la tête vers le beau Max qui avait prit place derrière le volant du bolide il lui dit :

Je suis votre esclave...vos désirs sont des ordres, belle dame.


*Mon esclave quel bonheur, je peux donc tout te demander, alors un baiser et vite !*


C'était la première pensée qu'elle avait eut en entendant cette phrase, se reprenant, la jeune femme fit un léger sourire au jeune homme :

Et bien, je vais me permettre des folies alors....... Soyons sérieux, j'habite en pleine campagne dans une villa isolée, située à Budly Babberton, quand nous serons à l'entrée du village je vous indiquerais la route à suivre.

Le moteur rugit et quelques secondes plus tard ils étaient engagés sur les routes d'Angleterre, avec une voiture pareil ils ne mettraient pas longtemps à atteindre leur objectif. C'était l'occasion rêvé de parler un peu de soi et surtout pour connaître un peu mieux cet homme merveilleux qu'était Max.

Dîtes-moi, j'ai remarqué que votre nom de famille n'était pas Anglais, vous devez être d'un autre pays, Allemagne ? Moi je suis originaire de Londres mais mes grands-parents étaient Français......

Stéphanie ne regardait pas la route, une autre chose était bien plus intéressant que les fleurs et les arbres.... Max, si beau et si décontracté, était beaucoup plus attrayant que le paysage. Un animal traversa la route et Max dut faire un écart pour l'éviter, c'est à ce moment que l'infirmière s'agrippa au bras du jeune homme, elle avait eut une belle frayeur et cela se lisait dans ses yeux bleus. Qu'allait penser Max, qu'elle avait peur de tout et de rien en moins d'une heure elle avait montré deux fois sa peur.
Ne lâchant pas Max, elle le regarda avec intensité.


Je suis désolée....
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Mer 13 Mai - 15:58

Budly Babberton? Qu'on le damne s'il savait où cela se trouvait! Mais Max n'était pas homme à se laisser démonter par ces insignifiances. Le navigateur installé dans la voiture devait bien servir à quelque chose, après tout. Posément, il donna le nom de l'endroit où se rendre et attendit. Un instant plus tard, une caressante voix féminine lui délivrait des précieuses instructions. Agréable trouvaille, ce machin là!

Suivant les mielleuses indications du navigateur, s'engager dans les rues londoniennes ne fut qu'un jeu d'enfant. Il adorait conduire, se moquait royalement de la dense circulation et prenait un plaisir fou à faufiler son bolide entre les autres voitures, sans se soucier des imprécations qui ne manquaient pas. Mais le vrai plaisir commençait une fois quittée la ville, évitant les autoroutes, qu'il avait en horreur, pour s'engager sur des routes de campagne solitaires, Max s'en donna à cœur joie en écoutant le puissant ronronnement de ce moteur parfait, à chaque changement de vitesse. La sensation de liberté éprouvée lui faisait battre plus vite le sang dans les veines, quoique ce n'était pas la seule raison...sa blonde passagère avait beaucoup à voir aussi avec cet état d'âme presque euphorique.

Dites-moi, j'ai remarqué que votre nom de famille n'était pas Anglais, vous devez être d'un autre pays, Allemagne ? Moi, je suis originaire de Londres mais mes grands-parents étaient Français.

Il détourna son attention de la route juste un instant, pour la regarder en souriant.

En effet, mon nom est allemand. Je suis à moitie allemand, à moitié anglais. Comme dirait ma grand mère Falkenberg, en faisant un effort pour ne pas froncer le nez, la parfaite conjonction de deux illustres familles sorcières. Vous savez, elle n'y croit rien...ma mère et elle ne se sont jamais trop bien entendues et Oma rejette sur sa bru la faute d'avoir un membre de la famille aussi peu honorable que moi.

Cela dit, pas se faire des illusions je suis un type peu recommandable mais le tout en arborant l'air d'un saint outré par tant de mauvaise foi. En tout cas, sa compagne semblait ne pas trop s'encombrer de ces détails peut être était elle du même avis que lui...les garçons sages sont ennuyeux!
En tout cas, Max von Falkenberg n'envisageait pas de changer...alors là, pas du tout!

Ce parcours en campagne était idyllique. Tout s'accordait, la nature tôt fleurie, l'air tiède, un ciel impeccablement bleu et même quelques bestioles qui pensaient que le printemps arrivé la vie était belle...et se lançaient sans préavis sur la route. Max n'avait aucune envie de gâcher cet instant parfait en écrabouillant un lapin. Il en esquiva un qui voulait à tout prix foncer sous les roues et la brusque manœuvre sembla effrayer la jeune femme qui s'accrocha à son bras.

Je suis désolée.

Il baissa un peu la vitesse et se tourna vers elle qui le regardait, avec une intensité délicieuse.

De quoi donc? De vous accrocher à mon bras? Je vous en prie. Tant que vous n'entravez pas mes mouvements pour conduire cet engin et nous faites finir dans un arbre...je n'ai aucun motif de plainte. Absolument aucun.

Rester sur la route demeurant sa priorité immédiate, il s'arracha à la contemplation de ce visage de madone et fixa la vue sur la route alors que ses idées de lançaient dans un carrousel de possibilités pleines d'audace les unes, farfelues à en mourir, les autres.

La voix sexy du GPS mit fin à ses élucubrations débridées.

Bubly Babberton, 1km.

Ok...on dirait qu'on arrive à destination, Miss Aubry...nous sommes pratiquement à l'entrée du village.

Il allait la déposer chez elle dans cinq minutes. Fin de l'histoire...un peu courte à son avis, l'histoire, qui avait commencé de façon si prometteuse. Se laissant aller aux élémentaires pulsions de sa nature, Max ne trouva rien de mieux qu'arrêter la voiture sur le bas côté de la route. Moteur en silence, il se tourna vers la jeune femme et la dévisagea, à loisir pendant un instant. Ses yeux n'esquivaient pas les siens, laissant passer une invitation muette qu'il interpréta selon ses propres désirs.

Je meurs d'envie de vous embrasser, Stéphanie Aubry!

Déclaration sans ambages avant de passer directement à l'action. Sa main se glissa vers sa nuque, la caressant avant de l'emprisonner pour attirer son visage vers le sien. Délicieuse coïncidence, leurs bouches s'accordaient à merveille. Poli et délicat au début, leur baiser ne tarda pas à se mûer en un échange incendiaire qui les laissa tous deux, hors d'haleine .

C'est par où, votre villa solitaire?

Et quand on pose cette question à même les lèvres de l'interlocuteur on attend, bien sûr, un énoncé assez clair de la bonne adresse...
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Jeu 14 Mai - 0:57

Après avoir donné le nom du village ou ils devaient se rendre, la jeune femme vit Max dire les mêmes mots et une seconde plus tard une voix féminine sortit de nulle part s’éleva dans l’habitacle, elle indiquait la route à suivre, le jeune homme commença à se faufiler dans les rues de Londres bien décontracté. Stéphanie se demanda que les moldus avaient quand même de bonnes idées, inventer un truc pareil pour se repérer sur une route et trouver sans encombre la bonne direction était bien pensé. La jeune femme ne s’était jamais déplacée dans une voiture moldu ou même magique, son seul moyen de locomotion était le transplanage et de temps à autre son balai mais elle pouvait compter sur les doigts d’une main le nombre de fois qu’elle s’était déplacé en volant. La poudre de cheminette ou bien même un portoloin lui servait de temps en temps.
La question qu’elle avait formulé sur les origines du jeune homme s’avérait exact, il détacha son regard de la route et la regarda puis dit :


En effet, mon nom est allemand. Je suis à moitie allemand, à moitié anglais. Comme dirait ma grand mère Falkenberg, la parfaite conjonction de deux illustres familles sorcières. Vous savez, elle n'y croit rien...ma mère et elle ne se sont jamais trop bien entendues et Oma rejette sur sa bru la faute d'avoir un membre de la famille aussi peu honorable que moi.

Un membre de la famille aussi peu honorable, c’était bien ses mots, la jeune femme savait à présent qu’elle était sur la bonne voie, il devait être un rebelle jusqu’au bout des doigts et devait avoir fait beaucoup de bêtises étant enfant et peut-être encore maintenant. Il avait dut voir des choses incroyable, faire le tour du monde sans se soucier de ce que le lendemain lui réservait. Il aimait la vitesse, avec décontraction il roulait sur les routes de campagne.
C’est un peu ce qu’elle voulait aussi, bon son travail comptait beaucoup, mais sa vie n’était pas drôle, elle se levait le matin toujours à la même heure et partait s’occuper de ses patients, ensuite elle déjeunait dans la grande salle de Poudlard puis reprenait son boulot, pour une fois qu’elle pouvait profiter de se détendre pourquoi ne pas profiter un peu de la vie. Se dévergonder un peu ne la tuerait pas et en compagnie d’un mec aussi charmant que Max, elle risquait de ne pas s’ennuyer.

Un écart sur la route se fut sentir au plus haut point, Steph s’accrocha au bras du conducteur par simple réflexe, bon disons qu’elle s’était effrayé un peu mais pas autant que ça, Ne lâchant pas le bras du jeune homme elle s’excusa, il ralentit un peu l’allure du bolide et déclara :


De quoi donc? De vous accrocher à mon bras? Je vous en prie. Tant que vous n'entravez pas mes mouvements pour conduire cet engin et nous faites finir dans un arbre...je n'ai aucun motif de plainte. Absolument aucun.

Se sentant rougir, elle lâcha avec regret le bras de son compagnon de route, quel homme sexy, irrésistible et de surcroît charmeur, des qualités qui lui allait à merveille, mais quels étaient ses défauts ? Comme tout à chacun il devait en avoir, les pieds plats peut-être ou bien une protubérance sur son ventre. Stéphanie essaya de l’imaginer nu avec un corps déformé, la seule chose qu’elle put voir était qu’il avait un corps de rêve, un athlète venu de temps anciens, avec des muscles bien proportionné.
Elle se tourna vers la fenêtre pour admirer les fleurs et les arbres qui défilaient en une ligne de couleur multicolore. C’était une journée formidable, la jeune femme se trouvait au côté d’un homme merveilleux qui l’avait aidé et qui à présent la reconduisait chez elle, la voix féminine se fit entendre encore une fois laissant ses pensées de côtés, ils étaient pratiquement arrivé à destination et dans quelques minutes après avoir déposé l’infirmière chez elle il disparaîtrait aussi vite qu’il était apparut. Ça Steph ne le voulait pas, il fallait trouver quelque chose pour le retenir , sans faire plus attention que ça Max ralentit le bolide et s’arrêta, pourtant ils n’étaient pas arrivé à destination et se trouvaient encore au bord de la route.
Max coupa le moteur et se tourna vers elle, ses yeux pétillaient d’une lueur coquine, elle le défia du regard et comprit presque instantanément ce qu’il voulait faire. Rejoignant les pensées de la Miss il déclara :


Je meurs d'envie de vous embrasser, Stéphanie Aubry!

Moi aussi !

Max se rapprocha d’elle, emprisonnant son visage dans ses mains, puis leurs lèvres se mêlèrent dans un baiser timide au début et fiévreux ensuite. Le cœur de la jeune femme se mit à battre violemment et des frissons de bonheur se rependirent dans tout son corps. Ce premier baiser aiguisa sa faim, et bientôt le désir d’en recevoir et d’en donner d’autres devint impérieux, sans s’en rendre compte, elle entrouvrit les lèvres, laissant Max prendre possession de sa langue avec une douceur exquise. Ce qu’elle ressentait n’était en rien comparable à ce qu’elle éprouvait dans les bras de son ex-fiancé, peut-être que c’était le goût du risque qui l’électrisait ainsi . Elle s’accrochait à lui comme s’il eût été le seul point fixe de l’irrésistible tourbillon dans lequel elle se sentait emportée.
Reprenant son souffle, il en profita pour lui poser une question contre ses lèvres :


C'est par où, votre villa solitaire?


Elle reprit contenance et indiqua la route à suivre, tout en se pelotonnant dans les bras de cet apollon :

A l’entrée du village, tu prendras la première rue à droite et quand il n’y aura plus de maison et qu’on rentrera dans la forêt ce sera l’entrée de ma propriété, la villa se trouve à trois kilomètres du village et loin de tout voisinage. Si tu veux l’adresse exact c’est au numéro 1 rue des rosiers.


Après avoir dit cela, elle lui fit un clin d’œil, il devrait comprendre ce qu’elle voulait et savait qu’il mourrait d’envie d’arriver à destination.
Remettant le moteur en marche, il reprit la route avec une vitesse insoupçonné, il devait être pressé d’être devant la villa, même pas deux minutes plus tard ils se gara devant l’immense entrée de la villa, il descendit du bolide pour venir ouvrir la portière à la jeune femme qui prit le bras tendu de Max pour en sortir. Elle l’invita ensuite à entrer à l’intérieur.


*Malheur, j’ai oublié que mes achats d’hier se trouvaient sur la table du salon éparpillé un peu partout de plus ce sont mes sous-vêtements !*

Marchant devant lui, elle le prit par la main et essaya de dissimuler les effets personnels jonchant le salon, pour ne pas qu’il regarde ses déshabillés, elle l’attira contre sa poitrine et déclara :

Ou en étions-nous ?

Sans attendre la réponse de Max elle se mit sur la pointe des pieds et colla sa bouche sur la sienne…
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Jeu 14 Mai - 20:47

Indications données avec tant de précision, Max ne perdit pas de temps à trouver correctement son chemin et quelque minutes plus tard, il garait le bolide face à un large perron.

Pour une villa solitaire, fallait dire que c'en était bien une. Bien éloignée du monde, cachée dans la forêt, la demeure de Miss Aubry était une belle bâtisse, que Max jaugea d'un œil exercé...il aimait les belles maisons, avec du caractère, celle ci n'en manquait pas. On l'imaginait aisément habitée par une grande famille heureuse ce qui l'amena à se demander si la belle demoiselle y vivait seule ou si dans les minutes à suivre surgiraient par la grande porte...trois marmots, une tante, deux chiens et trois chats. L'attitude de la jeune femme lui avait fait rejeter l'idée d'un mari mais enfin...sait on jamais, il y a des esprits libérés de par ce vaste monde!

Mais rien de cela ne se produisit...À l'intérieur de la demeure régnait un silence paisible, rompu à peine par le tic-tac d'une pendule ,quelque part. Max ne prit pas le temps, en fait on ne lui en laissa pas le loisir, de juger la décoration de l'endroit. Son attention se vit, très agréablement, distraite par la jeune femme qui se tournant vers lui, l'attirait dans ses bras.

Où en étions nous?

La belle question. De toutes manières, elle se chargeait déjà de lui rafraîchir la mémoire de maitresse façon.

C'est exactement ce que j'allais dire.

Pour Max il n'existait rien de plus réconfortant dans la vie que croiser le chemin d'une femme dont les idées coïncidaient 100% avec les siennes. Sa crainte de voir cette rencontre terminer par un : "Ravi d'avoir fait votre connaissance, au revoir.", s'enfuma gaiement alors que la belle infirmière correspondait à ses avances avec une ardeur incomparable.
Il resta rapidement établi qu'ils n'allaient pas se contenter de quelques baisers fougueux. Leurs natures ,si hautement compatibles, n'ignoraient pas que ce désir, aussi soudain que déchainé, ne pouvait être qu'assouvi. Sans aucun besoin de s'encombrer de politesses désuètes ou de mots d'amour, ils trouvèrent, sans encombre, le chemin vers le vaste divan, dans un séjour noyé de soleil. Quel décor chaleureux!

Une fois là, Max se prit le temps de respirer et de contempler à loisir sa blonde compagne. Il s'amusa à défaire sa coiffure, à laisser filer une mèche blonde entre ses doigts tout en souriant, rêveur, pour après, mine de rien, écarter le haut de sa robe, découvrant l'épaule meurtrie, seule coupable de leur présente situation. De gestes très doux, il entreprit de la caresser pour après remplacer ses doigts de sa bouche savante.
Peau satinée invitant à être caressée, parcourue, goûtée millimètre à millimètre. Il entreprit de la découvrir, sans se presser, jouissant de chaque seconde, de chaque frisson qui l'agitait, de chaque soupir. De son regard chargé de promesses passionnées. La déshabiller fut une expérience ardente et mémorable, son corps était parfait. Il adora ses mains, si belles et élégantes, si hardies ,qui inventaient des caresses subtiles, pour le soumettre à un doux supplice dont il n'avait nullement l'intention de se plaindre.

Max avait connu quantité de femmes au long de sa vie mais aucune n'avait su éveiller, de façon aussi révélatrice, une passion si déferlante comme celle qui le consumait à cet instant. Faire l'amour avec Stéphanie fut une expérience délirante, exubérante, pleine d'exaltation, qui lui fit oublier les pourquoi et comment de tout. Son rendez vous avec les avocats de sa marraine, le dîner de ce soir avec la famille...et tout ce qui ne fut, être là avec elle à se prélasser de sa douceur.

Ce ne fut que bien plus tard, alors que le soleil n'était plus au rendez vous, qu'un gargouillis honteux de son estomac, parvint à le tirer de cet état de parfaite félicité.


Si tu ne veux pas me voir mourir de faiblesse...faudra m'alimenter de temps en temps!
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Ven 15 Mai - 20:31

C’est exactement ce qu’il fallait à la jeune femme, se fondre dans les bras d’un homme et oublier ses tracas, en plus de ça il n’était pas repoussant du tout, bien au contraire il était sexy, séduisant avec une pointe de quelque chose, que la jeune infirmière ne pouvait pas décrire. Jamais elle ne s’était comportée ainsi avec un homme, mais avec lui elle pouvait se lâcher, être enfin une autre femme beaucoup plus audacieuse et libre. Le désir qu’elle ressentait pour Max était monté à son paroxysme et c’est à cet instant qu’il dut le sentir aussi, car quelques secondes plus tard ils se retrouvèrent sur le divan. Les lèvres gonflées des baisers passionnés du jeune homme, elle se délecta de cette situation incroyable. Si quelqu’un lui aurait dit qu’en allant faire ses courses ce matin elle rencontrerait un homme sexy en diable et que même pas deux heures plus tard ils se retrouveraient allongés sur son divan en train de s’embrasser comme si leurs vie en dépendaient, elle ne l’aurait pas cru, elle aurait même rit au nez de cette personne.

Max se détacha d’elle pour qu’ils puissent reprendre leurs respiration, Stéphanie plongea ses yeux dans les siens et découvrit qu’une étincelle de désir s’y était animée, même un tremblement de terre ne pourrait les séparer à ce moment précis. Passant la main dans les cheveux de la jeune femme, il détacha la barrette qui les retenait avec un sourire enjôleur, il entreprit d’écarter le haut de sa robe pour voir son épaule la caressant doucement de sa main experte, elle se sentait déjà mieux, il avait des mains douces et agiles comme si il avait déjà fait ça auparavant . Fermant les yeux pour se sentir encore mieux, elle sentit la bouche du jeune homme prendre la relève de ses doigts, pour lui faire des baisers sur cette épaule mal en point. Il descendit même encore plus bas, goutant sa peau avec délectation, un frisson exquis la parcourut, la sensation de sa bouche sur sa peau la rendait folle. Sa robe ne resta pas longtemps sur son dos, elle tomba sur le tapis du salon dans un bruit sourd suivit de ses sous-vêtements. Se retrouvant nue sur le sofa elle se sentait si bien en compagnie de Max qu’elle déshabilla très doucement, lui faisant des baisers à chaque endroit qu’elle débarrassa. Sous ses airs de rebelle il était plutôt tendre, même beaucoup, patient et performant…..Emportée par le tourbillon de passion qui les enchaînait l’un à l’autre, elle n’était plus que sensations pures. Plus rien n’existait sinon cet homme et ce qu’il était en train de lui faire. Il n’y avait plus de passé, plus d’avenir, seulement l’instant présent et le désir qui la consumait.

Quelle nuit torride, en l’occurrence c’était plutôt une après-midi, qu’ils venaient de passer, plein de passion et de désir assouvis, mais il était temps de revenir sur terre. Le soleil avait décliné à l’horizon depuis bien longtemps et les deux amants étaient toujours enlacés l’un contre l’autre ne voulant pas bouger d’un poil, Steph entendit l’estomac de Max gargouiller, elle aussi se sentait affamée, elle bougea un peu et entendit le jeune homme dire :


Si tu ne veux pas me voir mourir de faiblesse...faudra m'alimenter de temps en temps!

Un rire sortit de la gorge de la belle :

Tu as raison…. Il faut que nous reprenions des forces…… Mais je crois bien qu’il va falloir que tu te lève, les couses que j’ai fais se trouvent toujours dans la voiture.

Se levant du divan, la jeune femme se baissa pour ramasser sa robe qu’elle enfila sans rien mettre en dessous. Prenant sa baguette magique, elle rassembla les vêtements acheté la veille, en un petit tas de dentelle sur la table basse du salon, au moins ils ne traîneraient plus sur le sol.
Son épaule ne lui faisait plus mal du tout, les caresses que Max lui avait prodigué avaient fait leurs effets. Se rapprochant de lui, elle se baissa pour lui faire un baiser fougueux sur les lèvres et l’aida en même temps à se lever :


Tu as fais des miracles avec tes mains et ta bouche, je ne sens plus la douleur, tu es très doué….

Si elle n’arrêtait pas de le toucher, ils finiraient par assouvir encore leur désir et de plus elle avait vraiment très faim.
A peine eut elle le temps de rejoindre la cuisine qu’il était déjà derrière elle avec les paquets dans la main, Stéphanie lui avait indiqué, avant qu’il ne sorte de la villa, ou la cuisine se trouvait. Fourneau allumé, les aliments se transformèrent en un plat bien appétissant, du hachis Parmentier typique de la France et en dessert une mousse au chocolat faîte maison. L’infirmière adorait faire la cuisine mais à Poudlard elle ne pouvait pas la faire, donc quand elle rentrait chez elle, la première chose qu’elle faisait était de se préparer de bon petit plat et en l’occurrence ce soir elle avait un invité, il ne fallait pas le décevoir .
La table fut dressé dans la salle à manger en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf, avec une baguette magique c’était beaucoup plus facile de faire les choses. S’asseyant l’un en face de l’autre, la jeune femme déclara :


Je savais que je n’aurai pas besoin d'onguent lorsque tu m’a massé…… Je vais te faire une confidence……. Aucun homme ne m’avait fait d’effets autant que toi aujourd’hui et je peux te dire aussi que c’est bien la première fois que je me jette sur un homme comme ça….. Tu es différent des autres…..

Il était temps de manger à présent et si par bonheur le jeune homme n’avait rien d’autre de prévu cette nuit, ils pourraient reprendre une activité sensuelle.
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Sam 16 Mai - 12:10

Max sourit en la voyant agiter sa baguette pour mettre un peu d'ordre. Gracieuse, sensuelle, inconsciente de l'effet produit. Il se demandait que faisait une femme comme elle dans un bled paumé comme celui là, en tout cas, à son avis, elle devait s'y ennuyer mortellement. Du peu qu'ils avaient parlé, Max savait que la jeune femme était infirmière à Poudlard, encore un scénario mal accordé pour une nature passionnée comme la sienne...à moins que l'école ait radicalement changé depuis le temps mais de ça, il s'en doutait beaucoup.

Revenant vers lui , Stéphanie l'octroya d'un baiser, à faire tourner la tête, qui faillit lui faire même oublier faim et autres menus détails.

Tu as fais des miracles avec tes mains et ta bouche, je ne sens plus la douleur, tu es très doué…

S'il avait été timide, Max aurait rougi sous l'intensité de ce regard mais au lieu de cela se contenta d'un sourire placide et satisfait tout en se levant pour enfiler ses vêtements.

Sans accorder une seule pensée à tout ce qu'il aurait dû être en train de faire au lieu de se trouver là, Max alla chercher les courses restées dans la voiture et rejoignit Stéphanie dans la cuisine. Encore là, il se fascina en regardant la jeune femme face aux fourneaux. La vie domestique ne l'attirait pas le moins du monde, l'idée d'un jour s'attacher à une gentille femme qui ferait mijoter des petits plats pour lui n'avait jamais croisé son esprit, pas plus que songer à avoir des enfants...cela entrainait des compromis qui ne le tentaient pas du tout...mais en ce moment, il se sentit presque bercé par ses gestes précis en préparant le repas se disant qu'un petit répit dans le va et vient affairé de son existence ne pouvait faire aucun mal. Un puissant signal d'alerte résonna quelque part dans son esprit mais Max opta pour l'ignorer..dans quatre jours, il serait en route pour Singapour et cet épisode ne serait que ça...un autre épisode dans ce kaléidoscope trépident qu'était sa vie.
Il y pensait encore en s'asseyant à table.


Je savais que je n’aurai pas besoin d'onguent lorsque tu m’a massé… Je vais te faire une confidence… Aucun homme ne m’avait fait d’effets autant que toi aujourd’hui et je peux te dire aussi que c’est bien la première fois que je me jette sur un homme comme ça… Tu es différent des autres…

Cette déclaration le laissa un peu perplexe, juste parce qu'il ne s'y attendait pas. Les femmes de sa vie n'avaient pas l'habitude de faire des longues déclarations, du moins, il ne leur laissait pas trop d'opportunité. Que ce soit la première fois qu'elle séduisait un homme de cette façon, ne fut pas trop dur à croire...ce n'était sûrement à Poudlard qu'elle en aurait l'occasion. Le fait qu'elle le trouve différent le fit se demander tout de même à qui elle pouvait le comparer. Mais ce n'était pas l'idée. Celle ci n'avait été qu'un rencontre fortuite, demain au plus tard, son bon sens lui disait de déguerpir au plus vite, il serait parti et elle ne serait qu'un souvenir...de même que lui pour elle...enfin, celle là était la suite logique des choses...ce devait être comme ça!

Ma propre mère se plait de dire que je suis le type moins recommandable qui soit. Je suis un rebelle aux règles établies, j'aime courir le monde sans contraintes, sans attaches...aujourd'hui ici...demain là...

Il sourit, un peu de travers mais l'éclat de ses yeux était toute une invitation à la perdition en s'emparant de la main de la belle infirmière, par dessus la table.

Toi, tu es une adorable demoiselle bien, à la vie rangée...une vie que je ne suis pas trop sûr te rend tout à fait heureuse...

Une idée saugrenue bourdonnait dans sa tête, insistante, invitante. En retournant sa main,il procéda à baiser lentement sa paume, son poignet, en la sentant frémir. Son propre cœur battait à coups désordonnés.

Tu me plais à la folie mais je ne peux rien te promettre. Ça me plait pas les promesses, tôt ou tard elles font mentir et tromper mais je peux te faire une proposition.

Relevant la tête Max fixa ses yeux dans les siens, un regard intense, caressant, l'invitant à faire des folies.

Viens avec moi. Laisse tomber un temps Poudlard, la grisaille anglaise, sans le penser..comme ça, sur un coup de tête, comme ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Sans préméditation, sans regrets...qu'en dis tu?

Tout en parlant, il s'était levé et allant vers elle, la releva pour la prendre dans ses bras et l'embrasser à en perdre haleine.

Je sais...on ne se connait pas...mais qu'est ce que ça peut bien faire, on s'accorde à merveille...

Pour le prouver, sa bouche descendait le long de son cou, s'éperdait sur son épaule. Lentement la robe glissa de nouveau, alors la relevant dans ses bras, Maximilian Benedict von Falkenberg, l'emporta vers l'étage...sans plus de préambules.


Dernière édition par Max B. von Falkenberg le Dim 17 Mai - 17:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Sam 16 Mai - 14:16

Assis ensemble autour d’un bon dîner, les deux amants se regardèrent tout en dégustant le repas, la jeune femme avait avoué à Max qu’il était différent des autres et c’est là qu’il lui fit un sourire en disant :

Ma propre mère se plait de dire que je suis le type moins recommandable qui soit. Je suis un rebelle aux règles établies, j'aime courir le monde sans contraintes, sans attaches...aujourd'hui ici...demain là...


*Ah ! J’avais raison….*


Le jeune homme était donc bien un rebelle, aimant sa liberté de mouvement et de pensée. Quel bonheur de pouvoir se retrouver sur la route, faire de nouvelle connaissance…… Voilà ce qu’elle était pour lui alors, une simple aventure d’une nuit, et sans doute demain où même après le dîner, il partirait sans jamais revenir, elle ne serait qu’un souvenir pour lui, et lui le serait pour elle…. Bon ce n’était pas si mal, au moins elle aurait passé une journée parfaite. Max lui prit soudain la main :

Toi, tu es une adorable demoiselle bien, à la vie rangée...une vie que je ne suis pas trop sûr te rend tout à fait heureuse...


Il avait parfaitement raison, sa vie était trop calme et trop bien organisée, elle était devenue esclave de son train train habituel. Une idée lui vint soudain à l’esprit mais le jeune rebelle embrassa sa main en descendant sur son poignée, une onde de plaisir parcourut son corps, elle n’avait plus une seule pensée rationnelle, si il continuait ainsi, elle se lèverait et se blottirait dans ses bras…

Tu me plais à la folie mais je ne peux rien te promettre. Ça me plait pas les promesses, tôt ou tard elles font mentir et tromper mais je peux te faire une proposition.


Moi aussi tu me plais énormément… Ta nature de rebelle veut que tu continue à parcourir le monde et te ranger te rendra sans doute au bout du compte malheureux…

Les yeux du jeune homme étaient habités d’une lueur étrange, elle ne pourrait pas résister longtemps à ce regard troublant, invitant le plaisir, et de plus il venait de dire qu’il avait une proposition à lui faire.

Viens avec moi. Laisse tomber un temps Poudlard, la grisaille anglaise, sans le penser..comme ça, sur un coup de tête, comme ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Sans préméditation, sans regrets...qu'en dis tu?
Je sais...on ne se connait pas...mais qu'est ce que ça peut bien faire, on s'accorde à merveille...


Elle ne put répondre tout de suite car, il était déjà debout et l’entourait de ses bras musclés lui faisant perdre un peu plus la raison avec ses baisers brûlant et ses caresses de plus en plus sensuelles. Retrouvant enfin l’usage de sa bouche, Stéphanie put enfin formuler sa réponse au creux de l’oreille de son amant tout en passant ses bras autour de son cou :

Oui ! je viens avec toi, j’en ai marre de vivre comme un robot, faire chaque jour la même chose….. C’est une opportunité qu’il faut saisir et je vais le faire…… Et de plus tu as raison même si on ne se connait pas beaucoup ce n’est pas si grave…..

Stéphanie ne put en dire plus, il était déjà en train de l’embrasser dans le cou et sans attendre sa robe tomba une nouvelle fois sur le sol. Les mais ferment de Max se refermèrent sur ses jambes pour qu’il puisse la soulever dans ses bras, s’accrochant à son cou, elle se laissa transporter jusqu’à sa chambre.
Des cris de plaisir se firent entendre dans toute la villa, c’était merveilleux de faire l’amour avec cet homme si doux et si attentionné. Stéphanie ne pensait plus à rien sauf à la nouvelle vie qui l’attendait, une vie de rebelle, parcourant les pays de long en large et se nourrissant de ce qu’ils trouveraient.
La tête posée sur le torse de Max, elle se sentait bien, mais une chose lui manquait, le regardant dans les yeux, elle passa sa main sur sa joue :


Tu n’aurais pas envie de manger un peu de mousse au chocolat, elle nous attend dans le réfrigérateur, si tu veux je peux aller la chercher, j’ai une idée qui va te plaire, je suis sûr…..

Se dégageant de son étreinte, l’infirmière se leva très vite et passa la porte de la chambre, quelques minutes suffirent à la faire revenir avec un plat de mousse au chocolat. S’asseyant aux côtés du jeune homme, elle lui intima de se coucher sur le dos, puis sans rien dire mais avec des étincelles aux fond des yeux, elle prit la cuillère et étala la mousse sur son torse.

-J’aime la mousse au chocolat…… Mais là je vais l’adorer…..Hum hum
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Sam 16 Mai - 16:35

Pas à dire, la demoiselle ne manquait pas d'imagination. La dernière fois qu'on avait enduit Max de substances comestibles, en l'occurrence de miel, cela avait été dans des fins moins ludiques. Il se trouvait alors au fin fond d'une jungle lointaine et sauf l'intervention miraculeuse de ses amis, il aurait fini bouffé par des fourmis particulièrement gourmandes.

Mais, Miss Aubry n'avait rien d'une fourmi carnivore et, à moins de se tromper lourdement, n'avait aucune intention de le dévorer, enfin pas dans le ses littéral du mot. Plaisante façon de manger du mousse au chocolat, il n'eut aucune plainte à émettre sur la façon dont elle se prit pour le déguster. Le contact de sa langue sur sa peau faisait l'effet de petites secousses électriques. Un puissant stimulateur pour l'imagination. Impossible ne pas supposer qu'il lui rendit la pareille, en toute joie de cœur. Cela donna lieu à d'autres fougueux ébats qui leur prirent grande partie de la nuit, jusqu'à ce que, pantelants, ils laissent le sommeil les gagner.

Après quelques heures de repos bien gagné, Max fut le premier à ouvrir l'œil. D'abord, il resta un moment déboussolé en se découvrant dans cette chambre inconnue mais ses idées firent vite de se remettre en ordre et le souvenir de cette nuit échevelée le fit sourire, satisfait. Satisfaction qui dura peu, jusqu'au moment où distraitement il jeta un coup d'œil à sa montre.
Son juron réveilla Stéphanie, qui s'était certainement attendue à un réveil plus romantique mais déjà Max sautait du lit et filait vers la salle de bains tout en ramassant ses vêtements éparpillés.


Désolé, Steph...mais suis en retard!!!

Sans trop se soucier de la mine abasourdie de la jeune femme, il se glissa sous la douche tout en se maudissant copieusement. Il était bon pour le sermon du siècle, pour des mines longues et Merlin sait il quoi encore. Il trouverait bien une explication acceptable pour les avocats mais un plaidoyer de Dieu en personne ne ferait que sa famille passe l'éponge sur cette énième transgression aux règles. A moins de pouvoir prouver avoir passé la nuit prisonnier de Voldemort, il était fait. Convaincu que le lord des Ténèbres ne voudrait pas lui rendre ce service insignifiant, il s'habilla à la troisième vitesse, se rinça les dents et quitta la salle de bains.

Stéphanie, encore un peu chamboulée, avait passé une robe de chambre et l'attendait assise sur le bord du lit . Visiblement, une explication valable pour ce comportement si rustre, était de mise.

J'ai oublié...j'ai complètement oublié tout ce que je devais faire hier. Ai raté une réunion familiale et suis bon pour une scène pénible. Je dois retourner à Londres le plus vite possible. Demain c'est l'enterrement et je dois prendre des dispositions, enfin, tu comprends, pas une situation commode.

S'approchant d'elle lui planta un baiser à la va vite et courait déjà vers la porte quand une nouvelle idée le fit retourner sur ses pas.

Veux tu m'accompagner à l'enterrement demain? Ce n'est pas la chose la plus romantique du monde mais pour dire vrai, j'aimerais beaucoup que tu sois avec moi...je déteste les enterrements et ce qui s'en suit...après on pourra prendre un avion et disparaitre. Qu'est ce que tu en dis?

Nouveau baiser sur le bout des lèvres, avant de disparaître, cette fois pour de bon. Une minute après, un puissant rugissement de moteur, le bolide s'élança dans l'allée avec un crissement de pneus.

Avec un peu de chance et il arrivait à la fin du petit déjeuner, rituel rigoureusement observé à Stillworth Manor. Il avait pris le temps de passer à son hôtel pour se changer et se présenter, au moins convenablement vêtu, devait le tribunal familial en plein. délaissant tout mode moldu, pas la peine de blesser plus de susceptibilités, Max transplana directement sur le perron de l'auguste demeure, qui par un de ces tours humoristiques du Destin, lui appartenait à présent. Mais il avait cédé, généreusement la place à la famille, venue des quatre coins de l'Angleterre ou ailleurs et était allé se réfugier au Claridge's.

*Du cran, mon vieux...du cran*

C'était juste de quoi il avait besoin en passant le seuil de la salle à manger. Autour de l'immense table, tout un éventail de visages connus et tous se tournèrent vers lui , le regardant comme s'il était l'Ange de l'Apocalyse en personne.

Bonjour tout le monde!

Une vague de murmures outragés parcourut l'assistance. Au bout de la table, une femme se leva. Max déglutit péniblement et eut de nouveau dix ans.

Bonjour tout le monde? Est ce une façon adéquate de t'adresser à ta famille, Maximilian?

Euh...ben quoi d'autre...

Sans humour, mon cher, on n'en a que faire. Nous t'avons attendu en vain, hier soir et Monsieur ne s'est même pas daigné d'envoyer un hibou. As tu une explication raisonnable pour ce manque de respect flagrant?

Zut! Il était en train de se faire engueuler comme un gamin, face à tout le monde. Sûr que ses cousins, éparpillés par là en étaient ravis. Cela finit par le mettre de mauvaise humeur.

J'avais d'autres chose à faire,
accepta t'il, avec morgue , et impossible d'envoyer un hibou puisque je me trouvais chez les moldus et personne ici n'a un fichu téléphone.

Maximilian!

C'est en extrême utile!, assura t'il en exhibant son portable, en plus je suis sûr que vous vous êtres très bien débrouillés sans moi.

Sa mère le fulmina d'un regard à glacer l'enfer mais trop heureux de s'en tirer de si bon compte, Max se contenta d'un sourire condescendant. Sûrement son tout nouvel status d'héritier le mettait un peu hors d'atteinte des foudres maternelles et même si tout le monde le couvait d'un regard ombrageux, il n'en perdit pas l'appétit pour autant.

La journée fut longue et fastidieuse. Sa mère tint à qu'il soit présent pour prendre les décisions sur la cérémonie du lendemain, quoiqu'il était sûr que chaque détail avait été précautionneusement pris des jours auparavant.
En prenant congé de Stéphanie il avait parlé de l'enterrement, sans pour autant lui dire ni où il aurait lieu ni à quelle heure. Souvent au cours de ces heures mortes, il se prit à penser à elle et aux heures de délicieuse folie qu'ils avaient partagé, le lendemain ce serait impossible qu'il se déplace pour aller la chercher. Se trouver nez à nez avec le fleuriste chargé de la décoration du lendemain, mit fin à ses problèmes. Un peu étonné de cette singulière mission, l'homme accepta, sans rechigner, à la vue des gallions d'or offerts, de porter personnellement et dans les plus brefs délais, un superbe bouquet de fleurs et une note à la direction que Max lui donna: 1, rue des Rosier. Budly Babberton.

Il y avait un monde fou à l'enterrement de Dame Eleutheria Stillworth. Aux côtés de sa mère, nièce de la défunte, Max présidait les funérailles, d'un air si empreint de dignité et sérieux, que beaucoup des présents se demandèrent si Arabella n'avait lancé un Imperium à son vaurien de fils. Ce que personne ne manqua de remarquer est que de temps en temps, le jeune homme tournait la tête et semblait chercher quelqu'un parmi l'assistance.

Elle était là. Le noir lui seyait à merveille...


Dernière édition par Max B. von Falkenberg le Dim 17 Mai - 17:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Sam 16 Mai - 20:45

Un grognement fit réveiller la belle endormie, Max se leva comme une furie en ramassant ses habilles éparpillés aux quatre coins de la chambre. Encore sous le choc de se réveil turbulent, Stéphanie se figea devant ce trop plein d’énergie qui avait gagné le jeune homme, pas qu’elle en fut mécontente durant leurs ébats érotique, mais là elle fut surprise de le voir bondir comme un tigre hors de sa cage et se diriger vers la salle de bain. Avant d’y pénétrer il se tourna vers elle :

Désolé, Steph...mais suis en retard!!!


Quoi mais que racontait-il ? En retard mais pourquoi ? Si il était bien un rebelle comme il lui avait dit pendant la soirée, il n’avait pas d’engagement…. A moins qu’il doit retrouver une copine…. Ce n’était pas le moment de cogiter ainsi, la demoiselle se leva et enfila une robe de chambre, le bruit de l’eau qui coule s’arrêta et dans moins de deux minutes Max sortirait de la salle de bain, alors elle se mit assise sur un coin du lit et l’attendit, ils devaient avoir une conversation.
Stéphanie le vit enfin frais et dispo, avalant sa salive avant de demander le pourquoi du comment, elle ne put placer un mot, c’est lui qui avait prit cette initiative :


J'ai oublié...j'ai complètement oublié tout ce que je devais faire hier. Ai raté une réunion familiale et suis bon pour une scène pénible. Je dois retourner à Londres le plus vite possible. Demain c'est l'enterrement et je dois prendre des dispositions, enfin, tu comprends, pas une situation commode.

Un enterrement , c’était donc ça qui l’avait amené à Londres, la Miss espérait de ton son cœur qu’il ne s’agissait pas de sa mère où son père….. Mais pas le temps d’y penser plus longuement, déjà Max se ruait sur elle pour lui faire un baiser sur les lèvres et se retira vers la porte. Avant de la franchir il se retourna avec un sourire sur le visage et demanda :

Veux tu m'accompagner à l'enterrement demain? Ce n'est pas la chose la plus romantique du monde mais pour dire vrai, j'aimerais beaucoup que tu sois avec moi...je déteste les enterrements et ce qui s'en suit...après on pourra prendre un avion et disparaitre. Qu'est ce que tu en dis?

Un peu estomaqué par ce changement, elle ne put dire qu’une chose :

Oui ! Bien sûr que je souhaite t’accompagner…… Et je préparerai mes affaires pour le voyage….

Pas le temps d’en dire plus, Max était déjà devant elle, qui s’était levée, et l’embrassa à la va-vite, puis ce fut la solitude.
Au bout de deux heures de rangement dans la villa en sifflant à tue-tête, la jeune infirmière alla enfin prendre une douche, rêvassant à sa nuit d’amour avec Max et à ce qu’ils feraient le lendemain après l’enterrement…….


*Mince ! il ne m’a pas dit où cela devait se dérouler et l’heure de la cérémonie….. En plus je n’ai même pas le moyen de le joindre comment faire ?*

Max avait dut prévoir de revenir en fin de soirée pour passer la nuit avec elle, mais au bout de plusieurs heures de cogitation, elle en était toujours au même point. La nuit était tombée depuis bientôt Deux heurs et la jeune infirmière était toujours sans nouvelle du jeune homme. Il s’était peut-être moqué d’elle, s’était servit d’elle pour assouvir son instinct de mâle et l’avait déjà oublié, comme il devait faire avec les autres femmes qu’il rencontraient sur sa route.
Regardant ses valises bouclées, du moins juste une, elle avait vraiment cru qu’il allait l’emmener loin de cette vie morose. Le bruit d’une sonnette la fit sortir de sa mélancolie, descendant aussi vite que possible, elle ouvrit la porte avec les bras tendus pour accueillir le nouvel arrivant….. Mince ce n’était pas Max, baissant les mains elle se trouvait devant un homme qui tenait un énorme bouquet de fleurs dans les bras, il demanda si il était bien à la bonne adresse et la jeune femme répondit que c’était bien ici. Tendant le bouquet à Steph, il lui donna aussi un mot de la part de Max, le remerciant, elle ferma la porte et alla s’assoir sur le divan.
La lecture de la lettre lui mit du baume au cœur, elle fut heureuse de savoir qu’il ne l’avait pas oublié et lui avait indiqué l’endroit où se déroulerait la cérémonie funéraire.
Se délectant du parfum enivrant des roses, elles les déposa dans un vase qui trônerait sur la table basse du salon.

Profitant d’être seule, la jeune femme passa une nuit tranquille pour se reposer, même si ses rêves furent peuplés du visage de Max…..

Valise en main, maison fermée et message envoyé à son amie Alana pour lui demander de garder un œil sur ses biens, Stéphanie toute de noir vêtue transpana à l’endroit indiqué, une foule de personne se trouvait déjà là, elle s’avança et regarda le jeune homme, lui faisant un petit signe de main. Il était beau dans son costume et apparemment c’est lui qui présidait les funérailles.
Elle prit une chaise vide et s’installa, écoutant le résumé de la vie de la défunte.
La cérémonie dura environ une bonne heure et quand fut arrivé le moment de rejoindre le cimetière, la demoiselle s’avança vers Max et lui prit la main, chuchotant à son oreille :


Merci pour les roses, elles sont magnifique…… Et toi……Tu es très ……Élégant dans cette tenue….

Baiser volé et ils étaient en route pour la mise en terre de la défunte, qui avait beaucoup compté pour le jeune homme. Oui, Steph avait écouté avec attention toutes les paroles de Max durant la cérémonie et avait comprit que cette femme n’était autre que sa marraine, il devait avoir quand même du chagrin même si il ne le montrait pas, rebelle jusqu’au bout des ongles.

Je sais ce que c’est de perdre un être cher, mes parents sont morts lorsque j’avais à peine dix ans et ensuite ce fut le tour de mon frère aîné de succomber à ses blessures……. Il ne me reste plus que mon autre frère qui n’a pas donné aucune nouvelle depuis un bout de temps…..

Stéphanie voulait qu’il sache qu’elle aussi avait vécu le pire, mais elle voulu attendre encore un peu avant de lui dire que son fiancé avait lui succombé à une maladie moldue. Et puis de toute façon elle s’était remise de sa peine et allait commencer une nouvelle vie, pleine d’aventure et de folie en compagnie de Max, un homme qui lui avait montré que la vie pouvait être autre que celle qu’elle vivait en ce moment.


Juste une chose, peux-tu m’accompagner jusqu’à la tombe de mes parents je voudrais leur dire au revoir avant de partir parcourir le monde à tes côtés…..


Un sourire enjôleur s’était affiché sur son visage, elle était prête à sauter dans un nouveau monde.
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Dim 17 Mai - 22:46

La cérémonie trainait en longueur. Que pouvait on espérer d'autre alors qu'on enterre un membre, pilier de la société, comme l'avait été Eleutheria Stillworth? Se pliant à la tradition, on vit un Max, grave comme un évêque, passer face à l'assistance pour faire une panégyrique éloquent et plein de sentiments sincères, de la chère défunte. Il n'avait préparé aucun discours, bon orateur de nature, il se laissa guider par les bons souvenirs qu'il avait de sa marraine. Parler de ses vertus ne fut pas difficile, elle en avait tant. D'une pointe d'humour, de très bon ton, il fit même rire l'assistance en évoquant la patience que l'auguste dame avait, si souvent, démontré envers lui. Oui, il avait beaucoup aimé sa marraine et espérait que, sans importer où elle se trouvait, sa bonne humeur l'accompagnerait toujours.
Satisfait, il vit sa mère éponger une larme du bout de son mouchoir et alla reprendre sa place.

On se mettait en mouvement pour gagner le cimetière, tout proche quand il vit Stéphanie venir vers lui. Superbe dans sa robe noire, elle était, si possible, encore plus jolie que la veille. Bénissant le moment où sa mère s'était écartée pour aller saluer Merlin sait qui, Max alla au devant de la jeune femme.

Je suis heureux que tu sois ici. Tu es parfaite.

Elle sourit doucement en prenant sa main et s'approchant pour lui chuchoter à l'oreille un merci pour les fleurs et dire qu'il était très bien dans son costume. Il ne put pas résister la sentir si proche et se fichant, une fois de plus, de l'avis de son prochain, lui effleura la bouche d'un baiser.

J'ai pensé à toi.

Mais déjà le protocole s'imposait et ils durent se mettre en route vers le cimetière. Sa mère, ne se priva néanmoins pas de le rejoindre, suivie de ses sœurs. Curieuses de savoir qui l'accompagnait si bien mais Max, diplomate subtil à ses heures perdues, les laissa sur leur faim et présenta vaguement Stéphanie comme une amie , que pouvait il dire d'autre?

Il resta encore un instant face à la tombe de sa marraine, qui n'avait rien voulu entendre d'être enfermée au mausolée familial, l'évoquant une dernière fois. On ne pouvait pas dire qu'il ressentait un gros chagrin, Max était peu porté aux sentimentalismes, mais c'était sûr que la vieille dame allait lui manquer.

Je sais ce que c’est de perdre un être cher, mes parents sont morts lorsque j’avais à peine dix ans et ensuite ce fut le tour de mon frère aîné de succomber à ses blessures… Il ne me reste plus que mon autre frère qui n’a pas donné aucune nouvelle depuis un bout de temps…

Il la dévisagea, un peu interloqué. Jamais il ne lui était passé par la tête qu'elle ait pu avoir une histoire familiale si tragique, quoique s'il avait bien compris, cela remontait à pas mal de temps.

Je...je suis franchement désolé, Steph, je n'avais pas idée...si j'avais su, je ne t'aurais pas demandé de venir. Cet endroit doit éveiller des souvenirs bien pénibles pour toi.

Son sourire fut tout lumière, le rassurant, mais elle le pria de l'accompagner à la tombe de ses parents, chose à laquelle il ne pouvait pas se refuser.

Je voudrais leur dire au revoir avant de partir parcourir le monde à tes côtés.

Max serra sa main et acquiesça en silence. Parcourir le monde avec lui. L'idée semblait l'émerveiller comme à une enfant à qui on a promis le plus fabuleux cadeau de Noël. Max se demandait, tout en marchant à ses côtés, si dans quelque temps elle serait du même avis, mais opta pour ne pas s'en préoccuper pour le moment. Deux secondes plus tard, il n'y pensait plus du tout, Stéphanie avait pâli intensément alors qu'un sanglot déchirant lui échappait.

Qu'est ce que tu as?

Elle lui adressa un regard de noyé, lui signalant d'un doigt tremblant les tombes alignées. S'il avait bien fait attention à ses paroles, il devait y avoir trois tombes...or, face eux, il y en avait quatre. La dernière ne datait que de trois mois auparavant...Nicolas Aubry. Le frère manquant à l'appel.
Max la serra contre lui en essayant de trouver des paroles adéquates, sans y parvenir. Quel maudit manque d'organisation permet qu'on enterre un homme sans en notifier sa famille?

Viens, ma douce. On ne peut rien faire de plus. C'est injuste et affreusement cruel...mais c'est déjà le passé.

Il l'entraina rapidement loin de cet endroit fatidique en l'admirant pour sa maitrise de soi. Elle épongea ses larmes et reprit un air serein même si au fond de ses yeux perçait un profond chagrin. Ce n'était pas le moment de la laisser seule. Bien que mal, la réception de funérailles au Manoir, réussirait à la distraire jusqu'au moment de partir.

Notre avion ne part que vers minuit, cela nous donnera largement le temps, assura t'il en l'embrassant doucement, d'en finir avec cette corvée et d'arriver à l'aéroport avec nos bagages.

La réunion fut, comme prévu, tout sauf triste et ennuyante. Étrange coutume celle qui veut qu'on célèbre la vie après le décès de quelqu'un. La défunte ayant eu une existence bien nourrie, elle laissait pas mal d'anecdotes à évoquer. Pur feu et autres alcools aidant, l'ambiance aurait tourné à la fête sans la vigilance stricte exercée par quelques duègnes, existant dans l'unique but de surveiller leur prochain. Esquivant évocateurs hilares et patrouille de surveillance, Max et Stéphanie s'arrangèrent pour quitter le Manoir sans éveiller la suspicion de personne ou presque. Près de la porte, ils se trouvèrent nez à nez avec Barbara, la sœur ainée du fugitif en puissance.

Tu penses aller quelque part, Max?

Le plus loin possible, si ça ne te dérange pas. J'ai accompli mon devoir, je disparais.

Tu sais bien que tôt ou tard, tu devras assumer une responsabilité quelconque, Maximilian.

Il se contenta de lui rire au nez, de lui planter une bise sur la joue et de filer avec sa compagne avant que la sœur outragée ne songe à donner la voix d'alarme.

Je comprends bien que mon père ne veuille jamais se présenter à ces évènements. Il a bien raison.

À partir de cet instant, il se désintéressa carrément de sa famille et agissements, pour s'adonner à cœur joie aux derniers préparatifs du départ. La jeune femme devrait tôt ou tard se rendre compte, qu'il était un sorcier assez particulier, préférant de loin beaucoup du monde moldu...mais bien sûr cela entraine aussi des inconvenances.

Tu as un passeport, Steph?...Je veux dire...un document d'identité moldu?

Il fallut se rendre à l'évidence que ce n'était pas le cas. Il aurait dû y penser. Mais loin de se laisser démonter par ce contretemps, consultant sa montre, il constata que l'heure rendait encore beaucoup de choses possibles et sortant son portable de la poche passa, sous l'oeil ahuri de la jeune femme, quelques appels péremptoires avant de se tourner vers elle, en exhibant un sourire d'ange.

Pas de souci, ma belle, on sera à bord de cet avion ce soir même, je le promets.

Il pouvait lire une certaine angoisse dans ces merveilleux yeux bleus et se fit un plaisir de la calmer en l'embrassant à l'en faire oublier le moindre de ses soucis.

Quand, quelques heures plus tard, ils se trouvaient à bord du Jumbo de Singapore Airlines, en première classe, Max se tourna vers la jeune femme, quelque peu figée à sa place et lui flatta la joue, avec un sourire ravi. Elle n'avait pas lâché sa main, en fait la serrait comme s'il s'agissait d'une planche de salut.

Passé le décollage, bues la première et deuxième coupe de champagne, expédié le diner tardif, il fallut se rendre à l'évidence, qu'à part bavarder ou dormir, il ne restait pas grande chose à faire pendant un vol de long cours. Mais ni Max ni Stéphanie avaient envie ni d'une chose ni de l'autre. L'étourdissante passion qui les avait réunis la veille était parfaitement latente et ne demandait qu'à être assouvie.

L'hôtesse ne vit que du feu. La cabine des toilettes était néanmoins de taille suffisante pour que les deux s'y retrouvent, un peu à l'étroit, mais ils n'en demandaient pas plus. Entre rires et murmures, ils se livrèrent à des pirouettes périlleuses mais absolument satisfaisantes. Essayer de garder un air grave et circonspect en regagnant, par séparé, leurs places, demanda un grand effort, leur mérita plus d'un regard censeur, mais ils s'en fichaient allègrement...la vie était belle, ils étaient libres!


Bienvenue au vrai monde, Miss Aubry!

Leurs coupes s'entrechoquèrent dans la semi pénombre de la cabine...on volait à 32.000 pieds au dessus de l'océan.

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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Mar 19 Mai - 0:05

Max présenta la jeune femme comme une amie à sa sœur et sa mère, au moins ils n’auraient pas à subir des questions indiscrète et Steph préférait ça, car pour le moment elle et lui n’était qu’amant d’une journée et elle ne voulait s’épancher sur sa vie avec un membre de sa famille. Ce qui la consola un peu c’est qu’elle n’aurait jamais ce problème avec sa propre famille, ils étaient pratiquement tous décédés c’est qu’elle raconta au jeune homme lorsqu’ils restèrent seul. Il n’en revenait pas qu’elle avait vécu de si tragique évènement cela s’entendait dans le son de sa voix :

Je...je suis franchement désolé, Steph, je n'avais pas idée...si j'avais su, je ne t'aurais pas demandé de venir. Cet endroit doit éveiller des souvenirs bien pénibles pour toi.


Juste un peu mais ça peut aller……

Puis vient le moment où elle voulut se rendre une dernière fois sur la tombe de ses parents, il accepta de l’accompagner. C’est alors qu’elle crut mourir, une quatrième pierre tombale était gravée au nom de Nicolas Aubry son autre frère, elle ne comprit pas pourquoi personne ne l’avait prévenu, des larmes s’échappèrent de ses yeux bleu, brouillant sa vision u instant. Max lui serra la main un peu plus fort et la serra dans ses bras pour la réconforter, il lui déclara que tout ceci était du passé et qu’il n’était pas bon d’y songer.
Oui il avait raison, tout ce qui comptait à présent c’était de vivre au jour le jour au côté de son amant et ami et voir ce qui se passera… C’est sûr que nul ne savait si ils avaient un avenir ensemble mais elle se satisferait de tout ce qu’elle pourrait apprendre avec lui, et puis laisser de côté une vie bien rangée serait nouveau pour elle. L’aventure leur tendait les bras.

Dans quelques heures ils seraient en route pour elle ne savait quelle destination, et de toute façon elle s’en fichait un peu. Max lui demanda si elle avait un passeport, le regardant avec des yeux effarés, elle avait omis de lui dire que le monde des moldus était totalement inconnu pour elle et tout ce qui le représentait, l’argent, les véhicules et les papiers. Puis se rendant compte qu’elle n’avait rien, il sortit un appareil de sa poche et parla dedans, quelle drôle de chose que cela ? Elle n’avait jamais vu de téléphone portable, du moins c’est ce qui lui dit et après cet appel, il lui en expliqua le fonctionnement.
Les papiers étant prêts ainsi qu’eux, ils se rendirent à l’aéroport pour prendre l’avion, un appareil immense pouvant transporter des centaines de personne en même temps et voler au dessus des nuages….. Formidable ce que ces moldus pouvaient inventer quand même.
Stéphanie n’avait peur de l’altitude au contraire elle aimait prendre son balai et monter le haut possible dans le ciel, mais là elle n’était pas rassurée par un engin en fer qui pouvait voler, si un moteur lâchait ou autre chose encore qui puisse faire écraser l’avion, elle ne serait pas comment réagir, bon c’est vrai qu’elle était une sorcière émérite mais laisser ces gens sans aide ne lui plaisait guère. Quand on est infirmière, on ne laisse pas les gens mourir sans rien faire, c’est pour ça que prendre un avion était un défi en soi et que ce ne serait pas le dernier.
Max était là pour la rassurer et dés qu’il voyait au fond de ses yeux, il se penchait sur elle pour prendre sa bouche, c’était une sensation inédite et encore plus qu’en l’avion décolla et qu’ils se retrouvèrent tout deux dans les cabinets à faire l’amour comme des sauvages. Pour être incroyable ça l’était et le reste le serait surement plus. Sortant chacun son tour de l’étroite cabine de toilette, ils regagnèrent leurs sièges pour trinquer au nouveau monde qui s’ouvrait à eux.

Le vol fut calme et très très agréable, arrivée à Singapour la Miss fut ébahie par tant de beauté, c’était sans conteste la plus belle semaine de sa vie, la seul fois où elle avait quitté l’Angleterre c’était pour aller en France voir sa grand-mère, mais le reste du monde était inconnu à ses yeux, et là en l’espace de quelques mois, ils allaient visiter les pays les plus fabuleux du monde, du moins c’est ce qu’elle pensait. Même si les deux jeunes gens ne s’accordaient pas comme au départ elle continuerait surement à visiter les capitales du monde seule…..
Max interpela un taxi pour les conduire dans un hôtel, ils étaient fatigués à cause du décalage horaire et devaient se reposer avant de visiter les la ville, la jeune femme se blottit dans les bras du jeune homme lorsqu’ils entrèrent dans la chambre, le regarda et déclara :


Cette journée a été fabuleuse et l’avion c’est pas mal comme moyen de transport pour moldu, ça me plais de plus en plus de vivre comme ça, sans se soucier de ce qui peut arriver……

Plusieurs coups frappés à la porte de la chambre les fient se retourner et se séparer, laissant un instant le bel homme, la demoiselle s’en alla ouvrir le panneau de bois et quelle ne fut pas sa surprise en voyant devant elle une splendide brune aux cheveux long qui dès qu’elle vit Max se jeta à son cou en l’appelant « mon trésor ».
Le sang monta en flèche dans les veines de l’infirmière qui n’eut même pas besoin de sortir sa baguette tellement le poing la démangeait, elle se dirigea vers cette femme qui serrait toujours Max dans ses bras et la tira d’un coup sec pour lui mettre un uppercut sur le nez.


On ne touche pas !

Sa colère était telle que sa baguette rangée dans sa poche lançait des étincelles, ainsi que ses yeux. Ce qui froissa Stéphanie c’est que le jeune homme n’avait même pas tenté de repousser la brune.
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Mar 19 Mai - 15:25

Le voyage avait été parfait. À leurs risques et périls ils s'étaient même pris du bon temps. Si la plupart des compagnies aériennes sont strictes quant au comportement à observer à bord, la Singapore Airlines frayait l'exagération. D'où l'extrême plaisir tiré de cette expérience hors norme! Stéphanie démontrait être la compagne parfaite, accueillant ses idées hurluberlues sans rechigner, jouissant de cette trépidante sensation de liberté qu'il lui faisait découvrir.En la regardant, lovée contre lui, endormi et confiante, Max eut, chose rare en lui, un petit sursaut de conscience...n'avait il pas agi avec trop de précipitation en lui proposant de l'accompagner? Elle lui faisait l'impression d'un petite fille avide de nouveauté, émerveillée par un mirage clinquant qui risquait d'être déçue en découvrant qu'il était loin d'être le prince charmant.

Oui. Max ne se faisait pas des gros rêves sur son compte. Il savait exactement quel genre de personne il était et s'en trouvait trés satisfait, ce qui bien entendu n'était pas toujours le cas pour son prochain. On le tenait pour un fieffé salopard, doublé d'un arrogant, crâneur et bon vivant, chiche à risquer la peau sans avoir froid aux yeux. Il ne se mêlait pas à la vie des autres et entendait qu'on lui fiche la paix de la même façon. Des secrets, il en avait, sans jamais sentir le besoin de les partager!

Dommage d'être arrivés pendant la nuit. Il aurait aimé faire découvrir dès le premier moment, les beautés de cette ville à la jeune femme. Restait à prendre un taxi pour se rendre à leur hôtel, le Fairmont Singapore, situé en place stratégique et privilégiée.

Demain on ira découvrir la ville. Je crois que ce soir, nous dînerons ici, une petite soirée au calme nous fera du bien pour nous remettre du jet lag. Qu'est ce que tu en penses?

Elle se glissa dans ses bras, douce et consentante. Tout semblait aller si bien jusqu'à l'instant, fatidique, où des petits coups brefs furent frappés à la porte. Le devançant, Stéphanie alla ouvrir.

Il lui suffit d'un coup d'œil sur la personne qui se tenait sur le seuil pour savoir que ses problèmes débutaient de manière éclatante. Malena Spencer, fougueuse beauté brune qui, avant de pouvoir dire ouf, lui tombait dans les bras avec des vives exclamations de plaisir...sans se soucier la présence de la blonde anglaise dont les yeux ne tardèrent pas à dégager des éclairs meurtriers et qui, d'un air pas commode du tout, prenait la brune du bras pour l'écarter de lui en disant avec aplomb.

On ne touche pas!

De quoi flatter son amour propre mais Max ne tenait pas du tout à être la cause d'un crime passionnel. Il arrêta de justesse le poing de Stéphanie destiné à s'écraser sur le joli nez de Malena et sans toutefois lâcher cette dernière, l'entraîna vers la porte.

Mauvais timing, ma chérie...la prochaine fois, téléphone et ne fais pas une apparition si...enfin, tu me comprends. Bonsoir, Malena, fais des beaux rêves.

Il la poussa gentiment au couloir et ferma la porte. Après une profonde inspiration, il s'adossa au panneau et adressa à la blonde enragée un regard insondable.

Tu allais lui casser la figure. Malena est une vieille amie. Toi et moi, on se connait depuis trois jours. On ne va pas prétendre que je suis un enfant de chœur, j'espère que tu ne comptes pas attaquer toutes les femmes qui pourront m'approcher.

Max fit un effort pour ne pas se laisser gagner par la mauvaise humeur mais ne parvint pas à sourire. Il détestait la simple idée d'être considéré comme la propriété de quelqu'un.

Je vais prendre une douche, après on pourra commander le dîner...tu peux commencer à choisir si ça te dit.

Pas un geste pour elle, la laissant plantée au milieu du petit salon de la suite, il passa à la chambre, défit à moitié une de ses valises puis s'engouffra dans la salle de bains. Il s'en voulait d'avoir été si sec avec Stéphanie mais sa nature indépendante avait du mal à réagir convenablement.

Tu es un crétin!!!

Très concentré à se maudire, il n'entendit même pas la porte s'ouvrir...
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Mar 19 Mai - 20:27

Mais pourquoi avait-elle réagit de la sorte ? Max n’était sa propriété il était juste son amant, ils se connaissaient que depuis trois jours et pourtant la Miss avait déjà fait du zèle, elle n’avait pas put se retenir en voyant surgir devant ses yeux cette magnifique créature. Le jeune homme avait dut avoir une courte liaison avec elle, comme avec beaucoup d’autre femmes et lui casser la figure ne serait pas le meilleur moyen de poursuivre l’aventure avec cet homme. Comme un éclair il stoppa le geste de Stéphanie afin d’éviter qu’elle ne tue la brune. Puis d’un geste rapide accompagna la visiteuse à sortir de la chambre et ferma la porte derrière elle. Son regard ne reflétait rien ,ni colère, ni animosité, ni regret, rien, il s’adressa enfin à Steph après une longue inspiration :

Tu allais lui casser la figure. Malena est une vieille amie. Toi et moi, on se connait depuis trois jours. On ne va pas prétendre que je suis un enfant de chœur, j'espère que tu ne comptes pas attaquer toutes les femmes qui pourront m'approcher.


Restant silencieuse, l’infirmière voulut se taper la tête contre le mur, stupide, c’était bien le mot, elle avait été stupide de s’être comportée de la sorte et si Max lui intimait l’ordre de partir, elle ne l’aurait pas volé. S’éloignant de la porte, il fit quelques pas et continua :

Je vais prendre une douche, après on pourra commander le dîner...tu peux commencer à choisir si ça te dit.

Acquiesçant d’un signe de tête, la jeune femme le vit disparaître dans la chambre, et bien ce n’était pas la joie, elle devait aller s’excuser de son geste impulsif et savoir aussi si il était toujours d’accord pour lui faire découvrir le monde. Cogitant dans son coin, elle chercha la carte des menus pour pouvoir commander son repas. Ne pouvant se faire à l’idée que Max lui en voulait, elle entra dans la salle de bain et vit le jeune homme de dos qui allait entrer dans la douche, prise d’un désir fou, elle lui enserra la taille :

Je suis désolée de mon comportement, je suis beaucoup trop impulsive et je ne sais pas me contrôler quand je vois une femme magnifique sauter au cou d’un homme……. C’est dans ma nature et si tu …… Tu veux que je parte et bien je m’en irai…… Je ne veux pas créer de problème entre nous et puis nous ne nous connaissons pratiquement pas et ce genre de chose arrivera sans doute de temps en temps, non ? Nous avons tous un caractère différent et je vais essayer d’être plus conciliante à l’avenir….Et une dernière chose je ne sais pas comment faire pour la commande du dîner c'est écrit d'appeler la réception, mais moi et les appareils moldus ne sommes pas trop amis

Stéphanie lâcha Max et se retourna pour revenir dans la chambre, elle ne savait pas quelle allait être la réaction du jeune homme, elle devait quand même se préparer à partir après le dîner au cas où. Ce qui était bien c’est que sa valise n’avait pas été ouverte et qu’elle aurait juste à la prendre et franchir la porte de l’hôtel.

Gentil comme il était jamais il ne la laisserait errer dans une ville inconnue et cette perspective mit du baume au cœur de la demoiselle qui récupéra sa bonne humeur.
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Mer 20 Mai - 22:09

Il faillit sursauter en sentant qu'on l'enlaçait sans préavis...mais ne bougea pas d'un pouce ni pipa mot en écoutant ses paroles:

Je suis désolée de mon comportement, je suis beaucoup trop impulsive et je ne sais pas me contrôler quand je vois une femme magnifique sauter au cou d’un homme… C’est dans ma nature et si tu … Tu veux que je parte et bien je m’en irai… Je ne veux pas créer de problème entre nous et puis nous ne nous connaissons pratiquement pas et ce genre de chose arrivera sans doute de temps en temps, non ? Nous avons tous un caractère différent et je vais essayer d’être plus conciliante à l’avenir…Et une dernière chose je ne sais pas comment faire pour la commande du dîner c'est écrit d'appeler la réception, mais moi et les appareils moldus ne sommes pas trop amis.

Puis, aussi brusquement qu'elle s'était approchée, elle le lâcha. Il se sentait mal à l'aise avec cette situation ridicule, qui n'aurait jamais dû se susciter. Il avait complètement oublié la véhémence de Malena et le malin plaisir qu'elle avait à le surprendre chaque fois qu'il apparaissait dans le coin. Son père étant le directeur de l'hôtel, la demoiselle ne se privait pas de glaner, ci et là, des informations qui auraient dû rester confidentielles.

Lentement, il se retourna, juste pour voir la jeune femme quitter la salle de bains, se faisant Merlin sait quelles idées. Prenant au vol un peignoir de bain, il l'enfila et sortit à sa suite.

Désolé...ceci n'aurait pas dû se passer. Malena est une folle perdue et n'en fait qu'à sa tête. Ne t'en fais pas pour elle. Il n'y a rien entre nous...depuis longtemps.

Elle ne bougea pas, se contentant de le regarder avec ses grands yeux bleus au regard un peu triste. Max prit son temps pour la regarder, la détailler un peu plus qu'il ne l'avait fait depuis leur rencontre. Entre eux, tout s'était passé si vite, qu'on ne pouvait pas prétendre qu'ils se connaissent même pas un peu. Leurs corps s'étaient découverts à loisir mais eux...ils ignoraient tout d'eux mêmes, de leurs personnalités ou caractères, de leurs goûts...de leurs vies.

Sans rien dire, le jeune homme avança vers elle et la prit doucement par la bras , la rapprochant de lui.


Non. Je ne veux pas que tu ailles nulle part. C'est vrai, nous sommes sans doute très différents...si tu peux te montrer conciliante, je le serai aussi. Donnons nous un temps...qui sait? Peut être ce que nous découvrirons nous plaira...cas contraire on prendra chacun notre chemin, sans regrets ni rancœurs.

Se penchant vers elle, il chercha sa bouche, la trouvant en un baiser consciencieux. Lent, délicat, conciliant.

Je t'apprendrai à te servir des appareils moldus...après tu ne pourras plus t'en passer...mais avant que dirais tu de savonner mon dos, je ferai de même avec le tien....après, on commandera notre dîner et on passera une soirée à braver le jet lag...On pourra parler de nous...qu'est ce que tu en dis?
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Jeu 21 Mai - 1:53

A pas feutré, Max entra dans la chambre un peignoir cachant son corps musclé, il déclara alors :

Désolé...ceci n'aurait pas dû se passer. Malena est une folle perdue et n'en fait qu'à sa tête. Ne t'en fais pas pour elle. Il n'y a rien entre nous...depuis longtemps.


Depuis longtemps, donc il s’était bien passé quelque chose entre eux, mais pourquoi était-elle aussi jalouse ? Ce n’était pas comme si il lui avait dit des mots d’amour où bien même si il lui avait révélé qu’elle était la femme de sa vie, il était juste une connaissance avec lequel elle avait passé des moments fantastique de pur plaisir et qu’elle serait ravie de renouveler. Le jeune homme s’approcha d’elle et lui dit aussi :

Non. Je ne veux pas que tu ailles nulle part. C'est vrai, nous sommes sans doute très différents...si tu peux te montrer conciliante, je le serai aussi. Donnons nous un temps...qui sait? Peut être ce que nous découvrirons nous plaira...cas contraire on prendra chacun notre chemin, sans regrets ni rancœurs.

Il avait raison, elle pensait comme lui et de plus elle s’était bien jetée à corps perdu dans l’aventure sans savoir rien de son compagnon, au moins ce n’était pas un mangemort c’était déjà ça et il savait manier les appareils moldus, mais tout ceci ne signifiait pas qu’elle le connaissait, même si il avait un corps de dieu et savait comment combler une femme au lit……
Max avait enlacé la jeune femme et cherchait sa bouche, elle se laissa aller alors dans cet océan de plaisir qui la consumait, ne pensant à rien d’autre que le contact des doigts du jeune homme qui effleuraient le dos de Steph. Reprenant enfin sa respiration un sourire enjoué s’afficha sur le visage de l’infirmière, un baiser et elle oubliait tout….. Mais il cessa toutes caresses et elle fut bien obligée de le regarder lorsqu'il lui fit une proposition alléchante :

Je t'apprendrai à te servir des appareils moldus...après tu ne pourras plus t'en passer...mais avant que dirais tu de savonner mon dos, je ferai de même avec le tien....après, on commandera notre dîner et on passera une soirée à braver le jet lag...On pourra parler de nous...qu'est ce que tu en dis?

Et bien le dîner allait être prit très tard si elle se pliait à sa demande, mais ne pouvant pas dire non, elle défit le nœud qui attachait le peignoir de Max, écarta les pans et le fit glisser sur le sol. Refermant ses doigts sur les pectoraux du rebelle, elle le caressa avec assistance, la douche allait être très agréable….. En moins de temps qu’il n’en faut, ils se retrouvèrent couvert de mousse de la tête aux pieds se frottant mutuellement chaque partie de leur anatomie….. Entre deux baisers, Stéphanie lui glissa quelques mots à son oreille :


J’adore tes petites fesses bien fermes…… Et quand je fais ça je vois que tu n’es pas insensible !!

Elle lui malaxa le fessier doucement, ce qui accentua la pression qui s’échappait de son corps.
Après des câlins mouillés, ils se séchèrent mutuellement et mirent un peignoir chacun. Se retrouvant dans la chambre, Max montra à la jeune femme comment procéder pour passer commande et moins d’un quart heure plus tard ils étaient servit, elle profita du repas pour commencer à parler d’elle :


Nous voulions nous dévoiler et bien c’est le moment, alors je commence…… J’ai été fiancé pendant plus de trois mois à un homme merveilleux…… Mais ça n’a pas été plus loin, car juste avant le mariage il est mort d'une maladie moldue incurable, il y a un an déjà...... Sinon tu sais ce qui est arrivé à ma famille, exterminée par les mangemorts…… A part ça tout est normal, je n’ai ni enfants, ni mari caché, je suis célibataire et je travail à Poudlard comme assistante infirmière………Et autre chose encore ma meilleure amis est une vampire, c’est une information à ne pas négliger non plus je crois.
Je pense avoir tout dit, ma vie est très simple et très ordinaire à oui et je fais partie aussi de l’Ordre du Phénix.


A voir la tête de Max, il devait cogiter, savoir que Steph avait été fiancée et sur le point de se marier devait l’effrayer, lui qui devait être indépendant et qu’il ne voudrait surement jamais prendre femme….
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Jeu 21 Mai - 19:40

Non, il n'était pas insensible...il aurait fallu être mort pour ça et Max était parfaitement vivant! Elle semblait agréablement fascinée par son corps et il ne s'en plaignait pas le moins du monde. Ses mains, magiques, douces et effrontées le menaient sans problèmes vers des sommets de plaisir insensé à point de le faire oublier la faim, la fatigue et le jet lag.

Mais il fallut bien revenir à la réalité avant de défaillir misérablement. Il était sans doute très performant mais après un si long vol intercontinental, Max se sentait un peu perdu dans les méandres du temps et l'espace. Apprendre Stéphanie à se servir du téléphone ne prit pas longtemps, elle était une élève attentive et douée.


Suis sûr que d'ici quelques jours tu t'en sortiras aussi bien que moi chez les moldus!

Le repas ne tarda pas. Max goûta à un peu de tout, en vantant les divers plats pour Stéphanie qui ne se retrouvait pas trop avec la cuisine chinoise.

Si tu n'aimes pas, il n'y a aucun problème, cet hôtel est réputé pour sa cuisine et on peut nous servir ce qu'on voudra mais j'ai pensé que la saveur locale mettrait de l'ambiance...j'adore la cuisine chinoise!

Et ce disant trempa un wan tan dans de la sauce piquante et l'avala avec un sourire ravi.

Ces loompias sont exquises...

Il en prenait une et en faisait goûter à la jeune femme.

Entre bouchée et bouchée, elle raconta à gros traits sa vie. Il l'écouta avec attention, curieux de la connaitre un peu.

J’ai été fiancé pendant plus de trois mois à un homme merveilleux… Mais ça n’a pas été plus loin, car juste avant le mariage il est mort d'une maladie moldue incurable, il y a un an déjà.

Oups! Voilà qui expliquait un peu sa solitude.

Suis désolé!, murmura t'il en essayant de ne pas s'étouffer avec un morceau de canard à Pékinoise, dur...à assumer ça...

Piètre. Il aurait mieux fait de s'étrangler avec le canard mais Stéphanie ne sembla pas le lui tenir en rigueur et parla de sa famille décimée par les mangemorts. Encore là, il se contenta d'un regard navré, très à la hauteur des circonstances et attendit la suite, qui ne tarda guère:

A part ça tout est normal, je n’ai ni enfants, ni mari caché, je suis célibataire et je travail à Poudlard comme assistante infirmière…Et autre chose encore ma meilleure amis est une vampire, c’est une information à ne pas négliger non plus je crois. Je pense avoir tout dit, ma vie est très simple et très ordinaire à oui et je fais partie aussi de l’Ordre du Phénix.

Il lui servit un peu de vin, sûr qu'elle avait besoin d'un peu de réconfort , lui même en but une gorgée en devinant ce qui venait à la suite...confession pour confession, à lui de débiter son histoire. Mais il ne se décidait pas!

Ah bon... Tu fais partie de l'ordre du Phénix. Intéressant, tout à fait compréhensible après ce qui est arrivé à ta famille. Tu trouves simple et ordinaire avoir une amie vampire?...Ma foi, question d'opinion...tu as raison, c'était un détail à ne pas négliger...tant que tu n'en sois pas un, pour moi, pas de problème...c'est que...je n'aime pas être mordu.

*C'est ça rigole comme un imbécile. Tu vois pas qu'elle attend...Allez...*

Ben...moi, j'ai pas d'amis vampires. Ni loups garous. En fait, la plupart de mes amis sont moldus. Tu t'en rendras sans doute très vite compte...je ne raffole pas du monde sorcier et mets autant de distance que possible entre nous. Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, d'avoir pu, crois moi...j'aurais préféré être un gosse moldu, pareil à tout le monde...ça aurait fait moins de problèmes!

Il but une gorgé de vin, un sourire désabusé lui plissant la bouche.

Mais non, voilà...je suis le petite dernier d'une famille illustre...la poisse! Mon père est un reconnu Maître de Potions, renommée internationale et tout le baratin. Il aurait voulu que je devienne quelque chose dans le genre mais tu vois bien...c'est pas mon truc. Ça l'a rudement déçu et il me tient pour un vaurien de la pire espèce. Je n'ai rien fait pour le détromper. Ma mère te mes sœurs voudraient bien contrôler ma vie, mais là encore, ça leur pose des gros problèmes et ça les fait râler...maintenant, grâce à ma chère Marraine, je dispose en plus d'une fortune rondelette...ça aide quand on veut prendre la clé des champs.

Pendue à ses lèvres, Stéphanie ne perdait parole de cette décortication si désenchantée de son existence. Son expression, quelque peu ahurie, faisait penser qu'elle s'attendait à quelque aveu scabreux.

Non...je ne fuis pas de la loi...seulement de l'ennui d'être enfermé dans une vie préconçue. Rester ce soit en Allemagne soit en Angleterre aurait mené à prendre parti pour des situations qui ne me...concernent pas. Cela doit te sembler bien commode de ma part...je suis commode. Votre guerre ne m'intéresse pas. Le système du monde sorcier est aussi pourri que ces monarchies qui s'éternisent sans servir à rien...Mais enfin...Je préfère m'occuper à des choses plus intéressantes...

Il passa sous silence quelles étaient ces choses intéressantes, à part chercher à se casser le cou en escaladant l'Everest ou traverser le désert Central australien à dos de chameau, ou encore descendre les rapides aux sources de l'Amazonas ou se frayer chemin à travers une jungle dense à la recherche de ruines oubliées...Max courait les guerres, pas pour y combattre ni pour les documenter, il suivait les démunis, les oubliés...les réfugiés. La survivance au creux de la misère la plus atroce demande tout de même des énormes efforts d'imagination, de l'organisation et énormément d'efforts. Il pilotait avion, camion, bateau...ce qui serait nécessaire pour parvenir aux campements les plus durs, le danger ne l'effrayait pas...la seule récompense qu'il voulait était savoir qu'il y avait mis son grain de sable et le sourire de enfants en recevant de la nourriture. Bâtir un dispensaire, ouvrir une école, creuser un puits...

Il n'y a pas grand chose à ajouter...j'ai 26 ans, suis célibataire et libre comme le vent...tu veux un biscuit de la fortune!?

Sans attendre sa réponse, il en prit un et le cassa pour prendre le petit papier qu'il déroula. Son éclat de rire sembla surprendre la jeune femme, sans rien dire il lui tendit le message:

" La liberté est un oiseau esquif, ne veux pas l'emprisonner."

Si c'est pas de la sagesse ça...je voudrais bien savoir quoi!!!
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Ven 22 Mai - 13:17

De la cuisine Chinoise, la jeune femme n’en n’avait encore jamais mangé, tout ses repas étaient de composition locales ou Européenne et jamais elle ne s’était risquer à goûter quoique ce soit d’autre, Marocains, Japonais, Chinois, Mexicains, elle avait encore beaucoup de plats épicés à mettre sur la liste des choses à faire comme visiter ces pays. Elle commençait à apprécier la cuisine du pays et elle ne s’arrêterait pas de si tôt.
Stéphanie révéla en résumé sa vie, elle n’avait pas était tendre avec elle, la mort la poursuivait et tout ce que voulait l’infirmière c’est que l’hécatombe cesse pour de bon et que rien de fâcheux ne puisse arriver à cet homme qu’elle appréciait tant.
Max fut désolé pour elle, c’est vrai que sa vie n’avait pas été facile, puis il dit une chose qui fit rire la jeune femme :


Tu trouves simple et ordinaire avoir une amie vampire?...Ma foi, question d'opinion...tu as raison, c'était un détail à ne pas négliger...tant que tu n'en sois pas un, pour moi, pas de problème...c'est que...je n'aime pas être mordu.


Ne t’inquiète pas en ce qui concerne cet aspect je suis une sorcière de pur souche et aucunes grande canines n’est venue remplacer les autres, donc si je te mors ce ne sera pas pour que tu devienne un vampire mais parce que tu me rend folle……


Elle prit son verre de vin qu’il venait de remplir et en bu un peu, à présent elle attendait qu’il se lance à son tour, quelle avait été sa vie ? C’était la question qu’elle se posait et il ne tarda pas à répondre.

Ben...moi, j'ai pas d'amis vampires. Ni loups garous. En fait, la plupart de mes amis sont moldus. Tu t'en rendras sans doute très vite compte...je ne raffole pas du monde sorcier et mets autant de distance que possible entre nous. Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, d'avoir pu, crois moi...j'aurais préféré être un gosse moldu, pareil à tout le monde...ça aurait fait moins de problèmes!

Stéphanie écarquilla les yeux aussi grand qu’elle le put, jamais elle n’avait entendu un sorcier dire que si il avait le choix il serait moldu, elle se disait même en le regardant de plus près si il n’avait pas prit un coup sur la tête lors de leur accrochage…. Enfin chacun ses choix et si il aimait autant le monde moldu c’est qu’il avait du avoir beaucoup de problèmes durant son enfance chez les sorciers, elle avait vu des cas similaires lorsqu’elle travaillait à Sainte Mangouste……. Bizarre…. Il continua son récit :


Je suis le petit dernier d'une famille illustre...la poisse! Mon père est un reconnu Maître de Potions, renommée internationale et tout le baratin. Il aurait voulu que je devienne quelque chose dans le genre mais tu vois bien...c'est pas mon truc. Ça l'a rudement déçu et il me tient pour un vaurien de la pire espèce. Je n'ai rien fait pour le détromper. Ma mère te mes sœurs voudraient bien contrôler ma vie, mais là encore, ça leur pose des gros problèmes et ça les fait râler...maintenant, grâce à ma chère Marraine, je dispose en plus d'une fortune rondelette...ça aide quand on veut prendre la clé des champs.

Bien sûr voilà qui expliquait ce changement, ses parents lui avaient mit la pression dés le début et comme il ne se sentait pas à la hauteur de leurs exigences, il avait décider de faire comme bon lui semble….. Intéressant, mais avait-il fait des choses pas très honnêtes où bien ses parents étaient surement des mangemorts et ils voulaient qu’il les rejoignent mais il ne le voulait pas, elle attendit encore un peu avant de dire quoique ce soit, il n’avait pas tout à fait fini de parler :

Non...je ne fuis pas de la loi...seulement de l'ennui d'être enfermé dans une vie préconçue. Rester ce soit en Allemagne soit en Angleterre aurait mené à prendre parti pour des situations qui ne me...concernent pas. Cela doit te sembler bien commode de ma part...je suis commode. Votre guerre ne m'intéresse pas. Le système du monde sorcier est aussi pourri que ces monarchies qui s'éternisent sans servir à rien...Mais enfin...Je préfère m'occuper à des choses plus intéressantes...

Plus intéressantes ? Alors là elle ne voyait pas du tout, à part venir en aide aux démunies….. Mais bon si il ne voulait pas en parler maintenant elle attendrait. Puis il termina sa tirade :


Il n'y a pas grand chose à ajouter...j'ai 26 ans, suis célibataire et libre comme le vent...tu veux un biscuit de la fortune!?

Pour être libre comme le vent, il l’était et même plus, il se plaisait à dire qu’il aimait sa vie ainsi et la jeune femme ne lui mettrait pas de bâtons dans les roues. Elle accepta volontiers le gâteau sec que lui tendait Max, lui ouvrit le sien et se mit à rire, elle regarda ce qui était noté sur le petit bout de papier, la vérité était flagrante !!!
L’infirmière ouvrit à son tour un biscuit et se mit à le lire


"Agis, ne te contente pas de rêver"

Regarde le mien pas mal, non plus !! Au fait j’ai une question, tu as dit que tu as 26 ans moi j’en ai 30, tu as fait tes études où ? Moi à Poudlard chez les Gryffondor, mais si tu y a été également, je ne me souviens pas de toi, à moins que tu as changé depuis, c’est fort probable….. Sinon autre chose, combien de temps passes-tu dans chaque villes ?


Elle commençait à se sentir bien et ne penser à rien d’autre qu’au moment présent était très agréable, et puis personne ne l’attendait en Angleterre et son travail pouvait bien attendre, à présent elle voulait vivre au jour le jour sans se soucier de rien, le bonheur total et surtout qu’elle était en compagnie d’un homme très sexy…..
Se levant de sa chaise elle fit le tour de la table et passa ses mains autour du cou de Max, lui faisant un baiser dans le cou elle se redressa et lui adressa un signe de la main, la fatigue était trop forte…..


Je vais me coucher….. Exténuée, demain un autre jour, on pourra alors visiter la ville et rencontrer tes amis moldus…

Sur ce, elle se dirigea vers la chambre et s’allongea sur le lit, les yeux fermés, elle se laissa emporter dans les bras de Morphée…..
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Ven 22 Mai - 19:24

L'histoire de sa vie sembla surprendre passablement Stéphanie. Elle, sang pur, sorcière jusqu'au bout des ongles et membre orgueilleux de l'Ordre du Phénix, ne semblait pas trop bien comprendre sa mauvaise grâce envers le monde sorcier, mais n'en fit aucun commentaire marquant. Max lui en fut reconnaissant, il n'avait aucune envie de s'étendre sur le thème. Plus tard, qui sait? Si leur relation se poursuivait, ils auraient largement le temps de mettre certains points au clair.

Les biscuits de la fortune créèrent diversion et on oublia pour le moment, les goûts douteux de Max. Si le message délivré dans le sien avait été prophétique, celui de la jeune femme ne l'était pas moins. De quoi satisfaire tout le monde.


Au fait j’ai une question, tu as dit que tu as 26 ans moi j’en ai 30, tu as fait tes études où ? Moi à Poudlard, chez les Gryffondor, mais si tu y as été également, je ne me souviens pas de toi, à moins que tu ais changé depuis, c’est fort probable… Sinon autre chose, combien de temps passes-tu dans chaque ville ?


Ses questions ne le surprirent pas le moins du monde, c'était le moindre à demander. Normal qu'elle ait de la curiosité surtout après s'être présenté comme étant un drôle de pion.

Et bien, je suis allé à Poudlard, moi aussi...selon la tradition j'aurais dû atterrir à Durmstrang mais depuis l'arrivée de ma mère à la famille, les choses ont changé, elle n'a rien voulu entendre que ni mes sœurs et moi allions là bas, selon elle, à Durmstrang on penchait un peu trop sur le côté sombre de la Magie...

Il aurait juré qu'elle se sentait soulagée de l'entendre dire ça. Faudrait peut être donner, quand même, un ou deux petits détails supplémentaires pour la rassurer sur son honnêteté flagrante.

Les von Falkenberg s'enorgueillissent de ne jamais avoir eu un dissident aux rangs de la justice. Tous, sans exception sont opposés aux mangemorts...enfin, je dois être le seul à ne pas se mêler de ça, mais cela ne veut pas dire que je ne les méprise pas.

Stéphanie semblait beaucoup plus détendue, il sourit, angélique.

Ainsi tu étais à Gryffondor...cela va te sembler drôle mais moi j'étais à Serpentard. Le Choixpeau s'est débarrassé de moi sans réfléchir. Je ne me plains pas, ça a été une expérience intéressante. Pas étonnant que tu ne te souviennes pas de moi...même si je pense avoir toujours eu à peu près la même tête. J'étais une peste et ai passé la plupart de ma scolarité puni ou en vadrouille.

Il avouait cela sans la moindre contrition, sans départir de son petit air ravi comme si donner une si piètre impression de lui même ne le gênait pas le moins du monde...cela ne le gênait pas en fait, il ne faisait que reconnaitre sans détours la plus plate des vérités. La dernière question de la jeune femme sembla ne pas lui poser de problème, non plus.

Cela dépend de ce que j'y ai à faire. Il se peut que je reste des jours ou des semaines...parfois des mois. Mais pour être franc, la vie en ville ne m'attire pas trop...suis un type de grands espaces ouverts...au fait, le plus probable est que dans quelques jours, si tu veux toujours m'accompagner, nous allions en Afrique...cela devrait te plaire...c'est merveilleux!

En tout cas, cela lui avait donné de quoi penser. Déjà elle se leva et allant vers lui déposa un baiser dans son cou en disant:

Je vais me coucher. Exténuée...demain un autre jour, on pourra alors visiter la ville et rencontrer tes amis moldus.

Il la retint à peine pour lui voler un dernier baiser avant de la laisser aller.

J'y vais dans un moment.

Quand Stéphanie se fut retirée, il alla chercher son ordinateur portable et le brancha. Son expression relâchée d'instants auparavant, se crispa à la lecture des premiers messages qui s'affichaient. Max jura à voix basse. Les problèmes ne manquaient jamais. Il consulta sa montre. À cette heure, impossible de faire quoi que ce soit. Aller dormir ne lui ferait aucun mal, demain serait un autre jour...mais sûrement pas comme l'imaginait sa compagne.
Il la rejoignit. Elle dormait profondément, éreintée par le voyage et le décalage horaire. Pensant pouvoir l'imiter, il ferma les yeux et essaya de dormir...Au bout d'une heure à se retourner, préféra se lever et retourner face à l'ordinateur.

"500 réfugiés arrivés dans les deux derniers jours. Le puits est sec. Nous n'avons pas vu un convoi d'approvisionnement en plus d'une semaine. Des nouveaux cas de choléra ont fait leur apparition. Nous avons besoin de médicaments et nourriture. Impossible tenir plus d'une semaine de plus dans ces conditions."

Suivait une liste énorme de denrées indispensables. Signait son ami Lev.

Il dut s'endormir face à l'écran, sait on quand, avant l'aube, après avoir gribouillé des listes interminables, soulignant noms et numéros de téléphone. Fixant déjà son plan de travail pour les prochaines 48 heures.

C'est ainsi que le trouva Stéphanie le lendemain de bonne heure...

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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Dim 24 Mai - 23:51

Avant de rentrer dans la chambre, Max vola un baiser à la jeune femme et lui indiqua qu’il ne tarderait pas à la rejoindre. Le sommeil s’empara d’elle dés qu’elle posa sa tête sur l’oreiller, même lorsqu’il s’était allongé à ses côtés elle ne s’était pas réveillée.
La nuit avait été reposante, Stéphanie se sentait fraîche et dispo, passant dans la salle de bain pour se rafraîchir le visage et prendre une douche, elle s’était demandée où avait bien pu passer son rebelle. Elle passa dans le petit salon et le découvrit avachi devant un écran de, de quoi donc ? Bref, elle lui caressa doucement les cheveux et lui posa un baiser dessus, pour le réveiller. Comme rien ni faisait, la jeune femme lui massa les épaules et lui murmura dans le creux de l’oreille :


Debout ! Le jour vient de se lever et j’ai envie d’un bon petit déjeuner…… Et aussi d’un gros baiser.


La jeune infirmière lui laissa à peine le temps de se redresser qu’elle était déjà assise sur ses genoux et s’empara de sa bouche. Enlaçant ses mains autour de son cou elle regarda l’écran et réussit à lire ce qui était inscrit. Ses yeux s’écarquillèrent à chaque lignes, elle ne pouvait pas croire que des gens meurent de cette maladie, c’était inhumain, il fallait faire quelque chose. Regardant Max dans les yeux elle déclara :

Si je peux être utile, j’en serai ravi, bon je pense que ce sont des moldus qui ont besoins de tout ceci et que le magie y est proscrit.

Voilà à présent elle savait ce que le jeune homme faisait en parcourant le monde, il aidait les plus démunis et ne demandait rien en retour, du moins c’est ce qu’elle s’évertuait à penser, un homme merveilleux qu’elle venait de rencontrer. Il s’investissait dans des missions pour aider son prochain, un peu comme elle et elle savait qu’en sa compagnie elle apprendrait beaucoup de merveilleuses choses. La première était bien entendu d’éviter de se servir de magie, ce qui était assez difficile pour une médicomage, mais bon elle devait faire avec si elle voulait accompagner le jeune homme dans le moindre de ses déplacements.
Mais avant de faire quoique ce soit elle devait reprendre des forces et rien de tel qu’un bon thé fumant avec des biscuits. Se relevant elle prit la téléphone posé sur la petite table et composa le numéro de la réception, elle commençait à bien aimer ce genre d’appareil.
La commande passée, elle raccrocha le combiné et se tourna vers Max, qui s’étirait de tout son long, il avait dû passer une mauvaise nuit. En attendant les deux petits déjeuners, elle demanda :


Je vois que la nuit a été rude pour toi, alors va prendre une bonne douche et viens ensuite me rejoindre pour manger un morceau, ensuite nous partirons où tu voudras…… Singapour peut attendre.

Une fois que Max fut sous la douche, elle se mit à sa place et observa l’ordinateur, elle en avait entendu parler et en avait même vu un, mais il était beaucoup plus imposant que ce petit objet, très curieuse de nature, elle pianota sur les touches et put constater qu’on pouvait écrire avec, elle fit même une bêtise, car un message s’était affichait « votre message vient être envoyé », Oups ! que faire ? Stéphanie vit le jeune rebelle approcher.


Je suis navrée, j’ai appuyé sur une touche et hop, voilà…..

Elle montra le message et devint rouge pivoine, pour une première dans le monde des moldus on pouvait dire qu’elle n’était pas douée.
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MessageSujet: Re: Nez en l''air (FE Stephanie)   Nez en l''air (FE Stephanie) Play211Lun 25 Mai - 17:01

"La liste.Il fallait compléter la liste. Il fallait contacter Wong...et Devereaux...Le convoi devrait être prêt à partir en fin de semaine. Pas un instant à perdre..."

Même endormi, Max continuait de gamberger sur l'énormité de la tâche qui l'attendait. Il sentit vaguement qu'on caressait ses cheveux mais ne bougea pas d'un pouce...il fallait encore penser...


Debout ! Le jour vient de se lever et j’ai envie d’un bon petit déjeuner… Et aussi d’un gros baiser.

Brusque retour à la réalité. Déjà Stéphanie qui semblait d'humeur enjôleuse, prenait place sur ses genoux et le gratifiait d'un baiser époustouflant.

Wow...j'adore ce genre de réveil...

Mais voilà que l'attention de la jeune femme était attirée par l'écran de l'ordinateur. Il ne lui fallut qu'un instant pour lire le message de Lev et se faire une petite idée de ce qui se jouait là. Cela sembla la surprendre, en fin de comptes, elle semblait croire qu'il était un sympathique désœuvré de la vie...pour ne pas dire un bon à rien avec de la chance.

Si je peux être utile, j’en serai ravie, bon je pense que ce sont des moldus qui ont besoin de tout ceci et que le magie y est proscrite.


Elle avait saisi le gros de l'idée mais tant qu'on y était, il faudrait mettre au clair quelques points obscurs.


C'est très gentil d'y penser, Steph. Oui, c'est de moldus dans une très mauvaise et précaire situation qu'il est question. J'ignore ce que tu peux savoir de guerres moldues, de camps de réfugiés...mais je t'assure que ce n'est pas du joli...quant à la magie...

Il ne se priva pas d'un sourire de travers tout en se passant la main dans les cheveux d'un air dépité.

La magie n'est pas proscrite...elle n'existe pas, tout simplement. Pas pour eux. Ils ont besoin de quelque chose de plus permanent qu'un sorcier isolé faisant des tours de passe passe pour les tirer d'affaire. Il y en a deux ou trois par là...mais nous ne pouvons pas être partout, nous ne pouvons pas pourvoir à tous les besoins...alors, on doit leur apprendre à se débrouiller de la meilleure façon, avec les moyens de bord.

Elle le regardait, ébahie comme s'il venait d'avouer être le bienfaiteur de l'Humanité. Il faisait tout son possible...mais ce ne serait jamais assez.

Ton aide nous serait précieuse...bien sûr il faudrait te familiariser avec la médecine moldue. Tu es infirmière, tu t'y connais avec les gens...mais bien sûr, ceux là ne ressemblent en rien aux élèves de Poudlard...ils sont misérables de toute misère conçue, ils sont sales, malades, mourants...poussés à la limite du désespoir...et pourtant...pleins de reconnaissance.

Avec un soupir, il finit par se lever, laissant la jeune femme assise à sa place. Courbatu mais parfaitement éveillé, il regarda sa montre.

J'aurais déjà dû passer quelques appels...

Mais Miss Aubry semblait de tout autre avis, s'emparant du téléphone, elle fit étalage de ses tout nouvellement acquises connaissances en moyens de communication moldus et passa,impeccablement, la commande pour le petit déjeuner.

Tu veux m'épater?...Tu as réussi! Chapeau, mademoiselle, tu apprends vite!

Elle sourit, ravie.

Je vois que la nuit a été rude pour toi, alors va prendre une bonne douche et viens ensuite me rejoindre pour manger un morceau, ensuite nous partirons où tu voudras… Singapour peut attendre.

Il suivit son conseil. Singapour pourrait attendre, peut être pas pour les raisons qu'elle avait en tête...il y avait trop à faire pour songer à s'amuser.

En sortant de la douche, il la trouva face à l'ordinateur, très concentrée à jouer avec les touches. Quelque chose dut la prendre de court car elle resta le doigt levé en l'air, une expression contrite au visage. Cela le fit rire.

Petite curieuse, qu'est ce que tu as fait?, s'enquit il en déposant un baiser dans son cou.

Je suis navrée, j'ai appuyé sur une touche et hop, voilà...

Max regarda le message qui s'affichait et rigola doucement en faisant quelques manipulations adroites sur le clavier.

Pas de souci, affaire réglée...t'en fais pas, tu n'as fait que renvoyer son message à mon ami...il pensera que je suis à moitié endormi et ne se fera pas de la bile, de toutes façons, je lui ai envoyé un autre message pour le rassurer. Je t'apprendrai plus tard à te servir de l'ordinateur...mais pour le moment, je vais m'habiller...et me remettre au travail.

Le petit déjeuner était là.Il se contenta de grignoter une tartine et boire du café, tout en pianotant sur le clavier, sous l'œil attentif de Stéphanie.

Je suis désolé de t'imposer cela...mais je ne peux pas penser à sortir faire du tourisme...pas en ce moment...mais si tu veux je peux appeler des amis qui se feront un plaisir de te montrer la ville...nous pourrons déjeuner ensemble. Je sais que je peux être un type très ennuyeux mais peux pas faire autrement.

En s'excusant, il s'empara du téléphone et commença à parler très rapidement en chinois. Stéphanie opta pour une retraite discrète et alla prendre un bain. Quand elle revint, il parlait en allemand et semblait de mauvaise humeur. Il envoya son interlocuteur au diable et raccrocha, en souriant.

C'était un ami à Munich...il est un peu borné mais nous aurons l'avion pour samedi, il sera prêt, avec le chargement à bord...à Dar El Salam., de là, nous volerons jusqu'à près de la frontière rwandaise. Il y a une méchante piste mais ça suffit pour l'engin, je suis capable de poser cet oiseau n'importe où...

Il était déjà pris dans la fièvre de l'aventure, restaient quelques petits détails à régler mais de façon surprenante, il avait suffi de coups de fil aux personnes précises au bon moment pour mettre l'affaire en marche. Ces réfugiés là auraient l'aide requise en un temps qui pouvait être considéré comme record.

Tu verras quand même un peu de Singapour!, assura t'il en l'embrassant, consciencieux, mais demain...on est partis. Tu vas aimer la Tanzanie...

Un baiser entrainant un autre, ils oublièrent un peu l'Afrique et les réfugiés, autant que Singapour et ses merveilles, pour se concentrer à des plaisirs plus ludiques et plaisant qu'une hasardeuse aventure en milieu hostile...
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