[ Dark Reign ] Mission numéro 4 : Le château prend l'eau

Post MJ :

Londres moldu, pleine nuit, on pouvait voir dans les rues, les différentes casernes de pompiers se mettre en marche. Apparemment ce soir, il y avait de nouveau des incendies ravageurs en ville. Les effectifs étaient débordés, fatigués, ils travaillaient tous les jours depuis que les attentats avaient commencé. Personne ne savait d’où cela venait exactement.

Le feu se déclarait subitement ou simplement un bâtiment s’effondrait. Sans le moindre signe avant coureur. Actuellement, sur l’un des lieux d’un terrible incendie, les reporters, journalistes, étaient déjà sur place, filmant toute la scène ainsi que les tentatives des pompiers pour sauver ceux qui le pouvaient encore l’être. D’ailleurs, d’un point de vue externe, on se trouvait devant un poste de télévision. Retransmission en direct du reportage.

« Ici, Carole Anders, en direct pour Channel News. Nous nous trouvons actuellement en plus cœur de Londres ou de nouveau des incendies font rage. Personne ne sait jamais comment ces feux se déclarent. Tout le monde pense à des attaques terroristes. Derrière moi, les pompiers s’acharnent à tenter de sauver une fillette bloquée au dernier étage de cet orphelinat en feu. »

Avant que la caméra ne filme bien entendu ce qui était entrain de se passer derrière la journaliste puis de revenir sur elle.

« Que fait le gouvernement face à ces différentes attaques ? Depuis plusieurs semaines déjà Londres est ravagée par les flammes. Qu’est-ce que ?....C’est….Dingue.. »

La journaliste était entrain de faire tourner son caméraman pour qu’il filme actuellement, apparemment, une dizaine de personnes encagoulées, capuchées, détruisant tout sur leur passage, sans une seule arme à feu dans les mains.

« Zoom, zoom sur eux ! »

Que l’on pouvait entendre derrière la caméra, avant que les explosions ne se rapprochent. La caméra filmant tout ce qui se passait. Des rayons de différentes couleurs passant au-dessus d’eux, atteignant les immeubles les faisant voler en éclats. Les pompiers encore présents sur les lieus, furent carbonisés par une simple couleur, des torches humaines. Tout le monde commençait à courir dans tous les sens.

La journaliste et son caméraman également avant que celui-ci ne tombe au sol et que la journaliste ne soit touché par quelque chose de vert. Elle tomba au sol, sans vie, morte. Sans signe avant coureur. Le caméraman essaya bien de la ranimer mais rien n’y fait, elle était morte. D’ailleurs, il lui serait arrivé la même chose s’il n’avait pas filé la même chose. La chaîne coupa la transmission, avant que la télévision ne soit éteinte par quelqu’un d’autre.

Retour sur un autre plan de vision, pour laisser entrapercevoir le premier ministre britannique, ainsi que ses proches collaborateurs. Le ministre de la défense, celui de l’intérieur et les chefs d’état major.

Que savons nous de tout ceci ?

Pas grand-chose Monsieur le premier ministre. Ils apparaissent d’un seul coup, sans qu’on puisse les repérer d’avance et attaquent sans cibles préétablies. Ils sèment juste la panique dans la ville.

Que devons nous faire ?

Avec tout le respect que je vous dois Monsieur, vous devriez arrêter de poser des questions et nous mettre en état de crise. On ne sait pas à quoi nous avons à faire, mettons les services compétents à l’œuvre. Et ensuite, allons les cueillir nous-mêmes.

Et la discussion continua comme cela pendant de longues heures, tandis que Londres continuait de brûler. Jusqu’au petit matin. La décision fut prise en tout cas de mettre les services de contre espionnage anglais au travail, le MI-5 et le MI-6 travaillant de paire pour trouver qui étaient ces gus qui osés s’attaquer à l’Angleterre. Plusieurs jours passèrent sans réelles informations, jusqu’à une information jugée hautement capitale, arriva dans les mains du premier ministre.

Des sorciers ? Vous vous moquez de moi ?

Non Monsieur, les rapports sont formels. Il existe un monde à côté du notre ou des gens vivent de ce genre de procédés. Et quoique cela puisse être comme procédés, ils sont entrain de nous nuire.

Avons-nous d’autres informations ?

En effet, plusieurs rapports indiquent des phénomènes étranges, des activités suspectes du côté de l’Ecosse, au Nord. Les satellites ont tenté de garder leur trace le plus longtemps possible.

Bien….

Monsieur, le temps presse.

Je sais Général. Ordonnez le couvre feu, déployez les forces de sécurité nécessaires pour maintenir la ville sous haute surveillance. Je ne veux plus que cela se reproduise.

Et que faisons-nous pour eux ? Ils ont une école qui forme ces individus.

Qui sait ce qui peut encore nous arriver de pire. Général, je vais certainement regretter ces paroles un jour, mais préparez vos hommes. Donnez l’ordre à l’infanterie de faire route en direction de l’Ecosse. Utilisez tous les moyens nécessaires. Que la marine quadrille la zone, que l’Air Force garde le couloir aérien dégagé. Je ne sais pas qui ils sont, ni ce qu’ils veulent, mais je ne les laisserais pas détruire notre pays.

God Bless America !!!! Ah non on était en Angleterre. Toujours est-il que quelques heures plus tard, il n’en fallut pas plus pour que les ordres du premier ministre soient exécutés. La marine, l’Air Force et l’infanterie étaient mobilisées. Dans Londres, désormais ils n’étaient plus possible de faire quelques pas sans tomber sur des policiers armés, des chiens renifleurs pour les bombes. Le monde moldu entrait en état de siège.

Sur les différentes bases militaires du pays, chaque soldat partait faire son devoir, défendre son pays. Mais contre quel ennemi ? Ils n’en avaient aucune idée, à part le fait qu’il était d’un genre nouveau avec des armes bien plus dévastatrices que certaines armes moldues. Les chars, les blindés, les pièces d’artillerie commencèrent à faire route vers ce qui allait être le futur champ de bataille. Les hélicos tournaient à plein régime pour embarquer les parachutistes, forces spéciales. Bientôt un camp retranché verrait le jour près des portes de Poudlard. Un camp pour le moins lourdement armé, n’attendant qu’un ordre. Celui d’attaquer.

-Serenya !Allume cette saleté d'invention moldue !!Faut que tu vois ça !!cria l'un de mes collègues, dont le nom m'échappait à chaque fois, en déboulant comme un fou dans le bureau. Bouges-toi !
Sans réfléchir, j'allumai la télévasion...Non...Téléfochion...Pas ça non plus...Ah oui !La télévision (installée pour garder un œil sur les fragiles êtres humains qu'étaient les moldus dans le bureau par moi-même) et mis la chaine des informations. Apparemment, le flash info commençait justement.
« Ici, Carole Anders, en direct pour Channel News. Nous nous trouvons actuellement en plus cœur de Londres ou de nouveau des incendies font rage. Personne ne sait jamais comment ces feux se déclarent. Tout le monde pense à des attaques terroristes. Derrière moi, les pompiers s’acharnent à tenter de sauver une fillette bloquée au dernier étage de cet orphelinat en feu. »
-Si c'est pas malheureux... , grommelai-je tandis que le moldu tenant ce qui permettait d'avoir ces images montra le bâtiment en flammes avant de revenir sur la moldue dénommée Carole. Celle-ci continua de parler.
« Que fait le gouvernement face à ces différentes attaques ? Depuis plusieurs semaines déjà Londres est ravagée par les flammes. Qu’est-ce que ?....C’est….Dingue.. »
Son discours fut interrompu par l'apparition de plusieurs hommes encapuchonnés qu'ils n'étaient pas difficile de deviner comme étant des Mangemorts. Ceux-ci commencèrent leur "jeu" et de nombreux moldus tombèrent. Notamment la moldue qui fut frappée par un Kedavra. L'homme qui l'accompagnait voulut la réanimer mais rien à faire. D'ailleurs, il ferait mieux de prendre ses jambes à son cou s'il ne voulait pas subir le même sort qu'elle. Comme pour répondre à mes attentes, il s'enfuit et l'écran de la télévision devint noir.
-Mais c'est pas vrai !criait-je d'indignation. Pourquoi personne ne nous a demandé d'intervenir !On peux faire quelque chose pour ces moldus !
Folle de rage, je tapait du poing sur la table avant d'essayer, j'ai bien dit essayer, de me calmer.
-D'ailleurs, on compte faire quelque chose ou laisser les moldus se faire tuer sans rien faire ?
D'une oreille distraite, j'écoutais mon collègue dire que bien sûr nous allions faire quelque chose, que le Ministre (le notre Ministre bien entendu) ne comptait pas rester les bras croisés. Je soupirait. En gros, cela voudrait dire qu'il y allait avoir un peu d'action pour moi. Cela n'allait pas faire de mal, vu qu'a mon goût, je passait trop de temps enfermée dans ce bureau. Et puis, la chasse aux Mangemorts était presque devenu un sport pour moi...Mais je sortis de mes pensées ô combien joyeuses car on me parlait.
-Donc, si j'ai bien compris, nous devons aller à Poudlard pour "assumer" la sécurité du château ?
Cela ne m'étonnait pas. Poudlard était un fort important de la Grande-Bretagne concernant notre monde et bonjour la pagaille si jamais...
Bref, ayant la réponse positive, je me levait de mon fauteuil et sortit du bureau. Si je devait aller à Poudlard, autant partir tout de suite...Mais toute seule ?Je n'était pas une gamine, loin de là, mais j'ignorais ce que je devait faire exactement arrivée à Poudlard...

Les nouvelles provenant de Londres n'étaient guère engageantes. Pire que cela, elles étaient tout simplement catastrophiques. Accoudé à la barre de ce pub de province, Preston Yates demanda au patron d'augmenter le ton de la télévision pour entendre quelque chose au dessus du brouhaha régnant. Pas une mince affaire, ça gueulait fort dans le coin! à Croire que ces écossais se fichaient comme de leur première chemise que la capitale brûle de partout.

Mais taisez vous un moment, nom d'un chien...vous ne voyez pas que c'est grave!!!

Voir un type habituellement tranquille et sympathique comme Yates se comporter frénétiquement sidéra un peu l'assistance qui opta pour se taire un instant, le temps de voir flamber un immeuble et une journaliste tomber raide morte après qu'un rayon vert l'ai touchée.

*La guerre a commencé pour de bon...on est perdus!*

Les scènes tragiques finirent par attirer l'attention générale.

Seigneur...quelle horreur...regardez ce qu'ils ont fait aux pompiers...!, hoqueta un homme assis non loin de lui, des monstres...ce sont des monstres!!!

*Oui, c'est ce qu'ils sont, ces maudits...Misère de nous!*

Il avait plus d'une raison pour se sentir ainsi. Démuni. Il était, de tous ces gens là réunis, le seul à savoir ce qu'il était en train de se passer. Le début de la fin. Les hommes du commun découvraient, de la pire façon qu'il soit, l'existence d'un ennemi ignoré jusque là. Un ennemi sournois et puissant qui œuvrait, semblerait il au nom de tout un monde...mais lui, il savait bien qu'il n'en était rien.

Des terroristes! Saleté de terroristes!!!, hurla un des présents.

De peu et on nommait tous les groupe connus ou pas trop, presqu'en ordre alphabétique...il y en eut qui se trouva en train d'évoquer Black September...mais bon sang, on savait que Munich 1972 était bien loin déjà dans l'histoire...et ça n'attaquait pas avec des rayons meurtriers.

Un téléphone...j'ai besoin d'un téléphone!, cria Preston pour se faire entendre.

Pas de réseau pour son portable...il faudrait se remettre aux moyens de bord, mais il fallait à tout prix qu'il appelle quelqu'un...Quelqu'un qui pourrait, tout au moins essayer, de freiner ce qui s'annonçait comme la débâcle finale.

Pourquoi fallait il qu'il se trouve dans ce bled paumé, loin des faits...De ces faits passionnants qui ne venaient que prouver une thèse maintenue depuis un certain temps. Thèse appuyée par une riche documentation qu'il gardait en lieu sûr en attente du bon moment pour être mise en connaissance du monde...

Ils font sauter le quartier!!!, hurlait on par là, regardez moi ça...il y a déjà des soldats partout...

*Oui...il y en aura bientôt partout...*

L'émission live continuait, les sangs s'échauffaient... Preston se rua sur le téléphone...

Iris était en train de se préparer du thé. Deux mugs fumaient doucement sur le plan de travail, répandant une odeur agréable, paisible. Une tasse de café était également prête. La famille Grant était prête à passer une soirée tranquille. Bien sur tout était relatif. Londres était attaquée, et les sorties étaient drastiquement limitées. Le travail, les cours, et retours. Iris était la première à considérer que garder ses parents à la maison était une façon de les protéger. Et comme Richard et Elise partageaient cette idée, il était assez facile pour la famille de se retrouver ainsi dans une ambiance de carte postale. La télé jouait doucement dans le fond, Elise corrigeait un paquet de copies et Richard lisait d’un air distrait un journal qui n’avait pas l’air de le passionner.

L’écran montra soudain un bâtiment en flammes. Des gens couraient devant, pompiers, policiers, alors qu’une foule de journalistes s’amassait. Les pompiers tentaient de sortir les décombres des victimes. Les policiers tentaient d’éloigner les curieux et, quand il le fallait, donnaient un coup de main aux secouristes. Cela faisait un moment qu’une « épidémie » d’incendie se répandait sur la capitale anglaise. Le quartier ou habitaient les Grant était encore épargné, mais il arrivait à la jeune femme de se demander pour combien de temps. Dans ces moments la, elle aurait aimé n’avoir jamais quitté les Etats-Unis.

Iris posa une tasse devant sa mère qui la remercia d’un sourire et jeta un œil distrait vers la télévision avant de revenir à son travail. Richard fit de même quand sa fille lui donna sa tasse de café, a demi dans son article, a demi dans la télévision. Iris pu cependant voir que les deux traitaient du même sujet et, comme d’habitude, de ce que le militaire avait vécu. A dire vrai, elle ne savait pas trop ce que croyait ou pas son père. Il n’avait jamais reparlé de l’aventure de Noel (et pour cause -_-‘ ) et l’anglaise aurait été bien en peine de savoir ce que pensait son américain de père de tout ça.
Pour elle, il y avait longtemps qu’elle avait révisé ses opinions et étudiait sérieusement les pistes de Preston.

Le feu brulait toujours à la télévision quand le téléphone sonna. Elise se leva, trop heureuse d’échapper à son stylo rouge, pour décrocher et tendit, après une brève conversation, le combiné à son mari. Richard soupira et posa son journal. Il s’attendait à ce coup de fil, et son bagage était déjà prêt. La encore, ce fut court. Le militaire revint vers sa famille. Et regarda sa femme, qui dardait sur lui un regard inquiet. Elise avait toujours sur lire en lui malgré sa célèbre impassibilité d’ours.Et ce qu’elle lisait ne lui plaisait pas. Son regard passa de Richard à la télé, puis de la télé à Richard.

- Ca y est ?

Il hocha la tête. Après tout, pas besoin de longs discours. En plus il n’avait jamais été doué pour parler.

- Ils passent me chercher dans une demi-heure.

Iris posa la tasse qu’elle avait dans les mains et qui avait manqué de finir sa carrière sur le tapis de la salle a manger. Rappellé ? son regard passa sur la télé. Pour l’instant, tout brulait encore gentiment. Channel News repassait en boucle les mêmes images depuis la veille.

- Tu pars ou ?

Richard esquissa un sourire qu’il n’était pas sur de ressentir. Il aimait son travail, mais il aimait encore plus sa famille. Et les savoir inquiètes ne l’amusait pas. Encore moins de savoir qu’elles pouvaient se trouver prises dans ce qui se préparait.

- Moi, au nord. Vous, au sud. Elise, je n’ai pas confiance dans ce qui se prépare. Je préférerai … partez chez tes parents. La France est encore épargnée et ils seront contents de vous recevoir.

- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Il vaudrait mieux que nous restions. Je ne quitterai pas ma maison et tu sais très bien …

Elise n’était pas d’accord. Iris encore moins. Richard se pencha sur sa femme et l’embrassa doucement, se relevant avec un sourire désolé.

- Tu ne sais pas ce qui est en jeu.
- Toi non plus.
- Mais moi c’est mon boulot. Je préfère vous savoir la bas.

Il se tourna vers sa fille.

- Toute les deux !

DRIIIING le taxi était arrivé. Richard serra de nouveau sa femme dans ses bras, l’embrassant plus longuement avant de la lâcher et de se tourner vers sa fille et de la prendre des ses bras aussi. Iris détestait ça. On aurait dit un adieu et elle détestait les adieux. Et pire que tout, cela faisait resurgir ses craintes. Richard n’était pas doué avec les mots, mais il n’en avait pas besoin. Elle connaissait assez son père pour savoir que c’était beaucoup plus parlant pour lui qu’un discours.

Un deuxième coup de sonnette mit fin à cette effusion familiale et Richard passa chercher son sac, passa la porte sur un sourire à sa petite famille et disparu. Dans le couloir. Parce qu’il y avait un angle (qu’alliez vous imaginer ?)

Elise avait beau ne pas être d’accord, elle se tourna vers sa fille.

- Je vais téléphoner à ta grand-mère et réserver les places. Une semaine de vacances nous fera du bien.

C’était une femme énergique, loin du cliché de la femme éplorée. Elle était inquiète, mais pas du genre à attendre le retour du héros en larmoyant. Et il fallait protéger Iris.

- Ils peuvent se passer de nous une semaine à l’université. Monte préparer ton sac !

Iris allait rétorquer qu’ils pouvaient tout aussi bien attendre à Londres quand son regard accrocha l’image à la télévision. Les traits de lumière colorée, fusant, la chute de la camera, le regard vide de la journaliste dont elle avait déjà oublié le nom, tout cela lui rappellait un autre film. Iris se rua dans sa chambre sous le regard interloqué de sa mère. Elle se saisi de son portable et appela le bureau de Yates.

- Camilla ? Iris . Il est la ? Non ? Ou ça ??? En Ecosse ? S’il appelle dites lui de me rappeler sur mon portable. Je le rejoins la bas. Je ne sais pas ou c’est non plus mais nous avons la même idée de la zone à couvrir le pense ! Et il suffit de suivre le mouvement de troupe. Ce n’est pas le plus dur.

Elle raccrocha et descendit en trombe, portant un sac et ayant pris le temps de se changer pour une tenu plus propice à ce qu’elle avait en tête. Restait à franchir un obstacle. Elise était en travers de la porte et comptait bien empêcher sa fille d’aller ailleurs qu’avec elle

- Ou comptes-tu aller ?
- Maman !
- S’il te plait Iris !
- Mais .. maman je sais des choses qui pourraient tout changer ! qui pourraient sauver papa !- Iris !- Demande à Preston ! demande toi tout ce que je fais des ces heures passées avec lui sans qu’un article paraisse !

Malgré le dramatique de la situation, un sourire amusé naquit sur les lèvres de la française en pensant à ce que cette question pouvait amener comme réponse.

- Maman !

Non mais je vous jure !

- Laisse moi y aller d’accord ? Je te promets de ne rien faire de dangereux.

Elise soupira. Que pouvait elle faire ? bien sur elle pouvait lui interdire et Iris resterait. Mais la jeune femme semblait tellement sure d’elle. Et elle devait avant tout protéger Iris. La jeune fille poussa un soupir. Quand Elise le lui expliqua. La française finit par prendre sa fille dans ses bras. Elle aussi se sentait impuissante devant ce qu’elle pressentait être important, mais en l’absence de Richard, elle devait protéger Iris. Après tout, elle était leur unique enfant !

- Chérie, tout ira bien d’accord ? On va attendre ton père chez ta grand-mère, et tout ira bien.

Confiante, elle gagna sa chambre préparer ses propres affaires. Un claquement de porte l’avertit qu’elle n’aurait peut être pas du. Iris venait de quitter la maison.

- Désolée maman …

//Nous avons acheté cette invention moldue formidable, une très bonne affaire ! On appelle cela la télévision, disait son hôte.

- Oui je connais, grommela Malcolm impatient.

//Tiens d'ailleurs chérie, allumes-là, ce soir il y a un programme formidable appelé "Doctor Who", il passe sur la chaine BBC, c'est incroyable !

//Ici, Carole Anders, en direct pour Channel News. Nous nous trouvons actuellement en plus cœur de Londres ou de nouveau des incendies font rage. Personne ne sait jamais comment ces feux se déclarent. Tout le monde pense à des attaques terroristes. Derrière moi, les pompiers s’acharnent à tenter de sauver une fillette bloquée au dernier étage de cet orphelinat en feu, disait une journaliste face à un Londres en flammes.

- Bon excusez-moi, mais il faut que j'y ailles, dit Malcolm tout en ne quittant pas l'écran des yeux.

H

"Ils ne peuvent pas nous voir d'ici ?"

"L'air se rafraîchis... Ils ne sont plus très loin..."

///"Nos éclaireurs ont repérés un accroisement de soldats dans un village voisin. Il y'a de nombreux sorciers là bas."

"Formez une petite équipe, et ne vous faites pas repéré. Une fois les Détraqueurs sur place, laissez les faire..."

Post MJ :

Après les décisions prises par le premier ministre moldu, les militaires en permission avaient été rappelés à leur poste. Désormais Londres était bouclée à toutes les sorties. Aéroports, autoroutes, gares, plus rien n'était laissé au hasard. On pourrait même penser que désormais cela ressemblait plus à un camp fortifié qu'autre chose en voyant le déploiement des forces policières et militaires dans les environs. Un plan vigipirate à très grande envergure. L'espace aérien britannique était désormais contrôlé par les militaires, il y avait sans cesse les avions de la Royal Air Force faisant des passages au-dessus des villes ou simplement du continent britannique. Rien n'était laissé au hasard. Tout comme en mer, ou le déploiement des destroyers et croiseurs, montrait clairement le déploiement de force des britanniques, voulant apparemment éviter de nouveaux attentats.

Dans les campagnes, on pouvait voir désormais les militaires circulaient par divers moyens, en fait, c'était pour le moment surtout les grandes villes qui étaient sous hautes surveillance. Autant au sol, que dans les airs. Vu les dispositifs employés, même une mouche ne pourrait passer au travers des mailles du filet tout simplement.

En attendant, dans l'Océan Atlantique, près du Nord de l'Ecosse, les britanniques avaient déployé sa propre flotte maritime pour faire face, selon les renseignements, au lieu ou se rassemblait ces terroristes. Car pour le moment, cela restait des terroristes. Ils ne savaient pas à quoi ils avaient à faire. Sous-marins nucléaires lanceur d'engins, destroyers, croiseurs mais également un porte aéronef de classe Invincible transportant à son bord des avions de chasse de type Harrier mais également des hélicoptères de transport militaire et de lutte anti sous-marine de type Sea King. Sans oublier les défenses anti-aériennes, sous-marine et on en passe et des meilleures.

Mais le plus grand dispositif arrivant en Ecosse, fut visiblement celui de la British Army, l'armée de terre. En effet, sur les grandes routes, on put voir un véritable convoi militaire poursuivre son chemin en direction du Nord, vers l'Ecosse. Terre natale de William Wallace. On put ainsi voir la 19th Light Brigade faire route en direction des terres du Nord, Brigade composée notamment d'un régiment de blindés de type Challenger 2 qui était composé de 4 escouades de 14 blindés chacune dotés de canon de 120mm et de mitrailleuses 7.62 mm, un régiment d'artillerie composée de canons de 105 mm et de canons blindés AS90, d'un régiment d'infanterie légère, d'un régiment d'infanterie mécanisée avec les véhicules de types Warrior équipés de canons de 30 mm et de M2 Bradley pour le transports de troupe doté d'un canon de 20 mm et de mitrailleuses 7.62. Nous passerons également sur tout ce qui concerne les jeeps et également les camions tractant les canons d'artillerie, transportant les troupes et le matériel (radars, armement, système de défense anti-arien etc...).

Le tout était escorté dans les airs par l'Army Air Corps composé notamment des hélicoptères de combat de type Apache et par les hélicoptères de transport de type Black Hawk transportant les forces de commandos britanniques, notamment les SAS.

Cela faisait environ 2000 hommes pour cette brigade. Et ce n'était qu'une partie des forces militaires britanniques.

Voilà ce qu'on pouvait voir traverser les grands axes d'Angleterre pour finalement arriver en Ecosse. Le stationnement se fit, sans vraiment le savoir, puisqu'ils ne pouvaient pas voir le château ou simplement des ruines, près de Poudlard. Enfin près. Ils étaient quand même à plus d'une dizaine de bornes du lieu ou se trouvait l'école de magie. L'emplacement choisi était idéal de part la place qu'il y avait. Ils auraient pu y construire une base complètement. Ce qui arriva finalement lors de l'arrivée de toutes les troupes. Mise en place du QG de campagne et du QG de commandement, les baraquements, l'armurerie, les défenses au sol et anti-aérienne aux points stratégiques, ranger les véhicules motorisés, sans oublier l'emplacement pour que les hélicoptères puissent se poser. En gros, une véritable fourmilière, et cela prit quelques temps pour se faire malgré tout. On ne mettait pas cinq minutes à construire un camp militaire. Ce n'était pas les américains quand même !

Toujours est-il qu'une fois que cela fut fait, que le général en charge de ce camp, envoya pour sécuriser les alentours, différentes patrouilles. Pour la plupart, il s'agissait de camions avec une dizaine de personnes à l'intérieur et des jeeps. Pour l'instant pas vraiment de démonstration de force. Ils allaient simplement faire le tour des villages aux alentours.

Mais intéressons nous particulièrement à une de ces patrouilles qui arriva dans un de ces nombreux villages. Village qui bordait sans forcément le savoir l'école de magie et donc qui regorgeait à la fois de moldus mais également de sorciers. Les militaires stoppèrent les véhicules au milieu de la route, en plein dans le village, avant de descendre pour vérifier le périmètre. La plupart était équipé de gilets pare-balles, gilet tactique, arme de poing dans l'holster à la jambe, le casque bien entendu, la tenue de camouflage de forêt et d'un fusil d'assaut standard de l'armée de type L85A2.

Armes à la main, la plupart restait aux aguets malgré tout. Ils avaient beau être dans leur pays, on ne savait pas vraiment à quoi s'attendre quand on voyait ce qui s'était passé à Londres. En tout cas en arrivant dans ce village, une sensation de froid les avait envahi. Bien sur l'Ecosse n'était pas réputée pour sa chaleur au départ, mais là c'était toute autre chose, comme si quelque chose était sur les lieux sans qu'on sache exactement quoi. On sentait comme de la peur dans les environs, cela se voyait aussi car personne ne sortait de chez soi. Une sensation de désespoir pour chacun sans qu'on sache d'ou cela venait.

Et le premier coup arriva. Sans que personne ne sut d'ou cela venait. Un des hommes de la patrouille, fut comment dire trainé par une force invisible derrière une des maisons, sans que personne ne remarque cela, il avait simplement disparu, et apparemment pas de cris. Non simplement il avait ressenti cette sensation de peur, de désespoir, plus de paix, plus de bonheur. Les détraqueurs étaient sur place et ils avaient faim. Cela continua comme cela pour deux hommes supplémentaires avant qu'on ne remarque que certains étaient trainés par une force invisible.

"On est attaqué !"

"Feu ! Feu ! Feu à volonté !"

Tu parles, on ne savait même pas sur quoi on tirait finalement, on tirait un peu n'importe ou, ne visant bien sur pas les copains. On restait britannique, on ne faisait pas dans les tirs amis. Et on ne voyait pas ce qui trainait ou attaquait les hommes. Le chef de l'escouade contacta directement le quartier général.

"On est attaqué ! Je répète ! Escouade Alpha attaquée ! Position : Sierra - Oscar - 0205 Zoulou !"

La communication avait été transmise aux forces armées dans le camp, en tout cas du côté de la patrouille, cela ne s'arrangeait pas, au contraire. Les hommes tombaient de plus en plus et de chaque côté, sans qu'on sache d'ou tout ceci venait. Si on défendait un de nos compatriotes, celui derrière soi se faisait attaquer par derrière. Une véritable hécatombe.

"My God ! Je ne sais pas ce qui nous attaque ! On ne les voit pas ! Envoyez des renforts et un appui aérien ! Ahhhhhh...."

Avant que la communication ne soit interrompue. Apparemment il n'y avait plus personne au bout du fil, et en effet, tous avaient perdus leurs âmes. Ce n'était plus que des coquilles vides sur le moment. Les détraqueurs ne pouvant entrer dans les maisons, ils s'étaient nourris de ceux en dehors. Bien que les balles les aient traversées, les rendant encore plus moches, cela n'avait fait que les ralentir. Rien d'autre. Du côté du quartier général en tout cas, les forces étaient mobilisées. On allait envoyer des troupes. Les palmes des hélicoptères commençaient déjà à tourner, on faisait tourner les moteurs des véhicules blindés. On allait envoyer la sauce. En attendant, dans le village, le calme était revenu, et cette sensation, toujours la même, la peur, le désespoir, restait omniprésente. Pour les sorciers présents dans le village, ils voyaient parfaitement les détraqueurs et poussaient les gens à rester chez soi. En espérant que les secours arrivent vite, tandis que ces monstruosités continuaient de tourner dans le village, autour et au-dessus.

Les meilleures intentions du monde flanchent face aux imprévus. Surtout face à ce genre d'imprévus là. L'imminence d'une catastrophe que personne ne comprenait n'arrangeait certainement pas les choses! Joindre sa secrétaire au téléphone ne fut pas une mince affaire mais il y réussit après quelques tentatives. Ce que Camilla avait à lui dire ne le rassura pas le moins du monde. La situation à Londres tenait du chaos pur. On savait qu'un déploiement de troupes important avait été délégué vers l'Écosse...ça il pouvait le voir...Pendant qu'il parlait une longue colonne de jeeps et autres véhicules militaires s'ébranlait dans la rue principale du village.

*Ils ne savent même pas contre qui se battre! Si les autres s'amènent ça va être un massacre!*

Iris avait laissé un message pour lui. Sacrée gamine, elle avait enfin compris, dirait on. Il laissa quelques directives pertinentes à Camilla puis essaya, toujours en vain, de joindre son contact au Ministère de l'intérieur. Il laissa , encore là, plusieurs messages sans se faire de grandes illusions quant à une réponse. La seule ressource qui lui restait était joindre le commandant des forces militaires sur place.

*Pour te faire traiter de fou...mais on s'en fiche...tu dois les avertir!*

Pas le temps. Quelque chose se passait. L'animation de la salle tombait en point mort tout à coup. Lui même se sentit soudain accablé d'un désespoir sans nom, d'un chagrin étrange qui minait ses forces....en plus ce froid! La température avait baissé de quelques bons degrés en question de secondes.

*Oh non...pas ça!!!*

Quelques paroissiens s'acheminaient vers la porte, leur expression de profonde tristesse brisait le cœur. Preston lâcha le téléphone et s'interposa sur leur chemin.

Restez ici. Vous y serez plus en sûreté. Croyez moi, je sais de quoi je parle...Patron, mettez donc de la musique...vous tous...essayez de penser à quelque chose d'heureux...allez!

On le regarda comme à un demeuré mais Preston s'en moquait. Il se souvenait bien de cette partie de l'histoire, racontée par une certaine personne qui en savait long sur ces choses.

Le journaliste risqua un coup d'œil à l'extérieur...Une belle fusillade s'était déclenchée. Les soldats tiraient à qui mieux mieux. Triste affaire...ils ne pouvaient pas voir leur ennemi. Preston se trouva en train de prier, chose qu'il ne faisait pas depuis des années Seul un miracle pourrait sauver ces hommes. À croire que le bon Dieu était occupé ailleurs en ce moment. Pas de miracle. Au bout d'un moment, tout tomba dans un silence surnaturel. Pas un cri. Pas un coup de feu mais toujours la même sensation de misère totale serrant les cœurs. Le froid, désagréable et sournois accompagné de cette peur primitive, faisait presque claquer des dents.

*Je ne peux pas croire qu'ils nous livrent à la merci de ces monstruosités! Que veulent ils à la fin?...*

Nouvel assaut au téléphone. Cette fois pour contacter Iris qui devait être en chemin.

Iris...Iris!!! Dieu soit loué...Reste où tu es, surtout ne t'approche pas de ce village...on est cernés par...on ne sait pas par quoi, la patrouille est tombée...Oui, une attaque! Je ne sais pas exactement...Iris, essaye de...Iris!!?...

Il eut beau hurler...la communication s'était coupée. Il avait envie de pleurer. Sans trop d'entrain il alla vers le Juke Box qui faisait figure inédite dans cet endroit vieux de 500 ans. En reniflant, Preston glissa quelques monnaies et choisit la musique, au petit bonheur la chance...À tout volume, une mélodie endiablée envahit l'ambiance. Entraînante, délirante, trépidante de vie...de joie...surtout ça...de joie! Et ça continua à les laisser tous sourds mais le froid céda, la peur se fit moins sournoise, le désespoir fit place à une certaine tristesse.

*Wow...tu devras ton salut à un Juke Box...pas à dire!*

La musique déferlait...hurlait...se démenait...et Ce qui causait tant de misère, n'aimait sûrement pas...Ça n'a pas d'humeur ces choses là..encore moins pour le rock!!!

Le voyage avait été long. La jeune femme n’avait jamais prévu de mettre presque une journée pour arriver à destination. Elle avait réussi à sortir de la ville, de justesse, juste avant que les forces armées n’en ferme les portes. La ville risquait l’invasion, et tout ce qu’ils trouvaient à faire, c’était la fermer ! Pourtant les anglais avaient déjà montré qu’ils n’étaient pas du genre à quitter leurs maisons, leurs foyers, ou leur ville. Pendant la seconde guerre mondiale, les londoniens avait payé un lourd tribu à la destruction sans quitter leur capitale. Pourquoi en serait-il autrement aujourd’hui ?

L’anglaise avait réussi à prendre un billet à la gare d’Euston, en direction de l’Ecosse, en train, tarif économique. Elle savait qu’elle devait aller la bas. Tous les recoupements amenaient du coté de Pitlochry. Mais après ? Preston devait en savoir plus, mais elle n’avait pas réussi à le joindre, et Camilla lui avait annoncé au bout du dixième appel que si elle avait du nouveau, ce serait elle qui appellerait.
N’ayant plus rien pour retarder l’échéance, le changement à Charing Cross effectué, Iris avait alors pris son portable pour appeler sa mère. Elise était dans tous ses états. La jeune femme s’en doutait ! Quelle mère n’aurait pas paniqué en voyant sa fille disparaitre dans un monde qui devenait fou ?

- Maman, tu ne comprends pas ! […] Non je ne rentre pas ! je dois aller la bas ! [ … ] Allons ils ne savent même pas ce qu’il y a dans ce coin perdu, comment veux tu [ … ] Oui moi j’en ai une petite idée [ …] Pas la peine de menacer d’étrangler Preston avec le fil de sa camera il n’y est pour rien.

Ou presque. En y repensant, si Iris n’avait pas rencontré le journaliste, elle ne serait surement pas la en ce moment. Elle serait probablement en train de faire route vers la France. Au lieu de ça, la famille s’était dispersée. C’était quelque chose qu’Iris redoutait. Elle avait l’impression que la famille se disloquait. Ce n’était qu’une impression bien sur, mais elle avait tellement l’impression d’avoir trahi ses parents ! Et pourtant tout ce qu’elle voulait, c’était les sauver.

- Maman je t’assure [ … ] Si je me trompe je rentre. C’est promis. Et vous pourrez me priver de sortie jusqu'à mes 30 ans je ne dirai rien. [ … ] Tu sais bien que je ne ferai jamais ça. Fais moi confiance … ne t’inquiètes pas. Enfin pas trop.

Elle fronça cependant les sourcils aux nouvelles. Iris n’avait jamais pensé qu’en fermant la ville, les forces armées y bloqueraient sa mère.

- Quoi ? Tu ne peux pas .. maman il faut que tu sortes de Londres ! [ … ] Bon sang maman tu ne peux pas rester la bas !

Iris hésita. Devait elle faire machine arrière ? Le train la déposerait à Dundee. De la elle serait à quelques miles anglais de son but. Mais sa mère était toute seule dans une ville cernée. C’était d’ailleurs ce qui faisait qu’Elise n’avait pas encore fait exploser les vitres du train en hurlant. En quittant la maison, Iris avait traversé les mailles du filet. Ou que soit sa fille, Elise l’espérait plus en sécurité et plus libre que dans la capitale.

- Maman [ … ] Je reviens des que j’ai fini et on partira tous en vacances d’accord ?

Elle finit par raccrocher. Le temps estimé pour arriver à destination était de prés de 8h de train, changements compris, plus le temps de bus pour arriver à Piltochry. Ayant remis en ordre ses notes, Iris s’endormit.

Elle se réveilla quand le brouhaha des passagers qui cherchaient leurs bagages se fit trop fort. Les trains anglais n’étaient pas réputés, ni pour le fiabilité technique, ni pour leurs respect des horaires. Elle avait passé pas loin de 9 heures dans celui-ci et espérait pouvoir trouver son arrêt de bus facilement. Deux heures plus tard, elle était à Piltochry, seule, avec un sac à dos, un téléphone portable et aucun plan. En désespoir de cause, elle allait rappeler Camilla quand son téléphone sonna. Elle reconnu la voix aussitôt.

- Preston ! Vous … hein ? [… ]mais pourquoi ? [ … ] La patrouille ? quelle patrouille ? une attaque ? [….. biiiiiiiiiiiiip biiiiiiiiiiiiiiiiip] Preston ? PRESTON ? Ou êtes-vous ? Allo ? ALLO ? saloperie de matériel japonais jamais fiable quand on en a besoin !

Rangeant rageusement son téléphone portable dans sa poche, elle avisa autour d’elle une auberge dont les dépliants vantaient les charmes. Elle y entra, commanda un thé chaud en se demandant quel découvert sa banque accepterait malgré les économies présentes sur son comptes vu ce qu’elle comptait faire. Finalement, elle entama la discussion avec un garçon de salle , discussion qui porta naturellement sur les mouvement de troupe dans le coin. Elle finit par lui faire dire vers ou se dirigeaient les militaires et iris termina mine de rien son thé, paya et sortit. Elle avait également trouvé l’adresse d’une entreprise de location de voiture. Vu son budget, elle ne pouvait espérer faire dans le même standing que le journaliste ou que ses parents, et opta pour une petite française, une 205, montée à l’anglaise. Iris avait son permis, un cadeau de ses parents, mais n’avait pas souvent l’occasion de prendre le volant, aussi lui fallut elle retrouver ses reflexes. Mais comme disait grand-mère « c’est comme le vélo ! ça ne s’oublie pas. »

Alors qu’elle suivait la direction indiquée par le garçon de salle, son esprit s’envolait vers la patrouille attaquée. Une seule pensée, injuste, lui venait ) l’esprit « pourvu qu’ils soient anglais ! » Elle finit par arrêter la voiture en haut d’une colline surplombant un village. Ce devait être la. Le silence était si dense que ce ne pouvait qu’être la. Iris frissonna de l’ambiance fantomatique de l’endroit. Des voitures étaient stationnées, mais personnes n’était dans le rues malgré la météo clémente. Et maintenant ?
Elle camoufla sa voiture du mieux possible, se demandant comment elle avait pu arriver la si vraiment l’armée campait dans le coin, et commença a descendre lentement vers le village, mettant son portable en mode silencieux, et en essayant de se faire la plus discrète possible.

- Toi, rentre chez toi ! C'est dangereux par ici !

//Maggie ! Maggie !

- Rentrez chez vous et soyez le plus discrète possible, lui dit-il.

- On ne vous a pas dit que c'était dangereux par ici ?! s'exclama-t-il. Ou alors vous êtes suicidaire ? Il faut se cacher et vite mademoiselle, sinon vous allez passer un sale quart d'heure.

Post MJ :

L'endroit était de nouveau calme à vrai dire, on n'entendait plus un bruit. Tout ce qui était présent désormais c'était les détraqueurs, ainsi que les effets funestes qu'ils avaient sur leur entourage, ou même sur l'entourage en général. Tout le monde pouvait évidemment percevoir ce qui se passait, mais ce n'était pas pour autant que tout le monde les voyait. D'ailleurs les moldus présents se demandaient bien ce qui se passait dans les alentours. Ils avaient bien vu en allant aux fenêtres que les militaires avaient disparu, sans vraiment laisser de traces à vrai dire. Qu'ils avaient été attirés par quelque chose d'invisible avant de tout simplement disparaitre. Va comprendre. En tout cas pour le moment la peur était présente sur tous les visages finalement.

Les deux Aurors chargeaient de vérifier les alentours de Poudlard se trouvaient désormais dans le village, et ils pouvaient facilement voir les détraqueurs tournaient autour de ce village, de chaque maison. Cherchant simplement un passage pour qu'en fin de compte ils puissent pénétrer à l'intérieur. D'ailleurs l'un d'eux eut la brillante idée de passer par la cheminée d'une des maisons. Quelques minutes plus tard, une petite fille et son frère sortaient en courant de la maison suivis de la mère mais aucune trace du père. Certainement encore les effets des détraqueurs.

Du côté des militaires, ils avaient envoyé leur force. Enfin pas toutes leurs forces non plus, soyons sérieux, juste deux blindés, deux tanks déjà au préalable ainsi que deux véhicule blindé d'infanterie, des Bradley bien entendu. Dans les airs, deux AH-64 Apache survolaient la zone, tandis que derrière eux se profilaient l'arrivée des Black Hawks avec des forces supplémentaires. Toujours est-il qu'une fois en ville, enfin dans le village, l'équipe déjà au sol arrêta les véhicules en plein milieu du village, les militaires sortirent rapidement par l'arrière du Bradley avant de former un périmètre de sécurité aux alentours. Ils savaient ce qu'ils étaient entrain de faire. Du côté des hélicoptères de transport, les Black Hawks, l'un se mit en stationnaire juste au-dessus du village avant de faire descendre par les cordes présentes de chaque côté de l'hélico, les membres de l'équipe présentes à bord. C'était parfaitement orchestré à vrai dire. D'ailleurs, il suffisait de voir le déploiement sur place pour le comprendre.

Enfin malgré cela, les militaires étaient une cible de choix, sauf ceux dans les Bradley et les chars Challenger finalement, les détraqueurs ne pouvant y pénétrer.

"Formez un périmètre ! Je ne veux voir personne se disperser ! On reste groupé !"

Les détraqueurs étaient de nouveau attirés par ce nouvel arrivage de chair fraîche, et surtout de bonheur. Pour la plupart bien entendu. Apparemment ils n'étaient pas encore rassasiés. Et bien que les militaires sentaient ce qui se passait ici, ils ne les voyaient pas. Par contre, ils voyaient parfaitement les deux Aurors sur leur chemin.

"A terre ! A terre !"

"Jetez vos armes ! A terre !"

Tout le monde avait déjà leurs armes braquées sur les deux Aurors, et vu le nombre de militaires, une douzaine environ, les Aurors allaient finir en charpie s'ils ne faisaient rien pour obéir en tout cas.

Toujours dans les airs, le deuxième Black Hawk se dirigeait vers ce qui semblait être deux personnes au sol, à l'extérieur encore du village. La priorité des militaires était quand même la protection des civils. Faisant signe de descendre au pilote, l'avion commença lentement sa descente avant de subir un choc. Apparemment un détraqueur avait jugé bon de venir titiller l'appareil volant et de lui faire exploser le rotor de queue. Au final le pilote ne contrôlait plus vraiment l'appareil. Il suffisait de voir qu'il commençait à tourner sur lui-même, le pilote tentant comme il pouvait de garder un certain contrôle au final. Mais il ne pouvait pas vraiment faire grand chose sans rotor arrière. Sauf lancer un message de détresse.

"Super Six 4 va s'écraser ! Super Six 4 va s'écraser ! Super Six 4 va s'écraser !"

Alors qu'il continuait de descendre à une vitesse vertigineuse tout en continuant à tourner en vrille, il passa juste au-dessus de la tête de Malcom et d'Iris avant de venir s'écraser au sol, l'avant en premier avant de finalement tomber sur le côté, les hélices explosant au contact du sol et volant dans tous les sens, notamment en direction de nos deux touristes du moment. Peut-être qu'il y avait encore des rescapés malgré le choc. Même si c'est vrai celui-ci fut vraiment brutal.

Du côté du quartier général, ayant entendu l'appel de détresse, le général envoya un nouveau Blackhawk tout en ordonna aux Apache présents sur la zone de quadriller et qu'au moindre signe suspect de faire feu tout simplement.

Mais les détraqueurs étaient plus rapides que le reste. D'ailleurs, ils commençaient déjà à se trouver près des militaires du convoi actuellement, tandis que trois autres arrivaient sur l'hélicoptère qui venait de s'écraser. Cela allait être un véritable massacre au final.

Surmontant le boucan glorieux émis par la Juke Box, tous purent entendre les hélicoptères survoler le village. Il y eut des vivats de la part des paroissiens, qui, faute de mieux, continuant à boire l'alcool du terroir ce qui les maintenait décidément dans un petit état euphorique qui convenait parfaitement aux circonstances.

Mais Preston savait sciemment que tous les hélicoptères du monde ne pourraient venir à bout de ces créatures invisibles. On lui avait assez parlé d'elles comme pour savoir les craindre dans la juste mesure. La seule chose que ça donnerait était donner plus d'êtres humains en pâture à ces monstres.

Posté près de la fenêtre, Preston vit une famille ou du moins partie d'une, sortir précipitamment de leur maison, l'air terrorisé.

Seigneur...ces choses trouvent le moyen d'entrer...

On le regarda comme s'il était devenu fou mais il n'y fit pas attention. Se dirigeant vers le patron du pub il posa la question la plus étonnante de la journée:

Auriez vous du chocolat, par hasard!?

Idiote ou pas, la petite question trouva une réponse...positive. Saura t'on jamais ce que pensait faire cet homme avec une caisse de gourmandises chocolatées alors que son affaire était un pub de province...mais enfin. Preston se remplit les poches de barres de chocolat, recommanda à tous les présents d'en croquer un peu, le faisant lui même avant de quitter l'endroit au pas de course. Élève attentif, il avait bien retenu la leçon. Sa petite fiancée serait fière de lui!

Il rattrapa les enfants et leur mère un peu plus bas dans la rue. Sans poser de question il leur fourra du chocolat dans la bouche et les envoya se réfugier dans le pub, où la musique continuait à un train endiablé. Juste au moment où un fracas épouvantable se laissa entendre. Pas besoin d'être présent pour savoir ce qui venait de se passer...un Black Hawk venait de de s'écraser. Une patrouille entrait dans le village. Un déploiement de force...chars d'assaut, troupes d'élite. Preston courut vers eux, au risque de se prendre une balle. On gueula un ordre, il sortit son identifiant en criant: BBC. Après tout la presse doit être respectée et il avait dit BBC pas THe Sun ou News of the World.

J'ai une information vitale...je dois parler avec votre supérieur d'immédiat!, dit il, avec tout l'aplomb du monde au soldat qui le braquait de son arme, bon sang, je suis Preston Yates de la BBC, vous me connaissez quand même!?

C'était son jour de chance, façon de dire, le mec le connaissait et l'escorta au pas de course vers le capitaine qui avait la patrouille sous ses ordres.

En passant. il ne put que remarquer que les soldats maintenaient en respect deux personnes. Un homme et une jeune femme. Preston marqua un arrêt, les yeux fixés sur la baguette qu'ils tenaient à la main ...et sur leurs habits un peu différents.

Les soldats ne semblaient pas trop rassurés par cette apparence quelque peu extravagante mais lui...lui il était très fixé sur cela. D'un geste décidé, il s'interposa entre les armes et les sorciers.

Vous, le journaliste, fichez la paix!, grommela un des soldats,en lui fichant le canon de son fusil mitrailleur dans les côtes.

Si j'étais vous, je n'insisterais pas sur ça!, gronda Yates en le dévisageant et lui scotchant presque sur le nez son badget de la BBC, ces personnes sont censées de nous aider...disons que je les connais...

Il ne les avait pas vus de sa vie mais vu les circonstances, ils pourraient être d'une aide précieuse.

Je dois parler avec votre supérieur...j'ai une information vitale de laquelle dépendra notre salut.

On le regarder sans se décider d'obéir ou lui tirer dessus parce qu'il pouvait être franchement agaçant quand l'envie lui en prenait et en ce moment...il faisait sa crise. Bénie soit son étoile...après tout, il n'était pas l'enfant gâté de la BBC pour des prunes. Il entrait dans les foyers anglais tous les soirs...pour une tête connue, faut dire que s'en était une.

Même pris dans les remous de cette mission échevelée le capitaine Chambers se trouva un petit moment pour parler au journaliste. L'histoire que celui ci lui débita ne tenait pas debout, à son avis, mais compte tenu des étranges évènements...de ce froid anormal, de cette sensation bizarre de misère d'âme et autres symptômes de névrose fulminante il était prêt à accepter n'importe quoi.

Croyez moi, Capitaine Chambers, la seule possibilité de vous en sortir est soit de rester dans les chars soit de vous mettre à l'abri dans les maisons en bouchant toutes les entrées et tenez...mangez du chocolat...non, je ne suis pas fou...je sais très bien de quoi je parle! Et ces personnes sont de notre côté...je vous l'assure...laissez le faire leur boulot et vous.. faites le vôtre...

Il se tourna vers les deux inconnus, en essayant de sourire conciliant, mais l'humeur n'y était pas:

J'espère que vous savez que faire pour améliorer cette première impression désastreuse. Oui, je sais que cela vous étonne, mais je connais assez de votre monde...non, je ne suis pas un Cracmol seulement un journaliste qui sait faire son travail...Est ce que vous avez des renforts en route? À deux, faut douter que vous pouviez retenir ces Choses...Que pouvons nous faire pour venir en aide à tous ces gens qui sont démunis face à...l'invisible?. Ca ne tarde pas à revenir...je le sens dans mes os...faites quelque chose...prevenez votre Ministére...Vous savez aussi bien que moi en quoi peut tourner cette histoire...

Iris descendait avec précaution vers le village. Elle avait l’impression qu’une chape de glace planait sur l’endroit, et il lui arrivait de resserrer sa veste sans vraiment voir une différence. Elle mit cette impression sur le compte de la tension et de l’inquiétude, du stress peut être aussi et passa pour la Nième fois en 10 seconde, sa main dans ses cheveux pour replacer une mèche que le vent relativement faible faisait voler et qui lui chatouillait désagréablement le nez.
Plus la jeune femme s’approchait du village, et plus l’impression de froid et de stress s’accentuait. Comme si les plus sombres de ses pressentiments remontaient doucement à la surface, prenant le pas sur la confiance qu’elle avait jusque maintenant en elle-même et qui l’avait conduit jusqu’ici, faisant fit de l’autorisation, ou pour le coup de l’absence d’autorisation, parentale.
Elle s’arrêta une seconde pour s’orienter et allait reprendre son chemin vers ce qui était le centre névralgique des villages écossais : le pub, quand soudain une voix pour le moins … comment dire … énergique se fit entendre. L’homme était assez grand, et jetait sur le monde un regard bleu qui ne pouvait être ignoré. De ces yeux bleus que l’on remarque avant toute chose. Elle haussa un sourcil en l’entendant s’adresser à elle de cette façon menaçant. Qui que soit cet homme, le cadeau que son père tenait à ce qu’elle emmène partout avec elle pourrait le mettre à terre très vite.

- Pour l’instant la seule chose inquiétante que je vois ici c’est vous. N’approchez pas !

Elle ignorait qui était cet homme, ce qu’il voulait, et l’ambiance qui régnait sur le village ne l’incitait pas à la confiance. En dehors de son père, de Preston et, soyons large, de l’armée, elle ne pouvait se fier a qui que ce soit.

La jeune fille allait d’ailleurs continuer son chemin, sans tourner le dos à l’homme, quand elle releva le nez. Depuis quelques secondes, un discret vrombissement se faisait entendre. Iris avait assez longtemps habité prés d’un camp militaire pour reconnaitre le bruit caractéristique du rotor. Mais celui-ci se rapprochait de façon étrange, erratique. La cause en était évidente a mesure que l’appareil s’approchait. Le rotor arrière avait été détruit, et l’appareil n’assurait plus que sa stabilité toute relative que grâce aux efforts désespérés du pilote. La jeune fille recula quand elle comprit ce qui allait se passer puis se mit a courir en direction de l’homme, espérant que l’hélico ne changerait pas de direction au dernier moment. De toute façon, elle s’en remettait à la chance. Elle n’avait pas d’autre choix.

- Barrez vous ! il va s’écra…

BOUUUUUUUUUUUM

L’hélicoptère s’était crashé non loin d’eux, dans une gerbe de feu provoquée par l’explosion conjuguée des munitions et du carburante. Dans un geste instinctif dont Richard l’aurait sans doute félicitée après l’avoir tuée pour avoir risqué sa vie, la jeune anglaise se jeta au sol, les mains sur la tête dans un geste dérisoire de protection au vu des débris éjectés par l’explosion. Iris n'aurait jamais cru que le blast pouvait aller si loin.

Elle releva la tête en direction de l’homme, espérant qu’il avait eu le temps de se mettre à l’ abri, et se retourna, toujours au sol, en prenant appuis sur ses deux mains, vers la carcasse de l’appareil. Peut être y avait il des survivants ? Ce serait miraculeux mais si c’est c’était le cas elle devait aller voir.
Son regard accrocha les trois fantômes noirs qui s’en approchaient. Qu’est ce que c’était que ce truc la ? Et cet impression de froid intense qui commençait à tomber était elle due a leur présence ? Iris avait de plus en plus l’impression que tout allait se finir ici, dans le pire scenario qu’elle puisse imaginer : laisser ses parents sans elle. Ils seraient détruits. Elle n’aurait jamais du quitter sa mère. Elle sentit une nappe de désespoir se poser doucement sur son esprit, comme si plus rien dorénavant ne pouvait plus donner un quelconque sentiment de joie. Et ça la bloquait sur place. Elle articula cependant

- Bonté divine … qu’est ce que c’est que ça ?

Il fallait qu’elle bouge. Quelque chose, loin dans son esprit, dans son inconscient, lui disait de s’enfuir et de ne pas rester en face de ces étranges créatures. Iris fit quelques pas en arrière en espérant n’être pas repérée. On pouvait toujours espérer. Et ça la faisait lutter contre le sentiment de noire impuissance qui menaçait de l’engloutir.

//Pour l’instant la seule chose inquiétante que je vois ici c’est vous. N’approchez pas ! menaça la jeune fille.

- Protego !

//Bonté divine … qu’est ce que c’est que ça ? demanda la moldue.

- Restez près de moi, sinon vous êtes morte, lui dit-il.

- Spero Patronum ! lança-t-il en direction des Détraqueurs.

H

« La menace est au dessus de vous, et vous pointez vos armes sur des personnes qui ne sont pas armées ? »

« Aucune de vos armes les a touchés. On est votre seule chance de pouvoir les stopper. Si vous nous tuez, qui viendra vous protéger ? Qui plus est, ils ont déjà fait beaucoup de morts de votre côté… Et ils vont continuer… Ils se nourrissent des humains, mais ils craignent les sorciers… Il me suffirait d’un geste pour tous les arrêter. Un simple claquement de doigts. »

« Vous sentez encore cet air frais tout autour de vous. Vous les sentez toujours, car ils sont toujours là. Mais ils ne vous atteindront pas. Du moins pas si vous… Coopérez… C’est le Ministère de la Magie qui m’envoi. »

« Il y’a deux groupes de sorciers .Ceux qui vous veulent du mal et ceux qui sont de vôtre côté. Et pendant que vous attaquez ceux qui sont avec vous, vous laissez le champ libre à vos ennemis et à nos ennemis pour vous attaquer dans votre monde. A votre place, je rentrerai tranquillement chez moi, et je réfléchirai à tout ça avant de pointer des armes sur des gens qui vous sont nettement supérieurs. »

« Vous devriez ranger vos armes, ça énerve… Mes créatures… »

J'était finalement à Pré-au-Lard. Au Trois Balais pour être plus précise. Et également avec une vue parfaite sur le massacre opéré par les Détraqueurs dans le village. Ou plutôt, ce qui restait. Les moldus envoyés ici avaient visiblement servis de "déjeuner" aux Détraqueurs. Ca ne m'étonnait pas. Que pouvaient de simples moldus contre les pires horreurs que comptait notre monde ?La réponse était trop évidente. Ils ne pouvaient rien y faire. Seuls pouvaient y faire face les sorciers capables de produire des Patronus corrects. Pas beaucoup donc c'était peu dire...Mais ayant beaucoup de mal à rester inactive, j'était sortie dehors, malgré les avertissements du barman. Suicidaire ?Moi ?Peut-être mais après tout, comme l'avait si gentiment fait remarquer une personne, si j'avait envie de mourir jeune, c'était mon problème. Comme c'était vrai...
Dehors donc (en déplaisant à certains) je commençait une ronde prudente dans le village, baguette serrée en main, prête à me replier au pub si un problème se présentait...Dans le cas présent, si les Détraqueurs sentait le concentré de bonheur, ou du moins d'énergies très positives, que je dégageait. Frissonnant malgré moi (saletés de Détraqueurs), je resserrait le col de ma robe et continuait ma progression. Tout était calme.
-Trop calme..., pensait-je. Arrivant sur la grande place du village, je vit deux personnes: je n'arrivait pas à les identifier mais m'approchant, je reconnut l'un d'entre eux. Malcolm Kerman, Auror comme moi mais avec beaucoup plus d'expérience. Pour l'autre personne, je ne put mettre auncun nom dessus. Une moldue. Entendant un bruit très fort, je levait la tête et vit un engin moldu se diriger à grande vitesse vers le sol et le percuter violemment.
-Mais qu'est-ce que...
Des débris volant dans tous les sens, je dû plonger derrière un mur pour me protéger. Mais ne tardait pas à reprendre ma place.
-Oh non...
Trois Détraqueurs se dirigeaient lentement vers Malcolm et la moldue, attirés par sans doute par le fin qu'ils pourraient se rassasier. Malcolm essaya de les repousser avec un Patronus mais cela ne semblait pas fonctionner. Repensant aux moments les plus heureux qui demeuraient en moi, ceux passés avec mes frères et soeurs, je me mit à courir vers eux et hurlait.
-SPERO PATRONUM !!
Mon Patronus jaillit et chargea les Détraqueurs qui reculèrent avant de fuir.
-Aurors : 1 - Détraqueurs : 0, pensait-je en rejoignant les deux autres.
Je les examinait du regard.
-Vous allez bien ?

Post MJ :

Les choses n'avaient quand même pas franchement l'air de s'arranger pour l'occasion, et bien que Preston tente de jouer le messager de la paix, le négociateur, apparemment le Capitaine Chambers (puisqu'on avait décidé de son nom sans me demander mon avis, triste ^^) restait on ne peut plus sceptique sur tout ceci à vrai dire. D'ailleurs, on ne croyait pas à ce genre d'histoire. D'accord on était britannique, avec le flegme que l'on connaissait, mais on était avant tout soldat et on attaquait toujours que ce qu'on connaissait, et surtout ce qu'on avait devant soi. Et pas des sortes de monstres dont on avait absolument aucune idée, ni de vue, ni même d'impression. Enfin pour le moment Chambers allait essayer de maitriser la situation, plus difficile à dire qu'à faire avec l'autre zigoto au milieu de ses soldats qui se prenaient pour Rambo ressuscité. D'ailleurs Chambers allait se taper la discute bien à l'abri dans un des Bradley avec Preston si cela continuait, mais sur le moment ils restaient dehors.

"Ecoutez, journaliste ou pas, enfant chéri du pays ou pas, vous n'avez rien à faire ici, c'est une opération militaire et pas de civils dans les parages. A moins que vous ayez plus à me donner comme informations que ce que vous venez de me dire !"

En tout cas les soldats avaient toujours les nerfs en pelote et cette sensation était toujours présente et bien désagréable en tout cas. D'ailleurs, on le voyait quand ils resserraient leur emprise sur leurs armes. Il ne savait pas à quoi s'attendre avec ce gus mais en tout cas, cela n'annonçait franchement rien de bon. C'était toujours là, mais quoi ? Bonne question. D'ailleurs, les soldats avaient pointé d'avantage leurs armes sur John en le voyant lever son bout de bois. Même si on ne savait pas ce que c'était.

"Posez ce truc Monsieur, obéissez simplement et on ne vous fera rien de mal."

Quand on vous dit que les militaires étaient des gars assez butés quand même. En tout cas John se retrouvait face avec une douzaine de militaires, assez bien armés, sans oublier les blindés. Mais les détraqueurs restaient dans le coin, et apparemment sous le contrôle. Enfin ça, c'est ce que tout le monde croyait de toute façon. Car on n'eut pas vraiment le temps d'attendre longtemps avant qu'une dizaine de détraqueurs arrivent sur John. D'ailleurs avant d'arriver sur lui, ils s'occupèrent d'un ou deux militaires trainant par là, les autres reformant une ligne en arrière, légèrement apeurés de voir leurs camarades filer vers d'autres cieux. D'ailleurs les quelques balles tiraient ne servirent à rien sauf déjà à blesser un de leurs compagnons à la jambe. Bien joué !
En tout cas John était désormais en fâcheuse posture avec une dizaine de détraqueurs sur lui, et apparemment les autres allaient s'attaquer aux moldus.

"Dans le blindé ! Tout de suite !"

Chambers qui hurlait ça à Preston, c'était quand même son job, de protéger les civils.

En attendant, l'autre Auror avait bien fait de filer en direction du crash de l'hélicoptère, d'ailleurs Iris avait évité les débris et Malcom avec son sortilège pour se protéger n'était pas blessé. Et les deux patronus eurent vite fait de venir à bout des trois détraqueurs qui arrivaient sur place mine de rien. Mais de toute façon pas vraiment le temps d'en dire d'avantage, qu'un nouvel hélicoptère survolait la zone, toujours un black Hawk à vrai dire. Avec à l'intérieur deux hommes.

"Ici Super Six 5, j'ai à bord Grant et Gordon qui demandent l'autorisation de descendre sur les lieux du crash."

Après confirmation de la part du quartier général, et bien que les renforts n'interviendraient seulement dès que la menace sera clairement identifiée, les deux membres des forces spéciales, descendirent à la corde pour arriver finalement au niveau du crash, quasiment à dix mètres des personnes présentes à vrai dire. Iris allait être contente de revoir son père en tout cas.

"Gordon vérifiez si on a des survivants, je vais voir les autres."

Armes au point chacun alla dans sa propre direction, d'ailleurs Grant fronça les sourcils en voyant sa fille dans les parages, dès que tout ceci sera fini, cela allait barder pour elle en tout cas. Mais pour le moment on pointait son arme sur les deux autres personnes qui avaient....un bout de bois dans les mains, étrange. Cela lui rappelait trop de mauvais souvenirs comme la dernière fois dans Londres. On ne pouvait jamais être en paix de toute façon.

"Vous me lâchez ça immédiatement sur le sol ou bientôt vous compterez les pâquerettes avec une belle tâche rouge au milieu du front."

On n'était pas vraiment d'humeur, surtout que sa fille était dans les parages, sans oublier que son M4 était bien pointé en direction de nos deux sorciers, Malcom et Serenya. En attendant, Gordon avait réussi à faire sortir de là, un survivant déjà pas si mal après tout, même si apparemment il n'était pas encore sorti d'affaire. Mais malgré tout, tout n'était pas fini, il suffit de voir qu'il y avait désormais une dizaine de détraqueurs en approche sur ceux, ramenant leur sentiment de désespoir, de peur avec eux. Cela allait recommencer, et ils revenaient en force, bien plus virulents que tout à l'heure. A croire que le ministère n'avait plus d'emprise sur eux. Ce qui était le cas.

Du côté du village, certains détraqueurs en tout cas, avaient réussi à pénétrer dans les maisons, on entendait des cris de peur, d'angoisse pendant quelques instants avant que le calme ne revienne, les soldats voulaient aller aider, mais bien mal leur en a pris car ils étaient à chaque fois victimes de ces mêmes effets, et de ce même baiser finalement. Chambers ne pouvait se permettre de risquer de perdre tous ses hommes, et apparemment les balles ne servaient à rien.

"Disposez les mines ! Et reculez !"

Le but, tout faire sauter. En tout cas les soldats obéirent, certains protégeant ceux qui minaient les alentours avant de se mettre à l'abri finalement derrière les blindés. Preston ayant été entrainés de force derrière ceux-ci par Chambers. En tout cas les militaires mirent à feu les mines, dégageant un mur de flammes tout autour des blindés, va savoir si cela fonctionnait, mais pour les sorciers présents, ils pouvaient voir dans le village, les détraqueurs être en proie aux flammes. Sans mourir, simplement ils étaient en feu, ils hurlaient, mais ne mourraient pas. Comme si cela avait été un inhibiteur, ou simplement une façon de les empêcher d'attaquer.

On espérait que John avait de la ressource pour éviter une explosion de cette ampleur et la dizaine de détraqueurs autour de lui.

Les fantômes noirs, Iris ne voyait pas d’autre moyen de les nommer, avançaient vers eux, comme stimulés par la catastrophe qui venait d’avoir lieu. Quelque pas, loin en elle, une petite voix disait d’ailleurs à la jeune moldu qu’ils n’en étaient peut être pas innocents. En tout état de cause, Iris, qui avait a peine entendu la formule de protection, a moitié rendue sourde par l’explosion, s’était relevée. L’homme inconnu regardait les créatures fantomatique avec une sorte de mélange d’inquiétude de certitude. Étrange alchimie sur un visage humain. Il finit par lui recommander de ne pas s’éloigner, et la encore, Iris entendit la petite voix de son instinct approuver vigoureusement cette idée. Sans tourner le dos aux spectres, elle se dirigea donc vers lui, avec cependant toujours une distance de sécurité suffisante. Après tout elle ne le connaissait pas.

La jeune femme ferma de nouveau son manteau. Le froid semblait persistant et elle sentait de nouveau cette lassitude envahir son esprit comme de l’eau le ferait, se lovant dans la moindre interstice, pouvant s’introduire partout. De sombres idées remontaient à la surface, héritage d’une enfance inquiète malgré l’amour de ses parents adoptifs. Iris ne savait même plus qu’elle avait pu ressentir ces peurs. Et pourtant, elles étaient la, menaçant de la submerger, faisant resurgir des souvenirs qu’elle aurait préféré garder enfouis.
Une lueur attira heureusement son regard, détournant son attention de l’auto apitoiement qui grandissait. Une étrange lueur blanche à dire vrai, sortant de la baguette et prenant doucement la forme d’un animal. « Spero Patronum » Patron d’espoir dans un latin approximatif. Le nom était plutôt rassurant, et la lumière blanche elle-même semblait porteuse de tout ce qui pouvait exister comme joie de vivre. Comme si elle n’était faite que de bonheur. Étonnant. Un deuxième animal de lumière se joignit au premier et, bizarrement, les spectres reculèrent. Un peu comme si une vague de vie chassait une vague mort.

Une jeune femme blonde, elle aussi armée d’un redoutable bout de bois, fit alors son apparition posant la question la plus …. Attendue dans une situation pareille.

- Tout va pour le mieux. Un hélico vient de se crasher, faisant sans doute deux morts, nous avons faillit nous faire manger par des … trucs, des animaux de lumière jaillissent de morceaux de bois … tout va bien ! Qui êtes vous ?

Des sorciers. Ok. Jusque ma ça allait. Ce n’était pas normal, ce n’était pas prévu, mais a force de bosser avec Preston elle était beaucoup plus préparée à cette rencontre qu’elle ne l’aurait été en d’autres circonstances. D’ailleurs elle allait ajouter quelque chose quand un hélicoptère se mit en vol stationnaire non loin de leur trio, lâchant deux de ses occupants qui eurent tôt fait de toucher le sol au moyen d’une corde. L’un partit dans la direction de l’épave de l’hélico alors que l’autre, dont la démarche n’était pas inconnue à notre anglaise, se dirigeait vers eux. Le regard bleu, sous le casque, n’augurait rien de bon pour les semaines qui suivraient leur retour a la maison. Richard n’était pas content. Non pas qu’il aurait du l’être, mais il était encore moins content de trouver sa fille en zone de conflit que si il s’était simplement trouvé en zone de conflit sans sa fille. Ce n’est pas clair ? Sachez seulement qu’Iris aurait aimé se trouver très loin au moment ou tout ça serait fini et ou sonnerait l’heure des comptes. En attendant, Richard braquait les deux sorciers de son fusil d’assaut préféré sans un mot pour elle. Iris le comprenait parfaitement. Dire n’importe quoi qui mettrait en évidence leur lien familial serait une menace.
Mais Richard n’était pas tombé. Il était vivant, et les informations qu’elle pouvait lui transmettre pourrait peut etre changer la suite des évènements. L’autre militaire avait trouvé un survivant, mais il ne revenait pas seul. Une dizaine de fantômes noirs s’approchaient, précédés d’une vague de froid. Iris sentit de nouveau son esprit se fendiller sous l’assaut du désespoir que drainait ce froid surnaturel. Pour l’instant, la joie qu’elle avait eu à voir son père arriver, malgré la certitude de la fessée qui en découlerait, au sens imagé bien sur, lui permettait de circonvenir les sombres pensées qui commençaient à s’agiter. Mais pour combien de temps ?

- Ils reviennent …

Rassurée par la présence de son père, les sorciers étaient des hommes, sans leur baguettes ils ne pourraient les menacer, elle regarda le couple inconnu.

- Pouvez vous faire face à une dizaine de ces choses ? – elle se tourna vers son père – il va falloir être très ouverts sur ce coup la. Ce sont des sorciers, ils ont des baguettes magiques, et ils créent de très mignons petits animaux de lumière qui apparemment font fuir, ou du moins retiennent les trucs qui ne sont pas loin d’ici. – elle montrait du doigts les détraqueurs - Ceci dit, à deux contre 10 je préconise une fuite rapide !

C'était ridicule. Si son psy, dont elle avait abandonné la fréquentation à l'age de 12 ans, savait qu'elle venait de dire à son père, militaire en mission, qu'il fallait fuir face à des fantomes en compagnie de sorciers qui faisaient des animaux de lumière, sure qu'elle repartait pour 10 ou 20 ans de scéances.

**Caz y est : je deviens complétement folle .... **

//Vous allez bien ? lui demanda Serenya.

//Vous me lâchez ça immédiatement sur le sol ou bientôt vous compterez les pâquerettes avec une belle tâche rouge au milieu du front, menaça un des militaires, surement leur supérieur.

- Ce n'est pas le moment de jouer au petit soldat, dit-il. Voyez-vous, en ce moment, des créatures très dangereuses se dirigent vers nous, et si moi et mon amis n'agissons pas, elles nous détruiront tous, et ce ne sera pas une partie de plaisir. Alors laissez-moi agir, sinon il y aura d'autres morts.

- Donc on est d'accord, ou je les laisse nous massacrer ?

- Brakium emendo !

- Spero Patronum ! lança-t-il.

[ Dark Reign ] Mission numéro 4 : Le château prend l'eau 663950

- Tout va pour le mieux. Un hélico vient de se crasher, faisant sans doute deux morts, nous avons faillit nous faire manger par des … trucs, des animaux de lumière jaillissent de morceaux de bois … tout va bien ! Qui êtes vous ?
-Sujet, verbe, complèment. Si cette fille est capable de dire une phrase correcte, tout va bien..., pensait-je pour moi-même, amusée. Mais sa question demandait avec certitude une réponse.
-Lui (je montrait Malcolm) et moi sommes des sorciers. Certains évènements déclenchant une vive inquiètude dans notre monde, nous avons été envoyés ici pour tenter de les régler, récapitulait-je dans une courte explication. Pas besoin pour la moldue de connaître dans les moindres détails. D'ailleurs, même si j'avait voulu tout lui expliquer, le temps m'était compté. Un bruit, semblable à celui de tout à l'heure, bien que beaucoup moins fort, me sortit de mes pensées et je revit un autre appareil moldu dans le ciel. Décidement, les moldus avaient déployé toute leur armée. C'était la seule explication logique à la présence de tous ces engins. Accrochés à des cordes, deux...militaires (était-ce le mot exact pour les qualifiés ?) descendaient vers le sol et se détachèrent. Tandis que l'un se dirigeait vers l'appareil tombé au sol tout à l'heure, l'autre s'approcha de nous et pointa son arme sur nous. Ou plutôt, vers Malcolm et moi. Et vous savez quoi, info très importante, il ne paraissait pas content du tout...
-Vous me lâchez ça immédiatement sur le sol ou bientôt vous compterez les pâquerettes avec une belle tâche rouge au milieu du front.
La réponse de Malcolm ne se fit pas attendre. Et je l'écoutait vaguement, préoccupée par le fait que des Détraqueurs se dirigeaient de nouveau vers nous...
-Ce n'est pas le moment de jouer au petit soldat, dit-il. Voyez-vous, en ce moment, des créatures très dangereuses se dirigent vers nous, et si moi et mon amis n'agissons pas, elles nous détruiront tous, et ce ne sera pas une partie de plaisir. Alors laissez-moi agir, sinon il y aura d'autres morts.
Tendue comme une flèche, je regardit brièvement Malcolm jeter un sort sur les armes des militaires et se tourner ensuite vers les Détraqueurs.
-SPERO PATRONUM !!hurlait-je avec un léger temps de retard.

La situation se corsait, pas à dire! Le sorcier n'était décidément pas le type le plus sympathique que Preston ai rencontré, en fait on pouvait dire qu'il était parfaitement arrogant, imbu de soi, blasé et peu enclin à la collaboration non sans leur avoir, à Preston et tous les moldus du coin, fait remarquer qu'ils, les sorciers, étaient supérieurs!

Le journaliste tiqua. Chambers donnait signe de ne pas être à l'aise non plus et les soldats montraient des francs symptômes d'énervement. Le sorcier avait claqué des doigts et les créatures que personne ne pouvait voir mais si sentir semblèrent se replier...pas bien loin mais ainsi le bonhomme signifiait clairement qu'il avait le contrôle.

Alors, si vous avez ce pouvoir, commandez leur de rentrer de là où elles viennent, au lieu de parader là, sans rien faire d'utile!

Preston perdait patience. Il en avait rencontré des gens butés et dangereux mais pas comme celui là qui se prenait pour le maître du monde avec son bout de bois. C'est vrai que ce machin pouvait s'avérer utile dans cette lutte mais le loustic ne semblait pas trop disposé envers l'Humanité en général. Qu'attendait il? Qu'on lui baise les pieds en reconnaissant la supériorité de la magie sur le génie moldu? Yates commençait à se faire sa petite idée là dessus. Celui là avait bien l'air d'être de ces sorciers qui détestent les moldus...en plus envoyé du Ministère, selon ce qu'il savait...ça puait le pourri dans ce coin là. Voilà qui les arrangeait...l'auror, ce ne pouvait être autre chose, se fichait comme d'une guigne si les créatures les avalaient crûs...les moldus pour lui...peuh! bons à rien sans pouvoirs...une plaie cuisante?

Vous devriez ranger vos armes, ça énerve… Mes créatures…

À croire qu'il les aimait, ses créatures! Déclic douloureux, le mec n'était pas là pour les aider...il était là pour les arrêter, eux! Les soumettre si nécessaire!
D'ailleurs Chambers donnait des vifs signes d'impatience. Il en avait un peu marre de poireauter là à se défendre de choses qu'on ne pouvait pas voir, à discuter avec un dément armé d'un bout de bois et d'un journaliste borné.

Posez ce truc Monsieur, obéissez simplement et on ne vous fera rien de mal.

Preston s'approcha du capitaine et lui parla à voix basse:

Si j'étais vous, je ne lui parlerais pas sur ce ton...ce truc a plus de pouvoir que vous ne pouvez imaginer!

Chambers le regarda, furieux et grommela un "Foutaises!" qui laissa clairement établi ce qu'il pensait.

Mais voilà que quelque chose semblait clocher...et comment! M. Je Suis Supérieur perdait le contrôle sur ses créatures chéries et celles ci fonçaient sur eux. Si la situation n'avait été aussi précaire, Preston lui aurait ri au nez.

Alors...qu'est ce que vous allez faire maintenant, M. l'envoyé du Ministère...nous faire la morale!!!?

Les horribles choses livrées à elles même causaient des ravages. Elles avaient réussi à pénétrer les maisons, on entendait des hurlements d'épouvante. Quelques soldats tombèrent. Chambers ne savait où en donner de la tête. Preston enrageait et avait envie d'envoyer le sorcier aux enfers.

Disposez les mines ! Et reculez !

Pas le loisir de riposter, déjà le capitaine l'entrainait se mettre á l'abri des blindés alors qu'on activait les mines, créant un mur de flammes autour du groupe de soldats, des sorciers interloqués et du journaliste furieux.

Ça ne va pas les arrêter, hein?, demanda dit il au sorcier, ils sont morts donc ça ne les tuera pas mais ça les retient...temps de mettre vos supérieures méninges en marche, Auror...ou on crève tous là et ce cher Voldy, qui lui, semble savoir ce qu'il fait, aura remporté proprement votre petite guerre privée! Allez...bougez vous avec votre magie...qu'on voit au moins que vous avez la volonté d'aider et pas de nous imposer votre présence par la force!

Il ricana, féroce devant l'expression butée de l'autre.

Le moment est venu de décider de quel côté vous vous rangez...quoique moi, je commence à avoir une idée de votre adhésion...et non, n'y songez pas...un de vos sortilèges et vous êtes fait...vous savez, les moldus on est solidaires en ces cas!

Il ne voulait même pas penser à ce qui se passerait après. Que devenait son Angel en tout ça? Pas besoin d'être sorcier pour deviner que là...c'était la guerre totale et définitive...on allait se jouer le tout pour le tout. Et il n'avait aucune envie d'être du côté des perdants...Preston avait encore le scoop du siècle à livrer au monde!

Alors, discrètement, il sortit le caméscope de sa poche et commença à filmer les alentours désolés de feu, les visages émaciés de peur et suie des soldats...gros plan sur le sorcier, immobile au milieu du chaos, baguette en main.

Alors, ça vient?

Au pub, un peu plus loin...la fête allait bon train...

Post MJ :

Procédons par ordre notamment. Commençons par ceux qui étaient le plus excentrés du village. C'est à dire les deux militaires en soutenant un troisième blessé, une civile et deux...deux quoi déjà ? Deux bizarreries pour les moldus, deux sorciers pour les autres. En tout cas Grant ne vit pas venir ce genre de chose du bâton, ainsi son M4 ainsi que le fusil d'assaut de son camarade furent réduits à l'état totalement mou, inutilisables désormais, et bon pour la casse. Non mais c'était quoi encore que cette c**** ? Pardon pour la vulgarité, mais il y avait de quoi choquer les moldus en voyant quelque chose sortir de ce bout de bois pour rendre leurs armes aussi inoffensives que de la pâte à modeler.

En tout cas pour le moment, on resta purement et simplement sur les fesses, avant de réellement s'énerver. Enfin c'était Grant, sa manière de s'énerver était un peu spécial et profitant que Malcom et Serenya jetaient à nouveau quelque chose vers la prairie, des animaux sortant de leur bout de bois et chargeant je ne sais quoi, Grant se permit (oui il se permet beaucoup de choses) de passer un bras au niveau du cou de Malcom avant de le ramener à l'envers. Non, il n'aimait pas se faire menacer de cette façon.

"Donnez moi une bonne raison de ne pas vous briser la nuque aussi sec ?"

N'oublions pas que Grant était des forces spéciales, tuer c'était son rayon quand même, surtout silencieusement. En tout cas, pour l'occasion, les deux sorts que venaient de lancer les Aurors n'avaient plus d'effets puisque plus de créatures. D'ailleurs les détraqueurs bien que légèrement désarçonnés en voyant les deux patronus les charger, se regroupaient désormais. Nul doute que deux patronus contre une dizaine de détraqueurs, à force cela ne tenait pas le choc. En tout cas, pas vraiment le temps de dire quoique ce soit, que le survivant du crash fut happé par l'un des détraqueurs, plus vraiment rescapé celui-là.

"Qu'est-ce que..."

Pour l'occasion il avait lâché Malcom tiens ! D'ailleurs, on fut également surpris par la détonation qu'on venait d'entendre, un mur de flammes s'éleva du village. Apparemment on avait fait sauter quelque chose et cela avait eu un effet pour l'occasion, bien Grant avait une idée.

"On dégage. Gordon, ouvres la voie vers le site d'extraction. Vous deux, venez avec vous car même vos machins n'ont pas l'air de fonctionner."

C'était plus pour leur sauver la vie, en tout cas, on les poussait à avancer plus loin, enfin surtout à s'éloigner du crash et donc des détraqueurs, les poussant même quasiment bien plus loin qu'on ne le pensait tout simplement du village. Certainement vers un lieu sécurisé. D'ailleurs Gordon trifouillait sa radio pour faire venir un transport vers eux, aérien bien sur. En attendant Grant avait placé des explosifs, pour ralentir l'avancée de ce qu'il ne voyait pas.

"Faites moi signe quand ils seront à portée des explosifs. Je vais leur offrir un cadeau."

On vous avait dis qu'il aimait le C4 ? Eh bien c'était le cas en tout cas. Voilà ou on en était de ce côté là en tout cas. Et il s'occuperait de sa fille plus tard en fait, quand il aura le temps et quand il sera moins en colère tout simplement. Elle avait de la chance d'avoir plus de dix ans, cela aurait été la fessée et la douche froide. Mais ce n'était ni le lieu, ni l'endroit. D'ailleurs, il lui jeta à peine un regard, et elle savait ce que cela voulait dire.

Dans le village, c'était assez chaotique dirons nous. Les détraqueurs avaient beau brûler, ce n'était pas cela qui allait simplement les arrêter, néanmoins Chambers donna ses ordres pour faire évacuer le village par ses hommes. Ils étaient payés pour risquer leur peau, même contre des choses invisibles. D'ailleurs Chambers s'adressa à Preston.

"Ecoutez, j'ai pas le choix, on évacue le village. Et apparemment le guignol ne veut pas discuter. Donc vous avez le choix, soit vous donnez un coup de main, soit vous vous planquez à l'intérieur. Bien que j'aimerais la deuxième solution, je ne vous oblige à rien."

Oui, on n'allait pas risquer la vie d'un civil quand même ! Enfin néanmoins, quand on voyait que parfois ses soldats peinaient à faire sortir les gens de chez eux, car ils étaient militaires, un civil cela pouvait toujours aider. Mais on ne l'obligeait strictement à rien pour l'occasion, et il fallait faire vite, donc qu'il prenne sa décision rapidement quand même. En attendant Chambers repartait donner ses ordres, aux mépris du danger, bien qu'on ne le voyait pas ce danger.

En tout cas on ne s'occupait plus vraiment du sorcier, il faut dire que celui-ci avait fort à faire, une dizaine de détraqueurs sur lui, le mu de flammes qui arrive. Il eut juste le temps de se jeter sur le côté pour éviter de finir en Auror grillé. Néanmoins sa robe avait été touchée par le mur de flammes, il faut dire qu'on n'avait pas lésiné sur les explosifs tout simplement. Enfin pour le moment, il avait mieux à faire que de s'occuper de sa robe, surtout que bien que la plupart des détraqueurs soient en feu, actuellement, il y en avait encore cinq sur lui, il avait beau lancer un patronus, apparemment d'autres revenaient à l'assaut.

Il avait été berné, trompé, il venait de se faire avoir, et il n'aurait même pas le temps de le dire à sa mère (). De plus il ne tiendrait plus très longtemps à ce rythme, surtout avec la sensation des détraqueurs autour de lui. Il était une proie plus facile que les moldus qui se protégeaient les uns, les autres, prêts à dégoupiller des grenades en cas de besoin. Il chercha bien une issue, d'ailleurs, il reculait au fur et à mesure. Mais s'il devait mourir, ce serait d'une façon des plus braves et non pas par le baiser du détraqueur. Enfin sur le moment, il pensa surtout à sauver sa peau, et tant pis pour les autres. Faisant demi-tour, il fila, essayant de mettre de la distance avec les détraqueurs, sans réellement y arriver. La meilleure solution, il défonça une porte, faisant crier la propriétaire des lieux, une vieille de 70 ans qu'il mit devant lui pour faire bouclier, mais cela ne résista pas longtemps.

Preuve en ait, une fois que cela fut fait, elle lui tomba complètement dessus, les détraqueurs ayant envie de jouer on dirait. Il ne put que tomber à la renverse quand elle lui tomba dessus, leurs lèvres se collant les unes aux autres, sans qu'il y soit pour quelque chose. Si ce n'était pas tragique. Son dernier souvenir, avoir embrassé une vieille de 70 ans (). Enfin il dégagea le corps, baguette levée, prêt à se battre jusqu'à son dernier souffle et surtout oublier ce qui venait d'arriver. Mais hélas, on ne meurt jamais comme on le voudrait n'est-ce pas ?

Les détraqueurs n'avaient pas de pitié, et encore moins pour le mobilier, d'ailleurs, vu le nombre qui pénétrait à l'intérieur, rien ne tiendrait en place et la lourde horloge datant des années 20, et toujours présente, fut poussée par l'un des détraqueurs. John ne la vit pas venir et se prit le poids sur la figure, à nouveau. A moitié assommé, il ne pouvait plus rien faire sauf regarder la mort venir. Levant la baguette prêt pour un dernier sort, il fut dérangé par un des derniers sons de l'horloge, qui lui fit faire par instinct un léger mouvement de la main tenant la baguette alors qu'il lançait le sort.

Un Bombarda Maxima, sur lui directement. Stupeur, mais pas le temps de revoir sa vie défiler qu'il explosait en milliers de morceaux recouvrant le rez de chaussée de la maison de son sang, de ses entrailles, et de la chaussure qui avait miraculeusement résisté au sort. John était mort, d'une façon stupide, idiote et totalement maladroite. Et dire que c'était ça le chef des Aurors. ().

En tout cas personne du côté moldu ne s'était rendu compte qu'il avait disparu, ils avaient supposé qu'il avait fui, ou qu'il s'était protégé, et ils avaient plus urgent à faire comme s'occuper des habitants.

"Alors Yates ? Vous avez choisi ? On va filer, les blindés vous nous couvrir jusqu'à la zone d'extraction, j'espère que vous savez courir."

Surtout que le feu s'atténuait rapidement.

Le sorcier avait commis l’irréparable. L’outrage suprême. IL avait osé touché au sacro saint M4. Après avoir été estomaqué quelques secondes, la colère de Richard, sans doute alimentée par le stress de la situation, on avait beau être militaire on en était pas moins humain, s’était libérée, l’envoyant menacer de rompre le cou au sorcier en question.

- Papa arrête ! Nous n’avons plus d’arme et ils seront probablement les seuls à pouvoir … Non !!

Ca lui avait echapper. Elle n'allait pas appeler son père "Grant" ou "Monsieur" Non? Un détraqueur venait d’enlever, sous leurs yeux, le militaire qui avait survécu au crash. Iris recula de quelque pas, les yeux grands ouverts sur ce qui devenait à coup sur un cauchemar éveillé. Et ce n’était surement pas l’attitude de son père, à qui la scène avait fait comprendre l’imminence du danger, qui allait l’aider. Outre le fait qu’il avait retrouvé son mode « militaire froid qui fait ce qu’il faut », il ne lui avait même pas jeté un regard. Ou du moins le peu qu’il avait lancé présageait une réunion familiale agitée dont elle s’inquiéterait le moment venu. Mais il était tout de même vexant qu’il ne s’inquiète pas un peu! Et en fait c’était aussi rassurant. Parce que s’il ne s’inquiétait pas, il pouvait agir de façon lucide. Mais ça voulait dire quoi s’il ne s’inquiétait pas ? Qu’il ne considérait pas …. Iris fronça les sourcils. Ce genre de considérations étaient bonne quand elle avait 8 ans. Pas maintenant ! Elle connaissait les sentiments de ses parents et ne pouvait en douter. Le froid devenait de plus en plus coupant et la jeune fille se tourna vers les deux sorciers.

- Qu’est ce qu’ils font ? Le froid c’est eux n’est ce pas ? Plus ils sont nombreux, plus la température descend.

Ne pas paniquer. Prendre des renseignements, les lister, en sortir des conclusions. C’était ainsi que marchait toute science, il n’y avait pas de raison que ça ne fonctionne plus. Et comme ils étaient dans le même bateau, autant que les sorciers leur allonge directement ce qui se passait. Et ces idées, ces doutes, ces moments parmi les pires de sa vie qui revenaient à l’assaut …. Iris sentait vaguement que tant que les fantômes noirs s’occupaient des animaux de lumière, elle pourrait rationaliser tout ça. Mais elle sentait également poindre, au delà des simples idées, un désespoir démentiel qui submergerait tout si elle le laissait passer. La présence de son père, savoir que les deux sorciers n’étaient pas la contre eux, sans quoi ils seraient déjà morts, les souvenirs qu’elle avait emmagasinés ces 13 dernières années, elle opposait tout cela aux idées noires et aux souvenirs macabres qui tentaient de remonter. Qui voulait se souvenir de l’enterrement de ses parents ou ne se trouvaient que quelques amis ? Qui avait envie de se rappeler que personne n’était venu la chercher en dehors d’une assistante sociale ? Instinctivement, elle y opposait ses premiers anniversaires, ses premiers noëls, ses premières réunions de famille chez les Grant. Et mine de rien, c’était épuisant. Et si elle n’était pas la seule à ressentir ça, ça risquait de tous les anéantir.

- IL faut partir d’ici.

Gordon, un parfait inconnu pour l’americano-franco-anglaise eut donc pour mission de les escorter jusqu’ailleurs. Il jouait de sa radio et c’est a lui qu’Iris s’adressa.

- laissez tomber notre logique, mieux vaut comprendre la leur.

La jeune fille se tourna de nouveau vers les deux sorciers

- Que se passe t il ? aux dernieres nouvelles, et bien que je n’y ai pas tout a fait cru, nos deux monde devaient rester separés …

C’était le peu qu’elle avait appris de Preston, lequel d’ailleurs lui semblait avoir des sources furieusement bien informées. Il faudrait aussi qu’elle l’interroge.

- J’ai juste entendu parler de deux factions rivales qui se battent et de dommages collateraux qui parfois nous atteignes. C’est ça l’autre faction ?

Et il faisait froid. de plus en plus froid.

// Papa arrête ! Nous n’avons plus d’arme et ils seront probablement les seuls à pouvoir … Non !! s'exclama Iris.

// Que se passe t il ? aux dernieres nouvelles, et bien que je n’y ai pas tout a fait cru, nos deux monde devaient rester separés …
J’ai juste entendu parler de deux factions rivales qui se battent et de dommages collateraux qui parfois nous atteignes. C’est ça l’autre faction ?

- Bon écoutez, je n'en sais pas plus que vous, juste que notre QG a été détruit par l'autre camp et qu'on est très affaiblit. C'est à partir de là que tout a commencé. Et maintenant si vous pouviez bien vous taire et me laisser trouver une solution, ce serait très bien !

- Je suggère qu'on commence à décamper, et on essayera de les distraire avec des sorts.

- Impedimenta !

- Blizz Creatus ! lança-t-il ensuite dans la direction des Détraqueurs.

- Bon alors maintenant, on s'en va ! Cela ne va surement pas les retenir longtemps ! dit-il à tout le monde. Et vous, faites de ce que vous voulez avec vos explosifs, mais ce n'est plus le moment de jouer au petit soldat !

-Papa arrête ! Nous n’avons plus d’arme et ils seront probablement les seuls à pouvoir …Non !!s'exclama Iris.
Je tournait un regard intérêssé à Isis (dont je connaissait enfin le prénom) et eut un petit sourire. Ainsi donc, elle et ce militaire à l'air revêche, étaient de la même famille ?Pourquoi avait-je l'impression qu'il y allait avoir une énorme dispute entre eux dès que tout ça serait terminé ?Mais je devait penser à autre chose car les Détraqueurs était encore là et le survivant du crash leur avait servi de dîner. La présence des Détraqueurs n'était pas la seule raison. Même si j'arrivait à maintenir plusieurs Patronus à la suite, viendrait bien un moment où, et c'est la même chose pour Malcolm, je ne pourrait plus y compter. Ce qui nous poserait un sérieux problème. Quand aux explosifs posés par les moldus, il ne servaient à rien face aux ex-gardiens d'Azkaban.
-Que se passe t il ? ux dernieres nouvelles, et bien que je n’y ai pas tout a fait cru, nos deux monde devaient rester séparés …J’ai juste entendu parler de deux factions rivales qui se battent et de dommages collateraux qui parfois nous atteignes. C’est ça l’autre faction ?demanda Isis.
-Bon écoutez, je n'en sais pas plus que vous, juste que notre QG a été détruit par l'autre camp et qu'on est très affaiblit. C'est à partir de là que tout a commencé. Et maintenant si vous pouviez bien vous taire et me laisser trouver une solution, ce serait très bien !
Malcolm paraissait franchement agacé et si j'était Isis, je ne l'énerverait pas plus. Les Détraqueurs continuant leur approche, je leur jetait plusieurs sorts pour essayer de les ralentir.
-EXPULSO !!CONFRIGO !!
Mes sorts n'eurent aucun effet, au même titre que ceux de Malcolm.
-Bon alors maintenant, on s'en va ! Cela ne va surement pas les retenir longtemps ! Et vous, faites de ce que vous voulez avec vos explosifs, mais ce n'est plus le moment de jouer au petit soldat !
J'approuvit d'un signe de tête et commençait à m'éloigner, tirant Isis par le bras. Nous devions absolumment nous mettre à l'abri car sinon, je ne donnait pas cher de nos vies...

***

Expulso: Sortilège d'Expulsion.
Confringo: Sortilège Explosif.

HS: Désolée pour ce court poste mais j'avait pas d'inspi...

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