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| Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] | |
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| Sujet: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Lun 1 Juin - 12:22 | |
| Kyo soupira, nettement insensible à la beauté du ciel tout bleu de cette belle journée qui en mettait pourtant plus d’un de bonne humeur, il était planté au beau milieu du chemin de traverse et observait la banque des sorciers. Peut-être que les sorcier autour de lui le trouvait étrange de rester ainsi à observer les grandes portes de la banque ou peut-être qu’ils l’imaginaient en train de se donner du courage pour cambrioler la dite banque - ou du moins essayer - Mais Kyo se fichait pas mal de ce qui pouvait bien se passer dans la tête des gens.
En fait, Kyo se donnait effectivement du courage mais pour une toute autre raison. Pas qu’il ait peur d’un gobelin, loin de là. Faut dire que quand on fait près de deux mètres de hauteur, les gobelins vous paraissent bien petits. Bref, Kyo voulait aller retirer un peu d’argent dans son coffre pour un projet personnel qui selon lui battait sérieusement de l’aile et plus le temps passerait, plus son idée semblait vouée à l’échec.
Un soupire plus tard, il se dit qu’après tout, au pire il l’aurait acheté pour rien… Il ne valait mieux pas qu’il s’épanche sur la batterie de sentiments qui l’habiterait si jamais tout tombait à l’eau, c’était une mission dangereuse, ne rien vouloir ressentir était plus facile a gérer. Avec une allure bien sur de lui, Kyo s’avança vers la banque des sorciers, refusant de penser aux nombreux ‘‘si’’. Il passa la porte sans encombre, n’ayant aucunement idée de faire un acte illégal, il ne craignait absolument rien pour le moment.
Kyo se retrouva donc sans encombres dans le grand hall étincelant de la banque qui était déjà bien fréquenté à cette heure avancée de la matinée. Cette fois-ci, Kyo ne se cachait pas sous sa capuche de sa cape, les cheveux récemment coupés, il avançait la tête haute, le regard quelque peut narquois, un léger sourire ironique aux coins des lèvres. Une fois devant un gobelin de libre il demanda accès a son coffre et après qu’il eu présenté sa clé à la créature, il le suivit jusqu’aux chariots…
Kyo n’aimait pas du tout ce moyen de transport, mais alors pas du tout. Déjà qu’il se sentait à l’étroit dans les wagonnets mais si en plus il était balloté de tous les cotés à une vitesse ahurissante… La première fois qu’il était monté là dedans il avait faillit vider le contenu de son estomac. Heureusement, depuis, il supportait mieux le voyage. Arrivé devant son coffre, il l’ouvrit sans s’attarder sur les différentes richesses qu’il contenait, retirant une bonne bourse de gallions, mornilles et noises, il se dépêcha de ressortir pour refermer le coffre et repartir - malheureusement - par le même moyen de transport.
Tout était des plus normal et il ne regrettait pas de ne pas se cacher sous sa capuche pour une fois, à croire que cette dernière année de silence radio à l’étranger en train de chercher son frère lui avait été profitable et défaut que son nom passe inaperçu, son physique semblait assez oublié dans la tête des sorciers. Par contre, il savait que s’il rencontrait quelqu’un ayant au moins connu Hiro… Il faut dire que les deux frères se ressemblaient beaucoup physiquement…
Deux minutes après s’être sentit assez joyeux, Kyo fut ramené à la réalité par un homme qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam et qui se plantait devant lui avant de lever (oui lever, Kyo est grand) un regard menaçant et suspicieux vers le visage du fils Akizuki. Il parla d’abord d’une voix normale et même se voulant menaçante.
« Qu’êtes vous venu faire ici vous ? »
Surpris et se demandant sérieusement s’il ne s’agissait pas d’une mauvaise blague, Kyo repris néanmoins d’un ton dédaigneux.
- En quoi ça vous regarde exactement ?
« Je sais que vous êtes venu ici dans un but pas clair, je vous ai vu tout à l’heure observer la banque pendant plusieurs minutes !!! »
Le ton montait et maintenant l’homme était tout sauf discret, s’attirant ainsi les regards des autres personnes, sorciers comme gobelins.
- Au risque de vous surprendre je suis simplement venu effectuer un retrait dans mon propre coffre.
« JE NE VOUS CROIS PAS !!! ESPECE DE MENTEUR !!! »
Sans prévenir, l’homme tira la baguette et lança un sort a Kyo qui se retrouva avec le bras entaillé, saignant assez abondamment. Sans réfléchir, Kyo lui flanqua une droite qui assomma l’homme et regarda ensuite son bras droit avec intérêt, observant le sang tachant la manche de sa chemise blanche… |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Lun 1 Juin - 13:58 | |
| Ed s’était levée le matin même en s’étirant comme un chat, prête à affronter une nouvelle journée et en chantonnant un air à la mode, entrainant, tout en buvant son thé et en carressant son chat qui avait trouvé sur le plan de travail une tache de lumière et se baignait dedans avec visible satisfaction comme seuls ces petits félins savent la montrer, profitant au passage de la main amie qui touchait son pelage.
L’appartement ne pouvait pas être taxé de petit. Fait en bas de son cabinet de consultation, de la salle d’attente d’une salle de bain et d’une chambre et en haut d’un longue pièce séjour / cuisine, salle de bain et chambre, il était meublé et décoré de couleurs plaisantes et douces, qui contrastaient pour ceux qui ne connaissaient pas la médicomage avec ses cheveux de braise et ses vêtement presque immuablement noirs. La rouquine avait finit par descendre pour ses premières consultations. Cette journée était pour la matinée réservée aux rendez vous et l’après midi dédié à son tour de garde à Sainte Mangouste. Entre les deux, elle s’était arrangé pour garder un peu de temps libre pour une petite séance de shopping et un passage chez Gringott’s ou, comme la majorité des sorciers, elle gardait ses économies.
Pour l’instant, elle en était à la réalisation de la seconde partie de son programme, à savoir la séquence shopping, et avait pour cela gagné le chemin de traverse. Si sa famille habitait toujours un petit village a majorité sorcier, Ed avait décidé de rester dans la « «Grande Ville » et avait jeté son dévolu sur la capitale anglaise. A population sorcière y était conséquente, et son cabinet avait toujours de l’activité. Comme beaucoup des membres de la communauté magique vivant en territoire majoritairement moldu, elle avait fini par se piquer au jeu et se mêler a la foule pour découvrir les magasins, les technologies, …. Et pour cela il lui fallait changer sa monnaie. La médicorousse n’avait jamais vraiment compris comment on avait pu faire un taux de change mornille / livre sterling, mais le fait était que c’était un fait (oui je sais cette phrase est étrange ^^’) et qu’elle pouvait passer à la banque des sorciers pour récupérer la somme désirée dans une monnaie ou l’autre.
Sous le ciel bleu, au milieu d’une foule qui semblait tout aussi désœuvrée qu’elle-même, elle était donc entrée dans l’impressionnant hall de Gringott’s ou une armée de gobelins affichant leur habituel air mal aimable accueillait, pour peu que le terme fut approprié, tamponnait, circulait, portait, et , pour la grande majorité, ronchonnait dans un calme et un ordre tout britannique. Elle s’approchait d’un guichet d’accueil libre et comptait mentalement ce dont elle aurait besoin quand une voix s’éleva pour la vénérable coupole.
« Qu’êtes vous venu faire ici vous ? »
L’homme s’adressait à un sorcier, puisque pour venir ici il fallait l’être, de grande taille, filiforme, et visiblement surpris par l’interpellation.
- En quoi ça vous regarde exactement ?
Ed n’était pas du genre à intervenir dans une altercation, alors même que sa curiosité l’y poussait, et cherchait son attestation pour avoir accès à son coffre quand la voix de celui qu’elle ne pouvait que taxer du qualificatif d’agresseur retentit de nouveau, s’attirant le regard courroucé des gobelins.
« Je sais que vous êtes venu ici dans un but pas clair, je vous ai vu tout à l’heure observer la banque pendant plusieurs minutes !!! »
La suite se passa très vite.
- Au risque de vous surprendre je suis simplement venu effectuer un retrait dans mon propre coffre.
« JE NE VOUS CROIS PAS !!! ESPECE DE MENTEUR !!! »
L’agresseur avait sortit sa baguette, lançant sur son interlocuteur un sort que la médicomage vit à peine partir. Le grand avait eu un reflexe pour le moins … basique : son poing était parti, assommant l’agresseur pour le compte. Ed avait également réagit dans un reflexe tout à fait médical. Des le départ du coup, elle s’était élancée vers les protagonistes, d’abord vers l’homme à terre dont elle vit très vite que si le coup avait été violent, il n’avait pas été dangereux. Elle avait chargé un badaud de faire revenir à lui l’homme a l’aide de sels (son sac étant toujours prêt pour une urgence médicale plus ou moins importante), avant de se diriger vers l’homme dont le bras saignait de façon importante. Sans plus de manière, elle sortit sa baguette et la posa dans une poche de sa chemise faite pour, qui permettait par ailleurs immédiatement de reconnaitre un membre du corps médical, et pris le bras du géant (du moins vu de la ou était Ed était ce le sentiment !) pour l’examiner. Elle leva son regard chocolat vers l’homme.
- Je suis le docteur Applestorm. Laissez-moi regarder ça. Ca saigne trop pour être bénin.
Ce qui n’était pas vraiment une invitation mais plutôt une instruction, mais Ed savait y mettre un sourire rassurant développé durant ses années de pratique. Que voulez vous, elle ignorait avoir devant elle un héritier Akizuki qui devait en avoir vu d’autres. |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Lun 1 Juin - 18:30 | |
| Bon… Pour un sang pur, il avait des réflexes plutôt étonnants… Oui en temps normal on s’attendait à ce qu’il prenne la baguette et réplique avec mais que voulez-vous quand on a mal on fait pas forcément dans la dentelle - encore moins quand on s’appelle Kyo - et puis la première chose qui vous passe par la tête c’est forcément la première réaction que vous avez…
Et bien la première chose qui était passé comme un flash dans la tête de Kyo c’était de lui faire mal à l’autre puisqu’il avait osé le faire souffrir, même si peu. Si peu puisqu’il avait enduré bien plus dure qu’une coupure procuré par allez savoir quel sortilège…
Kyo venait donc d’étaler l’autre inconnu au sol d’un simple coup de poing. Ca a du bon d’être baraqué et de mesurer presque deux mètres… Où alors ça venait du fait qu’il avait été élevé au milieu de cinq autres frères dont un qui le dépassait d’une tête… Quoi qu’il en soit, Kyo ne se rendit même pas compte que quelqu’un vérifiait qu’il n’ait pas tué l’homme sur le coup et s’intéressait avec une sorte de fascination malsaine mais peu voyante, au sang qui tachait sa pauvre chemise…
A vrai dire, il ne pensait même pas a essayer d’arrêter le sang de couler, ça picotait bien un peu maintenant mais rien de bien méchant. Il fut légèrement surpris lorsqu’il vit une main dans son champ de vision et eu un geste instinctif de recul en voyant qu’on s’intéressait de trop près a son bras droit.
« Je suis le docteur Applestorm. Laissez-moi regarder ça. Ca saigne trop pour être bénin. »
Docteur ? Tien… Kyo hésita une seconde et laissa finalement la jeune femme regarder son bras. Il était entaillé au niveau du biceps ce n’était pas sur qu’elle arrive a remonter la manche assez haut. Il observa la rouquine avec une légère surprise, pas habitué a ce qu’on soit au petit soin pour lui puis il répondit enfin.
- Attendez Miss, je vais vous faciliter la tache.
Elle se demandait surement de quoi il voulait parler… Intérieurement ça amusait Kyo et sans en ajouter d’avantage il déboutonna sa chemise sans se soucier de son bras et en retira la partie droite, libérant son bras ensanglanté. Il laissa un instant en observant la jeune femme voyant principalement sa longue tignasse rousse qui lui allait a ravir d’ailleurs puis il repris avec une pointe d’humour.
- Alors docteur ? Devez vous m’amputer d’un bras où alors dois-je séjourner un mois à St Mangouste ?
Le regard pétillant, un petit sourire mutin aux coins des lèvres, il observait la demoiselle qui s’occupait de son bras. Il ne grimaçait même pas, un peu comme si il observait quelqu’un d’autre se faire soigner… [Désolée c'est pas très long.] |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Lun 1 Juin - 22:32 | |
| Alors qu’elle avait saisit le bras de l’inconnu pour en voir la blessure, Ed avait sentit le mouvement de recul. Avec un sourire amusé, elle avait relevé la tête vers le visage de son patient impromptu mais avait retenu la phrase qui lui brulait les lèvres sur les plus grands qui étaient aussi les plus douillets. En fait, le regarde le l’homme avait semblé la découvrir, comme s’il ne l’avait pas vue arriver. La surprise n’était restée qu’une fraction de seconde, mais elle avait été la, avant de laisser la place à une patience blasée. La médicomage manipulait doucement le membre blessé, qu’elle avait d’ailleurs presque en face des yeux. Sans être dangereuse, la coupure était profonde, et les lèvres de la plaie, nettes, laissaient apparaitre le muscle sous la faible masse graisseuse. En fait, elle voyait cela au travers de la chemise bien entaillée elle aussi et dont elle avait sans façon agrandi le trou. Son patient n’avait cependant pas le même sens de la vitesse et, dans un geste qu’elle n’avait tout d’abord pas compris, mais qui avait accompagné ses paroles, il avait carrément enlevé la moitié de sa chemise.
Ed leva un sourcil dubitatif en relevant les yeux vers le visage de l’homme, qui ne semblait pas sentir la douleur que la blessure ne devait cependant pas manquer de lui faire ressentir. Les nerfs, en surface, devaient envoyer tout un tas de signaux dont le sens général devait se traduire par « aie a bobo ! » Elle revint cependant au traitement de la plaie, sortant de son sac divers fioles dont elle mélangea savamment les contenus à l’aide d’un petit matériel portable et qu’elle versa sur les cotés de la plaies, laissant couler le liquide.
- Alors docteur ? Devez vous m’amputer d’un bras où alors dois-je séjourner un mois à St Mangouste ?
La rouquine répondit sur le même ton, d’un air cependant très professionnel
- Si vous continuez à traiter comme ça votre pauvre biceps, je crains de ne devoir vous amputer du pouce aux genoux, cotes comprises. Ne vous en faites pas, j’ai fait appel à un rémouleur qui a récemment aiguisés mes scalpels. Je les trouvais un peu rouillés, maintenant ils sont parfaitement utilisables!
Le produit avait glissé le long de la plaie et produisait à présent une petite fumée ocre ainsi qu’une sensation de chaleur. Il s’agissait en fait d’un antiseptique utilisé avant de recoudre. Mais l’acte médicochirugical, pour magique qu’il fut, nécessitait néanmoins un environnement médicalisé. Aussi Ed sortit elle de son sac des compresses ainsi qu’une bande pour les maintenir.
- Pour Sainte Mangouste, malheureusement, il va falloir ! votre bras nécessite d’être recousu et les conditions ne sont par réunies ici pour que ce soit fait correctement.
Les doigts et mains de la médicomage courrait doucement et avec exactitude sur le muscles, posant avec précision les compresse, les recouvrant de produits antiseptique, posant une autre compresse, les maintenant avec la bande … le tout sans jamais provoquer une douleur supérieur aux manipulations. A la fin, elle finit par remonter le bras blessé en écharpe et utilisa de nouveau une bande pour maintenir la position. Cependant, vu la taille de l’homme, il ne fallait pas compter sur elle pour lui passer ça autour du cou tant que personne ne lui aurait donné d’échelle. Ed n’était pas petite, mais ce patient était carrément grand.
- Je vais d’abord vous aider à remettre votre chemise si vous ne voulez pas risquer une émeute dans cette digne institution. Je pense que votre tenue déplait aux gobelins. Après quoi j’aurai besoin de l’aide de votre bras valide pour mettre ceci autour de votre cou histoire de soutenir votre bras le temps d’aller à l’hopital.
Joignant le geste à la parole, elle était passée derrière lui pour récuperer la manche abandonnée et l’aider a la remettre.
- Je vais avoir besoin de votre identité pour votre admission. Et John Smith sera sans doute refusé, il y en a trop.
Elle avait noté l’habile façon de ne pas se présenter à son tour. Et si jusque maintenant la médicomage n’avait rien demandé, l’heure était aux présentations. |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Mar 2 Juin - 18:08 | |
| « Si vous continuez à traiter comme ça votre pauvre biceps, je crains de ne devoir vous amputer du pouce aux genoux, cotes comprises. Ne vous en faites pas, j’ai fait appel à un rémouleur qui a récemment aiguisés mes scalpels. Je les trouvais un peu rouillés, maintenant ils sont parfaitement utilisables ! »
Bon au moins elle connaissait la plaisanterie ! C’était toujours ça, certaines personnes sont incapables de comprendre quand quelqu’un fait de l’humour et puis ce genre d’attitude avait toujours le dont de décrisper un peu les gens. Kyo y avait songé en premier parce que pour lui ce n’était absolument pas instinctif de venir soigner quelqu’un de blesser sans même lui demander son avis avant. Bien entendu cette jeune femme était médicomage, il était normal que cela soit son premier reflexe.
Tout en répondant, elle avait versé son mélange de potion sur le bras de Kyo et ce dernier regardait la fumée qui picotait légèrement s’envoler de sa blessure avec une attitude de gosse fasciné par le dernier éclair de feu sortit en magasin. Oui, Kyo avait une fascination étrange pour tout ce qui était souffrance et blessure corporelles… Aussi bien chez les autres que chez lui, un vrai maso à ses heures perdues…
« Pour Sainte Mangouste, malheureusement, il va falloir ! votre bras nécessite d’être recousu et les conditions ne sont par réunies ici pour que ce soit fait correctement. »
Elle avait sortit des compresses et des bandes et s’était mis en devoir de recouvrir la blessure avec. Surement pour que ça ne s’infecte pas. D’accord, d’après ce qu’elle avait dit la blessure était assez profonde et il risquait de l’aggraver s’il utilisait son bras pour le moment. Soit, il ferait attention un certain temps mais de là a accepter qu’on le recouse à St Mangouste… Kyo n’avait pas peur des aiguilles mais il n’aimait pas les hôpitaux.
- Il n’y aurait pas plutôt une autre solution ? A St Mangouste ils vont vouloir me garder et je suis très occupé en ce moment…
Chose qui n’était pas tout a fait fausse. Peut-être y avait-il une potion cicatrisante ou quelque chose dans le genre. Au quel cas Kyo serait prêt à y mettre le prix sans discuter. Il n’était pas du genre rapiat près de ses sous. L’argent c’est fait pour circuler… A moins de vouloir le garder pour tapisser son cercueil, il ne voyait pas l’utilité de ne pas profiter de ce qu’on avait. Lorsque Kyo se rendit compte qu’elle comptait lui mettre le bras en écharpe, il reteint à grand peine un sourire quelque peu moqueur. Jamais elle n’atteindrait son cou pour pouvoir y passer le bandage…
« Je vais d’abord vous aider à remettre votre chemise si vous ne voulez pas risquer une émeute dans cette digne institution. Je pense que votre tenue déplait aux gobelins. Après quoi j’aurai besoin de l’aide de votre bras valide pour mettre ceci autour de votre cou histoire de soutenir votre bras le temps d’aller à l’hôpital. »
Kyo se laissa faire sans broncher, il devait admettre au fond de lui-même que bouger son bras lui tirait désagréablement sur les muscles mais rien n’y paru sur ses expressions. Quand on est habitué à la douleur on devient plus facilement endurant. Lorsque sa chemise fut replacée il se pencha tout en aidant la femme à passer le bandage correctement derrière sa nuque. Il sortit ensuite sa baguette et nettoya sa chemise d’un sort puis il avait ‘‘recousu’’ le trou fait sur la manche droite avant de fermer les boutons de cette dernière avec un autre sortilège. Ainsi il était plus présentable.
« Je vais avoir besoin de votre identité pour votre admission. Et John Smith sera sans doute refusé, il y en a trop. »
Kyo resta silencieux un instant, elle ne s’imaginait tout de même pas qu’elle pourrait l’obliger à aller jusqu’à St Mangouste ?! Ah les femmes… Kyo avait du mal a comprendre comment elles arrivaient à être à la fois amusantes et attendrissantes comme ça… Il repris donc d’une voix assurée.
- Je n’irai pas à l’hôpital…
Autant forcer le maitre a adopter Saint Potter…
- Et je ne comptai pas cacher mon nom… Pardonnez mon oublie totalement impoli j’étais trop fasci… Préoccupé par ma blessure… Je suis Kyo To…
Autant oublier le deuxième nom de famille… C’était celui là le plus connu, s’il ne donnait que le premier nom, à moins qu’on connaisse son frère, on ne pouvait pas faire le rapprochement et il n’était pas assez stupide pour donner son identité complète alors qu’il avait un bras en moins… Et jusqu’à preuve du contraire il n’avait pas vu cette tête rousse parmi les rangs des mangemorts…
- Vous êtes sur qu’il n’y a pas un autre moyen moins radical pour refermer cette plaie ? J’ai vraiment horreur des lieux médicalisés…
Pour un peu et on aurait pu croire qu’il essayait de la charmer en la regardant avec ses grands yeux azur, un léger sourire aux lèvres. |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Mer 3 Juin - 20:52 | |
| L’homme semblait avoir une aversion prononcée pour les hôpitaux. Il n’était d’ailleurs pas le premier, et ce nombreuses personnes n’en gardaient à raison que de douloureux souvenir. D’autant que les sorciers préféraient souvent fêter les heureux événements à domicile, et que l’hôpital restait l’endroit ou l’on souffrait.
- Il n’y aurait pas plutôt une autre solution ? A St Mangouste ils vont vouloir me garder et je suis très occupé en ce moment…
De nouveau, elle leva un sourcil mi moqueur, mi réprobateur tout en attendant qu’il comprenne que personne n’ayant apporté d’échelle, elle avait besoin du concours de son patient pour lui mettre le bras en écharpe.
- Si bien sur. Je peux vous recoudre ça à l’arrache et à la moldu, avec du fil et une aiguille, au milieu de la banque. Ou alors vous couper le bras et cicatriser ça à la louche. Une autre solution et une desartibulation volontaire ou vous laissez votre bras ici. Avez-vous une préférence ? La désartibulation est plus propre si vous voulez mon avis.
Le discours, bien que dit d’un ton très sérieux, ne l’était évidemment pas. Il était inconcevable pour la praticienne de soigner une plaie de cette importance ailleurs qu’en milieu hospitalier. Pendant qu’elle parlait, ils avaient réussis à mettre le bandage en place et à poser le bras dans son petit nid ainsi fixé, épargnant au pauvre muscle martyrisé de nouveaux malheurs.
- Je n’irai pas à l’hôpital…
Les patients comme lui étaient la hantise de tout médecin. Que croyait-il ? qu’on allait procéder à des opérations sur son bras et en faire un hybride avec on ne sait pas trop quoi ? Ed allait exiger que l’on retire de la vente « L’ile du Dr Moreau ».
- Et je ne comptai pas cacher mon nom… Pardonnez mon oublie totalement impoli j’étais trop fasci… Préoccupé par ma blessure… Je suis Kyo To… Vous êtes sur qu’il n’y a pas un autre moyen moins radical pour refermer cette plaie ? J’ai vraiment horreur des lieux médicalisés…
Kyo To, puisque c’était son nom, la regardait avec des yeux bleus et un sourire angélique. En temps normal, elle aurait sans doute succombé à ce charme mais elle était en mode médicomage. Et a bien y réfléchir, elle y était aussi en temps normal. Ben tiens ! Elle leva les yeux au ciel.
- Monsieur To – a bien y réfléchir, ce nom semblait étrangement asiatique pour cet homme qui ne présentait aucun trait physique de l’Empire du Milieu ou de celui du Soleil Levant – l’hôpital est prévu pour faire face à ce genre de situation, tant en matière de salubrité que de matériel. Cela vous garantie des soins immédiats, et une sortie rapide, ce qui ne sera sans doute pas le cas ailleurs.
Sinon elle pourrait toujours proposer son cabinet, mais il n’était pas aussi sur niveau hygiène qu’un box hospitalier. Bien que désinfecté quotidiennement et entretenu dans une impeccable propreté, il était fait pour l’accueil de patients aux pathologies bénignes. Ceci dit, la couture était magique et pouvait parfaitement s’y faire. La rouquine préférait juste avoir la sécurité d’un matériel et d’un lieu aseptisé. |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Jeu 4 Juin - 18:20 | |
| « Si bien sur. Je peux vous recoudre ça à l’arrache et à la moldu, avec du fil et une aiguille, au milieu de la banque. Ou alors vous couper le bras et cicatriser ça à la louche. Une autre solution et une desartibulation volontaire ou vous laissez votre bras ici. Avez-vous une préférence ? La désartibulation est plus propre si vous voulez mon avis. »
Oui bah qu’elle sorte les aiguilles et le fil ça ne lui faisait absolument pas peur… Après tout ça ne pouvait surement pas rivaliser avec l’imposition de la marque ou encore les doloris et autres sorts de tortures du seigneur des ténèbres… Kyo ne voulait absolument pas aller à l’hôpital c’était signer son arrestation a coup sur puisqu’il y avait peu de chance pour qu’ils le laissent cacher son avant bras gauche à sa guise et bien qu’il ne tienne pas forcément à la vie plus que tout, il aimait bien sa liberté et aurait d’ailleurs voulu rester libre au moins jusqu’à ce qu’ils récupèrent Kiara…
C’était son unique objectif pour le moment… Après, il préférait ne pas trop affabuler par crainte d’être vertement déçu… Tout dépendrait de la capacité à la demoiselle a retrouver la mémoire et puis ensuite… Ils n’avaient réellement pas eu beaucoup de temps ensemble alors tout pouvait basculer pour le plus difficile a vivre du point de vue du mangemort qui certes avait passé une année complète a rechercher son frère ainé sans relâche mais n’avait jamais cessé de ressentir cette drôle de chose qu’il ne nommait toujours pas ( ça doit être super frustrant après tout ce temps) pour la jeune femme.
« Monsieur To, l’hôpital est prévu pour faire face à ce genre de situation, tant en matière de salubrité que de matériel. Cela vous garantie des soins immédiats, et une sortie rapide, ce qui ne sera sans doute pas le cas ailleurs. »
Mais pour qui le prenait-elle ? Avait-elle l’impression d’avoir a faire a une chochotte du ministère ? Donnait-il réellement l’impression qu’il était plus douillet qu’une petite fille de deux ans ? Sérieusement, Kyo était un homme d’une bonne trentaine d’années qui avait vécu bien pire que de ne pas être soignée au mieux… D’ailleurs combien de fois n’avait-il pas eu le droit aux soins précaires d’un de ses confrères mangemorts histoire de ne pas se vider de son sang ? La nature et le temps avaient fait le reste, laissant des marques parfois mais il était toujours en vie et en pleine capacité de ses moyens… Enfin, sauf quand il rentrait dans une de ses crises de pertes de conscience, vive la schizophrénie.
- Miss Appelstorm… Je n’ai jamais demandé à être soigné au mieux… Garder une cicatrice ne me dérange nullement, ça ne sera pas la première, et je n’ai pas peur de souffrir plus longtemps que nécessaire…
Sur le coup il avait l’air d’un paon à redresser ainsi la tête et a bomber le torse pour montrer sa fierté et toute l’assurance dont il faisait preuve pour se montrer le plus convainquant du monde.
- Vous savez… Je ne changerai pas d’avis… Si je dois rester ainsi en attendant que ça cicatrise tout seul, je le ferai…
Et le pire c’était qu’il disait la vérité… Bon si le maitre l’envoyait en mission entre temps il était franchement dans la mouise mais Kyo n’était pas réputé pour être limite kamikaze pour rien… Et puis sa dernière mission a Durmstrang n’avait pas arrangé ces bruits de couloirs puisqu’à deux ils avaient lancé des sortilèges contre un bataillon d’aurors et de squelettes vivants en réussissant l’exploit de s’en sortir indemne (avec le livre qu’ils devaient récupérer en plus) alors que les sorts auraient pu se retourner contre eux plus d’une fois vu les sortilèges d’explosion qui avaient fusés à tors et à travers ce jour là…
- Je sais, ça doit être frustrant pour un médecin de ne pas pouvoir obliger un ‘‘patient’’ a se soigner correctement sans protester… Navré de ça miss mais j’ai beaucoup de mal a ressentir une quelconque culpabilité… |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Sam 6 Juin - 14:56 | |
| Ed n’était pas le moins du monde impressionnée par le grand type qui lui faisait face. Après, tout, elle en avait vus d’autres et n’avait par ailleurs aucune idée de la véritable identité. Il n’y avait donc aucune raison qu’elle redoute le grand blond qui dardait sur elle un regard a la fois fier et orgueilleux. Qu’elle pouvait d’ailleurs parfaitement lui rendre. En revanche, elle ne pouvait nier qu’il serait sans doute difficile de lui faire changer d’avis. Pourtant, elle sentait derrière cette volonté affichée de ne pas aller à l’hôpital quelque chose d’autre que la peur. Du moins celle du milieu hospitalier. Kyo, pour le peu qu’elle en avait vu, n’était pas du genre à craindre une simple visite. Il y avait donc autre chose.
- Monsieur To, si vous voulez vous retrouver avec un bras préparé comme un roti, allez voir un boucher. Je suis médecin. Alors oui, il est frustrant d’un point de vu médical de ne pas pouvoir donner à ses patients les meilleurs soins dans les meilleurs conditions.
La médicomage mesura mentalement la gravité de la blessure et les évolutions possibles et elle finit par soupirer en levant les yeux au ciel. IL n’y avait pas énormément de solution, et si elle voulait soigner correctement cette coupure, il faudrait passer par son cabinet. Restait l’autre homme dont elle tenait à vérifier également l’état de santé.
- A défaut de vous conduite à l’hôpital, faites moi une faveur. Je vais voir votre ami allongé la bas, et je reviens. J’ai un cabinet médical. Il suffit de passer par une cheminée, et je m’occupe de vous la bas. Pas d’hôpital, et de soins a peu prés correct même si je ne dispose pas du même matériel. Je vous emmène, vous êtes recousu, vous me payez une fortune et c’est terminé. D’accord ?
Ed n’était pas attachée à l’argent. Elle en avait assez pour ne pas avoir à y faire trop attention et il lui arrivait de donner des consultations gratuites. Sa phrase tenait plus de la boutade, et elle l’accompagna d’un sourire qui soulignait ce fait. Mais pour le reste, elle était sérieuse.
- Et au fait, vous avez tout a fait le droit d’avoir mal vous savez. Il n’est pas nécessaire de jouer les durs.
En fait, l’attitude de Kyo la mettait mal à l’aise. Comme s’il se voyait lui-même comme un objet de curiosité. Même la façon dont il avait regardé l’onguent agir avait été méthodique. La jeune femme tendit la main à son patient pour un « top la »
- Ca marche ? |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Jeu 11 Juin - 15:57 | |
| « Monsieur To, si vous voulez vous retrouver avec un bras préparé comme un rôti, allez voir un boucher. Je suis médecin. Alors oui, il est frustrant d’un point de vu médical de ne pas pouvoir donner à ses patients les meilleurs soins dans les meilleurs conditions. »
Brrrr qu’est-ce que ça pouvait lui faire bizarre qu’on l’appelle monsieur To… Il avait l’habitude qu’on l’appelle par son autre nom de famille mais naturellement, elle ne pouvait pas savoir puisqu’il ne le lui avait pas dit. Ensuite, pour ce qui était du reste de la phrase et malgré la colère qui semblait émaner de cette voix féminine, Kyo n’était absolument pas impressionné… C’était que son paternel avait une voix de centaure qui faisait presque trembler le manoir lorsqu’il était en colère… Et en colère, il l’était souvent…
« A défaut de vous conduite à l’hôpital, faites moi une faveur. Je vais voir votre ami allongé la bas, et je reviens. J’ai un cabinet médical. Il suffit de passer par une cheminée, et je m’occupe de vous la bas. Pas d’hôpital, et de soins a peu prés correct même si je ne dispose pas du même matériel. Je vous emmène, vous êtes recousu, vous me payez une fortune et c’est terminé. D’accord ? »
Ami ? AMI ??!!!! Mais cette énergumène étalé au sol l’avait carrément agressé alors que tout ce qu’il avait fait, c’était d’avoir observer la façade de la banque un peu trop longtemps… Kyo ne se rappelait même pas l’avoir vu dehors et l’autre lui parlait comme s’ils avaient gardé les hippogriffes ensemble… Non mais… Pour une fois qu’il n’avait aucune idée illégale derrière la tête et qu’il s’apprêtait a faire quelque chose de plus qu’innocent… C’était tout de même un comble…
Quoi qu’il en soit, malgré son regard quelque peu courroucé, Kyo fut nettement plus intéressé par la suite de la phrase. Un cabinet médical ?! Et pourquoi pas… Au moins il serait sur d’être recousu dans des condition d’hygiène décentes… Pas que ça l’inquiète plus que ça mais après tout il n’allait pas cracher dessus. En ce qui concernait les histoires d’argents… Si elle comptait lui faire préférer st Mangouste histoire de ne pas trop se séparer de ses gallions, et bien elle n’était pas sur la bonne voie… Kyo se fichait pas mal du nombre d’argent qu’il dépensait…
« Et au fait, vous avez tout a fait le droit d’avoir mal vous savez. Il n’est pas nécessaire de jouer les durs. »
Qui lui avait dit qu’il n’avait pas mal ? Kyo partait du principe que ce n’était pas parce qu’il souffrait qu’il devait gueulé comme un troll mal embouché pour ameuter toute la banque et se faire plaindre par les clients… Comme on lui avait répété, il fallait souffrir en silence…
- Je n’ai jamais dit que je n’avais pas mal… J’ai simplement l’habitude de gérer la douleur… Celle-ci fait partit des douleurs minimes…
Et oui, quand on est élevé par des fanatiques de la magie satanique puis quand ensuite on se met aux services du seigneur des ténèbres il fallait s’attendre a souffrir (surtout quand ses idiots de frangins faisaient tout pour contrarier leur maitre).
« Ca marche ? »
Kyo regarda la jeune femme puis baissa les yeux vers sa main tendue… Il hésita un instant et eu un léger sourire en coin avant de prendre cette main tendue dans la sienne un instant.
- Ca marche…
Kyo relâcha la main de Miss Applestrom qui lui paraissait drôlement petite et fine a coté de la sienne et attendit qu’elle s’occupe de l’autre chochotte toujours affalé au sol. |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Lun 15 Juin - 2:49 | |
| Une petite victoire pour la médecine, mais un grand pas pour l’humanité. Du moins pour une certaine représentante de la gent féminine de cette humanité. Ed avait réussi à faire plier le géant, qui serrait à présent sa petite mimine dans sa grosse paluche. Même si la rouquine avait une main ridiculement petite comparée à celle de son patient, elle n’en avait pas moins une poignée de main ferme. Elle ne put que remarquer le fugitif sourire en coin qui était apparu sur le visage du grand blond (elle ne regarda pas la couleur des chaussures). A quoi pouvait-il bien penser alors qu’il venait de lui dire qu’il était gestionnaire en douleur ? Qu’est ce qui pouvait faire naitre chez lui ce sourire discret ? La médicomage aurait été bien en peine de le dire, et sans doute plus encore de le savoir. Prendre conscience que l’on vient d’inviter chez soi un mangemort, et pas l’un des plus modéré, ne l’aurait sans doute pas emballé. Laissons la donc pour l’instant dans sa bienheureuse ignorance, et suivons notre rouquinomage vers la seconde partie de cette petite altercation. L’homme qui avait si énergiquement interpellé Kyo avait repris ses esprit et secouait la tête comme pour en chasser la myriade de mouche, abeilles, papillons et autres insectes volants qui semblait voler devant ses yeux. De bons samaritains l’aidaient à se relever et Ed leur demanda gentiment, mais fermement, de le rassoir. D’une part la position était plus pratique pour l’examiner, d’autre part il tomberait de moins haut quand il se casserait la figure. Vu le coup qu’il avait pris, la rouquine se doutait qu’il mettrait quelques minutes a tout remettre en place dans ce qui lui tenait lieu de tête. Avait on idée de s’en prendre à un homme qui en avait deux de plus que soit, de tête ?
La médicomage verifia la réaction des pupilles, passa les mains dans la nuque de l’homme pour verifier que les vertèbres étaient toutes la et à leur place et finit par un bilan de perception. Au bout du compte, elle l’aida doucement à se relever
- Ca n’a pas l’air grave, mais vous devriez tout de même aller voir votre médecin. Vous avez une petite bosse, mais à priori rien de bien méchant.
L’homme la remercia distraitement, son regard revenant vers celui qui l’avait mis KO. Ed en faisait autant, mais pour d’autre raison.
- A présent, à nous deux monsieur « je souffre mais je n’en dirai rien car je suis fort ».
Son sourire, amusé et agréable, montrait que la rousse ne plaisantait sans arrière pensée, si ce n’est peut être que de taquiner un patient dont elle ne savait rien. Après tout, un peu d’humour n’avait jamais tué personne. Sauf celui qui en faisait à l’encontre de Voldemort peut être mais on en était pas la.
- Si vous voulez m’accompagner à la prochaine cheminée …
Elle fouilla dans sa poche et en sortie avec satisfaction une bourse de poudre de cheminette quasiment pleine. La jeune femme la tendit au blessé.
- En avez-vous sur vous ?
Connaissant pour l’avoir fait elle-même la qualité du bandage, elle ne craignait pas que la poussière ne souille la plaie.
[ je te laisse décider la réaction du type que tu as assomé!] |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Lun 15 Juin - 17:59 | |
| Kyo avait observé la demoiselle avec curiosité durant quelques minutes avant de tourner les yeux vers l’autre homme qui revenait doucement mais surement à lui. Il secouait la tête, assis par terre, comme s’il venait tout juste de se prendre une droite. A croire que le temps s’était arrêté pour lui et reprenait directement après le coup reçu. Le mangemort ne dit rien et observa la rouquine ordonner aux autres ‘‘je-me-mêle-de-ce-qui-ne-me-regarde-absolument-pas’’ de ne pas relever le sorcier encore à moitié assommé afin qu’il ne tombe pas de trop haut au cas où il tournerait de l’œil une seconde fois.
L’homme n’avait pas l’air encore très présent et c’était a se demander s’il se rendait réellement compte que la demoiselle était en train de l’examiner. Pourtant, il n’avait pas l’impression d’avoir frappé si fort que ça… L’homme n’avait apparemment pas l’habitude de se faire amocher le portrait. En tout cas, ça n’intéressait certainement pas Kyo de le savoir.
« Ca n’a pas l’air grave, mais vous devriez tout de même aller voir votre médecin. Vous avez une petite bosse, mais à priori rien de bien méchant. »
Kyo retint de justesse un rire mauvais et resta parfaitement silencieux. Par contre, il ne s’empêcha pas d’avoir un air hautain accompagné d’un sourire en coin moqueur pour le pauvre bougre qui avait eu la mauvaise idée de s’en prendre à lui. L’homme sembla ne pas apprécier l’allure victorieuse du mangemort mais ayant apparemment compris la leçon, il préféra partir en bougonnant dans sa moustache, tête baissée, lançant des regards noirs à tous les curieux qui le dévisageaient.
« A présent, à nous deux monsieur « je souffre mais je n’en dirai rien car je suis fort ». »
Kyo qui observait l’homme sortir de la banque en essayant de marcher le plus droit possible, baissa lentement les yeux vers la médicomage lorsqu’il l’entendit s’adresser de nouveau à lui sur ce ton on ne peu plus taquin. Il ne dit rien à propos de la remarque et son sourire s’accentua en prenant un air amusé. Pourquoi la contredire ? Certes il ne le faisait pas pour montrer qu’il était le plus fort, simplement parce qu’il n’en voyait pas l’utilité, mais effectivement, même en silence, ça faisait bobo…
« Si vous voulez m’accompagner à la prochaine cheminée… »
Kyo confirma d’un signe de tête et regarda la jeune femme sortir une bourse de poudre de cheminette.
« En avez-vous sur vous ? »
Euh… A vrai dire, Kyo ne prenait quasiment jamais la voie de cheminée. Il était habitué à transplaner et le manoir familial était tellement protèger qu’il était impossible d’y entrer par cheminée interposée…
- Non… Je transplane en général… Je vous paierai la poudre utilisée si vous voulez.
Kyo n’était pas stupide, la poudre de cheminette, c’était comme tout, ça ne se donnait pas, ça s’achetait. Alors autant qu’elle ne gâche pas ses gallions. Une fois qu’ils furent devant une cheminée, il préféra qu’elle passe en premier. Peut-être par un minimum de galanterie mais également pour connaitre le nom de la destination.
Peut-être avait-elle peur qu’il la plante comme ça et se carapate une fois qu’elle serait partit dans les flammes vertes mais Kyo ne comptait pas filer à l’Anglaise pour le moment. Ainsi, lorsque la voie fut libre, il entra dans la cheminée avec une certaine difficulté, obligé de courber l’échine pour rentrer dedans sans se cogner la tête et donna le nom de sa destination en libérant la poudre pour être immédiatement entouré par les flammes émeraude…
En arrivant, naturellement, à la fois par le manque de pratique et aussi par sa grande taille… Et qui sait, peut-être que la perte importante de sang y était également pour quelque chose… Kyo trébucha et manqua de se rétamer au sol. Il réussit par on ne sait quel miracle a rester campé sur ses deux jambes et grimaça légèrement lorsqu’il pris conscience que les mouvements brusques dû à son trébuchement avaient tiré sur son bras droit et naturellement n’arrangeait pas la douleur…
- J'ai eu chaud...
Bah oui, il aurait eu l'air malin si le grand dadet qu'il était s'était retrouvé étallé de ton son long aux pieds de la médicomage qui ne manqerait surement pas une occasion d'en rire... |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Ven 19 Juin - 22:24 | |
| Ed jeta à son géant patient un regard a la fois amusé et joyeux. Le transplanage ? Encore aurait il fallu qu’il sache ou aller, à quoi ça ressemblait, ou imaginer arriver… Elle n’était pas certains qu’il apprécie qu’elle prenne les rênes du voyage, son caractère en disant assez sur son indépendance et sa volonté de prendre en main son devenir. Alors la laisser décider d’où on allait ! la cheminée avait l’avantage de ne pas faire de mystère. Il fallait donner de façon claire la destination. Elle donna donc une poignée de poudre à Kyo avec une moue hautaine. Une vieille habitude de la maison Serpentard.
- Allons ! je suis médicomage et mon cabinet marche. Une poignée de poudre de cheminette ne m’amenera pas les huissiers !
Se tournant devant l’immense cheminée de la banque, la jeune femme lança la poudre dans l’âtre en prononçant distinctement « cabinet Applestorm » et sans se douter qu’un auror dans les parages aurait pu reconnaitre son compagnon de voyage et débouler dans son sanctuaire.
Les flammes vertes l’aspirèrent dans le dédale du réseau de cheminée pour ne la liberer que dans son antre. La cheminée donnait sur la salle d’attente, toute en couleur claire, et dont l’unique mais grande fenêtre donnait sur un petit jardin luxuriant. Des fauteuils confortables entouraient deux petites tables ou une tasse et une théiere se mirent au garde à vous pour servir le nouveau patient.
La médicomage enlevait son manteau, quand un « j’ai eu chaud » la fit se retourner, un sourire moqueur aux lèvres.
- Sont ce des choses à dire en sortant d’une cheminée ?
Poussant la porte en face d’elle, la rouquine découvrit un couloir qui donnait, au fond, sur un escalier, immédiatement à droite sur une porte dont l’aspect massif laissait imaginer une porte d’ »ntrée, et à gauche une autre porte. Elle accrocha son manteau dans l’entrée et invita son patient à passer la porte de gauche.
- Je vous en prie.
La encore, tout était fait de couleur claire et, en pleine journée, baigné d’une lumière assez douce. Un bureau de bois clair tronait devant la fenetre, deux grandes armoires de part et d’autre de la pièce contenaient des livres et des bocaux d’ingrédients et une étrange petite commode sans porte se trouvait sur un coté, alors que l’autre était occupé par le lit d’auscultation. Pour un œil averti, la commode était nettement gobelin. Muni d’une securité, elle était la seule à pouvoir l’ouvrir et y rangeait les ingrédients les plus rares ou ses potions dangereuses.
La rouquine indiqua le lit d’auscultation à son patient.
- Enlevez votre chemise et installez vous sur le lit. On va regarder ça.
Elle se lava les mains avec un potion désinfectante et enfila des gants. |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Lun 22 Juin - 15:25 | |
| « Sont ce des choses à dire en sortant d’une cheminée ? »
Bah quand on était a deux doigts de se rétamer royalement au sol, oui… Enfin, elle ne pouvait pas savoir vu qu’elle lui tournait le dos, elle avait surement louper sa belle acrobatie pour éviter de tomber. Quoi qu’il en soit, le mangemort se garda bien de faire le moindre commentaire, n’arrivant pas a trouver une répartie ne le faisant pas passer pour un gamin immature.
Elle ne rajouta donc rien, passant une porte qui s’ouvrait sur un couloir plutôt clair, Kyo la suivit en silence et la regarda déposer sa cape sur le crochet d’un porte manteau. La porte qui était non loin devait surement s’ouvrir sur la rue et au moins, Kyo saurait par où partir quand elle aurait fini de le rafistoler.
« Je vous en prie. »
Kyo tourna de nouveau son attention vers la jeune femme qui lui montrait une autre porte s’ouvrant sur une pièce apparemment aussi claire que les autres. Kyo ne se fit pas prier et la suivit en silence dans ce qui était de toute évidence la salle d’examens. La pièce faite dans les couleurs claires était baignée de soleil et donnait ainsi un peu mal aux yeux azur du mangemort qui fronça légèrement les sourcils le temps de se faire a tant de luminosité mais ne dit rien.
Il y avait peu de meuble, surement le strict nécessaire et la commode trahissait le coté sorcière de la rouquine. A condition bien sur d’être soi-même un sorcier et de connaitre l’art gobelin un minimum. Ces créatures avaient leur propre style et comme le manoir Akizuki contenait pas mal d’objets gobelins, il aurait été bien sot de ne pas reconnaitre une commode fabriquée par ces derniers.
Mais ne passons pas le RP a discuter de l’art gobelin et intéressons nous plutôt à nos deux sorciers. Kyo commençait a se sentir un peu stupide en se demandant ce qu’il devait bien faire lorsque la voix de la jeune femme s’éleva en brisant le silence.
« Enlevez votre chemise et installez vous sur le lit. On va regarder ça. »
Kyo, légèrement interloqué, remarqua heureusement le lit d’osculation rapidement et il s’en rapprocha tout en déboutonnant tant bien que mal sa chemise à l’aide de sa main gauche, seule main libre de tout mouvement. (Heureusement pour lui, il était gaucher). Ensuite, il s’arrangea pour retirer seulement la partie droite de la chemise. Il n’avait été blessé qu’au bras droit et ne voyait donc pas l’utilité de retirer la chemise totalement. De plus, ça l’arrangeait bien pour cacher son avant bras gauche.
Kyo se demanda s’il devait prendre les devants et retirer l’écharpe et le pansement puis, pensant poser simplement la question, il leva les yeux vers miss Applestorm qui était occupée à enfiler des gants après s’être désinfecté les mains. Il haussa donc les épaules et retira l’écharpe qu’il posa sur le lit avant de s’asseoir en travers de celui-ci.
- Je suppose que je dois attendre que vous enleviez vous-même le pansement ?!
C’était dit d’une vois intéressée, pas moqueuse le moins du monde, loin de là. Il s’inquiétait de savoir s’il devait le faire tout seul ou non. Naturellement, aucune des deux options ne le dérangeait. Curieux de savoir comment elle allait s’y prendre, il comptait également l’observer avec attention. |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Mer 24 Juin - 22:20 | |
| Ed avait fini ses préparatifs. Les mains dans des gants, les cheveux tirés en arrière, le sourire indéboulonablement collé sur son visage, elle s’approcha de son patient, suivie d’une étrange bougie qui ne fumait pas et qui semblait vivre sa vie comme la première plume à papotte venue. Kyo avait déjà enlevé l’écharpe, et avait retiré … la moitié de sa chemise. Ce qui fit sourire davantage et intérieurement la rouquine. Serait-il à ce point pudique qu’enlever sa chemise soit une épreuve difficile ? son bras gauche restait donc protégé par la manche qui le recouvrait toujours. Elle se contenta de hausser un sourcil amusé.
- Auriez-vous froid ? je peux faire du feu dans la cheminée …
Elle commença à regarde le bras blessé avec un regard indéniablement professionnel. Sans aucun doute, une femme normalement constituée aurait remarqué que cet homme était fort bien fait. Mais, passée en mode médical, Ed n’était plus vraiment une « femme normalement constituée » et ses patients, pendant l’examen, et bien qu’elle leur témoigna toujours le même intérêt humain, se transformaient en une table anatomique.
Elle souleva doucement le pansement que Kyo avait laissé en place avec une petite grimace. D’une part parce qu’il devait le sentir, d’autre part parce qu’il ne s’épargnait pas, même dans un chemin par cheminée.
- Vous n’êtes pas du genre à vous ménager hein … pourtant vous êtes assez timide pour hésiter à enlever une simple chemise. Pourtant vous n’y avez pas de quoi rougir.
Ce qui n’avait rien d’une technique de drague. C’était juste une façon de rassurer ce qu’elle pensait être un geste de timidité. Elle enleva le pansement qui fut mit à bruler dans un chaudron contenant un feu magique. De nouveau, ses doigts jouèrent autour de la plaie pour la déterminer et elle finit par se relever, toujours souriante, vers son patient.
- C’est moins profond que je ne le craignais, mais il va quand même falloir recoudre. Je vais vous demander de vous allonger, pour vous éviter de bouger trop. Voulez vous un thé ? ça anesthésiera en partie la douleur. Ce sera moins désagréable pour vous. |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Jeu 25 Juin - 18:12 | |
| Assi le dos bien droit en travers du lit d’auscultation, la moitié du torse de découvert, laissant à la vue de tous sa chaine portant pour unique pendentif un médaillon étrange de forme ronde dont l’intérieur comportait entre autre un soleil, une lune et un M reposant tranquillement sur le haut de sa poitrine. Kyo observait la médicomage se tourner vers lui avec un air légèrement surpris et - serait-ce possible ?! - Amusé. Elle ne dit rien au début et s’avança vers lui avant que le mangemort ne comprenne une partie de l’amusement de la rouquine.
ED - « Auriez-vous froid ? je peux faire du feu dans la cheminée … »
Blessé dans sa fierté, Kyo aurait bien aimé répliquer qu’il n’avait absolument pas froid et que s’il ne retirait pas complètement sa chemise s’était uniquement pour qu’elle ne voit pas ce qu’il portait sur l’avant bras. Il ne voulait pas non plus qu’elle s’imagine une quelconque timidité maladive venant du mangemort mais d’un autre coté… Il fallait bien dire que ce genre de pensée automatique arrangeait bien le blond. Ainsi elle ne se poserait pas trop de questions et lui il n’aurait pas a se justifier.
Alors qu’il se félicitait mentalement de ne pas avoir réagit à la remarque, Kyo se rendit tout à coup compte qu’elle était déjà en train de retirer le pansement en essayant apparemment de lui faire le moins de mal possible mais ça n’empêcha pas Kyo de faire deux ou trois grimaces de douleur tout en serrant les dents.
ED - « Vous n’êtes pas du genre à vous ménager hein … pourtant vous êtes assez timide pour hésiter à enlever une simple chemise. Pourtant vous n’y avez pas de quoi rougir. »
Kyo qui se demandait bien ce qui pouvait se passer dans la tête de la femme, se contenta de faire un léger sourire un peu contrit de l’homme pris sur le fait d’une grande timidité percée à jour sans qu’il ne l’ait voulu. Oui, quand on a des tendances aux dédoublements de personnalité, c’est plutôt facile de faire semblant. Il aurait bien voulu répliquer qu’il était pudique et non timide mais ça ne collait pas puisqu’il n’avait pas hésité en plein Gringotts à retirer sa chemise, le laissant à moitié torse nu devant une foule plutôt conséquente. Il tenta alors l’humour un peu bête.
KYO - « Vous avez percé mon secret à jour… Mais il n’est pas nécessaire d’avoir honte de son corps pour être timide… »
Parce que s’il y avait bien une chose dont Kyo n’avait pas honte, c’était de son aspect physique qu’il jugeait plutôt satisfaisant. Bon, il lui arrivait souvent de râler contre sa grande taille parce qu’on le repérait vite fait et en mission c’était toujours sur lui que les sorts pleuvaient. A croire que les aurors pensaient qu’il servait systématiquement de bouclier vivant aux autres mangemorts…
Kyo sortit de ses pensées en gémissant très légèrement de douleur. Voila qu’elle palpait la plaie avec ses mains maintenant, c’était que c’était douloureux tout de même. Mais Kyo serra d’avantage les dents et pris une grande inspiration aussi discrètement que possible. La demoiselle se releva pendant qu’il se motivait tout seul en se répétant en boucle qu’il avait souvent enduré pire que ça…
ED - « C’est moins profond que je ne le craignais, mais il va quand même falloir recoudre. Je vais vous demander de vous allonger, pour vous éviter de bouger trop. Voulez vous un thé ? ça anesthésiera en partie la douleur. Ce sera moins désagréable pour vous. »
Moins de douleur ?! Mais non, il aimait ça souffrir lui d’abord. Oui, j’ai jamais dit que Kyo était normal. Recoudre, il se demandait bien ce que ça signifiait. Les mangemorts l’avaient toujours soigné à coup de sortilèges et de potions ou baumes cicatrisants… Avec un air plus curieux qu’inquiet, Kyo s’allongea sur le dos sans lâcher la rouquine du regard.
KYO - « Je vous remercie, je n’ai pas besoin de… D’anesthésiant… »
Un petit sourire en coin pour l’occasion et intérieurement il était mort de rire parce qu’il s’imaginait déjà la tête et les remarques de la femme sur sa fierté mal placée qui le ferait souffrir inutilement et qu’il n’avait pas besoin de vouloir l’impressionner.
KYO - « Je vous rassure, je ne me crois nullement insensible à la douleur… Ca ne me dérange pas d’avoir mal. »
Le ton était plat, totalement dénué de moquerie ou d’un quelconque air pervers. Kyo disait simplement la vérité, il lui arrivait d’ailleurs souvent de se faire saigner tout seul, par simple ennuis. Bon, jamais aussi profondément que là, il fallait bien l’avouer. |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Mar 30 Juin - 4:12 | |
| [désolée pour le retard!]
Ed avait bien examiné la plaie. Elle était nette, et lèvres en étaient propres. Il serait bien sur nécessaire de nettoyer encore une fois avant de refermer, mais cela ne devrait pas poser de problèmes, et la rouquine pensait même pouvoir éviter la cicatrice. Cependant, malgré la douceur et le professionnalisme de ses gestes, elle ne put que remarquer les grimaces de douleurs de son patient. Les terminaisons nerveuses n’aimaient pas particulièrement se retrouver à l’air libre et elle ne doutait pas que chaque mouvement provoquait une douleur. Cependant il refusa son offre d’un anesthésiant. Quelque part, cela la gênait sans qu’elle sache vraiment pourquoi.
- Vous n’avez pas forcément à endurer la douleur. De plus tous mes patients me félicitent pour le choix du gout. C’est un mélange de saveurs diverses et de plantes anesthésiantes.
Un petit sourire naquit sur les lèvres de Kyo. La encore, Ed sentit un picotement dans sa nuque. Le genre de picotement de mauvais augure. Elle n’aimait pas la façon dont il disait que la douleur ne le génait pas. On aurait presque dit qu’il parlait d’une compagne et la rouquine commençait à se demander qui elle avait ramené dans son cabinet. Cependant, elle conservait son sourire en écoutant son patient.
- Ca ne vous dérange pas ? Vous êtes bien étrange. Pourtant on a tout ce qu’il faut pour l’éviter.
Elle leva vers lui un regard ou perçait cependant, malgré le fait de préférer ne pas le montrer, un doute. Qui était cet homme ? La médicomage se saisit de sa baguette et la posa dans la poche de sa blouse prévue pour ça. Saisissant délicatement un petit linge imbibé d’une matière antiseptique, elle en nettoya de nouveau la plaie avant de reprendre sa baguette et de révéler d’un sort le muscle et les nerfs qui avaient été touchés, histoire de vérifier la propreté de l’ensemble. Mais l’opération allait devenir plus délicate à partir de ce moment. Bien sur, quand elle parlait de recoudre, Ed parlait de façon magique. Elle avait vu la technique moldu et en était revenue avec une certitude que la chirurgie magique faisait moins de dégât. Mais il fallait bien aussi soigner les moldus.
- Le sort que je vais utiliser va ressouder entre eux les nerfs et refermer les lèvres de la plaie. Ce ne devrait pas être long, par contre c’est assez douloureux. Je peux toujours vous donner un anesthésique local !
De nouveau elle dirigea son regard chocolat vers celui , bleu de son patient. Un regard qu’elle avait du mal à interpréter. On aurait dit qu’il était … neutre. Presque détaché. Il souffrait, elle le savait, mais il ne le montrait pas et à ne semblait pas vraiment tenir à un coté macho que par ailleurs démentait sa pudeur et son évidente répugnance à enlever sa chemise qui lui couvrait encore la moitié du torse et le bras gauche. Par quelle association d’idée en vint elle à penser à la marque des ténèbres ? Elle n’aurait pu le dire. Et à dire vrai elle n’y croyait pas vraiment et envoya l’idée dans le fin fond de ses pensées. Mais elle était la, et le picotement dans sa nuque avait augmenté.
Cependant, cette idée, bien qu’elle l’inquiète inconsciemment, rodant aux confins de sa conscience, ne l’empêchait pas d’intervenir de façon professionnelle, arborant toujours son chaleureux sourire. S’il y avait une chose à laquelle se tenait la rouquine, c’est que tout le monde avait droit aux soins. Et que celui-ci, de plus était une victime.
Alors qu’elle saisissait sa baguette, prête commencer l’intervention, elle remarqua l’étrange médaillon.
- Quel étrange bijoux. Je n’en ai jamais vu de tel. Qu’est ce ?
Son regard désignait le médaillon orné d’un soleil, d’une lune et d’un M alors que la baguette jouait au dessus de la blessure, préparant le sort sur lequel la médicomage se concentrait.
- Attention je vais opérer. Ca ne devrait pas durer plus de 10 mn, mais vous allez le sentir passer. Êtes vous prêt ? |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Sam 11 Juil - 15:31 | |
| [HJ : pas grave, je fais pas mieux] « Vous n’avez pas forcément à endurer la douleur. De plus tous mes patients me félicitent pour le choix du gout. C’est un mélange de saveurs diverses et de plantes anesthésiantes…. Ca ne vous dérange pas ? Vous êtes bien étrange. Pourtant on a tout ce qu’il faut pour l’éviter. »
Mais par tous les caleçons de Merlin. N’avait-elle a faire qu’à des chochottes ? Ou bien donnait-il réellement l’impression qu’il allait s’écrouler d’une seconde à l’autre ? Allez savoir… Quoi qu’il en soit, au risque de se répéter pour la millième fois, Kyo ne voulait pas d’anti douleur.
- Sentir la douleur… C’est sentir qu’on est vivant…
Oui, plutôt macabre, ou stupide, au choix. Mais c’était vrai pourtant. S’il pouvait sentir qu’il avait mal, c’était forcément que son membre était encore fonctionnel. Certes, il n’avait pas réellement besoin de souffrir dans ce genre de cas de figure mais disons que la force de l’habitude faisait faire parfois de drôles de choses.
Et puis ce n’était tout de même pas sa faute si on lui avait appris tout petit à souffrir en silence et à endurer la douleur le plus possible. C’était comme ça, selon son père, qu’on forgeait le caractère d’un homme et qu’il avait pu devenir le mangemort kamikaze qu’il était aujourd’hui. Kamikaze, psychopathe, sadique… Il y avait tellement de qualificatifs que Kyo ne les connaissait surement pas tous. D’ailleurs, pour ce qu’il en avait à faire…
« Le sort que je vais utiliser va ressouder entre eux les nerfs et refermer les lèvres de la plaie. Ce ne devrait pas être long, par contre c’est assez douloureux. Je peux toujours vous donner un anesthésique local ! »
Bon, pourquoi se fatiguer a répondre ? Pas grand-chose, quelque chose disait au grand blond qu’elle ré insisterait encore alors qu’il n’arrêtait pas de lui dire qu’il se fichait royalement de souffrir. Le regard résigné qu’il lui envoya à cette remarque devait normalement être suffisant pour lui faire comprendre que ce n’était pas à force de lui poser encore et toujours la même suggestion qu’il changerait d’avis. Et puis si elle savait qu’il était mangemort, il y avait de fortes chances que le fait d’atténuer sa douleur ne l’intéresse plus du tout.
« Quel étrange bijoux. Je n’en ai jamais vu de tel. Qu’est ce ? »
D’abord surpris par la question. Il fallait dire que comme il ne retirait jamais cette chaine, Kyo avait généralement tendance à l’oublier. Le blond baissa les yeux vers sa poitrine pour regarder ce que la médicomage était en train de fixer. Sa médaille… Il ne valait mieux pas lui parler du coté satanique de la chose et puis de toute façon, elle n’était dangereuse que si elle était rassemblée avec celles de ses frères.
- Héritage familial… Chacun de mes frères a le sien… Enfin sauf ceux qui sont déjà mort…
Et c’était vrai. Le médaillon de Nii était planqué dans le manoir. Quand à celui de Hiro, et bien il était encore sur son propriétaire, peu importe où il soit. C’était une prophétie qui finalement ne risquerait pas d’être accomplie de si tôt.
« Attention je vais opérer. Ca ne devrait pas durer plus de 10 mn, mais vous allez le sentir passer. Êtes vous prêt ? »
Un simple signe de tête et Kyo observa son bras avec un petit quelque chose de malsain dans le fond des yeux. Il attendait la douleur, il voulait la voir venir, la sentir prendre possession de chaque fibre de son corps et venir torturer son être pour le mener à la limite de cet état quasi léthargique qui le conduisait lentement vers la folie douce et le faisait s’isoler dans sa bulle loin de tout ce qui pouvait l’entourer.
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Jeu 23 Juil - 19:36 | |
| [oups je n'avais pas vu ] Un sourire amusé, de nouveau, naquit sur les trait de la rouquinomage. S’il avait besoin d’avoir mal pour savoir qu’il était vivant, ce pauvre homme devait avoir un serieux probleme de relations sociales.- Vous savez qu’il y a bien d’autres solutions beaucoup plus plaisantes pour savoir que l’on est en vie ? je pourrais vous en citer quelques un mais j’ai bien peur que ma philosophie et la votre n’aille pas dans le même sens.Bien qu’ancienne de la maison vert et argent, Edwyna n’avait pas la froideur que l’on prêtait à ceux qui en sortaient. Oh elle l’avait eue, emportée dans le flot des obligations comportementales liées à l’appartenance scolaire, mais si elle pouvait encore en faire montre à l’occasion, elle préférait largement s’amuser de la vie et de ce qu’elle lui proposait. Elle n’était pas naïve ni persuadée que l’on vivait dans un pays tout rose ou les fraises tagada poussaient sur des arbres en guimauve, mais elle aimait à penser que tout n’était pas noir et que tout pouvait devenir meilleur. Même s’il lui arrivait de ne pas y croire elle-même. - essayez les massages vous verrez que c’est beaucoup plus agréables et beaucoup moins douloureux pour sentir son corps vivre. Sans s’attarder sur les multiples façons de se sentir en vie, manipulant sa baguette, Ed n’avait cependant pas perdu de vu le doute qui s’était immiscé en elle. Cependant elle n’avait pas , du moins pas autant, peur. Si l’homme était réellement un mangemort , il n’avait aucune envie de la tuer. Pas pour l’instant. Ce qui finalement était très inquiétant. La conversation continuait cependant sur un ton badin, bien que son interlocuteur semble se lasser de ses multiples tentatives pour éviter la douleur, jusqu'à ce qu’elle fasse mention du pendentif. La réponse fut lacunaire. La famille To semblait ne pas avoir de chance. D’autant que l’homme qui lui faisait face avait déjà, avant les soins qu’elle était en train de prodiguer, visiblement déjà subi un certain nombre de blessures. En témoignaient des cicatrices plus ou moins récentes. Ce qui n’était pas non plus rassurant si l’on ajoutait ce fait à la crainte qui avait définitivement fait son lit dans son esprit.
Manipulant toujours sa baguette avec toute la dexterité qu’on était en droit d’attendre d’un médecin, le regard concentré sur le sort qui commençait à retisser ce qui avait été sectionné.- la mort en ces temps incertains est malheureusement quelque chose de difficilement évitable. Cependant, au vu de votre insistance à ne pas retirer votre manche et à votre propension à en dire le moins possible, outre votre caractère, je pense que votre carrière vous a amené à la côtoyer de prés.Plouf. Au moins elle en aurait le cœur net. Soit il partirait en courant en se disant qu’elle était folle, elle lui enverrait la note, soit il dirait oui, soit il dirait non. Une autre solution n’était absolument pas envisageable du point de vue de la rouquine. C’est pour ça qu’en dehors de l’énergie qu’elle déployait dans le sort de réparation, elle gardait une petite reserve. Ceci dit, même si elle avait un doute, elle ne mettrait jamais en jeu la santé d’un patient. Fusse t il du coté obscur de la force.
La baguette faisant à présent quasiment tout toute seule, elle releva les yeux vers le grand blond.- Sachez cependant que tout ce qui se passe ici est confidentiel. Lever le secret médical est une chose qui se fait rarement. Mais il faut vous ménager monsieur To. Votre corps ne supportera pas longtemps ce que vous lui faites subir. Surtout que certaines de ces cicatrices montre des blessures soignées rapidement avec les moyens du bord. On pouvait se demander pourquoi elle donnait des conseils de ce type à un homme dont l’activité pressentie était tout ce qu’elle détestait. Mais ce que détesterait par-dessus tout Edwyna aurait été de le traiter différemment. Si son laïus sur la mort avait été dit d’un air concentré, la suite avait montré son habituel sourire. C’était un don. Ed pouvait sourire de tout, et à tous. - Dans quelques minutes, vous serez libre. C’est presque terminé. Elle replongea son attention dans l’activité magique, guidant la baguette et le sort qu’elle émettait pour réparer au mieux l’épiderme et éviter une cicatrice trop voyante. Même si ce devait être le cadet des soucis de son patients, c’était son honneur de praticienne. |
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| Sujet: Re: Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE] Lun 3 Aoû - 9:15 | |
| « Vous savez qu’il y a bien d’autres solutions beaucoup plus plaisantes pour savoir que l’on est en vie ? je pourrais vous en citer quelques un mais j’ai bien peur que ma philosophie et la votre n’aille pas dans le même sens. »
Oui, Kyo doutait que cette femme soit du genre a aimer souffrir. Mais chacun ses préférences. Après tout, la douleur était une vieille amie maintenant pour le fils satanique, peut-être était-ce pour ça qu’il aimait tellement avoir mal, dans le fond, ça le rassurait un peu. Etrange, ne cherchez pas a comprendre, même moi j’ai abandonné.
« essayez les massages vous verrez que c’est beaucoup plus agréables et beaucoup moins douloureux pour sentir son corps vivre. »
Kyo regarda la rouquine un instant puis déclara avec un air malicieux mais sérieux. Attention qu’on ne s’y trompe pas, ce n’était pas une tentative maladroite de drague, non, même s’il n’était encore sur de rien, il ne pensait qu’à Kiara de ce coté là. Mais un simple point de vue.
- Massage ? Oui je connais et je préfère quand c’est une femme qui me les fait… Tout comme j’imagine que vous préférez que ça soit un homme qui vous en fasse… C’est quand même mieux que de se masser tout seul, surtout qu’il y a des endroits… Faut s’accrocher pour les atteindre.
Bah oui, le dos par exemple… Quoi qu’il en soit, la conversation continua sur la douleur et fini par aboutir sur un sujet totalement à part, le pendentif que Kyo portait autour du cou. Kyo ne s’éternisa pas dans les détails, ce pendentif était issu de rites sataniques qui prévoyaient la fin du monde si jamais tous les frères Akizuki étaient réunis… Chose qui n’arriverait de toute façon jamais puisque Nii était mort et que c’était probablement le cas de Hiro aussi…
« la mort en ces temps incertains est malheureusement quelque chose de difficilement évitable. Cependant, au vu de votre insistance à ne pas retirer votre manche et à votre propension à en dire le moins possible, outre votre caractère, je pense que votre carrière vous a amené à la côtoyer de prés. »
Oh la mort ne lui faisait pas peur, même s’il n’avait absolument aucune idée de ce que c’était que mourir. Il était tout bonnement kamikaze voila tout, ne faisant pas grand cas de sa vie… La famille, c’était sacré pour Kyo et malgré tout, il était plus affecté par la mort de Hiro que par celle de Nii… Peut-être a cause du grand écart d’âge entre Nii et lui… Allez savoir. Cependant la suite de la phrase ne lui plu pas du tout. Il grimaça légèrement mais ça pouvait passer a cause de la douleur et il fini par répondre lorsqu’il fut sur de maitriser sa voix.
- Mon père n’était pas du genre a éduquer ses enfants avec des beaux discourt… Bien sur des discourt il y en avait mais il avait la main leste et la baguette facile. Pour le reste, quand on a autant de frères, on se bagarre souvent et on a appris l’art du duel entre nous…
Avec pour maitre leur père qui prenait certainement un malin plaisir à les faire souffrir encore plus sans même lever le petit doigt et en se contentant d’ordonner. Tout ça jusqu’à ce que Kyo rentre un jour de Poudlard, diplômes en mains, pour voir Hiro, le visage blafard, signe d’une grosse bêtise en général, debout devant les cadavres de ses parents et en prime, il s’était pris une baffe monumentale par son ainé pour ne pas avoir obéi à la seconde quand il lui avait dit de monter dans sa chambre.
« Sachez cependant que tout ce qui se passe ici est confidentiel. Lever le secret médical est une chose qui se fait rarement. Mais il faut vous ménager monsieur To. Votre corps ne supportera pas longtemps ce que vous lui faites subir. Surtout que certaines de ces cicatrices montre des blessures soignées rapidement avec les moyens du bord. »
Bah oui soigné rapidement, il fallait tout de même qu’il se soigne… Il n’avait pas envie de se vider de son sang, c’était trop bête comme mort et puis les moyens du bord, c’était mieux que rien du tout. Naturellement, il ne fallait pas s’attendre a un autre discourt, la médicomage faisait tout simplement son métier correctement.
- Je… tacherai de m’en… Souvenir…
Difficile de parler correctement quand on a mal mais Kyo ne se plaignait pas, elle lui avait proposer d’assourdir la douleur et il avait refusé à chaque fois alors autant ne pas s’en plaindre n’est-ce pas ?!
« Dans quelques minutes, vous serez libre. C’est presque terminé. »
Oh quelle joie, enfin la douleur finirait par s’estomper doucement et il la sentirait quitter son corps… N’empêche, s’il avait le malheur de croiser l’autre abruti qui l’avait attaqué sans raisons, il lui ferait découvrir la torture façon Akizuki en colère et ce dans son manoir histoire d’être dérangé par personne.
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