Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €

Partagez
 

 Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité

Invité


Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Empty
MessageSujet: Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian   Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Play211Dim 13 Déc - 20:41

  • Une nuit, un silence à toute épreuve submergeait peu à peu ce vaste endroit sombre. Aucune lumière n’était présente pour éclairée ce lieu inconnu. Mais pourtant, une fine silhouette marchait d’un pas déterminée, tout en maintenant dans sa main droite sa baguette magique. Des personnes criaient, d’autres courraient, leur corps tremblaient sous la peur, leur visage palissait instantanément à chaque seconde. Une chose inconnu faisait trembler le sol, et au milieu de cet espace lugubre, une seule personne se tenait droite, et regardait peu à peu ses mains se décomposées sous ses yeux ébahit. Ce sentiment de peur ne l’envahissait pas, pas un sentiment n’avait le pouvoir de la posséder. Ses grands yeux étaient tout simplement vide, tout comme son âme tout entière. Le danger n’était rien, la peur n’ont plus, à ce même moment, le sol cessa de trembler. Une ombre noire, et affreusement terrifiante, la suivait, et chacun de ses mouvements semblaient se bloquer face à cette apparition insensée. Alors, sans prononcer le moindre mot, la jeune femme baissa doucement la tête, et d’un coup l’ombre parvint jusqu’à ses oreilles et un souffle glaçé lui murmurait : « Quand on n'a rien à perdre, on peut bien tout risquer.. ». A ce même instant Lyne sursauta, et eut un cri lui tordant le cœur. Comme si de nouveau un couteau c’était planté, comme si ce cauchemar fut un véritable carnage intérieur, et qu’elle en ressortait totalement dévasté. Ce n’était pas la première fois, que la jeune femme hurlai durant ses rêves, ce n’était pas non plus la première fois, qu’elle voyait cette ombre terrifiante. La jeune rouge et or était assise sur le rebord de son lit, ses cheveux bouclés tombait le long de ses épaules, et son regard vide fixait le sol avec indifférence. Voilà pourquoi, dormir devenait un véritable enfer pour la jeune femme, et c’était d’ailleurs pour cela, que parfois, elle préférait s’isoler à travers la nuit sombre. Pourtant elle se retenait de le faire. Il devait être vers les sept heure du matin, et ne parvenant pas le moindre du monde à refermée l’œil, Lyne avait décidé de se lever, et de se préparer à affronter cette nouvelle journée. En réalité, elle détestait ces journées. Peut-être parce qu’elle se ressemblait toute, et qu’elle ne voyait en cela une triste banalité. Cela faisait un peu plus de dix jours, que la jeune femme n’avait pas revu Kyllian. En réalité, elle avait l’évitée. Elle avait besoin de se reconstruire, de trouver de nouveau des barrières afin de pouvoir lutter contre ce sentiment dévastateur qu’elle ressentait lorsqu’il était près d’elle. Même si, elle s’efforçait de tout son être d’oublier ce soir, où tout deux avait perdu toute limite, tout repère. Elle se souvenait malheureusement de ces mots, et de cette dernière phrase, qui mit fin à sa soirée. Soudainement, elle se força à penser à autre chose, et après s’être préparée et avoir dévalée un à un les escaliers de la salle commune des Gryffondor, sa journée défila à une vitesse impressionnante. En fin d’après midi, vers 18 heure, la jeune femme, était assise dans l’herbe fraîche du parc, à rêvasser. En ce moment, il était vraiment rare de la voir ainsi, car depuis plus d’une semaine, elle avait tendance à resté sagement dans la salle commune et à s’ennuyer affreusement en cours. De là, où elle était assise, elle avait une vue magnifique sur le saule cogneur, et une partie de la forêt interdite. Elle se souvenait parfaitement des risques qu’elle avait auparavant prit, d’ailleurs ce souvenir ne lui faisait ni chaud, ni froid, tant elle trouvait ça normal de se rendre en pleine nuit, pour découvrir de nouveau horizon. C’est alors, que l’incroyable se produisit. Ses yeux suivirent avec fascination les branches du saule cogneur frapper violement les feuillages environnant. Alors comme ça, quand on à rien à perdre on peut bien tout risquer ? Même s’aventurer près de cet arbre, qui semblait terriblement agressif, même à une distance énorme.
    Sans dire un mot, elle se releva, et regagna le château, une idée nouvelle lui traversant la tête. Elle ne pouvait plus faire demi tour, tant cette envie insouciante avait prit de l’ampleur tout au fond d’elle. Cependant, il y avait trop de monde maintenant, c’était pour cette raison, qu’elle attendait la nuit, la guettait afin de pouvoir mieux contempler cette chose, qui désormais la fascinait. Jamais l’idée ne lui était venu à la tête, car il y avait toujours une personne pour lui empêcher de s’y rendre, pour lui faire entendre raison, même si c’était terriblement difficile. Pourtant, au fond d’elle, rien ne la retenait. Sa première leçon n’avait apparement pas suffit. Puisque vers minuit, elle redescendait rapidement les escaliers, en se dépêchant de façon à ne pas être vue par qui que se soit. Cette fois-ci, elle avait fait vraiment attention de ne pas faire le moindre bruit. Ses pas se faisaient faible, ce qui lui permettait d’avancer, sans ressentir la moindre peur dans ce lieu vraiment dangereux. Arrivée à destination, elle regardait l’arbre, immobile. Tout ce qui l’entourait était sombre, les arbres bougeait à cause de ce vent glacial, et d’étrange bruit émanait des alentours. Seulement, le saule semblait sans vie, il ne faisait aucun mouvement. Elle sentait déjà cette adrénaline parcourir sa peau, comme si c’était sa seule façon de se sentir vivante, plus pour longtemps cependant. Toute personne raisonnable, aurait à ce même moment cessé d’avancer, cessé de faire le moindre mouvement. Pourtant, le regard fixe, les bras retombant le long de son corps, elle n’avait nullement envie de s’arrêter là, de cesser cette folie passagère brouiller sa tête. Comme à son habitude, elle ne se rendait pas compte des risques, elle ne se posait même pas la question de ce qui pourrait arriver, si l’une de ces branches mesurant plus d’une dizaine de mètre, et formant une boule énorme aux extrémités la frappait en plein visage. Elle n’y survivrait pas, c’était tout simplement impossible. Cependant, Lyne avançait, sans chercher à réfléchir, si c’était une bonne chose où non, en réalité, elle n’écoutait qu’elle-même, ce qui avait pour but d’être pire. Soudainement, la jeune femme se raidit. Elle n’était qu’à quelques mètres, de l’arbre, c'est-à-dire, qu’elle était en danger, et qu’à n’importe quel instant, l’arbre pourrait s’éveiller, et lui donner un coup mortel. Sa vue devint soudainement flou, et des pensées l’envahissèrent. Elle restait paralysée dans un souvenir profond, qui la plongeait dans un état second. Elle ne bougeait plus, n’avançait plus, ses yeux fixaient inlassablement un point fixe. Bon Sang, ce n’était pas le moment de rêver !
    BAAM. Un bruit lourd vint à faire s’envoler les oiseaux des arbres, et à résonner d’une façon horrible dans toute la forêt entourant le saule. Elle était resté là, sans bouger, et l’arbre avait manifestement été dérangé par sa présence insouciante. La jeune femme n’avait pas eut le temps de lever son bras pour se défendre, qu’une force incroyable s’était abattit contre elle. Elle sentit une douleur abominable réduire en cendre sa jambe droite, elle était incapable de crier, tant la douleur lui montait à la tête. Dans la violence de la chute, elle retomba au bout de quelques secondes au pied de l’arbre, son corps, ayant rebondit de nombreuses fois avant d’être inerte. Lyne était inconsciente, tant la chute avait été puissante, et douloureuse. De nombreuses égratignures couvraient son corps qui ne bougeait plus, une entaille s’était créer au niveau de sa tête, sûrement du aux pierre présente sur le sol.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité


Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Empty
MessageSujet: Re: Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian   Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Play211Dim 13 Déc - 22:15

Une soirée, une deuxième, une troisième, une quatrième... Ainsi de suite sans qu'il n'ait le courage de compter plus longtemps le temps qui s'était écoulé depuis la nuit la plus traumatisante de toute sa vie. Plus d'un mois, c'était certain... Peut-être même deux, c'était sûr que lorsqu'on dormait juste assez pour pouvoir rester en vie, on avait du mal à garder la notion du temps. Pendant les vacances, pour la première fois de sa vie, il avait lu de l'inquiétude dans les yeux de ses parents et il y avait de quoi. Il restait enfermé dans sa chambre en longueur de journée, il ne leur adressait plus la parole, les tenant coupable d'une chose dont il n'avait pas eu connaissance, il ne faisait plus rien, n'allait plus ni dans la bibliothèque ni nulle part. Ses yeux étaient cernés et creusés comme jamais il ne l'avait été, déjà pas très coloré, le fait de rester enfermé n'avait strictement rien arrangé. Mais Merlin merci, il se soignait toujours, il ne sortait que pour manger se laver et s'habiller. Son père avait bien essayé de venir discuter avec lui, mais sa porte restait toujours fermée, et lorsqu'il avait essayé durant une sortie rapide, Kyllian n'avait tout simplement pas décroché un seul mot. La libération venait enfin pour lui, pour eux. Il y avait la rentrée, et même si cela n'avait strictement rien arrangé à l'état de Kyllian, au moins, il n'avait plus à voir ses parents en longueur de journée. C'était un point positif. De plus, il pouvait aller en cours et donc, se changer les idées en quelque sorte. Il fut un temps, il aurait été voir dans un bar, du côté du pays des Moldu, mais en ce moment, il n'avait vraiment pas le coeur à cela.
A Poudlard, néanmoins, il reprenait quelque peu vie. Il terrassait toujours les autres, leur faisant payer en quelque sorte son mal-être. Mal-être qu'il avait réussit à présent à laisser de côté comme une lourde chaîne que l'on porte mais invisible à l'oeil nu. Invisible tout court. D'ailleurs, il commençait à s'habituer à la sentir là, contre sa cheville, traînant de manière gênante. Il ne la remarquait même plus au bout du compte.
Mais parfois, lorsqu'il était seul, soit plus souvent qu'il ne l'avouera, il ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'elle faisait, où elle était... Il était difficile de se retenir d'aller la voir, ne serait-ce que l'apercevoir, cependant il savait très bien que la meilleure des solutions était celle qu'il adaptait en ce moment même, soit l'indifférence la plus totale, extérieurement tout du moins.
Ce soir néanmoins, il fallait qu'il sorte, cela faisait un moment qu'il n'avait pas fait une de ses fameuses sorties nocturnes, et cela lui manquait. Reprenait-il goût aux bonnes vieilles habitudes? Allez savoir, mais sortir, sentir le grand air, cette nuit-là, cela lui faisait le plus grand bien. Sa baguette déjà en mode "Lumos", il avançait, cherchant un coin tranquille pour lire. Pour une fois, il irait un peu plus loin, vers une étendue d'herbe, il n'avait aucune envie de rester près du lac. On y voyait pas grand chose, bien que la lune aidait beaucoup, il préférait largement l'efficacité de sa baguette, surtout pour sa lecture. Et alors qu'il pensait avoir trouvé le coin parfait, non loin de l'arbre interdit connu de tous, le Saule Cogneur... Il l'entendait s'agiter, comme si quelqu'un, ou quelque chose le dérangeait. Il avait toujours entendu dire qu'il ne bougeait principalement que lorsqu'il sentait que son territoire avait besoin d'être protégé. Curieux, il éteignait immédiatement sa baguette, on ne savait jamais et s'approchait juste assez pour tenter de voir qui était en train de tenter de contourner le mauvais arbre, quand il reconnut tout de suite la silhouette de la jeune fille.
Son sang ne fit qu'un tour, il eut l'impression de perdre aussitôt tous vaisseaux ou ouvertures qui permettaient à sa respiration de sortir et entrer normalement. Plusieurs bonds devant ses yeux, comme si son corps n'était qu'une poupée, Lyne semblait sans vie, mais pas tout à fait de toute évidence, puisqu'une branche allait très vite revenir à la charge, c'était sans compter l'intervention de Kyllian qui n'eut même pas à réfléchir avant de brandir sa baguette vers lui et de hurler en s'avançant.

- Deprimo!


Provoquant immédiatement une explosion suivie de flammes qui repoussaient la branche, Kyllian n'eut pas le temps de regarder si elle avait succombé ou pas qu'il s'élançait déjà vers Lyne pour l'amener hors de portée du Saule Cogneur dans ses bras. Puis, il la déposait par terre avec délicatesse. Il la regardait, inquiet, ses yeux cherchant les siens. Il aurait presque perdu tout automatisme s'il n'avait pas senti son pouls lorsqu'il l'avait cherché au niveau de son bras. Puis, la visant avec sa baguette, il lâchait dans un souffle.

- Episkey...


Au niveau de la blessure de sa tête qui n'avait perdu que trop de sang déjà. Puis, ne pouvant savoir si sa jambe était ou non brisée, il déchirait un bout de sa chemise, y lâchant un aguamenti pour la mouiller avant de le passer délicatement sur son visage.

- Je t'en prie Lyne, dis quelque chose... Ouvre les yeux. Ce n'est vraiment pas le moment pour lâcher.

Il pensait à la porter jusque l'infirmerie mais il ne connaissait pas l'étendue des blessures. Il ne savait pas s'il pouvait la bouger aussi loin sans qu'il n'y ait aucun problèmes, alors faute de savoir, il priait, espérant qu'elle ouvre les yeux, et qu'il puisse l'examiner... Il ne savait pas ce qu'il ferait si elle n'ouvrait pas les yeux. La vie loin d'elle était déjà dure à supporter, mais sans elle...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité


Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Empty
MessageSujet: Re: Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian   Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Play211Dim 13 Déc - 23:40

  • On lui avait souvent dit, que ses rêveries lui porteront préjudice un jour où l’autre. Elle avait pour habitude, de se laisser totalement engloutir par ses pensées, ce qui la détachait progressivement de la réalité. Si seulement, elle aurait eut ne serait-ce qu’une seconde de plus…La rouge & or aurait sûrement eut le temps de se défendre, et de s’enfuir loin dans les arbres environnant. Pourtant, ce soir là, tout avait été différent. La chance n’était plus avec elle, elle l’avait lâchement abandonnée. En tant normal, ce genre de chose n’arrivait pas, et il lui arrivait rarement d’être dans un état comme celui-là. Ses yeux étaient fermés, donnant à son visage et mine innocente. Pourtant, elle ne faisait pas le moindre geste, et sa respiration se faisait lente. Intérieurement, la jeune femme s’en voulait contre-elle-même, incapable d’avoir pû éviter ça à son corps désormais meurtri. Elle se souvenait parfaitement de la fin de ses vacances. Ses parents étaient devenus véritablement inquiet de son état. Elle qui avait pour principale habitude de parler de tout et de rien, se retrouva soudainement plongée dans un silence glacial. A table, elle ne souriait plus, sauf quand elle se forçait un minimum, et en dehors de ça, elle s’isolait durant de longue heures, à s’ennuyer affreusement face aux différentes confrontations qu’elle avait eut avec sa famille. Bien évidement qu’une chose n’allait pas, mais elle n’était pas suffisamment proche d’eux pour en parler ouvertement, et puis il lui était incapable d’évoquer de nouveau ces souvenirs. Poudlard, était une façon bien à elle de dire adieu à sa famille, et de se sentir libre ! Ainsi, personne ne lui poserait de question, personne n’essaierait de comprendre son regard vide, et ses gestes imprécis. Sauf lui, il était évident, que si elle venait à le croiser, elle se souvient de tout cela, et un sentiment étrange lui torturerait les entrailles. C’était d’ailleurs pour cette raison, qu’elle évitait de fréquenter les lieux où le jeune homme se rendait, et c’était aussi pour la même raison, que pendant plus de deux semaines, elle n’était pas sortir le soir, au cas où il s’y trouverait lui aussi. Pourtant, ce soir-là, elle n’avait pas pu s’en empêcher. C’était le genre de chose que Lyne ne pouvait refuser de faire, c’était ce genre d’idée qui l’envahissait, et qui la plongeait dans une vase d’obstination impressionnante. Quiconque aurait été là, à ce même instant n’aurait pu lui faire changer d’avis, elle était absolument incapable d’accorder sa confiance, où de simplement se contenter d’écouter une personne sans rien dire pour se défende après. En réalité, elle se montrait agressive contre tout ces gens qui l’entourait, de façon à évacuer ce sentiment intense, qui depuis longtemps la détruisait intérieurement. Elle s’était pourtant fait à l’idée, que jamais il n’essaierais de lui parler, et que plus jamais aucun élément de cette soirée ne referait surface, et pourtant… Son corps restait ainsi sans avoir la force de bouger, son état n’était pas très beau à voir, surtout en voyant qu’elle était désormais incapable d’ouvrir les yeux.
    Cette fois-ci, ce n’était plus un rêve, plus un jeu. La douleur était réel, et ses blessures paraissaient surprenante. Il était rare de voir une personne encore respirer après un tel impact. Généralement, personne ne se remet d’un coup du saule cogneurs. Elle était ainsi depuis au moins, cinq minutes. Elle entendait une voix, au loin, murmurer quelques choses qu’elle était incapable de comprendre, en réalité tout semblait déformer, et son ouie était elle aussi en inactivité. Pourtant, des choses se passaient autour d’elle. Dès l’instant où son corps avait été frappé par la branche du saule, Lyne avait cessé de se battre. Elle pensait véritablement que ce coup serait fatale, que plus jamais elle ne parviendrait à ouvrir les yeux et à voir le visage du Serpentard, et de qui que se soit d’autre. Cependant, elle s’était trompée. Puisque ses poumons se gonflaient faiblement dans sa poitrine, et sa respiration haletante se faisait terriblement lente.

    - Deprimo!

    Elle connaissait cette voix. A vrai dire, elle l’aurait reconnue parmi cent autres. Il s’agissait de Kyllian, bien qu’elle ne parvenait pas à comprendre ce qu’il disait, sa voix sonna fortement à travers la forêt. Par conséquent, elle en déduisit qu’il était en train d’hurler, un sort sans doute ? Soudainement, elle sentit des bras la soulever. A chaque mouvement, elle éprouvait une douleur épouvantable. Sa jambe la tiraillait monstrueusement, et le choc de la chute avait rendu son corps tout entier terriblement fragile. Sa présence la rassurait, même si elle était encore incapable d’ouvrir les yeux. Il était toujours là, lorsqu’il le fallait, toujours là au bon moment. Que cela soit pour de bonne, ou de mauvaise choses. Les secondes suivirent et elle sentit son corps se poser contre le sol dur. Mon dieu, qu’est-ce qu’elle avait mal à la tête. Bien évidement, elle n’avait pas le moindre doute sur l’étendue des dégâts, elle savait simplement que sa jambe devrait être dans un sacré état, car c’était à cet endroit que le saule l’avait percutée en premier.

    - Episkey...

    Ses mots paraissaient flou, mais elle savait éperdument que Kyllian avait de nouveau lancé un sort, sur la jeune femme cette fois-ci, car elle sentit un léger picotement sur son front. L’arbre semblait s’être calmé, ainsi rien n’avait le pouvoir de la brutaliser d’avantage. Elle sentit un tissus trempée se posé sur son front. Mais ce mal de tête incessant, ne lui donnait pas assez de force pour se battre contre cette inconsciente.

    - Je t'en prie Lyne, dis quelque chose... Ouvre les yeux. Ce n'est vraiment pas le moment pour lâcher.

    Tout fut à ce moment là, extrêmement difficile. Elle avait dû mal à cerner les mots, et elle se sentait terriblement faible, sans doute à cause de sa blessure à la tête, qui lui avait fait perdre beaucoup de sang. Pourtant, elle aurait aimé, pourquoi lui répondre quoi que se soit, un simple clignement d’œil aurait été suffisant. Mais elle n’y parvenait pas. Elle n’avait aucune force, qu’elle soit mentale ou physique. Il n’y avait presque plus d’espoir pour qu’elle se batte d’avantage afin de se tenir éveiller. Chacun de ses sens semblaient touchées, à cause de son inconscience. C’était comme si un sommeil profond l’avait engloutit, c’était comme si elle ne se réveillerait probablement jamais. Non, ce n’était pas le moment pour lâcher, pour quitter ainsi le monde, pour quitter lui également. Hors ça, elle s’y refusait, elle n’avait guère envie de partir ainsi, il fallait qu’elle se batte pour ça, que dans un dernier effort, elle trouve cette force d’aller mieux. Plus le temps passait, et plus les minutes se firent terriblement longue. Pour être exact, une dizaine de minute s’était écoulée, sans que la rouge et or ne fit le moindre geste, et ne prononça le moindre mot. Son corps qui de loin aurait pu paraître sans vie continuait désespérement de lutter contre cette douleur qui emplissait chacun de ses membres. Le choc avait était si violent, si douloureux, qu’elle en avait le souffle à moitié coupée que sa respiration se fit de plus en plus lente, comme si la jeune femme se retrouvait dans un sommeil profond, et insignifiant. Elle sentait son cœur battre lentement contre sa poitrine, chaque pulsion se ralentissait à son plus grand malheur. Non, il ne fallait pas lâcher prise, la douleur ce n’était rien. Elle devait juste se sortir de cette état inconscience. Mais contre toute attente, ses yeux bougèrent légèrement, et se plissèrent doucement. Elle ressentait désormais chacune des douleurs de son corps se raviver, affreusement faible, elle faisait de son mieux pour rester consciente, malgré toute les difficultés que cela impliquait. Ses yeux était incapable de s’ouvrir pleinement. C’était donc pour cette raison, qu’elle se mit soudainement à chercher le regard de Kyllian dans un mouvement de panique. Comme si, la peur qu’il ne soit plus là, la secouait douloureusement. Bien qu’elle était terriblement faible, elle usait encore une fois de ses forces pour murmurer d’une voix faible ;

    « Kyllian.. »

    Oui, seulement le prénom du jeune homme sortait de ses lèvres froide à cause de la température, qui commençait à lui donner d’intense frissons. Chaque seconde était une épreuve de plus. Il lui avait fallut une force assez conséquente pour simplement parvenir à prononcer le prénom du jeune homme. Mais, contre toute attente, une douleur violente comprima sa tête, et dans une inspiration douloureuse, elle sentit son visage retombé contre le sol, ses yeux se fermant brusquement.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité


Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Empty
MessageSujet: Re: Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian   Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Play211Sam 19 Déc - 22:05

Il s'étonnait lui-même quelque fois. Il avait sorti ses sorts avec une telle facilité, que lui-même en était venu à se demander comment est-ce qu'il y avait pensé. Dans un cours, il en aurait sûrement été incapable à moins d'une longue réflexion. Mais là, c'était comme si tout était venu avec un naturel déconcertant. A chaque fois qu'elle était en danger, ce genre de chose lui arrivait. Il se demandait souvent s'il ferait de même pour protéger sa propre vie, et bien souvent, il en doutait, malheureusement. Lorsqu'il avait prit son pouls, il avait eu l'impression durant un court instant qui lui parut une éternité, que le monde avait cessé de bouger. Tout autour, même le Saule Cogneur qui cherchait encore sa victime et son agresseur. Mais il chercherait longtemps, à moins que ses branches n'aient la capacité de s'allonger, il ne les trouverait pas de si tôt, d'ailleurs, à ce moment Kyllian n'y pensait tout simplement pas. Il ne voyait qu'une chose, le visage de Lyne qui était complètement fermé, une abomination, une vision d'horreur. C'était sûrement à ce moment là qu'il se rendit compte que c'était maintenant que son monde s'écroulait devant lui et sûrement pas lorsqu'il l'avait embrassé, bien au contraire. Mais voilà, comment rattraper quoi que ce soit s'il la perdait ce soir. Non décidément, il ne le supporterait pas, il préférait encore donner sa vie et faire en sorte qu'elle vive que de la voir mourir, devant lui. Alors qu'il était incapable de faire quoi que ce soit de plus si elle ne lui disait pas où elle avait mal. Réfléchissant néanmoins au fait qu'il devait bien y avoir une autre formule pour les autres plaies, il se torturait l'esprit, en se traitant des milliers de fois d'idiots afin de trouver quelque chose. Il ne pouvait pas la laisser comme ça. Rester impuissant devant son mal... Cela le tuait de la voir ainsi, tout simplement.

Enfin, simplement était sûrement le mauvais terme. Il avait peur, il n'avait jamais eu aussi peur de toute sa vie, mais dans le même temps, il était énervé, il bouillonnait de rage! Elle n'avait pas pu s'en empêcher, elle n'avait pas réussit à se contenir, il avait absolument fallut qu'elle mette sa vie en danger. Il avait envie de la secouer, de lui demander ce qui lui avait prit une fois de plus! S'il avait cessé de l'éviter, s'il n'était pas resté enfermé dans sa petite bulle durant tout ce temps, peut-être que comme toutes les autres fois, il aurait pu l'arrêter à temps, avant qu'elle ne fasse ses folies. Il espérait sincèrement qu'il ne soit pas trop tard, cependant, il était certain que là encore, il lui en voulait de lui faire ressentir de ses choses qu'il ne ressentait pas en général. Mais voilà, c'était différent, la crainte de la perdre était beaucoup plus forte que tout, et il espérait au plus profond de soi-même qu'elle dise quelque chose, qu'elle le regarde, qu'il ait un peu plus de force. On ne sentait pas sa peur, quelqu'un d'extérieur n'aurait absolument rien vu, mais lui, il la sentait, elle était en train de le bouffer de l'intérieur, pire qu'une maladie. Il poussait un soupir, désespérant presque de la voir bouger.

« Kyllian.. »

De l'air, oui, une bouffée d'air, courte, beaucoup trop courte, mais c'était exactement l'effet que lui avait fait cette phrase, il se penchait vers elle, appréciant le fait qu'elle n'ait dit que son prénom et rien d'autres. Il savait pertinemment que toute colère s'était envolée sous le coup de la peur. Qu'est-ce que ce sentiment ne faisait pas faire après tout. Mais il comprenait aussi qu'avoir peur pour elle voulait dire beaucoup de choses, des choses auxquels son subconscient refusait de penser pour le moment. Il se penchait vers elle, prenant son visage entre ses mains.

- Je vais te sortir de là. Fais moi confiance Lyne, je vais te sortir de là.


Et sans même attendre plus longtemps, il la portait, posant délicatement sa tête au creux de son cou pour qu'elle ne bouge pas trop, et faisant attention à ne pas trop la secouer puis utilisant le sort "Ascenscio" afin de se retrouver plus vite devant le château, il le traversait par la suite, le plus vite possible jusque l'infirmerie. Il n'avait aucune envie au fond de se faire attraper, avec sûrement des heures de colle en prime, puisqu'ils étaient dehors en plein milieu de la nuit, mais il reconnaissait là sa défaite, il ne pourrait sûrement pas la soigner sans l'aide de l'infirmière. Lorsqu'il arrivait, il montrait une attitude plutôt calme, bien qu'il était un peu fatigué, et que l'infirmière lui lançait évidemment un regard noir en lui demandant tout de même de déposer Lyne sur un lit.

- Le Saule Cogneur...

Expliquait-il dans un souffle, ne quittant pas le corps inanimé de la jeune fille alors qu'il sentait son coeur battre à une allure si vive qu'il avait l'impression qu'il allait tout simplement s'envoler. Comme il s'y attendait, l'infirmière le mit dehors, et il se rendait dans la salle d'à côté sans broncher. Il ne savait plus très bien combien de temps passait avant qu'elle ne revienne le chercher pour lui dire qu'il pouvait aller la voir, qu'elle dormait encore mais que ça irait sûrement mieux. Il poussait un soupir, réfléchissant un moment. Devait-il aller la voir ou faire prévenir ses amis? Qu'en serait-il de son image à présent? Un Serpentard qui sauve Une Gryffy et qui reste à son chevet durant des heures et des heures. Néanmoins, il hochait la tête, entrant dans la salle pour aller rejoindre Lyne, préférant mettre ses réflexions de côté. Il prenait une chaise, alors qu'il aurait préférer s'asseoir près d'elle, sur le lit, puis, posant les coude sur le bord du lit, il laissait sa tête tomber entre ses mains. Les yeux fermés, il écoutait le souffle beaucoup plus régulier de Lyne et cela suffisait à le calmer. Il murmurait, comme s'il se parlait à lui-même.

- J'ai faillit mourir de peur. C'est la première fois que ça m'arrive. Tu as le don exceptionnel de t'attirer des ennuis déjà en général, mais il faut en plus que tu fonces dedans quand tu t'ennuies... Ne refais plus jamais ça. Plus jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité


Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Empty
MessageSujet: Re: Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian   Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Play211Dim 20 Déc - 0:09

  • C’est fou à ce que l’on peut être capable de se surprendre soit même. Ce genre d’acte, ce genre de risque, faisait partie de sa personnalité, et de ses nombreuses tentatives pour pousser cette peur jusqu’au bout de ses limites. Elle avait besoin de sentir sa peau frissonner, et ses entrailles se tordent de douleur, pour comprendre à quel point la peur peut être un sentiment universel. Pourtant, elle était loin d’être suicidaire, ou encore de vouloir montrer ses manières prétentieuses. Au fond d’elle, se cachait une version tout à fait innocente du danger, son but principal étant de savoir jusqu’où elle serait encore capable d’aller ? Elle n’avait pas la force de penser à ce genre de chose, tant la douleur engourdissait ses membres. Jamais elle n’avait ressentit ce genre de chose, jamais elle n’avait été en danger à ce point ! Bon sang, mais que lui arrivait-elle ? Pourquoi n’était-elle pas restée tranquillement dans son dortoir ce soir là ? Pourquoi n’avait-elle pas réffléchit ? Ou simplement imaginer ce qui pourrait lui arriver dans ce genre de situation ? Tout simplement parce qu’elle en était incapable. Elle avançait au feeling, et fonçait sans ressentir quoi que se soit là où le danger l’attendait. Malheureusement pour elle, il ne pouvait pas être tout le temps là, lorsque ce genre d’idée lui traversait la tête, puis, qu’aurait-elle fait si, Kyllian n’était pas venu ce soir là ? Une peur soudaine vint à la terrifier du plus profond de son être. Elle regrettait désormais. Non, elle ne regrettait pas son geste, mais simplement le fait de lui infliger ça. Elle avait l’impression qu’il était autant touchée psychologiquement, que elle physiquement. Elle aurait vraiment voulu lui présenter ses excuses, lui dire qu’elle était désolée, désolée pour tout par la même occasion. Mais aurait-elle la chance de lui dire ses mots ? Se retrouvera-t-elle arracher de ce qui la retenait à lui ? Il fallait qu’elle y pense avant, il le fallait oui… Son visage arborait une mine anéantit, et complètement fatiguée. C’était comme si toute énergie s’était volatilisée, c’était comme si sa fragilité devenait désormais sa plus grande faiblesse. Qu’allait-il se passer ensuite ? Elle n’en avait pas la moindre idée, mais cela torturait intérieurement – Comme si tout cela n’avait pas suffit d’ailleurs-. Incapable de s’éveiller, elle ne pouvait pas le regarder, ni même lire dans ces yeux cet étrange sentiment qu’elle connaissait si bien. Au fond d’elle, elle repensait à toute sorte de choses, qui amplifiait son incapacité à sortir de cet état d’inconscience. Elle se souvenait de ses mots, plus précisément des derniers qu’elle avait entendue l’autre soir, et qui l’avait plongée dans un état de solitude.

    Cette folie maladive, était une chose impossible à contrôler. Certains on besoin de lire pour passer le temps, bien trop monotone d’autres, eux risque leur vie en provoquant le danger avec une terrible indifférence. Deux comme elle, ça n’existait pas, c’était évident. Pourtant, à chaque fois il était là, à chaque fois il avait la capacité à l’arracher à ses dangereuses occupations, à chaque fois, sauf ce soir. Sa respiration se faisait toujours aussi lente, et à chaque inspiration, elle sentait une vive douleur brûler chacun de ses muscles. En réalité, elle n’en avait jamais voulu à ce point à une seule personne, c'est-à-dire, elle-même. Cependant, ce qui la dérangeait le plus. Le fait d’en souffrir physiquement ? Où le fait qu’il soit désormais à ses côtés, et qu’il la voit dans cet état d’impuissance ? Elle n’en n’avait pas la moindre idée, mais elle refusait d’y penser. Son objectif désormais, était d’oublier ce genre d’idée plus destructrice qu’autre chose ! Soudainement, ses mains se posèrent sur son visage, et le contact avec sa peau la rassura intérieurement. Sa présence toute entière la rassurait d’ailleurs.

    - Je vais te sortir de là. Fais moi confiance Lyne, je vais te sortir de là.

    Elle entendit ces mots, et elle regrettait vraiment de ne pas avoir eu la force d’y répondre. De plus elle n’avait pas non plus la force de croire en quoi que se soit. Et elle n’aurait pas été capable de lui dire quoi que se soit. Au fond, elle lui en était reconnaissante, vraiment. Mais d’un côté elle s’en voulait également qu’il fut là à cet instant. D’une, sa réputation risquerait d’être ternie, faute à qui ? Lyne Weller ! Puis il risquerait aussi d’avoir des heures de retenus, tout comme elle d’ailleurs. Faute à qui ? Encore Lyne. Et en plus de ça, cette épreuve avait dû être terriblement difficile, autant pour elle que pour lui. Faute à qui ? Lyne… C’était donc pour cette raison, qu’une haine profonde naissait en elle. Une haine sans retour, sans importance, qui ne concernait qu’elle. Plus jamais elle ne referait ce genre de chose, sauf si elle est sûr qu’il ne soit plus là, et qu’il n’y ait aucune chance qu’il lui arrive des ennuis. Oui, elle pensait en priorité aux dégâts qu’elle lui avaient causés plutôt qu’à sa propre santé. Sa santé à elle, n’était rien, comparée à ce désir de lui éviter tout problème par sa faute. Elle se sentit ensuite porter, puis soulever grâce à un sortilège qu’elle connaissait bien. Durant cette instant, elle n’avait pas la moindre idée de ce qui allait se passé, même au fond d’elle, elle refusait d’être emmené à l’infirmerie. Même si la situation était terriblement urgente, et que sans infirmière il était difficile de connaitre l’étendue des dégâts, elle pensait une nouvelle fois à lui, et à ce qu’il risquait en restant auprès d’elle. Ensuite, elle se sentit déposée à un endroit agréable à toute ses courbatures, et à ses blessures, ce qui devait sûrement correspondre à un lit. Après ça, elle entendit simplement Kyllian, parler, puis disparaître. Où était-il ? Pourquoi était-il désormais loin d’elle, enfin de ce qu’il en restait. Toujours inconsciente, elle sentait cependant l’infirmière effectuer de nombreuses choses. Comme par exemple, mettre un bandage autour de sa blessure sur la tête. Sa respiration se faisait beaucoup plus régulière, et cette intense douleur qu’elle ressentait à travers ses membres avait diminués, mais elle restait présente. Des minutes passèrent, voire même beaucoup plus. La notion du temps étant largement dépassée pour la jeune femme, elle était incapable de se situer dans le temps. Au bout d’un moment, elle entendit la porte de l’infirmerie s’ouvrir, puis sentit cette présence qu’elle reconnaitrait parmi mille autre ! Kyllian venait de nouveau de rentrer à l’intérieur de l’infirmerie, et était désormais poser à ses côtés, chose qu’elle perçut, lorsqu’elle l’entendit prononcer ces mots :

    - J'ai faillit mourir de peur. C'est la première fois que ça m'arrive. Tu as le don exceptionnel de t'attirer des ennuis déjà en général, mais il faut en plus que tu fonces dedans quand tu t'ennuies... Ne refais plus jamais ça. Plus jamais.

    Alors qu’elle se croyait totalement inconsciente, plongée dans un doux rêve, où les mots extérieurs prennent eux aussi une place importante, ses mots firent battre dans une pulsation beaucoup plus intense son cœur, qui auparavant était plongée dans une symphonie haletante. Doucement, elle revint à elle, ses yeux lui firent terriblement mal, pas habituée à cette puissante lumière qui éclairait de mille feux l’infirmerie. Pourtant, ses paupières bougèrent faiblement, & elle parvint enfin à entre ouvrit les yeux. Dès cet instant, elle chercha Kyllian du regard, juste pour se rassurer, juste pour constater qu’il était toujours là, et qu’elle n’était pas seule. Cependant, elle n’était pas encore d’avis à daigner parler, à lui dire le moindre mot. Disons qu’elle se contentait de le regarder simplement, ses lèvres, se forçant de lui adresser un sourire rassurant, du genre « tout va bien. ». Même si ce n’était pas tellement l’occasion de penser ça, vu le résultat de cette soirée. Pourtant, trouvant que son regard avait été insuffisant, elle voulait qu’il sache, même si cela lui demandait un effort considérable, dû à cette douleur à la tête, qu’elle ressentait toujours.

    « - Je suis désolé… »

    En fait, elle était plus désolé de ce qui allait se passé si il restait là, que ce qu'il s'était passée pour elle lorsqu'il était près d'elle. C'est à dire, qu'elle étendait ses excuses sur tout horizons.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité


Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Empty
MessageSujet: Re: Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian   Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Play211Sam 26 Déc - 10:19

Une colère sourde le gagnait, il s'en voulait, presque autant qu'il lui en voulait à elle. De plusieurs choses qui plus est ce qui n'était sérieusement pas fait pour arranger les choses. Non. Il s'en voulait de s'en faire autant pour elle et de ne pas avoir su la protéger comme il le fallait, même si à l'origine ça n'était pas le but, au fond, c'est ce qu'il avait toujours voulu faire. Il lui en voulait d'être aussi suicidaire et d'attirer les ennuis et le danger comme des aimants. Il osait à peine imaginer ce qui aurait pu se passer s'il n'était pas arrivé, et pourtant, il pensait tout de même qu'il était arrivé trop tard. Perdu dans ses pensées, cessant de regarder autour de lui, bien trop préoccupé. Cessant également de regarder la jolie Gryffy de peur d'en rajouter à ses remords. Il n'entendait pas l'infirmière derrière eux qui avait évidemment prévenue le directeur et leurs professeurs principaux à chacun. Même s'il ne le savait pas encore, ils allaient prendre des mesures, bien qu'il s'en doutait, il n'aurait pas pensé que cela soit si tôt. Mais voilà, en même temps, il était préférable qu'il ne voit rien, parce que, sentir le regard de McGonagall aussi joyeuse qu'une punaise parce qu'un des Serpy de Rogue était au chevet d'une de ses Gryffy ne l'aurait guère enchanté. Il préférait ne même pas pensé à la réaction de Rogue d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, il pensait tout de même au fait que les parents de Lyne seraient peut-être mis au courant et par là même, les siens puisqu'ils avaient eu la mauvaise idée de se côtoyer. Mais qu'importe après tout, à ce moment, rien n'importait plus que la santé de Lyne, même pas sa réputation ce qu'il tairait, bien évidemment. Trop choqué lui même de penser une chose pareille.

Il retirait une main de sa chevelure, levant un peu la tête, elle n'avait vraiment pas bonne allure. Elle avait perdu toutes couleurs, ses joues d'habitude magnifiquement rosies étaient devenues blême comme pas possible. Sa peau, légèrement bronzée en temps normal donnait maintenant l'impression qu'elle ne prenait pas du tout le soleil. Alors qu'elle brillait en général sous le soleil, sa peau délicate. Mais cela n'enlevait en rien sa douceur, comment le savait-il? Il put le vérifier en glissant doucement sa main sur les doigts fins de la Gryffy. Laissant d'abord tous ses doigts se promener sur les siens, puis remonter vers le dos de sa main, il s'arrêtait, comme désespéré par le manque de réaction de la jeune fille. Néanmoins pas prêt à abandonner ce contact avec elle, il glissait sa main sous la paume de celle de Lyne et effectuait de cercles lents avec son pouce sur le dos de sa main. C'était le moment qu'il avait choisi pour lui parler, comme si elle l'entendrait. Et au fond, c'était un espoir sourd. Comme s'il souhaitait qu'elle lui réponde. Entendre sa voix, profonde et à la fois légère, lui aurait fait un bien fou. Pourtant, lui-même, alors qu'il lui parlait, ne reconnaissait pas sa voix. Non, ce n'était pas sa voix, celle d'un autre. Un homme qui se sentait complètement perdu, mais sûrement pas sa voix à lui. Et alors qu'il relevait les yeux vers elle, il crut d'abord rêver. Elle baissait les yeux vers lui, faible, mais néanmoins éveillée. Il aurait voulu bouger, prévenir l'infirmière qu'elle vérifie si elle allait bien, mais il ne pouvait détacher son regard du sien. Elle semblait vouloir lui dire qu'elle allait bien, en tentant un sourire, plutôt ironique, puisqu'elle devait être vachement sonnée. Et il ne put s'empêcher de lâcher lui-même un sourire, il l'esquissait, ce qui ne donnait rien de beau, un mélange d'inquiétude, de colère et de soulagement. Elle n'allait pas bien, non, bien au contraire, il ne l'avait jamais vu dans cet état, et malgré ce que lui avait donné leur infirmière, elle devait quand même soufrir.

« - Je suis désolé… »

Elle pouvait l'être, et plus que cela même. Mais pas pour lui, surtout pour elle. Il n'arrivait pas à croire que dans l'état dans lequel elle était, elle pouvait encore se permettre de penser à lui avant de penser principalement à guérir. Elle était tout simplement incroyable. Il balançait la tête, comme s'il n'acceptait que moyennement les excuses. Il le savait, elle n'imaginait même pas la moitié des sentiments qu'il avait ressenti en la voyant bouger, en l'entendant parler. Mais, ce n'était vraiment pas le moment de lui dire, d'ailleurs serait-ce un jour seulement le moment de le faire? Inconsciemment, sa main ne s'était pas détachée de la sienne, s'accrochant au moins à ça. Et doucement, il avait répondu.

- Tu peux. Côtes cassées, jambe également, des bleues et une ou deux égratinures. Heureusement qu'on a une bonne infirmière.

Evidement, sa voix n'était pas méchante. Pas cette fois, pas après ce qu'il venait de faire pour elle et pas après la joie qu'il avait ressenti en entendant sa voix de jeune fille naïve qui pourtant lui avait fait le plus grand bien. Il lui parlait doucement, comme un ami inquiet le ferait pour une amie. Voire.. Un petit-ami.

- Comment tu te sens Lyne? Tu veux que j'apelle l'infirmière?

La dernière question un peu étonnante, pour une fois qu'il lui laissait le choix. Il espérait que le coup qu'elle avait eu sur la tête ne la laisserait pas y réfléchir trop longtemps. D'ailleurs, il était là le bleu le plus voyant, au niveau de sa tête, mais cela ne durerait sûrement pas longtemps après les soin de Madame Pomfresh.
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé


Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Empty
MessageSujet: Re: Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian   Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian Play211

Revenir en haut Aller en bas
 

Sans risque on ne fait rien de grand. { Kyllian

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Pourtant j'ai rien fait de mal cette fois... [FE]
» Oh ! Mais que fait ce train ici ? :shock: *boulet* [PV; Ma Rien (L)]
» Gout du risque ( FE )

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Deathly Hallows - Harry Potter RPG  :: Administration :: We are lost :: Foire aux questions-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser