[Fe] Rencontre .. innatendu.

Sibylle Trelawney se promenait …. Si on pouvait appeler sa marche une promenade. Elle allait donc, dans l’Allées des Embrumes, se tordant les mains régulièrement. Ses yeux allaient et venaient le longs des magasins, alors qu’elle semblait inquiète … Ce qui était le cas, depuis la mort de l’ancien Directeur. A cette pensée, elle émit un son entre la plainte et la peur. Mais, jamais elle ne s’arrêtait, allant là où ses pas l’emmenaient, de plus en plus profondément dans l’allée.
Une puissante odeur de xérés bon marché s’élevait dans sa trace, flottant dans l’air pendant quelques instants avant de retomber. Ses habituelles châles volaient légèrement derrière elle. L’ambiance était tendue.

Bien sur, l’Allée des Embrumes n’étaient jamais joyeuses, gaies, colorés. Mais, en ce jours de Décembre, une fine neige tombait, glacial et terne, se collant aux longs cheveux de la Professeurs de Divination, et une brume à couper au couteau se promenait dans la grande rue …
Trelawney, suivant le dessin de la rue, bifurqua. C’est alors qu’elle se tétanisa, avec un râle de peur, observant les alentours … Ou plutôt, essayant d’observer les alentours. Tout était si sombre, soudainement. Que se passait-il ?
Aussitôt, elle se tordit les mains, ses yeux s’assombrissant d’anxiété, cherchant du regard ce qu'il se passait ... Sans rien n'appercevoir pour autant..

H

En cette journée de décembre, rien ne laissait présager que le temps se couvrirait si vite alors qu'il faisait si beau. Sibylle Trelawney, professeur de divination savait pourtant de quoi il s'agissait. Car cette femme les a déjà rencontrés. Et une fois de plus, ils arrivèrent. Deux Détraqueurs font irruption dans cette allée, et leurs deux visages la froudroyèrent. Si elle était leur cible, ils auraient déjà foncer vers elle sans lui laisser le temps de sortir sa baguette, mais apparement, ils ne font qui lui barrer le chemin.

"Sibylle..."

C'est à cet instant précis chez un sorcier, que l'on peut lire la peur sur son visage. Les Détraqueurs sont effrayants, certes, mais quand le Seigneur des Ténèbres prononce notre nom, on sait qu'on est bien sa cible et qu'on ne quittera jamais plus cette ruelle.

Lord Voldemort arriva derrière elle, un petit sourire aux lèvres, mais également le teint fatigué. Il a passé de nombreuses heures à tenter de comprendre ce qu'il a appris, et à tenter de trouver une solution. Une solution que seule elle pourra lui apportée.

Soudainement, elle comprit. Ce froids, cette sensation de tristesse horrible et poignante, cette soudaine noirceur… Des Détraqueurs. Alors que la Professeur se préparait à être attaqué sans même pouvoir réagir – trop tétanisée, comme sachant déjà ce qui allait se passer -, une voix retentit derrière elle. Ho que oui, Trelawney ne la connaissait que trop bien, ou la devinait. Dans un geste indécis, anxieuse et pétrifié, la Professeur se retourna, faisant face au Seigneur ..

Sur le visage de la Professeur de Divination, on y lisait de la peur, de l’anxiété, mais aussi de l’horreur. Derrière ses grandes lunettes, elle paraissait encore plus folle qu’à son habitude. Reculer ? Il n’en était pas question – les Détraqueurs étaient là, et elle tremblait déjà-. Donc, Trewalney se contentait de rester immobile, se tordant les mains, son regard n’osant affronter celui du Seigneur des Ténèbres.

Que voulait-il ? Elle ne voulait pas le savoir, elle voulait partir. Mais, le ton de l’homme en face d’elle avait été clair : plus jamais elle ne reverrait le jour de Poudlard, plus jamais elle ne reverrait non plus la lumière : elle allait y rester, la Professeur le savait déjà.

H

Jedusor la regarda toujours avec le même petit sourire aux lèvres. Il aimait prendre le temps avec ses victimes sans aller droit au but. Mais cette fois ci il manque de temps. D'où la raison de la présence des Détraqueurs au cas où quelqu'un voudrait jouer les héros et le retarder dans sa tâche.

"J'ai besoin de vos services..."

Il s'avance vers elle et commence à lui tourner autour tout en la regardant de bas en haut. Il a toujours trouvé trop extravagant son look. Bien qu'en matière de vêtements, il ne s'y connait pas un rayon.

"Votre prophétie m'a beaucoup aidé dans le passé... Et disant qu'un peu d'aide pour une dont j'ai eu vent ne serait pas de refus..."

Son sourire disparu petit à petit, laissant place à un visage plein de cruauté inspirant la peur à son interlocuteur.

"Je veux des réponses... J'exige une entière collaboration de votre part !"

Encore et toujours, Trewalney se tordait les mains. La folie grandissait dans son esprit, se lisant dans ses yeux, dans sa façon d'être, simplement. Maintenant, son regard cherchait aux alentours un moyen de fuite, alors qu'il lui annoncait qu'il avait besoin d'elle.

Il se mit à tourner autour d'elle. Son regard fixait maintenant ses pieds, alors qu'elle reculait sans même s'en rendre compte, vers les Détraqueurs. Ce fût leurs râles qui fîrent sursauter la Professeur, qui s'arreta net.
Apparement, il croyait qu'elle se proposait à l'aider. Mais non ! Bien sur non ! Elle ne voulait pas - ne souhaitait pas, puisque ce qu'elle voulait ne compté plus maintenant - aider ce meurtrier qui lui faisait si peur ...

Cependant, il exigea une colaboration de la part de la Professeur. Elle ne réagit pas, immobile et affolée, paniquant encore plus .... Ses mains ne s'étaient jamais autant tordu, alors qu'elle aurait voulu pouvoir transplaner, à ce moment là.
Son regard fixait encore le sol, elle ne voyait donc pas le regard violent de son interlocuteur. Mais, elle sentait à la voix qu'il était méchant, qu'il allait l'obliger, qu'elle ne le veuille ou pas.

H

Sans lui laisser le temps de répondre par un oui ou un non, il arriva derrière elle et approcha sa bouche de son oreille afin de lui murmurer ce qu'il a entendu lui-même quelques années auparavant.

"Après avoir tué des miliers de Sorciers, le Prince des Ténèbres tombera à son tour et le calme reviendra..."

Voldemort sentit un sentiment de crainte l'envahir. Quelqu'un apparement d'assez puissant mettra un terme à son règne. Un Prince, un de ses rangs qui se retournera contre lui et le vaincra, d'après ce qu'il a compris.

"L'Aigle Royal battera des ailes et écrasera ses ennemis. Jusqu'au premier jour de la nouvelle année où la paix ne sera que souvenir dans ce nouveau cercle qui tourne sans fin..."

Même s'il ne comprend rien à cette partie de la Prophétie, il se doute que l'Aigle Royal représente quelqu'un du bon côté. Mais qui ? Harry Potter pourrait bien être la personne en question, mais pourquoi un Aigle ?

"C'est à ce moment là que le phénix pourra voler à nouveau de ses propres ailes et voyager à travers le monde pour achever sa tâche..."

Là, son visage se rempli de haine. Même s'il sait que le Phénix et bel et bien mort, il n'a jamais autant craint le retour de quelqu'un. C'est en prononcant cette phrase que Voldemort regretta de ne pas avoir tuer lui même Dumbledore afin d'être sûr qu'il est bel et bien mort. Un retour du Phénix ne peut se produire. Cela engendrerait sa perte et il ne peut le laisser faire. Il faut contrer cette Prophétie et la contrée rapidement. Il posa ses deux mains sur les épaules du professeur et appuya fortement pour lui faire comprendre qu'il est près à tout pour avoir des réponses.

"Elle a été prononcée par un personne il y'a près de quatre vingts ans. Et je veux savoir ce qu'elle signitie et comment l'éviter !"

La Professeur n'avait pas remarqué qu'il venait par derière. Le murmure lui fît faire un bond énorme, alors qu'elle paniquait mais ne savait pas bouger- était-ce le charme de l'homme ? Peut être.- En attendant, dans ses gestes étaient inscrits sa folie affolée, et sa respiration était tendue.

Il lui récita cette fameuse prophétie. Elle ne voyait pas. Elle ne comprenait pas. La professeur savait qu'il allait la tuer, et elle n'y pouvait rien. De plus, la panique montait dans son esprit, paralysant le moindre de ses sens, le moindre de ses gestes. Soudainement, sa voix hystérique se leva, et elle annonca
- Je .. Je ne sais pas ...-

Ses genoux dérobèrent sous la poussée de l'homme, elle manqua de tomber. Sa respiration s'accentua, alors qu'elle se débattit un court instant, ses forces étant prises par sa peur. Elle ne savait plus que faire, plus que dire ..
Cependant, elle s'obligea à rajoutter

- Vous .. Enfin .. Je. Je n'ai pas faite cette .. Cette prophétie. Je .. Je ne peux rien .. Rien en dire.-.

Sa voix était suppliante, était frèle. Elle ne savait pas comment faire pour qu'il la laisse tranquille - mentir ne servirait à rien, la Professeur savait qu'il pourrait lire dans son esprit tourmenté.-.

H

Le visage de l'homme s'assombrit d'avantage et il jugea bon de sortir sa baguette. Il fit le tour du professeur pour être face à elle. Une fois dans la bonne position, son regard sombre plongea dans le siens, tentant d'y lire la moindre information possible et il tatona sa baguette.

"Sibylle... Faites un effort... Vous savez que je suis capable des pires choses, et je ne me contenterai pas de vous tuer si vous ne m'aidez pas..."

Un petit sourire sadique s'afficha aux coin de ses lèvres.

"Vous êtes prof de divination... C'est votre travail d'interpréter les prophéties... Et je veux savoir qui est ce Prince..."

La professeur eût un sursaut de nouveau, quand il fît le tour. Que devait-elle dire, bon sang, pour qu'il arrête de la terroriser ? Elle ne savait plus - si elle avait sû un jour-. Maintenant, il essayait de lire dans ses yeux, dans ses pensées, et la professeur s'obligea à détourner son regard ...
Ses mains se remirent à bouger, peureuse et affolée ..

|Voldemort| -Vous êtes prof de divination... C'est votre travail d'interpréter les prophéties... Et je veux savoir qui est ce Prince...-

Un court instant, elle releva le regard, complètement perdue. Puis, de nouveau, sa voix frèle et affolée s'éleva, pour murmurer
- Mais je .. Je n'en sais rien ! Je .. La prophétie n'est pas de moi .. Je .. Je ne sais même pas qui !-
Une impression de pitié ressortait de la Professeur. Elle ne comprenait vraiment rien, et le râle sourd des Détraqueurs la faisaient sursauter.

H

"Morfin Gaunt..."

Les mots lui échappèrent comme par Magie. Quand il était plus jeune, Jedusor a été abandonné dans un orphelinat à la suite de la mort de sa mère. Par la suite il a fait des recherches sur sa famille et c'est ainsi qu'il a appris que le frère de sa mère, Morfin Gaunt, a prononcé une Prophétie en Fourchelang qui a été refaite par Merope. D'où le sifflement qu'à entendu Rogue lors de l'énnoncé de la Prophétie. Morfin et Mérope l'ont prononcé en même temps, chacun dans sa langue natale.

"Déchiffrez la et je vous laisse la vie sauve..."

La Professeur tenta de reprendre ses esprit. Essayant de redonner à sa voix ses habituelles tons éterrés, elle finit par murmurer d'une voix mystérieuse - mais empreinte d'une peur presque palpable -
- Je .. Le Prince ... Ca doit être un .. Un enfant...-

Son regard se troubla, alors qu'elle tentait désespèrement de trouver des arguments pour expliquer
- Un enfant ... Un enfant du mal, sûrement .. Peut être un adolescent ... Un sorcier, c'est sur ...-

Elle releva un regard perdu sur le sorcier, avant de reposer ses yeux sur les Détraqueurs, comme ayant peur qu'ils attaquent ... Ce qui serait peut être le cas, à moins qu'elle ne soit jugée digne d'être tué par un sort venant du Grand Mage noir ... Brr ..

H

Jedusor sentit une crainte en lui. Comment un enfant pourrait venir à bout de lui ? Harry Potter ? Sans la protection du sortilège d'amour ou même de Dumbledore, il ne craint rien face à ce Gryffondor. C'est là que Sibylle évoqua le fait qu'il s'agisse d'un enfant du mal. Le regard de Voldemort se fit de plus en plus intriguant. Seigneur des Ténèbres, Prince des Ténèbres... Son fils ? Mais il en a pas... Le fils d'un Mangemort ? Mais lequel ? Quelqu'un d'assez proche de lui pour porter le titre de Prince des Ténèbres ? Quelqu'un de... Son coeur s'accélèra et il crispa sa main sur sa baguette.

"Malefoy..."

Il pointa sa baguette en l'air et prononca un sortilège qui en aurait surpris plus d'un s'il y avait plus de monde ici. Le sortilège de Spero Patronum sortit de la baguette du Mage Noir sans qu'il prononce la moindre formule. Voldemort avec une bonne pensée ? Voldemort en train de lancer un Patronus ? Les deux Détraqueurs au bout de la ruelle laissèrent échapper un petit bruit mais ils restèrent à leur position, comme s'ils savent que le Patronus de Voldemort ne leur fera rien. C'est à ce moment là qu'un amas de fumée noir sortit de sa baguette et prirent la forme d'un serpent géant avant de se refermer sur lui mêm et de prendre la forme d'un... Détraqueur. Ce dernier regarda son maître comme s'il attendait ses ordres. Voldemort baissa sa baguette.

"Je les veux tous à Poudlard !!! Trouvez l'enfant et éliminez toutes les personnes se trouvant sur votre route !!!"

Le Patronus s'envola dans les airs, suivi par les véritables Détraqueurs. Même si on ne peut pas le voir d'ici, on se doute déjà de la nuit qui tombera rapidement sur Poudlard et de ce qu'il va se produire... Voldemort regarda Trewlaney et pointa sa baguette vers elle. Au lieu de la tuée il lui fit un petit sourire, préférant la faire vivre avec dans la tête, le fait quelle sache qu'elle sera la responsable de la mort à venir. Il transplana.

Trelawney ne comprit rien à ce qui se passa ensuite. Juste, le Seigneur des Tênebres disparut, sans laisser de trace ... Pourtant, elle avait vu sa mort arriver, elle l'avait presque sentit, presque frolé. Mais, il avait disparût ... Alors, complètement traumatisée, elle reprit sa marche, agitant maintenant son tarot dans les mains maladroite, son regard perdu et hagard .. A cause d'elle, quelqu'un allait mourir !
A qui en parler ...
Au bout de quelques secondes, elle murmura pour elle même
- L'Ordre !-

Et, déjà, elle disparaissait, complétement perdue ..

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