Lettre pour la récupérer (Fe : Roxana)

La grande salle était bondé de monde, rien de bien étrange étant donné qu’il était midi, l’heure où élèves et professeur se réunissaient à leurs tables respectives pour déjeuner. Un soleil pâle éclairait la salle à travers les grands vitraux, un grand brouhaha résonnait dans la grande salle, les menus étaient déjà apparurent et diffusaient dans la pièce un parfum appétissant. Les adolescents pré pubère que le nommé étudient avaient déjà relevé les cloches et avaient sauté goulument sur les plateaux d’argent pour remplir avidement leurs assiettes.
La grande porte ouverte, les retardataires entrèrent. Mais, alors que la grande porte était réservés aux élèves et la porte de fonction aux enseignants et personnel de l’école, le professeur de Soin aux Créatures Magiques fit tâche comme à chaque fois et entra par la grande porte, accompagnés par les quatrièmes années à qu’il venait à peine de finir son cours avec eux. Il était blanc comme un linge, hier soir, il avait refait une crise, encore frappé par la douleur passé et pour ses soucis habituels, il avança dans l’allée principale un mince sourire doux aux lèvres qui n’allait pas avec ses cernes immenses sous ses yeux. Pendant son passage, il jeta un regard discret à la table des Poufsouffles, dans l’espoir de croiser le regard d’une certaine élève, de Roxana mais celle-ci ne regarda pas dans sa direction, elle discutait avec sa voisine la plus proche. Enfin arrivé à la table des professeurs, il se posa à sa place habituelle entre le professeur de potion et celle de Botanique, cette dernière ayant l’air d’avoir des vues sur le dit professeur.
Puis, arrivèrent les hiboux transportant le courrier, le moment que Tim avait attendu toute la journée. Pourquoi cela ? Pour ce qui allait se passer maintenant. Une chouette grise souris avec des tâches noires arriva, une mince lettre emballée dans du papier kraft bleue ciel accroché à la patte droite. Tim reconnut immédiatement le volatile qu’il avait pris pour faire la commission. L’oiseau alla directement se poser prés de la destinatrice de la lettre en question, Roxana Keller, la petite Poufsouffle. Qu’est-ce qu’il avait écrit ? Juste cela :

Petit soleil, unique doux et chaleureux
Je prie pour que des ailes me portent vers toi
Je prie pour cette belle veuille de moi
Tu m’émerveille et me rend heureux

Petit quatrain fait au fil de la plume et signé en dessus d’un large H.T pour son prénom, Helbentaure Tim. Il avait essayé de garder un minimum d’anonymat au cas où elle perde la lettre ou qu’une voisine indiscrète jette un regard par-dessus son épaule. Il n’osa pas jeter le moindre regard en direction de la table des jaunes, il ne savait pas comment avait réagit la jeune élève en question. La fin du repas arrivant, Tim ne se fit pas mousser et partit dans les premiers, là encore ne prenant l’allée principale pour repartir par la grande porte. Allait-elle le laissait partir ? Comment l’avait-elle prit ? Qu’importait pour lui, il ne lâcherait pas l’affaire et avait déjà des rimes qui lui venaient à l’esprit.

L

Encore une journée comme les autres, entre cours, repas et devoirs ... Sac sur l'épaule, Roxana s'avançait dans la grande salle avec son amie Mila. Prenant place à la table des Poufsouffle, les deux jeunes filles discutaient du derniers match de Quidditch qui allait avoir lieu. Mila était attrapeuse et Roxy batteuse. Leurs rôles, bien que différent, étaient tout aussi important et c'était justement l'objet de leur discussion. Quand les plats apparurent sur la table, la demoiselle se servit tranquillement. Un leger regard vers la table des professeur, lui démontra que l'objet de ses pensées n'était pas encore arrivé. Se détournant, elle reprit la conversation avec son amie. Cherchant à lui prouver que les batteurs étaient les joueurs les plus importants de l'équipe.

Une nouvelle fois, la grande porte s'ouvrit pour livrer place à des quatrièmes années suivit du professeur de Soin aux Créatures Magiques. Sentant son coeur battre la chamade, elle se força à se concentrer sur la réponse de son amie avant de se mettre enfin à manger. A peine avait-elle fini son assiette que des dizaines de hiboux et de chouettes entrèrent dans la salle pour distribuer le courrier. N'attendant rien de particulier, la jaune et noire fut surprise de voir une petite chouette grise se poser devant elle. Détachant l'enveloppe bleue, elle l'ouvrit avec curiosité. Ses yeux déchiffrèrent les quelques lignes avant que la miss ne pousse un petit cri d'exclamation.

Ca va Roxy ?

Regardant sa camarade avec un sourire, elle hocha la tête rapidement avant de reporter son attention sur la lettre et de la relire une nouvelle fois. Le repliant avec soin, elle la glissa dans sa poche d'uniforme avec l'enveloppe. Un discrêt regard vers la table des professeurs plus tard, Roxana reprenait son rôle habituel de la camarade sympatique.

Le repas se termina ainsi entre discussion sur le Quidditch et sur les devoirs à faire. Dès qu'elle eut fini son dessert, la jeune fille se leva, pretextant avoir à parler à un professeur au sujet d'un cours qu'elle n'avait pas trop compris. Ramassant son sac, elle le percha sur son épaule et avança à grand pas vers la sortie de la grande salle. Devait-elle l'arrêter directement ? Faire comme si de rien n'était ? Elle ne savait que faire ... Leur dernier rendez-vous avait été une catastrophe et le coeur de Roxana avait fini en miette. Même si les mots qu'il lui avait envoyer la toucher beaucoup, elle ne voulait pas souffrir à nouveau.

Passant devant lui, elle lui lança un regard insignifiant avant de quitter la pièce en courant. Non, elle ne pouvait se permettre de lui adresser la parole, elle se savait encore trop faible pour ne pas ceder devant quelques suplications d'un homme qui ne cherchait, très certainement, qu'un nouveau trophée de chasse pour sa collection.

La jeune Poufsouffle était passé devant lui, lui ayant adressé un simple regard dégouté, enfin il lui semblait. Elle avait accéléré le pas retirant la possibilité au professeur d’essayer de rattraper le coup. Il la voyait s’éloigner au loin dans les couloirs. Tim alla dans la direction de la jeune Poufsouffle, demandant de temps à autre le chemin aux tableaux.

-Une élève de la maison des Poufsouffles…oui, il y a pas deux minutes, elle a tourné à droite à la prochaine armure.

-Oui, oui, à gauche, là, après le tableau des sœurs jumelles

-Attendez voir, elle est allez tout droit et à tournés à gauche avant l’armure qui sent le camembert

Il prit la direction du tournant en question. Mais avançant, une voix résonnait dans sa tête. Mais que faisait-il là ? Il suivait une fille blessé, humilié, au cœur brisé par son imbécilité. Qu’aillait-il lui dire ? Ces sentiments n’avaient pas changé. Il ne savait encore si l’amour était là et à y réfléchir, il en doutait même. Alors quoi ? Elle devait rester avec lui, resouffrir encore juste parce que Tim appréciait énormément sa compagnie ? Parce que chaque moment passé en privé avec elle fut un moment merveilleux ? Quel monstre il faisait, quel ignoble individu égoïste était-il ? Qu’avait-il à lui offrir à part déception et douleur ? Il était en train de jouer avec elle sans le savoir comme un chat jouerait avec une souris.
Quelques pas plus tard, il vit la jeune fille en question poser contre le mur mais toute la volonté du professeur partit en fumée. Il n’avait pas le droit…

L

Parcourant plusieurs couloirs à l'aveuglette, Roxana essayait de remttre de l'ordre dans ses idées. Que voulait Tim en lui envoyant cette lettre ? Elle n'était pas un jouet avec qui on s'amuse quelque temps et puis qu'on jette quand on en veux plus. Non, elle était une jeune femme avec un coeur, et un coeur complêtement chamboulé ...

Voyant le couloirs compêtement désert, elle s'adossa à un mur et laisse tomber son sac sur le sol avant de fondre en larmes. Pourquoi ne pouvait-elle pas vivre une histoire d'amour simple comme les autres jeunes de son âge ... Pourquoi son coeur avait-il décider de s'ouvrir au professeur de Soin aux Créatures Magiques ...

Un léger bruit la fit sursauter. Tournant la tête dans cette direction, elle vit le jeune homme. S'essuyant les yeux, elle lui fit face et reprit sa respiration avant de lancer.

Pourquoi ? Pourquoi ça ?

Elle sortit la lettre de sa poche et la tendit vers le professeur. La froissant dans sa main, elle la jeta sur l'homme dans un geste de colère.

Tu joue avec moi ! Tu joue avec mes sentiments ! N'as-tu aucun respect pour les autres ? N'as tu aucun respect pour ... moi ?

Quelques larmes s'étaient remises à couler qu'elle essuya d'un geste rageur.

Tu ne voulais rien savoir et maintenant que j'arrive enfin à repartir d'un bon pied, tu m'envoie ce tissus de ... mensonges. Comment veux-tu que je te crois après tout le mal que tu m'a fait ?

Lui tournant le dos, elle s'appuya sur le rebord d'une fenêtre et regarda au loin. Comme elle aurait voulu être un oiseau pour passer par cette fenêtre et partir loin d'ici ...

Elle fondait littéralement en larmes. Ses yeux humides brillaient. Et quand, elle vit le professeur ainsi immobile et droit comme un i, aucune expression sur le visage, elle explosa de rage, une rage certes mérité mais effrayante

- Pourquoi ? Pourquoi ça ?

Il ne répondit rien, absolument rien. Qu’avait-il à répondre ? Rien, il avait tort, absolument tort. Elle lui jeta sa lettre à la figure et se retenait de ne pas hurler

- Tu joue avec moi ! Tu joue avec mes sentiments ! N'as-tu aucun respect pour les autres ? N'as tu aucun respect pour ... moi ?

Tim sentit sa gorge se noué, ses dents se serraient. En cet instant, il avait envie de hurler quelque chose, un « désolé » ou un « pardonne-moi ». Mais cela n’aurait largement pas suffit vu l’atrocité qu’il avait commis.

- Tu ne voulais rien savoir et maintenant que j'arrive enfin à repartir d'un bon pied, tu m'envoie ce tissus de ... mensonges. Comment veux-tu que je te crois après tout le mal que tu m'a fait ?

C’est vrai…comment pouvait-elle le… Soudain, tout devint clair. Son estomac se dénoua, son cœur s’ouvrit. Il regarda la jeune femme dans les yeux et d’une voix monocorde il répondit ces mots.

-J’ai toujours été un Don Juan, m’amusant avec le sexe faible comme les gens dissent, ne cherchant pas, récoltant juste. Je n’ai jamais eu à chercher, tout me tombé sur les bras… Regarde ce qu’il est ce Don Juan. Il est là face à une élève qui ne veut certainement plus de lui. Il est là pour la première fois, à se battre pour quelqu’un. Il est là pour la première fois…à dire ces trois mots.

Il prit une grande bouffé d’air, comme s’il allait faire une plongée en apnée. C’était un peu de ca puisque qu’il plongeait dans le grand bain. Il allait dire, enfin, pour la première fois, il allait…

-…je vous aime

L

Reprenant un peu sur elle, elle se retourna vers le professeur attendant une réponse de la part de l'homme. Quoiqu'il dise, sa réponse était déjà toute faite. Elle avait trop souffert et ne souffrirait plus. Non, elle n'était pas qu'une aventure, elle voulait plus. Peut-être était-ce trop lui demander mais quand on déclare ses sentiments comme elle l'avait fait quelques temps avant, on attendait quelque chose en retour. Malheureusement pour elle, le quelque chose était venu sous forme de silence, silence qui lui avait fait mal très mal. Le regardant droit dans les yeux, le coeur battant à mille à l'heure, Roxana attendait qu'il dise quelque chose pour qu'elle puisse enfin dire adieu à celui que son coeur avait choisi par erreur.

J’ai toujours été un Don Juan, m’amusant avec le sexe faible comme les gens dissent, ne cherchant pas, récoltant juste. Je n’ai jamais eu à chercher, tout me tombé sur les bras… Regarde ce qu’il est ce Don Juan. Il est là face à une élève qui ne veut certainement plus de lui. Il est là pour la première fois, à se battre pour quelqu’un. Il est là pour la première fois…à dire ces trois mots.

Elle connaissait les rumeurs sur le professeur mais n'en avait pas tenu compte jusqu'à présent mais la souffrance qu'elle éprouvait était beaucoup trop vive, ou plutôt elle l'était jusqu'à ce que Tim ajoute.

…je vous aime.

Heureusement pour Roxana, elle était appuyée sur le mur sinon, elle se serait écroulée sur le sol tellement ses jambes tremblaient. Regard fixe, bouche bée, la poufsouffle essayait de comprendre réellement ce qu'elle venait d'entendre. Etait-ce un rêve ou bien avait-il dit cela ? Le regard un peu effrayé que lui lançait le professeur l'aida à réaliser que tout cela était réel. Ouvrant et fermant la bouche plusieurs fois comme à la recherche de quelques mots plaisibles, Roxy décida de prouver à Tim qu'il avait eu raison de se lancer. S'avançant vers lui, elle leva une main vers la joue du professeur et la caressa doucement.

Tu es sincère, je le vois dans ton regard. Tu sais l'ampleur de mes sentiments pour toi mais ces trois mots sont le plus beau cadeau que tu pouvais me faire. Je t'aime Tim.

Passant ses bras autour du cou du professeur, elle l'embrassa de tout son coeur, enfin heureuse d'avoir retrouver celui qu'elle aimait.

A la déclaration plus que surprenante, qu’exceptionnelle de Tim parut faire son petit effet à la jeune femme. Il avait été facile de déceler dans les deux perles qui lui servaient de prunelle la surprise qu’éprouvait la jolie Poufsouffle. Elle était droite comme un piquet, ses jambes tremblaient comme pas possible. C’était même un miracle d’équilibre s’il tenait encore debout. Elle ouvrait et fermait plusieurs fois la bouche comme un poison rouge. Tim quand à lui n’était pas mieux. Il se sentait en cet instant plus faible qu’un nouveau né. Il avait pour la premier fois ouvert son cœur et étrangement, il se serait certainement sentit plus fort nu et désarmé face à un dragon enragé. Comment allait-elle réagir ? Il venait de faire le grand saut, comme elle le voulait mais peut être était-elle déjà trop déçut, peiné par les dires et les actions du professeur. Apparemment non, elle s’approcha doucement et posa une main douce sur la joue rouge du professeur tout en lui susurrant ces mots.

- Tu es sincère, je le vois dans ton regard. Tu sais l'ampleur de mes sentiments pour toi mais ces trois mots sont le plus beau cadeau que tu pouvais me faire. Je t'aime Tim.

Elle avait passé ses bras autour du cou e son cher et tendre et lui avait posé un langoureux baiser. Ses lèvres lui étaient douces et chaudes et lui faisait l’effet comme d’une drogue. Il savourait ce baiser comme un homme dans le désert savourait une gorgée d’eau. Mais bien vite, la réalité lui apparut à l’esprit. Il dut couper à regret net au baiser et les yeux plongés dans ceux de sa douce, il dit à regret

-Nous ne sommes pas à l’abri des regards ici. Venez avec moi !

Il chercha du regard un endroit où il pourrait enfin laisser cours à leurs témoignages d’amour : une salle de cours vide. Il attrapa délicatement le bras de sa belle et l’entraina dans la selle vide où après avoir fermé la porte, il la plaqua avec passion contre le mur pour s’adonner à ses tendres et délectables baisers.

L

Quand Tim s'écarta de la jeune fille, Roxy crut avoir dit ou fait quelque chose de mal. Lançant un regard surpris au professeur, elle attendit patiemment qu'il s'explique.

Nous ne sommes pas à l’abri des regards ici. Venez avec moi !

Elle n'eut pas le temps de répondre qu'il la prit par le bras et l'entraina dans une salle de classe toute proche. Heureusement pour eux, elle était vide . A peine étaient-ils entrés que Tim referma la porte avant de la reprendre dans ses bras.

Cette fois le baiser qu'il lui donna était empli de passion, de désir et ... d'amour. Coincée entre le mur et le torse du professeur, Roxana passa ses bras autour du cou du jeune homme et répondit au baiser avec enthousiasme. Quand ce dernier prit fin, Roxy sourit au professeur et murmura ces quelques mots.

Tu as peut-être mis le temps mais je suis bien contente que tu ais osé.

Bien sûr, ça ne serait pas facile tous les jours mais elle était prête à se battre pour pouvoir profiter de "son" Tim. Repoussant bien loin ces pensées, elle décida de profiter de l'instant présent et embrassa à nouveau le professeur. Même si elle n'avait encore jamais eut de petit ami, elle se sentait complêtement à l'aise dans les bras de son compagnon.

Tim embrassa de toute la fougue qu’il put. Leur baiser sucré s’était imprimés sur les siennes et le goût resté comme une cicatrice d’un combat. Leur tendresse finit, il ouvrit les yeux. Elle avait mit ses bras autour de son cou et quand au professeur, il plongea son regard dans la prunelle de sa douce. Comment pouvait-on passer de la tension au désir en si peu de temps, juste avec trois simples mots. Ils devaient être plus magiques que n’importe quelles formules.

- Tu as peut-être mis le temps mais je suis bien contente que tu ais osé.

Il frotta son nez sur celui de sa bien aimé et s’apprêta à l’embrasser à nouveau mais soudain, un petit bruit retenti, la sonnerie de l’école. Et mince, les cours reprenaient et il en avait d’abord tout de suite, avec les verts argent et les rouges et or. Flute, pourquoi fallait-il que cela arrive maintenant ? Il y avait toujours un impératif qui les séparer. Il reposa un doux baiser et dit à regret à sa cher et tendre

-C’est le cœur léger mais triste que je dois te laisser, le souvenir de nos baisers imprimé dans mes pensées. J’essayerai de trouver une astuce pour qu’on se revoie le plus vite possible

Il lui adressa un dernier sourire et après lui avoir posé un baiser sur la joue, il sortit de la salle à regret, laissant Roxana, seule, derrière lui. Puis, il repartit en direction de son cours, le cœur léger.

» Roxana Keller
» Petite colle (Fe : Roxana)
» Au bon moment, au bon endroit.. [ Roxana ]
» Roxana Keller

Lettre pour la récupérer (Fe : Roxana)

Lettre pour la récupérer (Fe : Roxana)

Sujets similaires

Sujets similaires