La peur n'alimente qu'elle-même.. [ Kyllian]

Plus les jours passaient, et plus ils se ressemblaient étrangement. Entre les cours, et ses habitudes quotidiennes, il n’y avait rien de nouveau, rien à prévoir. Ce qui la dérangeait par-dessus tout, c’était de faire peu de chose de ses journées, et de devoir faire face à la banalité. Les cours, elle n’y était plus tellement attentive, elle se contentait de regarder autour d’elle avec une mine discrète. En réalité elle s’ennuyait pitoyablement. Ce qui était relaté durant ses heures, étaient pour la plupart du temps, des choses qu’elle savait déjà, où qui ne l’intéressait pas. Oui, il fallait le dire, que même si auparavant elle était très plongée dans les études, depuis des évènements passé, sa vision des choses est devenue totalement différente. Une bonne chose ou une mauvaise ? Difficile de savoir. Ce jour là, la Rouge & or avait une journée bien rempli. Pour commencer, elle assista à son premier cours de la matinée. Un cours de DCFM, elle aimait bien cette matière, même si l’apprentissage se faisait le plus souvent à partir des livres, ce qui rendait le cours, assez banal en lui-même. Il y avait désormais quelques jours, qu’elle n’avait toujours pas revu Kyllian, et tant mieux d’ailleurs ! Cependant, malgré elle, lorsqu’elle pensait douloureuse à ce qu’était devenu son pendentif, l’image de Kyllian embrouillait ses esprits. D’ailleurs, lorsque c’est le cas, la demoiselle se concentre plutôt sur son côté mauvais, et sur ce qui c’était passé la fois précédente. Elle lui en voulait, ça c’était sûre, et il aurait été terriblement difficile pour elle, de faire confiance en cet être pitoyable. Pitoyable, mais qui use d’un pouvoir convainquant contre elle. Et bien trop têtue, et blessée, il lui est impossible de le laisser faire ce qu’il souhaite, voilà pourquoi, une situation d’impuissance, arriva parfois à faire sortir vainqueur Kyllian d’une dispute. Après avoir manger à la grande salle, la demoiselle se dirigea à la bibliothèque, pour rendre un des anciens livres. Depuis le temps qu’elle l’avait entre ses mains, elle risquerait de se faire remonter les bretelles. Alors, elle eut une petite idée. Dès qu’elle fut entrée dans ce monde rempli de livre, elle traversa différente allées, pour le ranger elle-même. Arrivée près d’une étagère, elle tenta difficile de poser ce livre à sa place, et dans sa maladresse, elle fit tomber un autre livre à terre. Sur ce manuel en piteux état, était inscrit en lettre capital « Les dangers de la forêts Interdite. » Un sourire orna alors ses lèvres, pendant que son autre main, remettait l’autre livre à sa place. Sans perdre de temps, elle demanda à emprunter ce vieux et poussièreux manuel, puis finalement elle s’isola afin de voir découvrir ce qu’il y avait à l’intérieur. En réalité, elle n’avait pas besoin d’un livre, pour connaître les dangers qui se trouvaient à ce même endroit, mais c’était amusant de savoir à quel point cette forêt était véritablement dangereuse. Tout personne censé, et raisonnable, aurait reposé ce livre, afin de le pas sentir la peur montrer en soit. Pourtant, l’effet était totalement inversé chez Lyne. Lorsqu’elle parcourait les pages du livres avec passion, elle y découvrait des choses encore bien plus terrifiante que vous pouvez l’imaginez. Les créatures dangereuse vivaient en abondance, et la nuit était le meilleur moment où ces divines créatures sortaient. Il y avait des loups garoups, des araignées géantes des arbres capables de frapper, et tout un tas d’autres choses encore inconnu de ce monde, et que peu de personne ose imaginer. A ce même instant, sans chercher à comprendre pourquoi, sans se poser de limite, elle eut la plus dangereuse des idées, une idée qui fit battre son cœur, dans un douloureux bain d’adrénaline. Et si, ce soir elle se rendait à la forêt interdite ? Tard dans la nuit, lorsque personne ne n’y aventurait, lorsque tout le monde dormait ? Juste pour éveiller son éternel curiosité, juste pour une fois, ressentir cette peur, qu’elle est incapable d’avoir, juste pour dépasser la raison, dépasser toute limite, aller plus loin dans le danger, plus loin qu’elle ne l’a jamais été. Elle ferma brusquement son livre, et le rangea dans son sac, son idée désormais bien imprégnée dans sa tête, il lui était impossible de faire marcher arrière, elle était bien trop déterminée pour cela. Le reste de la journée passa difficilement, car elle attendait impatiemment le moment où elle s’en irait dans la sombreur interdite. Alors que la majorité des élèves dormaient, où étaient remontés dans leur salle commune, la rouge et or descendit les nombreuses marches, longea un couloir, et arrivée au hall, elle sortit du château. A l’extérieur la nuit était terriblement sombre, et des nuages obscurs ornaient le ciel. La cime des arbres était noires, rendant vraiment encore plus la vue effrayante. Sans renoncer, sans avoir même un soupçon d’hésitation que toute personne censé aurait, elle poursuivait sa dangereuse marche, jusqu’à l’entrée de la forêt. Elle fit ainsi quelques pas, regardant tout autour d’elle avec fascination. Bien évidement, elle n’est pas non plus stupide, vu qu’elle tenait fermement sa baguette dans sa main gauche. Toute sorte de bruits horrible se faisait entendre, des hurlements, des cris, les buissons parfois même bougeaient dangereusement. Les feuilles des arbres ondulaient dans un mouvement léger, à cause de cette fine brise d’air glacial qui parcourait l’ensemble de la forêt. Au bout d’un moment, des bruits beaucoup plus intense se firent entendre, réagissant directement, elle releva sa tête et regarda tout autour d’elle avec cette éternelle sûreté, c’était comme si face à cela, elle n’éprouvait rien, c’était comme si elle ne se rendait pas compte du nombre de personne disparu dans cet endroit. Mais sa curiosité la poussait à bout, elle était incapable de faire marche arrière. Curieuse, courageuse, évidement, mais continuera-t-elle a dépasser ses limites que toute personnes prévoyante est capable de se fixer ?

Tranquillement posé sur sa table, à la bibliothèque. Une table qu'il prenait toujours lorsqu'il était ici. Il tournait les pages de son livre avec un calme qui lui était rare, beaucoup trop rare malheureusement. Malheureusement pour les autres, puisque lui, après tout, il s'en moquait bien d'être désagréable. Néanmoins, rarement dans cet endroit de paix et de silence. Il se sentait bien ici, le bois ancien, l'odeur des vieux livres lui rappelait la grande bibliothèque de son père. Une pièce dans laquelle bien souvent, il s'était endormi, pour en savoir toujours un peu plus sur l'histoire, les sorts, tout ce qu'il pouvait apprendre. Ici, il ne pouvait pas s'endormir, qui plus est, il leur manquait la cheminée absolument magnifique de son père. Mais il pouvait s'y reposer, s'y ressourcer, et apprécier ce calme sans avoir à se soucier de quoi que ce soit d'autres. Non, s'il devait mettre des endroits en top adoration, la bibliothèque et sa salle commune seraient sans le moindre dans les tout premiers. Un moment, il en venait à se demander si ce n'était pas une manière de s'éloigner de tous les autres, ou même de lui. De ce qu'il était en général. C'était pour cela qu'il ne valait mieux pas le déranger lorsqu'il était ici. Pourquoi? Parce qu'il préférait laisser les autres tranquille, et qu'il faisait une pause avec lui-même. Il valait donc mieux le laisser, au risque de rencontrer un Kyllian pire que d'habitude, et pour certains, ce serait loin d'être la joie, bien au contraire.

Il se laissait tomber sur sa chaise, pour se poser un peu, fermant les yeux et glissant ses mains sur ses jambes, lorsqu'il sentit quelque chose. Il y jetait un coup d'oeil. Ha, le collier. Non, pas le sien, celui de Lyne. Il devrait penser à lui rendre, seulement, depuis qu'il était parti de la volière, ils ne s'étaient plus croisés. Et il était loin d'être le genre de personne qui irait la chercher. Non, il n'était pas du tout de ce genre là. Il poussait un soupir, observant le précieux de la Gryffy. Il ne comprenait toujours pas comment est-ce que l'on pouvait s'attacher à un simple... Pendentif! Il poussait un soupir, prêt à partir, lorsqu'il l'aperçut dans un couloir. Balançant la tête, il continuait son chemin, tout bien réfléchit, il lui donnerait plus tard.

Le soir, comme souvent, il se permettait une ballade nocturne. Près du lac ce soir, il assis, contre un arbre, appréciant la fraîcheur et le calme. Il attendait tout simplement que les Serpy aillent dormir pour qu'il profite seul de sa salle commune. Il n'était pas censé savoir que son petit train-train quotidien allait être chamboulé. Bien que lorsqu'il la vit pressée, se dirigeant il ne savait trop où, il s'en doutait déjà un peu. Pire encore, lorsqu'il se levait pour voir, quelle folie elle allait encore réussir à lui faire.
Mais le pire avait été lorsqu'il l'avait vu entrer dans la forêt interdite! Cette fille l'agaçait au plus haut point! Qu'est-ce qui lui prenait par Merlin de toujours se mettre en danger? Elle n'aimait pas sa vie ou quoi? Et pourquoi est-ce qu'il continuait de la suivre au lieu de la laisser mourir écrasée par un centaure? Alors qu'il entendait des bruits de pas anormaux se rapprochaient, il la rattrapait par le bras, posant sa main sur sa bouche pour qu'elle n'hurle pas et il la bloquait contre lui, qui était contre un arbre, essayant de faire le moins de bruit possible. Un centaure. Il y en avait partout par ici et ils étaient réputés pour détester les étrangers dans leur forêt!
Il fallait en plus qu'il se retrouve dans une situation gênante avec elle, elle allait finir par le tuer avec ses bêtises! Il la retournait pour qu'elle voit que c'était lui et non un tueur quelconque qui venait de l'attraper et il balançait la tête.

- Je peux savoir ce qui te prend?! La forêt interdite!! La nuit de surplus, tu as perdu la tête?!

C’était dans ce genre de situation qu’elle se savait complètement stupide. Mais pourtant, elle refusait de faire marche arrière, juste pour le plaisir d’aller jusqu’au bout de ses idées. La forêt, était un lieu terriblement dangereux, c’était en partie pour ça, que ce soir là, elle avait décidé de s’y rendre. C’était une manière d’échapper à la banalité environnante, et plus on la laissait commettre des actions terriblement dangereuse, plus elle continuait à risquer sa vie, inutilement d’ailleurs. En réalité, elle n’était pas suicidaire, et elle n’était pas du genre à ne pas tenir à sa vie. En faite, elle n’y voyait en cela rien de bien effrayant ou de dangereux, elle ne se rendait pas tellement compte, tant sa détermination lui obstruait la raison. Elle avait besoin de voir, à partir de quand cette fichu peur se manifesterai pour elle. En réalité, elle ne savait pas tellement ce que cela faisait, oui vraiment. Généralement, lorsqu’elle se trouvait dans ce genre de situation, elle sentait simplement ce puissant effet d’adrénaline parcourir ses membres, comme une drogue dure l’aurait fait. Beaucoup trop insouciante, et têtue, voilà ce qu’elle était, elle n’écoutait personne, elle s’y refusait catégoriquement dans ce genre de situation. Au bout d’un moment, alors que ses yeux parcouraient avec innocence les buissons sombre de la forêt interdite, des bruits de pas résonnait fortement. Elle n’avait pas la moindre idée, ce que ce pouvait être, mais elle allait bientôt le découvrir. Alors, qu’au lieu reculer, comme l’importe qui l’aurait fait, elle s’avança dangereusement, sa baguette en main. Vu de loin, elle arborait un air angélique, et ses cheveux bruns retombait le long de ses épaules. Sa mine déterminée illuminait son visage d’une passion douloureuse qu’elle vouait à ce sentiment étrange.

Alors que ses propres pas s’avançait en direction de ce bruit… elle sentit une main se poser contre son bras, et se fit subitement attirer en arrière, comme si cette personne eut voulu qu’elle cesse de s’approcher de ce danger imminent. Sur le coup, elle sursauta, car elle ne s’y attendait pas le moindre du monde, et juste avant qu’elle ait l’idée de se débattre en parlant fort, une main se posa contre ses lèvres l’empêchant de dire le moindre mot. Le pire dans cela, c’est qu’étant de dos, elle était incapable de voir qu’elle était cette personne qui l’empêchait ainsi de bouger, ou de dire quoi que se soit. Car oui, elle avait essayée de se libérer de cette emprise, mais l’étreinte l’empêchait de faire quoi que se soit. Au bout de quelques secondes, elle vit juste à l’endroit où elle se trouvait auparavant, un homme, au corps de cheval, autrement dit, un centaure. Elle savait que ce genre de créature pouvait être dangereuse, si des inconnus se trouvaient dans la forêt. Mais, cela sortit très rapidement de sa tête. Au bout d’un moment, l’étreinte se relâcha doucement, et elle put enfin se retourner, pour découvrir cette personne, qui pour elle l’avait empêcher de voir de plus près cette créature, mais qui en réalité l’avait sauvé une fois de plus. C’était Kylian. Un sentiment douloureux fit frissonner sa peau, un souvenir insupportable brouillait ses yeux, et une fois de plus la torturait. Elle revoyait la scène, où le jeune homme avait eut de l’emprise sur elle, et qu’elle n’avait pu efficacement de défendre, car elle était trop resté sur ses idées, et avait refusée de dire ce qu’il souhaitait entendre. Elle se rendait à présent compte, qu’elle se trouvait à une distance gênante, et véritablement dangereuse de lui. Pourquoi, fallait-il qu’il soit là, à chaque fois qu’elle entreprenait quelques choses d’inédit, et de dangereux ? Pourquoi n’était-il pas resté à ses occupations, au lieu de venir ici ? Il l’empêcherait peut-être de faire quoi que se soit, où se contenterait de la rabaisser. Ses yeux qui possédait une lueur mauvaise qu’elle arborait avec lui afin de se défendre, était plongés dans les siens.

- Je peux savoir ce qui te prend?! La forêt interdite!! La nuit de surplus, tu as perdu la tête?!

A peine eut-il prononcer ces mots, que la demoiselle se braqua contre lui, c'est-à-dire, qu’elle élimina l’idée de l’écouter, de lui faire confiance, et surtout de lui laisser dire des choses susceptible de lui déplaire. Toujours à proximité de lui, elle leva les yeux, et murmura d’une voix douce :

« -Qu’est-ce que cela peux te faire ? La forêt interdite est un lieu particulièrement ...Intéressant, surtout la nuit. »

Un mince sourire orna ses lèvres. Ses yeux se posèrent de nouveau dans ceux de Kyllian. Durant quelques secondes elle ne prononça pas le moindre mot, puis doucement, et d’une voix particulièrement attachante elle murmura de nouveau :

« - Je comprend que cela t’effraies, n’importe quel Serpentard serait déjà partis en courant.. »

Que cherchait-elle à faire exactement ? En réalité, plus il lui conseillait une chose où lui en disait une autre, plus en faisait le contraire. Après avoir parler, un silence se posa entre les deux personnes. Durant lequel d’autres bruits encore plus effrayant se firent entendre. Lyne était toujours à une petite distance de lui.

Il n'en croyait pas ses yeux. Même après les menaces de la dernière fois et la leçon qu'il lui avait donné elle n'avait rien compris. Il se demandait même pourquoi il continuait à la suivre dans ses délires de Gryffy! Il en avait marre! Pas seulement qu'elle fasse n'importe quoi, mais également qu'il ait envie de la suivre juste pour l'en empêcher. Décidément, il ferait mieux de changer d'attitude avec elle, le problème, c'est qu'il avait l'impression que cela n'était même pas volontaire... Néanmoins, ils étaient là et la situation était des plus inconfortable, autant pour lui que pour elle. Il avait évidemment tenté de l'éloigner le plus rapidement possible, mais cela n'avait pas suffit à le calmer. Comme d'habitude, colère et attirance se mélangeaient lorsqu'elle était prêt de lui. Et il préférait largement lorsque la colère maîtrisait l'attirance. Il se sentait toujours mieux ainsi, aussi sadique que cela pouvait paraître, au moins, c'était une attitude digne d'un Serpentard. Et encore, de l'attirance pour une Gryffy, une belle femme, cela pouvait paraître acceptable, si ce n'était que de l'attirance... Evidemment. Il pestait, intérieurement, et même extérieurement, on le voyait comme le nez au milieu de la figure.

Mais, elle n'avait pas fini de le rendre dingue. De toute évidence, la jeune fille s'amusait à le contredire juste pour lui tenir tête. Pourtant, elle savait pertinemment qu'elle avait tort, tort d'essayer de le contredire, tort d'être ici! Il balançait la tête d'avance, poussant un soupir, déjà assuré qu'elle n'en ferait qu'à sa tête. Il le voyait dans ses yeux lorsqu'il la retournait vers lui. Elle avait juste eu besoin de croiser son regard pour se décider. Elle jouerait encore la bornée aujourd'hui. Ils n'étaient donc pas sortis de l'auberge et ce n'était pas pour plaire à Kyllian! Qu'est-ce qu'il était venu faire la?!

« -Qu’est-ce que cela peux te faire ? La forêt interdite est un lieu particulièrement ...Intéressant, surtout la nuit. »

C'était parti pour un tour! Il en était certain, il l'avait senti venir, mais au fond, il avait quand même espéré, bêtement, il en convenait, qu'elle serait raisonnable. Ne serait-ce qu'un moment! Mais ce n'était pas rien cette fois, ils étaient un des endroits les plus dangereux de Poudlard et il fallait quand même qu'elle ait envie de jouer. Pourtant ce n'était ni l'heure, ni l'endroit, ni le moment. Il levait les yeux au ciel. Quelle gourde! Il n'imaginait même pas comment elle réagirait si un jour Voldemort attaquait cette école, elle lui foncerait sûrement dessus, tête baissée, juste pour sauver ceux qu'elle aime. Une jeune naïve. Pourquoi fallait-il au juste qu'il ait un destin de toute évidence commun avec la jeune fille. A chaque fois, la vie trouvait quelque chose pour qu'ils se retrouvent en face, et au fond de lui... Il n'avait aucune envie qu'elle meurt, il ne pouvait pas se le cacher. Sinon que faisait-il là?

- Ce que ça peut me faire? Absolument rien, tu as entièrement raison, je me demande ce que je fais là! Seulement en attendant, j'y suis, et je te demande d'être raisonnable et de rentrer. Ce n'est pas un petit parcours de jeu là, tu ne joues pas au jeu d'oies, si tu tombes dans un piège tu meurs! Alors ça suffit maintenant. L'idiotie c'est une chose, mais le côté suicidaire, évite le en ma présence!

Mais, elle commençait à le mater notre Kyllian, elle avait très bien compris qu'il tenait au prestige de sa maison. Alors, elle allait l'avoir pour une fois? En utilisant un argument assez énervant. Il grinçait les dents lorsqu'il y avait droit d'ailleurs.

« - Je comprend que cela t’effraies, n’importe quel Serpentard serait déjà partis en courant.. »

Sale Gryffondor, bête, arrogante et sans cervelle! Voilà ce qu'il avait envie de lui balancer à la figure alors qu'elle le regardait, comme si elle savait que cette remarque allait le faire réagir. Non, vraiment, ils commençaient à se voir trop souvent, à tel point, qu'elle finirait par connaître ses faiblesses, ses habitudes, ses manières. Ce n'était vraiment pas positif pour lui. Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire à ses ancêtres sorciers pour qu'ils lui infligent une telle souffrance. Cette fois, il prenait à nouveau son bras, geste inconscient, la poussant contre l'arbre, échangeant les places, sauf que lui, la coinçait à présent. Il la regardait droit dans les yeux, soufflant, avec un ton assez désagréable tout de même.

- Ecoute moi bien! Un Serpy n'aurait jamais fui et tu sais pourquoi? Parce que jamais, jamais, dans son cerveau, l'idée oh combien débile, stupide, de venir dans la forêt interdite ne se créerait! Qu'est-ce que les Gryffy ont dans leur cervelle?? Un pois-chiche! A moins que ça ne soit seulement le tien... Weller, tu rentres au château avec moi, est-ce que c'est clair ou tu veux que je te montres que tu rentreras que tu le veuilles ou pas?

Boom!! Oui, on aurait pu dire que c'était ce qui se passait à l'intérieur de Kyllian, enfin, si ça n'avait été que ça. Cela aurait été réconfortant. Mais non, c'était un bruit, dans la forêt, pas très loin d'eux. La preuve, Kyllian l'avait parfaitement entendu. Il n'avait pas sursauté, néanmoins, il avait quitté les yeux de Lyne, même s'il la maintenait toujours, pour essayer de voir d'où cela sortait.

La folie était une chose irraisonnable, mais que l’on pouvait trouver chez chaque personne, avec plus où moins de présence. Dans le cas de la Lyne il était évident qu’elle ne mâchait pas ses mots, et qu’elle se mettait des idées complètement absurdes dans la tête. Pourtant, cela sonnait comme une évidence, et la jeune femme ne pouvait contenir sa curiosité de découvrir ce genre d’endroit, même si c’était risqué, et qu’il était particulièrement difficile de se sortir de ce genre de situation. Pourtant, aussi têtue, borné, obstiné soit-elle, elle ne pouvait pas s’empêcher de rester au château, en se contentant d’imaginer ce qu’il se passerait, en réalité elle trouvait ça plus intéressant de le vivre par soit même. Ce n’était pas du tout un suicide pour elle, non. D’ailleurs, elle ne comprenait pas pourquoi certaines personnes étaient complètement outrés à l’idée de voir la forêt interdite sous un angle nocturne. La demoiselle se trouvait toujours ici, dans cet infime espace, qui comprenait une multitude de buisson, et un grand arbre. Bien évidement, Kyllian était toujours là lui aussi, et il n’était pas prêt de la laisser, commettre une seconde fois un acte insouciant. Cependant, ce soir-là, elle était bien trop enivrée de leur dernière rencontre, mélangeant haine et attirance, pour pouvoir accepter les moindre de ses mots. Son regard se posa dans le sien, alors que ses pensées semblaient de nouveau occupé par le sujet. Un sentiment de haine profonde éveilla ses sens, et comme si elle se fichait pas mal de ce qu’il pouvait faire ou dire, elle détourna la tête, et regardait avec curiosité ce terrifiant paysage qu’offrait la forêt.

Si ce soir là, Kyllian n’aurait pas été là, elle serait déjà à l’heure qu’il est, en plein centre de la forêt à risquer le danger, à défier le risque, à sentir cette adrénaline lui procurant un sentiment d’évasion. La peur était un sentiment humain, un sentiment qui parfois devenait insupportable, incontrôlable aussi. Malheureusement, comme on luit disait souvent, de ne pas jouer avec le feu, de ne pas rechercher cette peur qui vous tord le ventre en une fraction de seconde. D’en profiter oui, mais de ne rien défier, de ne penser à aucune tentative dangereuse et surtout inutile. A cela, elle ne répondait que par quelques mots simples, signe qu’elle se fichait totalement de ce qu’on pouvait lui dire, tant que cela lui convenait, à elle. Elle ne regrettait qu’une chose à ce moment là, le fait qu’il soit là à ses côtés. Il allait faire échouer ses plans. Bon sang, pourquoi n’allait-il pas la laisser tranquille ? Pourquoi voulait-il l’empêcher de faire cela ? Lui faire entendre la raison ? Peut-être. Le pire dans tout cela, c’est qu’elle le croisait à chaque fois dans des situations embarrassantes, où lorsqu’elle était en tort, ce qui avait le dont de l’agacer plus que tout.

- Ce que ça peut me faire? Absolument rien, tu as entièrement raison, je me demande ce que je fais là! Seulement en attendant, j'y suis, et je te demande d'être raisonnable et de rentrer. Ce n'est pas un petit parcours de jeu là, tu ne joues pas au jeu d'oies, si tu tombes dans un piège tu meurs! Alors ça suffit maintenant. L'idiotie c'est une chose, mais le côté suicidaire, évite le en ma présence!

A chacune de ses paroles, elle se contentait de le regarder avec une innocence qui se lisait sur son visage pâle. Car oui, de son côté elle ne voyait rien de mal à cela. Elle ne voyait jamais de mal à ce qu’elle faisait de toute manière, tant ses idées s’étaient déjà profondément ancré dans sa tête. Elle recevait ses préventions avec cette légère indifférence, cependant ses yeux ne quittèrent pas les siens durant une seule seconde. Beaucoup de chose se mélangeaient dans sa tête. En faite, elle se demandait, pourquoi devrait-elle l’écouter, lui ? Cette fois-ci, tout serait différent, elle n’écoutera aucun de ses conseils, comme à son habitude, et elle ne se laissera pas non plus berner par ses astucieuses idées de Serpentard. De plus, il finissait par avoir constamment le dessus sur elle, ce qu’elle ne supportait pas. Elle détestait qu’il l’emporte sur elle, elle détestait qu’il ait raison tout simplement. Dommage qu’il était là, lorsque sa folie nocturne c’était manifestée ! Oui, dommage pour lui. Il avait beau utiliser les mots de manières admirables de façon à lui faire entendre raison, mais son regard restait fixe, pourtant, contre toute attente, elle murmura ;

« - Pourquoi persiste-tu à me dire ces mots ? Tu sais très bien qu’être raisonnable n’est pas de mon ressort, et qu’en plus de ça, je ne t’écouterais pas . »

Ce qu’elle disait, était malheureusement vrai. D’une elle n’avait jamais été une personne raisonnable, sauf, pour lorsque le choix concernait son entourage. Oui, tout à coup ses choix changeaient de direction. En réalité, se mettre en danger elle, n’avait pas tellement d’importance, mais mettre en danger des personnes de son entourage, hors de question ! C’était inconcevable. A la fin de sa phrase, elle eut un petit sourire, simple. Lorsqu’elle se savait impuissante dans certaine situation, elle avait toujours une façon de remonter la pente, ou de surprendre. Chaque minute était particulièrement difficile à vivre en sa présence, c’était d’ailleurs pour cela que chacune de leur rencontre était source de tension, de haine et de déchirement. Même si ce sentiment qu’elle conservait, oubliait et se forçait de contenir restait en elle, elle ne pouvait s’empêcher de le haïr, d’une haine sans issue, et grandissante. Mais jusqu’à quel point exactement ? Au bout d’un moment, elle sentit de nouveau la main sur Serpentard se poser sur son bras, puis leur place fut échangées, et Lyne fut poussée contre l’arbre, l’empêchant de faire quoi que se soit. D’ailleurs, ses yeux parcoururent les siens avec dureté, puis elle détourna la tête, comme si elle refusait d’écouter ce qu’il avait à lui dire. Cependant, ses yeux rencontrèrent une nouvelle-fois les siens.

- Ecoute moi bien! Un Serpy n'aurait jamais fui et tu sais pourquoi? Parce que jamais, jamais, dans son cerveau, l'idée oh combien débile, stupide, de venir dans la forêt interdite ne se créerait! Qu'est-ce que les Gryffy ont dans leur cervelle?? Un pois-chiche! A moins que ça ne soit seulement le tien... Weller, tu rentres au château avec moi, est-ce que c'est clair ou tu veux que je te montres que tu rentreras que tu le veuilles ou pas?

La rouge et or resta un moment sans dire le moindre mot. Il eut d’ailleurs un silence, durant lequel elle continua de lui lancer de même regard désapprobateur. Une fois de plus, elle finirait par ne pas avoir de choix, une fois de plus il aurait de l’emprise sur elle. Levant doucement les yeux, elle entendit un drôle de bruit. Autour d’eux, une fine brise d’air glacial frôlait la peau de Lyne, faisant flotter ses cheveux dans l’air. Ses arbres qui possédait une allure obscure, bougeaient doucement. Lorsque tout à tout, les buissons s’agitèrent brusquement. Plaquée ainsi contre l’arbre, elle avait une vue sur ce qui se passait derrière Kyllian, derrière ses arbres aux loins. Toujours en regardant fixement le paysage effrayant qui se dessinait, et sans poser les yeux sur le jeune homme, elle lui répondit d’une voix préoccupée, mais qui cependant montrait une incroyable curiosité.

« - Je ne préfère pas savoir ce que contient réellement un cerveau de Serpentard, quoi que… Il est comparable à un ballon. C'est à dire plein mais rempli d’air. »

Elle eut un petit sourire à cette phrase, ses yeux se posèrent rapidement dans les siens, puis de nouveau, la jeune femme détourna la tête, sur ce point fixe qu’elle regardait intensément depuis plus de cinq minute désormais.

« - Ah, parce que tu crois que je vais te suivre ? T’écouter ? Peut-être une fois, mais pas deux… Ecoute, rentre au … »

A ce même moment, Lyne cessa de parler, et même de terminer sa propre phrase ce qui était terriblement rare. Elle leva les yeux dans la direction de Kyllian, puis elle leva la tête. Et bruit sourd venait de percer le calmer absolu de la forêt interdite. Des grognements terrifiants se firent entendre, elle essayait de bouger , mais Kyllian la maintenait. S’il n’aurait pas été là, il était évident qu’elle aurait fait en sorte de sortir sa baguette magique, et d’attaquer. La jeune femme cessa soudainement de bouger, lorsqu’elle vit la tête de la créature dépasser des buissons environnants. C’était Touffu, un immense chien à plusieurs tête, qui après avoir joué son rôle de gardien, a été relâchée dans la forêt interdite il y a quelques années auparavant. La créature menaçante sortie du buisson, et s’avança dangereusement en direction des deux jeunes personnes.

Comment savoir si elle allait vouloir le suivre ou pas? En fait, au fond de lui, il devait savoir que cela était peine perdue, il essayait sûrement, simplement pour qu'il n'ait aucun regrets lorsqu'il la traînerait de force. Bien que lorsqu'il y réfléchissait, il aurait dû agir directement, il n'aurait pas eu de remords à l'empêcher de faire l'idiote, bien au contraire. C'était à elle d'en avoir plutôt. De toujours avoir des idées farfelues! Il la regardait toujours, et quand il la voyait comme ça, insouciante, elle n'était que plus attirante. Mais voilà, il ne devait même pas y penser. Faire abstraction de ce genre de choses était la meilleure des solutions s'il voulait réussir à les sortir de cet endroit. Qui plus est, il pouvait dire qu'ils avaient eu de la chance pour le moment, mais connaissance cet endroit, cela ne durerait sûrement pas longtemps. Il n'arrivait toujours pas à avaler, après toutes les préventions faites sur cet endroit, comment avait-elle pu imaginer qu'à elle toute seule, elle en ressortirait vivante? Et comment oserait-elle camper sur ses positions alors qu'il était plus qu'évident qu'elle avait complètement tort, n'importe qui l'aurait dit! D'ailleurs, au fond de lui, il était persuadé que si ça n'avait pas été lui qui serait venu lui demander de ne pas continuer, elle aurait sûrement écouté. Durant un court instant, avant de revenir plus tard, mais au moins, elle aurait eu la sagesse de le faire. Alors que là, elle refuserait sûrement juste pour le chercher, l'énerver. La question était, y parvenait-elle?

Sans le moindre doute oui. Il bouillait de rage. Dans une autre situation, il aurait sûrement été plus calme, comme la dernière fois avec le coup du pendentif. Il aurait chercher une solution, mais là. Ce n'était pas pareil, elle mettait sa vie en danger, et lui le faisait avec elle pour il ne savait quelles raisons! Il ne manquerait plus qu'ils meurent tous les deux et qu'on retrouve leur corps ensemble, il serait la honte de la famille dans sa tombe. Cela n'avait franchement rien de réjouissant, et pourtant. Il ne s'en allait pas. Il devait avoir un sérieux problème. Il penserait à le régler lorsqu'il l'aurait amener loin d'ici.

« - Pourquoi persiste-tu à me dire ces mots ? Tu sais très bien qu’être raisonnable n’est pas de mon ressort, et qu’en plus de ça, je ne t’écouterais pas . »

Pourquoi il persistait? Elle en avait de bonne tout de même. S'il continuait à lui demander de partir, c'était parce qu'il savait que cet endroit était très mauvais. Et ensuite, parce qu'il avait un mauvais, très mauvais pressentiment, et malheureusement, en temps normal, ce genre de chose ne le trompait pas. Même s'il aurait préféré le contraire. Si cela ne tenait qu'à lui, la lâcher et se dire qu'elle n'aurait aucun problème, qu'il l'emmerderait comme toujours la prochaine fois qu'il la verrait. Si cela se passait ainsi, il l'aurait lâcher, si cela avait pu se passer ainsi. Mais, il en était certain, il était bien impossible qu'elle en ressorte vivante, ou alors avec des côtes cassées. Surtout au vu de sa réaction lorsqu'elle avait entendu le centaure, lui tenir tête! Cette fille avait de ses idées!

- Et bien, il va falloir que tu apprennes, parce que de toute façon, je n'ai jamais dit que je te laisserais le choix! Je ne compte pas perdre mon temps à essayer de te convaincre pendant des heures et encore moins à te regarder t'amuser dans la forêt interdite, comme dans un parc d'attraction! Ça n'en est pas un et d'ailleurs, elle porte super bien son nom, tu sais pourquoi? Parce qu'elle est interdite! Tu te prends pour qui franchement? Supergirl, si même les professeurs ne s'y rendent pas seuls, c'est qu'il y a une raison non? Tu crois que tu vas réussir à battre tous ceux qui se mettront en travers de ton chemin? Non mais sérieusement? Qu'est-ce qui a bien pu te traverser l'esprit!?

Rien, oui, il en était sûr. Il n'y avait rien de bon qui lui traversait la cervelle. Sinon, ils ne seraient pas là. Quoi qu'il en soit, avec ce genre de conclusion, il n'avançait pas plus pour autant. Et le bruit inquiétant qu'il avait entendu l'instant d'avant, venait sûrement de quelque part, et ce qui l'avait provoqué allait sûrement leur tomber dessus d'un moment à l'autre. Mais voilà que, lorsqu'il était prêt à prendre sa décision, la porter et la ramener, même contre son gré. Elle se permettait une remarque des plus désobligeante.

« - Je ne préfère pas savoir ce que contient réellement un cerveau de Serpentard, quoi que… Il est comparable à un ballon. C'est à dire plein mais rempli d’air. »

- Alors, celle-là, c'est la meilleure! Non, attends, qui est en train de me parler de cerveau rempli d'air? Ne serait-ce pas la Gryffondor qui a imaginé qu'elle pourrait à elle toute seule vaincre toute la forêt interdite et en ressortir indemne? Celle qui désobéit délibérément? C'est bien elle? Mais alors, pincez moi! Je rêve! Tu ferais mieux de la fermer si c'est pour dire des âneries sans fondements quelconque!

Voilà, en un clin d'oeil, elle était remise à sa place. Pas simplement parce qu'il en avait envie, ni même parce que ce qu'il avait dit était fondé, mais surtout parce qu'il essayait de couper court à la conversation, pour l'attirer, sans qu'elle n'hurle trop. Vu l'endroit, vu le silence autour d'eux, un silence de mort, il préférait sincèrement qu'elle ne se mette pas à crier. Mais de toute évidence, elle n'avait pas envie d'arrêter de parler...

« - Ah, parce que tu crois que je vais te suivre ? T’écouter ? Peut-être une fois, mais pas deux… Ecoute, rentre au … »

Lui qui était déjà prêt à lui dire que ce n'était vraiment pas le moment de penser aux vieilles rancunes, venait de comprendre qu'il avait eu raison de vouloir partir d'ici et vite, lorsqu'il s'était retourné en suivant le regard de Lyne. Bon sang, ce n'était vraiment pas beau à voir. En plus, il ne sentait malheureusement pas délicieusement bon. Une odeur qui lui rappelait encore plus qu'ils se retrouvaient dans de beau draps grâce à l'envie de découverte de miss Weller! Il lui attrapait vivement la main, commençant à courir du côté opposé du monstre, s'enfonçant obligatoirement dans la forêt. La bestiole, évidemment beaucoup plus rapide, les poursuivait. Il sortait habilement sa baguette, se retournant en poussant Lyne pour qu'elle continue à courir, le visant tout en reculant.

- Incarcerem!!

Des lianes emprisonnaient alors le corps de la bête, la laissant tomber devant leurs yeux, des lianes qui se resserraient, mais ne tiendraient sûrement pas longtemps, il en profitait alors pour l'entourer avec du feu.

- Incendio!!

Lâchait-il en visant tout autour de lui pour veiller à ce qu'il n'avance plus. Pour ce qui était de la sortie, la bestiole se débrouillerait seule. Et si elle n'y arrivait pas, il n'y serait absolument pour rien. Après tout, ce n'était que de la légitime défense, et il ne cessait de se rappeler que tout cela était de la faute de Lyne. Il se retournait vers elle, rattrapant sa main au passage, et se précipitant au loin, le plus rapidement possible, avant de s'arrêter, derrière une paroi rocheuse, un peu essoufflé. Il prenait le temps de se calmer avant de se retourner vers elle et de lui jeter un regard noir.

- C'est bon, t'es heureuse?!

Dans ce genre de situation, il était terriblement difficile de faire entendre la raison à la rouge et or. D’une parce que la forêt lui inspirait une immense curiosité, et de deux, parce que c’était lui qui lui demandait de faire demi tour. Quoi, rancunière et têtue ? C’était exactement ça, et puis même si dans certaine situation elle avait l’air pathétique, elle avait l’honneur de le rester jusqu’au bout ! La réflexion était quelques choses que Lyne connaissait, mais qu’elle n’utilisait pas dans ce genre de situation périlleuse. En réalité, sa devise est de foncer sans regarder derrière elle, et sans se laisser convaincre de faire demi tour. En ressortir vivante ? Et bien pourquoi pas ? Elle ne tenterait pas d’inutile mésaventure, mais se contenterait d’explorer avec discrétion, même si dans cette forêt, il est vraiment difficile de ne pas se faire remarquer, avec tout les créatures qui y vivaient. Au bout d’un très court moment, Lyne cessa de le regarder, elle était assez agacé, et vexé. Oui vexé, qu’il se permette ainsi de la remettre en place pour qu’elle l’écoute, et qu’elle finisse le suivre au château. Malheureusement pour lui, elle refusait de l’écouter. C’était une chose complètement absurde, mais elle était incapable de croire en ses mots, où d’avoir l’intelligence de le suivre. Pourquoi avait-il fallut qu’il se retrouve ici lui aussi ? Pourquoi n’était-il pas resté à ses occupations ? De plus, si il leur arrivait quelques choses, il est évident au fond d’elle, elle s’en voudrait, non pas pour elle, bien sûr… Ce qui lui était insupportable, c’est qu’il devait être la seule personne au monde à être aussi têtue avec elle. Il n’abandonnait pas, mais la remettait en place, ce qui avait pour but de faire bouillonner la jeune femme d’une puissante colère.Il était difficile , et bien entendu rare, de voir des personnes tel que Lyne. Bien qu’il n’y avait pas de quoi se vanter, mais la demoiselle possédait des réactions face au danger qui en disait long. D’une elle n’avait pas peur, de deux elle ne se rendait même pas compte à quel point le danger peur passer tout près parfois.

- Et bien, il va falloir que tu apprennes, parce que de toute façon, je n'ai jamais dit que je te laisserais le choix! Je ne compte pas perdre mon temps à essayer de te convaincre pendant des heures et encore moins à te regarder t'amuser dans la forêt interdite, comme dans un parc d'attraction! Ça n'en est pas un et d'ailleurs, elle porte super bien son nom, tu sais pourquoi? Parce qu'elle est interdite! Tu te prends pour qui franchement? Supergirl, si même les professeurs ne s'y rendent pas seuls, c'est qu'il y a une raison non? Tu crois que tu vas réussir à battre tous ceux qui se mettront en travers de ton chemin? Non mais sérieusement? Qu'est-ce qui a bien pu te traverser l'esprit!?

Son regard se posa de nouveau sur lui, avec une mine glacial. En réalité, comme à chaque fois, elle ne supportait pas ses mots. Pourquoi ? tout simplement parce que malgré elle, il avait entièrement raison. Dès qu’il eut finit, elle détourna la tête comme si elle n’en avait rien à faire de ses mots, puis elle murmura d’une voix glacial ;

« - Mais, cela ne m’effraie pas ! Si l’idée de te rendre ici, te paraît complètement absurde, tu aurais du me laisser. Ne va pas croire, que je ne sais pas me débrouiller, je sais ce que je fais, que cela te paraîsse stupide ou non »

Après avoir murmurer ses quelques phrases, elle le regarda durant un instant. Elle sentait malgré elle, au plu profond de ses mots, qu’ils n’aurait aucun impact, puisque la situation lui portait désavantage, elle le regarda donc un moment, toujours aussi agacé qu’il soit désormais là. D’un côté, il ne fallait pas non plus se voiler la face, elle trouvait ça intéressant. De le voir de nouveau, à chaque fois qu’elle se trouvait dans une situation incensée. Oui, la prochaine fois, ça sera à son tour ! Bien évidement, elle l’aurait à son propre jeu, et malheureusement, elle se braquera encore plus contre lui, aura de plus en plus de mal de croire les moindres de ses mots, et sera toujours aussi incapable d’écouter sans rien rajouter derrière.

- Alors, celle-là, c'est la meilleure! Non, attends, qui est en train de me parler de cerveau rempli d'air? Ne serait-ce pas la Gryffondor qui a imaginé qu'elle pourrait à elle toute seule vaincre toute la forêt interdite et en ressortir indemne? Celle qui désobéit délibérément? C'est bien elle? Mais alors, pincez moi! Je rêve! Tu ferais mieux de la fermer si c'est pour dire des âneries sans fondements quelconque!

Alors qu’il la remettait en place, elle ne bougea pas, et continua de le regarder dans les yeux, n’étant pas moindre du monde effrayé par ses mots. Il persistait, encore une fois, à vouloir la remettre à sa place, elle qui se défendait avec plus ou moins d’argument, était relativement agacé par ce ton si froid qu’il avait constamment avec elle. Elle était certaine, qu’il n’arborait pas ce ton avec le pire de ses ennemis. Elle leva un instant les yeux, terriblement agacé, elle sentait la haine monter de nouveau en elle. Elle ne supportait pas se faire remettre en place ainsi, surtout que pour elle, elle n’avait rien fait de mal, encore une fois, c’était s’était simplement braquée pour se défendre contre ses mots. Alors qu’elle s’apprêtait à dire une chose terriblement agressive, elle posa ses yeux dans les siens, et se contenant, elle murmura d’une voix indifférente, peut-être trop même :

« - Si tu le dis. »

Vexée ? Oui, et pas qu’un peu ! Mais cela dit, ce n’était pas le moment de penser à cela. Car oui, la bête immense venait tout juste de faire son apparition montrant ses crocs pointues. A ce moment là, Lyne resta sans mot, à vrai dire, oui elle s’attendait à un danger évident, mais à cette créature, à ça non ! Hors de question. C’est sûr que là, ils étaient cuits. Bon sang, pourquoi fallait-il qu’il ait toujours raison celui-là ? Pourquoi fallait-il qu’il soit ici d’ailleurs ? Doucement elle détourna la tête, puis en une fraction de seconde, il lui prit vivement la main, et la tira du côté opposé du monstre. Par réflexe, elle sortit sa baguette, et se retourna afin d’attaquer, mais avant qu’elle ne put faire quoi que se soit, il la poussa, ce qui accéléra sa course, et par conséquent l’obligea à avancer. Elle l’entendait murmurer des sorts, qu’elle connaissait également, et dont elle aurait très bien pu se servir oui. Il faisait toujours nuit noir, et la température devenait glaciale. Cependant, elle ne courrait pas. Elle voulait être sûr, que lui-même revenait, même s’il semblait dominer la situation. Cette fine brise d’air glacée engourdissait doucement ses membres. Au bout d’un moment, alors que la course fut arrivée à sa fin, tout deux s’arrêtèrent derrière un rocher, et rien qu’en observant le regard du jeune homme, elle savait déjà ce qu’il allait lui dire, lui reprocher, c’était d’ailleurs pour cette raison, qu’à son tour son regard fut d’une froideur extrême.

- C'est bon, t'es heureuse?!

Heureuse ? Non, parce que ce soir là, il avait été là. Son excursion avait donc été plus courte que prévue, et têtue comme elle était, elle était capable de remettre ça, même avec ce qui venait de se passer. D’un côté, qu’aurait-elle fait, si ce soir là, il n’aurait pas été là ? Serait-elle toujours envie en train de le regarder avec une haine si intense ? Elle détourna brusquement la tête, et refusait catégoriquement d’admettre qu’il l’avait sauvé. Oh, et puis ce n’était pas tellement le cas, il l’avait simplement aidée. S’il n’aurait pas été là, un coup de baguette magique, et de bonnes jambe, et l’affaire aurait été réglée. Durant sa course, et ce froid qui avait doucement engourdis la surface de sa peau, elle n’avait pas remarquée cette entaille au niveau de son bras, sans doute à cause d’un déséquilibre qui à cause une chute, sur un arbre aux branches pointues. Cela faisait plus de cinq minute qu’elle n’avait pas parlé, elle ne savait que dire face à ça, car quoi qu’il arrivait, ses phrases n’auront aucun, mais alors aucun sens. Finalement, bien déterminée à se laisser abattre par la vision des choses du jeunes homme, elle releva doucement la tête, et murmura avec un faible sourire :

« -Dommage que ce fut trop court ! »

A quel moment est-ce qu'elle se rendrait compte à quel point ses réactions étaient bêtes? Fallait-il que l'un d'eux meurt pour qu'elle en prenne conscience? Et encore, Kyllian se demandait bien si cela suffirait. Le plus dur dans tout ça, c'était qu'elle le prenait avec une indifférence hors du commun. Elle ne voulait vraiment rien admettre. Il devait avouer qu'au final, c'était réellement fatiguant de devoir toujours tout lui expliquer. Surtout en sa présence, de devoir lui dire à quel point ses réflexions étaient bêtes, alors qu'elle s'en moquait quand même. Pourtant, elle avait tort, elle le savait. Mais ce n'était sûrement pas lui qui lui avait donner l'idée de se rendre ici et même sans qu'il ne soit présent, elle serait venue. Alors, au fond, il n'était pas réellement la source de toute sa bêtise, elle se débrouillait très bien toute seule pour se noyer dedans! Elle empirait juste la situation en sa présence! Mais après tout, c'était surtout à elle que cela portait préjudice, alors que lui, tenait un discours droit, elle finissait toujours par raconter n'importe quoi, voire, ne plus pouvoir répliquer du tout, tellement il avait raison.

« - Mais, cela ne m’effraie pas ! Si l’idée de te rendre ici, te paraît complètement absurde, tu aurais du me laisser. Ne va pas croire, que je ne sais pas me débrouiller, je sais ce que je fais, que cela te paraîsse stupide ou non »

Là encore, c'était incohérent. Il ne fallait pas se voiler la face non plus, s'il était venu, ce n'était sûrement pas dans le but de la mater. Il était venu justement pour lui faire comprendre que venir ici, c'était totalement absurde. Alors ce qu'elle disait n'avait aucun sens. Il ne pouvait pas partir parce qu'il trouvait tout cela absurde, puisqu'il était justement venu pour cela. Il arquait un sourcil, comme si tout ce qu'elle disait tombait dans l'oreille d'un sourd avant de répliquer aussi rapidement que possible.

- Je ne crois pas que tu aies compris... Ca ne paraît pas stupide! Ca l'est! Même un aveugle le verrait! Et je pense au contraire que si tu savais vraiment ce que tu faisais, tu ne serais pas là!

A son attitude, il voyait très bien qu'elle n'agissait pas comme ça dans le bon sens. Elle semblait le faire simplement pour lui tenir tête. Et pourtant, bien qu'elle ait très bien réussit durant les 5 dernières années. C'était sûrement la fois où elle aurait dû faire une exception, cela aurait été une marque d'intelligence assez nécessaire. Mais pour changer, elle n'en faisait qu'à sa tête, se mettant en danger sans même y penser plus longuement et le mettant également lui en danger. Ce qui n'était pas pour lui plaire.

« - Si tu le dis. »

C'était de ce manqua d'arguments là qu'il parlait. Après tout, ils savaient tous les deux qu'ils avaient raison, faire preuve de mauvaise foi ne servirait pas à grand chose. Sinon s'enfoncer un peu plus dans sa bêtise. Mais elle ne comptait pas revenir à la raison. Elle ne lui laissait pas vraiment le choix, juste celui de la ramener contre son gré. Elle ferait du bruit, mais il s'en moquait bien. Il fallait absolument qu'ils sortent d'ici.
Mais voilà, a son plus grand damne, il avait eu raison. Et il avait eu droit à une vision des plus horribles! Un chien à trois têtes. Il le connaissait de réputation ce chien, mais en réalité, comme la plupart des élèves qui en avaient entendu parler, il ne l'avait jamais vu. Et maintenant qu'il se retrouvait en face de lui, il était bien content de le prendre pour une simple légende... Tout du moins de l'avoir prit!

Comme à son habitude, en toute situation, il avait maîtrisé sa peur, et laisser de côté l'envie de fuir. Parce que ça n'aurait pas servi à grand chose. La bête était beaucoup plus grande qu'eux et ses jambes les aurait dépassé en moins de temps qu'il n'en fallait pour dire ouf. Sans réellement réfléchir, les sorts étaient sortis naturellement, comme s'il était dans un combat. Il s'entraînait souvent dans les vacances avec ses parents... Ils se devaient de préparer leur petit garçon pour les grandes batailles et au fond, Kyllian savait pourquoi.

Mais voilà, l'imaginer et le vivre, ce n'était pas du tout la même chose. Cette bête ne leur avait rien fait, c'était eux qui avaient débarqués sur son territoire. Et il aurait penser exactement la même chose si cela avait été les centaures. Ils avaient au moins cette particularité les mauvais, ils savaient qu'ils avaient besoin de toutes sortes de créatures de leur côté. Alors en voir comme des mauvaises, c'était quelque chose qu'il ne connaissait pas. C'était d'ailleurs pour cela que son ton avait était encore plus froid envers Lyne lorsqu'il lui avait demandé si elle était satisfaite par l'adrénaline. Parce que c'était bien cela qu'elle recherchait en venant ici non? De l'adrénaline!

« -Dommage que ce fut trop court ! »

Bam! La main de Kyllian était partie toute seule rencontrer violemment la joue de Lyne alors qu'elle venait réellement de le pousser à bout, dans le seul but de garder son côté indifférent. Mais cette fois, cela ne marchait pas. Un peu étonné lui même qu'il ait pu la gifler alors même qu'à l'origine, il n'en avait pas du tout l'intention, il gardait une contenance, malgré l'étonnement qui l'avait gagné. Cette fois, c'en était trop. Sa voix, beaucoup moins calme que toutes les fois où il avait essayé de lui expliquer les choses tranquillement, malgré les méchants arguments. Il était presque agressif dans le ton de la voix qu'il prenait.

- Stop maintenant! C'est fini! Tu sais ce que tu viens de faire? On a peut-être tuer une bête qui n'avait absolument rien demander! Pour qui tu te prends? Tu crois que s'ils l'ont relâché, ce n'est pas parce qu'elle était innocente? Ce chien a trois tête, à l'allure d'un monstre certes a passé des années enfermé à servir Poudlard et quand on lui donne sa liberté, tu trouves le moyen de venir la déranger simplement parce que la petite personne idiote et écervelée que tu es a envie de découvrir ce qu'est la forêt interdite! Tu viens les déranger, les tuer, pour te défendre, pour que ton petit plaisir personnel soit satisfait! Tu comptes faire ça encore longtemps? Tu te fiches bien de ce qui peut leur arriver, tant que toi, tu as eu ce que tu voulais hein! Je sais maintenant pourquoi je passe ma vie à me retrouver là quand tu es en danger!

Il crachait au bas des pieds de Lyne, la regardant droit dans les yeux, sans pitié cette fois.

- Tu aurais dû finir à Serpentard! Le choixpeau a dû vachement hésité avant de te donner ta maison! Fais ce que tu veux, débrouilles toi! Tue toutes les bestioles que tu as envie de tuer! Je me casse!

Et cette fois, sans se retourner, bien trop énervé pour cela, et malgré le fait qu'il était désolé de l'avoir giflé. Il partait sans même daigner la regarder pour voir comment est-ce qu'elle réagirait. Il avait craché son venin de serpent, certes, mais cette fois, elle l'avait mérité.

Lyne avait énormément de difficulté à retenir cette croissante colère qui montait en elle. Elle ne supportait plus ses reproches, ses mots, et même l’attitude glacial qui avait avec elle. Jamais quelqu’un lui avait autant donnée de reproches, qui pourtant, cachait au fond des conseils, qu’elle était incapable d’écouter. En réalité, son énorme problème, c’était lui, et rien d’autre. Sa présence, sa distance parfois bien trop dangereuse, ses mots, ce regard. Elle avait tellement l’habitude d’être remit en place, d’être avertis de manière sèche, d’écouter inlassablement ses mots acides comme une douloureuse mélodie. Comment pouvait-elle faire pour malgré tout, ressentir cette chose en sa présence ? Pourquoi lui, ce maudit Serpentard, qu’elle rencontre sans cesse dans des situations peu commune ? Après avoir murmurer cette phrase de provocation au jeune homme, elle ne pensait pas provoquer un tel impact. Elle ne pouvait simplement s’empêcher d’être agréssive avec lui. C’était une façon de se défendre de lui, et ce qu’il suscitait chez elle. Elle voyait dans ses yeux, qu’il était à bout, à bout d’elle, et de son entêtement face à lui, à bout de tout. D’ailleurs, après lui avoir lancé un regard froid, elle reçu sur sa joue droite la main du jeune homme. Un impact douloureux, qui au contact de sa peau, eut l’impression de brûler douloureusement. Sur le coup, elle fut terriblement surprise et une fois de plus réduite à un état de cendres. Ce geste, suscita cette fois-ci un dégoût profond de Kyllian, elle l’avait peut-être menée à bout, mais savait-il, tout le mal que lui le faisait ? Savait-il réellement à quel point elle souffrait de ses mots acides, de ses regards glacials, de ses mépris douloureux ? Savait-il également que plus le temps passait, plus elle se bloquait lorsqu’elle le voyait, et refusait soit de se dévoiler, soit de lui dire quoi que se soit la concernant. Elle était beaucoup plus susceptible avec lui, qu’avec n’importe qui. C’était ainsi. Suite à son geste, la jeune femme posait les yeux dans le sien avec une haine si troublante, qu’elle avait l’impression d’être plongée dans une agonie profonde. Elle ne bougeait pas, ne parlait pas, ce geste peut-être banale, l’avait pourtant détruit intérieurement.

- Stop maintenant! C'est fini! Tu sais ce que tu viens de faire? On a peut-être tuer une bête qui n'avait absolument rien demander! Pour qui tu te prends? Tu crois que s'ils l'ont relâché, ce n'est pas parce qu'elle était innocente? Ce chien a trois tête, à l'allure d'un monstre certes a passé des années enfermé à servir Poudlard et quand on lui donne sa liberté, tu trouves le moyen de venir la déranger simplement parce que la petite personne idiote et écervelée que tu es a envie de découvrir ce qu'est la forêt interdite! Tu viens les déranger, les tuer, pour te défendre, pour que ton petit plaisir personnel soit satisfait! Tu comptes faire ça encore longtemps? Tu te fiches bien de ce qui peut leur arriver, tant que toi, tu as eu ce que tu voulais hein! Je sais maintenant pourquoi je passe ma vie à me retrouver là quand tu es en danger!

Alors qu’il continuait de parler inlassablement, de la couvrir de reproches, elle détourna la tête, non pas parce qu’elle ne voulait pas subir son regard, mais simplement car elle refusait de voir son visage. Oui, désormais il avait terriblement fort, et il serait particulièrement difficile pour que la Rouge et or s’ouvre un peu. En réalité, en sa présence, elle se renfermait sur elle-même, de façon à ce qu’il ne voit pas, qui elle peut-être derrière ses apparences. Cette fois-ci, il cracha à ses pieds. Elle continuait de le regarder, ce qui était impressionnant vu ce qui s’était passé.

- Tu aurais dû finir à Serpentard! Le choixpeau a dû vachement hésité avant de te donner ta maison! Fais ce que tu veux, débrouilles toi! Tue toutes les bestioles que tu as envie de tuer! Je me casse!

Après ses mots, elle fut véritablement touchée. Etre comparée à un Serpentard, voulait donc vraiment dire à quel point, elle pouvait être aussi dur que lui, ce qui lui était insupportable. Elle n’avait toujours pas parlé, mais ne comptait pas le faire. Pas parce qu’elle avait peur, pas parce qu’elle était à court d’argument, simplement par parce que la colère emplissait ses membres, et que si elle tentait n’importe qu’elle réponses, elle partirait tel une bombe atomique. Dès qu’il fut partit, elle resta un instant seule, avant de terminée sa soirée douloureusement.

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Terminé! Suite ici

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