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 Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]

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MessageSujet: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Ven 25 Déc - 19:23

    Elle se souvenait de tout. Elle se souvenait d'avoir fait le tour de l'école avec Chiyu, elle se souvenait d'avoir commencer se battre. Elle se souvenait d'avoir suivi son amoureux du regard, elle se souvenait d'avoir due bouger pour éviter le faisceau vert s'échappant de la baguette de l'un des frères Carrow... Elle se souvenait d'un énorme choc. Mais elle ne se souvenait plus de rien après ce gros choc. Les raisons étaient d'ailleurs très simples, le choc avait été très violent et elle avait été plongé dans un comas étrange. Elle entendait, mais elle était incapable ni d'ouvrir les yeux ni de prononcer le moindre mot. Le plus ancien son dont elle se souvenait été son petit ami criant le sort de la mort à elle ne savait qui. Et depuis, elle avait entendu, bruit d'hôpitaux, paroles très douce mais elle était incapable de sortir de là et d'y répondre. Mais elle était en vie, elle le savait et les autres aussi, là était le plus important. Et surtout,il était en vie,elle n'avait peut être pas fait long feu dans cette mission, mais elle avait été à ses côtés et à ceux de l'ordre.

    Le coma était un état étrange.Scientifiquement, c'était ça: Le coma est une abolition de la conscience et de la vigilance non réversible par les stimulations. Il témoigne d'un dysfonctionnement cérébral sévère (d'origine traumatique, toxique ou médicale). Il constitue une urgence diagnostique et thérapeutique.Mais en réalité, même si c'était bien cela, le vivre était quelque chose d'étrange que la jeune nippone n'aurait jamais imaginé être ainsi. En effet elle n'aurait pas cru que tout cela pouvait être si difficile de ne pas pouvoir répondre, parler, s'exprimer, ouvrir les yeux et regarder... Son visage lui manquait, ses yeux lui manquait, son sourire, ses baisers... Certes elle entendait sa voix mais c'était bien trop différent, c'était comme ci il lui manquait une partie pour se sentir totalement bien et apaisée, et pourtant son visage, lui, devait ressembler à celui d'une poupée de porcelaine enfermée derrière la vitrine d'un magasin. Et qui, par la force de l'inanimée ne pouvait ni parler ni bouger. Mais, elle savait qu'elle sortirait de cet état.

    Elle devinait être dans une chambre d'hôpital, le Bip de l'appareil qui prenait sans cesse sa fréquence cardiaque ne laissait aucun doutes là dessus. Et elle devinait qu'il devait être là puisqu'elle entendait sa respiration. Il semblait stréssé et déranger. Sans aucun doutes par le fait qu'elle soit contre son avis,entrée dans l'ordre, et que finalement, cette première mission avait fait qu'elle était plongé dans un comas depuis elle ne savait combien de temps,sans doutes quelques jours, ou quelques semaines, elle ne savait pas exactement, elle avait perdu toute notion de temps depuis les premiers bruits d'hôpitaux qu'elle avait entendu. Il devait se dire qu'il n'avait pas su être assez protecteur. Autant dire qu'il devait être hyper paniqué et qu'il devait s'en vouloir à mort... Trop de raison qui lui donnait envie de pouvoir ouvrir les yeux et de lui dire que, non ce n'était pas sa faute,et que ce n'était pas grave puisqu'elle allait bien.

    Finalement,dans un effort qui lui paru surhumain, elle réussi à ouvrir ses deux jolis yeux noir. Voyant les murs blanc de l'hôpital... Elle voyait qu'elle avait sur le nez et la bouche une sorte de masque qui devait fonctionner par magie puisque contrairement à ceux des moldus, n'était relié strictement nul part.Elle essaya de bouger son bras pour le retirer mais n'y parvint pas. Elle fit donc un signe à l'aide de son visage, bougeant légèrement le visage. Elle espérait seulement qu'il était là et qu'il allait s'être rendu compte de ce mouvement qui même si il lui avait demandé un gros efforts était pourtant, en apparence assez minime. Voir carrément minime. Elle bouge légèrement le doigt ce qui fit légèrement accélérer le Bip du cardiofréquence mètre. Faites qu'il soit là et qu'il s'en rende compte..

    -...

    Elle venait d'essayer de parler mais le masque l'en empecher. Cependant, ses deux beaux yeux noirs brillaient à nouveau...
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Ven 25 Déc - 20:25

Chiyu détestait les hôpitaux, leur odeur, les médecins qui allaient vite ou lentement, les gens qui y tournaient sans que l’on sache ou ils allaient … d’un autre coté, qui aimaient les hôpitaux ? Même s’ils étaient la pour aider et soigner, ils étaient la marque même que quelque chose n’allait pas. On n’allait pas à l’hôpital pour passer un bon moment entre copains. Quand on y allait, c’était que quelque chose était allé de travers, que ce soit cette femme avec une tête en forme de théière anglaise ou cet homme avec des oreilles d’éléphant … sur les épaules. Bref, il n’aimait pas les hôpitaux. Lui-même n’y avait d’ailleurs que rarement recours, et préférait s’enfuir des qu’il pouvait. La dernière fois qu’il était venu, il avait refusé les médicaments pour pouvoir partir plus vite. Il n’en restait qu’une légère douleur à l’épaule les jours de pluie. Mais aujourd’hui, c’était différent. Il ne s’agissait pas de lui mais de l’état de Nana. Blessée pendant l’attaque de Poudlard, elle avait été transportée inconsciente par les secours et n’avait pas repris connaissance. Elle respirait, elle était vivante, mais elle ne se réveillait pas, et il n’était pas certain que ce soit vraiment mieux.

Je japonais avait perdu le compte du temps qu’il avait passé dans l’hôpital. Yuki était venu, Masato et Aoi avaient fait le déplacement du Japon, et quelques amis de Nana ou commun était également venus lui rendre visite, comme Jonathan et Joan, John et Nelly … ce qui faisait que la chambre qu’occupait la jolie japonaise à l’hôpital dormant comprenait nombre de bouquets plus ou moins magiques, et de vœux de rétablissement.

Chacun était passé la voir, sans trop savoir quoi dire ou ne pas dire, ne sachant pas si la jeune femme entendait ou non. Les médecins pensaient que oui. Chiyu ne savait pas et n’aimait pas parler dans le vide. IL avait bien pensé l’enguirlander dans son coma, mais réservait ça pour son réveil. Elle était vivante, et finalement c’était le principal. Cho, les sœur Patil, Seamus, Dean … ils n’avaient pas eu cette chance. Ou Hagrid. Heureusement qu’elle n’avait pas vu ce qu’était devenu Hagrid, même si le geste du demi géant avait sans doute contribué à sauver un grand nombre de vies.
Plusieurs fois il s’était approché de la jeune femme, osant à peine effleurer la main blanche et immobile. Plus d’une fois aussi il s’était endormi dans la chaise visiteur, se réveillant au moindre « bip » un peu irrégulier pour constater que rien n’avait changé. Le jeune homme s’était arrangé pour avoir une chambre individuelle et avait bataillé dur pour y rester. Il avait d’ailleurs perdu et devait quitter la chambre le soir. Il lui arrivait parfois de tenter d’engager la conversation mais n’obtenait bien sur pas de réponse.
Et il avait du s’excuser un nombre incroyable de fois. Foutue gamine .. Si elle était partie comme les autres, si elle n’avait pas tenté de jouer les héroïnes, il n’aurait pas eu à quitter Nana. Aussi incroyable que cela paraisse, Masato ne lui en avait tenu aucune rigueur. Et ça avait presque autant énervé le bassiste que quand ils s’étaient disputés au début de leur relation. Mais cette fois ci, le batteur n’avait pas embrayé. Il connaissait suffisamment son ami pour savoir comment il passait sa frustration et sa culpabilité. Finalement Masato l’avait embrassé (dans le sens premier, prendre dans ses bras !) d’une façon fraternelle je vous rassure de suite. Pendant qu’Aoi discutait à sens unique avec la comateuse.

Bref, il avait passé ces derniers temps à la limite de la dépression. Parce qu’il n’avait pas réagit assez vite, parce qu’il n’avait pas pu la protéger, parce qu’il n’avait pas pu l’empêcher de rejoindre l’Ordre, Et parce qu’il avait achevé un homme à terre d’un sort impardonnable. Autant de chose qui lui minaient le moral et dont il ne pouvait parler pour la dernière. Ce n’était pas le genre de chose dont on pouvait tirer fierté.

Ce matin la, il était arrivé comme tout les matins, vêtu de son jean, d’un chemise sombre et d’un blouson coupe moto (qu’il affectionnait décidément mais pour le coup il avait pris les premiers vêtements qui passaient) à peine rasé, et avait posé de nouvelles fleurs en remplacement d’un bouquet qui avait fané. Passant une main légère pour remettre en place une petite mèche que l’infirmière avait mal replacée sur le visage émacié (le coma, ça émacie !!) il avait eu un petit sourire en coin vide.


- Hey ma princesse … ne reste pas sur la lune, je n’aurai pas trente six solutions pour te rejoindre. Mieux vaudrait redescendre parmi nous, on a encore plein de choses à voir !

IL avait déposé un léger baiser sur le front frais mais inerte avant de jeter un œil distrait sur les données médicales. Ca ne voulait rien dire, il pouvait faire plus simple : elle ne se réveillait pas. Le jeune homme se tourna vers une fenêtre qui n’en était pas une et donnait sur un paysage qui n’existait pas, sorte de pendant version fenêtre du plafond magique, l’hôpital étant isolé de l’extérieur, et son esprit s’égara de nouveau sur les sombres pensées qui l’accaparait depuis son arrivée. Leur arrivée. Il avait accompagné les secours. Il desserra davantage sa cravate d’un geste nerveux et porta une cigarette à ses lèvres, sans tenter de l’allumer, geste dont il savait qu’il serait vain. Son attention fut soudain attirée par un changement de rythme dans la surveillance médicale de l’appareil à bip et il se retourna lentement, trop souvent surpris pour ne constater aucun changement. Mais la … les yeux noirs de la jeune fille étaient ouverts et semblaient sortir d’un long sommeil. Ce qui d’ailleurs était le cas. Chiyu resta quelques secondes interdit avant de s’avancer vers sa dulcinée immobile et de s’assoir doucement sur le coté du lit, lui prenant la main tout aussi doucement.

- Salut Puce … tu as battu des records pour la grasse matinée !

Non il ne trouvait rien d’autre à dire. Il avait pu dire beaucoup de choses quand il pensait qu’elle n’entendait pas. Des choses qu'il n'aurait sans doute jamais dites à une Nana attentive, sur le fait qu'il avait besoin d'elle, que si elle ne se réveillait pas il lui mettrait un pyjama rose vif, ou encore lui promettant que tout ceci était une première et une dernière fois, entre autres. Sans compter un nombre d'excuses a mots plus ou moins cachés. Mais à présent que les yeux noirs le regardaient, il ne savait plus. S’il n’avait craint d’abimer son image de dur à cuir, il en aurait probablement pleuré de soulagement. Au lieu de ça, il offrit à la ressuscitée un sourire pendant que l’équipe médicale, alertée par les changements, entrait dans la pièce.
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Ven 25 Déc - 23:03

    Nana n'aimait pas non plus les hôpitaux, et nul doutes que si elle avait été en mesure de donné son avis, elle aurait refusée qu'on l'y emmène. L'hôpital, c'était trop de mauvais souvenir. Comme les jours passaient à veiller Yuki qui avait du être hospitalisé suite à la perte d'Annaelle, comme les longues veille auprès de son "grand frère " lorsque l'amoureux de celui ci devait être hospitalise. Bref, beaucoup trop de mauvais souvenir la reliait directement au lieu qu'était l'hôpital. Mais cette fois ci, elle n'avait pas vraiment eut le choix. La dernière fois qu'elle était allée dans un hôpital c'était pour rendre visite à Masato et Aoi. C'était sans doutes le seul souvenir "heureux" qu'elle avait connue dans ce genre d'endroit. Et même si elle avait refusé d'y venir, elle était certaine que son bien aimé ne lui aurait pas laissé le choix. Il n'était pas fanatique des hôpitaux non plus, mais il s'agissait d'elle, et il avait tendance à être sur protecteur.Après tout, ce n'était pas si grave si? Elle ne devait pas être restée bien longtemps endormie... Du moins elle l'esperait. Le comas est un état qui vous fait perdre toute notion de temps, et ou seule ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire compte à vos yeux.

    Les seules notions de temps que la jeune femme avait réussi à avoir était celle du jour et de la nuit. Le jour, souvent elle entendait, médecin ou proches essayant de s'adresser à elle sans doutes dans l'attente d'une réponse.Elle avait entendu la voix de Yuki, d'Aoi de Masato, de Nelly et John, de Johnathan et Joan... Et le plus souvent celle de son amoureux, mais quand ils n'étaient plus qu'a deux dans la chambre, il parlait moins.

    C'était peut être la seule chose qu'elle pouvait lui reprocher. Elle aurait aimée entendre plus souvent sa voix, pour être certaine de ne pas être seule, de ne pas imaginer le rythme de sa respiration. Elle avait entendu les médecins dire à Chiyu et aux autres qu'elle entendait surement et elle aurait tant aimée être capable de leur dire que oui, ils pouvaient lui parler, qu'elle voulait qu'ils lui parlent.Oui,elle était en vie et heureusement qu'elle n'avait pas vue tout ces gens tombés au combat dont Hagrid qu'elle avait tant adoré à Poudlard...
    Elle se souvenait d'avoir sentie la main chaude de Chiyu sur la sienne à son arrivée à l'hôpital mais depuis, il osait à peine la toucher, comme si il avait peur de la briser. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle était même incapable de serrer sa main quand il approchait de la sienne. Tant de chose qui au quotidien lui était nécessaire et qu'elle ne pouvait pas faire. Elle se souvenait aussi des nuits. La notion de jour et nuit lui était d'ailleurs restée à cause de cela. La nuit il était obligé sans doutes de quitter la chambre. Et alors, le seul son qu'elle entendait été le Bip monotone de l'appareil. Plus de respiration, de mots d'excuse ou autres... Les nuits étaient insupportable. Et son oreiller favori lui manquait cruellement. Ce lit était inconfortable, le torse de son amoureux était si chaud et agréable...Des draps ne s'échappaient qu'une odeur médical de multiples produits et désinfectants, de la peau de son amoureux émanait un délicieux parfum. Elle voulait plus que tout sortir de ce sommeil insupportable . Elle avait toujours été une marmotte mais ne voulait plus dormir. Elle voulait ouvrir les yeux...Elle voulait, ne serais-ce que vois la lumière. Son plus grand espoir était de ne pas se réveiller la nuit...

    Elle avait de la peine à imaginer l'état dans lequel Chiyu devait se trouver et s'en voulait même de ne pas être capable de lui rendre le sourire, mais comment aurait-elle pu le faire alors qu'elle était la cause de cet état de déprime? ... Bref autant dire que le fait qu'il soit tout deux autant accroc à l'autre et qu'ils ne puissent pas avoir leur dose de geste,regard et autres ne les mettaient pas en bon état.

    Et ce matin,elle avait entendu les bruits de pas de son amoureux,, semblant encore déçu de l'a retrouvée tout aussi inanimée que la veille. Elle voulait sortir de là!Elle le voulait plus que tout au monde. Pourquoi est-ce que c'est lorsqu'on en a besoin que les désir les plus forts ne se réalisent pas?... Elle sentit même la main de son amoureux replacée l'une de ses mèches, sentant le souffle chaud de ce dernier....Il était là...Il était là chaque jour depuis son arrivée.

    Elle aurait aimée lui répondre, alors qu'elle entendait sa voix venir glisser dans ses oreilles. Elle voulait revenir de la lune. Mais elle n'y parvenait pas, or elle refuserait qu'il vienne la rejoindre. Elle sentit une léger baiser se déposer sur son front. Elle aurait voulu être capable de le retenir là, tout contre elle, mais encore une fois, elle en était incapable. Étais-ce de la faiblesse?Elle l'ingorait,elle savait juste deux choses: elle voulait le retenir contre elle, mais pourtant elle en était incapable. Puis, elle avait réussi, elle était parvenue, à force de volonté à ouvrir ses deux étoiles noires lui servant d'yeux. Et elle avait essayée de parler,en vain à cause du masque à oxygène. Et l'idée du Bip lui était venue. Elle avait activer comme elle l'avait pue son fin doigt et le bip s'était fait plus rapide. Elle voulait qu'il l'ai entendu...Elle voulait beaucoup de choses me diriez vous, mais après un si long sommeil, n'est ce pas normal. Elle l'entendit s'approcher et tourna les yeux vers le bruit. Il s'installa sur le bord de son lit,tourner les yeux lui avait provoqué un vertige. Mais elle s'en moquait. La plus belle récompense fut d'entendre à nouveau sa voix et de sentir sa main serrer la sienne.

    -...


    Maudit soient les masque à oxygènes. Elle ne parvenait strictement pas à parler, même pas à) essayer, mais elle était tellement heureuse de revoir son visage qu'une larme perla au coin de l'un de ses deux yeux.Et son sourire était la plus belle des récompense à ces efforts surhumain. Elle vit les médecins entrant dans la pièce lui demandant de regarder dans différents sens,cela lui prooquant des vertiges,de bouger comme elle le pouvait certaine partie de son corps. Ce que moyennant un petit temps d'incapacité devenait possible. Et enfin ils lui retirèrent le masque à oxygène lui laissant cependant le fameux Bip. Puis ils lui dirent qu'ils repasseraient dans 2-3 heures et qu'il la laissait seule, cependant avec l'interdiction de manger ou boire avant leur prochaine visite, et l'obligation de se reposer.Cependant à peine furent-ils sorti, que serrant comme elle pouvait la main de son amoureux,elle dit avec difficulté

    -Je...suis ...désolé... moi aussi....tu m'as...manqué...
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Sam 26 Déc - 0:01

Chiyu n’avait pas été déçu en arrivant ce matin la. Non pas qu’il ait été ravi en trouvant sa tendre amie sous masque, contrôlé par un appareil à bip et sous surveillance médicale, mais le terme même de « déçu » lui faisait penser à une erreur de l’autre. Hors il ne pensait pas une seconde que nana pouvait faire « l’erreur » de ne pas se réveiller. Il ne savait pas ce qui se passait en ce moment dans l’esprit de la jeune fille, ignorait combien elle luttait pour ouvrir les yeux ou combien elle était consciente de sa présence, mais il savait une chose. Si elle n’était pas réveillée, si il ne pouvait que contempler son corps inanimé dans le lit d’hôpital, quelque soit l’état de conscience dans lequel elle était, c’était qu’elle ne pouvait pas revenir. Pas qu’elle ne voulait pas. Et à dire vrai, ça le minait encore plus. Si il culpabilisait pour le fait de n’avoir pas été la, il s’était promis des l’énoncé du diagnostique, que ça ne se reproduirait plus. Les mangemorts pouvaient bien éradiquer une école entière, il ne la laisserait plus. Mais la, que pouvait il faire à part venir le matin, repartir le soir et revenir le lendemain en attendant un réveil dont même les médecins n’étaient pas certains ?
Il n’avait cependant jamais même pensé à ne plus venir. Et puis après ? Si elle ne se réveillait jamais ? Venir à l’hôpital était une épreuve. En repartir pire encore, ignorant quelle serait la situation durant son absence.

Aussi quand elle avait ouvert les yeux avait il eu l’impression que l’on venait de retirer de ses épaules une montagne. La culpabilité, la peur, tout avait été relégué par une seule et unique sensation : le soulagement. Elle avait ouvert les yeux. Et il n’aurait jamais pensé qu’une larme de sa petite amie puisse le mettre dans un tel état de transe. Non seulement elle avait ouvert les yeux, mais elle l’avait reconnu.
Le jeune homme avait à peine eu le temps de lui offrir un nouveau sourire qu’une armée (au moins !) De médecins et infirmières étaient entrés et l’avaient mis dehors le temps d’examiner la miraculée. A dire vrai, s’il n’y avait pas eu un infirmier d’un mètre quatre vingt dix, cent vingt kilo et l’air de ne pas vouloir discuter, ils auraient toujours pu courir pour qu’il sorte. Pendant tout ce temps, il avait eu l’impression de s’éteindre au fil des jours ou elle ne s’éveillait pas. A présent que Nana était de nouveau parmi eux, il n’avait qu’une envie, profiter de sa présence. D’une vraie présence. Peu importait si elle pouvait parler ou pas, elle était la et il pouvait le voir. Après avoir creusé un fossé a force de faire les cents pas devant la porte de la chambre, il finit par se poser contre le mur en face en fermant les yeux. Il avait eu tellement peur de la perdre ! Bien sur il savait qu’il l’aimait, sans quoi il n’aurait jamais été aussi loin avec elle. Mais il n’avait jamais imaginé à quel point elle lui était indispensable. C’était Masato qui s’en était rendu compte. Masato qui avait fini par le garder à l’œil, veillant à ce qu’il mange et dorme a peu prés. A la réflexion, Chiyu le soupçonnait d’ailleurs d’avoir assaisonné certains plats de potion de sommeil.
Mais peu importait. A présent qu’elle était réveillée, il se sentait revivre. Bon ok il serait viré pour avoir manqué le boulot tout ce temps, mais il s’en moquait. Il en trouverait un autre. Finalement, après un temps interminable, au moins dix minutes, les médecins sortirent, un air rassuré sur le visage. A dire vrai, ils n’essayèrent même pas d’expliquer la situation au jeune homme, s’écartant juste sur son passage pour éviter d’être piétiné.
Chiyu était raisonnable, sage, réfléchi, mais Chiyu était aussi parfois instinctif, passionné, et pour le moins direct.
En l’occurrence, c’était le cas. Cependant, il ne se précipita pas vers le lit ou se reposait sa douce amie, mais s’approcha doucement, comme si le simple fait d’aller trop vite pouvait la re-précipiter dans le sommeil.
IL reprit sa place sur le bord du lit, et sentit la main de la jeune femme chercher la sienne. IL la serra gentiment. Elle avait toujours eu une jolie voix. Mais aujourd’hui, elle aurait pu parler avec une voix de canard qu’il l’aurait trouvée divine. Et la faire chanter avec. Ce qui fort heureusement n’était pas le cas, elle avait toujours une jolie voix.


- C’est moi qui suis désolé Puce. Je n’aurai pas du te laisser. J’aurai du rester avec toi. J’aurai du insister quand

Sa voix se cassa sur un soupir IL aurait du. Mais il ne l’avait pas fait.

- Je suis content que tu sois revenue. Je …

IL hésita une seconde. Beaucoup de « je » pour parler d’elle. Un petit rire moqueur envers lui-même lui échappa.


- ne crois pas que j’aurai pu continuer sans toi. Beaucoup de je pour ton réveil non ?

IL se pencha vers elle et déposa un nouveau baiser sur son front, cette fois certain qu’elle en était consciente.

- Plus jamais tu n’auras affaire à l’ordre, et plus jamais tu n’iras te battre. Même si pour ça je dois casser nos deux baguettes.


Dernière édition par Chiyu Mizutani le Sam 26 Déc - 0:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Sam 26 Déc - 0:43

    La peur... La peur d'avoir passer une éternité dans un sommeil qu'elle ne contrôlait pas, la peur de ne jamais être capable de réouvrir les yeux. Trop de chose qu'elle avait due affronter en plus de tout le reste.Elle s'en serait voulu durant l'éternité si elle n'avait jamais du réouvrir ses deux yeux noirs. Si elle avait du se satisfaire d'un monde où seule l'ouïe et le toucher pouvait être utilisée. Elle ne pensait pas, un jour dans sa vie devoir en faire faire autant à son amoureux. Elle n'imaginait que trop bien l'état dans lequel il se trouvait quand il venait la voir sachant qu'il la verrait probablement encore plongée dans un sommeil étrange, et l'état dans lequel il devait être quand il devait quitté l'hôpital de force. La peur que justement la nuit fasse qu'elle ne puisse plus jamais réouvrir les yeux, la peur qu'elle se réveille en son absence et ne sombre à nouveau dans un sommeil presque aussitôt. Si elle parvenait aussi bien à imaginer cela c'est bien qu'elle ressentait les même chose. Et si, alors qu'il s'en allait elle devait dire au revoir à la vie, sans pouvoir voir, une dernière fois son visage... Sans entendre sa voix et goûter à ces lèvres tant aimées et désirées.
    Pourtant, chaque matin c'était un léger sentiment de joie qui naissait en notre jolie Japonaise. La joie d'être encore en vie et d'avoir encore une chose de se réveiller, la joie qu'il soit revenu une énième fois.

    Et encore une fois, ils ressentirent le même sentiment, celui qu'est le soulagement, quand, enfin elle parvint à soulever ses paupières qui paressait plus lourdes que jamais. Mais l'espoir de le revoir était plus fort que n'importe quel sommeil. Et si elle avait été trop faible pour y parvenir jusqu'ici, elle avait enfin réussi. Et si une larme coulait du coin de son oeil, c'était bien une larme de joie. La joie qu'il soit là, la joie de le revoir.Un sentiment de joie pur et simple comme la vie en offre peu dans le monde d'aujourd'hui. Et si elle avait été plus forte elle aurait exigé des médecins qu'il reste à ses côtés durant l'auscultation. Ce n'était après tout pas eux qui l'avaient veillé chaque jour. Mais elle n'était pas en état d'opposer une quelconque résistance, et était même incapable de parler, alors pour convaincre les médecins, elle repasserait.Aussi fut elle obligée de le laisser s'éloigner pour laisser les médecin la mettre en état de parler et surtout la libérer d'une partie des fils sortant de son corps. Il y avait beaucoup plus de fil qu'elle ne l'aurait cru, et si ils ne faisaient pas tous bip-bip, certain ne lui plaisaient pas du tout.Elle qui détester les cicatrices avait la chance de n'en avoir aucune, mais elle avait quelques perfusions dans le corps, surtout de l'eau. Et elle fut heureuse qu'on les lui retire, sans oublier le satané masque à oxigène qui n'était plus nécessaire maintenant qu'elle était consciente du fait qu'elle devait respirée et qu'elle en avait retrouvée les capacités entière. Finalement après cinq ou six conseils plus bidon les uns que les autres, ils se décidèrent enfin à quitter la salle, ce qui signifiait non pas qu'elle allait être au calme, ça elle s'en moquait royalement, mais que son amoureux allait pouvoir rentrer dans la chambre. Elle avait passée trop de temps loin de lui. Elle était tellement en manque qu'elle n'était même pas certaine de le laisser partir de l'hôpital ce soir. Les médecins pouvaient bien lui accorder cela non? Aussi fut elle très heureuse de voir toute l'equipe médicale qui avait due s'occuper de la suivre durant ces quelques jours, ou semaines, quitter sa chambre.
    Et pour le coup avouons le, notre jolie niponne bien que marquée par ces quelques jours ou semaines,elle l'ignorait toujours, de comas, fut bien heureuse que Chiyu soit instinctif, passionné, et pour le moins direct.
    Et elle écouta le bruit de ses pas s'approchant de son lit. Elle ne préférait pas tourner la tête. Les demande des médecin avait provoquer deux ou trois vertiges désagréables. Aussi attendit-elle qu'il soit face à elle.
    Elle avait beau sortir de son coma, elle n'en restait pas moin Nana, et plus que jamais elle avait besoin de retrouver ces choses et gestes qui faisaient qu'elle se sentait bien ,c'était donc tout naturel que même si c'était avec difficultés et lenteur, sa main cherche celle de son amoureux qu'elle retrouva bien vite. Elle le regardait dans les yeux... Comme tout cela avait pu lui manquer, comme la vie en elle même avait pue lui manquer.

    -Shtt... Je ne veux aucune ....excuse... Tu as fais... ce que tu.. as fais et on ne ...referas pas, l'histoire...


    Dit elle en renforçant comme elle le pu son emprise sur la main du jeune homme.

    -Moi aussi...


    Oui, elle aussi était tellement heureuse d'être revenue, d'être à nouveau capable de le voir, de lui parler et bientôt même de lui sourire.

    -Je m'en moques...Tu as...tellement parlé...de moi ces derniers, jour.... ta voix,...ne me suffit plus...


    Nana dans un effort dont elle ne serait pas crue capable redressa le visage quelque peu lui faisant signe, qu'elle voulait un baiser, un vrai.. Un qui lui rappellerait à quel point tout ces petits gestes étaient nécessaire...

    -Pas aujourd'hui.... N'en parlons pas ...silteplait...
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Sam 26 Déc - 1:56

Nana était Nana. Rien ne la changeait. Et son premier geste avait été pour serre la main de son petit ami, aidée en cela il faut bien le dire, par le fait qu’il la lui tenait. Ce fut aussi le premier geste qu’elle fit quand il revint dans la chambre, sa main n’ayant pas grand chemin à faire pour trouver celle de son japonais. Si Chiyu n’était pas du genre tactile en général, cette fois il n’avait pu s’empêcher d’aller lui-même chercher la fine menotte de sa dulcinée, ne serait ce que pour sentir ses doigts serrer les siens, sentir qu’elle lui répondait, sentir la chaleur de sa peau revenir lentement a la normale … bref lui montrer combien la jeune femme affaiblie qui la regardait de son lit était vivante. Bien sur elle n’était pas encore prête pour un tour du monde sur un coup de tête. Le simple fait de tourner la tête pour le regarder semblait relever de l’épreuve. Mais il s’en moquait. Le simple fait qu’elle soit venue chercher sa main, qu’il puisse de nouveau se plonger dans les grands yeux noir était un tel soulagement qu’il n’en demandait pas davantage. Elle avait été une poupée inerte, et était à présent de nouveau prête à affronter la vie. Bien sur elle n’allait pas se lever et courir le monde. Mais par rapport à ce qu’ils venaient de vivre, chacun de leur coté, la moindre parole, le moindre geste, le plus petit mouvement prenait un sens dont il avait l’impression qu’il pourrait en sourire comme un imbécile jusqu'à la fin de ses jours. Même si ce n’était pas le cas. Son sourire était réel, certes, il était même quasiment complet, lui qui d’habitude jouait par demis sourires, mais il retrouva un gout plus amer en l’entendant.

Il était certain que Nana ne voulait pas l’accabler. Dans ses gestes, il voulait voir un pardon, il voulait comprendre qu’elle ne lui en voulait pas d’avoir failli. Et pourtant, dans ses paroles, son esprit coupable entendait à l’inverse une accusation, comme si elle lui disait « oui c’est ta faute. Et tu n’as aucune excuse ». Ce n’étant sans doute pas ce qu’elle voulait dire. C’était pourtant ce qu’il entendait. Peut être aurait il voulu qu’elle lui dise simplement que ce n’était pas sa faute, qu’il avait agit comme il aurait du le faire, mais il ne l’aurait sans doute pas cru. Et ce n’était pas ce qu’elle avait dit. Il l’avait laissée toute seule, elle le savait et lui aussi. Elle n’avait pas l’expérience, elle n’avait pas les reflexes et elle n’avait même pas l’habitude de la magie quotidienne. Et il l’avait quand même laissée toute seule devant des mangemorts aguerris. Bien sur il y avait d’autres membres de l’Ordre. Noami Kerman par exemple, qui était à coté d’elle. Mais comment Noami aurait elle pu savoir qu’elle devait non seulement protéger sa propre vie mais aussi celle de la jeune femme à coté ? Elle n’en savait rien et ce n’était pas son rôle. IL fut sorti de sa réflexion en sentant la main de la jeune éveillée serrer davantage la sienne.

Sa main libre revint caresser la chevelure noire de la japonaise d’un geste léger, déposant au passage une légère caresse sur sa joue et un air gêné vint s’inscrire sur le visage du jeune homme. Il avait peu parlé à Nana quand ils étaient seuls tous les deux. Il ne pouvait qu’en convenir. Pour son excuse, il n’était pas certain qu’elle puisse l’entendre et trouvait ridicule de parler tout seul. Mais parfois, il s’était laissé aller. Le problème étant qu’il ne se rappelait plus ce qu’il avait bien pu dire, ou qu’il s’en rappelait au contraire trop. Comme quand il lui avait dit qu’elle lui était indispensable. Qu’il ne voulait pas qu’elle le laisse tout seul. Ou encore quand il lui avait dit combien sa voix et son rire lui manquaient. Bref, que des choses qu’il n’aurait jamais dites en temps normal. Et elle avait entendu. Avec un peu de chance, ça n’avait été qu’un bruit pour elle.
Le japonais savait que sa gêne était ridicule, et qu’il n’avait jamais été plus sincère que dans ces moments la. Et que ce n’était surement pas Nana que ça allait gêner. Mais c’était tellement loin de ce qu’il était, de l’image qu’il voulait donner !

Il allait répondre, lui demander ce qu’elle avait entendu quand elle releva la tête, réclamant un baiser qui cette fois ne serait pas sur le front. Quelque chose qu’il n’avait osé faire, de peur de … de quoi ? De la casser ? De la blesser ? De l’endormir ? Les baisers endormaient rarement les princesses. Le sien se posa sur les lèvres de la jeune femme très doucement, la repoussant néanmoins vers son oreiller. Un baiser léger, doux et cependant plein de tout ce qu’il ressentait pour elle. Une sensation que, dans son inquiétude, il avait oubliée. Même après tout ce temps de sommeil, les lèvres de la jeune femme avaient gardé leur gout sucré de mure. A croire que le gloss faisait partie d’elle. Quittant les lèvres de sa bienaimée, il posa son front sur le sien, sa main massant doucement la tempe de Nana. Juste pour la sentir, l’entendre respirer, en résumée profiter de la vie qui lui avait été rendue. Il finit cependant par se relever.


- Jamais. Ce n’est pas une proposition. C’est une promesse. Cette fois je ne te laisserai pas le choix. Ca n’arrivera plus.

Dire qu’il lui avait laissé le choix la première fois était un bien grand mot. Il avait dit non et elle était passée outre. Mais cette fois, il ne la laisserait pas faire. Quitte à l’enfermer, elle ne rejoindrait pas l’Ordre. Et si pour ça il devait renoncer à leurs baguettes, au monde magique, s’il devait vivre comme un moldu, il le ferait. Ca ne faisait aucun doute, même si dans son cas ça équivalait à se lancer dans l’inconnu. Il avait toujours été élevé dans ce monde et ne connaissait quasiment que lui, mais c’était un saut qu’il ferait. Le dessus, elle n’avait aucun doute à avoir.
IL serra la main de la jeune femme, sentant soudain la frustration, l’inquiétude, la culpabilité, bref tout ce que le réveil de Nana avait remis au second plan remonter comme une boule. IL avait eu tellement peur que ça lui revenait à présent comme un boomerang. IL ne pleurerait pas bien sur. Pas son genre. Bon okay à la rigueur il pouvait avoir les yeux qui brillaient un peu. Mais pas beaucoup. C’était un dur Chiyu >.<

- Ne fait pas d’effort, tu viens de te réveiller. Laisse-toi le temps de récupérer. Je ne bouge pas.

Tout en parlant, le japonais gardait en main celle de son amie, comme s'il ne voulait plus la lâcher, sans même s'en rendre compte. Mais ça aussi, quand il serait remis, il le nierait ou trouverait une explication plausible. Pour l'instant, la seule chose qu'il savait, c'était qu'il ne voulait surement pas la lacher ni la laisser repartir.
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Sam 26 Déc - 13:35

    Nana avait une étrange impression. Elle avait l'impression d'être morte ces derniers temps et qu'elle revenait à la vie, devant tout redécouvrir de la vie, mais avec l'aide de ses souvenirs et de ceux qu'elle aimait. Mais tout cela était bien étrange. Chercher la main de son amoureux avait été son premier geste mais le faire lui demandait une concentration et un effort plus difficile qu'elle ne l'aurait pensé? D'habitude saisir la main de Chiyu était une habitude et un geste naturel pour lequel elle n'avait plus besoin de réfléchir un seul instant. Pourtant,aujourd'hui elle avait l'impression qu'on lui demandait de gravir une montagne. Elle avait besoin de tout redécouvrir, elle avait besoin de lui, de sa voix et de son sourire. Sans lui, elle n'aurait pas le courage de fournir ces efforts surhumain. Nana n'avait surement pas eut l'envie de le faire culpabiliser. Elle devinait déjà bien assez qu'il devait être en sale état. Mais elle se sentait terriblement coupable de ne pas être déjà capable de le serrer dans ses bras et de lui dire, que non, que ce n'était pas important, qu'elle était en vie. Mais elle venait à peine de retrouver l'usage de la parole et elle avait envie de discuter d'abord de choses et d'autres pour se sentir vivante. Elle se nourrissait de ce sourire qu'elle n'avait jamais vue plus sincère. Puisque les médecins lui avaient interdit de boire et manger, malgré la désagréable sensation de soif qui la tiraillait. Et elle s'en voulue immédiatement de ne pas avoir réfléchit avant de parler. Elle n'avait pas utilisée les bons morts, mais même avec d'autres mots, aurait-il été mieux?

    Nana baissa les yeux et une autre larme vint naître au coin de son œil. Cette fois, elle était incapable de distinguer si il s'agissait de tristesse ou de joie. Elle était incontestablement heureuse d'avoir retrouver ses cinq sens, et tout aussi simplement de l'avoir retrouvé. Mais elle s'en voulait. Elle s'en voulait d'avoir été si incapable de lui faire comprendre qu'elle ne lui en voulait pas, d'être si incapable de le serrer contre elle pour lui dire que si il voulait s'acharne à dire que c'était sa faute, il était pardonné tout entier. Mais elle était incapable de se redresser et de le serrer contre elle... Et ce devait être pour cela que cette larme avait une autre saveur que la précédente. Elle s'en voulait, si il était dans cet état, c'était sa faute. Si elle n'avait pas été si incapable de se défendre, elle n'aurait pas fini dans un lit d'hôpital et il n'aurait pas eut, tout comme elle, à supporter ces jours désagréables et insoutenables qu'avaient été ceux de son comas. Et elle lisait sur le visage de son amant qu'il s'en voulait... Voilà pourquoi elle tentait de serrer d'avantage la main qu'elle ne quitterait plus.

    Nana se sentait à nouveau n vie,et pour de bon cette fois. La main de son amoureux passant dans ses cheveux la fit même frémir. Elle sourit en voyant la gêne le saisir, un sourire plus facile à faire que les précédents. Il lui avait dit de tellement belle chose alors qu'elle dormait dans un sommeil étrange, mais la jeune femme connaissait mieux que quiconque son amoureux. Et elle n'en parlerait pas. Il n'avait probablement pas envie d'en parler et cela ne la gênait pas. Elle garderait ces mots enfouit en elle même. Comme des trésors que l'on a peur de voir partir. Personne n'en saurait jamais rien. Mais elle, elle savait. C'était là tout ce qu'elle demandait finalement. Elle ne voulait pas d'une relation qui s'expose trop. Et tout ce qu'il lui avait dit resterai à jamais entre elle, et lui.Elle lui sourit.
    Ses yeux noirs vinrent se perdre quelques instants dans ceux de son amant. Histoire de lui promettre que tout cela, resterait secret. resterait à jamais dans son cœur. Et que les autres, elle s'en moquait pour l'instant.

    Puis,elle avait enfin réussi à redresser un eu la tête. Elle était certaine d'hériter d'une migraine sous peu de temps, mais elle y était parvenue. Elle réclamait un baiser, un véritable baiser cette fois. Comme elle n'en avait eut depuis ce qui lui semblait être une éternité. Chiyu semblait avoir compris. Il se penchât d'avantage vers elle et lui déposa un doux baiser sur les lèvres; Nana était avide de retrouver la saveur de leur baiser et en fut plus qu'heureuse.Elle se sentit s'enfoncer un peu dans son oreiller. Nana sentait son coeur battre plus vite que d'habitude, le bip en étant témoin. Elle se sentait bien... Elle se sentait vivante et dieu ce que la vie pouvait être agréable quand on en a été privé trop longtemps. Alors qu'il mettent fin ce baiser, il laissa son front coller à celui de la jeune femme, et de sa main libre-Nana ayant toujours l'autre en sa possession- il caressait avec douceur sa tempe.

    -Chiyu ... N'as tu pas été inquiet lorsque tu étais...loin de moi..là bas? Imagines tu... ce que je ressens... quand tu vas...seul en mission...


    Dit elle d'une voix presque triste. Elle parvint à sortir sa seconde main des couvertures. Elle était encore plu pâle qu'à l'ordinaire... Et dans un ultime effort elle déposa cette main sur la joue de Chiyu mais ne put y rester longtemps, la main retombant déjà... Elle lui offrit un doux sourire. Sourire ne lui demandait déjà plus d'effort, mais elle doutait que tout soit aussi facile. Elle venait d'en avoir la preuve avec cette fichue main reliée à ce fichu bras... Elle ferma ses yeux quelques secondes, juste le temps de faire passer un vertige.
    Elle gardait la main de son amoureux dans la sienne et le regardait dans les yeux. Il ne devait pas s'inquiéter ni se sentir coupable, l'important n'était ni ce qu'il avait fait, ni ce qui aurait pu se passer. L'important était qu'elle soit là, qu'elle soit éveillé et qu'elle l'ait enfin retrouver lui et tout ce qu'il était. De leurs mains liaient l'une à l'autre, elle l'attira comme elle le put vers elle.

    -D'accord...Mais ne bouge pas... Voudrais tu juste... me dire où son mes affaires? Il me manque quelque chose...autour du cou.


    Il lui manquait le médaillon que son amoureux lui avait donné, celui qui lui venait de sa mère. Les médecins le lui avait probablement retiré, alors qu'elle ne le quittait strictement jamais. Elle serra un peu plus la main de son amant. Ce soir, les médecins n'auraient rien à dire, il resterait, du moins si il le voulait.

    -Je me sens tellement...enfant. Je ne peux...rien faire...Je me sens...mal...tu n'avais rien à voir avec ça...tu n'y es pour rien.. Mais comprend...mon inquiétude quand tu...es là bas,et moi ici.


    Elle le tira comme elle le put vers elle et réussi à reprendre possession de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Sam 26 Déc - 16:35

Une nouvelle larme avait coulé sur la joue de la jeune femme, et Chiyu savait que celle-ci n’avait pas la même signification que la première. Nana avait toujours eu un regard expressif. Si lui avait travaillé à ne rien laisser paraitre de ses émotions, elle correspondait parfaitement à l’adage disant que le regard était la fenêtre de l’âme. Et celui qu’elle avait en ce moment mêlait la joie d’avoir été libérée de son propre corps pour en retrouver l’usage, à la frustration de ne pouvoir le contrôler, et à autre chose. De la culpabilité ? il était le seul ici à avoir fait une erreur de jugement et il n’allait pas laisser la jeune femme partager avec lui ce fardeau. Elle avait un autre combat à mener, et il serait sans doute difficile : celui de se remettre.
Le japonais essuya doucement la larme qui coulait avec un sourire rassurant. S’il n’avait pas été à la hauteur à Poudlard, ici il le serait. Il ferait ce qu’il faut pour que ce désagréable épisode qui aurait pu être tragique ne reste dans l’esprit de Nana que comme un souvenir, un morceau de passé qu’elle pourrait enfouir. Pour lui, ça resterait peut être comme une preuve formelle qu’il n’était pas aussi fort qu’il le pensait, mais pour elle, il devait faire en sorte que ce ne soit qu’un épisode dont elle se remettrait. Pour ça et aussi parce qu’il en avait envie, il refoula de nouveau sa culpabilité et lui offrit un sourire.
Il sentait la main de Nana se resserrer sur la sienne et lui rendait doucement et inconsciemment le geste, comme si maintenant encore il avait peur de lui faire mal.

Le fait de la sentir frémir sous son innocente caresse prouvait une fois de plus, s’il en était besoin, qu’elle était revenue. Combien de fois avait il doucement remis en place une mèche de cheveux ou passer une main aussi légère qu’un souffle sur sa joue sans avoir a moindre réaction. Aussi ce simple frisson était il, une fois de plus, comme un petit miracle. En réalité, chaque geste qu’elle faisait, chaque mot prononcé, après ce temps passé à se demander si elle pourrait les refaire un jour, lui semblaient autant de petits miracles.
Alors qu’il tentait de cacher l’air gêné qu’avait produit l’idée que peut être elle avait non seulement entendu mais compris ce qu’il lui disait alors qu’elle dormait, il ne pu que remarquer le sourire qu’elle lui envoyait. D’accord. Donc il était grillé. En même temps, il l’était depuis longtemps, mais il ne se rappelait pas le lui avoir déjà dit. Et il ne se sentait pas de le répéter. Le lui avoir dit et qu’elle l’ai entendu était déjà une grande avancée dans ce domaine, et le sourire de la jeune femme montrait qu’elle en avait conscience. De même son regard qui semblait lui faire la promesse muette de garder tout ça pour elle comme un trésor.
Aussi leur baiser, aussi léger soit il, prenait il un tout autre sens. Comme si tout ce qu’il avait pu dire, et ce qu’elle avait entendu, y était inclus. Chiyu avait l’impression que cela scellait encore leur relation, comme une suite logique à sa demande de vivre ensemble. Et finalement ce fut elle qui rompit le silence qui s’était instauré entre eux. Rien d’un silence gênant, plutôt une sorte de communion ou les mots n’avaient pas leur place. Des fois il se disait que leur relation était quasi mystique, mais son esprit rationnel intervenait alors pour lui faire remarquer que tous les amoureux devaient ressentir cette impression. La raison parfois savait casser les plus beaux moments. Mais pour l’instant elle se tenait à carreau, lui permettant juste de profiter de l’instant.


- J’ai été inquiet des que j’ai su que tu voulais intégrer l’Ordre Puce. Tu es une sorcière puissante, sans doute plus que moi. Mais ça n’empêche rien. La preuve. moi ce n'est pas pareil.

Allez savoir pourquoi ce n'était pas pareil! lui même n'aurait pas été capable de le dire. peut etre parce qu'il avait finit par accorder l'importance de sa vie à celle que lui donnait Nana? En tout état de cause, le terme "inquiet" était un peu faible. Elle aurait pu être merlin en personne qu’il aurait été inquiet.

- Je ne suis jamais seul Puce. J’ai mon porte bonheur.

Le japonais releva sa manche de blouson, dévoilant le petit bracelet qui lui enceignait le poignet. C’était un bijoux qu’il ne quittait que rarement , pour ainsi dire jamais, et qui restait son trésor à lui. Le plus souvent vêtu de chemises a manches longues ou porteur de vestes, la plupart des gens ignoraient qu’il le portait. Ceux qui le savait s’étaient longtemps interrogés sur la raison de ce bracelet éminemment féminin mais avaient fini par hausser les épaules. Seuls les autres membres du groupe savaient vraiment ce qu’il en était, ayant toujours connu le bijoux, mais sur un autre porteur.
La main de Nana qui n’était pas occupée à le retenir était doucement sortie des couvertures pour venir difficilement se poser sur la joue de Chiyu avant de retomber mollement. Il remit doucement son bras sous le draps. On ne récupérait pas d’un coma comme d’un sprint, et il devinait qu’elle avait besoin d’un vrai sommeil. Un ou son esprit pourrait profiter de ses rêves, en même temps qu’il redoutait de la voir de nouveau fermer les yeux.

Le japonais sentit la main de sa jeune amie tenter de le tirer vers elle. Il était effarant de voir comme elle était affaiblie. Rien que pour ça, il aurait aimé pouvoir ressucité Carrow pour le laisser se vider de son sang cette fois. Sa mort avait été trop douce. Il aurait du imiter Noami. Ou lui balancer un bombarda. Mais ce n’était pas vraiment l’endroit pour les idées de vengeance et il cacha ce nouvel accés de colère sous un sourire quand elle lui demanda ou étaient ses affaires et le petit pendentif qu’il lui avait donné.

- Je vais te le chercher. Attends.


Peine perdue, il sentit la main de la jeune femme se resserrer davantage . Chiyu interrompit le geste qu’il avait entamé pour se lever et se rassit sagement sur le lit.

- Tu vas te remettre vite. Tout va bien aller. Ne t’en fais pas. Tu pourras bientôt de nouveau écumer les boutiques de Oxford Street et de Kensington High Street. Et ne t’en fais pas pour moi. Normalement, tu n’auras plus à inquiéter.

Voldemort n’était plus. Il avait vaincu Dumbledore, mais il n’avait pu vaincre la prophétie. L’Ordre du Phénix n’avait plus de raison d’être. Il restait bien quelques mangemorts, mais c’était le boulot des aurors. Pas celui de l’Ordre. Il n’aurait plus aucune raison de quitter la maison pendant des jours sans donner de nouvelles. Le reste, il le garderait pour lui. Nana n'avait pas à s'inquieter pour les erreurs qu'il avait pu commettre. Il lui lança un petit sourire rassurant en esperant que ça pourrait durer. IL y avait des choses difficiles a enfouir.
Chiyu senti la petite main de nana qui le tirait vers elle. Nana était toujours Nana. Même affaiblie, il lui fallait sa dose de baiser, et elle semblait tenir a rattraper le temps perdu.

Une infirmiere entra dans la pièce à ce moment la, alertée par le changement de rythme du moniteur cardiaque, et sourit d’un air amusé devant la scène pendant que Chiyu se relevait vivement en regardant ailleurs.

- Miss Matsato, je peux concevoir que ce soit très tentant, mais tout ceci n’est pas raisonnable. Je vais être obligée d’interdire l’entrée à monsieur Mizutani si vous continuez. On sait maintenant que Howingsle fameux infirmier d’1m90 et 120 kgarrive a l’arreter.

Chiyu haussa un sourcil comme pour remettre en cause cette affirmation de l'infirmiere. Mais il fallait l'admettre, il n'avait pas reussi à passer le barrage de l'infirmier ....
L'infirmière en question verifia les données médicales en reprenant un air sérieux.


- Comment vous sentez vous ? Au fait de nouveaux visiteurs sont arrivés, mais ils ne peuvent entrer qu’un par un. Vous devez vous reposer.
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Dim 27 Déc - 16:00

    Oui, Nana s'en voulait. Nana restait Nana et dans tout les cas, ce ne pouvait jamais être la faute de son amoureux, c'était toujours la sienne. Si elle avait été capable de se défendre, si elle avait été capable tout simplement de ne pas intégrer l'ordre et de le retenir à la maison ce jour là... Tout ceci ne seraient jamais arrivé. Et elle avait la sale impression que c'était sa faute. A elle et à personne d'autres. La jeune femme n'était pas du genre à partager ses fardeau. Et même si son regard exprimait trop bien ce qu'elle ressentait en ce moment, elle ne l'avouerait jamais. C'était...impossible. Il ne devait pas en plus à avoir à s'occuper de cela.Il s'occupait déjà bien assez d'elle et de ses soucis, elle ne pouvait lui en demander plus.
    Nana fermât les yeux en le laissant lui essuyer ses larmes. Encore une fois, il avait compris, encore une fois, elle en avait trop dévoiler sans même le savoir. Mais le sourire qu'il lui offrait valait tout les trésors du monde. Elle sentit la main de son beau Japonais se resserrer avec une douceur infinie sur la sienne. Comme si il avait peur de casser la porcelaine que semblait être sa peau. Elle savait qu'avec lui, cet épisode serait effacé de sa mémoire. Elle savait qu'une fois à nouveau sur ses bottes à talons, ce comas ne serait plus qu'un lointain souvenir, mais le temps qui la mènerait à marcher de nouveau lui semblait déjà être une éternité. Mais elle réussirait. Pour lui, pour eux. Et pour rien d'autres.

    Nana s'était étonnée elle même à se sentir frémir sous la légère caresse de son amoureux. Habituellement elle avait tellement l'habitude qu'il replace ces mèches de cheveux qu'elle n'y faisait presque plus attention. Maintenant, cela lui semblait être un petit miracle qu'on lui avait offert une nouvelle fois. Après de si longues journées et nuits passée à se demander si un jour elle réouvrirait les yeux, se sentir vivre d'une façon aussi belle était la plus magnifique des récompenses.
    Finalement, la seule chose qu'il avait encore été incapable de lui dire, et ça malgré le fait qu'il ne pense qu'elle soit incapable de l'entendre était qu'il l'aimait. Cela signifiait bien que dans son esprit ça avait un plus d'importance que deux simples mots qu'on jetterait sur une page blanche. Et cela fit sourire la jeune femme, un sourire qu'il ne comprendrait sûrement pas, mais qu'elle avait et qu'elle été on ne peut plus heureuse de porter aujourd'hui. Les yeux de Nana brillait peut être un peu d'humidité et d'émotion. Elle se sentait incroyablement bien ,malgré ses membres lui semblant plus lourd que du plomb... Tout cela n'était possible que grâce à lui. Elle en avait pleinement conscience.
    Nana avait pris l'habitude d'être accroc aux baisers qu'elle pouvait obtenir de son amoureux. Mais les retrouvaient après un si long moment était une joie immense. Et une redécouverte complète de ce qu'ils étaient. Car l'un sans l'autre,ils étaient quelque chose, mais ensemble ils formaient une nouvelle chose, encore plus belle et puissante. Leur relation était différente. La jeune femme en était certaine. Toutes ces amies n'avaient jamais été autant en communion avec leur petits amis. Et elle pensait savoir pourquoi... Ils avaient vécue beaucoup trop de choses ensemble, que ce soit depuis qu'ils étaient ensemble, ou enfant. Et leur passé faisaient qu'ils ne considéraient pas l'amour à la légère. Elle reprit:

    -Non... Tu as raison,...c'est diffèrent... Pour toi je ne suis pas inquiète... je suis morte d'inquiétude.


    Oui, étrangement sortir d'un comas aidait cruellement à dire tout ce qu'on avait déjà voulue dire sans y parvenir, de peur de la réaction de l'autre. Car si la situation avait été plus dramatique, elle ne serait plus là, et ne serait pas capable de lui dire tout cela. Alors autant le dire....

    -J'aimerai...parfois être capable... de me glisser...dans ce bracelet... te suivre...partout.


    Nana savait que Chiyu ne quittait plus son bracelet depuis qu'elle le lui avait passait au poignet. Il n'était pas très masculin mais signifiait beaucoup aux yeux de la jeune Japonaise. Il était la seule chose qui lui permettait d'être certaine d'avoir un passé, des parents, et peut être d'être issue d'une relation où l'amour était maitre... Même si elle peinait à y penser quand elle savait avoir été abandonné. Mais elle savait que ce bracelet était l'une des choses les plus précieuse à ses yeux. Et elle avait trouvé naturelle de l'offrir à son amant. Lui, lui avait offert une pendentif issue du milieu familial lui aussi. Nana ne le quittait jamais.
    Voir son bras retombé ainsi n'était pas quelque chose de facile. Elle se doutait que si son bras retombait ainsi après un si petit mouvement, elle ne serait pas facilement à nouveau sur ses deux jambes. Elle le laissa replacer doucement son bras sous les draps, alors qu'elle pestait contre elle même d'être aussi incapable de bouger. Elle ne pensait pas qu'un simple choc du à un avada pouvait mettre quelqu'un dans un état aussi faible.

    Elle essayait comme elle le pouvait de l'attirer encore d'avantage contre lui, comme si elle était persuadé que son simple contact la ferait allée mieux. Elle aurait aimée y croire mais savait que ce serait sans aucun doutes bien plus compliqué que cela. Après tout si on se remettait aussi difficilement d'un comas chez les moldus, ce devait être pas si magique chez les sorciers. Et elle devrait être patiente... Elle qui ne l'était que si rarement. N'avait pas vraiment le choix cette fois.

    -Non... Tu iras..après...


    Elle fut heureuse de voir qu'il reprit immédiatement sa place assise sur le bord du lit, elle n'avait pas vraiment besoin de le voir s'éloigner ne serais-ce que de quelques millimètres d'elle. Elle voulait plutot se serrer contre lui.

    -Hum... J'en doute... Je suis ...à peine capable de...parler, alors...marcher... Je ne veux pas...que tu me laisses... Plus jamais... Ni ce soir.... Ni jamais...Je m'inquiéterais...toujours pour toi...[A croire...que tu as déteint...sur moi./b]

    Nana n'avait pas vue la fin du combat. Et elle ne savait pas qui était le gagnant. Elle savait juste qu'elle étai en vie et qu'il l'était aussi. Et lui annoncer les trop nombreux morts de cette bataille n'était franchement pas chose à faire. Elle pleurerait plus tard. Pour le moment, elle avait besoin de retrouver sa joie de vivre et de repos. Autant dire qu'on parlerait de cette mission plus tard. Quand elle serait sortie de Ste Mangouste et de ses murs trop blanc. Elle lui rendit un fin sourire rassurée.
    Oui,Nana restera toujours Nana et elle avait en effet besoin de sa dose de baiser,surtout qu'elle avait l'impression de ne pas en avoir eut depuis une éternité.

    Chiyu se redressa pourtant en entendant le bruit d'une infirmière entrée. Nana tenta tant bien que mal de se redresser,en vain. Elle se laissa s'écraser dans le lit et rfermat quelques instants les yeux prise d'un nouveau vertige.

    [b]-Je vais...bien. Je n'ai jamais...été plus vivante. Laisser moi un peu..en profiter au moins.


    Nana réussit cette fois à se redresser un sourire sur le visage,ce pouvait-il que?

    -Laissez les entrer!.... Tous les trois...
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Dim 27 Déc - 17:26

En fait, le jeune homme avait refusé de dire la phrase magique pour plusieurs raisons. D’abord parce que le jour ou il en aurait le courage, il voulait être sur qu’elle soit consciente et qu’elle l’entendrait. Ensuite parce que vu la situation et les risques de ne jamais la voir se réveiller, voir qu’elle s’éteigne simplement dans son sommeil, il refusait que ce soit les dernières paroles qu’il lui aurait dites. Aussi s’était il abstenu de prononcer les mots sacrés bien que plus d’une fois la tentation s’en soit faite forte. Et maintenant il n’osait plus, tout aussi convaincu qu’il aurait du lui dire pendant qu’elle dormait qu’il l’avait été qu’il devait lui dire quand elle était consciente. Au bout du compte, il ne l’avait dit à aucun moment. En tout état de cause, son esprit n’était pas vraiment focalisé sur cet étrange paradoxe qui finirait par lui donner la migraine s’il s’y penchait. En fait, il était tout simplement incapable de le dire. Ce n’était pas une question de sentiment. Encore une fois, il était certain de ce qu’il ressentait. C’était une question de mots. Ils avaient si souvent été utilisés qu’ils en avaient perdu leur sens. Ou pas. Peut être qu’ils en avaient trop et que ça lui faisait peur.
En tous cas, un sourire mystérieux était né sur le visage de Nana, la transformant en Joconde diaphane. A quoi pouvait-elle bien penser qui avait fait apparaitre ce petit soleil sur son charmant minois ? Peu importait. Après ce qu’elle venait de traverser, elle pouvait penser à ce qu’elle voulait, c’était bon signe. Tout autant d’ailleurs que sa recherche continuelle du contact, que ce soit par sa main, qu’il n’avait pas lâché, ou la demande de baisers qu’il refusait d’autant moins qu’ils étaient seuls, et que lui aussi en avait besoin pour rendre la situation bien réel. Après avoir passé un moment à deux doigts de la dépression, c’était quelque chose qui lui faisait remonter la pente à grande vitesse. Il ignorait cependant, avant cet épisode, pouvoir la descendre aussi vite, et savait que la chute avait largement été enrayée par Masato qui avait décidé déprendre la situation en main. Bien sur, le batteur était également inquiet. Il passait lui aussi tout les jours depuis son arrivée du Japon, ainsi que Yuki et Aoi, mais son regard était différent. S’il était proche d’Aoi pour des raisons sentimentales, ce qui le reliait à Chiyu était d’une autre nature. Ils se ressemblaient beaucoup et avait toujours été proches, et le batteur avait vite compris que s’il ne pouvait rien faire pour Nana à part venir la voir, il pouvait éviter de se retrouver avec deux comateux sur les bras. C’est pourquoi, alors qu’Aoi s’était installé chez son frère, Masato avait décidé de le faire dans l’appartement déserté. Les jumeaux étaient trop émotif pour pouvoir supporter deux chagrins à la fois, et l’inquiétude qui les avait submergés quand ils avaient appris l’état de Nana ne leur avait pas permis de comprendre celui de Chiyu. Pour eux, il était resté le même, inquiet, présent auprès de sa petite amie, mais toujours Chiyu. Sans doute avaient ils saisi inconsciemment que ca n’allait pas si bien que ça, mais il ne pouvait supporter deux inquiétudes. Surtout Yuki, qui revivait des instants critiques.
Masato s’était donc dévoué, s’installant dans l’appartement du couple malgré l’opposition de l’héritier Mitzutani. IL avait vite compris pourquoi. Si le chat et le hibou pouvait sortir par la fenêtre, le chien ne sortait pas suffisamment et avait commencé à attaquer le mobilier, devenant nerveux. Dans les premiers jours, Masato s’était occupé de l’animal et de l’humain, obligeant le second à sortir le premier, cuisinant (visiblement ce n’était plus dans les préoccupations du jeune homme, seuls les animaux étant nourris correctement) et vérifiant que son plat ne finissait pas dans la gamelle du chien. Bref, sa présence avait permis à Chiyu de ne pas se présenter au réveil de Nana avec 10 kg de moins et une tête de déterré. Le bassiste le savait. Comme il savait qu’il avait été très dur avec lui, et que son ami n’avait jamais bronché. Jusqu'à ce moment ou il l’avait pris dans ses bras a un moment ou Chiyu allait sans doute craquer, et qui avait eu pour résultat de l’énerver parce que sur ce coup la Masato aurait du lui en vouloir… et de le raisonner parce que Masato ne lui aurait jamais pardonné s’il avait été fautif.
Pour résumer, il devait énormément à son ami dans cette épreuve. Sans doute plus qu’il ne pourrait jamais lui rendre. Et il espérait n’avoir jamais à le faire. Les rôles s’étaient alors inversés et c’était le bassiste qui avait poussé le batteur à rejoindre son petit ami. Masato non plus n’était pas surhumain, et il avait besoin également de quelqu’un de fiable. Et pour l’instant, ce n’était pas Chiyu Toujours est il que si il continuait à rabâcher sa culpabilité, il avait pris sur lui de faire attention et s’était rendu compte que ça avait rendu l’attente moins insupportable. Pas supportable pour autant, mais il avait moins l’impression de tomber. Il ne faisait que descendre. Si le batteur n’avait pas été la, il n’aurait sans doute pas pu présenter à Nana un visage souriant et rassuré et aurait depuis longtemps completement craqué.
Quelque part, c’était la relation qui le liait à Nana qui avait généré cette situation. Elle était tellement fusionnelle que l’un sans l’autre, même s’il refusait de se l’avouer, ils étaient perdus. Du moins lui sans elle. Il ne faisait qu’imaginer la réciproque.

Le jeune homme monta la main de sa dulcinée à ses lèvres avant de la reposer doucement sur le lit sans la lâcher.


- Tu n’en as jamais eu aucune raison. Je te l’ai déjà dit : tant que tu seras mon port d’attache, je ferai tout ce qu’il faut pour y revenir. Et tu as entendu, quand je veux aller quelque part, il est difficile de m'arrêter.

Jolie image maritime qui traduisait sans aucun doute également pourquoi il avait été à Serpentard. Pour atteindre son objectif, on faisait ce qu’il fallait. Et son objectif c’était simplement elle. Mais la déclaration comme quoi elle aurait aimé être un petit génie et se glisser dans le bracelet fit naitre un nouveau demi-sourire amusé sur le visage du japonais.

- Et j’aurai mis le bracelet dans une boite pour être sur que personne ne puisse l’abimer. Et puis, il parait qu’on laisse toujours un peu de soi dans les objets que l’on offre. Alors finalement tu ne me quittes jamais …

Il ignorait d’où il tirait ça. Ca lui était revenu vaguement, en même temps que l’image de deux mains fines qui lui montraient le pendentif et le lui attachait autour du coup. Il devait avoir trois ou quatre ans, mais l’image était revenue nettement à sa mémoire. Etait ce sa mère qui lui avait dit ça ? Impossible. Ce n’était pas le genre. Et puis ce n’était pas le moment d’approfondir.

- Ca reviendra vite. Il faut juste que ton corps reprenne des forces. En attendant, ça nous permet de faire des économies.

Une petite plaisanterie sur le fait que la jolie japonaise était accroc à deux choses : d’abord, du moins le musicien l’espérait, lui, ensuite la mode. Elle pouvait dépenser des sommes folles pour la seconde. Il lui fit une petite moue faussement désapprobatrice comme si il venait de découvrir ce « vice caché » avant de prendre un air plus doux.


- Laisse-moi m’inquiéter, c’est mon boulot d’accord ? Et d’abord je le fais mieux que toi.


Il avait prononcé cette dernière phrase d’un air très sérieux et Nana avait réclamé un nouveau baiser ; il s’était exécuté avant de se relever vivement à l’arrivée de l’infirmière qui avait regardé les données médicales avant de regarder de nouveau Nana avec un petit sourire.

- Croyez-moi, vous revenez de loin. Le sort n’a pas du passer bien loin. Vous avez eu de la chance.

Plus que d’autres en tout cas songea Chiyu sur le regard duquel tomba de nouveau un voile de culpabilité. Pour n’avoir pas été avec elle … et parce qu’il avait utilisé le sort qui avait failli lui couter la vie.

- Vous pourrez bientôt en profiter autant que vous voulez, mais pour l’instant, il faut avant tout vous reposer.

L’infirmière remonta les draps en hésitant. Les trois japonais attendaient dans le couloir, et la patiente ne pouvait normalement recevoir qu’une visite à la fois. Ils avaient fait exception pour le jeune homme, sachant que de toute façon il était également fragilisé à sa façon, mais à présent qu’elle était pleinement consciente, ce n’était pas recommandé. L’infirmiere la repoussa sur l’oreiller d’un geste doux.

- Normalement, c’est une visite à la fois, et limitée dans le temps. J’aurai déjà du faire sortir monsieur Mizutani depuis un moment. Ne tirez pas trop sur la corde Miss Matsato ! et n’en prenez pas l’habitude, ça restera exceptionnel.

Elle ouvrit la porte pour laisser entrer le trio en leur recommandant cependant le calme, arguant la nécessité pour la jeune femme de se reposer. Ils entrèrent donc.
Chiyu songea que ça faisait une éternité qu’ils n’avaient pas été réunis tous les cinq.


- C’est à cette heure ci qu’on arrive ?

Masato le regard d’un œil mécontent.

- Tu n’avais pas fait la vaisselle …

Si ça prouvait que Chiyu avait mangé, ça prouvait aussi que Masato gardait toujours un œil sur lui. Et ça voulait dire aussi, Masato n’ayant pas les clef de la maison, qu’il avait du trouver un autre moyen d’entrer. Le bassiste regarda Aoi d’un œil accusateur, et le blondinet se hâta d’aller au chevet de la jeune femme pour prendre de ses nouvelles. Il l’aurait probablement serrée dans ses bras s’il n’avait pas eu peur de tout ces fils. Oh et puis zut ! Il le fit quand même, en faisant attention … Derrière lui, Yuki trépignait.

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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Dim 27 Déc - 18:49

    La jeune femme était heureuse qu'il ne l'ait pas dit durant son sommeil. Certes elle l'aurait entendu, mais elle n'aurait pas pu lui exprimer tout son amour et elle n'aurait pas pu lui dire ce qu'elle réservait au jour où il lui dirait cette phrase magique. Oui, elle avait quelque chose à lui dire si jamais il devait lui dire qu'il l'aimait. Comme elle était maintenant certaine que cela arriverait un jour, elle s'était préparée. Et ce jour là, elle serait prêtes. Si elle n'était pas trop ému pour parler bien entendu. Il serait le premier et l'unique à lui dire un véritable je t'aime. Elle avait pleinement conscience que même si il lui disait un jour, il serait comme elle reservé sur l'utilisation de ces trois mots qui dans le monde d'aujourd'hui avait perdu tout leur sens à force d'être utilisé dans des cas ou aucun amour n'existait. Les gens pensaient que l'on disait je t'aime comme on propose à quelqu'un un verre mais c'était tellement différent. Dire je t'aime signifiait tout et rien à la fois. Un je t'aime dit à un inconnu ne voulait strictement rien dire. Mais un je t'aime prononcé avec autant d'amour qu'il le signifiait vous transportez sur une autre planète. Et alors plus aucun mot n'est nécessaire pour comprendre ce que pense et ressent l'autre. Et Nana savait tout cela. D'ailleurs si on réfléchit bien ,pour avoir relus l'ensemble des topic de nos amoureux, elle ne lui avait dit clairement que trois fois en plusieurs mois de relation.Malgré la stabilité de leur relation, elle ne lui répétait pas à longueur de journée, tout simplement pour qu'il comprenne à quel point elle se livrait à lui quand elle lui disait ces trois mots magique. A quel point ces huit lettres faisait qu'elle était sienne corps et âme. Mais ça, elle ignorait si il l'imaginait. Ce n'était pas l'important. Il devait le savoir sans en avoir conscience, et cela allait très bien à notre petite Japonaise. Après tout, qu'est la vie si on a conscience de tout ce qui se passe et de tout ce qui ce dit...
    Nana avait conscience que leurs trois amis nippon était revenus du Japon, pour deux d'entre eux, pour la voir. Elle avait d'ailleurs beaucoup apprécier la conversation que lui avait tenue l'ensemble des garçons. Entendre leur quatre voix en même temps était une chose devenue si rare que cela lui avait rappelé ces instants magiques de leur enfance. Et elle se souvenait d'y être retournée durant son comas. Elle se souvenait d'avoir revue le portail sombre du leur pensionnat, et elle se souvenait d'avoir vue un coucher de soleil à la saison des cerisiers en fleurs, elle se souvenait que Masato lui avait déposé une Sakura dans les cheveux en lui disant qu'elle était comme Nana. Aussi jolie, fragile, et imprévisible. Finalement cette phrase était toujours véridique, même si Nana préférait les fleurs de lotus. Elle était toujours aussi fragile et imprévisible, et plutot jolie selon les dire de son amant. Et revivre ce genre de moment, dans un état dont elle ignorait si elle en sortirait un jour ou non lui avait fait tellement de bien. Elle s'était sentit revivre. Quelques instants, sans pour autant avoir les moyens d'ouvrir les yeux et de prendre dans ses bras les quatre garçons qui avaient au final bercer sa vie. Elle était certes orpheline, mais elle avait une famille. Aujourd'hui elle en était certaine. Chiyu était son amant et petit ami, Masato son grand frère, Yuki et Aoi,ses petits frère. Et il n'y avait qu'avec eux quatre qu'elle se sentait comme une enfant. Si elle avait parvenue à rester cette femme enfant, c'était grâce à leur présence à tout les quatre. Et finalement, tout les quatre avaient gardés une part de l'enfant qu'ils étaient. Elle, comme les garçons. Même si il était moins flagrant chez Masato et Chiyu, ils étaient tout les quatre des enfants qui avaient grandit sans forcement le vouloir et en gardant une part d'enfance grâce à la présence des autres.
    Nana avait due occuper ses nuits de comas en solitaire.Et elle s'était efforcée de se souvenir des instants important de sa vie, comme elle l'avait pu. Ainsi, si elle ne s'était pas réveillée, elle aurait passé ses dernières nuits à penser aux plus belles choses de sa vie.Et le premier souvenir qui était apparue à son esprit était sa rencontre avec Masato, la petite fille avait deux ans, le petit garçon trois. Il l'avait vue tomber dans le jardin du pensionnat et était venu l'aider. Et depuis ce jour là était née entre les deux enfants une complicité monstrueuse, et du côté du jeune homme un énorme besoin de protéger la petite fille qu'il avait aider il y a de ça 15 ans. Puis, elle avait revue la rencontre avec Chiyu, Aoi et Yuki. C'était Masato qui les avaient rencontrés et qui avait tenue à les lui faire rencontrer. Ils avaient alors 6 ans pour les garçons et 5 pour la petite fille. Elle se souvenait que Chiyu lui avait fait une remarque, comme quoi c'était une fille et qu'elle n'avait pas le droit de venir dans leur chambre. La petite gamine qu'elle était à l'époque s'était hissée sur la pointe de ses pieds et lui avait mis une baffe. En répliquant qu'il n'avait qu'a la faire sortir. Et le petit garçon avait finalement décrété qu'elle était assez courageuse pour rester.Ensuite elle avait passé tout les épisodes triste de sa vie et avait atterri à son arrivée en Angleterre, le fait de revoir Chiyu,ils avaient grandi, elle était amoureuse, il n'en savait rien. Elle avait revue une nuit où elle pleurait et où Aoi était venu lui parler. Elle lui avait tout dit et ils avaient fini par dormir comme frère et sœur. Nana n'ayant pas la force de rester seul. Elle se souvenait de l'annonce de Masato et Aoi quand ils s'étaient mis ensemble, du jour où elle avait dit à Chiyu qu'elle l'aimait, du bal de la St Valentin, de la soirée magique qui avait suivie... De sa demande pour vivre ensemble, de son emménagement, de leur nuit d'amour... Puis du regard inquiet qu'elle avait vue avant de succomber au choc... Étrangement, ce regard était resté très clair dans son esprit. Un regard amoureux et inquiet...Mais là n'était plus la question, elle s'était réveillée et c'était l'important. La seule chose importante.

    Elle le laisse porter sa fine main blanche jusqu'à ses lèvres en souriant. Comment avait-elle pu tenir tout ce temps sans lui parler de ses sentiments? Elle en ignorait encore la réponse à l'heure d'aujourd'hui.

    -Tu feras tout...pour y revenir... Mais parfois...les choses ne se passe pas...comme on le veut.... J'ai entendu... Et j'aurais refusé que...tu me rejoignes dans ce sommeil ....Nous sommes...beaucoup mieux ainsi.


    Nos deux amoureux étaient tout deux d'ancien Serpentard. Et si rien ne le laissait penser en voyant leurs idéaux. Il était très clair que leur côté entêté et sur d'eux ne laissait aucun doutes sur leur ancienne maison. Finalement, la phrase : qui se ressemble s'assemble était véridique dans leur cas. Ils se ressemblaient plus qu'ils ne le pensaient et s'assemblaient merveilleusement bien non pas seulement sur un plan physique mais aussi sur un plan moral et formaient ensemble deux être en parfaite harmonie.

    -Pourtant...je ne suis pas certaine... que celle qui me l'avait...offert y ai laissé... un peu d'elle... Mais pour ma part... Je serai prêtes à m'y enfermer pour être... toujours avec toi.. Sois-en certain.


    Contrairement à lui , elle ne savait qui était ni sa mère ni son père. Et elle ne savait pas pourquoi on lui avait laisser ce bracelet, lui offrant un prénom évoquent le chiffre 7 en Japonais... Pourquoi 7? 'était le chiffre magique, mais si sa mère avait été une sorcière, pourquoi l'avoir abandonné dans une orphelinat moldu? Tant de question sans aucune réponse, mais ce n'était pas non plus le moment de s'y attarder.

    -Peut être...mais ça m'empêche...d'être à la maison... et de m'habiller...


    Dit elle avec une moue faussement boudeuse. Être à la maison, avait-elle déjà appelée l'appartement comme étant sa maison avant? Elle ne s'en souvenait pas, et pourtant il était vrai que maintenant, elle s'y sentait mieux que nul part ailleurs. Avant dans son esprit, la maison ,c'était le pensionnat, maintenant c'était leur appartement à tout les deux. Et en effet, la maison lui manquait.

    -Disons...que tu es plus calme...quand tu le fais.


    C'était donc après une tentative de baiser que l'infirmière avait regarder les données médicales de la jeune femme. Oui, depuis qu'elle avait repris conscience, le bip bip s'était drôlement accélérée et Nana en était plutot heureuse, ça pouvait que son coeur avait repris un rythme qui laissait entendre qu'elle était vivante, pour de bon.

    -En effet...Il n'est pas passé loin...Faut croire, qu'on a encore...besoin de moi...ici.


    Alors que l'infirmière semblait vérifier l'ensemble des perfusions et le reste, Nana resserrait l'étreinte qu'elle avait sur la main de Chiyu, qu'on lui ait mit tout ses fils alors qu'elle dormait pas encore. mais qu'on doivent lui retirer maintenant qu'elle était réveillé... Un peu peur? Peut être...

    -Je sors de ...enfin bref, je viens de ...me réveiller.


    Elle avait voulue donner la durée de son sommeil mais en avait été totalement incapable. Personne ne lui avait encore dit. Nana se fit repousser sur l'oreiller,certes avec douceur mais quand même. Non mais, elle n'allait pas la laisser recevoir ses amis alors qu'elle ne portait qu'une chemise d'hôpital? Et qu'on devinait un peu trop ,au gout de la Japonaise,ses courbes?...mais comment allait elle pouvoir s'habiller....

    -Si vous dites non... Je m'en vais... Et ne ...sous estimez pas ma volonté...Je suis...faible, mais...j'en suis capable...Et serait-il...possible que...monsieur Mizutani...reste cette nuit..?

    Finalement, l'infirmière sembla s'avouer vaincu et laissa entrer l'ensemble du trip nippon. Nana souriait avec joie. Elle tenta de se redresser encore un peu, mais cette fois ce fut Chiyu qui l'en empêcha.....Visiblement, il semblait vouloir lui aussi qu'elle se repose.

    - C’est à cette heure ci qu’on arrive ?

    Masato le regard d’un œil mécontent.

    - Tu n’avais pas fait la vaisselle …

    Nana souriait comme elle ne l'avait pas fait depuis ce qui semblait être une éternité. En même temps, cela semblait faire une éternité qu'ils n'avaient pas été réunis tout les cinq. Et bientôt Aoi vint lui faire un calin,suivit quelques secondes après de Yuki,Masato sourit à la jeune femme et dit d'une voix posée:

    -Totalement imprévisible...


    Puis il prit dans ses propres bras la jeune fille qui pleurait de joie.... Elle serrait toujours la main de Chiyu et fit du mieux qu'elle pu pour remonter les draps et ne pas être plus nue qu'elle ne l'était déjà. Je ne sais pas si vous avez déjà porter les chemises d'hôpital, mais ça couvre pas grand chose...

    -Vous m'avez...manqué...Masato...Merci pour Chiyu et...Sushi.


    Oui, ne l'oublions pas notre jolie Japonaise avait entendue l'ensemble des discussions durant son sommeil...
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Lun 28 Déc - 0:43

Chiyu n’était pas prêt nerveusement ou intellectuellement à approfondir sa relation conflictuelle aux mots affectueux. Sa façon à lui de les faire passer était l’ironie et l’humour, mais il était rare que ses déclarations soient ambigües. En règle générale, on savait très vite s’il vannait ou s’il se déclarait. Surtout dans le cas de la petite japonaise qui avait trouvé le moyen de décrypter ses attitudes. Il faut dire aussi qu’en sa présence, il était de plus en plus expressif, même si ce n’était pas direct. Cet épisode douloureux était une exception, ou il avait été, pensant sa dulcinée refugiée dans les lointaines terres lunaires, d’une réelle sincérité sans faire usage d’artifice. Il n’empêchait qu’il n’avait pas prononcé les mots magiques pour les raisons énoncé dans le post précédent et il n’avait pas envie d’approfondir ce sujet. C’était quelque chose qui le faisait fuir à coup sur. UN jour peut être, mais pas maintenant.

Si Nana s’était replongé dans ses souvenirs d’enfance, ou dans ses souvenirs tout court d’ailleurs, durant son sommeil forcé, ça n’avait pas été le cas de son compagnon. IL s’inquiétait trop du futur pour penser au passé, et sans doute aurait il été surpris des souvenirs évoqués par l’esprit emprisonné qui se raccrochait à sa vie passée pour assurer la suivante. Leur rencontre par exemple. Ils avaient quoi, 5, 6 ans ? Elle avait une année de moins, et Chiyu était le seul à être issu d’une famille de sorciers. Aujourd’hui encore, il se demandait ce que sa grand-mère avait en tête quand elle l’avait mis dans ce pensionnat qui accueillait les deux communautés. A dire vrai, tout ce dont il se rappelait, c’était qu’il s’était senti totalement désorienté en arrivant. Il avait toujours vécu avec sa mère, à Londres d’abord, au domaine ensuite, et se retrouvait soudain livré à lui-même dans un décor inconnu. Ayaka l’avait laissé la, rattachant son manteau pour qu’il ne prenne pas froid, lui avait dit d’être sage, et était partie sans plus de cérémonie. Ce n’était pas qu’il soit habitué à de grandes démonstrations d’affection, mais il avait toujours vecu en sachant qu’elle était la. Si Ayaka n’avait pas une affection débordante pour l’enfant qu’elle avait mis au monde, elle avait en revanche toujours pris au sérieux ses devoirs de mère : protéger, soigner, nourrir. Matériellement, Chiyu n’avait jamais manqué de rien. Et puis les choses s’étaient faites naturellement. Ses pouvoirs s’étaient révélés en même temps ou presque que ceux des frères Lee pour la plus grande curiosité de ces derniers, issus d’une famille moldu, et de Masato, qui avait découvert par hasard que certains de ses camarades pouvaient se transporter ailleurs quand ils avaient peur. Ils s’étaient connus, reconnus, appréciés, et étaient vite devenus amis. Restait le problème de la petite fille que Masato trainait partout. C’était sans doute le premier souvenir douloureux de son amour propre que cette petite demoiselle montant sur ses ergots pour lui balancer une grande baffe en le mettant au défi de la mette dehors. N’étant pas certain d’avoir le dessus sur la petite tigresse, il l’avait jouée grand seigneur en lui permettant de rester avec eux. Ce que même enfant, et même si « les filles elles sont embêtantes », il n’avait jamais regretté. Ni lui ni, à sa connaissances, les autres garçons. Le départ avait été un brise cœur pour tout le monde. C’était son deuxième souvenir douloureux de l’internat. Les valise faites dans un coin et sa mère venant le chercher. Il n’avait su ou il allait que quand il s’était mis en route pour s’y rendre. Retrouver les jumeaux à Poudlard avait été un soulagement, même si le fait de se retrouver dans la maison diamétralement opposée avait été difficile. Et Masato les avait suivis. Il savait à présent que Nana s’était retrouvée seule et transportée d’un point à un autre pendant qu’eux continuaient à rêver de musique. Il n’ignorait pas que c’était quelque chose qui pesait sur le cœur de la jeune femme. C’était même parfois cause de dispute entre eux. Jamais longtemps, mais il était des blessures qui ne se refermaient pas. Et il avait fallu attendre aujourd’hui, alors que la jeune femme était alitée et affaiblie, pour que le groupe se reconstitue physiquement. Ils étaient tous restés en contact les uns avec les autres, exception faite de la période ou Chiyu et Masato ne se parlaient quasiment plus, mais ne se voyaient pas.

Pour l’instant, alors que leurs trois amis n’avaient pas encore franchi la porte de la chambre et qu’il portait à ses lèvre la main fragile, il préférait ne pas répondre à la jeune femme. S’il disait qu’il ferait tout pour toujours retrouver le rivage qu’elle représentait à ses yeux, cela signifiait vraiment tout. Chiyu n’avait jamais envisagé le suicide. Jamais directement en tout cas. Sauf quand il lui avait dit qu’il irait la chercher. Ce n’était pas clair dans son esprit, mais à présent qu’il la considérait hors de danger et qu’elle lui disait clairement qu’elle n’aurait pas supporté qu’il fasse un geste inconsidéré, il se rendait compte que l’idée avait existée. Qu’elle ne s’était jamais réellement développée, mais qu’elle avait été la. Et ça le perturbait. IL se contenta donc de lui répondre par un sourire énigmatique. Si vraiment il avait été à ce point descendu, aurait elle pu seulement y faire quelque chose ? La encore, c’était à la présence, a l’attention de Masato qu’il devait de n’avoir été qu’effleuré. S’il n’avait pas insisté pour qu’il s’alimente et dorme un minimum, il n’aurait peut être pas eu suffisamment de forces pour rejeter l’idée. Encode une fois, cet épisode lui montrait combien il avait pu développer une dépendance à la jeune femme en peu de temps. Dépendance à laquelle il ne renoncerait pour rien au monde, mais qui visiblement les rendait plus vulnérables que jamais. Aussi la discussion tournant sur le bijou qu’elle avait passé au poignet du japonais fut elle la bienvenue.


- Si elle n’avait pas voulu te laisser quelque chose d’elle, elle ne te l’aurait pas laissé Et pour tout dire, je te préfère en grand format qu’en mini qui tient dans un bracelet. Et tu y serais à l’étroit. Tu n’es pas une fille à rester enfermée.

Bien qu’elle ne soit pas femme à rester enfermée, il venait pour la première fois l’entendre parler de « la maison ». Jusqu'à maintenant, elle comme lui parlaient de « l’appartement ». Le fait de le mentionner comme la maison montrait encore une fois que cette aventure était un tournant décisif dans leur relation. Cela montrait qu’il ne faisait pas qu’habiter ensemble, mais qu’ils étaient ensemble. IL ne releva cependant pas. Ce n’était pas le moment, et il fallait peut être laisser passer l’émotion pour pouvoir réellement apprécier les changements. A mesure que sa tension nerveuse descendait ou montait, selon les moments, le jeune homme reprenait le contrôle de ses émotions et de ses gestes. Bien sur il n’était pas question de lâcher la main de Nana ou d’aller faire les courses parce qu’il venait de se rappeler qu’il n’y avait plus de lait à la maison, mais il commençait à lutter pour sortir de son état émotionnel. C’était bon signe. C’était qu’il commençait à être sur que le futur était encore devant eux. Le regard de Chiyu suivait sans vraiment y faire attention les gestes de l’infirmière et il ne pu dissimuler l’amusement que déclencha la réplique de Nana. Comme si elle était capable de quoi que ce soit ! Deux minutes plus tôt elle avouait avoir du mal à parler, et la elle menaçait de s’enfuir ! Elle allait se lever, du moins tenter, pour une raison qui échappait totalement au japonais et il repoussa doucement la jeune femme dans son lit, la forçant à se recoucher.

Bientôt le quintet fut de nouveau réuni, et les trois japonais passèrent tour à tour prendre la nouvelle éveillée dans leur bras, lui signifiant ainsi la peur qu’ils avaient eu et le soulagement de la voir de nouveau vaillante, ou presque. Et Nana arrivait à les prendre également comme elle pouvait dans ses bras, tout en retenant la main de Chiyu et en remontant au maximum sa couverture, geste qui intrigua le bassiste. La chambre était bien chauffée, et il n’était pas normal qu’elle ai froid. Mais c’est dans le mouvement de la jeune fille pour préserver sa pudeur qu’il comprit. La chemise d’hôpital qu’elle portait était faite pour les intervention d’urgence, et était donc ample et nouée de façon sommaire, ne cachant pas vraiment grand-chose du corps de la jeune. SI Chiyu avait déjà vu les chevilles de sa compagne, pour faire dans l’image, il comprenait fort bien qu’à l’âge qu’elle avait elle ne veuille pas en faire profiter ses amis. Il dégagea donc doucement sa main de celle de sa douce amie et se leva, laissant du même coup la place libre au trio autour du lit. Sur le conseil des médecins, et bien qu’a contre cœur, il avait préparé pour le réveil de la fille du soleil levant une petite valise dans laquelle il avait mis ce qu’il savait être indispensable (du moins selon les infirmières … ) c'est-à-dire quelques vêtements de nuits confortables, des sous vetements, des produits de toilette et de quoi s’habiller quand elle sortirait. Pas sur que ce soit du gout de la jeune femme mais bon … il fallait bien que quelqu’un se jette a l’eau ! Et puis il avait fait dans le discret … Pendant qu’il cherchait une chemise de nuit, il entendit la petite voix de Nana remercier Masato. Et grimaça discrètement. Ca aussi elle avait entendu. ON ne peut pas dire que le bassiste ait été vu sous son meilleur jour à cette occasion. Et encore. Heureusement qu’elle n’avait pas vu comment ça se passait à l’appartement !

Le batteur sourit à la jeune femme, en la lâchant pendant que les jumeaux faisaient le tour du lit.

- Normal. – il serra la main de sa jeune « sœur » entre les siennes. – il avait commencé à attaquer tes plats tout faits. SI je l’avais laissé faire, tu n’aurais plus rien eu à manger en rentrant.

- J’aurai très bien pu m’en sortir tout seul hein !

Masato, Yuki et Aoi lui lancèrent un regard qui signifiait clairement qu’ils en doutaient fortement. Ils n’étaient pas les seuls et Chiyu savait ce qu’il leur devait, mais tout de même ! IL posa la chemise de nuit sur une tablette prés de la jeune femme en lui faisant un petit sourire discret. Les infirmière l’aideraient à l’enfiler. Aoi prit la place de Chiyu sur le lit, avec un sourire d’enfant devant le père noël. Si sa place était occupée et que Chiyu ne pouvait plus tenir la main de sa jeune amie, il n'en restait pas moins qu'il voulait lui signifier qu'il ne s'éloignait pas. Il remonta doucement la couverture de la jeune femme pendant qu'Aoi répondait.

- Tu nous as manqué aussi.

Le jeune homme lui lança un regard inquiet. Il avait lu dans les journaux sorciers les comptes rendu de la bataille de Poudlard ainsi que la liste des morts. Quand Chiyu les avaient averti de l’état de Nana, il avait immédiatement fait le rapprochement, et Chiyu avait avoué ; à contre cœur, que c’était bien suite à la bataille qu’elle se trouvait dans cet état. Aoi et Masato avait aussitôt pris le premier portoloin pour Londres et s’étaient installés chez Yuki

- Tu n’aurais pas du te mêler de ça Nana.

Le guitariste se tourna vers Chiyu.

- Toi non plus.

Masato lui posa doucement une main sur le bras pour le faire taire. Il ne connaissait rien de l’histoire sorcière, mais il savait une chose, c’était que celle-ci avait bien failli détruire deux de ses meilleurs amis, dont celle qu’il considérait comme sa sœur. De plus, Chiyu avait sorti de son paquet une cigarette qu’il faisait jouer entre ses doigts, avant de la porter à ses lèvres puis de se remettre à jouer avec. Chez lui, c’était souvent signe de nervosité. Ceci dit, le bassiste était d’accord avec le blondinet. Nana n’aurait jamais du être mêlée à ça, ce qui le renvoyait à sa culpabilité. Finalement il alluma la cigarette qui fut réduite en miette par le sort anti fumeurs. Il détestait les hôpitaux. IL sorti pour la première fois depuis longtemps volontairement de la pièce.

- 'vais chercher … à boire.

Oubliant que Nana n’y avait pas droit. En fait, il avait surtout besoin d’une cigarette. Ce n’était pas le but, mais Aoi avait réussi à mettre le doigt pile ou il ne fallait pas. Et Chiyu ne voulait surtout pas que Nana s’en rende compte, même si c’était sans doute trop tard et qu’elle n’allait surement pas aimer sa sortie. IL n’en avait pas pour longtemps. Juste une cigarette.
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Mer 30 Déc - 14:16

    Nana se souvenait facilement de ses rêves d'enfants et aussi de ses peurs. Pour citer une chanson la reflétant bien:" mes peurs d'enfants m'ont suivi tout ce temps,Derrière la porte, sous le lit,Sous l'escalier ou dans le puits.,Oh mes peurs d'enfant me poursuivent tout le temps,Derrière la porte, sous le lit Est-ce Jason ou Freddy ?"Ses peurs d'enfants n'étaient ni Jason ni Freddy, mais plutot la solitude et le statut de mère, que ce soit pour elle ou pour une autre d'ailleurs. Elle avait peur de devenir mère un jour, et ça depuis toute petite. Tout simplement parcequ'elle avait peur de reproduire avec ses potentiels enfants ce que sa mère avait laissé comme trace sur elle: un grand vide. Un grand vide et un manque d'affection. Car meme si elle avait eut tout l'amour possible et imaginable grâce au garçon, l'amour d'une mère est quelque chose qui ne se retrouve nul part ailleurs.

    Et si les peurs et les rêves étaient restés, les souvenirs aussi, Nana était même surprise d'elle même parfois. Elle ne s'imaginait pas se souvenir aussi précisément de certains éléments de son enfance. Elle se souvenait aussi d'un détail qui l'amusait souvent, à Shenzou, un uniforme était de rigueur comme dans la plupart des orphelinat-pension Japonais. Et elle se souvenait exactement de la tête de ce dernier, elle était même pratiquement certaine de l'avoir encore quelque part dans l'une de ses armoires à vêtements. Vous allez me dire, mais quel rapport entre Nana et son ancien uniforme . Simplement le fait que c'est à partir du jour où elle avait pu et du porter un uniforme qu'elle avait commencé à aimer passionnément la mode. C'était un uniforme assez basique(ici) mais la petite fille avait immédiatement voulu se démarquer et elle avait fait les boutiques à la recherche de petits accessoires qu'elle pourrait utiliser. Elle se souvenait y avoir mit de nombreux badge, avoir toujours porter un foulard rouge avec, avoir mit des bottes la grandissant grâce aux plateformes. Et elle se souvenait même avoir arranger un peu les uniformes des garçons. Et cela était presque devenue une tradition, elle avait refait couper son uniforme de Beauxbatons qu'elle jugeait trop... Bref, et elle avait personnalisée celui de Poudlard. L'amour de la mode aussi venait de l'enfance de la jeune fille. Elle se souvenait aussi que durant ces années au pensionnat, la jeune femme se trouvant éternellement trop petite en comparaison à ces amis, elle avait acheté une paire de chaussure à mini semelle compensées, et elle se souvenait avoir mit plusieurs semaines pour marcher de la bonne manière avec ces fameuses chaussures, depuis, elle n'avait plus jamais quittée les plates-formes ou les talons. Tout en Nana avait une histoire, simple ou complexe selon les choses en questions. Pour Chiyu, nous vous avons raconté leur premières véritable rencontre, mais ce qui lui avait plu dans ce garçon, c'est que contrairement aux autres, enfin à Aoi et Yuki qui hésitaient eux aussi à l'intégrer à leur groupe, il avait essayer de lui tenir tête. Certes en vain car la petite fille comme la femme qu'elle était aujourd'hui avait un caractère de feu, mais il avait essayer. Et il le faisait encore aujourd'hui, il essayer de ne pas céder à son envie d'elle quand l'occasion se présentait, il essayer de l'empêcher de rejoindre l'ordre, et même si il n'y parvenait pas, ou alors très rarement, elle trouvait ça super mignon. Et même si elle adorait tout autant Aoi, et Yuki, ce petit détail enfantin avait fait que c'était sur lui qu'elle avait craqué, pas sur l'un des jumeau et encore moins sur Masato, qui était son "grand frère" depuis toujours et qui n'avait jamais été vue, oh grand jamais comme un potentiel petit ami. Elle avait penser, à proposer à Yuki d'être son petit ami pour rendre jaloux Chiyu, mais elle aimait trop l'un d'amitié, et trop l'autre d'amour pour y parvenir. Et finalement ce n'était pas si mal, après tout, elle était avec lui maintenant, et elle était certaine qu'il l'aimait plus que personne ne l'aimerait sans doutes jamais. Et n'étais-ce pas cela la seule chose qui importait à l'heure d'aujourd'hui ou le passé resterait à jamais un souvenir, douloureux, certes, mais un souvenir.

[la suite arrive plus tard]
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MessageSujet: Re: Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ]   Parfois,tout ne se passe pas comme on veut... [FE - terminé ] Play211Mar 9 Fév - 18:20

C'est ainsi qu'il se retrouva dehors dans la salle fumeur à regarder le mur uniformément gris en réfléchissant, tentant contrôler son humeur qui avait tendance à passer de l'euphorie de savoir que la jolie japonaise qui partageait sa vie de retour chez les vivants à la culpabilité déprimante de n'avoir pas pu empêcher qu'elle risque cette vie sur un champ de bataille. Pour la première fois depuis longtemps, Chiyu fuma sa cigarette en entier et hésita à en allumer une autre. Au lieu de ça, il se dirigea vers le marchand de fleurs du coin et commanda un nouveau bouquet. A défaut d'effacer sa culpabilité, il avait l'impression de tenter d'acheter un pardon que Nana ne pouvait lui accorder, et pour cause :: elle ne l'estimait pas coupable.

Il finit donc par remonter sans le bouquet. Il avait bien été commandé, mais a présent qu'elle était éveillée et entourée, il ne tenait pas à arriver avec le bouquet dans les bras. Ca faisait partie des choses qu'il avait du mal à faire. Ce n'était pourtant pas grand chose mais on ne se refaisait pas.
Le jeune homme s'arrêta une seconde devant la porte, tentant d'effacer les traces de sa réflexion sans être sur d'y parvenir. Le reste de la bande était toujours la, discutant avec une Nana certes affaiblie mais néanmoins bavarde. Cependant, il cru voir dans son regard un certain soulagement à le voir revenir. Depuis qu'elle était réveillée, elle n'avait pas lâché sa main, et c'était lui qui l'avait forcée en bougeant.
Finalement, les trois japonais se levèrent pour prendre congé en promettant de revenir le lendemain. Masato fit un signe à Chiyu alors que celui ci s'avançait vers le lit de sa dulcinée. Il se retourna, fit un sourire à la jeune femme en lui promettant de revenir et se dirigea vers le batteur. Qui l'entraina dans le couloir, suivi des jumeaux.


- Tu sais que Nana ne te tiens pas responsable hein?

Chiyu ne répondit pas. Ce n'était pas nécessaire.

- Après tout elle est de retour et vous allez quasiment bien tout les deux.

Le bassiste leva un sourcil amusé vers son ami.

- C'est moi qui suis sensé être raisonnable dans le groupe, non?
- Récemment ce n'était pas évident.

La discussion dura quelques minutes puis le trio quitta les lieux, non sans avoir donné une fraternelle accolade à Chiyu. Deux fois en peu de temps, on en était presque à l'habitude.
Le jeune homme regagna donc la chambre ou le bouquet avait été livré en son absence. Nana le regardait d'un air intrigué et tendait la main vers les fleurs sans cependant avoir la force de les toucher. Chiyu se réinstalla a demi assis sur le lit et rapprocha le bouquet. La jeune femme caressa doucement les pétales des fleurs avant de lui offrir un petit sourire lumineux bien que fatigué.


- Merci

devant l'air interrogateur de son petit ami elle continua.

- Qui d'autre peut mettre des lotus dans un bouquet de fleur?
- Ton retour parmi nous vaut bien ça non?


Nana lui attrapa de nouveau doucement la main.

Quelques jours plus tard, le médecin l'autorisait à rentrer à la maison, et ce fut une journée hivernal ou la neige tombait sur la capitale anglaise qui les vit sortir de l'hôpital.
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