Discution, discution (Fe:Peter)

L’agitation était assez impressionnante ici, au Ministère de la magie mais bon, rien de bien surprenant ou d’originale. Le Seigneur des Ténèbres était peut être mort et enterré mais des Mangemorts couraient toujours et faisait du grabuge. Tous les départements étaient surchargés de travail, les dossiers s’entassé sur les bureaux des directeurs et la plupart était submergés par la dose massif de boulot. On voyait Auror, employés administratif, juges se hâter dans tous les étages, bousculant les autres sans vergogne. Les notes volantes étaient si nombreuses à virevolter que le mur n’était plus discernable. Des hurlements et des appels se faisaient entre bureau, des lettres de personnes illustres ou non arrivaient par centaine pour manifester leur mécontentement. Il n’était même plus rare d’entendre des explosions tantôt ici, tantôt là-bas, reste des Beuglantes pas ouvertes assez rapidement. Les crises de nerfs foisonnaient, les colères tout autant, certains pleuraient n’en pouvant plus de cette situation, de ce stress permanent. Dans ce cirque phénoménal, un homme marchait à pas lent, regardant le chaos qui régnait ici d’un œil courroucé.
Bern, le Directeur du Département des Oubliators arrivait sur son lieu de travail à huit heures tapantes comme tous les matins. Son visage abimé par le temps était froncés pour manifester le dégoût qu’il éprouvait à voir jour après jour une folie sans nom à certains moment au Ministère. De son avis, le Ministre actuel était un imbécile notoire. Il continuait à s’occuper de ses affaires, à accomplir ses loisirs, à donner conférence sur conférence alors qu’ici même, au sein de son administration, un bordel sans nom régnait et attendait patiemment qu’il vienne en remettre de l’ordre. Mais rien n’y faisait.
Comme chaque matin, le « second » de Bern, un jeune homme travailleur, débrouillard et prometteur arriva au galop, un café à la main et une pile de dossier dans l’autre à l’appel du regard de son supérieur et mentor

-Bonjour Monsieur Maihluttee

Bern ne lui jeta qu’un petit regard en coin. Au vu de sa barbe naissante, de son odeur assez prononcés de sueur, de ces cernes et de sa chemise tachés par endroit de café, il n’avait pas dormit. Le vieil homme le fit remarquer d’une voix sans appel, tranchante

-Maximilien, votre conscience professionnelle vous honore. Vous préférez vous avancer dans vos tâches plutôt de subvenir à vos besoins d’hygiène et de vie les plus élémentaires. Je me charge des dossiers d’aujourd’hui et je vous prie de rentrer chez vous un instant embrasser votre femme, faire un coucou à votre marmot et prendre une bonne douche revigorante. Je vous veux cet après-midi à quatorze heures au département de la justice frais, lavé et bien vêtu. Me suis-je bien fait comprendre ?

Le jeune homme lui adressa un petit sourire et le remercia avant de prendre congés. Bern quand à lui but d’une traite son café puis il partit en direction de son bureau où quelques dossiers des affaires des Oubliators (c'est-à-dire une cinquantaine minimum) attendait bien sagement son point de vue et ses directives. Il entra dans l’ascenseur et appuya sur le bouton correspondant à son étage avant de jeter un regard à c’est alentour.

-Oh bonjour Monsieur Adams, comment vont les enquêtes ?

Bern avait en effet reconnus Petre Adams, jeune homme avec qu’il avait de tant à autre partageait des politesses. Auror consciencieux, excellent état de service, un être tel que lui avait largement le droit au respect, au moins celui que l’on adresse à un travailleur accomplit.

L’auror commençait tous juste à se calmer, sa courte, heureusement d’ailleurs, rencontre avec ce « diplomate », cet Aaron Smith, l’avait mis sur les nerfs. Comment pouvait-on se sentir supérieur à ce point, c’était exaspérant. D’un pas rageur il prit la direction voulu. Enfin il y avait un point positif dans tout ça, c’est qu’il avait retrouvé son chemin. Il aurait tout de même aimé savoir qui avait eut la bonne idée de déplacé le bureau des auror … Peter attrapa l’ascenseur à la dernière minute, et trouva une place, parmi les sorciers du ministère. Les visages lui étaient inconnus, mais cela ne le surprenait pas, les sorciers travaillant ici étaient tellement nombreux, et il ne faisait pas beaucoup d’effort pour en connaitre plus.

Une bonne partie descendit à l’étage suivant, laissant plus de place. Quelques notes rentrèrent rapidement. Mais l’une d’elle ne réussi pas à passer suffisamment vite, et se retrouva coincé entre les deux pans de la porte. Avec un soupir résigné, le sorcier tira sur le papier, qui s’efforcé que sortir de là, une fois dégagé, la note s’échappa des mains de Peter, pour rejoindre les autres au plafond… Comme quoi la magie avait encore des limites.

Comme d’habitude, Peter était en retard, dire que pour une fois il aurait dut arriver à l’heure, mais ce rencontre lui avait enlevé l’avance qu’il avait prise. Et même si ce n’était nouveau, ce n’était pas des roses qu’il avait reçut en arrivant. Mais finalement, il avait eut le nom d’un nouveau mangemort potentiel, avec un peu de chance cette fois il n’y aurait aucun problème. Ses dernières missions n’avaient été que des échecs. Entre les fausses pistes et les simples ratées, tout n’allait pas au mieux en ce moment. Pour le reste de la journée, il avait deux options, se mettre à la recherche de sa nouvelle proie ou rentrer tout simplement chez lui … il était fatigué, mais plus vite il commencera sa nouvelle mission, plus vite il serait tranquille. Et qui sait peut être serais ce enfin le bon …

Peter s’adossa au mur de la cabine, le désespoir prenait peu à peu le dessus, trouverait t’il un jour, y arriverait t’il …
Il ne resta pas longtemps sur ce sujet, car un visage connu entra dans l’ascenseur. Connu était un grand mot, il ne l’avait pas croisé souvent, mais savait qui il était, une figure importante ici.

-Oh bonjour Monsieur Adams, comment vont les enquêtes ?

Peter fut surpris et honoré qu’il se rappelle de lui. Mais la question n’était pas une bonne chose.

« C’est un peu difficile en ce moment «

avoua-t-il avec un sourire contrit

l'auror n’était pas fier de devoir l’avouer, mais il se voyait mal mentir à un membre éminent du ministère.

« Mais je suppose que ça ne doit pas être facile pour vous non plus ? «

Peter n’imaginait même pas les responsabilités qu’il pouvait bien avoir, être un simple auror était déjà assez dur, mais ministre, c’était un tout autre niveau.

Le jeune Auror le regarda assez surprit. Il est vrai que Bern était assez réservé, autoritaire et parlé à très peu de monde. En même temps, avec cette folie et pour son travail et son poste, il n’était pas nécessaire de faire ami-ami avec tous les employés du Ministère. Au contraire, en ces troubles instants, les directeurs se faisaient et se défaisaient. Et si Bern était resté aussi longtemps à son poste, c’était grâce au peu de prestige et de sérieux à son travail qu’il avait entretenu. Mais bon, le vieil homme n’était pas un monstre administratif bouffeur d’employés honnête et insociable. Et puis, Peter, de réputation en tout cas, était un Auror convenable et Bern, en tant qu’ancien Auror, avait à cœur de veiller sur les petits jeunots qui exerçait ce dur et lourd métier qui est, en ces temps ci, la pierre angulaire des projets ministériels. Il parut gêné par la question de ce dernier, à priori, la réponse ne devait pas être très réjouissante à tous les coups.

-C’est un peu difficile en ce moment

Rien de bien étonnant, Voldemort n’était plus et ses Mangemorts partaient en vrille. Malheureusement, il n’y a rien de plus dangereux qu’un chient méchant sans mettre. Ils se terraient, se cacher, cachant leurs traces par des tueries inutiles et rependant des drames humains. Il ne se passait pas un jour sans que Bern lise des pauvres d’hommes d’être innocent mort sous l’autel d’une guerre qui n’était pas la leurs. Depuis toutes ces années, le Magistrat avait perdu foie en l’humanité… Mais là n’était pas la question. Bern compatit à son sort

-Il est vrai, qu’en ces temps troubles, votre bureau a cent fois plus de paperasse et d’enquête que tous les autres. Ces gredins ne tarissent pas de mauvaises actions pur réussir leurs fuites. « Les Mangemorts sont comme des rats. Ils sont bien difficile à attraper et transportent mille et un fléaux»

Bern parlait de chose grave d’une manière souvent cru. Il l’ait délié de tous sentiments, toutes gravités. Il avait acquérait un détachement par rapport à la réalité avec les années et les drames. Il paraissait ainsi un homme sans cœur mais il était juste un homme blasé par le temps et les affaires.

-Mais je suppose que ça ne doit pas être facile pour vous non plus ?

Bern lui adressa un petit sourire aigrie. Il est vrai que les affaires chez les Oubliators étaient nombreuses, il était en d’autre terme le service après ventes des Aurors et Mangemorts, envoyant ca et là des hommes pou préservé le secret, pour maintenir les Moldus dans l’ignorance. Quand une centaine d’imbéciles mal lunés couraient à leurs pertes, usant de sortilèges parfois ridicule, parfois dramatique mais jamais discret et que des incapables les poursuivaient, il y avait en effet du dégât à rattraper. Bern prit un ton condescend et répondit calmement

-Je dois dire qu’en effet mon département est surchargé. Nous rattrapons les bourdes et les imprévus de vos collègues et sommes témoins des plus incroyables incompétences. Vous éradiquez, nous nettoyons en d’autres termes. Cela nous fait une tonne de labeur impressionnante, mon bureau est remplit de formulaire et d’affaire à régler dans les plus brefs délais mais ce n’est pas comme ci quelqu’un nous attendez à la maison, n’est-ce pas ?

En ce moment son travail n’était pas vraiment aussi agréable qu’il l’aurait voulu, agréable n’était sans doute pas le bon terme vu ce qu’il faisait, mais jusque là il lui permettait pourtant de penser à autre chose … mais vu qu’il ne faisait pas grand-chose en ce moment, ça ne marchais pas comme il le voulait.

-Il est vrai, qu’en ces temps troubles, votre bureau a cent fois plus de paperasse et d’enquête que tous les autres. Ces gredins ne tarissent pas de mauvaises actions pur réussir leurs fuites. « Les Mangemorts sont comme des rats. Ils sont bien difficile à attraper et transportent mille et un fléaux»

L’image était criante de vérité, des rats…oui, cela correspondait bien à l’image qu’il se faisait de ces Mangemorts. Toujours là quand il ne fallait pas, à tout détruire, pour des raisons tellement superflus. En quoi des personnes qui n’avaient pas de pouvoir, ou qui descendaient de moldus, étaient t’ils inférieurs ? Il ne comprenait pas de tel agissement.
A force de vouloir en attraper plusieurs en même temps, Peter n’en avait aucun. Il fallait qu’il se concentre sur une cible, et non qu’il s’éparpille.

« Ce n’est pas pour rien qu’on cherche à les éradiquer après tout «

Si les mangemorts n’avaient été que des anges, il ne serait pas là à leurs qu’il est, les aurors auraient beaucoup moins de travail, tous serait plus tranquille en somme. Dire que lorsque Voldemort était tombé on aurait put croire que tout cela se calme, mais cela aurait été trop beau.

-Je dois dire qu’en effet mon département est surchargé. Nous rattrapons les bourdes et les imprévus de vos collègues et sommes témoins des plus incroyables incompétences. Vous éradiquez, nous nettoyons en d’autres termes. Cela nous fait une tonne de labeur impressionnante, mon bureau est remplit de formulaire et d’affaire à régler dans les plus brefs délais mais ce n’est pas comme ci quelqu’un nous attendez à la maison, n’est-ce pas ?

Le ton sur lequel était prononcé ses paroles, n’étaient pas des plus sympathiques, mais il était normale d’en vouloir à certains aurors. Après tout il savait bien que faire des gaffes dans ce métier était assez facile. Il en était d’ailleurs un parfait exemple.
Nettoyer derrière eux ? C’est vrai que les aurors n’étaient pas réputé pour leurs discrétions ou leurs délicatesses. Il faut dire que les Mangemorts se laissaient rarement faire, le contraire aurait d’ailleurs été étrange.

« Ça ne m’étonne guère »

La dernière phrase du ministre le fit se figer, non c’est vrai que personne ne l’attendez, personne ne l’attendrait plus jamais d’ailleurs … il ne pouvait donc pas ce plaindre du trop plein de travail, vu que c’était la seul chose qui lui permettait d’oublier sa solitude…
Mais il ne savait rien de la vie du Ministre, après tout lui avait peut être une famille, et ne désirais que rentrer chez lui, plutôt que de corriger les erreurs d’autre.

« Vous n’avez pas tord «

ajouta-t-il avec un sourire triste

L’ascenseur continuait son avancé, les gens entraient et sortaient, mais aucun visages n’étaient familier au sorcier. Excepté celui du ministre bien entendu.

« Mais j’ai bien peur que ça n’aille pas en s’améliorant … »

(H-S : Désolé pour le retard, je n’avais pas vu que tu avais répondu ><)

Après la comparaison des Mangemorts en infectes rats, Bern vit bien dans les yeux du jeune Auror qu’il partageait sans nuls doutes le point de vue du vieil homme. A dire vrai, avec ces guerres et ces drames, L’homme de gouvernement pouvait facilement déceler maintenant chez les hommes de la trempe de Peter, la haine et la volonté d’accomplir sa lourde tâche. Rien de bien que de mettre la colère et la rage dans l’équation pour être sur qu’un homme se dévouera corps et âme pour sa quête. Bern avait vu ses doutes confirmés à la lecture du dossier de Peter. Il fut chagriné mais à demi-surpris quand il apprit que celle-ci fut tué par la peste que les Aurors chassaient sans relâche.

-Ce n’est pas pour rien qu’on cherche à les éradiquer après tout

Bern ne put qu’acquiescer les dires du jeune homme. Peter, plus qu’un autre, comprenait la primordialité d’arrêter ces êtres abjects tatoués et de les jeter dans les pires joules qui soient : Azkaban. Puis, quand Maihluttee avait ouvertement critiqué les manières peu discrètes et sans traces des Aurors, celui-ci ne put que concéder ce fait

-Ça ne m’étonne guère

Peter ne prit donc pas mal ce fait. En même temps, il devait se trouver des excuses : les Mangemorts se fichent bien d’êtres discrets, face aux dangers, on ne peut se permettre d’être « petit, quand les événements nous échappent, comment voulez-vous faire autrement ?... Des excuses que Bern repoussait. Si on n’a pas toutes les qualifications pour arrêter les Mangemorts sans mettre en péril le secret du monde Sorcier, on ne fait pas carrière comme Auror, on fait des pâtisseries. Mais passons cela, le ministériel fut soudain une allusion à la « solitude » que Peter devait éprouver depuis al mort de sa femme, ce dernier là encore ne s’en offusqua point. Enfin un homme respectueux qui sait se tenir !

-Vous n’avez pas tord. Mais j’ai bien peur que ça n’aille pas en s’améliorant …

Bern acquiesça à regret

-Hélas oui, moi qui avait crut qu’avec la mort du leader, de cet infâme Vous-Savez-Qui, en toutes logiques, comme la premier fois, j’aurais pensé que les Mangemorts se seraient soit trahis soit caché, soit rendus mais dans tous les cas auraient stoppés leurs activités morbides. Mais il n’en ait rien ! Devons nous les arrêter un par un pour qu’ils comprennent que tous leurs efforts sont voué à l’échec ? Pourquoi se donnait tant de mal pour une cause est perdue d’avance ?

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