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 Tentations(fe)

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MessageSujet: Re: Tentations(fe)   Tentations(fe) - Page 4 Play211Lun 5 Avr - 21:44

Si Justin voulait ? La belle question ! Comme si elle n’y avait pas pensé ! C’était cruel de se trouver là à se faire des réflexions ridicules. Andrei en pinçait pour Nate, fait irréfutable. Et elle ? Justin Davenport avait été un joli rêve, jamais des jamais il ne reviendrait à elle ! Revenir ? D’où donc ? Ils n’étaient allés nulle part…enfin juste presque quelque part mais l’amour pour sa rousse avait remis les pions en place… Andrei…c’était lui qui était en cause, en ce moment…Sam n’en pinçait pas pour lui…elle était folle de lui, ce qui, bien entendu, est assez différent. Elle le voulait pour elle, seulement pour elle, sans l’ombre d’une certaine rousse faisant des ravages par là…

Pas de corde au cou ? Ce ne serait pas elle qui voudrait la lui mettre…Enfin pas dans le sens figuré de cette assertion. Elle n’avait que faire d’un homme éperdu. C’était Andrei tel qu’il était que Sam voulait. Pas de pantin épris, idiotisé d’amour…Ténébreux, mystérieux, secret, c’était comme cela qu’elle l’aimait…Rien de simple, ni facile. Avec lui, rien ne serait anodin, ni aisé à comprendre…

Elle aimait sa façon, très à lui, d’envisager les sursauts de son âme. Sam n’avait aucune envie d’éveiller un quelconque sentiment de pitié, seulement d’avoir des réponses acceptables. Qu’il suppose que le tout était d’une méridienne clarté ne l’étonna pas du tout mais…

Qu’est-ce que tu ne piges pas ? Tu sembles douter de je ne sais quoi. Pourquoi ?

Il savait exactement où elle voulait en venir. Ses doutes, à elle, n’avaient qu’un nom.

Oui Nate me tient à cœur, et alors ? Je ne peux pas nier qu’elle m’a fait de l’effet… Mais nous nous sommes tenus au thème de l’amitié, rien d’autre.

De l’effet ? Et comment ! Il avait tout prévu ou presque, si Justin en venait à mourir sa pauvre veuve éplorée mériterait toute son attention et cette possibilité n’était. Bien entendu, pas pour plaire à Miss Forrester.

Dis donc, tu me piques une crise de jalousie ou je me trompe ?

Lui donner raison ne gêna pas Sam. Oui, elle était jalouse et quoi ?

Laisse-moi du temps, Sam. Tout ça est nouveau pour moi. Je sais que je t’aime mais ne suis pas prêt à avoir la corde au cou, désolé.

Mais là encore ce cher M. Sanders trouva la façon de tourner un peu les cartes à sa faveur.

Mais dis-moi… toi ? Tintin t’a tapé dans l’œil aussi, non ? Je ne suis pas aveugle. S’il s’en remettait et reniait Nate, tu n’en voudrais pas ? Toutes les deux vous semblez le considérer comme un dieu.

Elle avait contourné ces gênantes hypothèses le plus élégamment possible mais avant de finir par s’enliser dans ce jeu de demi vérités préféra passer, très directement à l’action.

Agir sur un coup de tête ne lui ressemblait pas trop mais, au point où on en était, il n’y avait certainement rien à perdre.

Qu’il pense qu’elle était devenue folle, après tout ce qui se passait il y avait bien de quoi perdre un peu la boule et le Martini aidant, Sam se sentait audacieuse. Provocation ? Bien sûr que c’en était une, quoi d’autre sinon ? Se dévêtir comme si rien et sortir faire un plongeon ne pouvait signifier qu’une chose toute simple : « Suis moi ! »

Elle nageait à grandes brassées énergiques quand Andrei plongea à son tour, ne tardant rien à la rejoindre.


Je connais d’autres jeux pour te remettre d’aplomb.

Sam s’en doutait et la suite lui donna toute la raison. Il se montra presque brutal dans son étreinte, la laissant pantelante, un rien affolée face à ce déferlement de désir si intense et fougueux. Un peu déçue aussi mais cela ne fut pas de longue durée, déjà il la sortait de l’eau, l’embrassant comme un fou pour l’entrainer vers l’intérieur où le divan les accueillit. Cette fois, il se montra d’une merveilleuses douceur, tendre, prévenant, la conduisant savamment sur les sentiers du plaisir, la faisant découvrir des sensations jusque là inconnues, qui l’affolaient et émerveillaient en même temps.

Je t’aime Sam. Je n’ai jamais ressenti ce que je ressens avec toi. Tu n’es pas consciente de ton pouvoir sur moi. Cesse de gamberger, d’imaginer des trucs qui ne sont pas.

Dans la bouche d’un homme comme lui, celui-ci était un aveu capital. Sam sentit son cœur repartir en une ronde endiablée…Son pouvoir sur lui ? Le seul dont elle disposait était son amour mais le connaissant, Sam doutait un peu que cela suffise, pourtant les mots qui suivirent, alors qu’il la retenait assez fort des cheveux, vainquirent toute ses réticences.

Oublie Davenport, j’oublierai sa femme. C’est toi que je veux.

Et toi, Andrei, tu es le seul homme que je veux…Il n’y a aucun autre dans mon cœur.

Promets-moi de ne pas chercher à me suivre si je mourrais.

Elle l’attira plus près pour l’embrasser longuement avant de murmurer à son oreille.

Et qui pense à mourir, mon amour…Aime moi plutôt au lieu de penser à des horreurs pareilles !

Longue et merveilleuse nuit pendant laquelle ils oublièrent tout ce qui n’avait à voir avec cet amour splendide, isolés dans leur cercle magique, s’aimant, se découvrant, se connaissant encore plus.

Se réveiller dans ses bras, même si sur le tapis du séjour, fut toute une douce expérience pour Sam. Se sentant encore flotter sur un nuage, elle s’enroula dans une serviette qu’il lui tendit et ainsi, sommairement vêtue, le vit se diriger vers la cuisine en disant :

Une chose que je ne t’ai pas dite : je sais faire le café !

Wow !

Comment ne pas éclater de rire ? Ils ne s’en privèrent pas, heureux, insouciants. Échangeant mille baisers fous, ils finirent par arriver à la cuisine.

Je veux absolument goûter ce café…Tu es sûr de ne pas avoir besoin d’aide ?

En riant encore, elle se sauva pour aller inspecter le frigo et se lancer dans la préparation d’un petit déjeuner complet, question de reprendre un peu les forces après cette nuit torride. Parlant un peu de tout et de rien, Andrei mena la conversation vers quelques détails qu’il voulait, à tout prix, laisser au clair. Sam reposa sa tasse et écouta, très sérieusement ce qu’il avait à dire.

Je ne mentirai pas : je n’ai jamais connu ça. Tu vas devoir m’apprendre beaucoup de choses, et… en supporter beaucoup aussi, je le crains.

*Au moins, j’en serai prévenue !*


Ton père n’a pas tort : je ne suis pas le type idéal. L’autre gugusse le serait sans doute plus que moi, mais je n’ai pas de femme pendue à mes basques ni de gosses traînant dans des placards…

*Sans doute…mais à quoi bon penser quel aurait été le choix de Gerry…j’ai fait le mien !*

J’ai foutu ta vie en l’air et la mienne avec…

La tienne ?

Ça t’étonne ? Qu’est-ce que tu croyais ? Que j’allais te planquer n’importe où et continuer mes activités ?

Non…enfin, je ne sais pas …Je pensais que tu continuerais…et…

Raté de raté ma chérie. Pour une fois que j’ai une chance de changer de vie, je ne vais pas la rater. Surtout si c’est avec TOI qu’elle doit basculer. Je m’en réjouis d’avance…

Elle prit sa main par-dessus la table.

Et…Qu’est ce qu’on va faire ? Rester ici à ne rien faire, à vaquer gentiment au soleil…sans soucis ?

Rester à ne rien faire ? Ça serait tentant, avoue… Mais non, bien sûr que non, on ne va pas rester à se bécoter jusqu’à la nuit des temps.

Cette idée la fit rire doucement, impossible de s’imaginer un homme comme Andrei jouissant de la « dolce vita » comme un mortel commun et oisif.

Ne rigole pas, je sais être honnête… quand je veux…

Elle fit une petite moue amusée et le considéra avec un rien de moquerie.

J’espère bien…C’est très excitant vivre au fil du danger mais faut pas oublier que je suis ce qu’on connait comme une citoyenne foncièrement honnête. Quelle idée as-tu en tête ?

Ce que j’envisage ? T’inscrire à la ferme, rien de moins.

C’est quoi cette idée dingue? Je n’ai que faire avec les vaches, moi…

Mais vu sa façon de rire à s’en étouffer, Sam conclut que l’idée devait avoir un fond bien moins bucolique.

Non, il n’y a pas de vache à traire, quoique… ça dépend du type de vache. Tu aimes coincer les salauds, t’es douée pour ça…

La jeune femme resta un instant en silence à reconsidérer la véritable teneur de ces déclarations.

Si je comprends bien, tu es en train de me proposer de devenir un agent… comme toi.

Je pense que l‘on formera une équipe formidable. Tu as juste besoin d’une formation spéciale. On ne sera peut-être pas tout le temps ensemble ; ça devrait te plaire comme reconversion, non ?

Là, Sam préféra se lever, un peu dépassée par la circonstance. Sa vie avait tellement changé en peu de jours. Pourquoi pas un changement de plus !? Un changement total ce qui est plus…

Oui…je suis douée pour coincer les salauds, comme tu dis… ça ne signifie pas que je…Enfin…Tu t’imagines bien que cette proposition me prend un peu de court…Mais oui, elle est tentante…très tentante et si tu penses que ce soit possible…alors oui, pourquoi pas ? En plus penser faire équipe avec toi, n’est pas pour me déplaire…Pas du tout !

Revenant vers lui, elle lui entoura le cou de ses bras et l’embrassa à en perdre haleine juste avant qu’il n’avoue :

Je sais que tu n’en as aucune envie mais moi je veux savoir ce qui se passe à côté.

Elle sourit, badine.

Pas de souci…Je comprends très bien que tu veuilles y aller, après tout, on ne peut pas les abandonner comme ça …Allez, viens, prenons une douche et après nous irons voir comment se portent nos chers voisins.

Encore une expérience inoubliable à ajouter à ce parcours glorieux.

Tout semblait parfaitement calme chez les Davenport. À la cuisine, ils trouvèrent le Dr. Lemmings qui prenait un café et les informa sur la satisfaisante évolution du malade. Il avait, selon ses dires, passé une bonne nuit et en ce moment sa femme se trouvait à son chevet.

Ils montèrent donc pour s’assurer personnellement de tout cela. En effet, tout semblait aller pour le mieux là…très bien même, si on en jugeait par le sourire béat de Justin et la radieuse expression de bonheur de sa rouquine de femme, qui transportée d’amour ne trouvait rien de mieux qu’embrasser « l’enragé ». Andrei voulut s’élancer les écarter avant d’avoir à déplorer une autre morsure.

Laisse les !, conseilla doucement Sam en le retenant, ils sont si heureux…

Mais ce fut un bonheur de très courte durée. Soudain Nate se rejetait en arrière, l’air fou, décomposé et agitant sa baguette et lançant des sorts à tout go. Justin gisait sur le dos, ses yeux grands ouverts, immobile…

Mon Dieu…Il est…

Mort. Impossible de se tromper. Nate commença à pleurer comme une folle, brisée d’un chagrin innommable et voilà qu’elle retournait sa baguette contre sa poitrine disposée à tenir sa parole. La réaction d’Andrei fut fulgurante, il bondit vers la veuve éplorée, lui arrachant son bout de bois avant de lui balancer une gifle à lui en tourner la tête.

Sam entra en scène, retenant Mrs. Davenport qui à présent hurlait comme une possédée, alors que Sanders se penchait sur feu Justin Davenport et lui débitait un discours inespéré tout en lui envoyant des baffes.

Ecoute idiot, ta femme veut te suivre dans la mort. T’as intérêt à revenir ou foi de moi je te pourchasserai au-delà du voile. Elle t’aime triple buse ! T’as pas compris ça ? Que veux-tu comme preuve ? Celle-là ?(une baffe) ou celle-ci ?(autre baffe)

Comme manœuvre de résurrection on aurait vu certainement moins brutal mais vu les circonstances, tout le monde avait plus ou moins perdu la tête. Peu importaient les moyens…Le mort réagit et revint très effectivement à la vie…Sauf qu’il ne se perdit pas en remerciements éperdus et cherchait plutôt à étrangler son sauveur de fortune.

Ce n‘est pas possible !

Sam lâcha l’ex veuve et se lança au secours de son chéri qui essayait de se défaire de la poigne frénétique qui lui serrait le cou, sans trop de succès.

Justin, lâche le !!! Lâche le !!!

Aucun raisonnement ne se frayait passage dans ce cerveau encore embrumé. Le poing partit et l’atteignit en pleine figure. Cette nouvelle agression sembla avoir un bon résultat, Justin, contrarié et fou furieux (pour changer !) lâcha Andrei et se tourna vers Sam qui n’attendit pas sa riposte et lui balança un magnifique uppercut.

Seulement que les choses ne se passent pas toujours de la manière prévue. Nate, en voyant son époux malmené par cette blonde qui ne lui était pas trop sympathique, jugea qu’il était temps d’apporter son petit grain de sel dans ce règlement de comptes. Elle attrapa Sam par les cheveux et en tira férocement.

Qu’est ce que tu crois faire, Nate ???

Pas le moment de poser des questions. La rouquine était démenée, qui sait si aussi folle que son mari mais Sam n’était pas du tout disposée à se laisser faire. Elle empoigna la flamboyante chevelure de Nate et lui envoya une paire de gifles bien senties. Pour alors Justin reprenait ses esprits et sa combattivité. Pour quelqu’un qui était mort cinq minutes auparavant il fallait dire que l’Auror Davenport avait d’excellentes réactions. Pas de magie, encore heureux, on allait régler cela à la bonne vieille façon moldue…C’est plus défoulant. Andrei qui essayait de séparer ces dames avant qu’elles ne s’arrachent les yeux dût à nouveau se défendre d’un Davenport déchaîné qui l’abreuvait d’imprécations terribles, le menaçant de toutes les morts imaginables.

Pour alors, Sam et Nate roulaient sur le tapis en grondant comme des chats de gouttière en pleine bataille.


Tu es une folle doublée d’une allumeuse, Natasha Davenport…Tu crois que je suis dupe de ton petit cirque !? (vlam !) Parce que crois qu’on marche tous avec ton théâtre, hein ?, une belle touffe de cheveux fauves lui resta dans la main, Madame fait ce qu’elle veut !...C’est pas une tragédie grecque, bon sang !!! Tu as des enfants ! Mais non…Qu’est ce que tu veux ???Qu’Andrei vienne te sauver la mise ??? Là, ma pauvre, laisse moi te désenchanter…, et pour si jamais une autre baffe, qui fut très bien correspondue par une rousse hors d’elle.

Alertés par le grabuge de fin du monde provenant de l’étage, les Drs. Lemmings et Vaia arrivèrent sur les lieux pour tomber en pleine bagarre de chiffonniers de la pire espèce. N’étant ni l’un ni l’autre artistes du pugilat ou la lutte gréco-romaine, ils optèrent pour utiliser les seuls moyens à bord qu’ils dominaient à la perfection. Quelques sortilèges ponctuels remirent un semblant d’ordre dans la pagaille régnante. Justin fut renvoyé dans son lit absolument pacifié. Nate avait quand même été mise KO par une Sam échevelée.

Si vous tenez à votre peau, toubib...rangez moi cette baguette !!!

Sam se passa une main dans les cheveux, parfaitement ébouriffés, s’essuya un filet de sang du coin de la bouche avant de rejoindre Andrei qui essayait aussi de reprendre une allure présentable.

Ça va, chéri ?...Moi…très bien merci…Je ne pouvais pas laisser les choses à moitié faire. Bah, elle s’en remettra ! J’espère qu’elle aura compris !

Les docteurs réclamaient des explications.

Il me semble que c’est plutôt à vous de nous en donner. Dr. Lemmings, vous nous assurez que votre patient se porte comme un charme et cinq minutes plus tard il trépasse sous nos yeux. Nous savons que le traitement est expérimental mais vous devez quand même …à peu près savoir à quoi vous en tenir !

Le Dr. Vaia, très embarrassé, prit la parole.

Nous ne nous attendions pas à que M. Davenport ait un arrêt cardiaque. C’est très inusuel que cela arrive et entre cent cas on n’a eu que deux décès si…fulminants. Tout nous laissait espérer que le patient vu sa jeunesse et magnifique condition physique…supporterait mieux le traitement. La réaction de M. Norton lui a sans doute sauvé la vie…

L’explication s’en suivit avec des termes compliqués auxquels Sam ne prêta pas grande attention…Dès son lit de souffrances, mais l’air parfaitement alerte, malgré les sortilèges calmants qu’on lui avait jeté, Justin Davenport lui souriait, de façon très engageante, allant jusqu’au comble de lui envoyer un petit baiser du bout des doigts…

*Franchement, il ne manque pas de culot, celui là !*

Si Andrei voyait cela…On aurait encore droit à une suite remuante…
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MessageSujet: Re: Tentations(fe)   Tentations(fe) - Page 4 Play211Lun 5 Avr - 23:40

Perdu, perdu, perdu…
Monde parallèle ? Distorsions temporelles ? Réalité, cauchemar ou rêve ?
Ce goût de sang en bouche le dérangeait, ça c’était certain. Pourquoi cette hargne contre tout ce qui bougeait auprès de lui ?


*T’es malade et condamné… Je veux pas crever ainsi, j’ai encore des choses à dire, des choses à faire. Laisse-toi aller. Personne n’est irremplaçable… M’en doute… Nate me trouvera vite un remplaçant… C’est d’ailleurs déjà fait de mon vivant… Toujours le même combat, toi ? J’enrage, et puis alors ? J’ai bien le droit puisque c’est tout ce qu’il me reste ! en]]Tu sais que tu es idiot parfois ?... [b]Non, je suis réaliste. Laisse-moi rire. Ris si ça te chante ! Je suis où, là ? Où penses-tu être ? Dans les limbes… Le monde entre deux mondes. Il y a une porte de sortie ? ça dépend… Tu vas être jugé. M’en fous, j’ai rien à me reprocher. Tout le monde à des trucs à se reprocher, t’y échappera pas. JE M’EN FOUS. Je veux sortir pour casser la figure à tronche de cake et apprendre à Nate à marcher au pas. T’es dingue, c’est pas par la force que tu dois t’y prendre avec elle. TAIS-TOI, sur l’île, être bousculée ne lui a pas déplu, ne dis pas le contraire, j’y étais aux premières loges. Une tarte de temps à autre ne lui fera pas de tort. Ça fait trop longtemps qu’elle me marche sur les pieds. Tu te goures, ce n’est pas une fille qui apprécie ce genre d’attitude. Elle semblait dégoûtée par ma « douceur », un peu de vigueur ne nuira pas. Mais d’abord, faut sortir d’ici. Pas avant le tribunal… prends à gauche.*

Justin marcha d’un bon pas sur un sentier à travers champ. Il faisait beau, il se sentait bien. Cela faisait longtemps qu’il n’avait ressenti cette sorte de plénitude totale. Où allait-il ? Il n’en savait rien et s’en fichait comme de sa 1ère culotte courte. En parlant de culotte, c’était marrant, il n’en portait pas. Nu tel un nouveau-né, il baladait avec légèreté, comme s’il avait toujours fait ça de sa vie. Sa vie… Elle était derrière lui à présent et, chose curieuse, il s’en moquait. Quoique, tout compte fait, il ne s’en moquait pas tant que ça puisqu’il voulait sortir.
Le Paradis ressemblait-il vraiment à ces champs s’étendant à perte de vue ?


*Sans doute a-t-on droit à celui que l’on imagine…*

Sans croiser âme qui vive (normal, non ?) il erra longtemps. Bientôt un bâtiment se découpa à l’horizon.

*On dirait Poudlard…*

En plus éthéré que celui de ses études, le château se précisa. Concluant que c’était probablement là qu’on l’attendait, Justin y alla le cœur gai.

*Je devrais peut-être chercher à me couvrir… J’aurai l’air fin d’être à poil devant tout le monde…*

Y aurait-il seulement du monde ? Apparemment oui… A l’entrée, de loin, il entrevit un gars en aube blanche. Était-ce le gardien ?
Après tout, tant pis pour sa tenue, il n’avait pas demandé à être là, lui.
Lorsqu’il fut proche, le gars lui sourit, l’invitant du geste à avancer davantage.


Bonjour Justin, nous t’attendions. Si tu le désires tu peux mettre ceci.

Un vêtement identique au sien lui fut tendu.

*Je n’ai jamais porté de robe de ma vie… ce sera la première de ma mort…*
Où dois-je aller ?


Tes pas sauront, mon frère.

*Ah, j’ai un frère à présent… première nouvelle !*

S’empêtrant dans les pans de l’aube, Davenport franchit la haute grille du château.
L’environnement était extrêmement agréable. Pelouses impeccables, parterres, massifs floraux, etc. Au loin, il distingua d’autres silhouettes blanches qui flânaient en groupe ou isolées. Il ne chercha pas à les aborder, pressentant qu’il n’en avait pas encore le droit.
Ses pieds devaient effectivement connaître le chemin car, sans hésitation, ils lui firent contourner l’imposant bâtiment pour gagner une porte plus petite sur le côté. Elle s’ouvrit seule ce qui lui donna à penser qu’on l’attendait.
Des marches descendaient dans un étroit couloir éclairé aux bougies. Jusque-là Justin s’était senti assuré. Maintenant, il l’était beaucoup moins. Le fait de descendre ne lui convenait pas mais puisqu’il n’avait pas le choix :


*T’as dû commettre plus de gaffes que tu ne croyais…*


Après cet escalier s’ouvrit un corridor qui lui sembla familier. Cela ressemblait assez à ceux menant aux salles souterraines du ministère.

*Vais avoir droit au magenmagot complet ou quoi ?


Une porte latérale s’ouvrit, il la franchit. Effectivement, une sorte d’amphithéâtre brillamment éclairé s’offrit à ses yeux étonnés. Les banquettes étaient vides.

*Pas de public ? Ça promet…*

Il descendit encore des marches pour se retrouver à côté d’un fauteuil simple posé au milieu d’une courte esplanade face à une estrade.
A peine assis, une voix retentit
:

Lève-toi !

Comme un ressort, il bondit sur ses pieds nus et attendit.

*Fiche mon billet que le comité d’accueil va débarquer*

Gagné ! Un grand barbu suivi de deux « anges » féminins, s’installa à la table dressée entre eux.

*Marrant, il ressemble à Dumbledore…*

Tu peux t’asseoir Justin. Ne sois pas surpris, nous prenons volontiers les traits de gens connus afin de faciliter l’adaptation. Pour le décor, c’est pareil. Comment te sens-tu ?

Euh… Vivant, très vivant et pressé de rentrer.

Le vieil homme sourit à ses sbires :

Ça ne rate jamais… Ils disent tous ça la plupart du temps. Hélas mon enfant, il est des choses contre lesquelles on ne peut rien… Mourir en est une.

Je ne suis pas mort, je suis malade, on me soigne…


Le barbu, un poil contrarié, ouvrit un registre épais comme une encyclopédie, le consulta et releva la tête :

C’est exact… N’empêche que si tu es ici c’est que l’événement est irrémédiable.

Il doit y avoir une erreur dans votre base de données. Je n’ai nullement envie de mourir.

Non ? Tu es sûr ? Tu as toi-même réclamé la mort plusieurs fois…

Je ne savais plus ce que je disais : j’étais malade.

Toujours plongé dans son registre, l’aîné lisait :


Je vois… L’issue du traitement est aléatoire. Nous allons donc gagner du temps et préparer l’événement…

Là, Justin sentit la moutarde lui monter au nez.


Puisque je vous répète qu’il y a une erreur…

Erreur ou pas, nous verrons. Pour le moment tu es bel et bien ici, devant nous. Nous allons calmement revoir les épisodes de ta vie, histoire de savoir où t’envoyer ensuite.

Me renvoyer près de ma femme serait une belle option…

Tatata ! Pas si vite, mon enfant. Alors voyons…

Sans se soucier des réactions de Justin, l’ancêtre feuilleta son registre :

Délits mineurs, bonnes actions, délits mineurs… Là, tu as tué quelqu’un…


Oui, j’ai même occis plusieurs personnes. Lisez pourquoi, et qui c’était, vous saurez…

Ah… oui… des mangemorts… Tu n’as agis que sur ordre ou parce que ta propre vie était menacée sauf… je vois ici un nom… Rosenberg…

Justin pâlit un peu :

C’était un mangemort aussi…

Oui… responsable de la mort d’au moins trois personnes… dont une certaine Léanor Kilmore…
Il me semble qu’aucune autorité n’a commandité cette « punition »… Vengeance personnelle ? Pas beau ça !


Pensez ce que vous voulez, j’ai fait ce que j’avais à faire.

L’autre semblait se marrer. Davenport ne savait sur quel pied danser.

Ecoutez, tout ce que j’ai fait dans ma vie est sans doute écrit dans votre truc. Personnellement, je ne regrette rien. Tout ce que je sais c’est que là-bas, il y a une femme que j’aime et qui m’aime. Elle est capable de faire n’importe quoi si je ne reviens pas. J’ai deux fillettes qu’il serait honteux de priver de père et de mère. Cherchez, fouillez votre bouquin, j’ai toujours cherché la rectitude.
Nate saura sûrement se passer de moi. Si elle veut me quitter, je veux l’entendre de sa bouche. Ensuite, je vous suivrai, si tel est mon destin.


Le grand-père resta de marbre un moment puis une lueur de malice s’alluma dans ses yeux très bleus sous de lunettes demi-lune.

Je lis la suite des étapes… sois heureux… le temps qu’il te reste.

Qu’est-ce que cela signifiait ? Il le sut dans les secondes suivantes. Une sensation de décoller, Justin rouvrit les yeux sur le visage qu’il adorait. Béat, il sourit :

Hey, toi…Il me manquait, ton sourire…



Et le tien, donc !


Eperdu d’amour, Davenport enserra Nate, l’emportant dans le plus délirant des baisers possible. Puis, inconcevable, une main surgie de nulle part le tira en arrière :

Ne rêve pas. Quand nous tenons une âme nous ne la lâchons pas.

Celui qui l’avait appelé mon frère le retenait par le collet :

Vous vous trompez ! Arrêtez ! C’est une erreur !


Tu te trompes ! Elle aime l’autre… Reste avec nous…

Une voix perça le chaos :

Ecoute idiot, ta femme veut te suivre dans la mort. T’as intérêt à revenir ou foi de moi je te pourchasserai au-delà du voile. Elle t’aime triple buse ! T’as pas compris ça ? Que veux-tu comme preuve ? Celle-là ? ou celle-ci ?

NDD Sanders osait lui coltiner des baffes ? La rage le reprit : cette fois son compte était bon, même si ça devait noircir son ardoise, tant pis. Il serra le kiki de Sanders avec une joie sans pareil.

Justin, lâche le !!! Lâche le !!!


Hein ? Sam se mêlait de la rixe ? Il se prit un pain inattendu. C’est qu’elle défendait aussi le brun, cette garce. Elles l’aimaient donc tant cette tronche de cake ? Nate entra en lice, bonheur inespéré.

*Elle me défend, elle m’aime donc ?*

Ayant à portée sa cible favorite, Justin se défoula comme pas deux sur Sanders :

Elle est mienne ! L’est, et le restera. Je suis passé par où je souhaite te voir bientôt passer. Ils seront moins conciliant avec toi que moi.

Dieu que c’était bon de flanquer la raclée du siècle à tronche de cake.

Pax, Pax, Pax, Pax…


Calmé soudain, Justin se retrouva d’un calme souverain en train d’écouter Sam engueuler les médicomages ;

Nous ne nous attendions pas à que M. Davenport ait un arrêt cardiaque. C’est très inusuel que cela arrive et entre cent cas on n’a eu que deux décès si…fulminants. Tout nous laissait espérer que le patient vu sa jeunesse et magnifique état physique…supporterait mieux le traitement. La réaction de M. Norton lui a sans doute sauvé la vie…

Alors il devait sa résurrection à Sanders ?

Trop tentant… Pour faire la nique suprême, Justin envoya clin d’œil complice et baiser du bout des doigts à… Sam.
Il s’en prit une autre par une Nate révoltée et éclata de rire :


Mon amour, arrête. Je ne suis pas revenu de l’au-delà pour me faire taper dessus. Je suis là parce que je t’aime par-dessus tout. Sanders, t’as pas intérêt à en rajouter, je suis pas d’humeur.
Je reviens de loin, de très loin. Ils ne pouvaient pas me garder parce que je suis… en transit. Sam… je t’aimerai toujours d’une certaine façon. Tu es venue quand j’avais besoin d’un soutien que tu m’as apporté et dont je ne t’en remercierai jamais assez. Andreï : si nos différends s’estompent… On pourrait être amis…. on se ressemble plus que tu ne le crois, j’ai compris. Nate… Tu es ma vie, ma voie… Vous les médicomages, allez au diable.
Maintenant, si personne n’y voit d’inconvénient, je voudrais rester seul avec mon épouse.


Seul, seul avec elle. Nate avait la lèvre fendue, un beau cocard en formation mais jamais elle ne lui était apparue si désirable :

Tu es belle à en mourir. Je suis mort une fois… Je n’ai jamais pensé à une autre que toi. On va tout reprendre à zéro si tu le veux. Moi, je le veux… je ne veux que toi. Et toi ?

Peut-on mourir dans un baiser ?... Oui.
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MessageSujet: Re: Tentations(fe)   Tentations(fe) - Page 4 Play211Mar 6 Avr - 14:30

Parfois le plus grand bonheur se résume à un simple sourire, c’était bien le cas en ce moment. Justin souriait et le monde, son monde à elle, retournait à l’ordre.

Hey, toi…Il me manquait, ton sourire !

Un petit aveu tout simple mais qui voulait tant dire.

Et le tien, donc !

Il ne manquait rien. Tout était parfait. Son Justin adoré revenait de Merlin sait quel Destin incertain et lui parlait d’un ton si doux, cela suffisait pour oublier tous les bons conseils et les précautions à prendre. Il l’aimait, elle l’aimait. A part cette vérité merveilleuse rien d’autre n’avait d’importance.

Comment ne pas s’éperdre en ce baiser délirant d’amour ? Impossible.

Mon Justin. Mon amour…

Elle caressait son visage, baisait sa bouche et puis aussi vite qu’il n’était revenu ce bonheur parfait éclata en mille morceaux cédant place au cauchemar. Pourquoi Justin restait il donc immobile tout à coup ? Pourquoi ses yeux si rieurs un instant auparavant, perdaient tout éclat , restaient fixes, sans vie ? Plus un souffle ne franchit ses lèvres, soudain blêmes.

Justin…non…Ne me laisse pas ainsi…Justin !!!

Affolée, éperdue de douleur, de désespoir, Nate brandit sa baguette, essaya toute sa science pour le ramener à elle mais le royaume des Ombres reprenait son dû…

Jamais sans toi…

Mourir. Le rejoindre. Partir avec lui…Ses lèvres entamaient le sortilège final quand soudain, jailli de nulle part, Andrei bondissait sur elle, lui arrachait la baguette en hurlant comme un fou, au temps de la gifler. Trop surprise, Nate ne réagit pas de sitôt en le voyant se ruer sur Justin et le malmener joyeusement en lui criant des mots bouleversants.

Elle t’aime triple buse ! T’as pas compris ça ? Que veux-tu comme preuve ? Celle-là ? ou celle-ci ?

Et de lui appliquer quelques gifles bien senties qui eurent l’heur de faire revenir le défunt à la vie de façon assez brutale.

*Mais tant qu’il est de retour…peu importe comment !*

Peut être que cela la transportait de bonheur, à elle…Pas autant à Sanders qui subissait un assaut sauvage. Justin voulait l’étrangler. Si Nate, toute à sa joie, fut incapable d’intervenir pour empêcher ce fait, la blonde qui se collait à Andrei comme une sangsue, elle, n’y alla pas de main morte.

Justin, lâche-le ! Lâche-le !!!

Et elle osait frapper Justin. Nate vit rouge. Son mari lâcha Sanders et se tournait déjà vers la blonde avec de nouvelles envies de meurtre.

*C’est ça, mon amour, casse lui un peu la figure !*

Sauf que c’était ne pas compter avec les réflexes de cette harpie, d’une droite sûre, elle envoya à son adoré un uppercut qui le laissa assez sonné comme pour l’oublier un instant mais déjà Nate avait récupéré ses élans batailleurs et se ruait sur la blonde dont elle empoigna la toison avec perverse satisfaction.

Qu’est ce que tu crois faire, Nate ???

Quelle question ! Je vais te faire la peau !

Plus facile à dire qu’à faire. La blonde était un adversaire à respecter, plus grande et très sportive aussi, elle ne se laissait pas facilement faire. Mais la colère du juste assistait Nate, qui pour les effets se défendait comme une lionne. Aux baffes reçues, elle répondit par un fulgurant coup de poing qui était destiné à lui changer le profil, à la nouvelle conquête d’Andrei , cela rata de peu mais Nate eut la satisfaction de lui éclater au moins la lèvre. Et parlant de Sanders, il essayait de les séparer, ce qui lui fit gagner, au moins de la part de Nate, une gentille baffe et un regard outragé. Son intervention ne fut pas de longue durée, voilà que Justin, si splendidement revenu à la vie, sautait sur Andrei, dans la claire intention de lui régler son compte d’une bonne fois pour toutes. On griffait, on mordait, les coups pleuvaient, on s’arrachait les cheveux.

Tu ne poses pas un regard sur mon mari !!!

Pas à dire qu’un doigt non plus ! La retenant par sa crinière blonde, Nate lui envoya une belle baffe mais l’autre se détendit d’un coup de reins, la déstabilisa en la renvoya sur le tapis. Nate gronda de rage et chercha à riposter par un coup de genou mais l’américaine fut plus rapide et esquiva pour lui retomber dessus en lui larguant un discours inédit :

Tu es une folle doublée d’une allumeuse, Natasha Davenport…

Et toi quoi !!!??? Tu as voulu me chiper Justin !!!

Tu crois que je suis dupe de ton petit cirque !?

Elle parlait de quoi au juste ? Et mince avec la gifle…

Parce que crois qu’on marche tous avec ton théâtre, hein ?

Nate hurla de rage et de douleur, Sam venait de lui arracher une belle touffe de cheveux.

Un petit coup de griffes au bras la fit lâcher prise. Pas pour longtemps. La demoiselle semblait disposée à lui faire entendre ses vérités, qu’elle le veuille ou non.

Madame fait ce qu’elle veut !...

Bien sûr qu’elle comptait en faire à sa tête assistée de son droit le plus légitime, ce qui est plus. Qu’elle veuille mourir avec son mari adoré était son affaire à elle, à personne d’autre.

C’est pas une tragédie grecque, bon sang !!! Tu as des enfants ! Mais non…Qu’est ce que tu veux ???Qu’Andrei vienne te sauver la mise ??? Là, ma pauvre, laisse moi te désenchanter.

Et de lui asséner une nouvelle tarte pour mieux appuyer ses dires. En quelque sorte, la blonde ne manquait pas de raison, en ce qui touchait les enfants. De son Andrei, elle n’avait rien à en cirer...ou enfin, juste un petit peu ! Mais de là à se laisser passer à tabac par cette furie…Sa réplique fut digne d’un brave Maori, mais l’autre était rusée comme un Sioux, faisait le poids et savait boxer mieux que Nate qui malgré sa féroce défense, se vit mise au tapis par un direct à la mâchoire qui la laissa gentiment KO pendant un moment.
Revenant à elle, Nate assista à la fin du plaidoyer d’un des médicomages.

La réaction de M. Norton lui a sans doute sauvé la vie…

Faudrait bien le croire. Vacillante sur ses jambes et sans que personne ne fasse trop attention à elle, Nate finit par se lever, rien que pour constater qu’on l’avait assez démolie.

Le conciliabule continuait. Vaia et Lemmings défendaient leur point de vue, les autres les envoyaient au diable et Justin…Lui, adorable ressuscité, qui avait l’air en parfaite forme…

*Mais que fait-il, cet idiot !?*

L’idiot en question ne trouvait rien de mieux qu’à couler un clin d’œil charmeur à…la blonde et comme si ce n’était pas assez lui envoyer un bisou. Trop, c’est trop ! Sans le penser deux fois, elle fut sur Justin et lui envoya une gifle qui surprit tout le monde.

Si c’est pour ça que tu reviens de l’au-delà…

Et comme d’habitude, il se trouvait l’esprit pour avoir le dernier mot…enfin, dans ce cas, le discours d’honneur.

Mon amour, arrête. Je ne suis pas revenu de l’au-delà pour me faire taper dessus. Je suis là parce que je t’aime par-dessus tout. Sanders, t’as pas intérêt à en rajouter, je suis pas d’humeur. Je reviens de loin, de très loin. Ils ne pouvaient pas me garder parce que je suis… en transit. Sam… je t’aimerai toujours d’une certaine façon. Tu es venue quand j’avais besoin d’un soutien que tu m’as apporté et dont je ne t’en remercierai jamais assez. Andreï : si nos différends s’estompent… On pourrait être amis…. on se ressemble plus que tu ne le crois, j’ai compris. Nate… Tu es ma vie, ma voie… Vous les médicomages, allez au diable. Maintenant, si personne n’y voit d’inconvénient, je voudrais rester seul avec mon épouse.

Personne n’y vit, d’inconvénient et en moins de deux, tous avaient vidé les lieux la laissant en tête à tête avec son chéri. Mue par un sursaut de coquetterie, elle essaya de remettre un peu d’ordre dans sa mise chiffonnée, conscient d’offrir une apparence plus que désastreuse mais Justin ne semblait pas du même avis.

Tu es belle à en mourir. Je suis mort une fois… Je n’ai jamais pensé à une autre que toi. On va tout reprendre à zéro si tu le veux. Moi, je le veux… je ne veux que toi. Et toi ?

Peu importaient les bleus, les cheveux en bataille, l’horreur de tantôt. Il était là et ne la réclamait qu’elle. Nate se glissa auprès de lui, l’entourant de ses bras.

Moi aussi je veux…je ne veux que cela, mon amour…je ne veux et ne voudrai jamais que toi !

Pour quelqu’un qui revenait de la mort, il fallait reconnaître que Justin Davenport reprenait rapidement le sens de la vie. Le souvenir de son précédent décès, survenu après un simple baiser, freina un peu Nate à céder à cette étreinte délirante mais Justin se chargea bien de la convaincre qu’il n’avait plus aucune intention de mourir.

En tout cas, il était parfaitement vivant quelques deux heures plus tard, quand ils jugèrent bon revenir à la réalité.


Tu ne me feras jamais plus une peur pareille, jure le moi !...Tu as faim ? Ça te ressemble bien, mon amour !...Oui, je m’en occupe mais ne pense pas que mes talents de cuisinière ont subi une extraordinaire mutation…Je sais encore me servir d’un téléphone.

Elle lui promit un banquet somptueux mais avant on passa allègrement sous la douche et moyennant quelques sortilèges bien appliqués, ils récupérèrent une belle apparence. Plus trace de la bagarre débile.

Les médicomages si gentiment renvoyés avaient cru bon laisser quelques instructions au cas où mais avaient vidé les lieux tout comme on l’attendait d’eux. Coups de baguette par ci, par là, une ambiance douillette et romantique fut créée pour déguster le repas promis, livré ponctuellement par le meilleur traiteur de l’île.

Et maintenant, mon amour, faisons des plans pour notre futur immédiat. Oui, nous irons à Whangarei chercher nos filles…mais avant, je sais qu’il y a quelque chose qui te tient à cœur, inutile de le nier…Tu ne veux pas rater le mariage de Michael, n’est ce pas ? Je te comprends parfaitement, il est plus qu’un frère pour toi…En fait, c’est à lui que j’ai pensé quand tout ce délire a commencé…Oui, nos irons aux Bermudes…J’irai au bout du monde avec toi !...Les Norton ? Je t’assure qu’ils sauront comprendre et se débrouiller sans nous avoir sur les bras ! Je t’aime, Justin Davenport…
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