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| ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] | |
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| Sujet: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Lun 8 Mar - 19:42 | |
| && Isabella ne savait plus… S’était-elle un jour sentie bien ? Elle ne savait plus. Quoiqu’il en soit, ce devait remonter à très longtemps. Elle ne savait plus… Comment allait-elle ? Elle ne saurait le dire elle-même. Comme une coquille vide ?... Ce serait la comparaison la plus proche de l’état dans lequel elle était. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, plus qu’un fantôme… Elle n’avait plus l’impression de ressentir la moindre douleur, la moindre souffrance qui imprégnait son être. Elle ressentait cette douleur, au fond d’elle, au plus profond mais elle ne semblait plus la sentir vraiment. C’était une douleur indolore… Comme si cette dernière faisait partie intégrante de son être, qu’elle avait été fabriquée pour être la victime de la souffrance qui avait trouvé en elle une proie facile, docile, qui lui opposait une résistance farouche mais cette résistante faiblissait… Et elle le sentait. Elle sentait qu’elle gagnait, qu’elle prenait du terrain au fur et à mesure sur la jeune fille… Isabella se heurtait à cela, accusait tous les coups, sans faiblir, sans ressentir rien… Mais chaque coup toutefois lui prenait un peu d’elle-même, la déchirait, la brisait…, cette souffrance s’infiltrait par toutes les blessures qui se creusaient peu à peu chez la jeune Poufsouffle… Des blessures qui auparavant avaient commencé en étant infimes. Avec le temps, ces blessures s’étaient refermées. Mais pas suffisamment sans doute car d’autres choses les avaient fait se rouvrir, anesthésiant au fur et à mesure cette capacité à guérir chaque maux… Et au lieu de guérir, chaque blessure dans son être, dans son âme s’agrandissait… Malheureusement. Ou heureusement… Après tout, qui sait, peut-être Isabella n’avait-elle plus du tout envie de se battre ? Peut-être avait-elle joué toutes ses cartes ?... Peut-être qu’il était temps pour elle d’abandonner, de tout laisser tomber… Il ne semblait plus possible de guérir d’une quelconque manière que ce soit, il lui semblait impensable qu’elle puisse un jour se relever… Si seulement, si seulement la douleur qu’elle pouvait ressentir pouvait s’effacer… Si seulement elle pouvait tout oublier… Il n’y avait qu’une seule solution… pour oublier. Une seule solution afin qu’elle ne ressente plus rien de tout cela, de cette souffrance qui la martelait de ses coups, qui la meurtrissait au plus profond de son âme, de son cœur moteur de toutes ses souffrances… Elle la maudissait… Elle maudissait cette douleur, et cependant cela ne semblait faire que l’accroître. Elle la maudissait, et elle se maudissait elle-même… Elle se maudissait de faire preuve d’autant de faiblesse. Elle maudissait ses parents… De lui avoir donné vie. Elle les maudissait. Si elle n’était jamais née, alors tout cela ne lui serait arrivé… Et tout cela ne la ferait pas souffrir. Elle n’aurait pas l’impression de tomber en miettes au fur et à mesure que le temps passait, au lieu de se reconstruire… Elle n’aurait pas l’impression de ne contempler qu’une pâle représentation d’un fantôme lorsqu’elle se regardait dans le miroir… En effet, Isabella avançait dans les jours tel un fantôme, ne ressentant plus même cette volonté, cette nécessité de manger… Pourquoi manger ? A quoi cela servait-il ? La nourriture avait une bien pâle saveur sur son palais… Elle ne la sentait même plus lorsqu’elle l’avalait… De toutes les façons, à quoi cela servait-il de manger ? Elle savait qu’elle faiblissait à vue d’œil, qu’elle n’aurait bientôt plus la force de résister à cette souffrance qui la brisait chaque jour un peu plus. Ses yeux couleur noisette qui habituellement brillait de cette lueur rieuse, enjouée, cette même lueur avait disparu pour ne laisser place qu’à une lueur éteinte. Tout simplement éteinte. Parfois, elle observait son reflet dans le miroir de la salle de bain de sa salle commune. Elle ne se reconnaissait même plus… Et quelques secondes plus tard, des larmes coulaient de ses yeux, et y roulaient… Elle se laissait tomber sur son lit, impuissante, incapable de soutenir le regard de son reflet qu’elle voyait se refléter dans le miroir. Elle courrait rejoindre son dortoir pour se jeter sur son lit. Elle avait pensé au moins qu’elle aurait pu finir son année, avoir ses examens… Elle faisait tout pour se noyer dans le travail, essayer d’oublier… Cependant, ce n’était pas suffisant. Ce n’était pas assez ; elle ne pouvait plus. Elle n’en pouvait plus… Travailler ne la divertissait pas assez de ce qui l’oppressait intérieurement… Cet amour perdu. Cet amour perdu, impossible, impossible autant que les autres, tous les autres qu’elle avait aimé. Chacun finissait par disparaître, ne la laissant plus que seule, seule avec sa propre douleur… Personne ne pouvait véritablement savoir ce qu’elle pouvait ressentir, comment elle pouvait se sentir. Elle n’aurait d’ailleurs supporté que quelqu’un le sache… Elle aurait sentit sa liberté, son intériorité, être violée. Et pourtant, cela lui aurait fait du bien de partager sa souffrance… Peut-être au moins cela l’aurait-elle libérée d’un poids ?… Même si elle ignorait si la souffrance l’aurait laisser ensuite tranquille après cela… Non. Elle était née pour incessamment souffrir, elle était née ainsi, elle devait simplement se faire à cette idée… Assimiler le fait que jamais elle ne serait heureuse, que jamais elle ne pourrait vivre tranquille, et que jamais son âme ne pourrait guérir… Elle devait s’avouer heureuse cependant. A sa place, d’autres personnes auraient succombé. D’autres personnes n’auraient pas attendu tout ce temps, pas attendu qu’autant de poids ne prenne de l’ampleur en eux. Elle, elle avait supporté tout ce temps, des mois de souffrance… Des mois et des mois… Mais là, elle ne pouvait plus… Cela relevait du calvaire… La vie lui devenait un véritable calvaire. Elle l’avait toujours été, mais de plus en plus, elle ne pouvait le supporter. La nuit… La nuit c’était pire… Parfois, elle ne pouvait tout simplement pas dormir, aussi restait-elle les yeux grands ouverts à observer le plafond…Noir, aussi sombre qu’elle ces derniers mois. Mais parfois, elle faisait des cauchemars d’une telle intensité, qu’elle ne pouvait s’empêcher de crier et de se réveiller en sursaut, en sueur. Elle constatait alors qu’elle n’était que dans son lit. Alors, elle se prenait la tête à deux mains, et dans le silence de la nuit, elle laissait échapper des sanglots, prenant soin cependant toujours de ne pas se faire entendre… Elle aimait le silence. Elle aimait pleurer en silence, elle aimait souffrir en silence… Et elle finirait dans le silence, elle finirait sans que personne ne soupçonne un instant ce qui se tramait dans son esprit. Ainsi se terminerait-elle, s’éteindrait-elle. Elle n’avait rien à perdre, elle serait qui plus est bien vite oubliée… La vie reprenait son cours. On pleurait quelqu’un, puis cela s’apaisait… Et ensuite la vie reprenait. Devant ses yeux, une épingle… Fine, brillante… Attirante… Elle la tenait entre ses doigts. Elle ignorait où est-ce qu’elle l’avait trouvée. Peu importait le lieu de toute façon, seul importait la finalité, le but… Ce matin-là, elle avait décidé que c’en serait finit de tout cela. Ce soir ce serait fini. Elle s’en sentait le courage. Elle avait passé toute sa vie dans son esprit, comme un vieux film d’enfance que l’on passerait sur un vieux téléviseur, lorsqu’on était plus âgé. Un vieux film que l’on regardait avec plaisir, avec éclats de rire… Le film d’Isabella, le sien, n’était en rien heureux. Il ne comportait que souffrance, larmes… Souffrance, et encore larmes, et solitude. Il y avait des beaux moments, quelques-uns, mais ils étaient ingérés par les autres, comme étouffés dans l’ombre… Étouffés dans l’ombre dès qu’ils naissaient… … L’épingle se rapprochait de son bras. Isabella ferma les yeux, elle avait longtemps réfléchi… Voir ? Ou ne pas voir ? Regarder ?… Elle avait décidé de fermer les yeux. Ce n’était pas bien courageux, mais elle ne le pouvait pas. C’était au-dessus de ses forces. Dans ses images défilaient toujours les derniers moments de sa vie, alors qu’elle rapprochait l’extrémité de l’épingle de son bras… Sa venue au ministère afin de passer son permis de transplanage. Elle avait eu son permis ; ce fut un moment intense de joie… Un court moment néanmoins, très court… Son cœur avait semblé déraper néanmoins lorsqu’à la fin de son examen, redescendant dans le grand hall, son cœur avait semblé s’arrêter. Aussitôt, elle avait fermé les yeux. Elle avait déjà senti cela, elle l’avait déjà senti et elle savait ce que cela signifiait ! Et elle ne VOULAIT pas…Elle ne voulait PLUS. Plus souffrir. Son cœur n’était pas même encore guéri, que de nouveau la blessure se rouvrait. C’était trop tard, elle aurait voulu reculer de quelques secondes… Mais elle l’avait vu, c’était trop tard. Même lorsqu’elle rouvrit les yeux, et qu’elle ne le vit plus, (sans doute descendu de l’ascenseur ?), elle avait encore son visage de gravé dans son esprit… Une souffrance supplémentaire à contenir… Une souffrance de trop…Elle ne le reverrait plus, et pourtant la douleur s’était de nouveau raviver. Une blessure profonde…Pourquoi, pourquoi fallait-elle qu’elle tombe toujours sur des amours improbables ?! Elle n’en savait rien, elle n’avait plus le courage de réfléchir… Pourquoi était-elle destinée à souffrir incessamment ?... Souffrir, évidemment, car sans aucun doute pour lui, elle n’était qu’une gamine en fin d’adolescence –bien qu’elle soit majeure de peu- qui venait de passer son permis de transplanage. Elle ne savait pas même comment il se nommait, et qu’importe, elle ne le saurait jamais. Elle n’avait pas plus d’importance pour lui, qu’une vulgaire inconnue que l’on rencontrait au coin d’une rue, que l’on croisait sans même y accorder son attention. L’on repartait aussitôt… Et la vie continuait. Pourquoi se lier toujours trop à des gens ? Et pourquoi parfois un seul regard suffisait à être atteint par la flèche de Cupidon… ? En plein cœur. Le cœur… Son cœur déjà brisé en elle ne savait combien de morceaux pouvait-il encore aimé ?? De toute évidence, c’était bien le cas. Aimer, mais souffrir. N’avait-il pas suffisamment souffert de cette manière ?! A croire qu’il se complaisait dans la souffrance qui l’habitait. A croire qu’il ne pouvait vivre sans. Et bien soit, qu’il vive avec, mais ce serait sans Isabella ! Elle, elle n’en pouvait plus, elle n’en pouvait plus de ce cœur qui n’en faisait qu’à sa tête, qui ne pouvait la laisser tranquille ne serait-ce qu’un peu !... Ce cœur qui ne pouvait la laisser en paix. Le Destin était bien cruel avec elle… Pourquoi elle ? Elle ne le saurait jamais… L’aiguille se rapprocha, l’extrémité sur sa peau découverte… Son cœur battit plus vite dans sa poitrine, comme s’il sentait le danger, comme s’il sentait l’approche de la fin, comme s’il voulait rattraper le temps perdu. Rattraper le plus de battements possible, ce qui n’avaient battu… L’aiguille se posa sur sa peau. Le contact, froid. L’aiguille appuya… Isabella ne sentit qu’une toute petite piqûre… Rien d’autre. Finalement, ce n’était pas compliqué. Et cela faisait moins mal qui plus est que la douleur qu’elle ressentait au fond d’elle, compressée dans son cœur. Néanmoins, elle fit l’erreur d’ouvrir les yeux. Elle ouvrit les yeux et sa témérité s’envola comme neige au soleil… Elle prit peur, alors même qu’elle était bien décidée à mettre fin à tout ceci. L’aiguille lui échappa des mains, allant finir par terre. Elle observa un instant la goutte de sang perlant sur son bras, l’endroit lui piquait un peu… Elle détourna les yeux, se leva, et courut… Elle sortit des dortoirs en courant, sans se retourner. Les larmes jaillissaient de ses yeux ; la souffrance en elle était encore omniprésente. Cela signifiait donc qu’elle était encore là… Encore là ? Non ! Elle ne pouvait le supporter… Elle se maudissait, elle n’avait pu. Trop faible… Elle avait perdu. Elle se maudissait, se haïssait. Elle n’avait pas même pu mettre fin à tout ceci, alors que le soulagement qu’elle aurait ressenti n’aurait pu que lui procurer tout ce dont elle avait besoin. Ses parents avaient gagné en fait. Elle n’avait pu mettre fin à ce qu’ils avaient créé il y avait dix sept ans et un mois de cela… Elle n’avait su mettre fin à leur œuvre raté. Elle se maudissait, elle était condamnée à errer sur le long chemin de la vie, se dérobant à toutes sortes de soulagement… Elle n’était donc faite que pour souffrir. C’était bien cela. Isabella ne voyait plus elle allait, ses yeux emplis de larmes. Elle dépara à plusieurs reprises sur elle ne savait quoi. Elle ne savait même pas ce que c’était ni où elle allait. Elle voulait seulement aller loin, très loin… Espérant ne plus avoir à revenir, espérant que plus loin elle allait, moins elle souffrirait… Peut-être en prenant le plus de distance possible avec ce qu’elle connaissait comme décor, ferait que la souffrance ressentie s’atténuerait ? Y avait-il encore un Espoir ? Elle avait envie de crier… Crier. Peut-être ainsi pourrait-elle extérioriser une bonne fois pour toute la souffrance qui la tordait, qui l’oppressait… Peut-être les larmes cesseraient-elles de tomber ? Peut-être cela les étoufferaient-elles ?... Isabella continuait à courir, bientôt elle sortit de l’enceinte du château.. On était en journée. Aussi ce n’était pas encore fermé. Personne ne la retint, tant mieux. Peut-être que le gardien planté habituellement aux portes pensait qu’il ne valait mieux pas l’arrêter... Peut-être pensait-il, et avec raison, qu’elle avait besoin d’être seule. Isabella ne sut combien de temps elle courra… cela lui sembla un temps interminable. Elle avait la plante des pieds qui lui faisaient mal, les paumes des mains meurtries à cause du fait qu’elle avait trébuché à plusieurs reprises… Cette fois, elle trébucha de nouveau, et cette fois elle ne se releva pas. Sa tête heurta une espèce de pierre, crut-elle du moins, et son bras en tombant lui fit mal. Elle ne savait pas où elle était, peu importait. En réalité, elle était dans le parc de Pré-au-Lard. Elle avait couru jusque là… Pas assez loin à son goût, mais pour le moment elle ne pouvait se relever. Elle s’en fichait, elle pouvait bien être ailleurs qu’elle s’en fichait… Les larmes continuaient à couler silencieusement sur ses joues, la douleur à irradier dans l’un des ses bras presque aussi forte que celle dans son cœur. Elle se recroquevilla à même le sol, en position fœtale comme si elle voulait remonter à l’époque où elle ne pouvait pas encore ressentir, et pleurant à chaudes larmes. Elle n’avait plus même la force de se relever… Qu’elle demeure là pour l’éternité ! Elle s’en fichait, elle n’avait rien à perdre de toutes les façons… Qu’elle demeure là pour l’éternité, que ce soit la fin… Elle se mit à penser, à prier très fort pour ce soit la fin. Cette fin tant attendue. Cette fin qu’elle n’avait pu elle-même mettre à exécution… Cette fin. Au moins ne ressentirait-elle plus rien… Plus rien du tout. Pitié. *… je ne veux plus souffrir…*Ce fut les seuls mots auxquels elle pensa… Doucement sa conscience s’éloigna... Elle abandonnait, lentement… Elle n’entendit pas même les pas qui semblaient se rapprocher… Elle était déjà loin… Doucement, un sourire s’esquissa sur son visage, un visage qui paraissait bien pâle, d’une blancheur d’ange ; elle n’avait jamais parue aussi paisible de sa vie… En paix. Enfin. Un ange s’élevait, peu à peu… Elle était encore là, mais elle perdait pieds sur la réalité. Tant mieux… Un sourire rêveur s’esquissait sur son visage, reflétant ce que toujours elle n’avait cessé d’être, même dans les pires moments de sa vie… C’était cela qui l’avait contenu en vie. Les rêves… Sa seule échappatoire. A présent elle n'avait plus de rêves... Elle n'avait plus de rêves puisque tous n'étaient qu'illusions de la réalité...
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Mer 10 Mar - 23:06 | |
| Le verre rencontra le bois sans douceur. Vide. Les coudes appuyés sur la table, il posa sa tête sur ses mains. Une douleur sourde commençait peu à peu à faire sa place dans son crane. Peter avait beau savoir que ce serait une mauvais idée de venir ici, mais comme d’habitude cela ne l’en avait pas empêché. En temps normal un simple bar de Londres suffisait, mais en ce moment la capitale n’était pas non plus l’endroit idéal pour se vider l’esprit. Son attitude était stupide, comme si boire allais changer quoi que ce soit … faire revenir sa femme à la vie ? Non … sa fille alors ? Non plus … a part un énorme mal de crane, il n’avait rien à gagner. Et encore ce n’était que s’il avait de la chance … la dernière fois Peter n’avais pas gagné que ça … et il n’avait aucune envie de se réveiller une nouvelle fois dans une chambre inconnue avec une femme tout aussi … inconnue…
Il se redressa sur sa chaise … la salle était bondés, est le bruit commencé sérieusement à l’énervé profondément. Peter ne se sentait vraiment pas à sa place ici … trop de magie, sentiment étrange lorsqu’il venait d’un sorcier. Cette magie qui l’avait d’ailleurs amené ici … comme se rappelait de souvenirs douloureux dans un endroit où il n’y en avait pas ? Ce n’était pas possible. C’est du moins ce qu’il avait pensé en venant ici … Pré au Lard… il n’était pas venu ici depuis ses études, il n’était plus revenu ensuite, ainsi rien n’aurait du lui rappelait sa famille ? Rien …en théorie. Et pourtant rien ne marchait comme il l’avait prévu. La jeune femme blonde aux long cheveux dorées ne ressemblait t’elle pas à Selena ? Et le cri d’enfants qu’il entendait n’Est-ce pas … Peter se leva d’un bond. Rester ici ne servait à rien, il aurait du s’en douter… Il aurait beau fuir, essayer d’oublier, de s’occuper, impossible de ne pas y penser …
Laissant son argent sur la table, Peter sorti dehors. Le calme, il lui fallait du calme… combien de fois allait t’il devoir se mettre dans cet état pour se rendre compte de la stupidité de son attitude, il avait 27 ans, pas 15, quel idée de se refugié dans une chose comme l’alcool … c’était inutile et pourtant aucune autre solution ne lui venait à l’esprit … et ses dernières mésaventures n’étaient pas non plus pour l’aider. A croire que quoi qu’il fasse c’était toujours matière à le culpabiliser encore un peu plus.
Il passa entre deux boutiques. Pourquoi fallait t’il s’en cesse qu’il se pose tant de questions, qu’il s’en veuille à chaque moment … encore une fois il recommençait. Vivre au jour le jour sans se poser de question était t’il si dur, Peter en avait marre de vivre dans le passé, et pourtant il ne pouvait pas faire autrement … le voulait t’il vraiment d’ailleurs ? En oubliant, il pourrait enfin redevenir lui, avancer à nouveau, faire d’autres choses que donner la mort, pourquoi pas retourner dans le journalisme … mais n’était ce pas non plus s’oublier lui, oublier ce qu’il était devenu … oublier les meilleurs moments de son existence … Mais à quoi servait le bonheur s’il se perdait aussi facilement, valait t’il la peine de le chercher à nouveau …Il ne savait plus. A quoi bon avoir une chose qu’on allait perdre un jour, mais pouvait t’il continuer sans ? Avancer seul encore et encore était ce vraiment la solution ?
L’esprit complètement embrumé entre les milles questions qui le tourmentaient sans cesse et l’alcool, il s’éloigna rapidement des trois balais et finit par arriver dans le parc du village. Au moins ici il n’y avait personne … c’était son avis avant de voir une silhouette recroquevillée sur le sol. Pendant un instant, il crut à une hallucination, mais apparemment elle était bien réel … et ne semblait vraiment pas en forme. Pendant un instant il hésita à continuer son chemin, oubliant ça … mais ce n’était pas dans ses habitudes … laisser une jeune femme au milieu de nulle part dans un état pareil ? Jamais. Était t’il simplement trop gentil ou trouvais t’il là une occasion de s’occuper l’esprit ? Laquelle de ces deux propositions étaient la bonne réponse … Etonnamment son esprit c’était légèrement éclairci, à croire que cette jeune personne était bien tombée …
« Vous allez bien ? » Demanda-t-il d’une voix forte
Question idiote … mais on ne pouvait pas dire que la discussion soit son fort. De plus comment s’adresser à une inconnue, il se voyait mal lui demander de but en blanc pourquoi elle était ainsi, il était curieux certes mais ce n’était pas la raison de sa présence ici … enfin ce n’était la seule. Peter, encore une fois, ne se sentait absolument pas à sa place. De quel droit s’occuper t’il de cet inconnue ? Dire qu’il ne cessait sans cesse de vouloir s’éloigner des êtres humains et pourtant il n’arrêtait pas d’aller vers eux … De plus si jamais elle lui répondait c’est que son état n’était pas critique, ce qui aurait été une bonne chose. La seule chose qu’il pouvait faire pour le moment c’était essayer de la tenir éveillée. Il n’osait pas non plus la touché de peur d’aggravait les choses … en clair il ne servait strictement à Rien …
« Je peux faire quelques choses ? »
Autre phrase sans importance, a croire qu‘il ne savait que poser des questions plus inutiles les unes que les autres … il se sentait idiot, et ses facultés amoindris par le Whisky ne l’aidait vraiment pas. Mais là encore comment aider quelqu’un si on ne sait pas comment ? Si on ne sait pas pourquoi ? Peter avait beau réfléchir aucun sort ne lui venait à l’esprit, il n’était pas médiocomage, et à part des sorts d’attaque la magie lui servait rarement … il se rendait compte à quel point c’était une lacune à combler, seulement l’auror aurait préféré s’en rendre compte plus tôt. Sa spécialité c’était se battre pas soigner … Le sorcier plaignait la jeune blessée qui ne pouvait pas etre tomber plus mal. Pourquoi avait t'il fallut que ce soit lui qui la trouve ... le destin faisait parfois mal les choses.
Il était inquiet, certes il ne la connaissait en rien, mais la jeune femme ne semblait pas bien veille, elle ne dépassait certainement pas la vingtaine, il y avait donc de forte chance qu’elle vienne de Poudlard … que pouvait t’elle bien faire si loin du château à une heure pareil ? Ce n’était guère rassurant … [Désolé je suis un boulet ] |
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Sam 13 Mar - 18:41 | |
| … Ça y est. Devant ses yeux émerveillés, une lumière apparaissait, une lumière. La Lumière… Le soulagement, peu à peu, se fit en elle. Peu à peu, elle devenait moins froide, intérieurement, une douce chaleur s’élevait… Une chaleur dû au soulagement qui peu à peu l’envahissait. Elle voyait ce soulagement l’envahir, et se demanda pourquoi avait-elle attendu tout ce temps… Toute idée de souffrance s’extériorisait d’elle, toute envie de crier, de hurler combien elle était lasse de vivre disparaissait peu à peu pour être remplacée peu à peu par cette idée de soulagement…
Rêves… Isabella laissa sa conscience s’emporter au pays des rêves, là où personne ne pouvait souffrir, là où tout le monde pouvait réaliser chacun des rêves qui lui occupait l’esprit, des rêves qui ne pouvaient voir le jour en était éveillée, en étant vivant… Pour la première fois, Isabella pouvait se sentir vivante, réellement vivante… Elle ne voulait plus quitter. Recroquevillée sur le sol du parc de Pré-au-Lard, elle ne bougeait, et n’avait d’ailleurs, aucune force pour se relever… Si tant est qu’elle ait voulu se relever. Le sol était froid, il ne le paraissait pas davantage qu’elle ne l’était elle-même, dans son coeur.
Sa tête lui faisait mal. Elle n’avait pas l’impression de saigner, mais elle avait dû heurter une pierre. Peu lui importait bien en cet instant et cela ne la fit pas vouloir se relever. Elle n’en pas la moindre envie ; en effet, se relever signifierait « retour à la réalité »… Et donc par association cela signifierait également « retour à la souffrance, à la froideur, aux malheur, à la tristesse… Retour aux larmes… » Et adieu au reste, aux rêves… Si elle le pouvait, elle souhaitait pouvoir ne plus jamais ouvrir les yeux. Malgré la froideur du sol, rien ne pouvait être aussi confortable que les rêves, et rien ne pouvait être aussi douloureux que la froideur emplissant son cœur, cette froideur se déversant dans tout son corps, la paralysant presque et l’empêchant de bouger en quoique ce soit… Elle préférait donc vouloir la quitter, quitter tout cela, et ne plus revenir des rêves… Des rêves, ou du Rien… Car après tout, quelqu’un pouvait-il définir ce qu’était la Mort ? … Personne n’en était revenu qui aurait pu ramener un témoignage instructif de ce que c’était… Isabella donc, dans l’ignorance de cela, l’appelait le Rien… Le Rien était bien plus préférable à ce qui lui était contenu au fond du cœur…
Recroquevillée en position fœtale sur le sol, elle n’entendit pas même le bruit distinctif à celui des bruits de pas qui semblait se rapprocher d’elle, de même que la voix qui s’exprima ensuite… Du moins, elle ne voulait pas l’entendre. Ne voulais pas l’entendre car cela l’inciterait à ouvrir les yeux… Cela signifierait retour au réel. Elle ne voulait pas.
« Vous allez bien ? »
… Généralement, lorsqu’une personne était allongée à même le sol, recroquevillée sur elle-même, cela ne pouvait être pour la plaisir, à moins que cette dernière ne soit tout simplement en train de faire une analyse de l’air ambiant à même le sol ? … Isabella n’eut aucune réaction. Un frisson la parcourut et elle trembla… Elle se contint néanmoins dans sa position et ne relevant pas même la tête. Non, elle ne voulait pas. Mais pourquoi donc ne voulait-on pas la laisser faire ce qu’elle voulait ? Pourquoi ne la laissait-on pas mourir en paix ? … Elle n’avait plus rien à attendre sur Terre, rien ne l’y attachait… Elle était par conséquent libre de partir quand elle voulait et si elle le voulait. Alors s’il vous plait laissez la tranquille !! Pourquoi fallait-il que quelqu’un passe, et la voit forcément ?!!...
L'extérieur d'elle n'était pas blessé, elle n'avait rien... Quant à l'intérieur...
De toute évidence, sa non réponse ne semblait pas avoir démotiver la personne car il parla de nouveau… La voix résonna dans sa tête, douloureusement comme si on venait de faire une cloche et qu’Isabella se trouvait pile à côté… Elle sentait sa tête lui bourdonner… La voix résonnait dans son esprit malgré ses plus ardents efforts, et bien qu’elle ne comprit pas exactement les paroles … Elle ne savait pas qui c’était sans doute sans obtenir de réponses, peut-être qu’il allait la laisser tranquille et repartir à sa propre vie. Isabella serait alors seule avec elle-même, seule avec son Destin… Chaque mot résonna dans sa tête, comme un écho qui martelait son esprit incessamment, désireux de ne pas la lâcher aussi facilement.
« Je peux faire quelques choses ? »
... Faire quelque chose ?... Oui, la laisser tranquille. Une fois pour toutes. *Je ne veux pas rouvrir les yeux, je ne veux pas revenir ici, là où la souffrance et les larmes m’empliraient de nouveau… Mais laissez moi je vous en conjure !*… ne vous occupez pas d’elle, poursuivez votre chemin... Ne vous occupez d’une pauvre fille qui ne vous amènerait qu’ennuis sur ennuis… Elle-même le reconnaissait ; elle n’avait aucune utilité sur Terre… Avançant dans les ombres, parmi le sombres, elle semblait invisible aux yeux de tous.. Ou du moins aux yeux de ceux qu’elle aurait voulu qu’il la voit…
… Des paroles s’échappèrent de ses lèvres. Des paroles qui auraient davantage ressembler à un gémissement. Des murmures, comme des murmures provenant d’un autre monde…
« S’il vous plait laissez-moi… S’il vous plait… »… Ses murmures finirent par s’estomper dans le silence, en un soupir à fendre le coeur et le sien se serait certainement fendu encore s'il ne l'avait déjà été. Elle n’avait pas cherché à parler avec force ; elle n’en avait pas le courage. Un simple murmure teinté de faiblesse. Cela ne s’adressait pas à personne en particulier, juste une plainte devant le grand Maître du monde, celui décidant de tous les Destins, lui implorant de ne pas avoir pitié d’elle, elle ne le méritait pas… Et elle ne le voulait pas…
Ses cheveux masquaient son visage, venant comme un rideau devant ses yeux, comme désirant la dissimuler à la vue du monde, l’aider à être oubliée… Un frisson la parcourut... On l'appelait, elle le savait... Et elle désirait suivre cet appel... ... Mais comme une force n'allait jamais seule, il semblait qu'une autre tentait de la retenir en arrière, comme s'il n'était pas encore satisfait, comme s'il pensait qu'elle n'avait pas assez souffert comme cela... à l'aube de ses 17 ans ?... La vie n'avait jamais été joyeuse avec elle... Autant qu'elle s'achève alors...
Mieux valait l'oubli que l'incessante et intenable souffrance dont elle n'avait de cesse d'être envahie...
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Invité
| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Dim 14 Mar - 21:44 | |
| Pourquoi ne pouvait t’il pas avoir quelques minutes de répit, il ne demandait qu’un peu de calme, n’avait t’il même pas le droit à ça … d’ailleurs avait t’il le droit à quoi que ce soit ? L’amour ? Il l’avais sans doute perdu à jamais. Le bonheur ? Impossible … même la mort ne semblait pas vouloir de lui … non il n’avait rien, pas même à de la tranquillité … Dans son crane, le Whisky pur feu s’en donné à cœur joie, et ses pensées ne tourner plus rond, il avait l’impression de voir tout en décalé … déjà qu’en temps normal Peter n’aurais pas su comment l’aider, dans cet état là c’était encore pire. Aider quelqu’un, c’était au dessus de ses forces, déjà qu’il n’arrivait pas à aider les personnes qui lui était proche …et encore moins à s’aider soi -même … pourtant il ne pouvait se résoudre à laisser cette jeune inconnue au milieu de nulle part.
De plus Peter ne comprenait pas pourquoi il s’inquiétait pour quelqu’un qu’il ne connaissait absolument pas , Il se sentait idiot , ce n’était pas le première fois qu’il se mêlait de ce qui ne le regardait pas … dire qu’il ne voulait pas s’attacher pour ne pas avoir ce genre de problème … et bien à priori ça ne servait à rien . Il fallait vraiment qu’il devienne plus dur, qu’il ne pense qu’à lui, en devenant égoïste, en ne pensant qu’à lui, il ne faisait aucun doute qu’il n’aurait plus aucun problème. Sur cette pensée, il se releva et voulu s’éloigner …
« S’il vous plait laissez-moi… S’il vous plait… »
Les mots se plantèrent en plein cœur. Comment avait-il crut un instant qu’il pourrait laisser quelqu’un dans le besoin ? A chaque fois qu’il aidait quelqu’un, ne cherchait t’il pas tout simplement à se sauver lui-même ? Ce n’était pas difficile à croire … Il voyait plus ses mots comme un SOS, qu’une réelle demande de solitude … qui aimait être seul, qui ne voulait pas d’aide ? Même lui désirait qu’on le sorte de là, personne ne réussirait mais ça ne l’empêcher pas de le souhaiter … alors il ne voulait en aucun cas que d’autres ressentent cette souffrance. Cette impression que personne ne pourra vous sortir de là, non il se devait de l’aider, quitte à le faire contre sa volonté.
« Alors là, tu peux toujours courir «
Réponse direct qui manquait franchement de tact, l’alcool ne l’aidait pas vraiment à parler correctement, de plus il n’avait jamais eu la manière de consoler … il ne se rappelait pas le nombre de fois ou au lieu de rassurer sa fille, il n’avait fait qu’amplifier ses pleures … non, Peter n’était vraiment pas douer pour ça … Il avait juste l’impression de ne servir à rien … un sentiment qui revenait un peu trop souvent en ce moment … Se remettant à genoux à coté de la jeune fille, et posa sa main sur son épaule.
Peut être allais t’elle prendre peur, ce n’était pas ce qu’il souhaitait, l’auror n’allait rien lui faire, mais si au moins cela la faisait réagir ce serait tout de même une bonne chose. Même si Peter ne voulait pas qu’elle se méprenne sur ses intentions tout les moyens étaient bon … Il ne fallait en aucun cas qu’elle reste ici comme une coquille vide, tout les hommes du coin n’étaient pas aussi bien intentionnée que lui.
« Tu n’as pas intérêt à rester là ...» continua-t-il d’un ton rauque d'une personne ayant trop bu
Logique … mais tant qu’elle ne réagirait pas plus, il devrait se contenter de ses banalités. De plus ses facultés n’étaient pas à leurs maximum, et semblait peu à peu s’empirer. Lâchant l’inconnue, il passa ses mains sur ses tempes, regrettant le dernier verre… Peter n’arrivait jamais à savoir quand il dépassait ses limites …ou plutôt cherchait tout le temps à les dépasser. Elle aurait pu prendre cela pour une menace tellement la voix du sorcier était cassé, mais ce n’était absolument pas le cas …
« ...C’est dangereux «
Evidemment il ne parlait pas de lui … encore que … l’auror ne semblait ne faire que créer des problèmes au gens qu’il croisait. De plus elle devait surement le savoir … mais peut être que lui dire lui ferais réaliser. Dire qu’il ne souhaitait qu’une chose, rentrer chez lui, dormir, oublier … mais avant ça, Peter allait surement devoir la ramener à Poudlard … Il se redressa toujours à genoux, en espérant qu’elle allait enfin bouger, parler …
Son état, lui rappelait trop le sien … il avait l’impression de se voir quelques années auparavant … 4 ans auparavant … il était resté prostré pendant tellement longtemps, et du jour au lendemain s’était relever avec un but précis … mais combien de temps cela avait t’il durer ? Combien de temps sans bouger , seul … un sentiment qui le suivait encore et toujours , une impression d’être tellement loin de tout , de n’être plus rien , de vouloir disparaitre loin , de ne plus exister … seulement il n’en avait pas eu le droit … comment pouvait t’il imaginer une seconde qu’il pouvait partir sans les venger …
Son regard revint à la réalité et se posa sur la silhouette devant lui ? … Peter n’avais aucun raison de l’aider et pourtant quoi qu’il arrive, il le ferait. |
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Jeu 18 Mar - 21:44 | |
| Non, on ne semblait décidément pas vouloir la laisser tranquille… Décidément pas. Isabella avait mal, elle souhaitait s’en aller, aller là où peut-être un monde serait un peu plus clément avec elle, mais non sans doute n’avait-elle pas déjà assez souffert comme cela… Sans aucun doute, ce ne pouvait être que la raison pour laquelle on ne semblait vouloir la lâcher, la libérer alors que plus que tout, elle souhaitait, enfin, sentir CETTE liberté la prendre dans ses bras, la sentir l’étreindre de ses bras froids, sans pourtant l’être aussi froid que son cœur pouvait l’être, glacée de la certitude de ne pouvoir jamais être heureuse… Elle souhaitait qu’une étreinte se ressert autour d’elle, aussi glaciale pouvait-elle être, au moins la protégerait-elle de tout le reste auquel elle voulait échapper. Enfin, dans un sens protecteur… Isabella avait toujours dû se protéger par elle-même, se protéger d’elle-même et des autres à la fois, elle en avait laissé des plumes chaque fois, pourquoi une seule fois dans sa vie ne pouvait-elle donc fermer les yeux et avoir la sensation d’être en paix, de pouvoir se reposer sur quelqu’un ?... C’était vraiment trop injuste. La vie était vraiment trop injuste. La seule aide qu’elle voulait, que son être, que son criait, c’était celle de la laisser seule… Et l’on s’acharnait cependant à la maintenir qui ne lui créait que dommages, que souffrances… … Que servait-il d’aider une pauvre fille désoeuvrée alors que tout ce qu’elle souhaitait c’était qu’on la laisse enfin tranquille, afin qu’elle puisse se reposer en paix… ? Mais de toute évidence, ce n’était pas ce que l’inconnu avait décidé… Il ne ma connaissait pas, alors pourquoi voulait-il l’aider ? Ne serait-ce pas plus simple de continuer son chemin d’oublier ce qu’il venait de voir … ? Ne faisait-il cela que pour avoir bonne conscience ? Isabella se sentait inutile, invisible … Certes elle lançait un appel au secours… Mais pas pour qu’on vienne l’aider et la sauver !!! … N’aurait-elle pas une seule fois un jour de chance ? Voilà qu’elle sentait maintenant comme une main sur son épaule… Peut-être la Mort avait-elle enfin eu pitié d’elle et allait-elle enfin venir à sa rencontre… ? Isabella serra les yeux, tellement fort qu’elle finit par en avoir mal au crâne, mais elle s’en fichait considérablement… C’est alors qu’elle entendit parler… Si c’était la mort, elle était bien surprise d’entendre la voix d’une personne particulièrement jeune… oO Elle n’imaginait pas le visage de la mort ainsi… Mais cela elle le verrait encore un peu plus tard. « Tu n’as pas intérêt à rester là ...»…Oui, ce devait être cela ! Ce devait le moment, maintenant, où elle allait apercevoir cette lumière, où elle allait voir en l’espace de quelques secondes toute sa misérable vie défiler devant ses yeux, et enfin, le soulagement se ferait !... Le Rien l’emplirait… Tous sentiments s’enfuiraient d’elle, toute souffrance… Elle verrait la lumière, elle lui réchaufferait enfin le cœur, et elle ne souffrirait plus… Elle ne serait plus qu’une enveloppe vide, mais légère, tellement légère, et elle laisserait derrière elle ce corps qui pendant des années lui avait pesé, ce corps qu’elle avait porté tel un fardeau… Et c’est ce cœur, qui plus est, qui avait été le plus lourd. Si emplis de choses, de choses qui ne souhaitaient que sortir, mais qui ne pouvaient pas… Alors au lieu de cela, il s’emplissait, s’emplissait jusqu’à ce que les sentiments devenant trop fort pour les supporter, ils apportaient davantage de souffrance que d’autres choses… *Ne pas rester là, non* « ...C’est dangereux « Elle ouvrit les yeux… Ouvrit les yeux comme si elle les ouvrait pour la première fois de la vie ; elle était toujours prostrée au sol et finalement, la fraîche température du sol l’avait touchée puisqu’elle se rendit compte qu’elle tremblait… Ses yeux couleur noisette se posèrent sur une silhouette, accroupie à côté d’elle, attendant elle ne savait quoi. Son regard était comme éteint ; il n’y avait plus une seule lueur qui y brillait comme auparavant, déterminant la désillusion dont elle était envahie… " Qu’est-ce qui est dangereux… ? ... Je ne vois rien de dangereux en soi dans la Mort..." Elle n’avait pas peur… En s’enfuyant par ici, en pleine fin de soirée, alors que le jour commençait à tomber, les risques qui pouvaient y avoir ne lui avaient pas même traversé l’esprit. Peu lui importait vraiment… de ce qui pourrait lui arriver. Il pouvait bien y avoir quelques sorciers malintentionnés dans le coin, elle n’en avait cure… Celui même qui s’était arrêté et était venu voir si elle avait besoin… d’aide, lui aussi pouvait être quelqu’un ayant des mauvaises intentions à son encontre… Mais c’était bien la dernière chose qui lui passait par l’esprit. C’est alors qu’elle se figea soudain et aux dernières lueurs du jour, elle posa son regard sur l’homme lui faisant face… C’était un Auror. Comment le savait-elle ?... Com… Comment le savait-elle ?... Tout simplement car c’était lui qu’elle avait aperçu dans l’ascenseur au ministère alors qu’elle avait dû s’y rendre afin de passer son permis de tranplanage… Son souffle se bloqua dans sa gorge alors qu’elle ressentait un pincement douloureux en elle, dans la poitrine, un élancement provenant du cœur même… Et ses mains se mirent à trembler… C’était impossible ; juste au moment où elle voulait tout cela finit, il fallait qu’elle le revoit !... C’était le même effet que si soudainement David venait de réapparaitre devant elle, lui souriant doucement, comme s’il n’était jamais partit… Elle avait tout fait pour oublier tout cela, tout ce qui se reliait aux sentiments, mais cela perdurait, cela ne disparaissait jamais… « …Non »La tête lui tournait. Elle s’était levée à demie sur les mains. Ses bras la soutenant se mirent à trembler, comme s’ils allaient la lâcher… Elle ferma les yeux, un long moment, puis elle murmura… Un murmure dont le souffle trahissait davantage une longue agonie qu’un soulagement certain quant à avoir espoir qu’elle pouvait être sauvée… « Pourquoi m’aider… ? »Et pourquoi vous ?... furent ses pensées suivantes tout en ressentant au fond d’elle une douleur aigu, tel une piqûre d’un insecte venimeux, dont le venin se répandrait doucement dans son corps… Tournant le regard vers l’Auror alors qu’un intense désespoir s’y lisait, elle s’efforça de dissimuler au mieux le sentiment dont elle était emportée. *Pourquoi m’aider … si cela est bien plus douloureux que de tout simplement restée allongée ici, attendant des bras froids mais réconfortants de la mort elle-même… ?*[HJ : C'est nul désolée ]
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Dim 21 Mar - 17:42 | |
| Ses mots finirent par l’atteindre, la faisant réagir, au moins elle n’était pas complètement hors de la réalité. Mais Peter restait tout de même inquiet, car si cette jeune femme avait enfin bougé rien ne lui assurée que c’était une bonne chose …
" Qu’est-ce qui est dangereux… ? ... Je ne vois rien de dangereux en soi dans la Mort..."
Peter fut surpris d’une tel phrase venant d’une personne si jeune … comment pouvait t’on voir la mort ainsi à cette âge là ? Comment aurait t’il pu lui dire qu’elle avait tord, qu’elle se trompait, alors que lui-même n’attendais que ça, le calme … la tranquillité … mais si pour lui, Peter trouvais ça normale, il ne voulait en aucun cas voir une personne si jeune mourir … c’était si égoïste, de penser qu’il était le seul à avoir droit à la mort ? Mais il s’en fichait profondément … voir les gens plongés droit vers leurs pertes n’étaient pas ce qu’ils préféraient, aussi il n’y avait aucune chance pour qu’il l’aide dans ce chemin.
« N’As-tu plus rien à perdre ? «
Répondre à une question par une question … la meilleure façon d’éviter de donner son réel point de vue … Lorsqu’on à plus rien c’est normal de ne pas avoir peur de la mort, mais on se rend toujours compte trop tard de ce qu’on aurait pu faire, de ce qu’on à vraiment … Evidemment pouvait t’il dire qu’il possédait encore une raison de rester ici, sur cette terre ? Son esprit vagabonda un instant jusqu’à Eryn … non, il ne devait même pas y penser … Finalement personne ne le regretterez s’il n’était plus là. Seulement contrairement à la jeune inconnue , Peter n’avait pas prévu d’abandonner , de la lâcheté ? Non, pas vraiment … il était tellement plus facile de se laisser mourir, vivre constituait une difficulté bien plus abrupt. Était ce pour ça qu’il continué ? Pour se battre, pour avancer malgré les obstacles, pour se montrer que malgré les apparences il était bien vivant …
« …Non »
Ce n’était pas une réponse, non cela n’avais aucun rapport avec sa question, elle semblait plutôt s’adressait à elle-même … Peter n’avais pas la moindre idée de ce qui l’avait mis dans cet état, pendant un instant il avait crut voir une amélioration … mais soudain elle s’était mis à trembler. Que pouvait t’il bien faire, il se sentait inutile …
« Pourquoi m’aider… ? »
Pourquoi ? Voila une question qu’il se posait tellement souvent … Pourquoi ? Il ne le savait pas vraiment … une indicible envie de ne pas l’abandonner. Pourquoi ? Parce qu’il était comme ça, après tout s’il ne pouvait s’aider lui-même, autant le faire avec les autres. Essayer t’il simplement de se racheter pour tout ceux qu’il n’avait pas pu sauver … Sa femme , sa fille , ses parents , son meilleur ami … Peter avait tout perdu sans pouvoir rien y faire … et à part tuer , il ne faisait rien . Rien qui n’aide vraiment, avait t’il jamais reçu un remerciement, non rien que de la haine encore et encore … à croire qu’il se refusé lui-même le droit d’accéder au bonheur, sinon pourquoi l’aurait t’il rejeter, la seule femme qui semblait compter à ses yeux …
Son mal de crane revint plus fort encore qu’avant, lui rappelant sa condition … il n’était qu’un humain incapable de faire le bien … incapable d’aider qui que soit… Du moins jusque là.
« Je n’en sais rien «
Pourquoi mentir … il n’avait aucune raison particulière, seulement quelque chose le poussait à rester là, de la pitié ? Non, pas vraiment … alors quoi ? Peter ne le savait pas … à croire qu’il ne se connaissait même pas.
« Peut être pour m’aider moi même » continua-t-il en plantant son regard dans les yeux de la jeune femme
Comment passer pour un imbécile … mais dire la vérité lui semblait une bien meilleur idée que de mentir, il serait sans doute bien facile de l’aider en étant honnête … De plus il était bien piètre menteur, et était loin d’avoir toute ses facultés de réflexion à leurs maximums… Il y avait aussi des chances pour qu’il n’arrive qu’à la perdre un peu plus … après tout elle n’était pas dans son esprit, et ce genre de réponse aurait pu lui paraitre très facilement incompréhensible. [Désolé là c'est nul ]
Dernière édition par Peter Adams le Sam 27 Mar - 20:38, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Lun 22 Mar - 21:41 | |
| Le jeune homme ne semblait pas la comprendre, quant au fait qu’elle ne voulait plus vivre, quant au fait qu’elle voulait tout abandonner ; en même temps personne ne pouvait vraiment comprendre comment elle se sentait, personne ne pouvait ressentir ce qu’elle ressentait… Cette déchirure dans son cœur, ses plaies ne parvenant à guérir, mais plutôt à s’approfondir, c’était la sienne. Sa déchirure, sa souffrance… Personne ne pouvait être à la place d’une personne, à moins de partager son corps. A moins d’avoir le don d’empathie… Peut-être ? Mais là encore, ils ne partageait cette douleur que le temps de quelques minutes. Tandis que la victime, c’était pour la vie qu’elle l’avait. Elle vivait avec, perpétuellement. Au fil de sa ‘courte’ vie, le froid n’avait cessé de s’accumuler au fond de son cœur… Une froideur telle qu’elle l’oppressait de plus en plus jusqu’à finir par l’empêcher de pouvoir respirer, de pouvoir vivre tout court, de pouvoir profiter de ce qu’était l’air frais ou tempéré d’une journée d’hiver ou d’une journée d’été… Trois cent soixante jours sur trois cent soixante cinq, seule une considérable froideur l’emplissait, s’immisçant par la plus petite fibre de son corps, allant jusqu’à glacer ses os, son esprit, terminant lentement et inexorablement sa course vers le cœur… Et là, c’en était fini, celui-ci se déchirait et hurlait sous une telle souffrance que le plus souvent, cela terminait par une crise de larmes telle qu’Isabella en pleurait toute la nuit, le visage baigné de tristesse et les larmes se reflétant sous les faibles lueurs que dispersait les rayons de lune au-dehors, et qui donnaient jusqu’au lit de la jeune fille. Les sanglots ne se calmaient qu’avec l’arrivée de l’aube. La nuit, son Désespoir se déchaînait, se libérait… Le jour, il se comprimait, se réprimait en lui-même… Il y avait des limites à tout, et parfois le vase était plein. Trop plein et on ne pouvait plus rien supporter.
« N’As-tu plus rien à perdre ? «
Alors, la question que lui posé Peter, qui répondait à la sienne sans y répondre vraiment, se répercuta en échos dans son esprit… Fixant son attention sur Peter, sans ciller une seule fois dans son regard, elle ouvrit la bouche, essaya de former un « Oui… » sur ses lèvres mais elle ne parvint même pas à le formuler dans son esprit… Elle aurait voulu. Elle aurait voulu pouvoir dire qu’elle avait encore à perdre, et que finalement elle faisait une énorme bêtise là en ce moment de vouloir tout quitter, mais elle ne pouvait même pas y mettre le ton convainquant qu’elle aurait voulu y mettre. Non, elle n’avait plus rien. Et aucun regret à avoir donc de vouloir tout laisser derrière elle, tout quitter… Un frissonnement la prit sans qu’elle put l’en empêcher, répandant une vague de froideur en elle-même, distillant son poison en elle.
« - …Rien. »
Elle lui avait demandé pourquoi il l’aidait… Pourquoi tout simplement s’état-il arrêté et s’était-il approché, pourquoi il ne voulait pas la laisser seul dans sa solitude, à attendre le chemin de la lumière… A attendre l’espoir de pouvoir ne plus souffrir… Aussi ne plus ressentir, mais chez Isabella, les deux mots « souffrir » et « ressentir » étaient et seraient éternellement reliés ensemble. Isabella ne comprenait pas et une lueur vacillante de cette incompréhension vint tourmenter un long moment son regard…
« Peut être pour m’aider moi même » continua-t-il en plantant son regard dans les yeux de la jeune femme.
… Pour s’aider soi-même ?... Il en avait bien de la chance. En ce qui la concernait, elle n’avait même plus la force, le courage nécessaire pour parvenir à s’aider soi-même. Elle avait eu, un jour d’un temps qui lui semblait lointain, ce courage d’aider les autres et d’espérer de s’aider soi-même…Fut un temps. Mais elle n’y était parvenue. Elle avait cru pouvoir oublier, en ne s’occupant que des autres, elle avait cru pouvoir oublier sa douleur ainsi. Mais elle n’avait pu. Chaque fois, elle avait toujours l’impression que chaque fissure en elle s’élargissait, la blessant un peu plus profondément chaque jour au lieu que cela ne la cicatrise… Elle avait cru pouvoir cicatriser, mais chaque fois quelque chose venait la raviver, de nouveau. Cette blessure était insupportable, et ne voulait pas guérir… Elle prenait même un malin plaisir à la brûler, à consumer sa victime… La parfaite victime. Quelqu’un qui voulait se montrer forte, mais qui ne l’était pas au fond. Quelqu’un qui voulait cacher sa douleur, sa souffrance… ne pas la montrer aux autres, la garder pour soi car elle ne voulait inquiéter personne. C’était ce qu’il lui fallait, une personne inoffensive. Car de cette manière, personne ne pourrait venir l’aider…Et ainsi, elle finirait pas gagner. Elle finirait par l’avoir.
-… T… Vous… Avez de la chance d’y parvenir, répondit-elle alors qu’elle était prise d’un tremblement soudain alors qu’en son cœur une intense froideur s’emparait et semblait la glacer toute entière. Elle ramena ses bras sur sa poitrine en les y croisant, espérant avoir plus chaud. Pour être honnête, en sortant de Poudlard, et de sa salle commune, elle n’avait pas même penser à combien il pouvait faire froid dehors. La température en elle était bien trop glaciale qu’elle ne semblait pas même sentir la fraîcheur du dehors ; tout lui paraissait moins froid de toute les manières que la froideur intérieure dont elle était emplie et qui lui comprimait le cœur telle un étau de fer.
Elle posa ses deux paumes sur le sol, sur la terre froide et dur, appuya sur ses bras et tenta de se relever. Elle parvint à se mettre debout même si elle sembla vaciller au début, comme ses jambes semblaient endormies à force d’être restée prostrée. Elle se rendit compte que ses mains étaient gelées, qu’elle tremblait… Elle voulait se laisser mourir, et la seule chose qu’elle était capable de faire c’était de se rendre malade si cela se trouvait… Tout ce qu’elle avait gagné c’était de s’affaiblir. Isabella était véritablement maudite. Elle ne voulait qu'une chose, se retrouver seule... Embêter le moins possible ceux qui avait le droit de vivre en ne s'attardant pas sur elle, sur ses déboires qui n'en valaient pas la peine... Son regard se posa sur Peter, suppliant, essayant de lui dire tout cela, qu'elle ne voulait pas que l'on s'attarde en vain sur elle... Son regard tentait du moins d'être aussi convainquant que possible mais la détermination qui s'y lisait était déjà bien plus faible.
[HJ : Tu m'diras si ça va ^^' ]
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Sam 27 Mar - 17:14 | |
| Franchement tous ça lui paraissait tellement irréel, à cette heure là, Peter aurait du être chez lui, mais dernièrement même dans son appartement, il n’arrivait pas à trouver le calme et le sentiment de sécurité dont il avait besoin … non, il se leurrait, même avant le sorcier n’avait plus sentie cette impression nulle part, pas depuis bien longtemps. Partout ou il allait , il avait comme l’impression de ne pas être à sa place , de n’avoir rien à faire là … , Alors qu’avec la jeune femme ,même s’il avait bien vu que d’une certaine manière , qu’elle aurait préféré être seule , qu’elle aurait aimé qu’il ne soit pas là … mais c’était trop tard , maintenant au lieu d’être chez lui , Peter était à coté d’une simple inconnue , et pourtant il avait l’impression qu’il était exactement là ou il devait être. Non pas devant un bon feu, mais ici dans le froid, pour essayer de faire la seul chose qu’il espérait encore pouvoir faire … l’aider dans la mesure de ses forces.
« - …Rien. »
Peter leva la tête vers la jeune femme, était ce vraiment le cas ? Ou n’était ce que ce qu’elle pensait ? Était t’elle vraiment seul, sans amis, ni famille ? D’une certaine manière, Peter avait du mal à y croire, lorsqu’il était à Poudlard, il avait passé des années magiques, même si ce n’était pas pour les sorts ou bien les potions qu’il avait abandonné dès sa sortie … mais plutôt pour les amis qu’il s’y était fait. Mais après tout, c’était un endroit comme partout, ou si certain trouve leurs bonheurs, d’autres découvrent leurs pire cauchemar … Il ne savait pas ce qui avait bien pu mettre cette inconnue dans cet état … des histoires de famille , de cœur , ou tout autre … dans tous les cas , la laisser ici n’était pas une bonne chose… de plus voir une personne si jeune avec une tristesse pareil le révolté profondément , comment avait t’on pu laisser cela arriver , pourquoi personne n’avait agit avant qu’elle ne se retrouve dans cette état … Peter ne comprenait pas …
Ce qu’il ne comprenait pas non plus, c’était son envie à vouloir l’aider … était ce vraiment pour lui-même, ou simplement pour ne pas l’abandonner, il n’était plus sur de ses motivations… Dans le regard de la jeune femme, il voyait trop de douleur … il baissa un instant les yeux sur le sol ; à quoi pouvait donc ressemblait le visage de cette inconnue avec un sourire. Relevant son regard vers elle, il se demanda à nouveau comme on pouvait faire souffrir quelqu’un comme ça. Pourquoi être heureux semblait être si dur …
-… T… Vous… Avez de la chance d’y parvenir
Il n’était pas sur de comprendre … que voulait t’elle dire par là ? Qu’il avait des chances d’y arriver un jour ? Ça paraissait en bien mauvaise voix, il n’y arrivera certainement jamais, après tout il ne faisait que tuer, se battre, était ce comme ça qu’on pouvait se sauver … c’était peu probable. Ou alors penser t’elle qu’il y était arrivé, dans les deux cas, elle se trompait … mais après tout ce n’était pas le moment de parler de lui, actuellement il devait plutôt s’occuper de la jeune inconnue. Et vu comme elle trembler ce n’était pas le moment des longues conversations …
« ça reste à voir «
Peter retira rapidement sa veste, et la passa sur les épaules de la jeune femme. Vu l’alcool qu’il avait dans le sang, il n’était pas près d’avoir froid, du moins pour le moment … Il se releva, et la terre tangua légèrement … quel idiot … il savait pourtant que se lever aussi vite, était tout sauf une bonne idée. Lorsque le sol retrouva finalement sa place, Peter se baissa vers la jeune femme, et la saisit par la taille pour la mettre sur pied ; il la tint un moment pour éviter qu’elle ne retombe.
« Tu viens bien de Poudlard «
Elle serait bien mieux au château qu’ici, mais Peter ne savait pas si elle allait accepter ça, ou si au contraire elle ne voudrait pas rentrer … il fallait pourtant qu’elle se mette au chaud, entre sa fatigue et le peu de vêtement qu’elle avait, la jeune femme ne supporterai pas longtemps ce froid.
« Je te ramène » |
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Lun 29 Mar - 20:08 | |
| Tant de tristesse pour une si jeune âme...
Isabella tentait de paraître forte... Plus forte qu’elle ne l’était en réalité ; comme toujours devant les autres, elle tentait de se surpasser… Se montrer plus forte qu’elle ne l’était, faire en sorte que les autres croient qu’elle n’avait pas besoin d’aide, qu’elle pouvait s’en sortir seule ; leur faire croire qu’ils n’avaient pas à s’inquiéter… Au fond, cela cachait une crainte également , celle de décevoir les gens autour d’elle, de leur faire penser qu’elle ne pouvait se sortir du labyrinthe dans lequel elle semblait s’être égarée sans pouvoir en retrouver le chemin, de ne pouvoir retrouver le chemin seule… Seule, le chemin demeurait dans l’ombre, Isabella ne cessait de tourner en rond, toujours espérant voir apparaître une sortie, quelque part… Cependant, ce labyrinthe semblait se refermer doucement mais sûrement sur elle… Isabella criait alors, espérant être entendu, espérant que le Destin serait clément, peut-être, avec elle, mais il n’y avait rien à faire… There was no need to hope…Se montrer plus forte qu’elle ne l’était… Plus forte… Alors pourquoi à présent ses joues étaient-elles humides ? Des larmes… ? Non, impossible… Isabella n’en avait plus en elle ; elle les avaient tous extérioriser ; elle n’était plus qu’une coque vide et sèche, au plus profond d’elle…Une simple coquille dans laquelle elle ne sentait plus aucune résistance… Alors, des larmes … ? Non, ce n’était pas possible… Ses lèvres tremblèrent, alors que ses joues se baignaient de larmes et qu’elle fermait les yeux, se mordant l’intérieur des joues quitte à se faire mal, tant que cela l’empêchait de pleurer… Où avait-elle l’esprit ? Comment pouvait-elle penser camoufler cette douleur par une autre, en se faisant mal ailleurs ?... C’était impossible, et une vaine tentative… Cela ne faisait qu’en rajouter et une pas aussi forte ! Donc cela ne faisait que rajouter une douleur inutile... Au contraire, elle ressentait toujours avec cette même violence au fond du cœur, cette même souffrance, ce sentiment qui la lançait du fond d’elle-même jusqu’à la moindre parcelle de ses membres, dispensant dans son corps une sourde plainte. Une plainte qui cependant, malgré ses cris muets, ne pouvaient être entendus car criés bien trop silencieusement par tous ses membres, son esprit, son coeur… Son être. Non, cela ne pouvait donc être des larmes ; elle n’en avait plus… Et pourtant, si… A croire que les larmes, comme dans un incessant cercle vicieux, se recréaient au fur et à mesure qu’elles s’extériorisaient, comme si… Comme si elles étaient impossible à la survie d’un corps, de son corps, qu’elle le maintenait en vie, … L’espoir s’y filtrait, les larmes filtraient l’Espoir, le dilapidait, l’émiettait… Et cependant, elles étaient là, seraient toujours présentes… On pleure de joie, on pleure de tristesse… On pleure de désespoir d’avoir trop souffert, de trop souffrir, d’ignorer de quoi sera fait le futur, d’ignorer ce qui nous attendait, si les jours suivants seront meilleurs, ou pires… Si un jour le Destin n’aura pas pitié de nous, ne nous accordera pas une faveur de nous laisser tranquille une bonne fois pour toutes ! On pleure pour que cela s’arrête. On pleure, tout simplement, on pleure comme on espère un espoir de libération… On pleure pour se libérer. Se libérer de tout, de tout ce que contenait le coeur. Néanmoins, il s’agit d’un cercle vicieux. La jeune fille détourna la tête, plongeant son regard dans l’obscurité qui les environnait. Elle tourna la tête, tout en fermant les yeux ; ses cheveux glissèrent sur son visage, venant la dissimuler ; elle ne fit rien pour les relever. Au moins, cela lui permettait de se cacher… Se cacher ?... Oui, Isabella voulait toujours se cacher… Comme si, comme si au final elle avait honte d’elle-même, et que ce qu’elle désirait le plus ardemment au monde, était simplement d’éviter sa présence aux autres… Le désespoir se lisait facilement dans son attitude. Pourquoi cette honte maintenant qui la hantait ? Pourquoi avoir honte de pleurer ? Pourquoi avoir honte de montrer ses larmes à autrui… ? Près d’inconnus, c’était normal. Sauf qu’Isabella ne cachait pas seulement ses larmes aux inconnus, mais également à ses amis. A tous… Comme si elle ne voulait pas les décevoir, comme si elle ne voulait pas les importuner, comme si elle ne voulait pas partager sa tristesse avec autrui… C’était légitime ; c’était la sienne, et c’était à elle de vivre avec… C’était à elle de la supporter, les autres n’y étaient pour rien là-dedans. Ils n’y étaient pour rien et elle ne voulait pas qu’il la supporte alors qu’elle-même avait tant de mal avec. En quelques portes, elle ne voulait que le bien d’autrui, toujours… C’était Isabella. Ainsi qu’elle était. Souffrir en son cœur, ce n’était pas bien grave, tant qu’elle évitait que les autres ne souffre à sa place… Pour les décharger, elle irait même jusqu’à catalyser la leur en elle. La jeune fille ravala le sanglot qu’elle sentait poindre et ferma les yeux plus fort, espérant empêcher le reste de ses larmes de couler, espérant garder en elle toute le désespoir se manifestant par l’apparition de ces larmes amères… Mais il s’agissait d’un réel geste inutile. Une tentative futile d’espérer repousser tout au fond d’elle ce qu’elle ressentait, comment elle se sentait. Elle n’était pas parvenue à mourir, quelqu’un était arrivé… l’avait trouvée. A présent, toute la tension se déversait, se manifestait par la tristesse se déversant sur ses joues, malgré ses cheveux qui la dissimulait, tel un rideau de théâtre se fermant sur une scène et venant cacher les comédiens alignés sur la scène. Sauf que ces larmes à elle n’étaient pas comédie. Sauf que ces larmes étaient emprunte d’une réelle tristesse, sauf qu’elle ne faisait pas exprès, qu’elle ne jouait pas de rôle… De toutes les manières, elle était bien trop mauvaise comédienne. « ça reste à voir « Elle sentit quelque chose ensuite sur ses épaules. Elle conserva les yeux fermés ; elle n’avait pas envie ni le courage de les ouvrir, mais la veste était chaude, et elle la réchauffa, un peu… Elle prit vraiment conscience alors qu’il faisait froid dehors ce soir-là. Isabella avait presque oublié ce qu’était la chaleur et elle ne put s’empêcher de frissonner au contact de celle-ci. Son corps habitué à une intense froideur avait oublié quel effet cela faisait-il d’être au chaud, ne serait-ce l’effet que cela faisait-il de quelqu’un qui prenait soin de vous. Et pourtant, ce n’était qu’apparence. Elle n’avait chaud qu’extérieurement… L’intérieur, froid, glacial, gelé, ne parvenait à se réchauffer, et ce en dépit même de la veste qu’elle portait sur ses épaules. Et ce en dépit même de toutes les vestes que l’on pourrait poser sur ses épaules. Ce n‘était pas d’une veste qu’elle avait besoin. Certes la veste la protégeait quand même bien de la froideur de la nuit ! Mais en réalité, à bien y réfléchir, elle ne savait guère ce que cela faisait-il (qu’était-ce avoir chaud, ne jamais avoir froid ?), mais la sourde chaleur envahissant et anesthésiant son cerveau lui semblait une des plus agréable que ce qu’elle avait pu ressentir durant toutes ces années. Cela sembla avoir pour fait de faire battre son cœur plus vite, comme s’il voulait pulser plus de sang dans son propre corps, essayant de distiller l’autre venin qui se diffusait dans ses veines… Mais elle ne devait pas s’y habituer… Elle ne devait pas. Il ne fallait pas s’attacher à des illusions, jamais ! Elle ne devait pas… - Désolée… Lâcha t-elle dans un faible murmure en tentant de masquer ses sanglots. Désolée pour quoi? Elle ne savait pas trop, mais désolée... Pour tout. Ou plutôt si, désolée de tout, désolée du fait qu'il avait dû détourner ses pas de son propre chemin pour lui venir en aide, désolée parce qu'elle n'avait pu rester à Poudlard, là où au moins personne ne l'aurait pas trouvé ; désolée de n'avoir pu continuer à enfoncer cette aiguille dans sa chair, désolée d'être encore en vie, désolée d'avoir ouvert les yeux, désolée pour ce qu'elle pouvait bien ressentir... Cela faisait beaucoup de désolé... Trop... Elle sentit qu’il la remettait sur ses pieds, la relevant par la taille. Pourrait-elle marcher ? En avait-elle envie ? … Retourner vers Poudlard… Isabella sentit ses jambes trembler. Cela continuerait demain, et après-demain, jour après jour, les jours se ressemblaient… Elle voulait changer de décor. Malgré un léger tremblement, Isabella tint sur ses jambes. Ou alors c’était grâce à Peter qui la soutenait ? Peut-être. « Tu viens bien de Poudlard «Elle se contenta de hocher la tête. Elle fut tentée de secouer la tête, à la négative mais une esquisse de culpabilité envers celui qui voulait l’aider tout en ne sachant trop comment faire de toute évidence, la prit et l’empêcher de faire un signe autre que « Oui »… Oui, un mot délicat, difficile à sortir… Comme quand on demandait « ça va ? » à quelqu’un… Bien souvent, lorsque cela n’allait pas, par habitude on disait « oui », même si ce dernier était bien difficile à sortir, même s’il créait une affreuse douleur à celui qui le disait, car il s’agissait d’un mensonge. Non, ça n’allait pas… Mais Isabella n’avait jamais su mentir, jamais… Même pour un signe de tête, à personne… Alors, pas Peter ici présent… A Peter… « Je vous remercie… », murmura t-elle d’une toute petite voix presque inaudible... Remercie… Remercie, ce mot sembla s’enfoncer dans son cœur comme un couteau s’enfoncerait dans une motte de beurre aussi facilement que s’il n’était pas aiguisé. Plus que de la reconnaissance même. Détournant les yeux dans une intense et dernière volonté que son regard ne parle pas à sa place, elle baissa les yeux vers ses pieds. « Je te ramène » Elle releva les yeux, le regarda de nouveau, puis après un temps infiniment long, elle hocha lentement la tête, en signe d’assentiment, et détourna les yeux, laissant ses cheveux retomber devant ses yeux… Des yeux brillants d’une très étrange tristesse mêlée à de la souffrance, Un regard traduisant une vaine impuissance… Elle n’avait pas la force de s’opposer de toutes les manières… Plus la force de résister, à quoique ce soit… Les étoiles, là-haut, elle leva les yeux en leur direction, des yeux brillants, teintés d’un ultime espoir… Look after a hope, look after a light...
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Sam 10 Avr - 17:32 | |
| L’effet de l’alcool était encore là, mais diminuer peu à peu, laissant une plus grand place à la fatigue, quel soit morale ou physique, et déjà qu’il n’était pas souvent d’une humeur très joyeuse, l’état de la jeune fille ne l’aidait pas vraiment à être souriant … seulement il essaya de faire des efforts, pas la peine de miné encore plus le morale de la jeune femme qui semblait déjà au plus bas, avec un visage de dix pieds de long.
Sa tristesse , ses pensées , sa douleur , pour le moment il devait mettre tous ça de coté … c’était pourtant tellement dur , et il y avait peu de chance qu’il y parvienne , il n’était parvenu qu’une seule fois à oublier tout ça , quelques instants seulement … un peu comme une libération … Qui n’avait pourtant durer que quelques minutes … après ça tout s’était empirer , et il se sentait plus coupable que jamais . A croire que la seule chose qui pouvait l’aider, lui était interdite, comment avait t’il pu … rien que se le demander le torturait … et le pire c’est que si le regret était fort, l’envie de la revoir était bien plus grande … mais il ne devait pas, il devait se monter plus fort que ça … Et comme il essayer de le faire, il devait oublier ses propres malheurs, s’il devait aider cette inconnue, ce n’était pas le moment de s’attarder sur lui.
- Désolée…
Encore une fois il ne put s’empêcher de se demander ce qui l’avait mis dans cet état , il y avait certes une volonté d’aider , mais aussi de la curiosité , mais il ne lui demanderai pas directement ,pas la peine de la faire penser à tout ce qui avait fait qu’elle soit ainsi … mais de quoi pouvait t’elle bien s’excuser , il y avait peu de chance qu’elle s’adresse à lui , du moins pas pour une raison réel , après tout elle ne lui avait rien fait. Finalement elle se sentait peut être responsable de quelques choses d’où son état actuel … mais là encore il n’avait aucune réponse, et il ne cessait de se demander comment … Pourquoi … Peter secoua la tête, à quoi bon se poser des questions ce n’était ni le moment, ni l’endroit.
« Je vous remercie… », Murmura t-elle d’une toute petite voix presque inaudible...
Elle n’avait aucune raison de le remercier, il n’avait rien fait, du moins pas encore… il s’était mis en tête de la ramener au château, fallait t’il encore savoir par ou passer, depuis quand n’était t’il pas aller à Poudlard … cela faisait presque 10 ans, il eu un sourire amusé, voila qu’il se trouvait vieux maintenant, comme si c’était le moment. Il finit par prendre la direction qui lui paraissait la bonne, logiquement ils finiraient bien par apercevoir le château, il n’était pas vraiment discret du moins pour les sorciers. Evidemment il aurait pu tout aussi bien demander son chemin à la jeune femme, mais pour tout dire il n’avait aucune envie de se ridiculiser.
Tenant toujours la jeune femme, il avançait pas par pas, de peur qu’elle ne perde l’équilibre … ou que lui, ne le fasse. Peter se rendit compte qu’il ne savait même pas le nom de l’inconnue, il y avait certes une impression de déjà vu, mais aucun nom sur son visage.
« Je m’appelle Peter, et tu es ? « demanda-t-il avec un doux sourire.
Elle pouvait tout aussi bien ne pas lui répondre, mais sans savoir pourquoi l’auror pensait que la faire parler, pourrait peut être lui permettre de penser à autre chose, de plus il était curieux d’en savoir plus sur cette étrange jeune fille.
« Dans quel maison es tu ? «
Etant donner qu’il n’avait aucun a priori sur les maisons, il avait bien du mal à deviner de laquelle elle provenait, mais là encore rien n’indiquer qu’elle lui répondrait. Peut être même le trouverais t’elle trop curieux … Finalement en sortant du parc, il aperçut au loin les lumières de Poudlard, au moins il avait pris la bonne direction … depuis le temps qu’il n’avait pas vu ça, un nouveau sourire fit son apparition sur le visage du sorcier, c’était quand même magnifique, si magique … [Désolé du retard ] |
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Mer 14 Avr - 16:17 | |
| Espoir. Douce lueur dans un absolu et étouffant Néant, Qui parfois sans regrets nous abandonnent, Aux bras tendus et d’acier d’un cruel destin, Procurant cette infinie et moite froideur au fond du cœur. Tu es ce qui, ce matin, m’ôte tout courage d’encore espérer. S’emplissant dans mon corps, s’emplissant dans mon cœur, Aussi dur que l’acier froid manié par l’habile forgeron, Tu es ce vain et unique espoir qui peu à peu s’évanouit, Qui en moi progressivement s’éteint et m’étreint, Ne laissant jamais aucun répit à mon esprit déjà meurtri Que des larmes amères m’ont perturbé le cœur ce jour-là. Que de mots, que de signes j’aimerai pourtant entrevoir… Mais rien, rien ne serait-ce qu’un bref message Ne semble décider à m’ôter cette lassitude s’enchaînant à moi. Où es-tu, que fais-tu … ? Tant de questions sans nulles réponses. Simplement cette lente attente qui, en moi, creuse ce sombre abysse. (c) Isabella Cavaletti.
« Même sans espoir, la lutte est encore un espoir » Au fond, ces yeux couleur noisette contemplant le firmament de tout en bas, ces étoiles si hautes que les humains ne pouvaient atteindre sans faire usage d’artifices, ne possédaient plus d’espoir dans leur fond ; celui-ci s’était endormi. Et cependant, ils continuaient à lutter, derrière ce faux semblant d’abandon. Enfin, ils espéraient pouvoir avoir suffisamment de forces encore pour leur permettre de lutter… De résister…De dire « non » à la tentation. Les étoiles là-haut reflétaient leur lumière dans les yeux de la jeune Poufsouffle qui les yeux levés un instant, espérait qu’elles allaient leur donner davantage de forces… Afin de tenir sur ses pieds, afin de… Ils avançaient lentement, pas après pas ; Isabella ne savait pas réellement si elle voulait retourner au château, mais elle n’osait le lui en faire la remarque et elle se contentait de le suivre, d’être guidé comme tout le monde finalement avait besoin d’être guidé, comme chacun ne devrait pas être seul sur les chemins tortueux de la vie. Un instant, elle tenta de se focaliser sur celui qui l’escortait sur ce petit bout de chemin ; et ses sourcils se fronçèrent. Pourquoi l’aidait-il donc ?.... Il lui avait dit peut-être pour s’aider soi-même. Il lui semblait que la réponse était incomplète, ou tout du moins elle ne comprenait pas pourquoi. Remarque… Aider les autres pour essayer de s’aider soi-même, c’était toujours ce qu’avait fait -et faisait- Isabella… Peut-être désirait-elle de cette lanière trouver la solution pour s’aider soi-même ? … Ou peut-être pour ne plus penser à tout ce qui lui rongeait le cœur d’incommensurables blessures qui ne parvenaient à se refermer. Peut-être avait-il quelque chose de ce genre ???... Quoiqu’il en soit, à présent que l’idée de suicide s’était éloignée de son esprit –pour combien de temps ?-, elle aurait aimé en savoir plus sur son…sauveur ? Et un peu sur ce qui avait fait qu’elle avait voulu en finir ce soir-là. Ses réflexes d’aider les autres s’élevèrent avec force en elle malgré cette intense tristesse qui demeurait en elle et qui pouvait se déchiffrer dans son regard, sans besoin de mots exprimés. L’instinct d’aider avait toujours été plus fort que tout chez elle… Peut-être ce qui avait fait penché pencher la balance en faveur de Poufsouffle le jour de sa répartition car elle était persuadée que ce jour-là, le choixpeau avait hésité entre Serdaigle et la maison d’Helga. Sentir une présence près de soi, était une barrière agréable contre les aléas que nous offrait habituellement la vie. Isabella se sentait mieux, entourée, peut-être était-ce pour cela qu’elle ne voulait pas, au fond, revenir au château encore ? Une étrange sensation s’insinuait également en elle… Qui lui fit détourner les yeux. Au moins pendant quelques minutes, quelques heures, le fait de ne pas se sentir seule avait quelque chose de rassurant… De plus, une étrange impression sembla lui faire tourner la tête…Un seul mot, un seul nom à s’infiltrer dans ses pensées… Alessandro. Ils étaient si proches avant, et à présent ils étaient si loin. Son ami de toujours…Un lien très fort s’était développé entre eux, dès le début… Elle n’était pas certaine de le revoir un jour. Elle ne savait d’ailleurs pas la raison pour laquelle tout d’un coup son souvenir lui était revenu, peut-être Peter le lui faisait-elle rappeler… L’esprit était parfois étrange…Il vous faisait ressortir des choses que l’on croyait oublier, profondément ancrées dans le souvenir, auxquelles on n’y pensait plus consciemment… «Je m’appelle Peter, et tu es ? « demanda-t-il avec un doux sourire. « Dans quel maison es tu ? « - Isabella… Je viens de Poufsouffle… Dernière année ». Y avait-il autre chose à préciser ? Non... Dans sa voix, on pouvait lire qu’elle avait retrouvé un peu d’assurance, bien que la nette fraîcheur de la nuit et le fait d’être restée elle ne savait combien de temps allongée sur le sol, donnait à sa voix une nette et reconnaissable faiblesse. *Tu vois, il s’appelle Peter, Isa’ ! Où vas-tu me chercher Alessandro si ce n’est dans un passé bien révolu… Pourquoi penser à cet ami perdu… ? Sois en certain, il t’as oubliée. Il aurait cherché à te retrouver sinon… Toutes ces années de complicité n’existent plus*. Isabella Chassa ses pensées de son esprit pour se concentrer sur Peter, alors qu’ils avançaient lentement mais sûrement et que déjà les lumières de Poudlard s’allumaient au loin … « Tu as dit que tu m’avais aidée … Pour t’aider toi-même ? Je ne comprends pas. Pourquoi donc ? », dit-elle d'une à moitié basse, et aussi douce et calme qu'à son habitude lorsqu'elle cherchait à comprendre quelque chose... Ou à aider. Le « tu » était venu sans qu’elle y réfléchisse, plus spontanément… Elle n’avait guère envie qui plus est de s’embêter avec des détails ce soir tel que cela. De plus, de la manière que Peter lui rappelait une vieille connaissance, le « tu » était venu beaucoup plus naturellement d’office… C’était comme une impression de le connaître déjà. Quoiqu’il en soit, il inspirait la confiance… Elle ne savait pas réellement pourquoi, mais c’était ce qu’elle avait tout de suite ressenti au ministère il y a quelques jours de cela lorsqu’elle l’avait vu. La confiance… C’était de cela que la plupart des gens avaient le plus besoin aujourd’hui. Alors, pourquoi le « tu » était sortit tout seul alors que normalement Isabella avait beaucoup de mal à s’y faire au début ? Peut-être parce qu’il l’avait dit en premier ? Peut-être parce que le « vous » lui aurait semblé ridicule ? Et puis, le « tu » était bien cordial, et mettait moins de distance… Les autres la disaient attachante, discrète, ne se joignant pas aux autres ; elle préférait la solitude… Mais digne de confiance quoiqu’il en soit. Isabella elle-même avait confiance en sa fragilité innocente pour que parfois, les autres puissent se confier à elle, s’ouvrir à elle assez facilement, qu’ils aient confiance qu’elle n’irait pas le répéter, à personne… Le silence du secret… Il suffisait d’un regard pour qu’ils le comprennent. Et puis, la fragile stature que présentait Isabella, comment pouvaient-ils croire qu’elle pouvait leur être néfaste… ? De grands yeux curieux, rieurs parfois, mélancoliques souvent, compréhensifs et respirant la compassion, tout cela sur un visage incarnant l’innocence pure pouvait-il inspirer la haine ? La jeune fille ne pourrait par ailleurs faire de mal à personne… Personne d’autres qu’à elle-même : Ce dont elle était passée maîtresse en la matière. En attente qu’il lui réponde, elle tourna son attention vers Peter, le regard curieux… « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » HJ : J'espère que ça te va Prends ton temps pour rep', je ne suis pas là de samedi à mardi... Normalement ^^"
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Ven 23 Avr - 1:42 | |
| Peter ne savait pas vraiment si c’était la vision du château, ou si c’était simplement lui. Mais peu à peu il se sentait mieux, il se sentait comme apaisé. D’une certaine manière il avait l’impression de retourner dans le passé, à l’époque ou il n’était qu’un élève … à cette époque il était si différent … il faisait tout et n’importe quoi, Les pires conneries toujours lui … même si la magie ne l’avait jamais attiré. Après tout après Poudlard il avait arrêté de s’en servir, du moins jusqu’à ce que …. Baissant un instant les yeux, l’auror les releva rapidement … aucune importance. Pour le moment il ne devait penser qu’à la jeune fille, il se morfondrait plus tard … ça ne lui ferait pas de mal de ne pas penser qu’au passé. Oui pour le moment il se devait de mettre tous ça de coté, à partir de maintenant il n’y penserait plus, ni au passé, ni à Eryn … pour le moment il ne se concentrerait que sur la jeune élève et sur rien d’autre.
« - Isabella… Je viens de Poufsouffle… Dernière année ».
On pouvait dire que c’était concis … Poufsouffle ? EN dernières années, elle avait donc 17 ans tous au plus … Il jeta un léger coup d’œil à la jeune fille, Lorsqu’il était encore au château, c’était tout à fait le genre de fille qui lui aurait fait tourner la tête. Jolie, et qui semblait porté tant de tristesse … finalement il n’avait pas tant changé que ça … Seule Selena avait été différente, du moins pour la seconde partie. A cette époque là, il aurait aussi changé d’avis rapidement … un coureur de jupons ? Oh que oui … d’une certaine manière, Peter se sentait presque désolé d’avoir changé, c’était tellement facile avant. Il ne se souciait pas vraiment des sentiments … le sorcier secoua la tête, en pensant ainsi il avait l’impression d’être si vieux … il n’avait pourtant que 10 ans de plus que la jeune fille. Peter haussa un sourcil surpris, pourquoi donc s’intéressait t’il à leurs différences d’âges …
« Tu as dit que tu m’avais aidée … Pour t’aider toi-même ? Je ne comprends pas. Pourquoi donc ? »
Il la regarda surpris, et eut un léger rire, l’auror ne s’attendais pas du tout à ce qu’elle lui ressorte cette phrase. Il n’était même pas sur lui-même de ce qu’elle voulait dire. A croire que sans le vouloir Isabella voulais le faire changer d’avis … Peter n’avait pas envie de parler de lui, ce n’était ni le moment, ni l’endroit.
« Oublie ça tu veux … j’étais complètement hors-sujet … »
S’aider en aidant les autres … N’importe quoi, comment avait t’il pu penser ça, cela faisait tellement super héros d’opérette … quelle imbécile. Avec un sourire mi amusé, mi fatigué, Peter se retourna à nouveau vers la jeune fille.
« Ça m’arrive souvent de parler pour ne rien dire …»
… surtout avec un taux d’alcool élevé, mais ça pas besoin de le lui dire. Déjà qu’en temps normal la conversation n’était pas son fort, là c’était encore pire. De plus on ne pouvait pas dire qu’il l’aider réellement, a part la ramener a Poudlard, là, ou elle pourrait tout aussi bien repartir comme la première fois … il ne faisait pas grand-chose au final.
« Et … «
Il avait beau avoir l’impression d’avoir l’esprit plus ou moins clair, le corps lui ne suivait pas vraiment … Le Whisky pur feu avait largement fait effet sur son appréciation des distances, de même que sur son sens de l’équilibre. Peter ne vit pas la pierre, pas plus qu’il ne l’évita … sans comprendre comment il se sentit happé par le sol, et se rendit compte que celui-ci était un peu trop près. A la dernière minute il se rattrapa sur les mains. Heureusement pour lui les reflexes étaient quand même là … enfin il s’était quand même débrouillé pour tomber alors qu’il voulait soutenir la jeune femme …
Se redressant à moitié, il se frotta la tête l’air gêné. Il avait toujours été doué pour se ridiculiser au pire moment … une bêtise survenait toujours de nulle part… finalement il avait peut être intérêt à arrêter la bouteille.
« Oublie ça aussi ça m’arrangerait « lui demanda-t-il un large sourire sur le visage , reprimant un fou rire.
Il se rendait vraiment maladroit, mais en se repassant la scène, il eut un nouveau sourire, franchement tombé pour si peu, c’était si ridicule. Cela changeait tellement avec l’ambiance de désespoir et de déprime, qu’il trouvait ça surréaliste … comme quoi parfois un simple caillou peut tout changer. |
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| Sujet: Re: ~ Ship~... Qu'y a t-il de plus doux que la Mort ? [Fe Peter Adams] Mer 5 Mai - 23:15 | |
| « Que cette lassitude semble m’octroyer de forces, Que cela semble étreindre douloureusement au fond de moi Ce cœur qui de loin me semble de plus en plus lourd, Espérant pouvoir croire un jour au moins une fois, Espérant au moins une fois que cela puisse s’effacer, Espérant que cela puisse s’échapper et me libérer. Je continue à traîner ce poids qui s’attache à moi, S’insinuant en moi, me rendant plus vulnérable, Plus faible que jamais aux larmes que parfois, Dans l’obscure nuit, je m’entends échapper… » (c) Isabella Cavaletti. La jeune fille avait tournée son attention vers Peter, et attendait de lui une réponse… Certes, elle n’obtint pas celle à laquelle elle s’attendait et cela sembla même accroître davantage sa curiosité et son interrogation… Il la regarda tout d’abord avec surprise puis eut un léger rire. Pourquoi cette surprise ? C’était une question normale n’est-ce pas ? Bon d’accord, lorsque l’on connaissait Isa’, on pouvait comprendre rapidement qu’elle posait des questions plus qu’étrange aux gens, ou alors que parfois elle s’attardait sur des détails qui habituellement ne retarderait pas les gens. A croire qu’elle aimait s’attarder sur les plus petits détails… Mais après tout, les détails faisaient toute la différence. Un détail pouvait tout changer. Il suffisait qu’un tout petit quelque chose vienne troubler une situation pour déclencher autre chose ou qu’il y ait une anomalie… Vous me suivez là ?... Enfin, quoiqu’il en soit, c’était ce qu’elle était. S’attarder sur des détails qui la plupart du temps n’intéresserait pas les autres… Peut-être était-ce pour cette raison qu’on la disait si attentive aux autres, de leurs préoccupations… et que la plupart du temps elle trouvait ce qui n’allait pas chez eux avant même qu’ils ne trouvent eux-mêmes. Quant à sa propre personne, c’en était une autre histoire. « Oublie ça tu veux … j’étais complètement hors-sujet … » « Ça m’arrive souvent de parler pour ne rien dire …» « Hors sujet… ? » répondit-elle en s’immobilisant soudain tout en fronçant les sourcils. « Je ne trouve pas… Et, il est certain qu’il y ait des choses qui ne peuvent se dire mais, parfois cela fait du bien de pouvoir trouver des personnes avec qui parler, et échanger, sur nous, sur eux… Je pense qu’ils peuvent beaucoup nous apprendre… Déjà à nous connaître. Ce n’est pas une bête remarque, ce que tu as avancé… C’est important de parler parfois de ce qui préoccupe en nous-mêmes… »La jeune fille se tut soudain, prenant conscience qu’elle avait sans doute parler pour la première fois en disant autant de choses, avec autant de libertés… Comme quoi énormément de choses avaient envie de sortir chez elle, mais que bien souvent le problème suivant demeurait : elle ne trouvait jamais le bon interlocuteur avec qui parler. Quelqu’un qui la comprendrait, dont elle serait certaine qu’il ou elle ne se moque pas, quelqu’un en qui elle pouvait avoir confiance en parlant pour se libérer... Tout le monde avait besoin de parler, oui. Tout le monde avait besoin de se libérer d’une quelconque manière que ce soit et parfois, les larmes ne suffisaient plus. La libération par les larmes, ce n’était que temporaire. Les larmes, ça revenait. Au fur et à mesure que ça coulait, les réserves semblaient se recomposer en nous, du moins tant que tout ce que nous avions sur le cœur ne parvenaient à échapper autrement. Parler tout simplement en confiance, avec sincérité. Et tout le reste devenait plus facile. « Désolée… Moi aussi je parle pour ne rien dire. Je viens d’aligner je crois le plus grand nombre de mots depuis… depuis toute la soirée, voire depuis plus longtemps ».Et puis, de par sa seconde phrase, elle était certaine d’une chose, c’était que le jeune Auror devait certainement manquer de confiance en lui. Comme elle très souvent. Pourquoi sinon dire qu’il parlait très souvent pour ne rien dire ? C’était une manière de se descendre, signifiant qu’au final il ne parlait que pour ne rien dire et que personne ne devait y faire attention. Que ce n’était pas important. Que l’on n’était pas important d’une certaine manière. Cela nous diminuait. Certes, tout le monde n’était pas irremplaçable et lorsqu’on n’existait plus, on tombait au fil des siècles dans l’oubli, certainement, mais on avait tous une importance sur cette Terre, dans ce monde. Ne serait-ce que pour quelques personnes. Et cette importance, selon les personnes que c’était, n’était pas à négliger. Au final, on existait que par quelques personnes. Que grâce à eux. Ils nous aidaient également à nous construire… Isabella avait tant de choses à dire qu’elle ne savait jamais où ni par quoi commencer. Elle aimerait tant parler de tout, de pouvoir dire ce qu’elle pensait, pouvoir dire tout ce l’angoissait, tout ce qui l’occupait, mais les mots lui manquait souvent. Très souvent. « Et … « … Et ? Oui. Isabella se tourna vers lui et c’est à cet instant que l’incident se produisit. Ou l’anecdote. Tout se passa très vite en fait. Sans que ni l’un ni l’une ne se rendent compte, Peter trébucha contre une pierre et tombant alors, il se rattrapa de justesse. Ce fut plus fort qu’elle, elle éclata de rire pour se mordre les lèvres aussitôt après, en se disant que ce n’était pas bien de rire ainsi des autres… Mais cela faisait quand même du bien. Beaucoup du bien. Elle n’avait pas ris ainsi depuis… Depuis elle ne savait combien de temps à vrai dire. Oublie ça aussi ça m’arrangerait « lui demanda-t-il un large sourire sur le visage , réprimant un fou rire. « Pas de problème…, » répondit-elle dans un éclat de rire. « Tous les secrets sont bien gardés avec moi. Par contre, il est contre mes principes d'oublier », ajouta t-elle avec un maigre sourire. Puis, Isabella se tut un instant… C’était étrange de rire. Elle n’en avait plus eu l’habitude depuis bien longtemps et elle trouvait que cela donnait quelque chose d’irréaliste à la situation… C’était étrange. Cependant, cela rendait la situation, la tension moins palpable, l’atmosphère plus détendue. « C’est étrange… De rire ».Exprimant ce qu’elle ressentait d’un coup, ce qu’elle pensait, elle ne put simplement prononcer que ces quatre mots. Rien d ‘autres, elle se tut ensuite. Lorsqu’ils cessèrent de rire, Isabella trouva cela étrange également, ce silence. Cette quiétude.
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