Lettre matinale et somnolence...[FE]

Le soleil venait à peine de se lever lorsque Raphaël quitta son dortoir, ce matin-là. Le jeune homme descendit les quelques marches de pierre et se retrouva dans une salle commune désertée par des Serdaigles paresseux qui préféraient faire la grasse matinée. Les quelques parchemins éparpillés sur les tables étaient tout ce qu'il restait d'une longue soirée passée à rédiger les longs et fastidieux devoirs donnés par des professeurs plus exigeants que jamais, à l’approche des ASPICS.. Dans la cheminée, il n'y avait plus traces des bûches de la veille qui avaient probablement brûlées toute la nuit pour éclairer les plus courageux, restés éveillés jusqu'à tard le soir pour apprendre quelques définitions supplémentaires.
Sans prêter plus d'attention à l'ordre de la pièce, Raphaël s'avança à grand pas vers une table et s'empara du parchemin qui y était posé. Il avait rédigé cette lettre la veille et l'avait oublié là en montant se coucher. Elle était destinée à son père, dont il n'avait pas eu de nouvelles depuis déjà plusieurs semaines. Bien sûr, il en fallait plus pour inquiéter le jeune homme qui connaissait très bien les responsabilités dont était doté un médicommage un tant soit peu sérieux et attaché à son travail. Une fois la lettre glissée dans la poche arrière de son jean moldu, le jeune Serdaigle franchit le portrait qui gardait l'entrée de la salle commune et s'enfonça dans le couloir silencieux.
La volière n'était pas très loin de la salle commune des sages et des hérudits.. La marche de Raphaël ne fut donc pas des plus longues. Le jeune homme gravit rapidement la volée de marches le séparant de l'antre des volatiles dans laquelle il pénétra sans plus de cérémonie, provoquant les cris stridents des oiseaux indignés qui n'appréciaient pas d'être dérangés par le bruit de la porte grinçante, et surtout pas de si bon matin.
Le jeune Serdaigle s'avança vers l'un des hiboux de l'école et accrocha sa lettre à la patte du volatile. Celui-ci vint se poser sur l'épaule de son "client" qui s'avança vers la fenêtre ouverte. Les serres de l'oiseau pressèrent légèrement l'épaule de Raphaël avant que le messager ne prenne son envol pour bientôt disparaître à l'horizon, se dirigeant vers cette France qui manquait tant à l'adolescent.
Le jeune homme aurait pu regagner sa salle commune mais l'envie n'y était pas. Il préférait très nettement rester ici, assis sur le rebord de la fenêtre, observant le parc désert. Le dos appuyé contre la pierre froide, il contempla ce spectacle durant un cours instant avant de fermer les yeux et de se laisser aller à une certaine somnolence. Morphée n'avait pas voulu de lui la nuit dernière, préférant laisser les cauchemars du jeune homme l'envahir de nouveau et il sentait vraiment fatigué.
Raphaël ne comptait pas dormir mais voulait juste rêvasser un moment sans être dérangé par les hurlements des autres sauvages que l'on appelait parfois "élèves". Dormait-il ou non ? Il ne le savait pas. Les visages de sa mère et de son jumeau se dessinaient clairement dans son esprit sans qu'il ne trouve ça plus étrange que ça. Des sons se mêlaient. Certains étaient des voix familières... Un autre, plus lointain, semblait être un bruit de pas indiquant que quelqu'un gravissaient les marches de pierre. Mais le jeune Serdaigle était dans un état de somnolence et n'y prêtait pas plus d'attention que cela.

Le soleil venait de se lever , et quelques gryfondor aussi , parmis eux se trouvait une 6eme année : Lucie Rosan ! La jeune femme s'habilla chaudement car en effet Lucie devait allé a la volière pour ecrire une lettre et l'envoyer ! Lucie ne prit pas de dejeuné , elle s'était promis qu'apres avoir envoyer sa reponse pour sa Grand Mere , Lulu allait manger un bon petit dejeuné ! La belle brune descendit toutes la marche de Poudlard pour pouvoir aller en dehors du Chateau , puis alla dans le Parc , la neige était encore profonde mais du temps que ce n'était pas glissant ! Lucie monta les escalier de la Volière qui là étaient très glissant , donc elle s'accrocha a la rampe et monta prudement ! Arrivé a destination , elle souffa et se dit :

-Enfin arrivé !

Lucie n'avait pas vu qu'une personne était là , et donc sans dire bonjour ni preter attention a la personne , elle ecrvit sur un parchemin sa lettre pour sa Grand-Mère :

Chere Grand Mère ,

Merci de m'avoir tout dit , le fait que tu me le dise maintenant ne me derange pas car au moins tu ne m'a pas menti ! Et puis tu as toujours était là pour moi , alors pourquoi je t'en voudrais ? Je voulais aussi te prevenir que plus tard , je vengerais mes parents ! Donc je vais devenir Auror ! Ah oui ! Julia , ma soeur jumelle , a decidé de partir de Poudlard et de vivre loin du monde de la Magie , elle est partis en Amerique ! C'est lorsque je lui ai tout racontée qu'elle a pris cette desicion un peu debile ^^ ! Enfin bref , je pense beaucoup a mes parents et je sais que ca a était aussi très difficile pour toi !
Gros Bisous !

Lucie !

Lucie relut plusieur fois sa lettre et l'arrocha a la patte de Loune , sa belle chouette ! Mais avant de lui dire de partir , elle regarda le jeune garçon puis lui demanda :

-Vous allez bien ??!!

Merci de préciser si il s'agit d'un rp fermé [Fe] ou d'un rp ouvert [Ou]. Wink

(c'est fermé)

Plongé dans un état de somnolence, Raphaël n’entendit pas la jeune fille pénétrer dans la volière. A vrai dire, il était bien loin de Poudlard, bien loin de cette pièce baignée de soleil. Il sombrait peu à peu dans les abymes de l’inconscience rêveuse et, s’il continuait sur cette voie, il aurait bien du mal à s’en détacher. Le jeune homme était un éternel rêveur. Il pouvait se trouver dans une pièce remplie d’un bon nombre d’autres étudiants et tout même se sentir seul, différent. Il avait parfois la sensation de ne pas être sa place, d’appartenir à un autre monde, bien loin de celui-ci. Parfois, il se disait qu’un beau matin, il se réveillerait enfin pour réaliser que tout ce qu’il avait vécu jusqu’ici n’était qu’un cauchemar qui prendrait bientôt fin. Mais tous les jours, il se réveillait dans son lit à baldaquin, dans le dortoir des Gryffondors, et réalisait à quel point rien n’avait changé. Sa mère et Rémy n’était plus de ce monde et rien ne pouvait changer cela. Alors, à chaque fois que le soleil se levait derrière la colline pour donner naissance à une journée semblable à toutes les autres, la blessure qui déchirait l’âme de Raphaël depuis tant d’années s’élargissait un peu plus, chaque obstacle à franchir devenant un peu plus dur. Vraiment, le jeune homme vivait dans un monde à part et son passé y était pour quelque chose.

Alors, lorsque la jeune fille s’adressa à lui, le jeune Serdaigle sursauta, ne s’attendant nullement à ce qu’on lui adresse la parole, se croyant seul. Durant quelques secondes, il resta interloqué, observant bêtement l’inconnue, avant de réaliser que celle-ci tenait une lettre à la main et qu’il lui bloquait l’accès à la fenêtre. S’excusant par un petit sourire gêné, il se décala aussitôt pour la laisser passer en s’exclamant :

-Tout va bien, ne vous en faites pas ! Je m’étais juste assoupi…

Curieusement, il vouvoyait la jeune fille ce qui n’était pas dans ses habitudes. Mais après tout, il ne faisait que lui répondre de la même façon qu’elle s’était adressé à lui. Fronçant légèrement les sourcils, il l’observa un moment, essayant de se souvenir de son prénom. Hélas, il ne la connaissait que de vue. Elle ne devait pas être de la même maison que lui.

Habituellement, Raphaël était plutôt associable mais pour une fois, il décida de faire un effort pour engager la conversation, histoire de ne pas passer pour une carpe aux yeux de l’inconnue.

-Moi, c’est Raphaël ! Et toi ?

Lucie regarda le jeune homme , qui avait très bien compris qu'il genait le passage , mais Lucie ne lui avait rien dit , elle n'aimait pas etre mechante avec des gens qu'elle ne connaissait pas ! Enfin bref...Elle regarda le sorcier pour voir quel était son insigne , il était a Serdaigle ! Puis Lucie baissa la tete pour voir si elle meme n'avait pas oublier de mettre le sienne ! La jeune femme constata qu'elle ne l'avait pas mit ! Alors elle se fit une petite tape sur la tete puis repondit toujours avec sa chouette dans sur l'epaule :

-Ah , ok , Mais Pourquoi n'etes pas vous restez dans votre lit , si vous etes fatigué ? Enfin c'est pas mes ognions ! Je suis Lucie Rosan , 6eme année a...

Lucie fit un petit sourire , car il n'urait pas pu savoir dans quel maison elle était donc elle reprit :

-....Gryfondor ! Enchantée Raphaël !

Lucie lui sourit puis regarda Loune et s'avenca vers la fenetre puis chuchota a sa chouette :

-Londres , Chez Maria Linda , Ma Grand Mère !

Lucie laissa s'envoler sa chouette et puis la regarda partir au loin ! Puis elle recula pour laisser aussi la place a Raphaël en lui disant :

-A votre tour !

Si il était là s'était pour envoyer une lettre , donc elle attendit une reaction du jeune Homme

Raphaël esquissa un petit sourire en réalisant que la jeune fille continuait à le vouvoyer. Pourtant, elle ne semblait pas tellement plus jeune que lui ! Etait-ce le jeune homme qui paraissait plus vieux qu’il ne l’était ?^^ Son sourire s’élargit lorsque l’inconnue lui demanda pourquoi il s’était levé si tôt s’il était fatigué. En effet, l’on pouvait dire que ce « n’était pas ses oignons » mais elle n’était pas bien méchante ! Au contraire, cela partait d’une bonne intention et il en fallait bien plus pour que le jeune homme ne s’offusque ! S’il avait pu dormir plus longtemps, il l’aurait fait ! Mais ses nuits étaient agitées et troublées par de fréquents cauchemars qui le forçaient à ne pas fermer l’œil, à moins de se retrouver de nouveau aux prises avant des souvenirs douloureux.

Reportant son attention sur la jeune fille, Raphaël s’exclama :

-Tu peux me tutoyer, tu sais ! Je ne crois pas être tellement plus vieux que toi !

L’inconnue s’était présentée d’une traite. Le Serdaigle ne la connaissait pas encore mais il pouvait déjà affirmer qu’elle semblait très bavarde. Tout le contraire du jeune homme qui était plutôt discret et réservé.

-Moi de même, Lucie !

Il la regarda s’avancer vers la fenêtre sans dire un mot. Elle écrivait donc à sa grand-mère, à en juger parce ce qu’elle venait de murmurer, plus à l’intention du hibou qu’à celle du jeune homme. Lui-même n’avait jamais connu ses grands-parents, d’un côté comme de l’autre. Il ne lui restait plus que son père, à présent. Lui répondrait-il ? Raphaël craignait de ne pas recevoir de réponse avant de longues semaines. C’était toujours pareil, Mr Leclerc étant trop occupé par son travail.
En entendant Lucie s’adresser à lui, il lui sourit et répondit :

-J’ai déjà envoyé ma lettre ! En France, pour mon père !

Lucie ecouta le jeune homme , cela était vrai , pourquoi elle le vovoiyer ? Raphaël ne devait pas etre plus vieux qu'elle ! Mais Lucie avait fait ca pour marque de politesse ! Effectivement , lorsque Lucie ne connaissait pas la personne a qui elle parlait , elle vouvoiyer , c'était une petite manie ! Lucie regarda le Sorcier , elle se demandait en quel année il était car on pouvait pas vraiment savoir en le regardant alors elle lui demanda gentilment :

-Ok , bon ben je vais te tutoiyer ! Mais si non , tu es en quel année ?

Lucie attendit une reponse , puis après les quelque mots de Raphy ( ^^) elle l'ecouta parler de sa lettre qu'il avait envoyer a son pere , Lucie baissa la tete et lui dit doucement :

-Tu a de la chance de connaitre ton père !

Lucie laissa couler une petite larme et lui dit :

-Mes parents sont tout les deux morts...tué par un Mangemort !

Lucie le regarda et attendit une reponse de sa part !

Raphaël esquissa un nouveau sourire suite aux propos de la jeune fille. Il préférait qu’elle le tutoie. Dans le cas inverse, il se sentait beaucoup plus vieux qu’il ne l’était et il fallait avouer que cette situation était parfois gênante.

-Je suis en septième année, et toi ?

En annonçant qu’il écrivait à son père, le jeune Serdaigle ne pensait pas faire une gaffe magistrale et pourtant, à en juger par cette larme qui coulait lentement sur la joue de Lucie, il s’était lourdement trompé. Il pouvait comprendre la douleur de sa camarade ou du moins, il s’y efforçait. Lui, avait connu ses deux parents, même si sa mère l’avait quitté bien trop vite. Il avait aussi eu le temps de profiter d’une partie de la vie avec son frère jumeau mais qu’était-ce, cinq ans, dans la vie d’un homme ? Rien. Rien qu’une faible partie de souvenirs recouverts de poussière.

Sans vraiment avoir conscience de ses mouvements, Raphaël s’approcha de la jeune Gryffondor et essuya, d’un petit geste de la main, les larmes qui coulaient sur ses joues. Puis, passant un bras autour des épaules de Lucie, sans vraiment savoir si ce geste était malvenu ou non, il murmura :

-Je ne savais pas… Je suis désolé…

Devait-il lui parler de son propre passé, tout comme elle s’était confiée ouvertement à lui ? Peut-être que non. Peut-être que sa camarade avait plus besoin d’être écouté que de l’entendre s’apitoyer sur son sort. Elle lui ferait probablement remarquer que lui, au moins, avait connu son frère et sa mère, mais si les quelques années que Merlin lui avait offert à passer en leur compagnie n’était rien en comparaison avec le chemin qu’il lui restait à parcourir sur Terre. Non, vraiment, il était inutile d’en parler à la jeune fille. Raphaël se contenta donc de murmurer :

-Je comprends ta douleur…

Lucie regarda Raphaël , lui essuyer la larme qui coulait doucement sur la joue de Lucie et lui fit un petit sourire , pas un grand car elle était assez triste ! Puis Raphy passa son bras autour des epaules de la jeune fille , cela ne genait pas Lucie qui se contenta de l'ecouter parler ! Lucie le regarda dans les yeux et lui dit :

-Tu n'y ai pour rien , tu ne le savait pas ! Merci de ton soutient !

Lucie était moins triste grace a Raphaël qui l'avait reconforté ! Mais un bout de phrase du Serdaigle raisonner dans sa tete , en effet , il avait dit qu'il la conprenait ! Mais Comment ? Avait-il perdu aussi ses parents ? Non car il avait dit quil écrivait a son père...mais il n'avait pas dit a sa mère ! Et peut etre qu'il avait des freres et soeur morts ! Lucie lui dit doucement :

-Tu es a perdu aussi des proches ?

Lucie savait que c'était une question indiscret mais peut etre qu'il se confirais a elle ! Lucie resta là , toujours avec le bras de Raphaël autour des epaules ! Et attendit une reponse de son interlocuteur !

Raphaël resta silencieux, laissa toujours ce bras réconfortant autour des épaules de Lucie. Visiblement, la jeune fille n’avait plus que sa grand-mère pour veiller sur elle, comme lui n’avait plus que son père. La vie pouvait prendre parfois des tournures bien étranges auxquelles personne ne pouvait s’attendre. Comment Merlin pouvait-il se montrer aussi injuste envers des enfants qui avaient encore tant de chemins à parcourir et qui ont besoin de tout le soutien de leurs proches ? Comment avait-il pu laisser Rémy partir alors qu’il n’avait même pas cinq ans et qu’il ne connaissait rien de la vie ? Comment avait-il pu laisser les mangemorts assassiner tant de gens parmi lesquels figuraient les parents de Lucie ? Vraiment, la vie est comme un bonbon sucré qui vous fait envie mais qui vous laisse comme un goût amer dans la bouche ! Oui, l’existence était comme un paquet de Dragées Surprises de chez Bertie Crochue ! Personne ne savait à l’avance sur quoi il allait tomber !

En entendant la question que lui posait la jeune Gryffondor, Raphaël se raidit quelque peu. Devait-il répondre à cela ? Devait-il se confier à cette jeune fille qu’il connaissait à peine ? Parviendrait-elle à comprendre sa douleur ? Le Serdaigle ne s’était jamais confié à personne depuis la mort de sa mère, pas même à son père qui était bien trop aveuglé par le chagrin pour prendre le temps de l’écouter. Secouant la tête pour se tirer de force de ses pensées, Raph décida de répondre à Lucie, sans pour autant entrer dans des détails qui rendraient les choses beaucoup plus difficiles à relater.

-Mon frère jumeau est… mort alors que nous n’avions que cinq ans… Ma mère ne s’en ait jamais remise et s’est suicidée… quelques mois plus tard…

Fermant les yeux pour tenter de garder un visage impassible, Raphaël resserra, sans s’en rendre compte, son bras autour des épaules de la jeune fille, comme pour se donner du courage en même temps qu’il lui témoignait son soutien.

Lucie regarda Raphaël qui était silencieux ! Lucie n'avait plus que sa Grand Mère pour veiller sur elle , son Grand Père ? Elle ne l'avait jamais connu , et paraisait-il , la mère de Lucie non plus ! Puis le silence se rompu , Le 7eme année , parla. Il hessitait sur ces mots , certainement car c'était trop dur pour lui , ou peut etre car il ne savait pas s'il devait de confier a la jeune femme ! Mais Lucie devait certainement conprendre la douleur de Raphaël , comme lui comprener la sienne ! Lucie l'ecouta attentivement , puis lorsqu'il parlait , Lulu voyait que le bras de Raphy se ressera autour d'elle , mais elle fit comme de rien n'était , car c'était sans doute que pour avoir aussi du soutient ! Lucie lui repondit en le regardant dans les yeux :

-Oh , je suis desolée...J'aurais sans doute pas du te poser cette question !Cela doit etre aussi durs que moi !

Elle lui murmura a son tour :

-Je comprend aussi ta douleur !

Lentement, Raphaël retira son bras des épaules de Lucie et se détacha de la jeune fille pour venir s’accouder à la fenêtre de la volière. Il resta silencieux, observant l’horizon, repensant à tout ce qu’il avait traversé pour arriver jusqu’ici, à tout ce qui le tenait encore en vie, le forçait à se lever tous les matins et à continuer de respirer, comme les autres. La vie était un long parcours semé d’embûches mais il y avait aussi tant de choses à voir en chemin que personne ne pouvait y renoncer, à moins d’être au bord du désespoir. Le fond du gouffre, Raph l’avait atteint, à une période. Il avait touché le fond et même continué de creuser, inlassablement ! Mais il avait réussit à remonter, lentement. Il n’avait eut l’aide de personne, son père ayant fait son deuil seul, de son côté, pris par son travail à st-Mangouste dans lequel il s’était et continuait de s’investir pour oublier le chagrin qui le rattrapait de temps à autre. Raphaël avait lui aussi l’impression que la douleur était toujours là, proche. Comme si, à chaque fois qu’il ralentissait ou s’arrêta, elle était là, derrière lui. Comme si elle lui frappait sur l’épaule, le forçant à se retourner vers le passé et à faire face à son sourire sadique.

-Ce n’est pas grave… Tu ne savais pas… Ce n’est pas écrit sur mon front…

Poussant un profond soupire, le Serdaigle reporta son attention sur le firmament, cherchant le sourire de son frère dans les nuages, comme il le faisait souvent. Non, on ne pouvait pas dire qu’il était fou. Il avait juste envie de croire que Rémy et sa mère ne l’avait pas totalement abandonné et qu’ils étaient toujours là, quelque part, assez près de lui pour qu’il sente leur présence.
Distrait, il murmura, plus pour lui-même que pour la jeune fille :

-On n'en guérit pas ! On vit avec !

Lucie le regarda enlever son bras delicatement puis s'aller vers la fenetre pour s'y accouder ! Lucie savait que c'était dur de reparler du passé , car en effet tu était tomber dans un trou profond mais avec le temps on remonte petit a petit ! Mais le probleme c'était qu'en reparlant du passé on retombé ! Lucie était a present partis dans ses pensées , elle n'avait meme pas d'image de ses parents ! Alors comment penser a eux ! Lucie revint alors a la réalité et s'aprocha de Raphaël , en ecoutant ce qu'il avait dit ! Il avait completement raison ! On ne pourra jamais guerrir de ce malheur , on vit avec ! Lucie lui repondit doucement :

-Tu as raison ! On vit avec ! Jamais on ne pourra guerrir de ce malheur !

Lucie sur ces mots avait posé delicatement sa main sur l'épaule de Raphaël qui lui était toujours retourné !

» Promenade matinale
» Rencontre matinale [Fe]
» Promenade matinale (PV Maxence)
» Escapade Matinale [Fe Samon]
» A une heure matinale [Ouvert !!]

Lettre matinale et somnolence...[FE]

Lettre matinale et somnolence...[FE]

Sujets similaires

Sujets similaires