Pourquoi? [FE]

Désespoir. Le seul et unique mot qui résonnait sans cesse dans la tête du rouquin. Une semaine à peine, une semaine à peine que le Terrier avait été attaqué, et ses parents tués. Il revoyait encore les images de Voldemort pointer sa baguette, et tuer sa mère, sous ses yeux. Depuis, il n'avait vu personne. Fred était resté seul à l'appartement, passant ses journées à laisser aller son chagrin. Chagrin qu'il n'avait pas réussi à atténuer.

Assis seul sur le canapé du salon, il n'avait presque pas bouger depuis une semaine. Il passait ses journées assis là, à pleurer, crier, hurler, jeter tout ce qui lui passait sous la main. En un mot, il était totalement anéanti. George lui même n'avait pas réussi à le calmer, il avait même cessé de tenter de lui parler, totalement désemparé lui aussi. Le rouquin restait donc seul à se morfondre, mangeant peu, ne dormant que rarement. Le désespoir total.

En parlant de manger, son ventre criait famine sans cesse, réclament désespéramment à être nourri. Depuis combien de temps n'avait-il pas mangé? Un jour, deux jours, il ne le savait pas. Il avait totalement perdu la notion du temps. Le jeune homme se leva alors et s'avança jusqu'à la Cuisine, traînant des pieds, les yeux encore rougis. Il ouvrit le frigo et en sortit un plat de pattes, c'était sûrement son frère qui lui avait laissé de quoi manger.

Il attrapa le récipient et referma la porte du frigo avec son pied, avant de mettre les pattes dans une assiette et de les faire réchauffer au micro-onde. Une fois que le tout fut réchauffer, il sortit l'assiette mais la lâcha presque aussitôt, poussant un gémissement de douleur. L'assiette se brisa par terre, tandis qu'il soufflait à l'endroit où il s'était brûlé. Le rouquin baissa ensuite la tête et constata les dégâts.

"Et merde! Merde! Merde! Merde!"

Il donna un voilent coup de pieds dans les morceaux d'assiettes brisées avant de se mettre à taper du poing contre le mur de la Cuisine, comme un fou, ses cris de rage retentissant dans la pièce. Il se laissa ensuite glisser au sol, et remonta ses genoux contre lui, avant de fondre en larmes, une fois de plus. Il n'en pouvait plus, s'en était trop pour lui, toute cette douleur et ce désespoir étaient insupportables. Mais alors que seuls ses sanglots retentissaient dans la pièce, il entendit un bruit provenir de la fenêtre et releva immédiatement la tête.

Un hibou se tenait dehors, une lettre accroché à l'une de ses pattes. Fred se releva au prix de nombreux efforts, et alla ouvrir à l'animal qui se posa aussitôt sur son épaule. Il prit la lettre et ouvrit de grands yeux lorsqu'il reconnut l'écriture, cette écriture qu'il ne connaissait que trop bien, car l'auteur était sans doute le professeur qui lui avait donné le plus de retenues dans sa vie. Surpris de recevoir une lettre de Rogue, il décacheta l'enveloppe et en sortit un morceau de parchemin, où étaient rédigées seulement quelques lignes.

Le coeur du jeune homme fit un bond dans sa poitrine au fur et à mesure de sa lecture. C'était ... impossible. Non! Il ne pouvait pas y croire, ça ne pouvait pas être vrai! Hermione ... Il serra rageusement la lettre entre ses doigts avant de la chiffonnée et de la jeter par terre. Hermione avait besoin de lui, il ne la laisserait pas tomber. Il se rua alors hors de la cuisine et enfila son manteau, avant de transplaner jusqu'à l'entrée de Pré Au Lard. Arrivé là bas, il se mit à courir en direction du château, et quelques minutes plus tard, il se retrouvait face aux grilles.

Il entra sans un bruit, regardant de tous les côtés pour tenter d'apercevoir la petite sorcière, et c'est alors qu'il la vit, assise sur un banc du Parc, seule. Fred se précipita aussitôt vers elle, elle avait le visage rempli de larmes. Le rouquin sentit son coeur se serrer, il savait ce qu'elle ressentait en cet instant, il ne le savait même que trop bien. Lentement, il s'approcha de la jeune fille et vint s'asseoir à ses côtés. Il la regarda quelques instants, sans savoir que faire, avant de tout simplement la prendre dans ses bras et de la serrer contre lui.

"Hermione ..."

Hermione n'avait pas réussit à trouver le sommeil, et durant toute la nuit elle n'avait cessé de remuer encore et encore de sombres pensées. On lui avait proposé d'aller au Square Grimmaud pour se laisser le temps d'aller mieux, mais elle avait refusait. Elle ne voulait pas être en plus de ça un boulet pour les membres de l'Ordre qui avait sûrement mieux à faire que de s'occuper d'une gamine comme elle... La petite sorcière aurait voulut se trouver dans les bras de ses amis, mais Harry lui en voulait toujours autant et Ron... elle n'en avait aucune idée, mais ils ne s'étaient pas parlés depuis un sacré bout de temps. Ginny également, sans parler des jumeaux qui avaient quittés Poudlard. Et elle ne se serait sûrement pas permis de les embêter avec sa douleur à elle alors qu'ils venaient tous de perdre leurs parents. Ça aussi ça lui avait fait beaucoup de mal... Arthur et Molly Weasley avaient été des gens fabuleux qui l'avaient accueillis les bras ouverts, la considérant presque comme une seconde fille. Et à cette pensée, le coeur de la Gryffondore ne put que se serrer d'avantage.

Il faisait encore nuit lorsque la jeune femme avait quitté son lit. Elle avait passé de longues heures à regarder la lune briller en repensant encore à ses parents. S'était de sa faute à elle si ils étaient morts, et ça elle n'arrivait pas à se le pardonner. Elle n'y arriverait jamais...

Elle se leva donc et après avoir enfilé rapidement des vêtements et sa robe de sorcière, prit sa baguette en descendant des dortoirs des filles. La Salle Commune des Gryffondors était totalement vide et malgré ça, un feu brûlait dans l'âtre. Elle ne s'attarda pas et franchit le portrait de la Grosse Dame qui ne fut pas des plus contente d'être réveillée à une heure aussi matinale. Mais Hermione arpentait déjà les couloirs sombres et vides de Poudlard, le coeur en peine et l'esprit bien ailleurs...

Si Voldemort les avaient tués, ce n'était pas parce que ils étaient moldus, non. S'était juste par pur vengeance, pour la faire souffrir elle car il n'avait pas réussit à l'avoir la dernière fois à Azkaban. Peut-être que si il lui avait donné la mort ce jour là, ses parents n'auraient pas perdus la vie... Sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, ses pas la menèrent jusqu'au parc enneigé de Poudlard. Elle ne put empêcher un frisson de la parcourir lorsque ses pieds s'enfoncèrent dans la neige. Le jour n'était pas encore levé et pourtant, elle continua sa route jusqu'à un banc en face de lac gelé. Elle avait besoin de réfléchir, encore et encore, car elle n'arrivait pas à y croire. En si peu de temps, elle avait perdue tellement de gens qu'elle aimait qu'elle se demandait comment ça pouvait être possible. Son amitié avec Ron et Harry, beaucoup de membres de l'Ordre, Molly et Arthur, et maintenant ses parents... Elle avait même faillit perdre Severus qui pourtant lui avait pardonné. Pourvut qu'il reste avec elle... parce que pour l'instant, à part se laisser abattre elle n'arrivait à rien. Tout espoir l'avait perdu, et elle n'avait plus envie de se battre. A quoi bon quant on avait l'impression d'avoir perdue toutes les raisons de le faire?

Des très longues passèrent et le soleil s'était levé depuis déjà longtemps. Le froid l'avait complètement engourdie, mais elle n'avait pas bougé d'un pouce. Son regard se perdait toujours au loin alors que ses lèvres étaient devenues bleus et qu'elle ne sentait plus ses pieds ensevelis sous la neige épaisse qui recouvre l'herbe. Elle n'avait pas pleuré bien que ses beaux yeux noisettes brillaient beaucoup. Si Severus n'était pas venu la chercher la veille, elle se serait sûrement enfuie de Poudlard pour se laisser submerger par sa peine dans un coin et Dieu que s'était tentant! Pourtant elle n'en avait pas le droit, mais l'envie si...

Hermione avait loupé le petit déjeuner et il devait sûrement être plus de deux heures de l'après midi maintenant qu'elle n'avait pas bougé. Son teint était pâles et ses joues creusés. Elle avait perdu l'appétit, le sourire et l'espoir en même temps. Mais elle sentit la présence de quelqu 'un à ses côtés, et même si elle mit du temps à tourner la tête pour voir qui s'était, elle ne put que se sentir soulagée en voyant Fred. Les bras du rouquin vinrent l'entourer, et même si elle était complètement gelé et morte de fatigue, elle passa ses bras autour de lui pour le réconforter, pensant qu'il était venue la voir pour avoir son soutien. Elle n'était pas au courant que Severus l'avait prévenu de la mort de ses parents à elle et pensait qu'il était malheureux pour la mort de siens. Et Hermione n'avait pas l'intention de lui en parler, déjà qu'il n'avait pas l'air au top de sa forme, elle n'allait pas l'embêter avec ses problèmes à elle...

-J'aurais voulue pouvoir te réconforter avant...

Le rouquin plongea son regard dans celui de la jeune fille, il ne comprenait pas le sens de sa phrase. Ce n'était pour qu'elle le réconforte qu'il était venu, mais pour que lui vienne la soutenir. Ne savait-elle donc pas que Rogue lui avait envoyé un hibou pour l'informer de ce qui c'était passé? De toute évidence, non. Il inspira un grand coup, essayant de canaliser la tonne d'émotions qui l'envahissaient.

"Hermione ... c'est pour toi que je suis venu."

Ne sachant que dire de plus, il serra à nouveau son amie bien fort dans ses bras. C'était injuste, intolérable et immorale de lui faire subir une telle perte. Elle avait passé toutes ses années à se battre, à essayer d'être forte et courageuse, et voilà que tout s'écroulait désormais.

A quoi bon se battre pour un monde meilleur alors que ceux qui nous donnaient tant de force disparaissaient tour à tour, petit à petit? A quoi bon continuer de se battre quand on en avait plus le courage, ni la force? A quoi bon se battre quand on voyait ces proches mourrir, tandis que nous étions encore là, à pleurer leur perte? A quoi bon continuer quand on en était plus capale?

Tant de questions se posaient dans la tête du jeune homme. Une semaine qu'il se les posait sans cesse, sans pour autant y trouver de réponse. Mais face à la petite sorcière qu'il considérait comme sa soeur, il ne pouvait se résoudre à abandonner. La réponse était là sous ses yeux, c'était maintenant d'une grande évidence.

Hermione était là, dans ses bras, complètement anéantie par la perte de ses parents comme lui avait pu l'être et l'était encore. Fragile et vulnérable, elle pouvait se faire attaquer à tout moment sans avoir les réflexes nécessaires pour se défendre, alors c'était décidé, il prendrait soin d'elle! Comme un grand frère le ferait, puisqu'àprès tout, les liens les plus importants étaient ceux du coeur, hors, Hermione y tenait une place très importante.

"Je serais toujours là pour toi."

Il ne devait pas penser à ses parents, ni même à tout ceux qui étaient tombs, il fallait penser à l'avenir. Au futur qui s'offrait à eux, et c'était en se battant qu'ils obtiendraient ce qu'ils voulaient. De plus, Fred devait admettre que ses parents n'auraient pas voullu le voir dans un tel état, tout comme ceux d'Hermione.

Et puis, si le jeune Weasley ne se battait pas pour ses idéaux, cela signifirait que ses parents étaient morts en vain, que toutes ces pertes ne lui vait pas montré à quel point il était nécessaire que cette guerre prenne fin. Hors, il était plus qu'essentiel que tout cela s'arrête, que le massacre prenne fin, que le monde des sorciers connaisse enfin la paix.

Le rouquin ressera un peu plus son étreinte, comme s'il avait peur que la petite sorcière ne lui soit enlevé. >< C'est alors qu'il constata qu'elle était entrain de mourrir de froid, elle avait le teint pâle et les lèvres bleues, s'en était effrayant! Il la regarda avec des yeux ronds, se demandant depuiq combien de temps elle était ici, dans le froid.

"T'es totalement gelée!"

Il se releva et retira son blouson avant de l'enfiler autour de la jeune fille et de l'enmitouffler bien au chaud, l'étoufant presque. Mais ce n'était qu'un détail, le plus important, c'était qu'elle retrouve un peu de couleur avant de finir comme un glaçon! Le rouquin vint ensuite se rasseoir et la prit à nouveau dans ses bras, essayant de la réchauffer du mieux qu'il pouvait en lui frotant les bras.

"Ca va mieux?" lui demanda-t-il d'un air inquiet.

Lorsqu'elle l'entendit, Hermione fut assez surprise et mis quelques minutes à réaliser ce qu'il venait de lui dire. Alors... ce n'était pas pour son propre chagrin qu'il était venue jusqu'au collège mais... pour sa douleur à elle? Comment avait-il bien put savoir la mort de ses parents? A part Dumbledore et Severus, personne n'était au courant... Son coeur se serra et elle ne sut trop pourquoi. Elle voulait être forte pour lui, pour tout les Weasley qu'elle aimait tant, mais le faut de parler de la disparition de ses parents à elle...

Les bras du jeune rouquin vinrent l'enlacer alors que son regard se perdit encore une fois, ramenée à la dure réalité: ils étaient morts... Et plus jamais elle ne les reverrait, elle n'aura même pas eu le temps de leur dire à quel point elle les aimait. Et ça c'est quelque chose qu'elle ne pourra jamais se pardonner. Si seulement elle ne les avait pas mêlé à cette guerre contre leur gré, ils seraient tout les deux encore vivant à l'heure qu'il était...

Beaucoup de gens qu'elle aimait était mort, et d'autres ne lui parlait plus parce qu'elle avait encore une fois tout gâché. En peu de temps, elle avait réussit à perdre ses deux meilleurs amis et même faillit perdre l'homme qu'elle aimait... Elle se sentait pitoyable comme jamais, et tout espoir l'avait abandonné. Pourquoi ce battre si elle devait forcément y laisser tout ce qu'elle aimait dans la bataille? Mieux valait abandonner que de voir périr tout ses proches...

La Gryffondore sentit Fred resserrait encore son étreinte autour d'elle ce qui la fit sortir doucement de ses biens trop sombres pensées. Elle l'entendit lui parler doucement au creux de l'oreille et bizarrement en un sens ça la réconfortait et l'effrayait en même temps. Et si lui aussi perdait la vie par sa faute?

Lorsqu'elle entra dans le monde de la sorcellerie à l'âge de onze ans, ce n'est pas seulement des pouvoirs qu'elle gagna, mais toute une famille. Les Weasley l'avaient accueillis comme une de leur fille alors qu'elle était loin d'en faire partie. Avec eux, elle avait vraiment eu l'impression d'être acceptée et aimée malgré le fait qu'elle soit, comme l'appelait si bien Malefoy, une Sang de Bourbe. Et s'était ce qui lui avait donné le courage de s'imposait tel qu'elle était.

Son regard croisa celui de son ami alors qu'il se levait pour lui passer son manteau autour des épaules. Elle était frigorifiée, s'était vrai, mais elle ne le ressentait même pas... Elle avait l'impression qu'un grand vide l'envahissait petit à petit sans qu'elle ne parvienne à y faire quoi que se soit. Comment se relevait lorsqu'on avait l'impression que plus rien ne pourrait nous refaire sourire un jour? Et surtout pourquoi le faire lorsqu'on n'avait plus aucune raison d'être heureux...?

Hermione tourna son visage vers le jeune homme. Elle était inexpressif, comme si elle ne ressentait plus rien. Pendant de longues minutes elle le regarda, marquée par la douleur et la peine sans pour autant vouloir le monter. Si seulement elle avait sût mieux les protéger tous, ils seraient encore là et tout les deux n'auraient pas à être si malheureux...

-Non.

Un simple mot, froid comme la neige qui les entourait. Non, elle n'allait pas bien, et non, elle n'irait plus jamais bien. Elle ne voulait plus se battre, Voldemort avait gagné, il avait réussit à la casser. Elle s'en fichant des coups qu'elle pourrait bien prendre ou même y laisser la vie. Mais voir les gens chers à son coeur souffrir ou mourir l'anéantissait bien plus que si s'était à elle directement qu'il s'en était prit.

Les bras de Fred autour de ses épaules, elle le regarda dans les yeux, son regard inexpressif et las. Il n'avait pas se petit éclat de malice et de joie qui faisait que son visage brillait. Elle était tout simplement cassée.

-J'y arriverais pas...

Fred la tenait, dans ses bras, essayant de la réchauffer un maximum. Elle était complètement gelée, s'en était plus qu'effrayant. Combien de temps avait-elle passer ici, assise sur ce banc, sans même bouger? Deux heures, trois peut-être? Il ne le savait pas. Mais il savait qu'elle était restée assez longtemps pour en être à ce point glacée.

Il lui avait demandé si ç allait mieux, et en retour, il n'avait eu le droit qu'à un simple non. Simple certes, mais tellement vrai, et tellement douloureux. Si elle savait à quel point la voir ainsi lui faisait de la peine. Il l'aimait la petite Mione, oh oui qu'il l'aimait. Au fil des années, ils avaient enfin fini par se rapprocher. Et aujourd'hui, elle était devenue comme une soeur pour lui.

Il ne la laisserais pas, ça non. Il ne la laisserait pas comme ça, se détruire à petit feu. Il ne la laisserait pas faire les mêmes conneries qu'il avait lui même failli faire à peine une semaine auparavent. Elle avait besoin de soutien, d'un grand soutien, et même s'il ne pouvait lui apporter qu'un millième de ce qu'elle avait besoin, il le ferait. Pour elle, parce-qu'elle avait besoin qu'on la soutienne, et parce-qu'il la comprenait. Il savait ce qu'elle ressentait, il avait vécu la même chose, la même chose.

"Je sais que c'est dur, je comprend ce que tu ressents ... fais pas les mêmes conneries que moi."

Ce n'était pas un ordre qu'il lui donnait, non. Plutôt un service qu'il lui demandait, de ne pas faire quelquechose qu'elle regretterait par la suite. Ne pas commettre l'irréparable, ne pas faire cette erreur, ne surtout pas la faire. Lui aussi avait perdu ses parents, il avait même vu sa mère se faire tuer, sous ses yeux. Il savait ce qu'elle éprouvait en cet instant, il ne le savait que trop bien.

Il savait ce qu'on était capable de faire, quand on se sentait détruit, anéanti, qu'on avait touché le fond. Il savait jusqu'où quelqu'un qui était au bord du gouffre pouvait pousser ses limites. Et il ne voulait pas qu'elle pousse ses limites, non. Il ne supporterais pas de perdre une personne de plus qui était chère à ses yeux, c'était hors de question.

Hermione. S'il avait su qu'il l'a verrait un jour dans un tel état, il ne l'aurais sans doute pas cru. Elle qui s'était toujours montrée si forte et courageuse, elle qui débordait de vie, malgrès sa maine du règlement. Etait-il possible que tant de malheurs puissent arriver, comme ça, sans même prévenir? Etait-ce possible d'être détruit à ce point en aussi peu de temps?

Oui, bien sûr. Et tout cela à cause d'un seul. Enfin, un seul ... Si encore les malheurs du rouquin s'étaient arrêtés à la guerre qui faisaient actuellement rage dans tout le pays ... Mais non. Il y'avait autre chose, et pas des moindres. Une autre nouvelle, qui aurait pû s'avérer des plus heureuses si elle ne s'était pas ensuivie d'une si douloureuse révélation.

"Lara est enceinte."

Son regard, sa voix, étaient vides de toute expression. Il aurait dû être heureux, heureux de voir que partit tout ce massacre, un petit bout de chou allait venir au monde. Mais il ne l'était pas, non. Ce n'était pas dû au fait qu'il ne sentait pas près, ni même à la hauteur, mais tout simplement que cet enfant ... n'était pas le sien, à lui.

Les mages de l'autre jour défèrlèrent dans sa tête à une allure ahurissante. Lara qui lui disait qu'elle attendait un enfant, un enfant qu'elle n'avait pas voullu, un enfant dont elle ne connaissait même pas le père ... elle ne se souvenait de rien, rien du tout. Il se rappela alors la fureur avec laquelle il s'était emporté, sa peine, son désaroit total. Il n'avait même pas réconforté sa femme, alors qu'il aurait dû, il aurait dû ...

"J'ai agit comme un con" murmura-t-il plus pour lui même que pour la petite sorcière qui se trouvait encore dans ses bras.

» Pourquoi pas ?! [Fe]
» Pourquoi ? [fe Miina]
» Pourquoi ? (Libre)
» Pourquoi ???? [FE Kiara]
» Pourquoi pas un Boursouf ? [PV : Beth]

Pourquoi? [FE]

Pourquoi? [FE]

Sujets similaires

Sujets similaires