Une douce nuit... [pv Kyo et June]

La nuit avait enfin finit d’englober les lieux… Tout le monde semblait alors plonger dans un profond sommeil… Peut être… Pas Akira en tous cas. Ses yeux n’arrivait pas se fermer et le fait de se tourner retourner était devenu de plus en plus énervant… Tellement qu'elle ne pouvait plus rester dans sa chambre à regarder son lit… Le seul fait de d'observer quelques choses qui l'avait énervait la mettait dans un état pas possible… Enfin, elle décida pour se faire de sortir de son dortoir… Regardant aux alentours si personne n'y était… Pour ne pas se faire piquer…, marchant d'un pas lent et pas spécialement assuré, Kira rasait les murs à s'érafler la peau mais ce n'était plus important maintenant… Profitant de l'obscurité pour évité le surveillant, notre cher Rusard, Akira coura un peu partout et se retrouva face à la grande porte du collège, l'ouvrant lentement et avec délicatesse puis la refermant avec la même douceur… Il faisait bien nuit, normal il n'était pas très tôt, mais ce soir le ciel était assez dévoilez pour observer les étoiles, mais le vent lui aussi était présents pas très puissant mais l'on sentait sa présence par sa fraîcheur…

Le vent donna alors de sa puissance et caressa le visage de Akira, ce qui repoussa légèrement ses mèches à demi châtains vers l’arrière et qui fit découvrir un visage naturelle appartenant à la jeune femme, sa peau était d’une blancheur extrême et ses yeux étaient d’une manière une sorte d’océan où l’on ne pouvait que se noyer tellement on ne pouvait en voir la profondeur, mais ses paupières se fermèrent aussitôt par peur de prendre un peu de poussière et d’avoir quelques démangeaisons agaçantes… Mais cette brise était des plus agréable, elle se sentait déjà plus libre qu’à l’ordinaire… Elle sortait si peu la nuit de l’intérieur de l'académie, qu’il était difficile pour elle de ressentir ce genre de sensations ou tout simplement elle détestait allez à l’extérieur de sa chambre le soir, elle détestait le froid… Appréciant le calme et la tranquillité de certains endroits, elle savait qu’elle n’y rencontrerait personne d’intéressant ou avec qui discutait tout simplement …

Ses jambes commencèrent alors, à la conduire d'elles même à travers, un peu partout quoi… marchant rapidement sur l'herbe rafraîchit par la nuit… Elle aimait vraiment la nature et le fait d'être seule lui provoquait encore plus de plaisir qu'à l'ordinaire… Il n'y avait pas grand choses qu'elle aimait mais assez à son goût pas besoins de beaucoup quand on est addict d'autres trucs…, écoutant les bruits plus ou moins effrayant de la nuit… Elle se sentait elle-même pour quelques instant oubliant son passé, ses pensées obscures, s'oubliant elle-même tout simplement…

S'allongeant de tout son être sur l'herbe mouillée du parc… Cela était d'autant plus agréable… Les bruits de fonds ne ressemblaient maintenant plus qu'à une berceuse… Les yeux de Kira-chan ne se fermaient pas pour autant… Elle avait peur de s'endormir sans personne autour d'elle, maintenant qu'elle dormait avec pas mal de monde, elle n'avait l'habitude de passer la nui sans compagnie…

Le ciel ne pleure plus ! La pluie c’est arrêter dans l’après midi, peut importe, qu’est ce que celle change ? Maintenant qu’il fasse beau, qu’il pleut ou grêle, rien ne fait plus effet sur le garçon. La nuit est tombé sans qu’il s’en rendre vraiment compte. Encore un effet de son nouvel état, la lumière s’obscurcit de jour en jour pour lui, il craint même quelque fois de quitter l’école. Il est devenu tellement pathétique ! C’est injuste !
Juste au moment ou tout pourrait aller bien, cet « événement » arrive, pourquoi ? Comment ? Personne ne pourra réellement lui expliquer. Il faut pourtant bien aller de l’avant, mais Kyoschiro n’a pas ce courage ou plutôt il l’a plus. Même Suki pourra facilement gagnez contre lui, maintenant, la force de combattre disparaît petit à petit chez lui !
Une seule chose ou plutôt personne le réconforte en ce moment, Junko, seulement avec tout ce qu’il vient d’arriver, il à peur de la perdre. Pourquoi le mal s’installe partout ou il passe ? Il va finir par croire qu’il est un enfant des ténèbres. Absurde, il est important qu’il garde les pieds sur terre, et même vitale !

Un vent froid le parcourt dans un long sifflement, mauvais signe ou pas, de nature pessimiste le garçon ne pourra certainement pas changer avec les événements passé et aussi les avenirs, d’ailleurs. Le seul fait de savoir Junko dans la salle commune en sécurité le rassure, et peut-être lui offrir un sourire intérieur.
Cette fraicheur combien de temps pourra t il encore la supporter ? Le froid, tout ce qu’il a de pire dans ce monde, comme l’hiver. Il devrait rentrer au château mais l’idée de revoir un serdaigle embêtant ou encore ce niais d’autre préfet, le fait renoncer. Voir Junko serait bien plus agréable, mais elle a besoin de repos, de lui aussi, seulement il ne doit pas la coller vingt quatre heures sur vingt quatre, non, ça gâcherait tout !

Avec cette nuit noire comme l’encre, le garçon ne perçut pas une ombre allonger prés de son perchoir. Le garçon descend de l’arbre ou il était tranquillement installer pour retomber les pieds au sol. D’un geste vif, il rabattit une mèche de ses cheveux, c’est à ce moment qu’il croise le regard avec une nouvelle arrivante que le jeune homme n’a pas remarquer tout de suite. Sans la moindre parole seulement un regard froid, il dévisage la gamine.
Une Serdaigle en plus ! Une chance sur mille que cela arrive, bref ! Le garçon ne va pas s’attarder sur cela, c’est qu’une gamine après tout. Qu’est ce qu’il en n’a à faire ? Comme c’est une Serdaigle, elle doit connaître sa réputation de mauvais préfet, vaniteux et prétentieux ! Certes Kyo n’a jamais fait vraiment d’effort pour être apprécier de sa maison, peut-être parce qu’il en n’a rien à faire de leurs sorts.
L’asiatique glisse ses mains dans ses poches passant juste à côté de la gamine sans lui adressé le moindre mot. Quel soirée ennuyeuse, maintenant il est tant de rentrer dans la salle commune et martyrisé ceux qui ne sont pas dans leurs dortoirs. Oui, il faut bien qu’il défoule sa mauvaise humeur. D’ailleurs on se demande pourquoi il ne la pas fait sur la gamine qu’il vient de croiser…

Alors que la nuit ne faisait que commencer, alors que la vie ne faisait que s'arrêter, que la lune diffusait une lumère fébrile, une jeune femme entama sa première balade en guise de visite de lieux. La soirée se profilait, les nuits étaient moins fraîches et la lune était pleine, cette nuit. Quel délice, vraiment. Se balader en pleine nuit on ne sais où, mais dans une ambiance de parfaite séreinité, c'était vraiment le pied. Ho, oui... Elle aurait bien apprécié une solitude au bout des doigts durant ces "songes d'été", mais être seule ici n'était pas plus mal. Cela dit, la, elle était bien seule, ouai.
Et de ses pas léger , elle se déplaçait de couloirs en couloirs en humant chaque petits coups de vent de cette brise légère et des plus agréable. La nuit était pour elle un des moments d'allégresse plus fort que n'importe quand dans la journée. Le matin était un de ces moments de râlements à vouloir se tirer une balle dans la tête tellement elle était chiante. À midi elle se calmait, sentant la nuit s'approchait de plus en plus, et l'après midi filait tranquillement jusqu'à ce que finisse sa journée, pour commencer sa vraie journée.

Mais bon, ces jours à venir, elle aurait des cours, ce qui fait que la nuit arriverait plus tôt. Même si ce n'est pas divertissant, au moins, ça occupe le temps.
Parfois elle se demandait si elle n'était pas une vampire, à sans arrêt vouloir regarder la lune, et à haïr le soleil. Sa peau blanche et toute marquée révélait bien son goût spécial pour ces heures de noirceur complète. Non, elle n'était pas morbide, non, elle ne détestait pas les contacts socials, non, elle ne se sentait pas exclue ! Elle avait juste un goût prononcé pour le seul moment de la journée qu'elle jugeait utile d'intêret, et où, pour une fois, elle s'amusait !
Bon, okay, y'avais jamais personne à rôder tel qu'elle le faisait... Mais elle aimait ça. Peut-être qu'ici il y aurait une autre personne adepte de ces balades au clair de lune dans le Parc ? Peut-être. Tout n'est que supposition, après tout.

Dans son ancienne ville, personne ne vivait au delà de dix heures du soir. C'était bien triste de voir une ville s'éteindre si tôt... Mais bon, ça lui laisser le libre choix d'aller faire ce qu'elle voulait faire, seule et au grè des vents soufflés par la Lune. La lune..
L'astre qu'elle avait toujours observé sur ces corniches de la ville où elle était. Y'avait-il un parc ou quoique ce soit ici, possédant de tels endroit pour admirer le panorama ? Euh... On verra ça, plus tard. Pour le moment, elle s'assit tout simplement sur un banc, et patienta, en gardant son regard toujours et éternellement fixé sur l'astre nocturne.
Allez savoir pourquoi, mais dans ces années les moins faciles, cette énorme sphère argentée était un de ses petits réconforts. Elle n'avait jamais vraiment su pourquoi, mais c'était peu important, pour le moment. Elle était juste tranquille, sur sa tombe, sous la lumière douce et tout aussi agréable que cette nuit que diffusait le joyaux des nuits, de toutes les nuits.

Avec un petit soupir, la jeune femme se mit un peu plus à l'aise dans l'arbre dans lequel elle venait de grimper, et eut l'impression de s'assoupir peu à peu, bercer par le silence pénétrant, mais qui ne glaçait pas vraiment le sang. D'ailleurs elle ne calculait plus vraiment la gamine et le mec, dodo ouais ... C'était tout juste parfait. Par-fait !

** Parfait... **

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