Le ciel était brumeux en ce samedi matin. Il devait être environ huit heure du matin, et la plupart des élèves dormaient encore, profitant de ce que ce jour soit sans cours. Emily Youki ne faisait pas partie de cette majorité. La jeune Poufsouffle s'était réveillée sur les coups de sept heure et demi et était sortie dans le parc sans passer par la table du petit déjeuner. Elle était vétue chaudement, car le vent sifflait, et la pluie menacait d'arriver. Sous sa robe noire, elle portait un siple pantalon et un haut, comme d'habitude, et au-dessus, elle avait enfilé sa cape la plus chaude. Une écharpe multicolore tricotée à la main lui entourait le cou et ses mains était entourée de chaudes mitaines bariolées rose et noir laissant apparaître le bout de ses petits doigts fin, dont les ongles était peints, un noir un rose, en alternance. Ses petites pieds étaient couverts de ses éternelles converses noirs, qu'elle avait ornées depuis la rentrée de lacets verts fluos qu'elle avait remplacés le matin même de lacets rose fluo. Ces quelques accessoires laissait deviner sa tendance punkette rock'n'roll, mais rien d'autres n'indiquait le penchant d'Emily pour cette musique et cet état de pensées.
Ses jambes la menaient automatiquement au travers de l'étendue verte d'herbe mouillée par les restes de la rosée matinale. Cependant, ce jour-là, elle prit une direction différente de d'habitude. Elle avait repéré un nouveau coin sympa la veille, souvent squatté par des grands de Serpentard. Profitant qu'ils soient encore au lit, elle avait décidés de tester ce lieu. Elle y arriva enfin et comprit pourquoi il attirait les Serpents. Un arbre cachait le majestueux châteaux et les petites rochers offraient une aise aisée. Derrière elle s'étendait un long chemin d'herbe, et enfin la forêt prenait place. Suivant l'exemple des sixièmes années vert et argent, elle s'assit sur l'un des rochers, puis sur l'autre, jusqu'à trouver une position confortable. Alors, elle était couchée sur le dos, une main pendante, touchant l'herbe tendre, une jambe l'accompagnant, l'autre replié sur le rocher, et la seconde main aggripé à la parois de la pierre de l'autre côté. Le ciel gris offrait un agréable refuge pour se perdre dans des rêves de mondes meilleurs.