L'ombre [OUVERT]

L'ombre. Etrange chose provoquée par la lumière qui se projette sur un objet ou matière solide...
Il était près de minuit et un seul éleve n'était pas dans son dortoir. Alex était resté dans son coin toute la soirée. Il avait fais ses devoirs de potions.
L'ombre avait gagné en hauteur. Cette ombre c'était celle de Alex sur le sol de pierre qui était formée par la lumière de la lune qui se reflétait par une petite fenêtre au plafond. Lorsque l'ombre avait grandie c'est que le jeune homme avait bougé sur ce fauteuil de velours.
Il regarda autour de lui et vit qu'il était seul. Il n'avait jamais veillé aussi tard un soir seul autre part que chez lui. Il prit sa baguette magique: 21cm, bois de chêne et crin de licorne. Il fit quelques petites étincelles rouges, puis en fit ensuite des vertes. Lorsque les étincelles jaillissaient de la baguette du jeune homme, l'ombre était éclairée sur ce sol ou plutôt sur ce tapis. Il fit ensuite apparaître un patronus un tatou qui cherchait sans aucun doute un détraqueur à traquer. Puis la forme argentée s'estompa.
Il resta là, sur ce fauteuil qui lorsque Alex bougeait émettait un léger grincement. Mais il n'entendit pas les ressorts lorsqu'il bougea pour se lever. Il avait entendu des pas, une deuxième ombre avait rejoint la sienne. La silhouette en face de lui se découpa et il pu voir le visiteur de minuit.

Quelle heure pouvait-il bien être ? Eden n’en avait pas la moindre idée. Il s’était éveillé en sursaut, tout heureux de se retrouver dans son baldaquin au lieu que dans l’horrible situation dans laquelle son cauchemar l’avait entraîné. Il y avait vu Louise-Ana violentée par de Mangemorts, et lui, pâle sorcier, était incapable de la secourir.
Pourquoi ce rêve bizarre ? Il n’avait pourtant pas exagéré au repas du soir. Preuve en était que son estomac réclamait bruyamment à présent.

* Je dépense plus que ce que j’absorbe* soupira-t-il en lui-même.

Il est vrai que depuis qu’il était venu à Poudlard y retrouver sa petite amie, McLinch maigrissait. Lou n’était pas seule responsable de sa fatigue physique, c’était surtout les trois jobs qu’il avait accepté de tenir afin de se procurer l’argent nécessaire aux noces désirées.
Aide bibliothécaire au collège, assistant chez fleury et Botts ainsi que plongeur aux trois balais, il n’avait que peu de temps à consacrer à sa future femme ainsi, hélas, qu’à ses études.
Et voilà que la faim l’empêchait de dormir à présent.
Pas d’autres solution que de descendre avec l’espoir de dénicher de quoi grignoter. Dans la salle commune, il n’était pas rare que l’un ou l’autre oublie ses friandises. A défaut, Eden irait jusqu’aux cuisines.
Il enfila sa robe de chambre et ses pantoufles, puis descendit le colimaçon jusqu’à la vaste pièce tendue de soieries aux couleurs jaune et or de sa Maison.
Sa surprise fut grande lorsqu’en y débouchant, il constata qu’un autre veilleur était présent.
Ah ! Salut Alex ! dit-il en se grattant le sommet du crâne. Que fais-tu debout à cette heure ? Toi non plus tu ne sais pas dormir ? Moi, j’ai la dalle. Il n’y a rien qui traîne qui soit mangeable ?

Il reluqua dans les coins tout en souriant à l’élève de 6ème année qui le dévisageait avec attention.
Eden n’était là que depuis peu de temps ; il n’avait guère eu l’occasion de fréquenter les autres membres de sa Maison à part sa douce Louise, évidemment.

La silhouette en face de lui se découpa et il pu voir le visiteur de minuit.
C'était un jeune homme que Alex connaissait de nom. Le jeune homme ne savait pas quoi faire et était comme Alex là à chercher une chose pour se détendre car les deux gars n'arrivaient pas à dormir.
Le jeune homme avait faim.

-Nan, je n'arrive pas à dormir. Tu ne sais pas aller aux cuisines à ce que je vois.

Alex esquissa un sourire, c'téait l'une des personnes qui connaissait quelques secrets de cette immensse demeure.

-Tu veux que je te le dise ?

Alex aimait bien aider les autres personnes.

Alex ne donna pas les raisons de son insomnie. Par contre, il désira mettre au courant le jeune homme frais débarqué sur certaines pratiques que son noviciat ignorait.

Les cuisines ? On peut s’y rendre ? Je n’en savais rien. Je ne connais pas ce collège ; j’arrive de Beauxbâtons. Si tu as une solution, ouais, je suis partant. Seulement… je me perds encore dans tous ces couloirs. Le mieux serait que tu m’accompagnes et me montres comment procéder, si ce n’est pas trop demander.

Dune avait l’air ouvert et franc, ce qui engagea Eden à la sympathie immédiate.

Je dois remonter m’habiller ou je peux y aller ainsi ? demanda-t-il en fixant sa robe de chambre et ses pantoufles. Tiens, au fait, pourquoi tiens-tu ta baguette ? Tu t’entraînais à jeter des sorts ?

Lui aussi, à l’occasion, s’amusait dans ces exercices. La métamorphose était sa branche favorite, en France. Ici, il n’avait que peu eu l’occasion de démontrer ses talents.

Eden semblait un peu téméraire comme l'était Alex.

-Beauxbâtons c'est pas une école Française ?

Eden avait un mince accent il était peut-être français comme Beauxbâtons.

-Nan tu peux garder tes vêtements comme ça.

Puis Alex fit apparaître un patrnous devant les yeux émerveillés du jeune homme. Le Tatou de Alex courra le long de la pièce puis se volatisa.

-Tu sais en faire ?

Avec émerveillement, Eden vit un beau tatou argenté se matérialiser avant de s’évaporer. Alex lui demanda s’il savait en créer lui aussi, le poufsouffle baissa la tête.

Pour créer un Patronus convenable, on doit éprouver une joie intense. Or là, je suis plutôt dans la dèche.

Il n’allait pas lui raconter ses misères avec la grossesse inopinée de lou et ses complications ; il biaisa :

Quoiqu’en me concentrant sur un souvenir heureux, ça pourrait marcher.

Sortant la baguette d’if de sa poche, Eden focalisa son esprit sur le moment le plus merveilleux de son existence : le premier baiser de louise-Ana.
Son « Speropatronum » fonctionna parfaitement. Majestueux dans son ampleur, un splendide dragon blanc se matérialisa.
Tant qu’à l’avoir fait venir, Eden lui confia :

Va dire à Louise que je l’aime.

Le dragon s’évapora.
Tout heureux soudain, le jeune homme se tourna vers son vis-à-vis :

Alors, cette cuisine, c’est où ?

Un borborygme significatif prouva la faim dévorante du garçon.

-Pas mal !!

Puis Alex fit signe à Eden

Viens par là.

Il quitta la salle commune et fit signe à Eden de le suivre. Ils parcourrurent deux ou trois couloirs. Puis ils arrivèrent dans un autre couloir avec un table représentant une able avec des fruits.

-La poignée à changée.

Alex gratta avec son index une poire représentée sur le tableua puis tourna la poignée qui était apparu à la place de la poire.

-Bonjour les Elfes .

Il prit sur un plateau des éclairs aux chocolats et dit:

-Au revoir

Aux Elfes de maisons puis il re-alla dans la salle commune des Pouffsoufle.

Ah ! Alex sembla approuver son patronus puis il l’invita à aller aux cuisines.
C’était marrant de déambuler dans les couloirs à cette heure inusitée. Rusard dormait-il ?
Peu importe. Les deux garçons arrivèrent sans encombre au sous-sol où à l’étonnement d’Eden, son compagnon se mit à chatouiller la grosse poire d’un tableau. Une poignée apparut, il la poussa.
Merlin ! Jamais Eden n’avait imaginé qu’un tel endroit puisse exister. Il eut l’impression de pénétrer dans le temple culinaire des entrailles de Poudlard. Vaste, énorme, cette pièce fourmillait d’elfes en activité auprès des fourneaux ou des quatre longues tables similaires à celles de la grande salle.
Il ne lui en fallut pas plus pour effectuer le rapprochement entre les deux pièces. D’en bas, on expédiait magiquement les plats vers le haut. Mais déjà Dune raflait un plateau garni d’éclairs au chocolat. Eden, lui, hésita quelque peu avant de prendre une casserole bourrée de pilons de poulet ainsi qu’une cruche de boisson. Il remercia aussi la cantonade puis s’éclipsa à la suite de son condisciple.
Le retour au dortoir s’effectua dans la rigolade entrecoupée de grignotage. McLinch avait trop faim pour attendre de déguster, il rongea soigneusement son morceau tout en marchant.
Arrivés à destination, les garçons s’affalèrent dans les coussins pour y poursuivre leurs agapes nocturnes. Eden accepta de partager sa rapine avec son vis-à-vis ; le tout fut arrosé de…

Tiens ? C’est de la bièraubeurre. J’ai pas fait attention à ce que je volais. Tu connais tous les trucs d’ici, dis-moi ? Jusqu’au mois dernier, j’étais en France. Je suis venu ici, euh… par amour ; c’est con, hein ?

Eden n’avait pas particulièrement envie de s’étendre sur ses problèmes mais il souhaitait ouvrir son horizon que Louise-Ana lui bouchait un peu trop à son goût.

» une tombe [ouvert]
» glandouille [ OUVERT ]
» Un samedi... [Ouvert]
» un whisky pur feu [ouvert]

L'ombre [OUVERT]

L'ombre [OUVERT]

Sujets similaires

Sujets similaires