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| Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] | |
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| Sujet: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Sam 3 Jan - 2:34 | |
| 24 Décembre. Réveillon de Noël. Des cadeaux à ouvrir. De jolies surprises sans aucuns doute. Et Tonks se serait contentée d’un seul. Le voir arriver, lui, avec la tête emballée dans un joli nœud-nœud rose, pour s’offrir en cadeau. Joli rêve, n’est-ce pas ? C’était d’ailleurs ce qu’elle faisait, à cet instant même. Rêver. Enfouie dans ses couettes, un léger rayon de soleil éclairant faiblement la pièce, elle rêvait. Dans ces images qu’elle voyait, dont elle était à la fois actrice et spectatrice, un curieux tas de feuilles s’imposa à elle, comme ci… comme ci elle avait oublié quelque chose. Une grimace barra son fin visage en forme de cœur, alors qu’elle luttait désespérément pour ne pas se réveiller … il était trop tôt. Et ce rêve était trop bon. Il ne fallait pas qu’elle ouvre les yeux, il ne fallait pas qu’elle pense à ces feuilles, il fallait qu’elle se concentre sur cette image qu’elle avait du Loup Garou, qui s’approchait maintenant d’elle avec un immense sourire serein … mais non. Tonks eût un battement de cils, et elle se réveilla. Bon retour à la réalité, miss.
Pour l’occasion grincheuse, elle fixa pendant quelques secondes le plafond. Saleté de feuilles qui l’avaient réveillés. Juste sous prétexte qu’elle repoussait depuis 3 jours de les lui ramener, il fallait qu’elles viennent se rappeler à son bon souvenir alors que l’Auror dormait, et qui plus est quand elle rêvait d’un doux songe. A cette idée, d’ailleurs, elle sourit, gravant dans son esprit l’image d’un Rémus lui souriant réellement, l’image d’un Rémus entouré d’un nœud-nœud rose. Et puis d’abords, elle avait une bonne raison pour repousser cette visite. Deux, pour être exacte. La première ? Regardez le jours, vous comprendrez. 24 Décembre. Elle allait lui amener son cadeau. La deuxième ? Fallait qu’il ait le temps de réfléchir, rappelez-vous. Qu’il se rende compte que ce qui s’était passé dans le bar, la dernière fois, avait été animé par leur bon vouloir. Bref. Elle irait aujourd’hui. Cette idée lui arracha un sourire joyeux, et Tonks se décida enfin à se lever du bon pied.
Une bonne heure après, soit vers dix heures, elle était prête. Fraîchement lavée, habillée, en grande forme et de bonne humeur, l’Auror ferma machinalement la porte, glissant la clé et la faisant tourner dans un clic satisfaisant. Et quelques secondes après, elle transplanait.
Pop. Tonks apparût, devant la maison du lycanthrope. Tenant fermement dans chaque main un sac en plastique, elle s’avança pour se planter devant la porte. Là, elle posa celui dont elle se souciait le moins – comprenez celui qui contenait les documents qu’on lui avait demandé de donner à Rémus -, et écouta silencieusement pendant quelques secondes. Pas de bruit. Sans plus se poser de questions, elle toqua.
Etait-il entrain de dormir ? Entrain de lire ? La jeune priait inconsciemment pour la première solution, parce que dans ce cas là, il viendrait peut-être ouvrir torse nu, et là … Là, elle aurait une bonne raison pour ne pas se retenir, et l’embrasser, même si elle s’était promit de faire le contraire. Et puis, peut-être qu’il n’était pas là. Une autre possibilité, qu’elle excluait d’office.
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Sam 3 Jan - 3:17 | |
| 24 Décembre, jour comme un autre dans la vie de Rémus Lupin. Il n'avait exceptionnellement rien de prévu pour le réveillon de Noël, comme ceux des années précédentes. Il faut dire qu'il avait une fois de plus refusé l'invitation de Sirius devenir fêter Noël avec lui. Il n'avait pas vraiment le coeur à la fête aujourd'hui, ni même d'habitude. Il devait sûrement être trop vieux pour penser à fêter ce moment là. D'autant plus que ce genre de moments se passait en famille, et lui, il n'avait tout simplement pas de famille. Alors comme toujours il allait le passer tranquillement chez lui, devant un bon feu, peut-être une petite bouteille pour marquer le coup, et un livre. Comme à son habitude, il ne changerait pas vraiment à vrai dire. Il restait tel qu'il était.
Enfin pour le moment, malgré qu'il soit assez tard dans la matinée du 24 Décembre, il se trouvait encore au lit. Exceptionnel quand on connaissait le lève tôt qu'il était. On pouvait se demander ce qui était arrivé pour qu'il passe autant de temps dans son lit. Aurait-il fait des folies de son corps ? Tout dépend comment on l'entendait finalement. Et la réponse était assez simple. La pleine lune ne datait pas vraiment de très longtemps, on ressentait encore quelques uns de ses effets, et ce n'était pas franchement gai en fin de compte. D'autant plus que durant cette pleine lune, il avait mordu quelqu'un. Il avait été inconscient, il avait pris sa potion tue loup, enfin à son bon souvenir, mais tout ce qu'il se rappelait en se réveillant tout nu dans l'herbe du parc de Poudlard, c'était les effets de la transformation. Le reste, c'était le brouillard total. Juste qu'on l'avait informé par la suite, que quelqu'un avait été mordu par un loup-garou cette nuit-là dans la forêt interdite. Il ne fallait pas être aveugle pour comprendre que c'était lui.
Enfin il ressentait encore certains effets, notamment la fatigue, ce n'était jamais bon pour l'organisme ce genre de transformation, et encore moins le retour sous forme humaine. Il mettait toujours plusieurs jours à s'en remettre. Toujours est-il que pour le moment, au vu de l'heure, il se réveilla malgré tout. Il sut rien qu'en regardant le soleil, ou plutôt le jour transperçait sa fenêtre qu'il était resté bien trop longtemps au lit. D'un geste malhabile, il enleva les couvertures avant de se lever, grimaçant légèrement sous les effets des courbatures mais également des quelques griffures qu'il s'était faites durant la nuit de pleine lune et qui cicatrisaient lentement dans son dos.
Qui pouvait bien venir taper un jour de réveillon de Noël chez lui franchement ? Surtout qu'il n'était jamais de très bonne humeur les jours suivant ce que tout le monde savait. Enfin essayant d'éviter de se casser la figure, il était encore dans le brouillard, il descendit les marches menant au couloir, ou plutôt au hall d'entrée. Si on pouvait appeler cela un hall d'entrée. Un simple couloir d'entrée serait aussi efficace comme nom. Enfin de toute façon par politesse il allait ouvrir la porte, il n'allait quand même pas faire attendre cette personne."Voilà, voilà, j'arrive."Même pas prudent dès le matin, la preuve, il n'avait pas sa baguette sous la main, à vrai dire, pour l'occasion, il ne savait même pas ou elle était. Pour vous dire qu'il nageait vraiment dans le brouillard le plus épais. Enfin une main sur la poignée de la porte, il la tourna, lentement, histoire que cela ne sorte pas de ses gonds, avant de faire face à la personne qui venait de frapper. Il était encore assez ensommeillé pour l'occasion, pour cela qu'il eut du mal au départ, à savoir de qui il s'agissait."Nymphadora ?"Il en oubliait même qu'elle n'aimait pas se faire appeler par son prénom, et vu l'air frais du jour, il aurait du sortir plus couvert quand même. Se balader dans un simple boxer, cela allait encore, quand on était chez soi, et encore il avait senti qu'il faisait plus froid en dehors du lit qu'à l'intérieur. Mais il ne s'était pas posé de questions. Et là, il se disait quand même qu'il aurait du dormir tout habillé quand même. Histoire de ne pas avoir la bêtise d'ouvrir dans cette tenue. Au moins cela eut le mérite de le faire légèrement réagir, vu qu'il ne savait plus vraiment ou se mettre.
Quel homme quand même...sortir dans cette tenue, qui oserait. La prochaine fois, à poil ! |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Sam 3 Jan - 17:30 | |
| Merlin, il faisait froid. Chacune de ses respirations créait un halo clair, brumeux, qui flottait dans les airs pendant quelques secondes avant de disparaître. Et même le cou profondément enfouie dans une écharpe aux couleurs de son ancienne maison, l’Auror ressentait la piqûre de l’air frais lorsqu’il réussissait à trouver le chemin vers sa peau. Elle attrapait, par la même occasion, de jolies couleurs qui faisaient rougir ses pommettes et son nez. Et il la faisait attendre … il était donc sans aucun doute au lit. L’idée fit briller un grand sourire amusé et malicieux sur ses lèvres.
Mais non, il était bien réveillé, puisqu’elle l’entendait dire qu’il arrivait. Son sourire s’agrandit encore. La jeune était pressée de le voir, depuis ce fabuleux repas, et devoir l’éviter pour lui laisser le temps de cogiter avait été une difficile épreuve. L’envie de le croiser, de pouvoir juste le regarder, voir même mieux de goûter une nouvelle fois à ses lèvres la titillait, et à chaque fois qu’elle y avait pensé ces derniers jours, un étrange sourire rêveur, un poil niais, s’était inscrit sur son visage. Bref. Il était temps de revenir au présent, alors qu’elle entendait maintenant ses pas dans le couloir qui précédait la porte d’entrée.
Et un court instant après, la clinche tournait, le battant de bois coulissait sur ses gonds, et le soleil pale du mois de décembre éclairait la silhouette du loup garou, pour le moins … découverte. Si Tonks était plus prude, elle aurait sûrement rougit. Après tout .. ce n’était pas tout les jours qu’un homme, qui plus est Rémus, ouvrait sa porte en boxer. D’ailleurs, c’était sûrement la première fois qu’elle le voyait si nu. Enfin, si on oubliait certains rêves plutôt étrange à base de plage. Bref. Il n'était pas si loin de ce qu'elle imaginait. La jeune se contenta de lui jeter un coup d’œil malicieux et gourmand, dans lequel brillait une lueur d'étonnement tout de même. « Rémus! Tu .. » Elle montra du bout du doigts le corps du dit homme. Il comprendrait tout seul.
Rémus « Nymphadora »
Il avait de la chance, c’était Noël. Sinon, elle l’aurait assassiné du regard. Non mais ho, l’appeler par son prénom, alors que Merlin savait qu’elle le détestait. Mais bon. Au lieux de lui jeter un coup d’œil noir, elle posa délicatement une de ses mains sur le torse du Loup Garou, et le repoussa à l’intérieure doucement.
« Tu vas prendre froid, Darling ! »
Son regard se fît plus amusé, alors qu’elle le plongeait dans celui de Rémus. Ho, encore une fois, comme elle aurait aimé savoir ce à quoi il pensait, à cet instant même. Refermant silencieusement la porte sans même regarder – vous comprenez, il ne fallait pas qu’il ne prenne froid ! -, la jeune, sans lui laisser le temps de réfléchir, de se rendre compte, vint effleurer légèrement les lèvres du Loup Garou. Et aussitôt, elle s’en détourna, pour avancer dans le couloir.
« Désolée de m’imposer, Rémus, mais …. »
Déposant les sacs à ses pieds, elle se retourna, croisant ses bras. « J’ai supposé que tu n’accepterais pas de venir passer la soirée avec nous, alors … Je suis juste venue te souhaiter un Joyeux Noël, Darling. »
Ses yeux se posèrent sur les fameux deux sacs. Elle lui donnerait son cadeau après. Le temps qu’il se remette de ses émotions. Une moue se posa alors sur son visage « Et puis, aussi, accessoirement, te remettre les papiers qu’on m’a donné il y a quelques jours pour toi. »
Comment ça, il était juste en boxer, et elle s’en fichait ? Pas vrai. Il ne pouvait pas savoir qu'à l'instant même où il avait ouvert la porte, se révélant dans cette tenu, son cœur s'était légèrement emballé. Et elle ne doutait pas un instant qu'il allait courir s'habiller, très bientôt, très vite ...
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Sam 3 Jan - 17:53 | |
| « Rémus! Tu .. »Laissons le reprendre ses esprits déjà, cela serait un bon point. Il fallut d'ailleurs un peu de temps, jusqu'au moment ou elle le fit rentrer en fait.« Tu vas prendre froid, Darling ! »Pardon ? Comme elle venait de l'appeler à l'instant ? Elle n'avait pas osé ? Enfin si elle avait osé, de toute façon là pour l'occasion, il avait vite recouvert ses esprits. Notamment à cause du froid qui venait de picorer son corps par de sacrés frissons, sans oublier la main de Tonks sur son torse, contraste brûlant avec sa peau froide. Comme si ce simple contact avait enflammé la partie ou elle avait posé sa main, ce qui en quelque sorte était vrai en tout cas. N'oublions pas pour l'occasion, le regard qu'elle avait. Décidément, il aurait mieux fait de se réveiller ce matin, plutôt que de comater comme un vieillard.
Enfin de toute façon pour le moment il n'eut pas vraiment le temps de dire grand chose, vu qu'apparemment Tonks prenait tout en main, notamment refermer derrière elle, tandis que par la suite, elle n'oublia pas de lui souhaiter bonjour, d'une manière, qui allait encore le faire cogiter pendant des heures et des heures. Ou plutôt lui faire tout simplement perdre la tête. D'ailleurs, on fut surpris quand elle vint effleurer ses lèvres, à croire qu'elle y avait pris goût lors de la dernière fois. Bien sur ce n'était pas vraiment ce qu'on pouvait appeler un vrai baiser, mais cela avait au moins eu le mérite de faire ouvrir les yeux en grand de notre cher Rémus et de le réveiller entièrement.« Désolée de m’imposer, Rémus, mais …. »Et ce n'était que maintenant, qu'il se rendait vraiment compte qu'il était en boxer, devant Tonks. Par Merlin, cela ne pouvait avoir plus mauvaise coïncidence finalement. Bon, il ne pouvait filer pour aller se mettre autre chose finalement, la moindre des politesses serait encore d'écouter tout ce qu'elle avait à dire, ce qu'il allait faire d'ailleurs, mais pour le moment, il allait devoir rester en boxer le temps d'une légère discussion en tout cas. Enfin avant de pouvoir filer rapidement enfiler quelque chose de plus convenable quand on recevait quelqu'un. Il faudrait qu'il pense à mettre un sort permettant de savoir qui venait le voir. Cela serait rudement pratique, au lieu d'ouvrir la porte, comme si de rien n'était.« J’ai supposé que tu n’accepterais pas de venir passer la soirée avec nous, alors … Je suis venue te souhaiter un Joyeux Noël, Darling. »C'est vrai, il remarqua qu'elle venait de déposer des paquets à même le sol finalement, il ne savait pas vraiment ce que c'était en fin de compte. Et qu'elle arrête avec ce surnom, ils n'étaient pas ensembles, ni même mariés, alors pourquoi utiliser ce petit nom adorable en soi, mais qui n'allait pas du tout avec notre ami.« Et puis, aussi, accessoirement, te remettre les papiers qu’on m’a donné il y a quelques jours pour toi. »Des papiers ? Certainement des papiers pour l'Ordre ou pour les comptes rendus de réunion en fin de compte, enfin pour le moment, il y avait plus urgent comme s'habiller en fin de compte. Oui il était légèrement rouge de honte, surtout de se retrouver devant elle, dans cette tenue en fin de compte. Quasiment en tenue d'Adam. Elle ne devait d'ailleurs pas vraiment aimé ce qu'elle voyait, certes il était musclé, mais malgré tout, pas bien épais. Les aléas de la lycanthropie finalement."Tu n'as qu'à t'installer dans la cuisine....le temps..que je...enfin que je sois plus habillé."Ni une, ni deux, un peu maladroitement, il désigna une entrée sur la gauche donnant sur la cuisine, tandis, qu'il bougeait pour monter les escaliers, se cognant légèrement contre les quelques meubles dans le coin. Maladroit lui ? Faut dire que pour l'occasion, il pouvait bien l'être, et rouge pivoine comme il était, la montée dans la chambre fut rapide en fin de compte. Une fois en haut, il se calma relativement, enfilant un t-shirt ainsi qu'un vieux pantalon en fin de compte avant de redescendre, ayant pris soin également de prendre sa baguette. On ne sait jamais. Il était cette fois, bien plus présentable quand même. Mais bon, il était toujours honteux de la tenue dans laquelle il s'était présenté."Hum...tu souhaites un café ?....thé ?..."Encore une question bien banale à vrai dire, en plus il se passait la main dans les cheveux, signe de malaise en fin de compte chez lui. Comment se comporter avec Tonks désormais après l'épisode du restaurant, mais également l'épisode d'aujourd'hui, l'ouverture en petite tenue."Tu n'aurais pas du te déranger aujourd'hui, cela pouvait attendre quelques jours. Ta famille, Sirius, doivent t'attendre non ?"Il ne voulait pas la mettre dehors, mais disons qu'il n'avait pas l'habitude d'avoir du monde en ce réveillon de Noël en fin de compte, sans oublier que le loup était encore quelque présent en lui, et disons qu'il pouvait se faire sentir. La pleine lune ne datait que de quelques jours, on ressentait encore les envies du loup, et pas seulement meurtrières en fait. Enfin bref..."Et tu ne t'imposes pas, juste que je n'avais pas prévu de visiteurs aujourd'hui."Signe que malgré tout, il ne lui en voulait pas d'être là. Même s'il gardait ses distances actuellement, et qu'il n'osait pas la regarder dans les yeux, ou même simplement la fixer, de peur de voir du dégoût en rapport avec son corps, ou même de se sentir gêné par le fait qu'il se soit montré en petite tenue.
Non mais on vous dit, à poil la prochaine fois, sur que cela ferait plus d'effets, et qu'il n'y aura pas de discussion, ce sera certainement directement le lit en fait. Pourquoi s'embarrasser de dialogues franchement Espèce de coincé ! |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Sam 3 Jan - 19:30 | |
| Elle ne pût s’empêcher de sourire, d’un sourire amusé, alors qu’elle l’entendait monter aussi vite que possible l’escalier. Il pouvait se montrer aussi maladroit qu’elle, en réalité. Lorsqu’elle n’entendit presque plus de bruits au dessus d’elle, signe qu’il avait rejoint sans dommage sa chambre, Tonks se décida à entrer dans la cuisine, silencieuse et attentive à tout. Dans son souvenirs, elle n’était que très, très rarement venue chez lui, dans son petit cocon à la campagne. Non pas qu’elle n’y avait jamais été invité – comme le prouvait cette journée du 24 Décembre, elle n’attendait pas d’être invitée pour venir -, mais elle avait toujours respecté le lieux comme si c’était la dernière retraite de Rémus. Le dernier endroit où elle lui laissait la paix.
Bref. Déposant ses sacs à même le sol, contre le mur, Tonks jeta un coup d’œil autour d’elle. Totalement Rémus. Sobre, calme, doux. Encore une fois, presque comme elle l’imaginait. Sans y faire trop attention, elle retira son écharpe, son manteau, et déposa le tout sur une chaise, l’attendant patiemment. Il ne tarda d’ailleurs pas à descendre, un Tshirt et un pantalon enfilé, sa baguette dans la main. L’auror eût pour lui un sourire joyeux.
« Un thé, s’il te plait … » L’excursion dehors, aussi brève avait-elle été, l’avait considérablement rafraîchit. Et puis, il fallait avouer qu’elle ne portait jamais de vêtements spécialement chauds, spécialement couvert … Et d’ailleurs, en dessous son pull, elle n’avait qu’un débardeur rose, où s’inscrivait fièrement en noir « Je ne suis pas celle que vous croyez. » Mais passons sur le détail esthétique que Tonks portait en ce jour, pour se concentrer sur le geste que Rémus eût alors. La question était banale, mais le geste non. Signe de malaise, il passa sa main dans ses cheveux, comme doutant de l’attitude à tenir … Pour un peu, elle lui aurait dît de se lâcher, de laisser parler son cœur – ou plutôt son corps -, mais elle ne le fit pas. Il était déjà assez mal à l’aise, voir même nerveux, il ne fallait pas en rajouter une couche, aussi tentant que ce soit.
Rémus « Tu n'aurais pas du te déranger aujourd'hui, cela pouvait attendre quelques jours. Ta famille, Sirius, doivent t'attendre non ? »
Elle leva les yeux au plafond, avant de le fixer. Il rigolait ? Sûr que sa mère l’attendait, sûr qu’elle ne serait pas heureuse de savoir qu’elle était ici – forcément, Andromeda ne semblait pas très contente à l’idée que Tonks puisse côtoyer de très prés le LoupGarou … Tonks, elle ne voyait pas pourquoi elle ne le ferait pas !-, mais son cousin ….
« Sirius serait sûrement très content de savoir que je passe la journée ici, voir même la soirée … » dit-elle, en cherchant son regard qu’il évitait soigneusement, un sourire malicieux de nouveau figé sur ses lèvres. Bien sur qu’il y avait des sous-entendus dans sa phrase. Sûrement qu’il ferait mine de ne pas les voir. Peut-être qu’elle insisterait … « Et puis, je voulais te le souhaiter aujourd’hui. Sinon, c’était pas drôle » Logique totalement Tonksienne. Ne pas chercher à comprendre.
Et ce qu’il dit pour finir la fît sourire une nouvelle fois. Signe qu’il ne voulait pas qu’elle s’en aille réellement. « Ho, ne t’en fais pas, je ne fais que passer ! » Comment ça, même elle ne croyait pas à l’énorme mensonge qu’elle venait de proférer ? Hm, c’était vrai. Sourire à la Freedent, et même avec ça elle n’était pas sûre qu’il croit en ce qu’elle venait de dire.
Soudainement, comme si elle se rappelait pourquoi elle était venue, elle bondit sur les sacs, farfouillant dans l’un pour réussir à en extraire un tas de feuille assez conséquent. Mêle-pot de comptes rendus de réunion, et de dossier auxquels elle n’avait même pas jeté un coup d’œil. L’Auror posa tout sur la table, manquant de faire tomber d’un dossier en carton qu’elle tenait certains papiers. Les rattrapant au dernier moment, elle eût un sourire blasé, avant de les renfiler proprement dans la pochette.
Et puis, avec un calme presque surprenant, peut-être autant que le silence dans lequel elle s’était installé depuis quelques secondes, elle se pencha de nouveau pour fouiner dans l’autre sac, et en extraire deux cadeaux, tout deux soigneusement emballés dans un papier cadeaux aux tons roses et mauves. Oui, c’était bel et bien un cadeau de Tonks. Lui tendant avec un léger sourire nerveux les deux paquets, elle se demanda si ça lui plairait. Dans le plus grand, le plus mou, se tenait un pull dans les tons que Rémus aimait – soit beaucoup trop sombre et doux aux yeux de l’Auror -. Elle avait eût du mal à choisir. Difficile de prendre un vêtement pour quelqu’un d’autre, n’est-ce pas ? De plus, la jeune s’était longuement interrogées sur quoi choisir entre un livre et un pull. Le premier aurait été tout aussi compliqué à choisir, mais peut-être plus plaisant pour le lycanthrope qui adorait lire. Mais elle n’aurait sût quoi prendre, adorant les auteurs français et ne sachant pas réellement ce qu’il aimait … Bien sur, elle aurait pût se décider pour un livre humouristique du genre ‘Acceptez le Loup qui est en vous’ ou ‘Vivre avec ses pulsions’ mais … il n’aurait sûrement pas apprécié. Et dans le deuxième, plus petits, comme un cube, une gourmette était déposée dans un étui. Pour ça, elle s’était moins posée de question, et y était allée au feeling. Celle là lui plaisait, et elle l’avait faite graver au nom du Loup Garou, simplement. D’une petite voix, elle annonça alors « Merry Christmas Rémus ! »
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Sam 3 Jan - 20:53 | |
| « Un thé, s’il te plait … »
Préférant pour l'occasion s'occuper de préparer le thé, au moins cela lui permet de reprendre contenance, tout du moins légèrement. Il sortit deux tasses, une pour lui notamment en fait, alors qu'il commençait avec des gestes simples de la baguette à animer le tout pour que tout se prépare. Et ainsi il n'avait pas vraiment à la regarder pour l'occasion, certainement pour éviter une énième honte en fin de compte. Toujours est-il que pour le moment le plus important était le thé à préparer. Bien sur tout ceci n'était qu'un prétexte parmi tant d'autres en fin de compte.
Laissant le tout se préparer, et une fois de retour à son état normal, il retourna son attention vers Tonks. Merlin que c'était dur de la voir ici, notamment dans son fief. Habituellement c'était son lieu de repli, de calme dirons nous, lieu dans lequel il pouvait se laisser aller à quelques pensées, ou même à oublier ses erreurs et ses laisser allers. Mais là, disons que cela avait changé avec l'arrivée de Tonks. C'était comme si elle était entré dans sa tanière, le loup qui était en lui et pas encore totalement ensommeillé, n'avait pas l'air de s'offusquer de cela, signe qu'apparemment il avait trouvé celle qui serait sa compagne, la seule qu'il laisserait entrer dans son antre. D'ailleurs le loup en lui était plus enclin à ce moment là à lui faire une place. Mais Rémus habitué à brider ses instincts, ne le laisserait pas parler bien entendu.
« Sirius serait sûrement très content de savoir que je passe la journée ici, voir même la soirée … »
Léger rougissement, voir important en comprenant les sous entendus de présent dans cette phrase, difficile également d'éviter le regard malicieux qu'elle lui lançait pour l'occasion, d'ailleurs, il ne trouva rien à redire pour l'occasion, à part....
".....Installes toi, le thé est prêt."
Quel boulet quand même, pas croyable. Enfin toujours est-il qu'il avait disposé les deux tasses de thé, ainsi que la théière au cas ou quelqu'un en voudrait encore bien entendu. Il avait fait comme si il n'avait rien entendu, sachant parfaitement ce que tout cela voulait dire en fin de compte. Elle ne comptait pas vraiment partir, il le savait. Allait-il l'empêcher de rester ? Bonne question en fin de compte, mais ce n'était pas encore le moment pour avoir la réponse à cette question.
« Et puis, je voulais te le souhaiter aujourd’hui. Sinon, c’était pas drôle »
Léger haussement d'un sourcil, parfois, on avait du mal à la comprendre malgré tout. Enfin c'était Tonks, on n'allait pas non plus chercher midi à quatorze heures pour comprendre ce qu'elle voulait dire par là.
« Ho, ne t’en fais pas, je ne fais que passer ! »
Et sur le coup, il la fixa plus longuement, comme s'il cherchait à distinguer le vrai du faux en fin de compte. Est-ce qu'elle croyait vraiment ce qu'elle venait de dire ? Déjà parce que cela ne lui ressemblait pas du tout de lâcher prise aussi rapidement, et surtout de vouloir filer. Ou alors il lui avait peur au vu de sa première tenue, ce qui serait totalement compréhensible. Il n'était pas particulièrement attirant avec les quelques cicatrices qu'il avait sur lui, il comprenait finalement qu'on ne souhaite pas le voir. Elle faisait peut-être simplement sa BA de l'année. Qu'il arrête avec les sottises plus grosses que lui qui sortaient de son esprit. Franchement est-ce que lui-même y croyait ? Pas du tout à vrai dire.
C'était même tout le contraire. Cela faisait plus de trois ans qu'elle lui courrait après, et elle lâcherait comme cela, simplement en l'ayant vu en petite tenue. Qu'il arrête de divaguer quelques instants. Bien au lieu de tergiverser pendant des heures et pendant qu'elle remettait en ordre ce qu'elle était venue lui apporter, notamment les différentes comptes rendus des réunions de l'ordre. D'un geste simple de la baguette, il envoya tout cela vers les autres piles déjà présentes dans la cuisine et concernant l'ordre. Qu'elle ne s'occupe pas vraiment de cela en fin de compte.
Ce qui le surprit d'avantage, ce fut le fait qu'elle avait des cadeaux pour lui. Des cadeaux de Noël, franchement pour l'occasion, il fut gêné d'avoir autant d'attention, d'être le centre de l'attention d'une personne. Deux paquets ? Pour lui ? Franchement il ne s'y attendait pas du tout, suffisait de voir sa tête pour le comprendre.
« Merry Christmas Rémus ! »
Avec une petite voix, comme si finalement, elle avait peur de ce qu'elle lui offrait. C'était adorable, bien sur, il ne le dirait rien, cela serait encore préjudiciable pour lui de toute façon, mais c'était pensé. Enfin pour le moment il restait assez disons bloqué en voyant les deux paquets, pas vraiment l'habitude d'avoir des cadeaux.
".....Du sucre avec ton thé ?"
Sans commentaires n'est-ce pas ? Signe visiblement qu'il restait surpris, abasourdi d'avoir le droit à cela. Et il n'osait même pas y toucher pour l'occasion, comme si cela pouvait brûler. Néanmoins, il ne fallait pas faire attendre celle qui lui avait offert tout cela, mais connaissant Rémus ce fut un sacré dilemne à résoudre malgré tout.
"Tu n'aurais pas dû, tu sais."
Et sa réflexion ne put être plus vrai quand il vit les cadeaux, le premier, un pull, dans les couleurs qu'il mettait habituellement, clair, sobre, doux, sans que ce soit extravagant. En effet il n'était pas très friand des couleurs pour le moins flashantes n'est-ce pas ? Quand au deuxième cadeau, il ne pouvait accepter, c'était beaucoup trop, et cela avait dû coûter une véritable fortune. Bien que cela ne soit qu'une gourmette, Tonks n'avait pas à dépenser cet argent pour lui, il ne le méritait vraiment pas du tout.
"Tonks....c'est trop...je ne mérite pas cela."
Signe que bien qu'il était ravi de ces cadeaux, il ne pouvait réellement accepter en fin de compte. enfin malgré tout, le loup qui était en lui - quelle belle excuse non ? - se devait de remercier celle qui pensait à lui, un signe d'affection. Preuve en ait, l'instinct primaire qui le fit venir déposer un léger baiser sur sa joue à elle pour la remercier de tout ceci. Bien que la rougeur sur ses joues revint quasiment aussitôt à vrai dire. Il n'était pas vraiment doué avec les effusions en public, enfin même en privé, signe visiblement que cela faisait longtemps que les sentiments amoureux avaient disparus de sa vie.
Néanmoins, il eut le réflexe par la suite, de se retourner pour ouvrir le tiroir d'une des armoires présentes dans la cuisine. Et pour en sortir quelques instants après une petite enveloppe. Mais qu'est-ce que c'était que cela ? Bonne question n'est-ce pas ? Tout le monde se la posait en tout cas. Il déposa l'enveloppe sur la table avant de la faire glisser jusqu'à Tonks. Ce n'était pas grand chose, mais il espérait que cela lui plairait. Il s'agissait tout simplement de deux places pour le prochain concert des Blizz...des blizz....bref du groupe de rock, sorciers, chanteurs ou dieu sait quoi, préféré de Tonks. Comment il avait eu ses places ? Quelques contacts ici et là avaient permis tout cela. Au final, cela ne lui avait pas tant coûté que cela, et il espérait en tout cas que cela plaise.
"Joyeux Noël à toi aussi." |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Dim 4 Jan - 18:39 | |
| Incroyable. Le sous entendu avait été énorme, il était impensable qu’il ne l’ait pas vu, et pourtant, il faisait comme si. Un poil démoralisant. Quand accepterait-il l’idée de s’occuper plus de ce que son cœur disait, plutôt que d’écouter sa raison qui ne voulait pas d’un « eux » ? N’y avait-il pas vraiment de loup en lui, un loup avec ses propres pulsions ? Ainsi, lorsqu’il réussit à dire tout simplement ‘Installes toi’, elle ne pût s’empêcher de lever les yeux au ciel, dans un geste presque blasé. Incroyable.
Mais passons. Elle s’installa. Et quand elle ne dit qu’elle ne faisait que passer – incroyable mensonge qu’elle venait de proférer !-, il se décida enfin à poser ses yeux sur elle, voir même à la fixer. Par une seule seconde elle détourna le regard, l’observant tout autant. Croyait-il en ce qu’elle venait de dire ? C’était tout aussi incroyable que le fait qu’il puisse éviter le sous entendu. Comme si, d’un coup, comme ça, au bout de trois ans, elle allait abandonner, lâcher prise, et vraiment partir alors qu’elle venait juste d’arriver. D’ailleurs, elle était étonnée d’avoir sût rentrer aussi facilement dans cet endroit qu’elle voyait toujours comme le dernier repli du loup garou. Mais bref. Elle n’allait pas tergiverser sur cela, et se contenta de garder un sourire légèrement amusé au coin des lèvres, alors que la pile de feuille s’élevait, et partait se ranger d’elle même sur un autre tas plus gros. Il avait bien du courage. Jamais elle n’aurait le courage de faire comme lui, et de trier inlassablement des papiers, de prévoir des réunions, de prendre le temps de tout faire à l’avance .. Jamais elle n’en serait capable. Trop impulsive, vivant sûrement trop dans l’instant présent. Alors, bien sûr qu’elle triait des papiers dans son bureau, bien sûr, mais … Ce n’était pas la même. Oui, le lycan avait bel et bien du courage, quoi qu’il en dise, quoi qu’il en pense.
Et encore une fois, il réussit à passer pour un véritable boulet. Oui oui, vous ne rêvez pas, il venait bel et bien d’ignorer les deux paquets roses qu’elle lui tendait. Incroyable au possible. Blasant tout autant. Bref. Elle posa les deux paquets sur la table, les repoussant vers le Loup Garou, cherchant de nouveau son regard alors qu’elle acquiesçait. Oui, elle voulait du sucre, mais surtout, oui, elle voulait qu’il ouvre les cadeaux. Pour le coup, un peu nerveuse l’Auror. Et c’était bien rare qu’elle le soit, en vérité. Mais, comprenez … elle y avait mit du cœur, et espérait sincèrement qu’il apprécierait. Mais bien sur qu’elle n’aurait pas dut. Il rêvait, lui, ou non ? Comme si à Noël elle allait se pointer là bouche en cœur, sans avoir rien à offrir. Et puis, autant être réaliste, si elle n’avait pas eût les feuilles à apporter, elle serait venue tout de même. Bref. Un éclat nerveux dans le regard, tournant machinalement la tasse de thé qu’elle tenait entre ses mains, elle l’observa alors qu’il déballait. Et puis, elle se détendit. Au vu de ce qu’il disait – soit qu’il ne le méritait pas, comme d’habitude à se rabaisser -, ça semblait lui plaire. Il vint alors la remercier. Comme à chaque fois qu’il osait faire quelque chose qu’il n’avait pas l’habitude, elle ne pût s’empêcher de sourire presque naïvement, et de se mettre à rêver d’une vie à deux. Totalement niais. Jamais elle n’aurait imaginé, elle si vivante, si ancrée dans la réalité, se mettre un jour à rêvasser comme ça. Bref. Bien niais dans tout les cas.
Le Lycan se retourna pour chercher dans un tiroir, alors qu’elle avalait d’une traite la moitié de la tasse, se remettant de ses émotions. Et, à son plus grand étonnement, il tendit une enveloppe sur la table, en lui souhaitant un joyeux Noël. Curieuse comme souvent, elle attrapa l’enveloppe, cherchant à imaginer ce qui pouvait bien être dedans. Et jamais elle n’aurait cru, avant de l’ouvrir, que ce puisse être deux places pour les Bizarr Sister. Alors quand ses doigts se posèrent sur les billets, qu’elle lût le nom qui était inscrit dedans, elle ne pût s’empêcher d’avoir un regard incrédule. Il avait pensé à ça. « Les Bizarr’ Sister ! » s’écria-t-elle, un grand sourire aux lèvres. Oui, c’était une réaction qu’habituellement on voyait sur les collégiennes en furie, oui, elle le savait, l’admettait et le vivait très bien.
Et aussitôt, elle déposa le tout sur la table, bien à l’écart de sa tasse – on ne sait jamais -, et se leva vivement pour le remercier. Il avait vraiment du goût. Posant ses mains sur les épaules de Rémus avec une joie contenue mais visible, elle vint doucement poser un baiser au coin des lèvres du lycan. Joueuse ? Oui, sûrement. Bref. Un court instant après, elle glissait ses lèvres à l’oreille de mister Lupin, et chuchotait d’une voix légère et pétillante « Deux places ! Tu m’accompagnes ? » Oui, bon. Elle ne l’imaginait pas écouter les Bizarr’ Sister. Mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ! |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Dim 4 Jan - 19:09 | |
| « Les Bizarr’ Sister ! »Voilà, c'était cela le nom de ce fameux groupe dont il ne se rappelait pas. Que voulez-vous, il se faisait vieux malgré tout n'est-ce pas ? Il ne pouvait pas se souvenir de tout, le principal était que les tickets d'entrée étaient les bons et qu'il ne s'était pas trompé. A priori non, s'il en croyait la réaction de Tonks en fin de compte. Toujours est-il qu'il but une légère gorgée de son thé en la voyant se comporter comme si elle retombait en enfance finalement, ou plutôt en pleine adolescence quand on avait le droit de pouvoir ceux qu'on idolâtrait en quelque sorte.
Par contre il se demandait ce qu'elle faisait actuellement. Elle venait de se lever, visiblement pour le remercier, cela il n'avait pas l'air de s'en douter de la façon dont elle posa ses mains sur ses épaules. Légèrement sur les nerfs, ou plutôt tendu, il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Juste finalement une mise à mort quand elle vint déposer un baiser au coin de ses lèvres. Un véritable supplice, d'autant plus finalement qu'elle restait légèrement au-dessus de lui, qu'il pouvait sentir son parfum, ou même son odeur naturelle en fin de compte. Et le murmure dans l'oreille, cela n'était pas mieux en fin de compte.« Deux places ! Tu m’accompagnes ? »D'ailleurs le fait qu'elle fasse cela, le fit légèrement frissonner. Pourtant il n'y avait pas de courant d'air loin de là, non simplement un frisson du à la présence de Tonks contre lui, de sentir son souffle chaud contre lui, c'était insoutenable, d'autant plus que le loup était plus à même de se réveiller ces jours-ci qu'auparavant. Que voulez-vous, les effets restants de la pleine lune. Oui elle avait bon dos dirons nous, mais en quelque sorte, c'était l'instinct du loup actuellement qui le faisait réagir. Sa raison combattait avec fureur le côté bestial, enfin primitif qui était en lui, qui ne demandait qu'à ressortir pour l'occasion. Ce qui n'allait certainement pas tarder.
Par Merlin...fermant les yeux, essayant de reprendre contenance, même il retenait sa respiration, il était difficile de se contenir avec elle quasiment contre lui. Sans oublier qu'après l'épisode du restaurant on avait pas oublier l'effet que pouvait avoir un simple baiser, alors une telle proximité, qu'est-ce que cela pourrait donner en fin de compte ! D'ailleurs, il serra les poings, comme s'il luttait contre une pulsion du moment, une envie irrésistible de se jeter sur sa proie. Il se combattait, le loup contre l'homme, le coeur contre la raison, qui gagnerait cette fois ? Qui aurait réellement l'avantage durant cette partie ? La réponse ne tarderait pas. Et Tonks qui ne s'éloignait pas vraiment à vrai dire, bien au contraire. Cela ne faisait que renforcer les envies, les odeurs qui se mélangeaient en lui, odeurs qui l'enivraient à chaque instant.
Grognant légèrement, comme si le loup essayait de sortir finalement, il ne fut bientôt plus maître de son propre corps, ses mains virent se poser sur les hanches de Tonks, avant de l'attirer vers le bas. Comme pour l'instant sur ses jambes tout simplement. Il ne contrôlait plus rien, désormais il laissait parler toute autre chose - et nous ne parlons pas de son deuxième cerveau, enfin pas encore - comme si le tourbillons des évènements et même des sensations l'enivrait au point de tout oublier, la convenance, les bonnes manières. Non simplement l'expression désormais d'une envie primitive, bestiale, celle de l'avoir contre lui. D'ailleurs par la suite, c'était comme si il rapprochait son corps du sien, de ramener sa tête en face de la sienne avant de prendre possession de ses lèvres. Comme un manque à étouffer finalement, une poussée irrésistible vers l'expression du loup qui était en lui, de son instinct de mâle, en gros pour l'être humain qu'était Rémus, l'expression de ses sentiments.
Bien sur au vu de la vitesse de la réaction, la première sensation de ce baiser, fut bien sur, une légère violence. Comme si tout éclatait en même temps, que tout ceci avait été enfoui depuis bien trop longtemps. Avant que cela ne devienne beaucoup plus doux, passionné, prolongeant le moment. La bête se calmant simplement lors de ce ballet sensuel, et qu'elle se faisait plus tendre avec celle désignée comme sa compagne. Bien entendu cela ne durerait pas vraiment à vrai dire. Preuve en ait, dès que cela fut fait, et nous dirons que cela dura malgré tout un bon moment, du fait que lorsqu'il consentit à lâcher les lèvres de Tonks, ce ne fut seulement que pour reprendre sa respiration. Il était redevenu lui-même. Simplement Rémus. Comme si le loup avait été servi pendant un court instant au travers de cet échange, qu'il était sevré pendant un moment et qu'il se trouvait rassasié.
D'ailleurs cela se vit au travers du regard de Rémus, il ne savait plus vraiment ou donner de la tête. Sans oublier ses mains qu'il avait sur les hanches de Tonks. Un léger rougissement, une fuite de son regard, comme s'il avait peur de ce qu'il venait de faire, alors que ses propres mains finalement perdaient peu à peu la prise qu'elles avaient. Lentement, comme un tiraillement, l'envie de les laisser là ou elle était, ou les enlever, car cela n'aurait pas du arriver. Sans oublier qu'il déglutit légèrement, il avait encore une fois failli, et elle était tout contre lui cette fois, assise sur lui, et lui sur une chaise. Qu'est-ce qu'il avait fait par Merlin !!!!!"...Tonks....je....désolé..."Il s'excusait de quoi exactement ? Du baiser ou de la façon de comment cela s'était passé ? Bonne question, à vrai dire, même lui n'en savait strictement rien, il était encore tout perdu, le pauvre quand même. Si elle ne bougeait pas, il serait en tout cas difficile à nouveau pour lui d'endormir à nouveau le loup qui était en lui, et plus généralement ses sentiments."...Je....hum...n'aurais pas du."Peut-être que si, mais pas de cette façon finalement. Va savoir, comme toujours il réfléchissait beaucoup trop en rapport avec ce qu'il était et les sentiments qu'il avait. Et la présence de Tonks n'aidait jamais, après tout, c'était elle la cause de tout ceci. En même temps, cela lui était tombé dessus comme une gifle dans la figure.
Tout ce qu'on trouva à dire finalement c'est : Pas trop tôt ! Mais il y a des chambres pour cela |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Dim 4 Jan - 21:48 | |
| De là où elle était, Tonks pouvait sentir l’odeur du Loup Garou, pouvait voir le moindre millimètre de sa peau, pouvait effleurer la moindre mèche de ses cheveux qu’elle imaginait aisément doux, soyeux. Et Merlin savait qu’elle ne rêvait que de passer sa main dedans, de les lisser ou au contraire de ses ébouriffer sans restriction. Mais il ne fallait pas. Il ne voulait pas. Soupire inaudible. Quand se déciderait-il enfin à se laisser aller ? Quand serait-il d’accord pour vivre sans se poser de questions ? Quand, enfin, accepterait-il l’idée d’un eux ? Elle frémit imperceptiblement quand une mauvaise voix lui chuchota jamais. Ca ne pouvait pas être possible. Ca ne devait pas être possible. Tonks devait repousser purement et simplement l’hypothèse qu’il puisse dire non à tout jamais.
Elle attendit pendant quelques secondes qu’il ne daigne répondre. Ce qu’il ne fît pas, bien sur. L’Auror ne savait pas la lutte qu’il se menait intérieurement, cette lute entre les deux parties de son être. Elle n’en avait pas l’idée. Alors, elle se redressa un peu, légèrement, et avant qu’elle ne puisse finir son geste, le lycan posa ses mains sur les fines hanches de la jeune extravertie, avec un léger grognement qui l’étonna. Etait-il entrain de céder à la partie qu’il jugeait habituellement de mauvaise en lui ? Même si elle l’espérait sincèrement, même si juste cette idée emballait son cœur, elle n’osait y croire, comme on n’ose croire à un rêve fabuleux qui devient réel, sûrement comme on n’ose pas croire que le billet que l’on tien dans les mains contient bien les numéros du loto. Mais lorsqu’il l’attira sur lui, le doute ne fût plus permit. C’était bien son odeur qu’elle sentait, c’était bien sa chaleur qu’elle ressentait à travers les vêtements, et surtout, c’était bien ses lèvres qu’elle sentait contre les siennes. Répondant sans réfléchir à ce ballet, elle se noyait dans ce qu’elle ressentait, dans cette odeur dont elle pouvait s’enivrer, dans le bonheur qui faisait ronronner à pleins pot le chat de ses sentiments. D’accord, elle l’avait un peu cherché, un peu titillé, ce bonheur. Mais ce qui comptait, c’était qu’il était là, proche d’elle, contre elle même, pour être exacte et réaliste.
Qu’est-ce qui avait pût amener ce revirement de situation ? Le temps avait-il finit par faire son office, soit de lasser Rémus de son jeu idiot à base de non ? Peut-être. Ou alors, c’était sa présence quelques secondes auparavant, alors qu’elle le frôlait presque, qu’elle essayait d’obtenir une réaction peut être inconsciemment. N’empêche que voilà. Le mot bonheur prenait toute sa définition, juste parce qu’elle était là, contre lui, leurs lèvres dansant un ballet dont seul eux avaient le secret. Elle ne doutait pas un instant, à cet instant là, qu’un futur où « eux » était permit promettait une définition encore plus claire, encore plus belle, encore plus forte, de ce fameux mot.
Mais ils se séparèrent, au bout d’un moment. Alors qu’elle resplendissait, il rougissait, elle cherchait son regard, il la fuyait. Même si ce n’était pas étonnant, la jeune ne pût empêcher un sourire de se frayer un chemin sur son visage, alors que son regard remontait machinalement le long des cicatrices, sans même y faire attention. Elle les connaissait déjà, en réalité.
Rémus « Tonks … Je … Désolée »
Elle s’y attendait. Qu’aurait-il pût dire d’autre, après ça ? C’était tout de même Rémus Lupin qu’elle avait en face d’elle. Mais au lieu d’acquiescer, de s’éloigner, n’importe quoi que sa raison aurait sans aucun doute préféré, elle lia ses mains derrière la nuque du lycan, un doigts enroulant sans qu’elle même ne s’en rend compte une mèches de ses cheveux. Sa voix s’éleva, douce, presque rassurante alors. « Désolé de quoi, Rémus ? Qu’as-tu fais de mal, ici et maintenant ? »
Elle savait qu’il trouverait beaucoup de chose à redire. Elle n’en douterait pas un instant. Il dirait peut-être même que c’était une erreur, que ça n’aurait pas du se passer, que le loup en lui avait cherché quelque chose qui n’était pas bon. Elle s’y attendait presque. Mais la jeune ne céderait pas. Il n’en était pas question. Ou du moins … pas aussi facilement.
Rémus « … Je … Hum … n’aurais pas du. »
De nouveau, un soupire imperceptible mais qui fît trembler une des mèches rebelles de la jeune Auror franchit ses lèvres. Ca y’est. La séance regret était lancée. « Et pourquoi ? » demanda-t-elle, presque pour le narguer puisqu’elle imaginait aisément ce qu’il allait répondre à ça. Et comme pour lui couper la chique sous le nez, elle laissa ses mains glisser le long de son torse, pour venir se réchauffer au contact de sa peau. Un poil provocante, peut être, sûrement.
« Allez … » chuchota-t-elle tout en cherchant son regard, pour pouvoir s’y noyer. Après une courte seconde de silence, un air pensif et rêveur s’installa sur son minois, et elle finit par reprendre, toujours à mi voix. « Tu sais … Cette nuit, j’ai rêvé. Tu étais dans ce rêve. » Tonks marqua une courte pause, son regard se perdant dans ce souvenirs. « Tu étais dans celui ci, comme tu étais dans celui de la nuit précédente, et de la précédente encore et ainsi jusque très longtemps .. »
Quand comprendrait-il que ce n’était pas qu’une passade ? Quand se déciderait-il à ouvrir les yeux sur cette réalité, et voir qu’elle tenait réellement à lui ? Bref. Elle éluda les questions en venant frôler de nouveau les lèvres du Loup Garou. Ne pas le laisser filer.
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Dim 4 Jan - 22:15 | |
| « Désolé de quoi, Rémus ? Qu’as-tu fais de mal, ici et maintenant ? »Comme si il ne savait pas ce qu'il avait fait de mal. Enfin mal, cela était un bien grand mot finalement. Non ce n'était pas que c'était mal, loin de là, simplement ce qu'il avait fait, il n'aurait pas du. Il n'était pas fait pour avoir ce genre de relations avec quelqu'un, il n'était plus homme à pouvoir s'investir dans une relation à deux, parce que simplement il n'avait strictement rien à offrir. Il lui laissait de l'espoir, à chaque fois qu'il craquait, il lui donnait un espoir. L'espoir qu'un "eux" se forme finalement, alors qu'il ne devrait pas. Mais parfois c'était au-dessus de ses forces, il suffisait de voir avec quelles forces ses barrières étaient tombées alors qu'elle était collée avec lui. Comment voulez-vous qu'il réagisse désormais ?
Elle cherchait son regard, il le savait, il avait peur. Peur de se noyer dans ce regard et ne plus pouvoir en sortir. D'être bloqué dessus, et de ne rien voir d'autre, et de laisser ainsi ses sentiments s'exprimer. Car Rémus était bien plus doué pour parler avec son regard plutôt qu'avec sa bouche par des paroles nous entendons. Et Tonks en rajoutait en liant ses mains derrière sa nuque, désormais il allait avoir son odeur sur lui, à chaque instant il la sentirait, et il serait difficile pour lui de réussir à faire la part des choses. Mais le loup ne le voulait pas, il suffisait de voir à quel point pour le moment, la situation restait la même. Il ne l'avait pas repoussée, tout du moins pas encore, enfin allait-il vraiment le faire finalement ? Personne n'en savait rien, et lui encore moins en fin de compte. Il y avait toujours cette lutte intérieure, lutte qui penchait d'un certain côté à vrai dire, le loup appréciant le contact de Tonks contre lui ainsi que le son de sa voix.« Et pourquoi ? »Un léger gémissement, qui s'était perdu, hors de contrôle finalement lorsqu'elle passa une main sur son torse, malgré les vêtements. Fermant les yeux, reprendre le contrôle, voilà ce qu'il devait faire, mais en cet instant, il s'agissait plus d'un labyrinthe et d'une épreuve insurmontable qu'autre chose en fin de compte. Il n'y arrivait pas vraiment et son regard le prouvait. Indécis, il ne savait pas vraiment ce qu'il fallait faire. D'accord, il avait connu des relations avec des femmes, jamais au point de tomber amoureux. Il avait toujours évité que cela arrive au final, de peur de trop s'attacher et que la séparation soit encore plus dur. Mais apparemment là, elle n'était pas prête à partir. Bien qu'on n'allait certainement pas rester ainsi toute la journée en fait.
Il ne trouvait pas de réponses actuellement aux questions que lui posaient Tonks, non, il restait bien silencieux, alors qu'enfin son regard se perdit dans le sien. Il n'arrivait plus vraiment à penser, mais l'avait-il vraiment fait depuis l'entrée de Tonks chez lui, non pas vraiment. Ainsi c'était joué pour aujourd'hui, il le savait, le sentait, le loup, ses sentiments, prenait le pas sur le reste. La raison d'un homme était faible quand on pensait aux désirs, aux plaisirs ou même à ce qu'on ressentait. Surtout cela d'ailleurs. Ne précipitons pas les choses quand même.« Allez … »Un murmure de Tonks, peut-être pour ne pas briser le moment, aller savoir. Il n'arrivait tout simplement pas à échapper à son regard, quoiqu'il fasse. Bien qu'actuellement, il ne faisait que plonger le sien dans celui de sa compagne. Il n'avait pas l'air de chercher à se dérober pour l'occasion. Finalement tout homme se devait un jour ou l'autre de s'avouer vaincu, bien que pour Rémus, il ne le dira pas encore.« Tu sais … Cette nuit, j’ai rêvé. Tu étais dans ce rêve. »
« Tu étais dans celui ci, comme tu étais dans celui de la nuit précédente, et de la précédente encore et ainsi jusque très longtemps .. »Elle rêvait de lui ? Cela allait trop loin ! Beaucoup trop loin cette histoire d'adolescents remplis d'hormones. Qui essayait-il de tromper en pensant cela ? Tout le monde ? Même lui n'y croyait pas, il était loin le temps des histoires d'adolescence avec les hormones en ébullition, là c'était tout autre chose et il perdit le fil de ses pensées quand elle rapprocha à nouveau son visage du sien."Tonks...on ne doit..."Le reste du murmure se perdit quand elle frôla à nouveau ses lèvres, à nouveau il ne pensait plus, simplement le contact des lèvres sur les siennes, contact qu'il approfondit. Mu par une force insoupçonnable - On appelle cela "laisser parler ses pulsions" pour notre inculte de Rémus - l'effleurement devint rapidement un nouveau baiser, un brasier finalement, dans lequel la tendresse avait une place importante, le tout mélangé à de la passion, la passion de l'être aimé, d'ailleurs ses mains ne furent pas en reste non plus. Bien qu'elles avaient déserté le premier poing d'attache, les voilà de nouveau à l'attaque, en se plaçant dans le bas de son dos, pour la rapprocher d'avantage de lui. Comme pour la coller complètement, sentir son corps contre le sien, malgré la barrière de vêtements.
Rémus le sage, Rémus le réfléchit n'était plus, désormais il ne restait plus qu'un homme qui faisait face à ses sentiments et à celle qu'il aimait. Légèrement pantelant à la suite de ce baiser, il recula légèrement la tête, les yeux fermés."Ce n'est pas..."Il y avait contradiction entre ses actions et ses dires, vu qu'entre temps, il avait repris possession des lèvres de Tonks. Comme s'il n'en avait jamais assez, ou qu'il en avait été trop longtemps privées. Va savoir en fin de compte, pourquoi, de toute façon, ce n'était pas cela le plus important, c'était juste que pour une fois il montrait clairement ce qu'il ressentait bien que sa tête disait non."Bien..."Pas bien ? Il venait de démontrer tout le contraire actuellement, simplement par les baisers qu'il venait de lui donner, mais malgré tout il persistait dans cette voie. Enfin façon de parler bien entendu, il suffisait de voir ce qui se passait actuellement pour savoir que Rémus n'était plus qu'un homme faible face à ses sentiments et plus vraiment capable de raisonner convenablement.
Ah les mecs, tous les mêmes n'est-ce pas ? Que voulez-vous, il était en manque de Tonks depuis trop longtemps |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Dim 4 Jan - 23:34 | |
| Rémus ne répondait pas. Il restait étrangement silencieux, lui qui avait d’habitude toujours une réponse à fournir, toujours une explication à fournir, toujours un argument à avancer. Il restait silencieux, et les mots ne semblaient même pas venir à ses lèvres. Le temps avait donc bel et bien fait son office. Jusqu’à quel point, elle ne savait pas, et n’était pas bien sûre de vouloir être mise au courant. Une chose à la fois, oui, une chose à la fois, le futur était long et déroulait un tapis qu’elle espérait doux devant leurs pas. Et donc, le seul bruit qu’il fût capable de produire fût un léger gémissement, comme s’il luttait encore avec lui même, mais de plus en plus faiblement, avec de moins en moins de volonté. Elle gardait ses mains au chaud, à même la peau du Loup Garou, comme espérant naïvement qu’ainsi il ne pourrait pas bouger, il ne pourrait pas s’en aller, et qu’ainsi le rêve durerait longuement, voir même indéfiniment. Oui, elle s’imaginait sans aucun problème passant des heures justes comme ça, contre lui, à s’enivrer de son odeur et de ses baisers.
Et ils se noyèrent dans le regard de l’autre. Jamais Tonks ne se lasserait d’instant tels que celui ci, d’instant où elle pouvait innocemment se perdre dans ces yeux qu’elle chérissait plus que tout, ces yeux dans lesquels elle cherchait le fond de sa pensée. Elle ne le trouvait pas toujours – pour être exacte, jamais -, mais inlassablement elle continuait. Un jour, elle n’en doutait pas, l’Auror pourrait lire comme dans un livre ouvert les pensées du lycan. Et puis, de toute façon, s’il ne disait pas grand chose, son regard, ces deux pupilles qu’elle fixait maintenant parlaient pour deux.
Alors qu’il commençait une phrase, elle le stoppa net, cherchant ses lèvres et les frôlant délicatement. Ne pas le laisser parler. Ne pas le laisser raisonner. Il risquait de trouver le moyen de briser l’instant … et au grand étonnement de Tonks, il répondit, et il fît même mieux, il approfondit un baiser qui devint presque ardent en quelques minuscules secondes. Et lorsqu’il glissa de nouveau ses mains derrière son dos, elle se pressa à lui, retenant un léger gémissement alors qu’elle sentait le moindre muscles du torse de Rémus, et que son propre cœur, tel un oiseau, cherchait à sortir de sa cage. Merlin, que n’aurait-elle pas donné, à cet instant même, pour rester indéfiniment ainsi ?
Lorsqu’il recula sa tête, elle chercha aussitôt son regard. Mais il gardait les yeux fermés, prudemment sans aucun doute. Il commença même une phrase qu’il ne prit le temps de terminer. Leurs lèvres s’étaient retrouvés, au plus grand bonheur de la métamorphomage. Pour une fois que les pulsions du Loup, celles que Rémus cachait soigneusement, avait le droit de s’exprimer, elle n’allait sûrement pas se plaindre. Et puis, encore une fois, ce mot fabuleux qu’était bonheur prenait toute son essence dans de simple instant comme ceux ci. Ces instants où elle pouvait s’enivrer de son odeur, de ses lèvres, de son regard.
Il réussit enfin à finir sa phrase. Aussitôt, elle le fixa, et chuchota à mi voix, comme ayant peur de troubler cet instant. « Chut » Et elle vint nicher son visage à la base du cou du loup garou, mêlant sans le vouloir leurs cheveux, leurs odeurs, et s’imprégnant de celle de Rémus. Rien ne pouvait, rien ne devait perturber cet instant, même si elle ne se leurrait pas : trop de bonheur d’un coup. Mais bon. Il s’agissait de profiter de l’instant présent, n’est-ce pas ? Doucement, ses doigts se mirent à caresser la peau de Rémus sous le tissus, remontant par instant certaines petites cicatrices sans s’en formaliser. |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Lun 5 Jan - 0:54 | |
| « Chut »Comme si elle ne voulait pas briser ce petit moment de bonheur dirons nous, d'autant plus qu'elle vint nicher sa tête au niveau de son coup. A nouveau ce fut le supplice, sans oublier la main qui se baladait sur son corps, le laissant tout pantelant, frissonnant en sentant ce genre de caresses. Merlin qu'elle allait le rendre fou, mais fou de quoi n'est-ce pas ? Ce n'était pas possible, elle attisait d'autant plus le loup qui était en lui, enfin la partie sentimentale qui était en lui au travers de cette proximité - qu'il avait d'ailleurs lui-même mis en place - et de tout ce qui se passait au travers de cela. Difficile de mettre correctement des mots là-dessus à vrai dire, même lui avait le plus de mal à garder disons le contrôle de soi. Tout cela allait beaucoup trop vite - si trois ans à attendre, c'était trop vite - enfin c'était surtout dans la précipitation du moment là, il ne fallait pas, ce n'était pas convenable de se comporter de la sorte avec elle.
Bien entendu, entre le coeur et la raison, il y a toujours des quiproquos, il suffisait de voir qu'actuellement, malgré son envie d'arrêter tout à cet instant, de repousser, sans faire mal bien entendu, il restait un gentleman, Tonks, il ne faisait rien qui allait dans ce sens. Son propre parfum l'enivrait, c'était comme si cela pénétrait au plus profond de ses tripes pour ne jamais en ressortir. Comme si finalement elle restait totalement ancrée en lui, qu'il ne pourrait plus jamais oublié cette sensation. Saleté de pleine lune, pourquoi avait-il fallu qu'elle vienne ce jour-là ? Et pourquoi surtout ce jour-là était arrivé quelques jours après la pleine lune ? Parfois on se demandait réellement si on avait de la chance dans la vie. Certains dans cette position diraient que oui, et d'autres bien entendu, non. Enfin il serait difficile de faire actuellement le tri concernant la position de Rémus à cet instant.
Il sentait son propre corps s'enflammer au simple contact de celui de Tonks contre le sien, et dire qu'il y avait encore la barrière de vêtements finalement. Rémus était quelqu'un de prude, il n'était pas du genre à être galvanisé par la situation pour tenter de passer sa main sous le tissu des vêtements de Tonks. Il se sentirait bien trop gêné. Et puis de toute façon, actuellement, il avait déjà suffisamment fort à faire avec son propre corps qui réagissait n'est-ce pas ? Gardant les yeux fermés, ce n'était pas pour autant que ses autres sens n'étaient pas à l'affut. Il murmura finalement."Tonks, pas comme cela....je suis..."Les derniers mots se perdirent dans les effluves du parfum, de l'odeur de la peau de Tonks, le simple fait finalement que son nez soit en contact direct avec les cheveux si caractéristiques de notre nymphe, le faisait disons, rester sans voix tout simplement. Elle le rendait complètement inconscient, dans le sens, ou il était incapable de penser finalement. Mais c'était comme si malgré tout une part, de ce qui était en lui, continuait de résister, bien que ses mains, désormais, la serrant contre lui, restant dans son dos dans de légères caresses. Difficile de faire la part des choses, de ne pas en vouloir d'avantage n'est-ce pas ?
Surtout que malgré tout, Rémus ne restait qu'un homme malgré tout, avec ses réactions physiques qu'on ne contrôlait pas tout le temps. Vous comprenez, ce qu'on voulait dire n'est-ce pas ? Pas besoin de faire un dessin quand même ? Enfin s'il le faut, une femme sur un homme, une situation des plus disons avenantes et enivrantes, une réaction naturelle chez l'homme......on ira pas plus loin de toute façon, restons à peu près dans un langage correct. Simplement voilà, ce qui devait arriver, arriva. Quand on vous dit finalement qu'il ne restait qu'un homme, il fallait le croire, ou bien est-ce simplement le loup en lui qui faisait savoir ses intentions ? Après tout, qui sait vraiment. Enfin cela avait le don quand même de mettre assez mal à l'aise notre ami Rémus. Il n'oserait d'ailleurs plus regarder Tonks en face après cela. S'il n'arrivait plus à contrôler ses pulsions désormais, ou allait le monde !"Merlin !....Tonks...je suis désolé...tu me fais perdre la tête....la pleine lune n'est pas si loin...et je...doux Merlin.."Surtout que ce qui se passait, était emprisonné dans ses habits ne l'oublions pas, et donc cela ne faisait pas forcément que du bien, sans oublier que cela devait se voir un minimum au travers de ses vêtements et vu la proximité, Tonks devait le sentir. Et lui qui se sentait pour le moins honteux. Ce n'était pas vraiment peu dire. Ou comment gâcher un tel moment, il n'y avait que lui pour y arriver. Même si pour l'occasion, cela n'avait pas vraiment été sa faute. Il la désirait, il le savait, il essayait de le nier, mais son corps montrait le contraire.
La prochaine fois, mettre des habits plus larges ou alors un calmant, peut-être que cela évitera que ça arrive. |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Lun 5 Jan - 23:45 | |
| Merlin, elle aurait vendu son âme pour rester là encore, pour ne pas bouger, pour sentir son odeur et sa peau au bout de ses doigts, elle aurait tout fait pour que cet instant s’éternise et que jamais rien ne le brise. Doux rêve, n’est-ce pas ? Car comment expliquer le bonheur qu’elle pouvait ressentir, alors qu’elle avait vraiment l’impression d’effleurer ce dont elle avait rêvé – c’était le cas de le dire – pendant trois ans ? Pouvait-elle simplement mettre des mots là dessus ? Non. Comme elle était incapable d’expliquer pourquoi elle l’aimait, pourquoi elle ne passait pas à autre chose comme elle avait pût faire avec d’autre autrefois. Non, vraiment, elle ne pouvait dire simplement pourquoi.
Alors, elle n’écouta qu’à peine ce qu’il commença à murmurer, se contentant de nicher plus profondément son nez dans le cou du lycan, comme pour ne même pas l’entendre. Il ne fallait pas qu’il brise cet instant. Peur qu’il ne revienne jamais ? Peut-être. Sûrement. Et pourtant, elle n’avait peur de grand chose, et celle ci arrivait parmi les premières – avec celle, bien sûre, de perdre sa mère ou son cousin-. Comprenez que pour elle, ces brefs moment qu’elle arrivait à lui voler n’était que le moyen de ne pas sombrer, ce qui, quand le Ministère avait commencé sa dure tyrannie, avait été une lueur dans le noir, ou elle ne savait quoi d’autre. Bref, la chose dont elle avait besoin pour tenir, même s’il n’y croyait pas, même s’il ne pensait que ce n’était qu’une passade, certes longue, mais une passade comme des adolescentes pouvaient avoir. Mais était-elle une adolescente ? Imaginait-elle, seulement un jours, dire Stop ? Se voyait-elle abandonner ? Non. Et même s’il ne voulait pas y croire, elle y croyait pour deux, et c’était bien suffisant n’est-ce pas ?
Disons qu’elle fût plus qu’étonnée qu’autre chose. Ses joues se colorèrent légèrement, même si elle n’avait jamais eût de tabous, même si son visage était déjà rendu rouge par cette chaleur qui montait légèrement. Etonnant ? Oui, un peu. Pourquoi ce soudain excès de timidité dont elle n’avait – avouons-le – aucunement l’habitude ? Peut être parce que pour la première fois, elle aimait vraiment. Non, en faite, elle ne savait pas. Et puis, pourquoi chercher toujours à vouloir mettre des mots sur des émotions basiques ? Alors qu’il commençait à s’excuser – mais Merlin ! De quoi voulait-il bien s’excuser !-, elle se décida enfin à se redresser, cherchant son regard même s’il fuyait une nouvelle fois. Au bout de quelques secondes de silence, elle se décida enfin à remonter ses mains sagement vers les épaules du loup garou, au dessus du Tshirt, pour enfin poser délicatement ses doigts sur les joues de ce dernier, pour qu’il fasse face. Gardant le silence, se noyant juste dans son regard comme pour le graver à jamais dans son esprit une nouvelle fois. Et elle ne disait rien. Encore une fois, le choix serait pour lui. Et même si laisser Mumus décider du sort d’eux n’était jamais – avouons-le aussi – une bonne idée, Tonks se disait que malgré tout, il ne pourrait plus jamais dire qu’il ne ressentait rien pour elle. Au moins une attirance nous dirons … physique. Et vu qu’elle pensait tout du moins connaître le lycan, elle doutait que l’attirance ne soit que physique. Sinon, aurait-elle pût rentrer si facilement dans son antre ? L’aurait-il invité à s’assoire sur lui ? Soit, elle l’avait un peu cherché ça. Mais les faits étaient là, il ne pouvait le nier.
Elle se contenta donc, un de ses doigts caressant presque machinalement la joue de Rémus, de le fixer, sans rien dire, silencieuse. Tonks ferait ce qu’il voudrait. Du moins, si elle y arrivait. Plus simple à dire qu’à faire, n’est-ce pas ?
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Mar 6 Jan - 0:21 | |
| Malgré la gène occasion, et surtout son propre corps qui venait de le trahir, Tonks n'avait pas vraiment l'air de vouloir partir de son nouveau perchoir. Il le fallait pourtant, elle le rendait complètement marteau à des moments, et pas simplement psychologiquement. Il suffisait de voir à quel point son propre corps réagissait à chacun des gestes qu'elle avait sur lui. Et maintenant, à caresser sa joue, dans le but qu'il la fixe dans les yeux. Merlin que c'était bien trop difficile. Allait-il vraiment le faire ou pas ? Bonne question. Mais elle ne disait rien, ne faisait rien non plus, comme si elle lui laissait le choix concernant la suite des évènements. Mais comment voulez-vous qu'il dise quelque chose quand elle était comme cela sur lui, à le regarder ! Sans oublier la légère coloration de ses joues qui ne lui donnaient qu'un air encore plus enchanteur finalement.
Merlin tout puissant, il n'allait pas vraiment s'en sortir en cette matinée de réveillon de Noël. Elle n'avait pas l'air de vouloir vraiment lâcher prise. C'était donc à lui de décider c'est cela ? Mais qu'est-ce qu'il pouvait réellement décider ? Sans oublier que son corps montrait clairement quelle décision il fallait prendre finalement, mais Rémus restait un gentleman et un homme raisonnable, même si le loup en lui, lui disait en fin de compte, tout le contraire. Il fallait faire un choix !"...Ton thé...va refroidir."Ou comment justement refroidir l'assistance et l'ambiance. D'ailleurs, il avait sur le moment ouvert les yeux, essayant de ne pas flancher devant le regard de Tonks. Mais c'était bien difficile, il suffisait de voir avec quelle difficulté il avait sorti ces quelques mots. Comme si, ce n'était pas vraiment ce qui devait sortir de sa bouche. En fait son regard exprimait clairement ce qu'il voulait, comme si le loup s'exprimait à nouveau. un regard tendre, mais également empli d'une lueur de gourmandise, comme s'il voulait goûter sa nouvelle proie. Proie qu'il avait sur lui. Bien sur, nous ne parlerons pas de quelle façon la goûter en fin de compte."Il...faudrait peut-être que tu.."Désolé, mais c'était trop tentant, il reprit à nouveau possession de ses lèvres. Le problème résidait que bien que ce baiser soit aussi magique que les précédents au niveau des sensations. Il faut dire que pour une fois, Rémus ne ménageait pas sa peine pour essayer de combler Tonks alors qu'habituellement, il était plus du genre à la fuir, et le loup bien présent en lui faisait ressortir les instincts, pulsions primaires de l'homme, ces envies du moment, mais également les sentiments présents de son coeur. Coeur qui d'ailleurs battait à un rythme fort irrégulier actuellement. Non revenons au sujet, le problème résidait qu'en prenant à nouveau possession des lèvres de façon aussi soudaine, on risquait de basculer vers l'avant, emportant Tonks avec lui, il faut dire qu'elle était accrochée à lui, et que lui la tenait. Et si cela continuait ils allaient se retrouver au sol et lui au-dessus. Mais cette pensée n'effleura son esprit qu'un court instant en fin de compte, il ne s'en rendit d'ailleurs même pas compte.
De toute façon, avait-il réellement l'intention de la lâcher désormais ? De faire comme si tout ceci n'était qu'une erreur ? On voyait bien que tout ceci n'en était pas vraiment une quand même, sinon pourquoi recommencer. Et ce n'était pas qu'une attirance physique, on connaissait le bonhomme, on savait déjà qu'au départ, il n'était pas homme à vouloir d'une femme juste pour coucher avec. Rémus était bien trop timide et réservé pour penser cela, mais également pour penser à tomber amoureux en fin de compte. Détachant légèrement ses lèvres des siennes, mais celles-ci restant à quelques millimètres de celles de Tonks, il reprit en murmurant."Nymphadora....je ne veux pas....profiter...de toi.."Allons bon, c'était une nouvelle excuse celle-là, même lui ne l'avait encore jamais entendu, et pourtant, il en avait inventé des excuses malgré tout. Non c'est vrai que pour cette fois il s'était surpassé. Néanmoins, il devait quitter ce petit cocon douillet, ce n'était pas sa place, malgré tout ce qui se disait en lui et autour de lui. Il le devait, sinon il se comporterait comme un animal, ce qu'il était certains soirs. Et il ne le voulait pas, il avait trop de respect pour Tonks pour faire cela. Elle devait l'oublier, il devait l'oublier également, mais comment le faire après tout ceci, après ces moments partagés ?
Néanmoins, il restait toujours indécis, sans révéler exactement ses sentiments pour elle, même si cela était des plus flagrants en fin de compte. Cela ne trompait personne, et certainement pas la nymphe qu'il avait en face de lui. Mais il niait encore et toujours, il faut dire que connaître le plaisir de la chair, simplement par un baiser, depuis combien de temps n'avait pas connu ce sentiment d'être enfin complet ? D'ailleurs l'avait-il ressenti un jour ? On en doutait sérieusement."On devrait...reprendre nos places, avant que cela n'aille trop loin.."D'ailleurs il posa doucement son front contre le sien, fermant les yeux, son corps appelant toujours à sentir celui de Tonks contre lui, et lui rappelant également ce qu'il éprouvait par ces simples échanges. Pour cela d'ailleurs qu'il fermait les yeux, histoire de se calmer un peu, de calmer les battements de son coeur, et les excitations de son deuxième cerveau qui devenait vraiment embarrassant pour l'occasion. Oui se calmer, ce n'était pas le moment pour s'envoyer en l'air en plein milieu de la cuisine à 11 heure du matin un jour de réveillon. Calme, Rémus, respires, oublies le loup, enfermes le. Plus facile à dire qu'à faire, loup qui avait encore cette fois sa propre volonté en fin de compte. Vivement les prochains jours qu'il redevienne complètement lui-même en tout cas.
Alors pour avoir une partie de fusion entre deux corps : Tapez 1 Pour avoir une séparation : Tapez 2 Et si vous n'aimez pas taper, ne tapez pas. |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Mer 7 Jan - 1:22 | |
| Rémus « … Ton thé … va refroidir… »
…. Ou bien c’était l’ambiance qui allait subir ce cruel sort s’il continuait. Cette remarque, aussi désolante fût-elle, arracha un sourire à Tonks. Il avait le don, vraiment, pour dire n’importe quoi n’importe quand, ou plutôt, quand il ne savait quoi dire. Et pourtant, ces paroles avaient un air de trop peu, un air de non dit, comme s’il cachait ses pensées derrières des dires ho combien déplorables. Et alors que l’Auror se plongeait une nouvelle fois dans le regard du loup, elle s’aperçut d’une chose étrange, d’une lueur inhabituelle dans les yeux de Rémus. Celui d’une gourmandise à moitié voilée, à moitié cachée derrière un éclat de tendresse.
Et alors qu’elle s’apprêtait à lui répondre, il lui coupa la chique. Quelques mots, encore une fois hésitants, qui ne trouvèrent de fin que dans un baiser. Et pour le coup, le cœur de la jeune manqua quelques battements. Un peu trop soudain, un peu trop de passion – ou pas assez, elle ne savait pas, ne savait plus, ne voulait pas savoir en faite -, et la voilà toute en émoi ! Comprenez là, en même temps. Habituellement, il la fuyait, et c’était la croix et la bannière pour le trouver, pour passer quelques minutes avec lui juste à discuter, et là … là, tout arrivait en même temps. Le voir en petite tenue, un simple frôlement, l’emballement des sens et du palpitant, des baisers tous plus magiques les uns que les autres … elle n’y avait pas, ou plus, l’habitude, oui.
Lorsque ce ballet prit fin, elle ne pût s’empêcher de garder ses yeux fermer, le goût des lèvres de Rémus encore présent en elle. Comment, après ça, pourrait-elle partir ? Impensable. Comme un assoiffé trouve un oasis dans le désert, elle avait trouvé Rémus. Elle avait trouvé, même, pour être exacte, le chemin qui menait au bonheur, une petite lueur dans un ciel toujours noir. Et quand il annonça une nouvelle boulette, elle se dit qu’en effet, elle ne voulait pas le perdre. Partant à rire, sa tête se renversant et ses cheveux balayant légèrement ses fines épaules, elle laissa la tension redescendre dans ce rire franc. Il en avait des belles. Abuser d’elle. Mais Merlin, quand verrait-il enfin qu’elle le voulait, qu’elle était d’accord, et que dans ce cas là il n’y avait pas lieux qu’il abuse d’elle. Borné jusqu’au bout, le loup ! Ses yeux pétillants se fichèrent de nouveau dans ceux du lycan, un sourire débordant de malice au bord des lèvres. Sa voix se fît plus légère, malicieuse, ou un peu aguicheuse. Ca n’avait plus d’importance, au point où ils étaient. « Et si moi je te dis que je le veux … ? »
Mais lui ne voulait pas. Il venait de le dire, n’est-ce pas ? Et elle s’était promise de ne pas le contrarier, n’est-ce pas ? Lui laisser le choix n’était pourtant jamais une bonne idée. Front contre front, elle réfléchissait, tentait de faire la part des choses, d’oublier l’odeur de celui qu’elle aimait alors qu’elle le respirait à plein nez – et que, de toute façon, elle en était imprégnée -. Comment partir, après tout ça ! D’une voix douce, une pointe de regret s’y glissant peut être à l’idée de devoir le laisser, Tonks murmura enfin. « Laisses moi profiter une dernière fois, alors. » Et comme pour profiter un dernier instant, pour prendre une dernière bouffée d’oxygène, elle revint chercher ses lèvres, pleine de douceur et de tendresse, jouant une nouvelle fois machinalement avec une mèche du Lycan.
Avec lenteur, regret, elle releva son regard vers celui de Rémus. Qu’il la retienne, bon sang, qu’il la retienne ! Elle ne pouvait partir, même si elle le devait, puisqu’elle ne pouvait atteindre sagement et discuter maintenant de tout et de rien comme si rien ne s’était passée. Se laissant glisser de ses jambes, ses mains encore sur le cou du lycan, elle vint frôler de nouveau les lèvres si tentatrices. Bon sang, un mot, un geste, n’importe quoi, et Tonks quittait pour lui cet air sage qui n’avait jamais collé à elle, un seul et même infime geste et elle revenait, oui, puisque le cœur n’était pas à partir, non.
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Mer 7 Jan - 15:16 | |
| « Et si moi je te dis que je le veux … ? »Entre ces dires, le rire franc qu'elle venait d'avoir et désormais son expression des plus malicieuses, voir aguicheuses, comment voulez vous qu'il arrive à trouver quelque chose à dire en fin de compte ? De plus chacune de ses tentatives du moment avaient totalement ratés, soyons réalistes. Même si il se disait qu'il valait mieux qu'ils se lâchent et reprennent disons une conversation plus civilisée, ce n'était pas pour autant qu'il la laissait repartir en fin de compte. La preuve, elle était encore là, sans réellement bouger. Ou légèrement. Et encore ce n'était pas vraiment perceptible sur le moment. Comment pouvait-il faire quelque chose avec ce qu'elle était entrain de faire ? Si elle l'aguichait de la sorte, même si disons que ce n'était pas vraiment aguiché. Elle n'avait pas vraiment de cela pour réussir à faire de l'effet à Rémus, bien qu'il s'en cachait le plus souvent en fait.
Merlin qu'il était difficile de ne pas céder à la tentation. Sa raison lui faisant clairement comprendre que la tentation, et céder pour cela, c'était le mal, que c'était mal de faire cela, qu'il se faisait du mal pour rien, alors que son coeur avait un tout autre discours en fin de compte. Il disait simplement qu'il était temps, temps de se laisser aller, temps d'oublier ses peurs pour enfin affronter l'avenir. A vrai dire, comme depuis le début de cette aventure, il ne savait quoi penser exactement. Enfin il ne pensait plus du tout, avouons le directement, cela serait plus pratique. D'autant plus que tout ceci n'était pas prévu au programme. En même temps est-ce qu'une seule chose de ce qui s'était passé, était prévue au programme ? Non. On ne pouvait programmer sa vie, comme il le faisait habituellement. D'autant plus quand on avait une femme comme Nymphadora Tonks amoureuse de soi. On vivait dans l'imprévu avec elle, on ne savait jamais à quoi s'attendre, même si pour l'occasion, c'était lui qui au départ avait pris les choses en mains.
Et maintenant ? Qu'est-ce qu'il allait réellement faire ? La question qui revenait sans cesse dans la discussion ou plutôt dans ses pensées. Bien sur, on serait quelqu'un de "normal", cela ferait déjà longtemps, que les deux ne seraient plus dans cette cuisine. Mais voilà, Rémus n'était pas "normal".« Laisses moi profiter une dernière fois, alors. »Profiter de quoi une dernière fois ? Là-dessus il se posait de sacrées questions malgré tout, d'ailleurs il avait gardé son regard ancré sur celui de Tonks, histoire de savoir ce qu'elle entendait par là. Mais pas besoin de voir dans son regard pour comprendre, le geste suivant lui fit comprendre aisément. Le baiser fut à nouveau un torrent d'émotions toutes plus destructrices les unes que les autres pour sa pauvre raison, qui en prenait un sacré coup aujourd'hui, en cette matinée de réveillon. Bien entendu, Rémus n'était pas en reste, il ne pouvait rester de marbre, surtout qu'il raffolait à nouveau de ce genre de baisers bien qu'il ne l'admettrait jamais. Ou peut-être un jour, plus tard, qui sait. Mais désormais c'était comme si sentir les lèvres de Tonks sur les siennes était quelque chose de vital pour lui, comme se sentir vivant, aimé ou même simplement désiré. Bien qu'il n'ait jamais réellement chercher ces derniers.
Toujours est-il que par la suite, avec ce nouveau regard rempli de regrets sans oublier qu'elle venait encore de frôler ses lèvres aux siennes par la suite, il ne put que fermer les yeux et gémir légèrement, presque de façon inaudible, mais Tonks avait bien du l'entendre. Enfin toujours est-il que le loup ne resta pas si sage que cela car il reprit à nouveau possession des lèvres de sa nymphe, approfondissant ce baiser dans un déluge d'émotions. Elle s'était légèrement glissé en dehors de son siège humain, du coup il se redressait légèrement, voir se lever, pour qu'au final, il se retrouve à l'avoir contre lui, la positionnant quasiment sur la table, vu la façon dont il se collait contre lui, passant ses mains dans son dos, cette fois se trouvant plus entreprenant en les passant sous la barrière de vêtements.
Mais toute bonne chose à une fin malheureusement, même pour ce genre de situation et surtout avec notre ami ici présent. Il stoppa le baiser, une fois à court d'oxygène avant de reculer son visage, fixant Tonks, caressant sa joue avant de prendre conscience de ce qu'il faisait. Encore une fois trop d'espoir d'un seul coup tuait l'espoir, et surtout il ne voulait rien espérer car elle finirait par se lasser, il le savait. Il se recula précipitamment d'ailleurs, pour venir se cogner les fesses contre l'évier derrière lui, l'air légèrement coupable et gêné par tant de démonstrations affectives."Désolé...je n'aurais pas du...me laisser autant aller...je t'ai fais mal ?"Cela devait dépendre dans quel sens on l'entendait, mais il était toujours aussi doué pour sortir des bêtises plus grosses que lui en fin de compte, et il se rendait compte vu qu'il se traitait intérieurement d'imbécile heureux tout simplement. Sympathique n'est-ce pas ? Enfin il ne savait plus ou se mettre, et son corps, même caché sous les vêtements, cette fois bien perceptible, notamment la prédominance du à l'effet de Tonks sur lui. Apparemment cela n'avait toujours pas disparu."Je ne sais pas ce qui m'a pris...cela n'arrivera plus.."Même lui ne croyait plus vraiment aux paroles qu'il disait en fin de compte. Il savait qu'il avait cette fois cédé beaucoup trop de terrain pour qu'à la suite, on puisse faire semblant. Il était trop tard, il était perdu.
Finalement le public avait voté deux. Il ne voulait pas perdre son innocence. Mais ce n'était rien voyons ! Juste une partie de jambes en l'air, enfin là cela serait plus tombé à l'eau. Pourtant il était en forme ! |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Mer 7 Jan - 23:37 | |
| Le regard curieux que Rémus portait sur Tonks la fît sourire une nouvelle fois. Ce qu’elle pouvait apprécier quand il sortait de son calme de marbre, quand il montrait une autre facette de lui qu’elle ne connaissait pas. Bon sang, ce qu’elle n’aurait pas donné pour le garder comme ça. Merlin, ce qu’elle n’aurait pas fait pour sentir encore une fois ses lèvres. Et dire qu’il y répondait, qu’ils y mettaient du cœur, et qu’il ne voulait pourtant pas. Incompréhensible, ce Lupin. Mais elle n’allait pas s’en plaindre. La jeune Auror, aussi étrange que cela puisse paraître puisqu’ils étaient si différents, l’aimait comme ça. Prude. Gentil. Timide. Calme. Reposant. Bref, elle l’aimait comme il était, avec ses qualités qui, poussées à l’extrême, pouvaient devenir des défauts.
De nouveau un raté dans les paisibles battements de son cœur. Maintenant qu’elle se décidait à le laisser, à partir, à ne pas l’embêter en ce jour de Noël, il en remettait une couche. Et Merlin savait les émotions qui, à cet instant même, se mirent à hurler dans le fond du cœur de la jeune. Et alors qu’elle se levait, il en faisait de même, alors qu’elle reculait, il se collait à elle doucement, alors qu’elle glissait ses mains le long de la taille du loup, il passait la barrière des vêtements. Ce derniers geste, d’ailleurs, lui arracha un délicieux frisson, et elle ne pût empêcher ses doigts de se glisser doucement sous les vêtements de Rémus, effleurant sa peau comme un noyé tient sa tête hors de l’eau.
Toutes les choses ont une fin, et les meilleurs rentrent aussi dans ce moule. Alors qu’elle frémissait une nouvelle fois, leurs lèvres se séparèrent. Dans un réflexe, elle se colla encore plus à lui, s’il était tout de fois possible. Ne pas le perdre, ne pas le laisser s’éloigner, profiter de ces instants incroyables. Tonks ne réfléchissait plus à autre chose qu’à ça, ses autres pensées habituellement si claires, maintenant embrouillées dans un melimelo qu’elle ne cherchait ni à comprendre, ni même à clarifier. Seul comptait l’instant présent. Lorsqu’il se mit à caresser si doucement sa joue, elle ferma les yeux, alors qu’elle laissait échapper un gémissement presque qu’inaudible. Merlin … comment pourrait-elle partir, après ça ! Décrocher la Lune aurait été plus simple, sans aucun doute.
Et soudainement, sans qu’elle ne puisse comprendre pourquoi, il s’écarta. Ouvrant un poil brutalement les yeux, elle le vit déjà contre son évier, bien loin d’elle .. au revoir, doux rêve, bonjour, cruelle réalité. L’air qui s’était installé sur le visage de Rémus n’annonçait rien de bon, comme s’il regrettait. Ou se sentait coupable. Elle ne sût retenir un léger froncement de sourcils. Bien vite, elle se remit à rire, bien que moins fort que la fois précédente. Il rigolait d’elle ? Lui avoir fait mal ? Elle finit par le fixer, un grand sourire aux lèvres. « Je me suis surtout jamais sentie aussi bien. » Il ne le croirait peut-être pas. Sûrement pas. Il ne parviendrait pas à imaginer qu’elle disait la vérité. Et pourtant. La seule douleur qu’elle pourrait ressentir aujourd’hui serait celle de le quitter, de devoir dire au revoir, refermer la porte, en se disant qu’il passerait Noël seul, puisqu’il ne voudrait sans aucuns doute pas venir passer cette soirée avec eux. Bref. Elle ne souffrait pas.
Sa dernière phrase lui arracha un nouveau froncement de sourcils, alors qu’elle le fixait ? Pensait-il vraiment ce qu’il venait de dire .. ? Bien vite, elle relégua cette idée au dernier plan. C’était impensable. Un grand sourire se figea sur ses fines lèvres, et ses yeux retrouvèrent un air bien plus pétillant. Il céderait un jour. Ce qu’il avait montré aujourd’hui n’était qu’un prémisse d’un futur qu’elle imaginait sans peine heureux. Ne répondant rien, elle se contenta juste de se rapprocher de lui, posant ses deux mains autour de sa taille, sur le rebord de l’évier. De là, Tonks le fixa quelques secondes, sans rien dire, se mordillant machinalement la lèvre, avant de lui piquer un ultime baiser, futile et léger. Et enfin, elle se décida à dire, d’un air malicieux et amusé. « Sur ? »
A lui de voir comment il le prendrait. Aussitôt, elle fit demi tour, comme pour faire mine de s’en aller. Mais encore une fois, le cœur n’y étais pas. S’il la retenait, s’il ne faisait que poser sa main sur son bras, la jeune ferait demi tour et resterait avec lui. Un seul mot, et elle ne penserait même plus à s’en aller, à passer la nuit avec les Black, mais avec lui. Machinalement, elle attrapa son écharpe, pour l’enrouler autour de son cou. Dans le même temps, son regard bifurqua doucement vers celui qu’elle aimait. Bon sang ! qu’il réagisse ! |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Jeu 8 Jan - 0:19 | |
| « Je me suis surtout jamais sentie aussi bien. »Aurait-il tout faux ? Aurait-il encore une fois mal interprété les signes ? Cela était fortement probable, il faut dire en tout cas, que niveau relation amoureuse, il frisait le zéro absolu, alors pour savoir comment se comporter dans ce genre de situation, cela était d'autant plus difficile. De plus il était compliqué, il avait un esprit compliqué, son coeur l'était beaucoup moins à vrai dire. Dans un sens, peut-être qu'il s'en faisait beaucoup trop en rapport avec tout ceci. On était Noël, enfin la veille de Noël, on devait passer cette journée et soirée en compagnie de ceux qu'on appréciait et que l'on aimait, n'était-ce finalement pas un signe si elle était là aujourd'hui ? Certes, cela pouvait être interprété ainsi en fin de compte. Comme toujours on était dans un épais brouillard, ne se retenant à la réalité que par le fait qu'il se soutenait avec l'évier, qu'il se sentait encore vivre et respirer. Sinon disons qu'il serait perdu dans les abîmes de ses pensées. Et Merlin savait qu'il n'aurait pas été là de s'en sortir.
Et Tonks ne le rassura pas vraiment actuellement, que ce soit son sourire ou son regard pétillant, qui n'annonçait rien de bon, ou simplement le fait qu'elle avait gagné une bataille en fin de compte. Toujours est-il en tout cas qu'il allait encore se passer quelque chose, il le sentait, son coeur était encore entrain de s'affoler, ce n'était pas pour rien. De plus elle venait de se rapprocher de lui, ce qui ne fit qu'augmenter sa nervosité, ou était-ce simplement le fait qu'il allait encore se passer quelque chose entre eux qui le rendait disons impatient d'un côté et terriblement mal à l'aise de l'autre. Le parfait contraste en fin de compte. Il ne put qu'au final bloquer son regard dans le sien, et rien d'autre. Comment voulez-vous qu'il parle quand elle était quasiment collée à lui, sans oublier qu'elle lui bloquait toute sortie pour éviter que tout ceci ne continue.
Mais elle resta sage malgré tout. Un simple baiser, rapide et léger qui malgré tout, lui donna des papillons dans le ventre, sans qu'il sache réellement pourquoi. Il analysait encore, tout du moins il tentait, alors qu'il n'avait qu'à vivre sur le moment. Mais s'il se laissait aller, il risquait de dire que tout ceci était une erreur finalement, et de faire du mal sans le vouloir à Tonks. Ce qu'il ne souhaitait pas, mais en se refusant cette alternative, ce n'était pas mieux. Que les situations amoureuses étaient des plus compliquées à gérer, surtout quand on était aussi complexé que notre ami ici présent.« Sur ? »Elle venait à nouveau de le provoquer et quand il ouvrit les yeux pour croiser le regard amusé et malicieux de Tonks, le sien était tendre mais également friand d'une nouvelle gourmandise, comme si les flammes de la passion étaient ravivées pendant un instant dans ses yeux. Finalement s'il ne faisait rien, c'était surtout parce qu'il se cramponnait en fin de compte à l'évier finalement. Evier qui garderait certainement les traces jusqu'à demain matin. Mais à peine cela arriva que Tonks prit le chemin averse, comme si elle s'apprêtait à partir. La preuve elle commençait déjà à se rhabiller, et lui il restait la bouche ouverte, ne sachant quoi faire.
La retenir ? La laisser partir ? Quelle était la bonne solution ? Mais y en avait-il vraiment une en fin de compte ? On pouvait en douter. Quoiqu'il décide, il y aurait des conséquences, bonnes comme mauvaises. Si elle partait, il serait à nouveau seul dans cette maison, et il allait de nouveau se triturer les méninges pour comprendre ce qu'il avait fait et également pour se traiter intérieurement, soit d'en avoir trop fait, soit pas assez. Il fut sorti de ses pensées par le regard de Tonks dans sa direction.
Peut-être que c'est ce qui le décida finalement, peut-être qui sait, la preuve, à peine ce regard fait, qu'il se mit en marche, sortant enfin de sa léthargie, le combat interne pour aujourd'hui étant terminé, même si on ne savait pas vraiment ce que cela donnerait demain dans son esprit. Pour l'instant, rapidement, il rejoint Tonks, la retournant vers lui si elle était de dos, sinon dans tous les cas prenant son visage entre ses mains l'embrassant à nouveau, cette fois avec passion et désir, comme s'il voulait s'abreuver de ce genre de sensations, de ce mélange entre eux deux, ses mains commençant lentement après cela à descendre dans son dos, alors qu'on la poussait vers le mur, pour la bloquer contre soi. Obligé malgré tout de reprendre sa respiration, même si mourir asphyxié de cette façon, était plutôt une belle mort, il en profita pour observer avec lenteur le visage de sa chère nymphe. Le loup, son coeur, parlait désormais, plus question de se questionner sur le moment, il faut dire qu'avec les évènements, qui le pourrait."Je...ne suis pas quelqu'un de facile...tu sais ou l'on va ?"Peur ? Un peu malgré tout, en tout cas bien qu'il essayait de parler et de garder une certaine cohérence pour éviter de plonger dans le flot tumultueux des sentiments, ses mains quand à elle, voyageaient librement le long des hanches de Tonks, se permettant même par hasard de passer sous les vêtements, pour caresser sa peau."Tu me fais perdre la tête...tellement....j'ai envie..."Il n'arrivait quasiment plus à être cohérent, enfin si un tant soi peu finalement, mais surtout, c'était finir les phrases désormais qui était impossible. Non, il était plus tenté par reprendre possession avec ardeurs des lèvres de Tonks, comme s'il voulait se prouver ainsi qu'il pouvait aimer et être aimer en même temps. D'autant plus que son regard désormais ne pouvait plus tromper personne, il ne cachait plus rien. Finalement la pleine lune quelques jours avant, avait du bon pour tout ceci.
Bien maintenant cher public le vote consiste à savoir ou cela se finira : 1 : le canapé 2 : la cuisine 3 : la chambre Faites votre choix, à moins que Rémus ne soit trop pressé pour faire cela directement contre le mur |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Jeu 8 Jan - 20:36 | |
| L’écharpe aux couleurs des poufsouffles s’enroula autour de son cou, alors qu’elle se surprit à rêvasser quelques instants. Quelle était cette lueur si inhabituelle qui s’était glissée dans le regard du loup, après qu’elle se soit amusée en le tentant une nouvelle fois ? Elle y avait bien vu de la tendresse, mais aussi et surtout ce qui semblait être de la gourmandise … à moins que ses yeux ne l’abusent. A moins qu’elle ne se fasse des illusions. A moins que rien ne soit vrai, qu’elle soit en réalité encore au fond de son lit, rêvant d’un joyeux jour de Noël. Comme pour se convaincre du contraire, son regard glissa vers Rémus, cherchant à revoir dans le regard du lycan une trace de cette émotion qu’elle voyait si peu chez lui.
Et soudainement, alors qu’elle cherchait encore, il se redressa soudainement. Dans la seconde qui suivait – à son plus grand étonnement, à son plus grand plaisir – il l’obligeait à faire face, et leurs lèvres se retrouvaient, dans un mélange de passion, de désir, qui emballa encore une fois le cœur de la jeune. Encore une fois, plus rien n’existait, juste eux. Alors qu’ils se rapprochaient du mur, elle laissa machinalement ses mains se glisser sur la taille du loup, ses doigt venir frôler le bas du tissus de son Tshirt, pour enfin se permettre à effleurer la peau qui s’offrait à elle. Profitant de chaque instant, de chaque futile et minuscule seconde, elle goûtait à ce plaisir interdit, à cette passion, à ce désir.
Quand enfin ils se séparèrent – parce que oui, il ne fallait pas oublier de respirer, au moins par instant -, elle rouvrit doucement les yeux, secouant un peu la tête pour éloigner quelques mèches roses, rebelles, qui couvraient son regard, et se perdre dans celui du Loup. Ses mains s’étaient figés, à même sa peau, au niveau de la taille de Rémus, et elle se noyait dans son regard, dans l’observation de ce visage qu’elle chérissait depuis si longtemps. 3 ans. 3 ans, et ils y étaient arrivés, même si beaucoup restait encore à faire. L’Auror ne doutait pas qu’il pouvait, soudainement et sans autres raisons que … sa raison, faire deux pas en avant puis trois en arrière. Pour chasser cette idée, et avant qu’il ne parle, elle effleura une nouveau fois ses lèvres. Rien que ce contact suffisait à la faire frémir, suffisait à lui donner une légère bouffée de chaleur, suffisait à ce qu’elle soit heureuse, aussi, surtout.
Rémus « … tu sais où l’on va ? »
Bien sur que non, elle ne savait pas. Malgré tout les dons qu’elle avait [et paf, un pot d’fleurs dans la tête d’la miss], elle n’était pas encore devin, et par conséquence, ne savait guère où ils allaient. Ou plutôt, si, mais c’était un futur immédiat auquel ne pensait sûrement pas Rémus à cet instant. Alors, ravalant un « au lit » qu’il n’aurait pas apprécié, et ravala par la même occasion la vérité, pour lui dire avec un regard clair, pétillant, joyeux.
« Bien sur ! »
A chaque fois que les doigts de Rémus passait les vêtements, frôlait sa peau, elle ne pouvait s’empêcher de frémir légèrement, et de se coller un peu plus à lui. Comme s’ils pouvaient fusionner là, maintenant, tout de suite. Et la phrase suivante la fit sourire malicieusement, une pointe de gourmandise à moitié dissimulée se glissant maintenant dans son regard. Elle n’eût le temps de répondre, alors qu’il revenait à ses lèvres, et qu’elle répondait avec autant de désir qu’il était possible. La jeune ne regrettait vraiment pas d’être passée souhaiter un joyeux Noël au loup.
Et puis, au bout de quelques secondes, elle se dégagea doucement, délicatement, après un dernier baiser pleins de passion. Glissant avec autant de douceur que de fermeté sa main dans celle du lycan, elle l’attira derrière ses pas. Elle avait beau être ouverte d’esprit .. la chambre serait mieux. Et puis, il ne fallait qu’il ait le temps de réfléchir, ce petit, sinon …. Sinon, tout serait à refaire. Et croyez-moi, Tonks n’avait aucune envie d’attendre trois ans encore une fois.
« Viens »
Bref, elle l’entraîna derrière elle, doucement. Encore heureux qu’elle avait retenu qu’il fallait grimper pour atteindre la chambre de Rémus ! |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Jeu 8 Jan - 21:03 | |
| On perdait tout sens de la réalité désormais, seul comptait à vrai dire les moments que l'on pensait dans ce tourbillon, ou finalement il ne restait plus qu'eux deux. A chaque fois qu'elle posait ses mains sur lui, chaque fois, cela faisait l'effet d'une petite décharge électrique, un frémissement, ou même un étrangement picotement. Bien une des premières fois finalement qu'il devait ressentir ce genre de choses. Seul comptait désormais le fait d'avoir à nouveau le droit de goûter à ses lèvres, ou même de sentir sa peau glisser sur ses mains, son regard dans le sien, comme s'il voulait s'y perdre. Et à vrai dire, il s'y perdait facilement. La preuve actuellement ou donner de la tête ? Nul part. Tout ce qu'il pouvait faire sur le moment c'était apprécié cela, et le lui rendre. Bien sur il n'était au départ, pas un homme des plus extravertis, tout le monde le savait fort bien, donc il faisait de son mieux pour contenter Tonks.
Etait-ce vraiment une si bonne chose que cela que de se laisser aller, d'avoir mis de côté sa raison sur le moment ? Il n'en savait guère, tout ce qu'il savait, c'était que pour le moment, il ne pouvait rien faire d'autre, il ne voulait rien faire d'autre que l'avoir rien que pour lui. Comme si le loup voulait finalement marquer sa priorité en imprégnant son odeur sur elle, comme s'il voulait marquer son territoire, pour dire qu'elle était à lui et à personne d'autre. La pleine lune et ses effets, même plusieurs jours plus tard pouvaient avoir de sacrés effets sur un homme finalement, de plus un homme ayant finalement une partie animale en lui. Tout lui criait simplement en voyant le regard pétillant de Tonks à ce moment, qu'elle était sienne. L'amour n'a pas de frontières, encore faut-il que Rémus ouvre les siennes.« Bien sur ! »Les baisers n'étaient pas vraiment descriptibles, après tout cela ne regardait qu'eux au final, il n'y avait qu'eux pour comprendre réellement ce qui se passait au travers de cela. On savait simplement que la sensation, les sensations éprouvées lors de ses moments là ne devaient pas se terminer. Sans oublier que ce simple contact attisait d'autant plus le désir de notre ami pour sa belle et douce. Il faut dire qu'il se pressait contre elle, volontairement, comme pour vouloir en plus de goûter à ce nouveau met délicieux, goûter à un plat encore plus appétissant, son corps contre le sien. Finalement elle opta pour une sorte de repli stratégique, même si elle prit avec fermeté mais douceur sa main dans la sienne.
Rémus était encore disons assez novice dans ce domaine, on parlait des relations amoureuses, pour le reste, vous ne le saurez pas bande de petits coquins, toujours est-il qu'il n'avait pas l'habitude que ce soit aussi disons......rempli d'une atmosphère lourde de passion. Habituellement, c'était plus rapide, pas de préliminaires, là on prenait son temps, on découvrait l'autre. Sans oublier que ce n'était pas la même chose avec Tonks. Comme si le loup voulait la choyer durant ce moment, pour cela qu'il suivit.« Viens »Il suivait, comme hypnotisé en fin de compte, alors qu'ils montaient lentement les marches de l'escalier. Mais n'y tenant plus vraiment, une fois en haut, retour à l'envoyeur, il la remit face à lui avant de la soulever par les hanches, ou plutôt dirons nous en posant les mains sur les fesses, soyons logiques. Le but étant bien évidemment qu'elle enroule ses jambes autour de sa taille. Plus de pudeur, il l'avait complètement oublié sur le moment, il n'était obnubilé que par une seule chose. La femme qu'il portait et la tension sexuelle qu'il fallait apaiser dans les instants présents."Tu es belle."Sacré compliment venant de Rémus en tout cas, bien qu'il en disait, mais jamais de la sorte. Comme si cette fois en fin de compte, le coeur parlait à la place de la raison finalement. Ses lèvres venaient titiller, sans pour autant les prendre réellement celles de Tonks. Comme s'il jouait avec elle, il jouait avec ce baiser, comme ils allaient jouer à ce qui se passerait dans la chambre. Peut-être une idée d'avant-goût, ou simplement l'envie de faire durer le désir du moment. Pas trop vite, cela ne servait à rien de trop se presser, ils avaient leur temps. D'autant plus que cela risquait de mettre mal à l'aise notre ami, si cela allait beaucoup trop vite.
D'ailleurs, il eut un léger moment d'hésitation au moment d'entrer dans la chambre. Bien évidemment il avait collé Tonks contre la porte, lui contre elle, et au moins de tourner la poignée, il se demandait à nouveau si il n'allait pas encore tout gâcher durant ce moment là."Tu es sûre ?....Je ne serais peut-être pas celui que tu attendras."Pas très compréhensible sur le moment à vrai dire, d'autant plus que par la suite, il vint délicatement déposer ses lèvres après avoir jouer avec les nerfs de Tonks, dans son cou, sa nuque, laissant son odeur envahir son nez, son odorat s'imprégner de cela, et lui pour une fois de goûter à la peau de sa nymphe. Une drogue, actuellement, elle devenait sa drogue, quelque chose dont il ne pouvait s'en passer.
Et ils n'étaient pas encore passé par la phase "sans vêtements", qu'est-ce que cela donnerait. D'ailleurs ce moment là risquait également d'être comique avec un Rémus complexé par ce qu'il était. Tonks allait encore avoir du travail pour l'emmener directement au lit en fin de compte.
Finalement le peuple avait voté pour la chambre. Tout cela parce qu'il y a une porte et pour leur laisser à leur intimité. Non mais vraiment. Enfin si ça crie, c'est que c'est bon, sinon.....sinon Rémus n'est vraiment pas doué |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Ven 9 Jan - 0:34 | |
| Au passage, elle jeta sans même y faire attention l’écharpe sur une des chaises de la pièce. Il faisait chaud, chaud, et l’Auror n’en avait vraiment, vraiment plus besoin du coup. Le tenant toujours, elle se mit à grimper l’escalier, l’entraînant maintenant à sa suite, envieuse. Cette chance ne se reproduirait peut-être pas de si tôt, et elle ne voulait pas la gâcher – trop besoin, trop envie de lui -. Et bien vite, elle le sentit la pousser pour qu’elle se retourne, ce qu’elle fît dans l’instant même, croisant délicatement ses jambes autour des hanches du garçon.
Rémus « Tu es belle »
Et pour une rare fois, ce ne fût pas une légère et discrète coloration rouge qui naquit sur ses joues, mais bel et bien un véritable torrent de cette même couleur qui dévala ses joues. Elle se retrouva aussi sans voix, silencieuse, baissant légèrement le regard. Bien sur, on lui avait déjà dit. Et même si elle ne voyait pas pourquoi, elle l’acceptait. Après tout, elle même ne se trouvait pas moche, juste définitivement trop fine et dérangeante, avec cette manie de colorer ses cheveux en roses, et de changer son nez quand ça lui plaisait. Mais, venant de Rémus, ce compliment était .. magnifique. Comme si, venant de lui, ça avait ce petit truc en plus, cet air de vérité qui faisait qu’elle y croyait, vraiment.
Et avant qu’elle ne puisse répondre, il la calait contre la porte, pour venir titiller doucement ses lèvres. Et à chaque fois qu’il l’effleurait, elle ne pouvait s’empêcher d’essayer d’approfondir ce baisers qu’elle aurait voulu pleins de passions … mais il jouait. Bien vite, elle se laissa prendre au jeu, et chaque fois qu’il s’approchait, elle reculait son visage d’un millimètre, pour que l’effleurement ne devienne plus qu’une chose presque insensible. Le regard de la jeune pétillait doucement. Merlin, qu’est-ce qu’elle l’aimait !
Et au moment où il devait ouvrir la porte, il s’arrêta net, comme soucieux d’une nouvelle chose. Ha non, il n’allait pas remettre ça tout de même ! Pourtant, si, il ne pût s’empêcher de le lui demander une nouvelle fois. Montant une brève seconde ses yeux au ciel, elle laissa ses bas refermer plus fermement leurs prises sur le cou du loup, avant de s’approcher, près, tout près de lui, le regardant au fin fond des yeux. « Oui. »
Et alors qu’elle allait couper courts aux éventuelles revendications qu’il pourrait annoncer, elle s’apprêta à reprendre possession de ses lèvres. Et il lui prit la chique sous le nez. A son plus grand étonnement – mais décidément, aujourd’hui n’était qu’étonnement et passion ! -, il vint déposer ses lèvres sur son cou. Aussitôt, elle frémit, pliant légèrement son cou pour qu’il puisse encore mieux .. s’amuser ? Goûter ? Elle ne savait pas. Ou plus. Qu’importe. Il avait le don pour embrumer la plupart de ses pensées, même si actuellement, elle n’en avait strictement rien à faire. Futile instant de bonheur. |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Ven 9 Jan - 0:48 | |
| Que pouvons nous réellement ajouter face à tout ceci ? Peut-être que finalement les paroles n'avaient plus aucun sens désormais, ce qui serait inévitablement le cas d'ici peu à vrai dire. Un simple regard permettait de comprendre ce qu'il en était pour tous les deux. Aucun des deux n'avaient visiblement l'attention de s'arrêter en si bon chemin, d'autant plus que notre ami ici présent goûtait avec délice à un nouveau met raffiné. La peau de Tonks, comme s'il s'agissait d'une saveur unique, la saveur d'un grand chef, quelque chose encore jamais connu en fin de compte. Elle lui donnait d'autant plus la permission qu'elle bougea légèrement pour lui permettre de découvrir cette gorge plus en profondeur ce qu'il ne tarda finalement pas à faire.
Bien que titillant ainsi Tonks à l'aide de sa bouche, ils n'allaient pas rester comme cela, contre la porte de la chambre, non. Pour cela qu'une main s'activa en fin de compte à l'ouvrir, tandis que l'autre, gardait une emprise sur elle. Après tout, le but n'était pas de tomber avec elle, et sur elle, sur le tapis de la chambre malgré tout. Et puis ils avaient bien mieux à faire que de grimacer suite à la douleur du choc avec le sol. Une fois la porte ouverte, ses mains reprirent leur position de départ c'est à dire sur les hanches, fesses de Tonks pour la soutenir, tandis que son désir se faisait plus croissant. Il en voulait encore plus, toujours plus à vrai dire. D'ailleurs, ses lèvres revinrent vers son visage pour l'embrasser avec passion, alors que ses mains lâchaient prises, pour la laisser à nouveau maîtresse de ses mouvements. Mais bien entendu on en resterait pas là. Ce n'était pas des gestes mécaniques, comme un travail que l'on ferait à la chaîne, non il s'agissait de geste plus doux, et également plus timide, comme si malgré tout, malgré l'envie de ce corps en face de lui, il avait peur de se brûler. De se brûler avec la tentation même.
Il recula quelques instants, après la fin d'un énième baiser, désormais il était difficile de les séparer, et par la suite de compter les baisers, qui transmettaient toujours autant d'ardeur et de fièvre sur le moment. Un flot d'émotions continus, qui frappait en plein coeur, sans vouloir s'arrêter. Et personne ne le voulait réellement. Son regard, fixait sur celui de Tonks exprimait la tendresse du moment, mais aussi la passion si longtemps refoulée en fin de compte. Passion qui était remontée d'un bloc pour explosé en ce jour de réveillon de Noël. Il passa lentement ses mains le long de son corps, comme si elle était une poupée fragile qu'on ne voulait pas briser, mais également pour mémoriser chaque détail, chaque courbe.
Néanmoins, on n'allait pas se regarder dans le blanc des yeux pendant je ne sais combien d'années, pour cela qu'il prit l'initiative de l'aider à enlever son pull, si bien sur elle optait pour lever les bras, cela devrait aider en tout cas. Pressé ? Non pas du tout, ils avaient le temps. Le temps de se découvrir, de laisser ce qui les consumait depuis tant d'années s'exprimer durant le temps nécessaire. Ce qui arrivera par la suite, les questions, les remises en question, ce n'était pas encore pour tout de suite, on attendra plus tard. La raison n'avait plus cours ici, seul le coeur et les sentiments s'exprimaient. Certainement de la plus belle manière qui soit.
Oui enfin s'il pouvait s'activer et commencer un peu à y aller franchement, ce serait moins dur à écrire pour le narrateur. Sadique ce Mumus. |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Ven 9 Jan - 23:47 | |
| Un léger gémissement franchit une nouvelle fois la barrière des lèvres de Tonks. Et pour une fois, elle se laissait cajoler, elle restait tranquille, sans gigoter comme elle en avait l’habitude. Car oui, il avait cet effet apaisant qu’elle ne trouvait chez personne d’autres, et puis avouons le … pourquoi se serait-elle mise à bouger, quand il la frôlait d’une façon si délicieuse ?
Lorsque dans sans dos, la porte s’ouvrit, elle ressentit un léger vertige, lointain et noyé dans une foule d’autres sensations beaucoup plus prenantes. Seuls restaient Rémus, ses lèvres, son odeur, et puis elle. Rien d’autres ne comptait, elle s’en était déjà faite la réflexion, et même cette idée fusa pour disparaître aussitôt. Pour s’estomper. Pour laisser place une nouvelle fois à la passion, sous la forme d’un énième baiser alors qu’elle se coulait doucement le long du corps de Rémus pour retoucher le sol. Leurs lèvres, elles, ne se séparaient pas, cherchant à se connaître toujours mieux, toujours plus. Et bientôt, se furent les mains de l’Auror qui revinrent glisser sur le torse du lycan, comme on glisse sur du satin alors que ce qu’elle touchait était encore plus noble, plus agréable : la peau de celui qu’elle aimait. Elle sentait celles du loup qui elles aussi, découvraient un corps inconnu. Pendant une infime seconde, trop rapide pour qu’elle ne l’enregistre réellement, Tonks se demanda si ce qu’il trouvait lui plaisait. La question se résolut d’elle même, alors qu’elle se rendait compte – ou plutôt, qu’elle faisait inconsciemment l’association – qu’il avait dit qu’elle était belle. Un léger frémissement la prit de nouveau, alors qu’elle oubliait déjà cette pensée.
Docilement, elle se recula de quelques centimètres, pour se glisser hors du pull. Et aussitôt, comme assoiffée, Tonks revint contre le corps qu’elle jugeait parfait – avec ou sans objectivité, la n’était pas la question -. Glissant pendant quelques secondes ses bras autour du cou de Rémus, elle se perdit dans ce regard qui exprimait tout. Encore une fois, une question absurde s’imposa à elle : le sien hurlait-il ce qu’elle pensait ? Hurlait-il ce besoin de lui ? Ou au contraire, chuchotait-il à peine ? Cette idée lui imposa pendant un infime instant une sensation de malaise, et elle revint se noyer à ses lèvres. Toujours mieux, toujours plus.
Même débarrassée de son pull, et par conséquent en débardeur, la jeune n’avait pas froid. Et même, puisqu’il s’agit d’être exacte, elle crevait de chaud. Au moins autant que de bonheur. Que de passion. Et puis, puisqu’on utilise le mot ‘crever’, avouez que c’est plutôt une belle mort que celle-ci. Mourir d’amour, de désir. Mais à choisir, elle préférait ne pas y rester, elle préférait voir les secondes s’allonger indéfiniment alors qu’elle ne lâchait plus les lèvres du loup, comme par peur qu’il ne s’en aille.
Mais il fallut finalement écarter légèrement son visage de celui de Rémus, pour respirer. Ne pas aller trop vite, ne pas brûler d’étapes. Se contenir, jusqu’au bout. Malgré tout, la jeune glissa une nouvelle fois ses doigts maintenant bien réchauffés sous le Tshirt du loup, et avec délicatesse le fît passer au dessus de la tête de celui-ci. Le laissant tomber au sol sans même un coup d’œil, elle se perdit une nouvelle fois dans l’abîme des yeux du lycan. Etre amoureuse la rendait limite niaise, parfois. Ou surexcitée. Au choix. A voir ce que préférait le loup. Bref.
Ses doigts repartirent à la découverte de ce qu’ils avaient entreprit peu avant. Ils se faisaient parfois plus aventureux, effleurant du bout des doigts ce qu’elle avait eût la chance de voir une heure ou deux auparavant, mais restaient sages. Attendant l’assentiment du propriétaire. Du loup. Ne pas brûler d’étapes, même si l’envie était plus que présente, même si goûter aux plaisir de la chair avec lui était plus que tentant. |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Sam 10 Jan - 0:13 | |
| Les regards se perdaient à nouveau les uns dans les autres, le sien au coeur de celui de sa bien aimée, et au travers de ceci, chacun se noyait dans l'autre. Comme si simplement, on essayait de sonder l'âme de la personne avec laquelle on allait passer ce moment si spécial. Rémus n'était pas vraiment extraverti, mais apparemment, il suffisait de peu pour que la bête reprenne le dessus en fin de compte. Il suffisait de voir avec quel empressement par moment, il se retrouvait à vouloir de nouveau goûter à la peau de Tonks. Que dire d'autre face à tant d'émotions dans une même pièce ? Pas grand chose, pour un observateur externe, il trouverait que cela serait encore assez pudique finalement. Mais après tout, n'était-ce pas ainsi pour la première fois d'un couple amoureux.
Bien que Rémus n'ait toujours pas accepté cette option, ce n'est pas pour autant qu'on ne pouvait pas en parler. Tonks débarrassait de son pull, elle se retrouvait en débardeur, ses yeux allant de son visage, vers le reste de son corps, la détaillant comme une gourmandise, comme un loup se pourléchant les babines avant de passer à table, et pas n'importe quel plat ! Oui il la trouvait belle, mais pas que cela, rien que de la voir là, elle était désirable, envoutante, la preuve, n'était-il pas là avec elle en ce moment même ? D'ailleurs il ne pouvait se soustraire de son étreinte, cela était impensable, d'autant plus que le simple contact, même léger actuellement, ne provoquait que du bien, et également une léger montée de chaleur en lui. Un volcan en éruption, voilà ce qu'il était actuellement.
Docilement, il se laissa faire quand il fallut finalement qu'il enlève son haut. Mais ce qui devait arriver, arriva. Il était complexé le petit, ses cicatrices sur le ventre ou sur le dos, étaient désormais bien visibles pour l'oeil avisé de Tonks. Qu'est-ce qu'elle penserait de cela ? Il était une bête après tout, et certaines n'étaient pas encore totalement guéries à vrai dire. Il les sentait encore le tirailler. Enfin actuellement ce n'était pas vraiment cela qu'il sentait visiblement, mais plus une passion, et une envie incontrôlable de ne faire qu'un avec Tonks. De goûter enfin à ce plaisir charnel si longtemps refoulé, mais fallait-il vraiment précipiter les choses ? Il n'en savait guère à vrai dire, d'autant plus que les mains de Nymphadora sur son corps le déstabilisaient au plus haut point, sans oublier que cela lui faisait perdre la raison mais également tout sens de la réalité.
C'était comme, être au nirvana, un paradis bien à soi, bien que ce ne soit que l'entrée du plat du jour après tout. Néanmoins l'entrée était des plus consistantes, le goût des lèvres de sa tendre et douce sur les siennes le prouvait aisément, ce léger arrière goût allait le hanter pendant bien des jours finalement. Quand à ses mains, ses propres mains, on dirait qu'elles étaient autonomes, n'en faisant qu'à leurs têtes, désormais, c'était comme si elles cherchaient à découvrir chaque parcelle du corps de Tonks, s'arrêtant sur chaque détail, y procurant caresses et voluptés. Merlin que ce n'était pas lui tout cela, mais il y repenserait plus tard après tout. Le repos était fait pour cela, mais avant le repos, il y avait autre chose...
Autre chose qui couvait depuis combien ? Trois ans déjà environ, si ce n'est plus. Aucun homme ne peut résister longtemps, et surtout tenir indéfiniment avant de craquer. Malgré tout, il était encore inquiet des réactions de Tonks, il suffisait de voir que malgré son regard plein de tendresse, une lueur inquiète était présente tout simplement. Du à quoi ? A lui tout simplement."Je ne suis pas....particulièrement..enfin.."Il parlait bien entendu de ce qu'il était, on ne pouvait le qualifier de beau gosse après tout, sans oublier d'apollon. Il suffisait de voir son corps maltraité par lui-même durant les nuits de pleine lune pour comprendre finalement qu'il pouvait être pris comme un déchet, ou simplement une loque. Et malgré la présence de muscles fins, cela pouvait servir d'être loup-garou, il n'était pas non plus d'opter de superbes tablettes de chocolat. Peut-être que Tonks s'attendait à mieux, voilà ce qu'il avait voulu dire finalement, mais qu'il n'arriverait jamais.
Malgré tout ceci, ce n'est pas pour autant que malgré tout, il restait sans rien faire le petit. En tout cas ses mains étaient actives, notamment en venant disons titiller légèrement la poitrine de Tonks, que voulez-vous, il devait avoir un côté assez tendancieux et pour le moins obsédé pour que cela arrive. Ou tout simplement il cherchait encore une fois à faire augmenter de quelques degrés la température de la chambre, chambre d'ailleurs dont la porte était désormais refermée."Je ne veux pas te décevoir..."Il ressortait toujours les mêmes excuses alors que par la suite, il reprenait avec avidité ses lèvres, signe finalement que son corps, son coeur et son esprit n'étaient jamais d'accord, bien sur, il n'allait pas trop vite sur le moment, laissant même à Tonks l'initiative de la suite, bien que les caresses allaient bon train. Mais la suite, il la laissait maitresse de ce qui pouvait arriver, comme s'il avait peur de trop en faire ou pas assez, ou même de ne pas être à la hauteur.
Rémus, si tu fais rien, sur que cela sera mal, attaques garçon ! un jour tu y arriveras, d'ailleurs qui sait en ce moment ! :cod |
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| Sujet: Re: Merry Christmas, Darling! [Fe Rémus] Dim 11 Jan - 20:19 | |
| Alors qu’elle l’écoutait débiter son lot habituel de bêtises, Tonks laissa glisser ses mains le long du torse du Loup, pour venir les croiser délicatement derrière le cou de celui ci. Là, gardant le silence, elle le fixa quelques secondes, le regard brillant, pétillant. Que pensait-il ? Que s’il ne lui plaisait pas, elle serait ici ? Qu’elle se forçait, peut être ? Ce serait mal la connaître. Si elle était ici, c’est parce qu’elle le voulait, parce qu’elle l’aimait, parce qu’elle n’avait cure de ses cicatrices qui barraient certaines parties de ce fin corps. Alors, lentement, elle approcha ses lèvres de celles de Rémus, et chuchota en le frôlant à chaque mots. « Tu es merveilleux. » Une affirmation. Sûre d’elle. Sûre de ses propos. Et pour l’empêcher de répondre tout, et surtout n’importe quoi, elle prit avec fougue et passion les lèvres du Loup. Il était merveilleux. Elle en était sûre. Une fois qu’il eût redis quelques mots – des bêtises, mais est-ce réellement utile de le dire ?-, elle leva pendant une courte seconde les yeux au ciel. « Et tu ne le feras pas. » Enfin, tant qu'il ne se mettait pas soudainement à changer d'avis, à s'amuser à se dévaloriser pour d'un coup fuir. Il y avait des limites à tout, quand même ... Malgré tout, Tonks ne pensait pas qu'il puisse réellement, à cet instant là, songer à s'en aller, ou à dire stop.
Quelle chaleur ! Et à chaque fois que les mains de Rémus montait un peu trop – ou pas assez ? -, elle frémissait, se collant un poil plus s’il était possible. Celle de Tonks s’affairaient encore à découvrir ce corps qu’elles chérissaient déjà, et vite, elle se mirent à descendre plus bas, plus bas encore. Elles effleurèrent comme timides le pantalon, puis s’enhardirent. Les doigts se mirent à jouer avec les boutons de ce même pantalon, alors que les yeux de l’Auror, comme à leurs habitudes, scrutaient ceux du loup. Etape cruciale, peut être. Et sans réfléchir, elle le déboutonna. Attendre son accord n’était peut-être pas si important, n’est-ce pas ? Doucement, elle fît donc glisser ce dit pantalon, tout en cherchant encore une fois ses lèvres. Elle ne se lasserait jamais de ces dernières, de cet échange empli de passion, de ce paradis, de cette bulle qu’ils créaient pour leur plus grand bonheur.
Enfin, elle se décida à retirer son top. Après tout, il faisait vraiment trop chaud, et elle ne voyait pas pourquoi elle devrait le garder … et s’il la laissait tout gérer – ce qui lui semblait -, et bien … elle le ferait. Se déshabillant un peu plus, et dévoilant une partie de ses sous vêtements. Encore une fois, si elle ne se trouvait pas moche, elle ne s’aimait pas encore totalement. Trop fine. Enfin. Dans le fond, l’Auror s’en fichait.
Bien vite, elle revint contre celui qu’elle aimait, ses mains s’amusant de nouveau à le frôler, à descendre un peu trop bas, et remonter bien vite comme si elle savait que c’était interdit. La vie n’était qu’un jeu, n’est-ce pas ? Elle affichait donc un regard mutin, et elle s’était mise à jouer avec lui. Lentement, elle le fît tourner. Quitte à prendre les choses en main … Et avec douceur, elle le poussa vers le lit.
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