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 Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]

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MessageSujet: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Mar 6 Jan - 22:42

    Soirée de merde, ouais ! Gabrielle soupira à se fendre l'âme. Voilà quelques jours qu'elle était rentrée de sa petite virée loin de tout et il n'y avait toujours pas eu de truc monumental dans sa vie. Elle avait pensé qu'en s'éloignant, elle oublierait, mais non. Ça ne faisait qu'empirer. De jour en jour, de minute en minute. Tout d'abord, il fallait qu'elle réfléchisse à ce qu'elle allait bien pouvoir faire. Après ce qu'il s'était passé à l'école, réfléchir était devenu une véritable torture, parler encore plus. Le jour où elle avait enfin réussi à ouvrir son coeur à quelqu'un, cette même personne lui brisait à jamais. Ce n'était pas de la colère qu'elle ressentait, c'était encore bien plus fort que ça. De la déception. Oui, elle était déçue, la vie ne l'intéressait plus. Elle s'était même surprise plusieurs fois songeant à quitter ce monde. À en finir avec cette vie merdique. Elle était sûre qu'au fond, elle méritait mieux que ça. Dieu ne lui avait jamais fait de cadeau et, encore aujourd'hui, il n'était pas présent pour elle. La jeune femme agonisait intérieurement, mourrait à petit feu, décédait lentement en soufrant le martyre. La mort serait une délivrance. Tout chez elle n'était que de la merde. Une de ces vies fragmentées trainants dans la crasse et la connerie humaine. Une vie miséreuse et pourrie qui n'aurait jamais dû avoir lieu.

    Elle ne mangeait plus, ne dormait plus, ne buvait plus que de l'alcool pour tenter d'oublier, mais cela était en vain. Gabrielle avait beau essayer de s’échapper, elle ne pouvait se dissocier de sa tête. Elle ne parvenait plus à l'oublier. Jour et nuit, son image flottait dans ses pensées, l'amenant dans une détresse profonde que rien ne pourrait estomper. Elle était perdue et elle le savait. Ce n'était plus qu'une question de minutes, d'heures pour qu'elle disparaisse. Son coeur était mort en même temps que ses espoirs. Il était normal qu'elle en fasse de même. Cette nuit, elle vagabondait sans vraiment savoir que faire, suivant le file de ses chimères dans une nuit sombre, silencieuse et mystérieuse. Une nuit somme toute banale. Une nuit comme toutes les autres... Du moins, en apparence. Pas un mot, pas un regard. Juste un pas lent et régulier, dû à son état d'inconscience hypnotique, faisant claquer les talons aiguilles de ses escarpins de cuirs sur le bitume usagé qui menait vers le bord du toit, les mains dans les poches, les doigts caressants une bouteille d'alcool et les yeux fermés. Gaby profitait tout simplement de l'air frais qu'elle respirait profondément. Cela lui faisait le plus grand bien ! La pluie tombait à torrent dehors et l'orage grondait, Zeus était en colère. La pluie chose si infâme mais sans scrupule à la fois… En temps normal, elle adorait ça. Mais en ce moment, une fine pluie l'enchantait, un déluge l'agaçait. La demoiselle observa le paysage extérieur, il faisait nuit noire mais quelques lampadaires éclairaient l'obscurité des lieux. Soupir paradoxal empli l'air filtré de sa simple respiration. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle allait devenir. Elle s'approcha à nouveau du bord, les yeux fermés. Elle divaguait à cause de la drogue et de l'alcool... Qu'allait-elle devenir ? Le vide ne paraissait pas si profond, vu d'en haut. La jeune femme ne savait pas vraiment ce qui la retenait. Ce qui l'empêchait de faire un pas de plus pour se laisser transporter dans les airs. Partir pour oublier la tristesse et les pleures. Un grand blizzard soufflait sa tempête dans son cœur.

    Il lui semblait être prise au piège par les anneaux étouffants d’un serpent. Chaque seconde laissant tomber les grains de sable du sablier du temps lui broyait l’âme comme le reptile broie les os. Une peur glacée avait commencé à couler dans ses veines et dès qu’elle en avait eu la possibilité, elle avait fui. Fuir son esprit et ses pensées. Mais, la malédiction cérébrale la poursuivait sans relâche et avec acharnement. Le toit était devenu son endroit préféré. Elle y avait mis les pieds la veille au soir. Elle avait aimé l'impression de liberté qu'elle avait contre le vide. L'impression de liberté qui l'envahissait, la saoulait complètement. Elle aimait cette impression qui était là devant elle, ce vide intersidéral. Cette impression que le moindre faux pas pouvait nous emporter dans une mort légère et douloureuse. Une mort libératrice. Finit de penser. Fini de ruminer ses sombres histoires qui la hantait. La mort comme solution, comme délivrance. De ces mots que l'on disait trop facilement lorsque l'on se sentait déprimé et brisé. "Plutôt mille fois la mort." Une phrase refroidie. Un de ses clichés mille fois trop usés qui se tuait lentement en perdant son sens. Les gens n'avaient pas réalisés que la mort pouvait être une solution plus légère que la vie.

    Ne pas paraitre désespérée. Ne pas avoir envie de leur montrer qu'elle allait lâcher. Elle voulait tomber. Mais en aurait-elle le courage ? Arriverait-elle à se lancer en bas du toit ? Elle avait la tête posée sur ses genoux et entourée par ses deux mains quasiment rouges à cause du froid. L'image de Davis vint flotter devant elle et Gabrielle ferma les yeux pour la caresser tendrement de ses paupières. Rien de tel qu'un soir de déprime pour se bourrer la tronche. La jeune sortit de sa poche un paquet de cigarette sur lequel il était marqué "Camel", elle en sortit une drôle de cigarette magique et elle l'alluma. Une odeur naturelle d'herbe séchée en sorti et dès la première bouffée le sourire revint aux lèvres de la jeune Serpentard, y avait pas à dire, rien de tel qu'un bon pétard pour se remettre d'aplomb.

    Gabrielle, qui se trouvait à présent dans un état second, proche de l’amorphisme, fut comme arrachée. Elle eu l’impression de couler comme de l’eau, qui, stagnant tranquillement dans un bassin, venait d’être aspirée brutalement par la tuyauterie qui venait de s’ouvrir. L’impression de devenir totalement folle la conquérait telle une avalanche. Mais alors qu'elle se levait et qu'elle allait avancer dangereusement, la jeune femme leva la tête vers la lune. Elle était pleine... Le reflet qu'elle renvoyait faisait des yeux de la jeune fille un marron orangé qui aurait dû être beaucoup plus éclatant que d'habitude mais qui était terne, vide et sans expression ce soir. La demoiselle se rapprocha du bord et s'arrêta devant le grand vide qui s'étendait sous ses pieds. A la pensée de se jeter dans ce néant total, Gabrielle rigola sèchement. Aujourd'hui, serait-elle capable de renouveler se qu'elle avait déjà tenté auparavant ? Sans doute... Chaque soir depuis quelques temps, elle pleure, elle ne fait que ça... Pourquoi ? Parce qu'il n'est plus là ! Parce qu'elle ne sait plus trop... Il y a tellement de choses, la faiblesse règne dans son coeur... Elle est faible ! Pour la première fois de sa vie, Gaby accepte l'idée qu'elle soit faible. Elle a trop peur. Peur de quoi ? De beaucoup de choses qui semblent si banales. Peur de souffrir, d'avoir mal à nouveau à cause d'un homme. Un simple humain, mais elle l'aimait de tout son coeur.

    Pourquoi comme ça ? Parce que son départ lui a fait remarquer tellement de choses ! Que les "Problèmes" qu'elle avait n'en n'étaient pas au fond. C'était du superficiel. Elle voudrait tellement redevenir la petite fille qui comprenait rien à la vie... Qui ne se souciait pas trop de son avenir ! La fille qui riait plus qu'elle ne pleurait. La fille qui avait une sale vie, mais qui n'y faisait pas attention. Ou plutôt, celle qui ne voyait pas les malheurs de la vie. Car maintenant elle a l'impression de ne voir que ça. Ce qui lui manque ? C'est le courage, la confiance, la force... Voila pourquoi Gabrielle est si faible, Il lui manque énormément... Des centaines de pensées différentes se bousculaient dans sa tête. La jeune savait pertinemment qu'elle était lunatique, mais jusqu'à présent ce point de caractère ne s'était jamais répercuté sur elle ! Bon, peut-être cela n'était pas le fait d'être lunatique, mais après tout c'était une bonne excuse qu'elle se donnait à elle-même pour ne pas réaliser qu'elle était complètement perdue. Et ouais, changer de vie aussi rapidement n'était pas une chose facile et très vite son passé lui revenait en pleine face. Elle fit un sourire forcé en y pensant. Du moins, elle pensait que s'en était un. Elle n'avait plus vraiment la force de faire cela...

    Une chanson se mise à retentir dans l'air. Douce, jolie. Mélodieuse, enivrante. Mais d'où venait-elle ? Aucune idée et, à vrai dire, elle préférait l'écouter plutôt que se poser des questions inutiles. Cette chanson parlait de solitude. Un moldu qui chantait, certainement. "You're Not Alone". Si, en ce moment, elle était seule au monde. Elle était là, à sourire tristement à ces paroles. Elle avait fortement maigri et flottait au milieu de vêtements trois fois trop grands. Sa peau était blême, presque exsangue, beaucoup plus que d'habitude. Pas la pâleur qui fait ressortir la pureté, mais un visage pâle où ressortaient des cernes marquées et épaisses qui faisaient ressortir des yeux marrons dorés qui reflétaient de la tristesse et du dégout. Aversion pour la vie, répugnance pour continuer à avancer.

      - You are not alone... Tu parles !

    Sur ces mots, Gaby but une gorgée d'alcool qui passa lentement tout en lui brulant l'oesophage. Puis, d'un geste brusque et inattendu, elle jeta la bouteille au sol. Les morceaux de verre sur le macadam moiraient sous une faible lumière, elle se baissa pour en ramasser un, le serrant fermement entre ses doigts. Lentement, munie de cet éclat de verre, elle se coupa les veines dans le sens vertical de ses bras, pas comme la plupart des gens le pensent. Il ne fallait pas couper les veines horizontalement. Sinon, ça mettait trop longtemps... Dépouillée doucement de son sang, elle se laissa tomber assise sur le sol, les mains en sang abandonnées, ouvertes à même le parterre et le dos appuyé sur le rebord. Elle rouvrit les yeux quelques secondes, contempla le liquide rouge couler doucement, savourant la douleur qui se propageait dans ses bras. Refermant les yeux, la tête basculée sur le côté, la respiration lente. On pourrait la croire morte, mais non. Elle dormait, tout simplement. Ses longues nuits à pleurer en cachette l'avaient épuisées. Elle ne faisait que rattraper tout le sommeil accumulé ces derniers temps...
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Ven 9 Jan - 22:13

Et dans tout ce remue-ménage intellectuel et sentimental , une ombre se profilait au loin ... Enfin plûtot à quelques encablures de la rue où se laisser tomber Gabrielle Westermann , les veines ouvertes tentant de mourir suite à l'image récurrente de son ancien amour dans son esprit. La mort serait libératrice , et si la mort avait décidée de changer de destination au dernier moment. Un léger crac avait indiqué une demie-heure l'arrivée d'un jeune brun dans l'allée des embrumes . Ce soir ça serait la tournée des grands ducs pour l'individu de sexe masculin , enfin ça se qu'il croyait. Après avoir bu quelques verres au chaudron baveur . Le sorcier de dix neuf ans , avait transplané directement dans l'ndroit le plus malfamé de Londres. Bah , des années à Durmstrang lui permettait bien de pouvoir se défendre contre n'importe qui , au moins des mangemorts débutants. Et puis l'alcool mélangée à son caractère naturel le rendrait bien plus féroce. Voilà , qu'il avait dû revenir dans sa contrée natale suite à la destruction de son école par Lord Vous Savez Qui alias celui Qui-Utilise-Sa-Baguette-Pour-Faire-N'importe-Quoi. C'était bien d'avoir le pouvoir , au moins pas d'ennuis , pas d'horaires , pas d'opposition. Mais cela n'était bien que si vous étiez dans le rôle du chef. Les autres n'étaient que des larbins que vous éliminez aux grès de vos caprices ou des vos aspirations manquées. Quel abruti , l'action de tête de serpent l'avait amené à reparaître devant son jumeau. Celui là , devant son sang-froid tu meurs. Et la petite qui voulait suivre son exemple. Bah il était un mauvais frère , ou un frère indigne comme certains étaient de mauvais parents. On y pouvait rien . Bah , une fois à Poudlard , il tenterait de faire mieux que monsieur Burningham A. Cependant , il regrettait d'être le reflet de Davis . Enfin , pas la peine de se morfondre par rapport à lui. La compétition pourrait reprendre demain. Ce soir s'était la fête. Sans avoir pris la peine de se raser , ni d'avoir changé de tenue . Le brun musclé d'1 m 85 avançait progressivement vers ce qui semblait être une allée s'enfonçant de plus en plus dans l'obscurité. La rue portait bien son nom "Allée des Embrumes". Pendant cette soirée elle devenait l'allée des embrumés plûtot. D'être qui avaient perdus leurs rêves ou illusions. Pourtant même après avoir bu trois verres de whiskys pur feu et un verre de vodka , Bryan Burningham était toujours debout . A l'instar de son jumeau qui avait retrouvé sa santé pendant la cinquième année et qui tenait l'alcool , le cadet de naissance semblait lui ressemblait sur ce point. Puis l'odeur d'un objet brulé l'attira . Hum , il savait ce que c'était , celle de cigarrette mêlée à ... Oui c'est ça , le parfum envôutant d'un pétard. Alons , ne soyez pas craintifs , on vous avez prévenus. Bryan était tout le contraire de son frère , pour quoi par simple instinct de défi. Ce qui l'avait amené içi-même. Lui , il aimait se laisser aller , pas comme un mister dont le prénom commence par un D. Ah mais oui il oubliait que monsieur avait eu une femme . Il avait donc du se laisser aller , au moins sexuellement. Bah , c'était son problème après tout. Le coeur de spn frère ennemi ne le concernait en rien. Puis un léger cris l'interpella . Quelqu'un était à quelques pas de lui. Plongé dans le noire , une silhouette semblait être sur le sol. Animal , Humain , Ami , Ennemi. Même légérement bourré , il valait mieux être prudent. Sortant la baguette de poche gauche , le jeune homme aux yeux marrons , murmura.

- Lumos.

Visiblement après l'effort de ses yeux pour distinguer ce que ses yeux lui montrait , il s'agissait d'une femme. D'une femme qui était étendue , sans vie. Non , un soubresaut indiqua qu'elle respirait. Mais attendait ce n'était pas un soubresaut mais une respiration assez régulière , bien qu'une légère tâche de sang venait de s'étendre sous elle. L'haleine un peu avinée , le sieur se baissa pour voir l'origine du mal de la miss. Elle avait une veine ouverte , un suicide , oû plûtot une tentative interrompue par sa simple présence. Qu'allait-il faire , la laisser glisser vers la mort sans réagir. Même Bryan avait une once de bon sens. Sa baguette toujours à la main , il fit disparaître les bouts de verre éparpillés autour de la victime afin qu'elle ne tente pas de finir le travail après son intervention et prononça la formule suivante pour arrêter l'hémoragie.

- Episkey.

Autant dire que le petit trou disparut directement . Seuelemnt cela ne serait pas suffisant. Il devrait transférer de sa propre énergie à la jeune femme qui était encore embrouillée par la situation qui venait de changer.

* Revigor*.

Posant sa tête sur l'endroit où se trouvait le coeur de la demoiselle , Bryan entendit et vit mieux sa respiration. Elle avait échappé belle. Ne manquait plus qu'elle lui flanque une baffe pour lui avoir sauvé la vie tiens. Mais pourquoi une pensée aussi négative??? Après tout qu'est-ce qui disait que la jeune femme n'allait pas réagir différement. Ainsi doucement , mais d'une voix rauque le serpentard (car il était vêtu de la robe de sorcier de sa maison) ajouta.

- Ca va mieux???

Et mine de rien ce ne fût pas un rire moqueur qui prit place sur le visage du garçon mais bien un sourire rassuré . Il était plûtot fier d'avoir sauvé la vie d'une personne. Pas le cas de Davis qui avait perdu son épouse . Et ça pour une autre histoire d'amour. Quel abruti ce type . Enfin ça c'était le point de vue d'un jaloux face à l'existence d'un proche assez chanceux. Mais la demoiselle , revenait à elle et comment dire son retour parmi le monde des vivant allait sûrement être surprenant , très surprenant même. Et pas que pour elle , pour Bryan aussi.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Mar 13 Jan - 21:41

    Le ciel était lourd, la nuit tomberait d'ici peu et un orage s'annonçait dans les minutes qui suivraient. Pourtant Gabrielle était dehors et se trouvait sur le toit pour elle ne savait trop quelle raison. Pourquoi allait-elle là-bas ? Elle ne savait pas trop. Ce plafond proche de la voûte céleste ne faisait pas réellement partie des lieux qu'elle affectionnait, bien au contraire. Non pas qu'elle soit effrayée, bien loin de là... Gaby n'était pas le genre de personne facilement impressionnable et n'avait pas peur de grand chose. Non, si elle n'allait pas dans des endroits comme ceux-là, c'est surtout qu'elle n'avait rien à y faire. Et puis, on risquait toujours d'y faire de drôles de rencontres. Bien que cela ne la dérange pas non plus, se retrouver au milieu d'une bande de personnes inconnues au milieu d'une toiture avec son caractère n'était pas la chose la plus intelligente à faire. Certes, elle était téméraire, mais pas débile.

    Elle avait mis longtemps avant de se rendre compte qu'elle pensait de trop. Et que ces songes, à la place de s’enfuir peu à peu, gonflaient ostensiblement et l’oppressaient. Des images résiduelles défilaient devant ses yeux clos ou ouverts, mais trop rapidement pour pouvoir être déchiffrables. Et des paroles musicales obsédantes l’envahissaient, se répétant avec une clarté presque insupportable. Gaby se sentait perdue et ne sachant que faire pour affronter cela, elle s’était tailladé les veines. Non, elle ne pleurait pas. Même si l’envie ne lui manquait, tout restait coincé dans sa gorge trop serrée à en être nauséeux. Pourquoi se sentiment de solitude l’envahissait-il ? Être seule ne l’avait jamais dérangé, elle trouvait cela agréable parfois. Les flash persistaient et les chansons se mélangeaient. Un sentiment de vide l’enveloppait doucement, la solitude devenant de plus en plus pénétrante et désagréable. L’obscurité prenait rapidement le règne sur la luminosité crépusculaire.

    Il lui semblait reconnaître la solitude. Peu à peu, elle comprenait son état tout en étant révulsée. C’était comme si à l’instant, elle mendiait la présence de quelqu’un car le sentiment d’être seule se faisait trop énorme pour pouvoir être bien supporté. Jamais de sa vie, elle n’avait eu de tels sentiments. Elle se dégoûtait elle-même d’en arriver là. Mais difficile de nier l’évidence. Quelque chose ou quelqu’un lui manquait terriblement et cela agissait sur son état. Elle ne se connaissait que trop bien. Un cri. Une douleur au niveau de son poignet droit. Les mains collées aux tempes, Gabrielle s’était recroquevillée sur le sol. Comme une simple d’esprit, elle se balançait maladivement en tremblant. Quelques larmes de détresse s’échappèrent de ses yeux fortement fermés. Elle tentait par tout les moyens de faire fuir ces voix qui appuyaient douloureusement sur sa plaie.

    Alors que son esprit divaguait sur les rivages de l’inconscience sans rêve, juste des passages de blanc, d’autres de noir, Gabrielle se senti ré-aspirée vers la réalité. Comme soumise à la brise d’un printemps, elle se sentait secouée, mais sans brutalité. Mais une part d’elle même désirait encore sombrer dans cet infini. Ses yeux s’ouvrirent à demi. Une silhouette floue et déformée se dessinait tant bien que mal. Puis ses paupières retombèrent. Une voix lui parvenait mais le sens des mots lui échappa. Que disait-elle, cette voix ? Était-ce masculin ? Féminin ? Peut-être les deux ? Elle voulu rouvrir les yeux pour le savoir. Une image à peine plus nette se présentait. Mais encore trop faible pour distinguer quoique ce soit.

    Il fallait qu’elle dise quelque chose à cette personne qui se tenait près d’elle. Ce jeune homme, sans doute élève, venait d’avoir la chance ou la malchance de trouver Gaby dans cet état. D’autant plus que cela ne lui arrivait que très rarement d’être réduite en loque, comme une poupée cassée qu’on a jeté au fond d’un tiroir et qui prend la poussière. La jeune personne semblait s’inquiéter de ses blessures sinon elle n’aurait jamais prononcer ce mot en touchant son bras meurtri.

    Elle sentit la plaie chatouiller, comme quand une cicatrisation se préparait. Ne tenant plus, elle se laissa retomber lourdement sur le rebord en piteux état. Sa tête lui fit mal et elle gémit. Elle se sentait mal vis à vis de la personne qui se tenait près d’elle en attendant de pouvoir faire quelque chose. Gabrielle porta une main à son visage et se couvrit les yeux, les ouvrant à demi pour regarder la personne se tenant face à elle. Elle cru le reconnaître. Nan, elle devait halluciner, le manque de sang devait déjà la faire divaguer. Pour être sûre et, dans un moment d'intense effort, elle glissa doucement sa main sur la joue du jeune homme se trouvant face à elle, la caressant tendrement en murmurant :

      - Davis... C'est bien toi ?

    Même parler devenait compliqué. Sa main retomba lourdement sur le sol, trop faible pour la garder plus longtemps levée. Il fallait vraiment qu’elle parvienne à bouger. Devenir le fardeau de quelqu’un qu’elle connaissait bien et aimait de surcroît, ne la tentait pas. C’est alors qu’avec toute la force qui lui restait, elle souleva la masse de son corps, qui était léger d’habitude et parvint à se mettre en position assise. A cet instant, une plaie dans sa main la lança et elle grimaça. Le morceau tranchant qu’elle tenait toujours dans la main pénétra sa peau un peu plus et la douleur lui arracha un faible cri. Mais elle voyait toujours aussi floue.

    Portant à nouveau sa main à ses yeux, elle les massa légèrement et pressenti qu’elle allait peut-être enfin pouvoir les ouvrir totalement. Bien qu’elle était dans un lieu très faiblement éclairé, la lumière déferla comme une vague prête à brûler les rétines noisettes de la jeune femme. Pendant quelques secondes, des tâches de couleurs se mouvaient devant elle, puis elles se dissipèrent peu à peu pour laisser apparaître le décor qui n’avait pas bougé depuis son changement d’état. La seule nouveauté était la présence de Davis, accroupi près d'elle, comme un proche au chevet d’un malade.

    A l’instant même l’envie d’arrêter de penser était grandissante. Oublier la douleur sourde qui se diffusait comme par ondes régulières dans sa main et ce, jusque dans son épaule. Elle perdrait encore du sang, comme ça. Il ne devait pas le voir, elle voulait en finir. Mais l'instant de faiblesse devint de moins en moins grande, la force revenant de plus en plus rapidement. Certainement encore un coup du jeune homme qui se servait beaucoup de la magie, contrairement à elle.

      - Davis... Pourquoi t'as fait ça ? Je... Je voulais partir d'ici, partir loin de toi, loin de tout...

    La phrase était beaucoup trop longue pour le souffle de Gaby. Elle se sentait tellement épuisée pour une soirée, alors qu'en général, elle ne dormait pas beaucoup. En position assise, Gabrielle s’exprimait avec moins de difficulté. Mais elle ne pouvait s’empêcher de penser que ce qu’elle venait de dire était stupide.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Mer 14 Jan - 13:20

Bien qu'assez chargé le temps n'était pas à la pluie ... Tant mieux , Bryan détestait ce temps , rien de mieux pour attraper des maladies , et ça le serpentard détestait vu qu'il considérait que se guérir était une perte de précieuses minutes pour maîtriser sa magie. La jeune femme elle de son coté , avait ouvert les yeux , mais elle se cogna la tête en sursautant de surprise. Evidémment elle avait dû être surprise de voir quelqu'un alors qu'elle se préparait à mourir. Alors avec fermeté et grand maître de ses doigts le jeune homme câla sa main droite sous la tête de la jeune femme pendant qu'il sortait sa baguette afin de lui attirer un objet plus doux pour la poser dessus . Au moins une compresse si jamais , son crâne rejettait un peu de sang . Dans son état toute blessure était importante vue qu'elle était encore sous l'effet de la drogue et de l'alcool. Lancant à tout hasard un sortilège d'attraction . Le septième année vit pourtant une compresse arriver de nulle part , enfin sûrement d'un hopitâl moldu le plus proche ou Sainte-Mangouste , à vrai dire il ne connaissait pas tout les traitements de la clinique sorcière par coeur non plus. La prenant il la posa sous le coin hématomé de la tête de Gabrielle . Au moins serait -elle plus détendue .

- Doucement , voilà tu devrais avoir moins mal.

Hé bien c'est un spectacle rare de voir Bryan bichonner une autre personne sachant qu'il avait rendu la vie impossible à son frère jumeau et à sa soeur cadette. Après tout cette femme semblait avoir un peu abusé de l'alcool , mais sieur Burningham ne sortait qu'avec des demoiselles qui étaient aussi alcoolisées que lui-même avant d'attaquer les choses sérieuses. Il ne suautait pas sur l'occasion de sortir avec une femme aussi blessée . Tout du moins pas tout de suite , il fallait d'abord qu'elle se remette de son cate de mort volontaire ou si vous préférez de sa tentative de suicide en des termes plus simples et directes. Assis à coté de miss Westermann , il sentit une main frêle lui caressait la joue gauche , tandis que la verte et argent lui demandait s'il s'agissait bien de Davis . Alors son frère trempait dans cette affaire , intéressant et en même temps assez pathétique . Délaisser une aussi jolie jeune femme. Ben oui , le jumeau voyait parfaitement les formes grâcieuses bien réparties et ne pouvait s'empêcher de les observait avec un lueur gorumande dans ses yeux noisettes . Mais il fallait se reprendre , bien que son toucher avait introduit un certain désir dans la carnation de son sauveur. Un sourire nauqit sur ses lèvres , il aurait bien eu envie de profiter de la situation pour qu'elle l'embrasse. Mais après tout , pourquoi devait-il vivre éternellement dans l'ombre de son frère alors que lui avait aussi sa propre existence et sa propre opinion sur le monde??? Ainsi , prenant la main de la serpentarde il répondit d'une voix suave afin de ne pas lui paraître discourtois :

- Désolé mais je ne suis pas Davis , même si je lui ressemble traits pour traits. A ce que je vois toi aussi tu as des raisons particulières de lui en vouloir , alors que moi-même j'ai doublement des reproches à lui faire .

Des paroles qui lui seraient bien étranges , mais après tout il flalait être aveugle pour ne pas voir cette beauté recroquevillée en cette instant sur elle-même , comme une rose en train de faner alors que son physique était toujours aussi attrayant , c'était avant tout son esprit qui paraissait sombrer. Il faudrait y remédier avec une intervention rapide , mais n'était-pas en train de se faire naturellement , sans se presser ??? Puisque le dialogue s'était établi entre les deux personnes. Gabrielle arriverait-elle seulement à comprendre le contenu de ces phrases. Dans son état , pas sûr. Au pire il lui expliquerait en détail la situation. Mais rester dehors , et dans cette rue n'était pas le meilleur moyen pour aider quelqu'un à se remttre de son mal , même entrepris volontairement par l'être concerné. Mais la main de la jeune femme , due à la fatigue retomba sur le sol , tandis que ses globes oculaires semblaient en pleine crise d'aveuglement. Une consommation trop forte d'héroïne avait du lui brûler momentanément les yeux. Elle avait échappé de peu à l'overdose , une chance. Vînt la répétition du prénom de Davis ... Encore sous l' état de choc sûrement . Il répéta donc un soupirant d'exaspération .

- Je ne m'appelle pas Davis , mais Bryan , Bryan Burningham.

Ah peut-être qu'on entendant son identité entière elle comprendrait mieux la situation . Mais la jeune femme se releva avec un extrême vigueur , trop peut-être car des gouttes de sang touchèrent le sol pavé .

- Hé vas-y progressivement pour te relever sinon tu vas tomber dans les pommes... A les femmes je vous jures , incapables d'écouter les pauvres bougres que nous sommes .

Renversant de sens cette phrase exclamative non??? Pour une fois que les femmes sont reconnus publiquement et par un sorcier coureur de jupon comme les supérireures des hommes. Il devait être vraiment inquiet notre sorcier de dix neuf pour sortir une affirmation pareil alors qu'il s'approchait avec soin dans le dos de sa patiente improvisée pour voir l'état de sa contusion sous le réveil , hum , ce n'était pas très grave , une bosse avec un petit peu de sang , une petite blessure . Seulement ce n'était pas l'endroit idéal pour l'osculter , posant la compresse sur sa tête , il prit la main de la jeune femme la posa sur la poche d'eau glacée .

- Tiens ça , le temps que ça passe . Ensuite , j'userais d'un sortilège pour fermer la plaie qui est sur l'arrière de ton crâne .

Maintenant accroupi face à Gaby , le jeune homme voyait ses yeux marrons légerement embrumés par sa consommation importante de poudre blanche moldue . Si elle faisait ce qu'il disait pour la garder en vie et l'aider à se remettre c'était déjà bien. Mais il fallait vraiment se rendre dans un autre endroit pour qu'elle dorme un peu .

- Où habites-tu... ??? Quel est ton prénom au fait ?? Il faut dire que je ne suis pas très concerné par les affaires de coeur de mon jumeau , donc ça serait généreux de ta part de me donner ton prénom et ton adresse afin que je te mène chez toi pour que tu puisses retrouver un meilleur état .

La laissant respirer , le jeune homme posa ses yeux sur la têche de sang qui maculait la parterre quardrillé de l'allée des embrumes , si on la laissait là on pouvait penser qu'un crime aurait lieu içi. Or , même détestable , Bryan ne voulait pas avoir d'ennuis avec la justice magique et ne voulait pas être surveillé par des aurors , surtout des collègues de son paternel , cela donnerait encore raison à son frère qui le sermonait souvent en le traitant d'homme immatûre. En son sens cela était faux , juste qu'il cherchait des noises à son double parfait de nigaud de frère . Ce qu'il pouvait le détestait avec ses manies de sage savant se défendre autant par ses paroles que par sa baguette. Il n'y avait plus de justice en ce monde , vraiment. Sortant de ses pensées de jaloux , le jeune homme no'ublia pas pour autant son interlocutrice puisque qu'il pointa sa baguette en direction de la tâche rouge qui se trouvait en dessous d'elle.

- Tergeo.

Aussi dit , aussitôt fait. Mieux qu'un balai autonettoyeur ce sortilège . Le silence s'installait sur la scène du sauvetage.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Mer 14 Jan - 17:33

    La jeune femme regarda d’un œil fatigué le sol qui s'offrait à elle. Ses yeux fixèrent les éclats de verres éparpillés au sol, scintillants tels des paillettes tachées de rouge. Gabrielle sentait qu'elle se torturait l’esprit pour de bien petites choses, tout cela à cause d'une tentative vaine. Les relations humaines n’étaient vraiment pas dans ses atouts. Elle incarnait une sorte d’élégante sauvagerie qui lui portait parfois préjudice. Cependant, c’était fois-ci, elle n’était pas décidée à laisser partir la personne qui se trouvait près d’elle.

    Après quelques secondes de silence, le beau brun intima à la pâle jeune femme : "Doucement , voilà tu devrais avoir moins mal.". La première réaction que Gabrielle aurait voulu avoir pour répondre à cela : rire bêtement. Mais elle ne le fit pas. Qu’est ce que cela pouvait bien lui importer d'aller mieux alors qu’un coup de folie s’était emparé d’elle et qu’à cause de cela, elle s’était tranché le creux des avants-bras, inconsciemment, sans penser à rien d'autre.

      - Que j'ai mal ou pas n'a pas important. Ne t'en fais pas. Ma santé, n’est pas menacée…Les apparences sont trompeuses. Mon cas vaut-il vraiment la peine que tu…Délaisses tes loisirs et tes…amis pour la soirée ? Tu ne me connais même…pas. Pourquoi ?

    Elle eut un petit sourire qui se voulait bienveillant pour montrer que ce n’était pas dans le but d’être mauvaise ou de faire un reproche qu’elle s’était exprimée de la sorte. Mais juste pour dire ce qu’elle pensait vraiment. Cependant, à la pensée de l’infirmière, Gabrielle en haut blanche taché de sang fit la grimace. Elle n’avait pas spécialement envie de se faire materner par une adulte qui la penserait irresponsable et qui préviendrait le directeur, la mettrait sous calmants peut-être et la regarderait d’un air mélangé de pitié, de dégout et de tristesse. Gaby ne supportait pas voir ce regard dans les yeux des gens qu’elle croisait et Dieu sait que cela se produisait trop souvent.

    Un air ahuri passa sur le visage de la jeune femme meurtrie lorsqu’elle entendit : " Désolé mais je ne suis pas Davis, même si je lui ressemble traits pour traits. A ce que je vois, toi aussi tu as des raisons particulières de lui en vouloir, alors que moi-même j'ai doublement des reproches à lui faire". Encore trop dans le vague, elle ne comprit qu'à demi sens les paroles prononcées. Gaby trouvait son comportement différent des autres garçons de sa trempe, donc le trouvait étrange, tout comme elle paraissait elle-même également bizarre aux yeux des autres. Que pouvait-il bien avoir de plus qu’eux ? Elle ne s’était jamais posé ce genre de questions. Qu’avait-on, en tant qu’individu propre, de plus que les autres, aux yeux de certaines personnes ? Ces petites choses qui font devenir unique. Elle plongeait ses yeux dans ceux du dit Davis qu'elle croyait être. Elle ne se rappelait pas avoir déjà regardé quelqu’un de cette manière.

      - En fait je ne sais plus… Fatiguée, je suis fatiguée… Je sais même plus ce que je dit…Complètement folle…

    Les derniers mots prononcés partaient dans l’incohérence et ne s’adressaient pas particulièrement à la personne présente. Elle se sentait perdue et avait la sensation étrange que plus rien ne pourrait être comme avant. Soudain, ce beau jeune homme ténébreux prit la parole. Il disait s’appeler Bryan. Davis aurait donc deux prénom... ? Mais sans qu'elle ne le veuille, la phrase "Je lui ressemble traits pour traits", vint cogner en elle. Un jumeau ? Pourquoi Davis ne lui en avait-il jamais parlé ? Gaby trouvait que cela faisait très kitch mais qu’il comportait aussi son charme. Il avait une connotation d’époque ancienne. Il donnait l’impression d’être un nom que baron, marquis ou prince auraient porté. Excentrisme et élégance, un mélange étrange. Cela plaisait ou non. Cela plaisait à Gabrielle, d'autant plus que ce prénom lui rappelait un skatch moldu qu'elle avait une fois entre-vu, où la phrase " Where is Bryan ? Bryan is in the Kitchen. ", était prononcée.

      Bryan ? J'aime bien.

    Elle lacha un petit rire qui stoppa net au bout de quelques secondes. Petite phrase, c’était vrai. Mais qu’elle ne disait à presque personne. Un compliment voilé qui flotta dans l’air quelques secondes pour finir dans le silence. Pas si différents que cela semblaient être les deux jeunes gens. Gabrielle avait parlé et dit ce qu’elle pensait. Elle s’arrêta là, sans en rajouter car il n’en était pas la peine. Lorsqu’elle réussit à s’extirper de ses folles pensée, elle entendit la voix de Bryan résonner en elle : "Hé vas-y progressivement pour te relever sinon tu vas tomber dans les pommes... A les femmes je vous jures, incapables d'écouter les pauvres bougres que nous sommes."

    Ah ah, très drôle. Pendant, leur face à face muet, Gaby gardait les yeux rivés au sol, en entendant les légers bruits que faisaient la nature dans une nuit creuse et profonde. Mais la voix du jeune homme lui fit relever la tête et le regard. Ses pupilles noisettes croisèrent les saphirs brillants de la jeune femme, avec une petite lueur triste dans leur fond. Il lui disait, calmement et gentiement : "Tiens ça, le temps que ça passe. Ensuite, j'userais d'un sortilège pour fermer la plaie qui est sur l'arrière de ton crâne". Elle lui fit un petit mais non moins faible non de la tête. "Où habites-tu... ? Quel est ton prénom au fait ? Il faut dire que je ne suis pas très concerné par les affaires de coeur de mon jumeau, donc ça serait généreux de ta part de me donner ton prénom et ton adresse afin que je te mène chez toi pour que tu puisses retrouver un meilleur état."

      - Hein ? Oh euh... Gabrielle. Moi, c'est Gaby. Je vis à Poudlard, mais... Je... Je ne veux pas rentrer, je veux partir loin.

    Sa voix était petite et assez triste. Elle avait beaucoup de mal pour trouver une pensée heureuse ou quelque chose capable de la faire franchement sourire. Mais la présence de Bryan l’apaisait, d’une certaine manière. Elle tourna la tête comme une enfant qui refuse d’ouvrir la bouche en voyant la cuillère s’approcher de ses lèvres, tenues par l’un de ses parents. Avec de grands efforts, la demoiselle tourna son visage vers celui du garçon qui lui tenait compagnie. Ses iris de saphirs observaient les écorchures de la jeune femme. Elle se senti rougir violemment, sans raison apparente. Elle avait l’impression que Bryan la regardait nue. Ces blessures étaient le reflet de l’intimité fragile de l’esprit de Gaby. Si peu de gens, voire personne, n’y avaient accès. Pour son esprit c’était comme s’il y avait une note d’érotisme dans le fait de pouvoir regarder ses blessures physiques. Mais il s’agissait là d’un trait particulier à la jeune femme, qui était très loin d’être celui de tous. Le sourire qui se formait sur les lèvres de Bryan fit battre le cœur suturé de Gabrielle.

    Elle tombait dans une absence totale de contrôle ou seuls les gestes et les émotions fortes allaient dominer, empêchant l’esprit de raisonner. Gaby tendit alors sa main toute frêle pour attraper celle de Mister Burningham afin de le ramener vers elle. La jeune Serpentard encore le désir de profiter de la compagnie du jeune homme. Cette personne qui l’avait vu dans un état proche de la nudité, mais à la place d’être un corps nu, il s’agissait d’un esprit. Une sorte d’intimité encore plus précieuse que son corps de jeune femme. Gabrielle préféra ne pas pousser ses pensées plus loin. Il y avait quelque chose de voilé, dissimulé dans un coin de sa tête, dont elle ne voulait pas ôter le voile immédiatement. Une certaine peur parvenait encore à la maintenir à distance de ses propres divagations. Et, le sourire radieux que venait de lui lancer Bryan à cet instant, lui permis de se distraire.

    Lorsque la voix, douce et belle, de Bryan s’éleva dans la poussière du l'air, l’ouïe de Gaby fut captée, comme si ses oreilles avaient eu le même mouvement que celles d’un chat venant d’entendre un bruit. Attentive, elle écouta ce qu'avait à dire le jeune homme : "Tergeo" . Elle lui fit un petit sourire et se força pour se lever. Passant un bras sur son épaule et tombant presque sur lui, tellement faible pour soutenir son propore poids, bien que léger, elle se serra contre lui. Elle avait envie de l'embrasser. Pourquoi cet intéret si soudain pour lui ?

    La jeune femme venait de captiver ses propres yeux sur la silhouette du jeune homme. Elle glissait sur son visage de profil, tombait sur ses cheveux, contemplait la forme de sa machoire, embrassait son corps. Tentation. Ce mot se fit trop clair et Gaby, n’ayant plus le choix, l’accepta. Son iris se colora alors des teintes de la tentation. Mais sa contemplation ne s’arrêtait pas. Avec lenteur, elle osa, bien que Bryan n’en sache rien car ses yeux fixaient le sang par terre, imprimer son regard sur sa gorge masculine, puis descendre lentement vers la douceur masculine qu’il possédait. Un rougissement colora les joues de la jeune femme. Convoitise. C’est avec gêne que la Serpentard s’aperçut que ses yeux illustraient ce mot. Avec violence, elle détourna son regard qui se perdit sur les tyaus rongés du toit. La brune couleur sombre apaisa ses pupilles qui venaient de boire trop de lumière. D’un geste lent, elle porta son visage sur le tee-shirt du jeune homme pour en humer le parfum. Elle se surprit à vouloir le sentir émaner de sa peau en elle-même, qui était trop loin d’elle pour que cela soit possible. Sans rémission, elle se dévoila désireuse. Désir. Avec toutes les évidences possibles, elle désirait Bryan. Mais comment ? Y avait-il plusieurs manières de désirer quelqu’un ? Gaby ne le savait. Elle voulait juste Bryan. Peut-être s’agissait-il de prononcer son prénom, sans cesse, jusqu’à épuisement ? Ou bien alors de le serrer très fort entre ses bras, jusqu’à l’endormissement ? Ou encore effleurer ses lèvres du bout de doigts, fugace caresse, avec un sourire ? Aller encore plus loin et poser ses propres lèvres sur cette bouche, pendant de longues minutes, sans bouger ? Ou bien… ? Gabrielle s’apercevait qu’il y avait tant de manière possible de désirer quelque chose de quelqu’un. Et, pour arrêter le flot de pensées gênantes, elle préféra ne pas penser à ce qu’elle choisirait entre tout cela. Et d'agir. Sur cette pensée, elle s'approcha de lui, le serra dans ses bras, le caressant doucement, l'embrassant timidement d'abord dans le cou, remontant sur sa gorge, glissant ses doigts dans ses cheveux décoiffés en fermant les yeux. Elle ne pu s'empêcher de poser sa bouche sur la commissure de ses lèvres, approfondissant ensuite le baiser. Le goût qu'il prodiguait, les sensations qu'elle éprouvait... Tout cela lui redonnait du baume au coeur. Mais qu'allait-il se passer... ?
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Jeu 15 Jan - 13:44

Hé bien mademoiselle semblait prête à faire une belle moue au jeune homme , alors qu'il venait juste de lui sauver la vie , rappellons le . Avec une sorte de surprise dans sa voix elle lui demanda par quelles circonstances il avait permis d'arrêter ses festivités pour l'empêcher de mourir. Avec un ton dégagé , bien que Bryan aurait pû être piqué au vif , il déclara naturellement , sans une once de colère dans la voix. Sûrement en voulait-elle plus à Davis de lui avoir fait du mal qu'à son action à lui en vérité , pour une fois qu'il en faisait une bonne dans sa vie :

- Hé bien vois-tu je n'ai aucun ami içi , j'étais à Durmstrang jusqu'à qu'elle soit détruite par Tu-Sais-Qui il y a quelques mois , du coup j'ai dû revenir dans mon pays d'origine. Alors que j'étais parti pour devenir plus doué que mon frère , mais jusqu'à présent il m'a toujours remis à ma place , avec ses sorts lancés dans un ton froid.
Enfin bref j'avais décidé de faire la tournée des bars quand je suis tombé sur toi , innanimée au sol . J'aurais pû passer mon chemin mais laisser une belle demoiselle mourir à proximité de moi n'est pas dans mes cordes.


Etait-ce la pitié qui lui avait commander de sauver cette jeune femme où plûtot le simple constat qu'une jeune femme ne méritait pas d'attenter à sa propre vie alors que des personnes mourraient prématurément dans des cirscontances pires qu'elle et sans le souhaiter elles. Hum difficile à dire , il avait pû aussi agir sous une impulsion. L'esprit humain est comme le coeur rempli de bien des chemins obscurs et assez dur à repérer et délimiter. Au moins elle semblait saine et sauve , c'était déjà le plus important. Parler à une morte n'aurait pas vraiment eu de sens , à moins que vous soyez un vieux médecin légiste , célibataire et qui n'a que comme compagnie hors son assistant des cadavres à voir toute la journée. Face au sourire de la jeune femme , le regard de Bryan s'illumina , après tout la vie ne valait-elle pas tout les combats??? :mrgreen . Comme l'amour ??? Il fut étonné par les paroles de la demoiselle , fatiguée certes elle l'était mais folle , pas sûr , triste ,délaissée , abandonnée ou voir insconciente pour ne pas voir qu'elle avait d'autres moments dans sa vie à partager avec au moins un autre homme voilà ce que se disait le serpentard accroupi en face d'elle . Mais il ne dit rien face à cela , dire des paroles alors qu'une personne se remettait en cause était aussi efficace que de donner un coup de pied à un mur , et souvent c'était le mur qui gagnait , à moins que vous ayez la carrure de Hulk pour le démollir ou le mental de Démolitionman . Seulement le regard de la verte et argent semblait le jauger , comprenait-elle maintenant que Bryan était bien le jumeau de Davis. Il n'avait certainement pas dû lui parler de lui , normal , si quelqu'un essayer tout le temps de vous faire tomber de votre piédestale , risqueriez-vous à parler de cela à vos amis . Non , il aurait sans doute fait la même chose. La jeune femme lui mit du baume au coeur en admettant que Bryan était un nom assez joli mine de rien , personne ne lui avait dit cela hors des midinettes ou sa mère , mais cette femme semblait assea différente des autres. peut-être plus courageuse et franche . Elle n'hésitait pas dans ses actions. Son charme s'emparait-il du brun ténébreux???? Il y avait de grandes chances pour que Bryan aime enfin quelqu'un au sens , entendre son coeur battre pour une fille et avoir une vrai relation de couple , pas une vulgaire amourette comme il en avait eu des dizaines au cours de ses différentes années d'études. En attendant , Mademoiselle Gabrielle Westermann lui indiqua son identité.

- Charmant prénom , celui d'un ange , tes parents l'ont choisi avec soin même si j'ai vu que tu peux être aussi démoniaque avec ton propre corps .

Jeu de mot avec les constrates enfer et paradis , mais il faut dire que cela révélait une vérité directe et non dissimulée. Elle n'y était pas allé de main morte avec ses veines ouvertes ... Mais cela n'était plus . Il resterait à guérir cette petit plaie à la tête et découvrant que cela s'arrangeait le jeune homme déclara.

- Ton mal est en train de passer. Mais quand je demandais où tu habitais , je voulais dire hors Poudlard , excuse moi de te demander cela mais toi-même tu étais bien dans cette rue en ce vendredi soir que nous sommes , tu es donc bien adulte ??? Du coup tu peux rentrer chez toi en fin de semaine avant de réattaquer ta semaine le lundi matin. Et puis je n'ai pas très envie que des gens s'affairent autour de toi pour se moquer de ce qui pourrait leur apparâitre comme une connerie monumentale. Tu avais sûrement une bonne raison de faire ça ... Mais je te conseilles de ne plus recommencer , après tout , ton est sublime et ça serait un tort de le mutiler une nouvelle fois. Je vais rester avec toi le temps que tu te remettes complétement de ce qui c'est passé. De toute manière personne ne m'attends donc je peux passer ma soirée où bon me semble.

Pas de reproches dans sa voix , ni de curiosité , juste un petit air amusé mais qui faisait preuve d'une logique implacable. Il ressemblait assez à son frère en ce moment même , à la seule différence de leur style différents , quelques poils de mentons en plus sur le visage de Bryan avec des cheveux assez brouissaleux bien que d'un noir de jais. Gabrielle de son coté respirait bien . Et son physique était encore plus attrayant dans cette nuit tandis que le reflet de la lumière mettait son visage en avant avec un effet des plus saississant de clair-obscur , rendant ses yeux verts encore plus craquants , sa poitrine elle montait et descendait au grès de ses inspirations et expirations , tandis qu'une partie de ses jambes assez longues (moins que celles d'un certain top modèle marié à un footballeur connu tout de même) dépassaient de sa robe. Une envie de les toucher donna un brusque frisson au jeune Burningham. Pourquoi fallait-il qu'il tombe amoureux dans cette ruelle d'abord??? Mais , l'heure n'était pas à la réfléxion , ce n'était pas mal finalement. Mais cette femme serait-elle séduit par ses avances , s'il lui en faisait pas sûr. Pourtant elle n'avait pas fui , elle était resté là . En attendant , la tâche avait disparue de puis trente secondes et une étrange atmosphère baigna les deux jeunes gens. Tandis que dans le regard de Gabrielle se passait quelque chose , elle semblait en plain combat interne , comme Bryan en ce moment , et ce fût elle qui fit le premier pas , alors qu'ils étaient tout les deux debouts . Elle s'avança lentement vers le jeune homme en posant ses doigts autour de sa nuque tandis que sa bouche allait se perdre dans son cou , hum sensation douce et chaude à la fois. d'autres vinrent chatouiller l'épiderme du jeune homme , il adorait ça et à chaque baiser s'enflammer de plus belle , son but était-elle de la faire mourir dans ses bras??? Peut-être allait savoir. scratch . N'en pouvons plus de rester simple victime il devait devenir lui aussi coupable , et il posa avec soin ses deux mains sur les hanches de la juene femme , les rapprochant encore plus tandis que sa nuque se baissait en direction de Gabrielle. Gabrielle qui lui donna un baiser pieu pour commence avant que ses lèvres se collent avec plus de précision pour être indétachables de celles de son nouveau compagnon. Bien qu'un peu soupoudrées de parfum de Whisky pur feu , les lèvres de Gabrielle était doucement sucrée , quelle saveur et quelle sensation , incroyable . Goût pêche sûrement. lol! . Ne se génant pas , Bryan continua le baiser , c'était un roulage de pelle dans les règles de l'art . Tout du moins avant que le sorcier ne vienne titiller le coup de sa sorcière bien-aimée. Hé mais c'est qu'on en mangerait de ce coup bien mignon , petit et résistant à la fois , la miss avait du faire du sport , une chose indéniable , ou bien comme le reste de son corps cela était dans ses gènes. L'un ou l'autre ce n'était pas important de le savoir , elle était parfaite. Oubliées les affaires de rancoeur contre un abruti de frère , là il n'y a que Gabrielle dans sa tête , Gabrielle dans son sang , Gabrielle contre lui . Ce qui ne tarda pas à laisser quelques caresses dans le dos de la demoiselle apparaître. Entamant un baiser torride , notre ami se permit une petite parole coquine en disant:

- Tu ne voudrais pas qu'on s'embrasse au chaud???

Tandis qu'il bisouiller son front avant de repartir à l'assaut de sa bouche. Ho et puis la rue n'était pas trop fréquentée alors ils pouvaient bien rester içi après tout. Il fallait juste que si la partie après les préliminaires venait , il na fallait pas qu'ils attrapent froid. Surtout Spike , vous avez déjà vu une forme anatomique masculine similaire à une banane attraper un rhume. Ben autant dire que c'est douloureux quand votre partenaire vous excite ensuite. En attendant on en était encore à l'étape des premiers baisers et cela ne déplaisait pas à Bryan. Zprès tout sa bouche s'accordait assez bien avec la sienne. Très bonnes dimensions. Le vent dans la rue soufflait relevant quelque peu les cheveux des jeunes gens présents , mais le lieu était désert. Le seul bruit qu'on entendait c'était le rejoignement des deux bouches et des échanges de langues entre elles , rejoints par des petits rires ou des exclamtions basses de plaisir.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Lun 19 Jan - 20:41

    Comme grâce matinée, c'est plutôt raté. D'abord le réveil automatique incorporé. Toute une vie de réveils, tous les jours pareils et voilà les pensées qui se déclenchent à sept heures. Gaby, qui ne parlait presque jamais à voix haute, entretenait un monologue silencieux constant. Un ordre plus sec, plus impératif est venu contredire celui du réveil : " Reste au lit, bien au chaud, au lieu de transporter ta mauvaise humeur jusqu'aux salles de cours. L'ennui est plus confortable seule au lit qu'assisse auprès des autres élèves. ". Elle est fatiguée. Elle est toujours fatiguée. Voilà pourquoi ce soir, elle se sent si légère et prête à sombre dans un sommeil profond. Une nouvelle nuit glacée s'abattait sur la ville amenant avec elle en plus du froid, une toute petite pluie fine qui commençait à tomber.

      - Ouvrir les yeux... Ouvrir les yeux... Les ouvrir... Ouvrir les yeux... Les yeux... Ouvrir les...

    Elle se parlait très doucement à elle-même pour se donner la force de le faire. Quitter cette vision de noir profond pour retrouver la pénombre du soir. " Hé bien vois-tu je n'ai aucun ami içi, j'étais à Durmstrang jusqu'à qu'elle soit détruite par Tu-Sais-Qui il y a quelques mois, du coup j'ai dû revenir dans mon pays d'origine. Alors que j'étais parti pour devenir plus doué que mon frère, mais jusqu'à présent il m'a toujours remis à ma plac , avec ses sorts lancés dans un ton froid. Enfin bref j'avais décidé de faire la tournée des bars quand je suis tombé sur toi , inanimée au sol. J'aurais pu passer mon chemin mais laisser une belle demoiselle mourir à proximité de moi n'est pas dans mes cordes. "

    Elle fut alors incapable de dire quoi que ce soit mais elle sentait parfaitement son cœur faire plusieurs bonds dans sa poitrine. De la pitié ? Était-ce de la pitié qui avait poussé le jeune homme à l'aider ? À cette pensée, elle fut dégoutée d'elle même et elle recula. Ce mélange de dégoût et de compassion que l'on ressentait pour quelqu'un l'énervait.

      - Tu-Sais-Qui... Oui, tu veux parler de ce vieux dégénéré appelé Voldemort. Ne te gâches pas la journée ainsi... Je vais me débrouiller, je trouverai bien le moyen de retourner seule... Il me faut juste du repos...

    Il fallait qu’elle réagisse. Il fallait qu’elle fasse quelque chose avant de ne devenir un légume face à ce trop-plein d’émotions que Bryan était en train de lui fournir. Il fallait qu’elle bouge avant de ne buguer complètement... " Charmant prénom, celui d'un ange, tes parents l'ont choisi avec soin même si j'ai vu que tu peux être aussi démoniaque avec ton propre corps ". Et un petit sourire, un. Elle laissa planer quelques instants de silence après cette annonce, savourant ce mot, ce nom qu’une mère lui avait donné sans en imaginer la portée. Elle le chérissait, seule cadeau qu’elle ait daigné accepté d’une femme qu’elle méprisait. Parce que ce nom, il faisait toujours réagir les autres lorsqu’elle le donnait, la surprise, parfois l’amusement, parfois le dédain. Mais quelle que soit leur attitude, ils ne restaient pas indifférent. Parce qu’un nom d’ange, d’archange même, apposé sur la gueule d’une fille qui s’apparenterait plus à l’antéchrist, ça ne laissait pas insensible.

      - Je n'ai pas de parents. Enfin, j'ai ce qu'on appelle une mère, mais elle n'est rien pour moi. Gabrielle... Je n'ai absolument rien d'un ange, crois-moi.

    Elle appuya ses dires avec un petit rictus froid, en filigrane avec l’once amusée qu’on décelait au fond de son ton. Son prénom était la seule information qu’elle donnait d’elle en temps normal et c’était déjà beaucoup. Lorsqu'il commença à lui parler de son logement en dehors de Poudlard, Gaby fronça les sourcils. Elle avait bien un appartement, oui. Mais à vrai dire, elle vagabondait plus qu'autre chose. Gaby ne se rendait pas beaucoup à son domicile, mais il était vrai qu'elle y serait bien pour se reposer. Quand à ce qu'il avait dit sur les personnes qui risquaient de se moquer d'elle, la seule réaction qu'elle aurait pu avoir, aurait été de rire ironiquement. Mais son visage garda une passivité totale lorsqu'elle lui dit :

      - De toute façon, que veux-tu que cela me fasse que tout le monde le sache et rigole ? Je ne passerai pas pour plus folle et étrange que je ne le suis déjà... C’est malheureux à dire mais que veux-tu ? Plutôt crever que de... Excuses-moi pour les termes employés mais je peux t'assurer qu'ils n'oseraient pas rire. J'ai ma réputation à tenir et ils le savent. Ne t’inquiètes pas pour moi, je vais aller mieux. Ouais, j'ai un appart' pas loin d'ici.

    Cette fois-ci, Gaby avait encore parlé durement. Elle qui tentait de faire des efforts pour ne pas contrarier Bryan, venait de faire un nouveau faux pas. Elle eut un petit sourire qui se voulait bienveillant pour montrer que ce n’était pas dans le but d’être mauvaise ou de faire un reproche qu’elle s’était exprimée de la sorte. Mais juste pour dire ce qu’elle pensait vraiment du regard des autres. Gabrielle parlait plus pour rassurer le jeune homme que pour faire la conversation ou pour se rassurer elle même. Elle se savait hors de danger, déjà une nouvelle plutôt bonne. Pour le reste, elle verrait plus tard.

    Observation silencieuse entre les deux jeunes gens, qui se zieutaient dans les moindres détails. Le cadre n’était guère adapté aux rencontres amicales, une toiture suintant la moisissure par tous ses pores, un ciel sombre et pluvieux qui obstruait la lumière. Une ambiance plutôt glauque, pesante. Tout à fait le genre d’atmosphère dans laquelle Gaby se sentait à l’aise, en ce moment, presque dans son élément. Environnement oppressant qui déstabilisait la plupart des gens, sauf Gabrielle qui parvenait toujours à se sentir bien là où les autres échouaient.

    Un long soupir s’échappa des lèvres de Gaby. Même si le silence les enveloppait, La jeune femme parvenait à se sentir mieux. Et elle était quasiment sûre que la présence de Bryan n’était pas innocente à cet effet. D’ailleurs Gaby sentait qu’elle s’était laissée troubler par ce beau jeune homme et cela avait quelque chose d’effrayant. Qu’allait-il donc se passer ? L’intuition de la Serpentard lui chuchotait qu’entre eux un lien assez différents de ce qu’elle pouvait avoir avec d’autres, allait se tisser, ou l’était déjà. Mais, Gaby ne préféra pas en faire part au jeune homme. Garder ses pensées secrètes valait parfois mieux. De ce fait, il ne passerait rien et la frayeur de Gabrielle allait pouvoir s’évaporer. Ce n’était pas la présence ou la personnalité du beau brun qui la mettait mal à l’aise ou l’apeurait de la sorte. C’était ce qui allait bien pouvoir se passer par la suite. La peur de faire quelque chose de mal, de faire du mal ou de faire une bêtise. Bien qu’elle essayât de le cacher dans un coin de sa tête, cela était trop gros pour pouvoir être ignoré. Alors elle s’enfermait dans un silence pour ne rien laisser paraître à sa voisine.

    Là, Gabrielle se ralluma un bedot. Elle laissa la petite fumée s'échapper après avoir longuement aspiré et pompé ce gaz dit mortel. En quoi tout ça pouvait être mortel. D'accord, ce n'était pas les composants les plus naturels et bienfaisants pour la santé mais c'était un véritable antidépresseur. D'après ce qu'un homme lui avait un jour dit, Dieu avait créé l'alcool et la drogue pour que l'homme oublie sa femme. Pour elle, l'homme avait créé l'alcool et la drogue pour oublier sa vie pourrie et merdique. C'est vrai. Lorsque les gens sont totalement pompés ou dépressifs, il suffit d'aspirer cette douce fumée, de boire cette chaude eau de vie pour se détendre entièrement et évité l'envie de se jeter en bas d'un pont. Après tout, chacun ses passions. La passion. Une passion qui puisse passionner vos jours autant que vos nuits. Jusqu'à présent, Gaby avait trois passions. La drogue, la frappe, la lecture.

    La drogue... Essence, substrat enivrant qui ramenait un peu de vie dans son coeur suturé et tari, le temps d'un instant, d'une étincelle qui faisait luire une sorte d'euphorie dans le profond de ses yeux. Pour dissoudre la poudre blanche, elle mit quelques gouttes de citron dans la cuillère, puis chauffa le tout à la flamme d'un briquet. Transférant l'ensemble dans la seringue, Gabrielle serra le garrot et trouva le creux du bras pour y enfoncer l'aiguille. Le flash fut immédiat. Elle perdit le sens de la réalité. Le son lui paraissait déformé, comme distendu. La drogue était un élément indissociable de la vie dans ces quartiers là, ou plutôt de la survie. Se piquer pour continuer à avancer, euphorie relative qui redonnait l'espoir dans des coeurs asséchés. Bien-être succinct et tellement éphémère. Elle en avait prit l'habitude. Un manque faisait alors apparition quand elle ratait une dose. Cannabis, cocaïne, ectasie, héroïne, alcool, tabac, médicaments... Tout était bon à prendre !

    La frappe... Sentir les coups sous ses poings, les vas et viens dans la face ou sur le corps. Voir ce liquide vital dont tout être a besoin couler, spiter. Frapper jusqu'à en avoir mal à ses propres membres, jusqu'à sentir ses propres muscles se contracter sous l'intensité des percussions. Voir le sang, chaud et odorant. Voir des larmes, petites et salées. Une psychopathe ? Nan. Quoique...

    La lecture... Lire était pour Gabrielle source de plaisir, de joie, de découverte, de délectation... Elle lisait lentement en épelant les syllabes, les murmurant à mi-voix comme s'il les dégustait et, quand il avait fini cela, Gaby le répétait d'un trait. Puis elle faisait la même chose avec la phrase complète. Non, la jeune femme n'était pas dyslexique. Elle lisait même très bien. Mais c'est ainsi qu'elle s'appropriait les sentiments et idées que contenaient les pages. Quand un passage lui plaisait vraiment, Gabrielle le répétait autant de fois qu'elle l'estimait nécessaire pour découvrir combien le langage humain pouvait être beau.

    Et pourtant, elle sentait bien au plus profond de son être que Bryan devenait lui aussi une passion dévorante et débordante qui la prenait tout entière. Elle le regardait de haut en bas, le jaugeant ouvertement du regard. Une lueur démoniaque, incassable dans ses yeux semblait tout brûler sur son passage. Avec une certaine méfiance et une relative froideur ancrée au plus profond de ses yeux. Mais pourquoi cela ? Après tout, il l'avait vue telle qu'elle était vraiment. Il l'avait vue comme personne d'autre n'avait pu la voir un jour. Alors pourquoi ce regard dur, distant et cette habitude fuyante ? Question d'habitude, probablement. Et pourtant, une autre part d'elle-même avait envie de se rapproche de lui, de le frôler, de le serrer, de l'embrasser.

    En pensant à cela, Gabrielle sentit son coeur battre vivement, comme jamais elle ne l'avait sentit. Une douce et euphorique chaleur s'empara lentement de son corps, de son âme, de tout son être. Était-ce cela qu'on appelait le "Coup de foudre" ? Il semblait que oui, en effet. Une irrésistible envie de goûter aux lèvres de Bryan monta en la jeune femme. Alors, doucement, elle s'était avancée. Doucement, elle l'avait touché. Doucement, elle l'avait embrassé. Sentant la nuque du jeune homme se baisser sous ses doigts, elle le regarda fixement avant de sentir des mains chaudes se poser doucement sur ses hanches et se sentir attirer vers lui, fermement mais tendrement à la fois. Gaby avait l'impression que son coeur allait exploser. Exploser d'un pur bonheur. Un chaste baiser pour commencer, pour se retrouver ensuite à l'embrasser fiévreusement jusqu'à ce que leurs langues et salives ne forment plus qu'un. Une symbiose parfaite, une rencontre inoubliable, un futur peut-être heureux...

    Il avait un arrière goût sucré et chaud à la fois qui prodiguait une intense douceur et passion dans ce moment que l'on pouvait qualifier de pur bonheur. Sentant ensuite les lèvres de Bryan glisser dans son cou, l'un de ses petits points faibles bien cachés, elle sentit une flopée de frissons puissants inonder toute cette zone. Glissant alors ses doigts dans les cheveux du beau brun, Gabrielle voulu approfondir ce baiser mais Bryan, contre tout attente, le stoppa pour dire " Tu ne voudrais pas qu'on s'embrasse au chaud ? " Souriant lorsqu'elle sentit ses baiser sur son front et suivant le fil du chemin de sa bouche avant la nouvelle rencontre entre celles-ci, Gaby répliqua en parlant tout contre les lèvres de Bryan :

      - Tant que je suis avec toi... Peu m'importe où nous allons.

    Sa réponse était passe partout, mais voulait bien dire ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle même. Elle ajouta tout de même dans un souffle lent et irrégulier :

      - Et si on allait à mon appart' ? On serait tranquille tous les deux.

    Une voix coquine, sensuelle. Elle sortait le grand jeu de la séduction. Mais Bryan ne faisait-il pas la même chose ? Les bruits que prodiguait les baiser sonnait, pour elle, comme une douce mélodie qu'elle ne voulait stopper et ce, à tout prix. Lui prenant la main en quittant ses lèvres, la jeune femme commença à marcher vers son appart', titubant un peu mais reprenant des forces, tout en tirant Bryan avec elle, vers cet endroit qui serait sûrement merveilleux pour tous les deux...
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Lun 19 Jan - 23:58

Et la réaction que Bryan avait prévu finit par se concrétiser , Gabrielle n'était pas fan de la pitié , seulement lui n'essyait t-il pas de se cacher derrière une action qui n'avait peut-être pas forcément d'explication , à part sa spontaneïté que certains appeleraient pragmatisme avancé??? Hum chacun ses goûts , chacun ses choix , et le jeune homme avait voulu fortement sauvé la jeune femme . Ce n'était pas compliqué , c'était simple au contraire . Faut-il des raisons pour sauver la vie d'une personne??? . Pas forcément , mais laisseriez vous mourir quelqu'un en face de vous , en vous imaginant que vous même pourriez être à sa place , ce n'est pas le sentiment de pitié qui vient là mais le don d'ampathie. De ressentir à la place de la personne comme si vous le ressentiez vous même cette perdition . Et celle de Gabrielle avait été assez manifeste par des excès de colère que le serpenatrd ne calculait pas , occupé par les soins qu'il prodiguait à l'individu de sexe féminin , assis le toisant d'un regard noir , pourtant , ses lèvres étaient tendres. Son combat intérieur avait commencé , peut-être mêma avant le moment où Bryan l'avait touché pour inhiber la blessure de son hécymose. le plus étonnant aux yeux du descendant Burningham fut que Gaby frissona avant de se reculer , toujours en attitude de défense.

- Tu-Sais-Qui... Oui, tu veux parler de ce vieux dégénéré appelé Voldemort. Ne te gâches pas la journée ainsi... Je vais me débrouiller, je trouverai bien le moyen de retourner seule... Il me faut juste du repos...

- Je n'aurais pas mieux qualifier ce sorcier , que tu viens de le faire.

Un sourire narquois s'étirant sur les lèvres du jeune athlète sorcier , le fait qu'elle évoque le repos lui laissait croire que la demoiselle devenait sage. Elle reprenait ses esprits et bien mieux qu'il ne l'avait imaginé , et vous auriez imagiez une aussi radieuse jeune femme tomber dans l'ombre , après avoir réagi aussi instantanément sans une voix hachée comme pourrait l'être celle d'une femme fortement alcoolisé. Certes elle avait peut-être beaucoup fumé ce soir là , mais même avec quelques excès de rage , elle était admirable , sa dignité ressortait , signe d'une grande détermination . Son moral semblait être fait d'acier . Une battante , oui elle l'était , seulement Davis avait fracturé ces défenses . Pas grave son double infernal les refondrait pour mieux les faire briller et les remettre à neuf. Après tout , elle était belle , semblait sympa bien qu'encore sous le coup de la drogue qui pourtant semblait disparaître à une vitesse fulgurante dans son sang , les sorciers devaient être plus résistants à ce genre de produits stupéfiants . Et les sorcières encore plus. L'exemple d'endurance de miss Westermann allait dans ce sens . Puis ce fut le silence quand Bryan parla de son prénom , une légère contraction au ventre , Gabrielle , que c'était joliment trouvé , signe de pureté et légèreté . Bien qu'à terre , elle était peut-être de la race des êtres descendants de ses hommes-oiseaux , déchue , mais toujours prête à offrir son amour à la personne qui saurait la voir telle qu'elle était , fragile et forte à la fois. Elle n'avait pas de parents , étrange , tout le monde on a , au moins pour constituer une existence physique , à moins que vous soyez le fruit d'expérience moldu sur les bébés-éprouvettes. Le fait qu'elle s'en prenne aussi violemment à sa mère l'intrigua , d'accord , elle l'avait peut-être abandonné (enfin ça c'était le sentiment qu'on avait en entendant ses paroles ) mais son père dans tout ça . Hein , quand on fait un enfant , on assume à deux l'éducation du bambin , vous n'êtes pas d'accord??? Tendant sa main pour relever la serpentarde , le jeune homme fixa ses yeux verts qui lui arrachait la plus grande figure d'engouement sur la surface de cette planète , il demanda un tantinet préoccupé.

- Tu as parlé de ta mère , enfin de ta génitrice d'après tes dires , mais ton père pourquoi ne pas en avoir parlé??? As-tu pû le connaître.

Généralement deux inconnus qui se tutoient c'est étonnant , mais deux personnes qui parlent aussi aisément l'un à l'autre , il y avait un truc. Une sorte de lien invisible qui obligeaient l'un et l'autre à s'intéresser réciproquement aux péripéties de son compagnon de galère. Quelques secondes plus tard , le dialogue continua , et face à la question de Bryan , Gabrielle s'emporta de nouveau . Au moins elle avait un appartement près . Etait-ce le destin qui les avait réuni içi , car si vous y songez bien , Gabrielle aurait pû se suicider chez elle. Cet acte n'était-il pas fait pour qu'on la reconnaisse dans la mort , qu'on s'intéresse à elle ??? Mais franchement , n'est-elle pas meilleure vivante et plus intéressante en faisant part de ses émotion plûtot qu'une coquille vide dénuée d'âme , de palpitations cardiaques , de toucher , de goût , d'odorat , d'ouïe et de vue . Non , elle était riche d'expression , de contrastes , d'espoir et c'était ça qui faisait d'elle Gabrielle. Son caractère je menfoutiste à l'excés ??? Hum l'honneur d'une femme n'a pas de prix , et Bryan brûlait d'envie de lui dire , mais serait-il passé pour un galant homme ou un macho alors qu'il était le savoureux mélange entre les deux , c'est à dire dragueur , rustre et assez impulsif , et pourtant , il faisait bien preuve de raison en ce moment même non??? Qu'en pensez vous lecteur , dire de définir de type de gars non??? Oui je suis du même avis. Logé dans le silence , notre ami avait peur de trop en dire , de couper au ciseau une atmosphère épaisse à la fois terrifiante et fascinante. Avec un point central une Gaby chancelante , une Gaby perdue dans ses sentiments , mais une Gaby qui retombait amoureuse. Les soixantaines de coup normaux du coeur de Bryan (comme une personne normale) n'avaient-ils pas doublés d'un coup. Si elle s'emballait , ce fût même étonnant de ne pas voir des gerbes de fumées sortir de ses oreilles. pas de fureur mais d'un amour inflamable (certains direz enflammé , mais c'est trop basique ça ). Soupir partagé des deux cotés , qui se jettera en premier sur l'autre en le tordant de baisers pour le rendre plus vulnérable à sa passion??? Ho , mais ca y est l'initiative et à la demoiselle que déjà nos amis sont à l'ouvrage. On se bécotte vite içi dis donc... J'aurais peut-être ma chance en temps que narrateur içi... :arrow: . Va savoir , après tout on ne connaît pas tout les us et coûtumes de l'allée des embrumes non plus.
Avec précision les lèvres s'étaient elles ouvertes pour laisser les langues gesticuler joyeusement entre les deux bouches , tandis que nos amis caressaient ce qui leur tombait sous la main , à chaque seconde , à chaque minute. Tout n'était qu'amour , exprimé à la fois charnellement et sentimentalement , rires complices , sourires embrassés , observations silencieuses de l'autre avant de revenir dans la tradition du baiser de cinéma (sauf que là c'était entre deux personnes réellement amoureuses l'une de l'autre). Un gars , une fille bref .
Peu importe où il était , cette petite phrase annodine réveilla une drôle de bosse perdue au fin fond d'un pantalon bleu nommé vulgairement jean .
L'arôme fraise-pêche des deux haleines ne formait plus qu'un , indissociables l'un de l'autre maintenant. Et souriant d'une lueur maligne , Gabrielle proposa une bonne soirée à son compagnon. Allez chez elle , pour faire quoi??? Hum à vous de comprendre , le narrateur ne va pas tout faire à votre place. Enthousiasté et agîcheur , notre ami répondit.


- Avec plaisir ma Gaby , je te suis.

Découvrant toute ses dents blanches pendant qu'un léger coup de langue passait dessus. Tel un loup prêt à dévorer sa proie , où plûtot prêt à s'accoupler . Notre Bryan suivit l'invitation de sa petite amie , qui déambulait déjà en direction de chez elle . Bryan à la suite de sa main qui était soumis à une poigne ferme .
Quelques pas pendant 500 m , quelques détours de rue , à droite , puis à gauche , puis encore à droite. Un chat partant d'une poubelle après s'être régalé de multiples restes de repas failli les faire chuter. La nuit tout les chats sont gris... Ben non içi ils sont noirs , à moins d'avoir un petit coup dans le nez comme nos tourteraux.
Sa main pâle se posant sur la porte , quelques difficultés à trouver la clé. Une baguette sortant de la poche de Bryan et tout est arrangé tandis que les lèvres de Bryan s'emparent de celle de sa compagne qui ouvre à reculons l'entrée des couloirs. les voisins droment tandis que quelques rires s'échappent invonlontairement du baiser. Prochaine étape le défi des escaliers avec un baiser langoureux d'une bonne dizaine de minutes.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Jeu 29 Jan - 12:12

    Le soir avait recouvert les lieux de son manteau couleur encre. Une nuit chaude, sombre et lourde comme une chape de plomb s’était abattue sur les toits d’ardoises et un vent grêle, glacé et sec balayait les branches pourries qui grinçaient sous le passage de cette substance invisible et insaisissable qu'était le souffle de la nature. Elle entendait de légers craquements, mais n'ouvrit cependant pas les yeux pour autant. Peut-être qu'il y avait quelqu'un, mais peut-être aussi que le bois des arbres était-il vieux, usé et, que de ce fait, il grinçait à tout moment... Elle resta alors dans sa position initiale, gardant toujours les yeux fermés.

    Le silence s'était placé dans tout les alentours de la dite ruelle. Le noir qui engouffrait l'endroit semblait avoir emporté avec lui les mauvaises odeurs mais en faite, ce n'était que la jeune femme qui était habituée en cet instant même à cet senteur nauséabonde. la pluie laissait doucement sa place à des giboulées. La neige commença à tomber et ce, à n’en plus finir. Une neige folle, lourde, vagabonde et blanche qui se laisse porter au loin par un vent frisquet venant du nord. Debout, au milieu de la tempête, une personne seule qui contemple au bout d’une allée bordée d’arbres dont la neige laisse encore visible les quelques branche d’un vieux cèdre odorant ou d’un grand sapin aux nobles allures. Du moins, elle se croyait seule... Au bout de l'allée quelques pas à côté de le femme, une affiche en anglais."Allée des Embrumes" est inscrit dans une écriture médiévale en lettre d'or sur ce tableau vert forêt.

    La jeune damoiselle à qui l'on ne donnerait jamais plus de vingt ans soupire longuement. Emmitouflée dans un long manteau d'hiver noir, chaussant des bottes noires, elle ne marche pas. Elle se contente de fixer d’un air attentif les bâtiments, le besoin inouï de porter son attentions sur une chose futile pour tenter de zapper tout le reste. Combien de fois, au cours de nombreux derniers mois avait-elle parcouru cette allée.

    Ni plus ni moins, qu'une nuit où on avait besoin de se saouler la gueule pour se sentir mieux, ni plus ni moins qu'un ex-amant que l'on haïssait au point de vouloir frapper n'importe ou, ni plus ni moins qu'un dégoût incommensurable envers le genre humain, ni plus ni moins qu'une haine infinie enfouie en elle, ni plus ni moins qu'une intelligence qu'elle dédaignait puisqu'elle ne s'en servait pas, ni plus ni moins que la tristesse d'une vie merdique qu'elle cachait à merveille mais qui, intérieurement, la dévorait, ni plus ni moins qu'un dégoût profond des autres... Ni plus ni moins, mais tout cela était déjà énorme. Assez énorme en sois pour qu'elle ait déjà bu énormément et s'être ouverte les veines.

    Elle avait fumé une de ses nombreuses cigarette bourrée de hasch et cela ne l'avait pas non plus enthousiasmée. Il était vrai qu'à la place des sensations auxquelles elle s'était attendue, comparables aux autres jours, elle n'en avait tiré qu'une migraine tenace. Gabrielle se disait qu'elle aurait dû se procurer au moins une demi-douzaine de ces cigarettes. Il fallait parfois insister pour décoller. Mais, au fond, cela ne la tentait pas réellement. De plus, à la fin, on en avait besoin pour de bon et on était fichu. Elle ne tenait pas à se ruiner la santé pour une chose aussi ridicule que celle-là ! Et puis, elle tenait à la vie comme à la prunelle de ses yeux, donc fumer de l'herbe n'en revenait qu'à se tuer elle même à petits feux...

    Alors que son esprit divaguait sur les rivages de l’inconscience sans rêve, juste des passages de blanc, d’autres de noir, Gabrielle se senti ré-aspirée vers la réalité. Comme soumise à la brise d’un printemps, elle se sentait secouée, mais sans brutalité. Mais, une part d’elle même désirait encore sombrer dans cet infini. Elle vit bouger. Brusquement. Ce mouvement avait été imprévisible, ébranlant la certitude d’invulnérabilité de Gaby. Instinctivement, elle ramena la main à sa hanche et ses doigts se refermèrent sur le pommeau de sa dague. Réflexes parfaitement huilés d’une mécanique devenue trop habituelle. Elle n’avait que trop souvent eu à se défendre ; ses automatismes étaient parfaits, l’urgence le seul moment où ses instincts prenaient le pas sur sa raison. Et au vu de cet instant de faiblesse, le mouvement qu'elle avait entrevu apparaissait comme une agression.

    Dans tout cela, Gabrielle n'avait pas de suite compris, car oui, elle aurait pu laisser une personne mourir devant elle sans pour autant ressentir le moindre sentiment, quel qu'il soit. Elle entendit une voix rauque, mais ne vit pas tout de suite d'où elle venait. Lorsque sont regard se posa sur cet homme, a première réaction fut de hausser un sourcil, la seconde de le froncer. Il ne semblait cependant pas vouloir faire quoique ce soit et cette constatation permis à Gaby de se détendre et ses doigts desserrèrent doucement leur étreinte - comme à regret - laissant ses ongles longs crisser légèrement sur l’acier du manche. Et alors que les minutes approchaient, pouvait-elle regretter de n'avoir rien tenté contre la vie de Bryan ? Cependant, elle se sentit mal lorsqu'il aborda la question du passé en énonçant les parents de la jeune femme. " Tu as parlé de ta mère , enfin de ta génitrice d'après tes dires , mais ton père pourquoi ne pas en avoir parlé ? As-tu pu le connaître ? " et alors, dans un soupir mal placé, elle répondit :

      - Je n'ai pas de père. Enfin, j'suis pas conne, je sais bien que j'en ai un, mais plus au niveau biologique qu'au niveau pratique. Je ne l'ai jamais connu et je ne tiens pas à le connaître. Tout ce que je sais, c'est qu'il était très bon sorcier. Bah pour tout te dire, ma mère est une catin. Je ne dis pas ça dans le bute de l'insulter, nan... Elle se prostitue dans les rues de Paris.

    Un léger sourire s'afficha sur son minois, suivi d'un petit rire. En y repensent, cette femme misérable qu'elle appelait mère lui en avait bien fait voir. En pensant à tout cela, Gabrielle resserra lentement et hargneusement ses doigts autour de sa dague. Une sentiment de haine l'envahit et elle parvint à s'énerver seule. La présence de Bryan permis à Gaby de se détendre et ses doigts desserrèrent doucement leur étreinte - comme à regret - laissant ses ongles longs crisser légèrement sur l’acier du manche.

    Et les lèvres contre lèvres, les salives mélangées ensemble, les langues se caressant mutuellement. Tout cela dans une douceur et une sauvagerie parfaitement entremêlées. Longue plainte lugubre qui rompit la monotonie de la neige, ce même bruit répétitif et très discret des flocons qui s’écrasent sur les tuiles. L’endroit semblait hors du temps. Deux jeunes gens silencieux qui se dévisageaient, s'embrassaient, se caressaient... Deux amants s'embrassant en un lieu à l'satmosphère lourde, saturée de moisissure et d’humidité; la neige se transformait petit à petit en eau qui se faisait bruyante en dégoulinant sur le toit et la lumière sporadique d’un éclair au loin. Vue pittoresque qu’aucun peintre n’aurait cependant voulu dépeindre.

    Se sentant à la fois si bien de par le moment et si mal de par l'endroit, Gabrielle lui proposa de venir chez elle (Pour aller boire un café. xD), ce qui, en temps normal, n'aurait jamais eu lieu. Lui prenant la main, elle guida Bryan à travers les ruelles, toutes aussi sombres et sinistres les unes que les autres. On pouvait parfois voir quelques personnes louches, mais contre toute attente, Gaby les connaissait assez bien. L'habitude presque ancrée de venir ici pour perdre son temps à ne rien foutre. Après quelques pas précis, d'autres non, ils finirent par se retrouver devant l'établissement. Ce n'était pas le grand luxe, mais il n'était pas non plus inconfortable. Cependant, une fois arrivée devant la porte, Gabrielle avait beau chercher...

      - J'trouve pas la clef...

    Dit-elle en se tordant de rire. Fallait vraiment que ça arrive en cet instant précisément. Mais l'apprenti sauveur de la soirée était là, brandissant une baguette et l'ouvrant en à peine quelques mots. Il était parfait, celui-là. Bon, elle ne se servait que très rarement de la magie, mais elle aimait la façon dont elle opérait. Plusieurs fuites s’étaient déclarées sur les façades de la rue et l’eau dégoulinait le long des murs, apportant avec elle une odeur âcre de moisissure. La température avait diminué de plusieurs degrés mais ce n’est pas elle qui tira un frisson sur la peau blafarde de Gaby. C'était les embrassades de Bryan, ce déchaînement de mouvements des lèvres qui lui apportait une jouissance vivisectrice.

    Elle n’attendait rien de particulier, elle n’attendait même pas. La mesure du temps lui était devenue étrangère. Elle regardait seulement et sa masse cérébrale tournait à pleine vitesse. Questionnement lancinant et analyses diverses. Qu'allait-il advenir par la suite ? Comment allaient-ils réagir une fois tout cela terminé. Après tout, ce n'était peut-être qu'un coup comme ça, pour lui tout du moins... Mais elle n'eut pas le temps de trop s'attarde sur la question, parce qu'à nouveau les lèvres de Bryan prenaient place sur les siennes et qu'il monopolisait ses pensées, ses gestes, son corps, tout son être.

    Marchant à reculons vers les escaliers, elle se foutait bien de savoir si les voisins dormaient ou non. Glissant ses mains sur le torse du jeune homme, elle commença à ôter les boutons de sa chemise, toujours en reculant. Mais alors qu'elle l'embrassait à pleine bouche, elle ne vit pas la première marche, ne pensant pas qu'elle était si prêt et la jeune femme tomba en arrière, les fesses posées sur l'une des marches. Ce qui lui valu un beau petit fou rire. Et perdue dans son amusement, elle ne parvenait pas à se lever. Mais rho, elle devait se prendre. Frottant les petite larmichette sur le coin de ses yeux, elle se releva et attrapa Bryan par le col de sa chemise pour l'étirer à elle et l'embrasser à nouveau, montant petit à petit en même temps...
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Dim 1 Fév - 20:30

Quelques mots , quelques explications avant que nos deux amants ne partent pour la direction lieu plus chaud pendant qu'une passion ardente les poussaient lentement tout les deux à dériver vers le cour d'une passion ardente , qui semblait déjà toute tracé. Les deux démons allaient peut-être avoir accès à leur Eden finalement. Certainement le créerait-il ensemble , unis totalement dans un amour spirituel autant que charnel .
Mais l'heure n'était pas encore à la poésie mais plûtot à l'article , aux croisées de chemins , au chapitre nommé " révélations". De mauvaise grâce la demoiselle répondit tout de même à son joli interlocuteur . Comme tout le monde elle avait un père comme condition de lancement de son développement de foetus à nourrison , puis de sa naissance. Mais ce père avait disparu depuis longtemps , peut-être avait-il décidé d'abandonner sa mère , sans expliquer les raisons de son départ à personne. Et notamment pas à celle à qui il laissait croître dans son ventre une vie , une vie nouvelle qui venait en ce monde , moins de deux décennies auparavant. Un être , une ravissant jeune femme portant le nom et le prénom de Gabrielle Westermann. A ce constat le jeune homme ne pût réprimé un sourire. Elle était éclatante , malgré la noirceur qui entourait ses origines. Comme si cela n'avait existé que pour mieux la mettre en valeur une fois adulte.
La seconde partie du récit passa également. Elle était donc issue de ce que les moldus appelait par un terme sautillant , une fille de joie , ou si vous préférez par des termes plus francs et familiers , une prostituée.
Il n'était pas là pour blâmer la femme qui était sa mère et encore moins sa fille qui était révoltée à cette idée. On ne choisit pas sa famille et encore moins ses parents , ni sa date de naissance . Elle n'avait donc rien à se reprocher .
Une question simple restait en mode veille cependant durant une à deux minutes dans l'esprit du jeune homme dont le sourcil brousailleux brun légérement remonté signifait qu'il était parti en pleine réfléxion. Pourquoi sa mère n'arrêtait-elle pas simplement cette conduite , elle pouvait partir avec sa fille à Londres et laisser tomber sa vie d'autrefois. Certainement sa vie de femme battue ou violée avait dû la retenir dans cette décision de tout laisser plaquer du jour au lendemain.
Comment éleverait-elle sa fille sans la faire tomber dans le semblant de vie qu'elle avait ??? Pour l'une des rares fois de sa vie Bryan comprenait mieux les raisons d'un tel choix. Parfois l'existence amenait à se sacrifier pour un être chère. A coté de cela , il n'avait jamais vraiment pris soin de sa cadette , juste Davis pour elle.
Il rattraperait ou tenterait de combler ce vide par divers moyens , il n'était pas un frère exemplaire certes , mais il lui restait des sentiments , juste qu'il n'arrivait pas autant que son aîné de deux minutes plus âgé que lui à les formuler.
Simple pensée , remplacer par des actes unissant ensuite Gabrielle au jeune homme.


Pause puis reprise.

Voilà quelques minutes que chacun s'était emparé des lèvres de l'autre , jouant avec soit sa nuque , soit son dos , suivant sur quoi tombait leurs doigts , et soit s'y agrippait , soit en caressait l'épiderme , parfois contenu par des vêtements chauds. Et pendant que d'une drôle de démarche parfois saccadée par des baisers volés nos amis se dirigeaient vers l'appartement de la demoiselle , les bruits de leurs pas gadoueux accompagnait leur marche. Et là ce fut le coup du baiser adossé à la porte qui se refusait à s'ouvrir sans sa clé , seulement Gabrielle semblait l'avoir perdu au fond de son sac. Se déluctant encore de la fraîcheur satinée des lèvres de sa compagne , Bryan répondit légérement amusé par la situation.

- Il y a toujours une solution.

Un bon "alohomora" , et plus de problème. Avançant à tatant (puisque l'électricité n'existe pas chez les sorciers , rappelons le) , nos amis progressèrent doucement dans les marches jusqu'à ce que Gaby glisse en arrière dans l'escalier. Pas de frayeur , entraînant son amoureux dans sa chute ou du moins déjà son compagnon de massage buccal , elle n'en resta pas là. Passant ses mains sous la chemise du jeune homme qui sentit des petits doigts prendre d'assaut ses muscles étendus composants son torse. Un rire charmeur , il déclara en chuchotant à l'oreille de celle pour qui il avait littéralement fondu .

- Je vous trouves très téméraire miss , vous ne m'en voudrez donc pas si je me permets quelques gestes non déplacés en cette place.

Un toucher hardi descendit des épaules de la demoiselle en tatant sur le coté le haut de poitrine avant de jouer avec sa colonne vertébrale et de poser avec soin ses deux mains sur une partie anatomiques très répondit. Les fesses guindées de son amant , encore prisonnières de leur jean.
Comme réponse à cette offensive osée , la demoiselle le tira par le col comme pour lui rendre des comptes avant de laisser progressivement et sans heurts sa bouche s'écraser avec délicatesse sur celle de son amant.
Un bon "french kiss" , ranima la cause de leur présence dans ce couloir , bien qu'il aurait pû continuer à se bisouiller et se palper partout dans l'escalier , mais bon. Entraîné par sa partenaire , le brun et sa brune montèrent en lâchant quelques fous rires , passant avec insouciance quelques étages avant d'arriver devant la dite porte de l'appartement de mademoiselle. En face de la porte , l'ange chercha de rechef ses clés , tandis que son protecteur dans son dos avait ses mains autour de sa taille. Un baiser chaleureux déposé dans le cou sous le coup d'une attirance irrésistible. Tandis que son nez se perdait dans ses cheveux qui éxultaient un parfum aphrosidisiaque.
Les choses sérieuses allait bientôt remplacer les préliminaires. Tandis qu'une image d'un couple fortement attendrissant se dessinait dans le cadre de la porte qui par miracle avait cédé à la clé trouvé miraculeusement au beau milieu des recherches effrénées de sa propriétaire. La nuit allait battre son plain , parole de narrateur.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Mar 3 Mar - 15:08

      - J'ai envie de toi...

    Quelques mots lâchés négligemment, la réponse parfaite et épurée aux gestes qui lui étaient jusque là dirigés. Sa voix rauque s'était mêlée au bruit de l'orage sans le temps de réflexion qui avait caractérisé les paroles précédentes. Peut-être parce qu'il s'imposait comme une évidence, impérieuse et absolue. La concrétisation d'un état d'esprit qu'elle percevait comme une certitude. Des mots qui sonnaient comme un glas dans sa bouche parce qu'une fille comme elle ne pouvait en général n'avoir envie de personne. Et pourtant. Elle signifiait son désir de distraction, le besoin quasi-viscéral de trouver un endroit reculé, d'aimer l'orage loin des autres êtres humains. La volonté de briser un ennui inextirpable. Encore fallait-il que Bryan comprenne le sens de ces uniques mots. Beaucoup n'auraient vu qu'une phrase bancale et coquine, dont la vacuité témoignerait de l'imprécision de la pensée de Gaby. Mais cette dernière considérait son locuteur comme quelqu'un d'assez intelligent pour en saisir la profondeur. Du moins l'espérait-elle. Pour une fois qu'elle rencontrait quelqu'un qui ne paraissait pas totalement inintéressant, elle serait déçue de n'y trouver qu'une enveloppe superficielle. Déception éphémère et périssable mais la disparition d'un amour possible, une intrigue et une envie qui se muerait en mépris. Une de plus dans la masse des autres. Ou pas.

    Avoir envie. Parce que la vie atteignait dans cette ruelle un degré d'intensité électrique. Non pas grâce à la présences des deux jeunes gens - la substance de ces derniers semblait inexistante - mais à travers l'orage. L'allée se muait en une entité vivante ; ses murs vibraient sous le grondement discontinu du tonnerre. L'eau qui suintait des fissures n'était que sécrétions humides d'entrailles, glaires et mucosités sur la moisissure. Rien n'est plus animé qu'un lieu inerte modelé par l'orage. Et comme tout être, vint le moment où il s'écrase, il plie les jarrets et s'effondre, lentement, douloureusement. Le craquement s'étira en une plainte aiguë qui refusait de mourir, refusait d'admettre sa défaite. La pression de l'eau sur le toit avait eu raison de la charpente vermoulue qui avait fini par céder. Avec indolence d'abord, puis brusquement.

    L’orage se déchaînait et chaque coup de tonnerre faisait vibrer les briques descellées que comptaient les façades des bâtiments de l'Allée des Embrumes. L'eau dégoulinait le long des murs, apportant avec elle une odeur âcre de moisissure. La température avait diminuée de plusieurs degrés mais ce n’est pas elle qui tira un frisson sur la peau blafarde de Gabrielle. C’est seulement ce temps, ce déchaînement de la tempête qui lui apportait une jouissance vivisectrice. Les plaisirs de la chair lui étant refusés ces derniers temps, elle se rabattait sur la seule chose qui était encore à sa portée ; la puissance et les ravages d’un orage.

    Toujours le corps contre celui de Bryan, les yeux étincelant de ce vert empoisonné à chaque éclair, Gaby continuait de dévisager ce jeune homme. C’était un regard fixe, qui ne cillait pas, pesant et qui avait le don de mettre mal à l’aise les gens lorsqu’ils étaient dans leur état normal. D’un autre côté, il y avait au fond de ces iris un amour qui ne mentait pas, qu'il était impossible de cacher. Elle n’attendait rien de particulier, elle n’attendait même pas. La mesure du temps lui était devenue étrangère. Elle regardait seulement et sa masse cérébrale tournait à pleine vitesse. Questionnement lancinant et analyses diverses. Qu'allait-il se passer pour la suite des événements ? Des questions restées sans réponses et lui donnaient un arrière goût amer en bouche.

    Goutte, goutte, tombe encore et toujours au rythmes du cœur d'une jeune femme déroutée. La pluie faisant rage, l'orage rugit encore dans un torrent d'émotions indescriptibles. Se taire, réfléchir. Ne plus penser à rien. Gabrielle avait peur. Oui, elle avait peur, car elle n'avait jamais vraiment aimé quelqu'un autant qu'elle s'aimait elle-même. Jusqu'à présent, seule sa petite personne comptait ; les autres, elle s'en foutait. C'était comme s'ils n'existaient pas. Des fantômes insignifiants dans un monde qui lui échappait et où personne ne la comprenait. Elle qui, auparavant, arrivait à un parfait contrôle de ses émotions se retrouvait piégée, désabusée et perdue dans l’immensité infernale qu’était l’amour. Et il fallait rester honnête ; un changement aussi brutal et inattendu ne pouvait qu’effrayer, rendre méfiant. Mais comme pour toutes autres choses, la jeune femme parviendrait probablement à reprendre le dessus. C’était presque ennuyant de se connaître aussi bien soi-même.

    Les rêves sont fragiles. L’illusion est éphémère. L’amour est infidèle... Elle se répétait cela sans cesse, en boucle, comme pour se protéger d’une force invisible qui conquérait son cœur, telle une avalanche. Car oui, une bataille faisait rage dans le cœur suturé et fatigué de la jeune femme. Et le combat du grand amour commençait à gagner, à prendre le pas sur ses sentiments, sur son ressentit. Un changement fulgurant était occupé de se faire dans son corps, dans tout son être. Cela allait certainement la changer plus qu’on ne pouvait se l’imaginer. Et sous la lueur d’une complicité lunaire argentée, ses yeux scintillaient d’un amour pur et réel. Pas de but, ni d’obstacle, de problème, de raisons. Juste un néant absolu. Juste une présence apaisante, une présence qui chassait les autres.

    La nuit était tombée bien avant que le soleil n'ait franchi l'horizon. Mais ce n'était pas vers le ce ciel crépusculaire torturé, aux couleurs brûlantes qu'elle avait les yeux tourné pendant cette balade, mais bien vers Bryan. Marchant main dans la main pour se rendre à son appartement, elle ne pouvait détacher son regard. Elle aurait pu rester des heures ainsi, le temps ne comptait pas pour elle. Un instant comme l’éternité aurait pu s’écouler depuis qu’elle l'observait ; elle était incapable d’y répondre. Ce n’était pas important.

    Et lorsqu’il osa se poser derrière elle, tout contre son corps pour l’embrasser dans le cou, Gaby ne pu réprimander un long soupir en closant les yeux et en entre-ouvrant les lèvres. Posant une main sur la porte et l’autre sur celle de Bryan qu’il avait posée sur son ventre, la jeune femme ne pu empêcher un léger gémissement de désir mêlé au plaisir de sentir ses lèvres et sa langue dans son cou s’échapper de sa bouche. Griffant la porte en bois avec ses ongles, émettant ainsi un craquellement lugubre comme elle les aimait, Gabrielle n’avait fait cela que pour se retenir et ne pas mourir de plaisir, car si cela se passait de cette façon, elle ne répondrait certainement plus de ses faits et gestes. Il allait la rendre folle. Ou du moins, faire monter sa folie à un niveau plus élevé qu’elle ne l’était déjà, s’il continuait de la sorte. Alors que ses mains se baladaient sensuellement sur sa peau. Il appelait à tous les désirs, à toutes les passions, à divers fantasmes plus fous les uns que les autres. Et le pire dans tout cela, c’est qu’il en avait certainement conscience, le coquin.

    Cherchant la serrure de la porte, avec la clé qu’elle venait de trouver au fond de son sac et qu’elle tenait fermement entre ses doigts, elle se tourna légèrement vers la gauche, passant sa main sur la nuque du jeune homme et l’embrassa d’un tendre baiser, avant de ses séparer à contre cœur de ses lèvres pour voir où elle faufilait la clé. Quelques tours, quelques bruits et voilà la porte qui s’ouvre brutalement après qu’elle l’eut poussée d’un puissant revers de la main. Il la rendait plus folle qu’elle ne l’était déjà, folle d’amour et d’envie. Une euphorie relativement éphémère s’empara d’elle au même moment où sa main agrippa le pull du beau brun, ne lui laissant aucune chance de partir, car déjà la porte se voyait refermée d’un coup de pied après avoir laissé passer le corps désirant des deux amants. Elle ne comptait certainement pas le laisser partir. Non. Elle voulait encore gouter à ses lèvres, mais aussi à sa peau. Le toucher, le caresser, le frôler. Fugaces caresses. Telle une Veuve Noire, elle mangerait son bien-aimé dans tous les sens du terme... Peut-être bien qu’à l’aube, il partira. Mais l’aube n’était pas là et mettrait sûrement un certain temps à apparaître. Elle aurait donc tout le temps pour s’occuper de lui.

    Loin de faire attention au fait que son appartement était bien rangé ou non, Gabrielle poussait le jeune homme vers le canapé du salon, ne le quittant pas du regard. Son intérieur était rustre, quelque peu négligé, totalement désordonné, mais elle s'en foutait éperdument. Après tout, elle ne venait pieuter ici que lorsque le besoin de dormir supplantait l'envie de liberté qu'elle ressentait. Elle n'avait donc nul besoin d'avoir un intérieur chic et irréprochable, pour ce qu'elle en faisait. Et tandis qu'elle embrassait Bryan avec ardeur, Gaby le poussa dos sur le fauteuil, avant de se poser sur lui, les cuisses de chaque côté des hanches du jeune homme, avant de se pencher vers son visage pour l'embrasser tendrement et amoureusement, ce qui jouait un parfait contraste avec ses caresses charnelles qui, elles, étaient fougueuses et indécises...
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Mar 17 Mar - 20:42

Avoir envie de lui. Cela contenait un désir de lui faire l'amour physiquement , c'était clair comme de l'eau de roche . Mais cela renfermait aussi une part mystique. Plus que des bonds immenses que le coeur de la jeune femme faisait dans la poitrine cela prenait source dans son esprit aussi. Vous savez le genre pensées représentées comme obscures en étant intagibles et donc invisibles à l'oeil nu. Que celui qui est vu une âme hors du corps sans projection d'image spectrale me le dise . Ah aucun bras levé . Je m'y attendais. Il s'agissait donc d'une double attirance : sexuelle et intellectuelle.
Et pour mieux pousser nos amis dans les bras l'un de l'autre , rien de meilleur qu'une bonne averse pour les rapprocher dans un même lieu à l'abris des petites gouttes de pluies (tiens tiens , ça ne vous rappelle pas la chanson Flic-Flac tout ça ??? Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] 262494 ). Les ondes lumineuses dégagées par l'orage et éclairant le ciel à des fréquences discontinues amena les deux jeunes gens à accélérer l'allure sans forcément les séparer de leurs bras dessus , bras dessous , et de leurs baisers passionés.
En constraste avec une fraîcheur croissante , la chaleur elle venait de faire un sacré bond depuis tout à l'heure. Dûs à monsieur Testostérone et à madame Oestrogène??? Certainement. Mais bon disons le , fourrer sa propre langue dans le palais de l'autre en la pelottant n'était pas non plus une action qui laissait l'autre rester pantois.
Pas de guerres intérieures , rien qu'un apaisement. Une possibilité d'être en permanence avec l'autre sans qu'il ne vous agresse . A la différence de tant d'autres gens. Pas de sous entendus , rien qu'une complicité éternelle. Deux corps liés l'un à l'autre dans une scène d'alcove et qui donnerait des générations futurs dans laquelle le bonheur s'installerait au fil des ans. Voilà la banale aspiration à l'amour.
Mais comment diable décrire un sentiments sans ses symptômes extérieurs ? Donc tremblements , doigts moites , augmentation du rythme cardiaque , production de sécrétions disséminées partout dans l'organisme.
Certains médecins verraient dans cet acte une possibilité de mourir véritablement , en tout cas biologiquement parlant dans les bras de l'autre. Mais cela était-il important dans cette rue obscure ?
Non il fallait foncer sans poser de question. La vie vous coupe l'herbe sous le pied. Ne manquait plus qu'à refuser les bonnes rencontres tiens. Gabrielle était une jeune femme encore fragile pour le moment. Mais elle était déterminée dans ses décisions. Et elle lui resterait fidèle si lui en contrepartie ne la blessait pas. Soit tout à un prix à payer dans l'existence. Sauf que là il n'y a rien à espérer juste à donner. A se donner à l'autre. Tout dépendait de comment vous verrez l'autre. De comment elle le verrait , quel rôle elle lui donnerait dans sa propre vie. Ne serait-il qu'une relation d'un soir , ou son homme de tout les jours. Rien à dire , lui-même avait envie d'opter pour la seconde solution. Mais Miss Westermann serait-elle d'accord sur ce point?
Pandore soit maudite avec ton indicible espoir.
Une porte sauta , et enfin nos deux amis se retrouvèrent dans l'appartement de la demoiselle après divers péripéties précédentes (ben oui j'ai déjà dit ce qui se passait dans l'un des mes autres posts avant , faut bien continuer lecteurs). De baisers en caresses , le sieur Burningham ( alias B.B. Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] 976939 ) se retrouva assis à son plus grand étonnement sur un fauteuil environnant. Vraiment surpris le petit charmeur. Hum , non. Mais il ne s'attendait pas à ce que se soit aussi rapide. Une adversaire devenue très intime qui savait parfaitement rivaliser avec lui. Doucement donc pendant que les cuisses de la demoiselles encadraient ses jambes , il passa ses mains sous le pull de la jeune femme , touchant avec la plus grande délectation le nombril de Gabrielle , son soutien-george en passant par le petit creux central avant partir dans le dos et se poser enfin sur ses petites fesses en touchant un autre espace contenu dans de la lingerie fine.
Pendant que leurs mandilbules dansaient la polka à travers baisers torrides et langues en mode "rondes" , Gabrielle ne resta pas en reste en se défendant et en passant des doigts curieux sur ses hautes parties masculines.
Amusé le jeune homme détacha sa bouche de celle qui devenait de minutes en minutes sa petite amie :


- Hé bien , tu sait bigrement bien embrasser les mecs chérie. Des années d'expérience comme moi je supposes.

Pourquoi rabaisser la femme sous motif de "sexe faible" alors qu'en fait durant les échanges corporels c'est elle qui à disons le sans nous tromper le plus de sensations. Si quelqu'un porte donc la culotte ( désolé mais nous les hommes on préfère les caleçons , qui à dit jeu de mots pourri ??? Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] 7635 ) dans un couple à ce sens c'est bien la femme. Assaillant sa guide érotique , le grand brun (non pas celui positioné en bas , on parle de son possesseur là) n'hésita pas à prendre les devant en débarassant de l'échine de Gaby son pull bien chaud et de l'envoyer au hasard plus loin. Maintenant le haut de son anatomie était nu (enfin presque) et allait prendre. Une volée de baisers se posa d'ailleurs un peu partout quelques minutes plus tard , d'abors dans le cou , puis sur les épaules , la poitrine ou les bouts embrassables pour l'instant (voilée et non cachée) , le nombril . Et malin le boyfriend n'hésita même pas à pivoter afin de coincer sa partenaire contre le dos du fauteuil pour qu'elle craque mieux à ce bisouillage en règle. Un maestro ce Bryan non???
Alors les filles , toujoures sûres que c'est Davis le meilleur maintenant???
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Jeu 26 Mar - 18:22


    Un moment de silence, d'absence et peut être bien de solitude, voilà ce que s'était pour la jeune femme. Ces quelques secondes qui venaient de s'écouler, avant le simple silence qui fut installé. Son esprit s'était tout bonnement égaré pendant quelques secondes, Dieu seul savait où. Quelques images revenant, ça et là, d'une discussion qui n'en était pas une. D'une multitude qui ont été et ne seront plus. Elle aurait pu en sourire, presque.. Mais ça ne sera pas le cas. L'enveloppe extérieure on ne peut plus calme. On ne peut plus flegmatique. Un rien imperturbable et tellement imprévisible. Gabrielle était finalement un mélange bien plus détonnant qu'il n'y paraissait. On dit bien qu'il ne faut pas se fier a l'eau qui dort. Autant dire que si Gaby était l'eau, il est évidement qu'elle dormirait beaucoup. Ses réveils étaient souvent craint. Parfois appréciés. Trop souvent incompris. Tout aussi flegmatique et paresseuse qu'elle ne peut être calculatrice et très patiente. Gaby n'est finalement qu'une double facette d'une même personne. Rarement vu, souvent oublié. Gabrielle observe Mister Bryan à travers la fine lueur d'une lune camouflée. Étrange rencontre. Moment particulier. Penser a partir ? Les mains regagnant ses poches. Le beau jeune homme qui se tenait face à elle était différent. En quoi, elle ne savait pas. Ce n'était là qu'une sensation. Un ressentit qui s'éclairerait peut-être avec le temps.

    Vivre. Parce qu'il faut bien avancer, parce qu'on y est obligé. Vivre sans le vouloir, camoufler en réalité les noires pensées que l'on ressent étrangement pour cette vie non voulu que l'on traine. Le bonheur n'est que le fruit de notre imagination, l'amitié véritable reste une Illusion. Pourquoi ne pas mourir à la naissance ? À cette époque où de rien nous n'avons conscience. Comme certains aimeraient passer de l'autre côté, dans l'autre monde où le passé est effacé. La joie a laissé place à la dépression, l'insouciance à l'appréhension, l'amitié à la trahison. Si vivre implique souffrir, le seul désir devrait être d'en finir... Gabrielle se pose sur le corps bien foutu qui se trouve face à elle. C’est douillet, c’est mou. Elle se sent un peu comme une condamnée à mort. Elle arrive à un moment de sa vie où ça n’a plus vraiment d’importante. Vivre, mourir, on s’en fout. Et elle attend. Gaby a horreur d’attendre. C’est une chose d’attendre la fin d'un cours, la fin de la journée. Tout ça est réglé. À chaque étape, elle sait combien de temps elle peut dormir. Mais là, le temps est indéfini. C’est une chose d’attendre les inter cours, c’en est une autre de patienter pour quelque chose qui n’existe pas. Côté âme, elle n’est pas grand-chose. L’âme-sœur. Le mariage. Jamais. Gabrielle essaie de grignoter chaque fois un peu plus des principes qu’ont les autres. Ses principes à elle c’est vivre. Vivre, c’est toucher. Caresser. S’embrasser. Oui, grignoter un peu plus haut, grignoter un peu plus bas. Se déshabiller. Être nus l’un contre l’autre. Chasser les parties secrètes du corps, chasser les secrets. Vivre tant que l’on peut. Vivre si l’on peut. Mais l’expérience montre qu’on n’y arrive pas toujours. Et demain on sera mort. Tant pis. On lui fait la morale, là-dessus. Sans arrêts. Remue-toi, prends ton destin en main. Il n’y a rien de plus énervant que quelqu’un qui te dit ça. Ça pèse combien de tonnes, un destin ? Le sien ne doit pas être bien lourd. Le sien est en train de s’éparpiller. Comme des confettis. En moins gai.

    Elle rêve. À quoi rêve-t-elle ? Est-elle seulement capable de rêver ? Elle ne le sait pas... C'est vrai. Pour être capable de rêver, il faut pouvoir formuler ses rêves. Pour savoir ce que l'on veut, il faut avoir une idée. Pour poser une question, il faut imaginer ce que l'on veut savoir. Pour imaginer, penser, il faut être quelqu'un et Gabrielle n'est personne. Comme si c'était facile. Tout le monde voudrait savoir les rêves de tout le monde. Ils sont beaux, toujours en train de vous demander, de vous extorquer vos rêves. " Dis-moi tes rêves et je te fous la paix ". Ça pourrait être une bonne affaire pour tous les gens, mais tout le monde ne connait pas ses rêves. Comme s'il y avait des échelles qui montent tout droit aux rêves et qu'il suffisait de mettre un pied devant l'autre pour les atteindre. Un pied devant l'autre, mais tout ce qu'on fait, c'est marcher. Elle ne veut pas partir. Elle veut faire une cure de sommeil. La jeune femme veut dormir. Il faut faire ce qu'on fait bien, ce qui vient facilement. C'est ce que Gaby fait le mieux au monde. Dormir et faire l'amour. Pourquoi s'entêter avec le reste, ce qui n'est que futilité, ce qui ne sert à rien.

    Elle entend le silence derrière elle comme un cri. C'est le même silence que celui de sa mère quand ses clients partaient, après avoir passé avec elle un moment très plaisant. Perdre son boulot est une des choses qui n'arrivent qu'aux autres, un mot quelconque du journal, jusqu'à ce qu'il atterrisse dans ton foyer. « Chômage » est la phrase la plus tragique et le voisin le plus craint dans les maisons. Mais le chômage mène loin. Loin de soi. Sans violence. Juste la violence du vide. La violence de la solitude. Loin avant sa naissance, sa mère ne se prostituait pas, n'était jamais brutale. C’était juste une femme habitée par la tristesse de son inutilité. Après sa naissance, tout changea, car tout manqua plus rapidement. Elles vivaient dans un cocon de tristesse sans même soupçonner combien elles étaient malheureux. Jusqu’à ce fameux jour de son départ… Le malheur est plus calme qu’explosif. Ce n’est seulement après qu’il ait explosé qu’on le reconnaît.

    Simple délinquance ou bombe à retardement dû à une façon d'être tout aussi pourrie et ratée que la vie qu'elle dû mener jusqu'ici ? Impossible à dire, à décrire. Le plus compétent des psychologues serait incapable de répondre à la question, tant la monstruosité des pensées de Gaby peuvent être malsaines et insalubres. Un caractère et une façon de songer qui pourraient rendre malade quiconque essayerait de lire en elle, de faire son profil. Et pourtant, Bryan y parvenait. Et elle changeait. Pas de cauchemar, pas de rêve. C'est le néant qui permet le repos. Le repos qui permet de recommencer. Encore et encore. Il est tôt. Ou peut être pas. La nuit tarde à tomber, l'impatiente de Gabrielle grandit. Elle aime la nuit, le silence qui va avec, les frissons que l'on ressent lorsque l'air se rafraichi. Et la solitude bien heureuse lui faisait le plus grand bien. Pas d’emmerdes, pas de gênes. Seulement un amour intense et réel qui grandissait de plus en plus au fur et à mesure qu'ils s'embrassaient.

    Et l'orage se déchainait, tandis les éclaires fendaient l'horizon. Gabrielle balayait d'un regard hautain l'étendue dévastée d'une allée désertée. Le bruit, assourdissant qui prenait les tympans ne s'arrêtait pas, bientôt rejoint par le doux vacarme de briques disloquées qui se chevauchaient bourrinement, prêtes à céder au moindre mouvement. Ce qui fut le cas. Alors que le vent s'engouffrait dans les fissures, apportant avec lui une odeur âcre de moisissures et de pourritures, la charpente s'effondra en un vacarme accablant. Le ciel est d'un noir d'encre, au dessus de cette pièce où tout est silence. Les éclairs zèbrent le ciel, le vent se met à souffler et le tonnerre gronde au loin. La campagne assoiffée attend, qu'une ondée bienfaisante vienne lui redonner son éclat. La pluie arrive, elle lave l'intérieur du mur suintant des habitats. Les deux jeunes gens aiment respirer cette fraîcheur qui arrive, grâce aux gouttes de pluie qui tombent du ciel.

    Un pas est fait. Enfin ! Qu'ils ne prennent pas racine. On s'en serait presque inquiété. Un autre encore. Dans quelle direction ? Est-ce qu'il serait l'heure de disposer ? D'aller voir ailleurs ? Et bien.. Non, pas vraiment. Juste une marche rapide et calculée dans les ruelles. Se rendre à l'appartement, une nuit d'amour en perspective. Et voilà qu'un certain temps après, il étaient là, tous deux allongés dans le canapé. Sur ce fauteuil miteux, délavé et usé jusqu’à la corde par les générations à avoir posé leur cul dessus. Mais elle l'amait bien son canapé. Usé, mais efficace lorsqu'elle rentrait défoncée et bourrée des soirées chaudes organisées dans le coin. Les soirs ou ses mouvements ne lui permettaient pas de s'avancer jusqu'à son lit. Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisés, jusqu'à ce qu'elles rencontre l'homme qui aura le don de les dompter. Bryan avait cette aptitude ancrée en lui, c'était si évident, si visible que ça en devenait effrayant pour la jeune femme. Et voilà qu'il se permettait de la retourner, coincée contre le dossier du fauteuil délavé. Ses mains tremblaient légèrement sur la peau du jeune homme. Elle ne s'était jamais abandonnée à quelqu'un en ressentant un amour tout aussi profond que l'envie qui la faisait suffoquer. Sa respiration rapide et irrégulière aux consonances sifflotantes, voir asthmatiques, étaient rythmées par le désire qui l'envahissait grandement. Elle voulait qu'il soit le Prince de sa jouissance dans cet appartement. Elle voulait faire la conquête de son corps toute la nuit.

    "Hé bien, tu sais bigrement bien embrasser les mecs chérie. Des années d'expérience comme moi je supposes."; À ces paroles, elle ressentit alors une chose bizarre au cœur. Serait-elle capable de ressentir une pointe de jalousie en pensant à toutes les filles qui avaient osé pauser leurs lèvres sur celles du jeune homme ? Possible... La possessivité, plus communément appelée jalousie, n'était pourtant pas un péché qu'elle cultivait beaucoup, voir pas du tout. L'amour faisait souvent construire des barrières que l'on se croyait incapable de franchir... Cet instant ne lui procure qu'une réaction, une seule et unique. Une inspiration calme. Toujours calme. Trop calme. A l'image du personnage que Gabrielle incarne. Et finalement.. Cette question. Son regard campé sur le décor humide se détourne pour plonger sur Bryan, bien plus proche, ou alors peut être est-ce elle qui est plus... Prêt. Surement. Une réponse est nécessaire ? Visiblement. Absolument.

      - J'embrasse mieux que les autres, non ?

    Un air moqueur, un air coquin. Une lèvres mordillée, sous les baisers qu'il lui procurait sur sa peau dénudée, suite au pull qui fut habillement ôté. Il ne s'était visiblement pas rasé depuis quelque jours et ça piquait légèrement lorsqu'il l'embrassait. Mais cela ne rajoutait que plus de charme et d'envie. Elle lui griffa le dos légèrement [Faut pas oublier qu'elle est Maso'. x)], avant de stopper, de peur de lui faire mal. Elle prit ensuite son visage entre ses mains et le remonta vers elle pour pouvoir lui faire subir la même chose. Et voilà qu'elle descendait, embrassant son cou, le mordillant légèrement, ses épaules, son torse. Les dos contre le canapé, les mains caressant le dos et les fesses du jeune homme. Elle hésitait à prendre les devants, ayant peur de faire quelque chose qu'il ne fallait pas, de faire mal, de se planter...
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Lun 30 Mar - 12:39

Quel moment incroyable , un coup de foudre en pleine pluie . On dirait bien chers spectateurs . Ebn attendant les gouttes elles se faisaient de plus en plus grandes en dehors et tapaient inlassablement contre les carreaux de la salle où Bryan et Gabrielle se donnaient réciproquement du bon temps. Ses lèvres étaient longue et fine , faite pour sa propre bouche , ni trop larges , ni trop petites . Non elles étaient pile ce qu'il fallait. Leurs physionomies semblaient être calculées exprès pour l'autre . Alors c'était ça l'amour ? L'amour qui était jadis innacessible , un emballement du coeur , des tremblements , une envie folle de connaître profondément la personne d'en face en se fichant des autres et en respectant ses actions passées. Dur pour un Don Juan d'ancrer son âme à un seule personne. Mais miss Westermann semblait être devenue son point d'accroche. Le nouveau centre de son univers qui n'était plus une haine fraternelle envers son aîné , mais volupté , charme , caresses , plaisir.
Enlacant celle qui était en passe de devenir sa petite amie officielle au contraire des autres filles qui avaient pû auparavant être assez interchangeables , il ne put que voir la qualité de ses baisers. Elle n'avait rien à envier , sa bouche vous touchait au plus haut point quand elle se tendait à vous. Voulant vous transmettre son envie , ses émotions , son ressenti sur le moment. Sans s'en rendre compte , elle n'était pas là que pour sa propre dose de calins , mais elle était partageuse. Peut-être invonlontairement , mais dans ses mouvements elle vous le faisez comprendre. Revancharde aussi , car le pull du jeune homme vola aussi au hasard dans l'appartement. Bah un bon coup de baguette et cela serait réglé , les affaires se trouvant à n'importe quel endroit , un accio les attirerait à eux.
Face à sa remarque les yeux tendres de sa copine devinrent sérieux , zut il avait dû la blesser. Prêt à s'excuser si ses mots l'avait dérangé , il écouta ses paroles pour savoir ce qu'elle pourrait lui reprocher.
Mais ce fut une question qui le désarçonna de ses positions , si elle embrassait mieux que les autres??? Que toutes les autres était la pensée qui lui vînt , amusé par cette petite frivolité , il se venga sur le cou de la demoiselle en se couchant avec plus de sûreté dans le canapé en la remettant au dessus de lui-même pour ne pas l'écraser de part l'étendue de son corps. Ils seraient plus à leur aise pour le faire. Les muscles de Bryan délimités par la surface du canapé. Puis en la regardant dans les yeux et en prenant son visage entre ses mains en lui donnant un baiser langoureux , il déclara en la laissant respirer.


- Tu es la meilleure qui m'ait embrassé. Et la plus sauvage question séduction si tu veux que j'ajoutes ce point.

Mais jeune homme , vous êtes un expert dans le domaine de la coquinerie dites moi. Jouant avec les cheveux noirs de compagne , il la rapprocha de lui pour mieux la tenir contre son torse. Acte qui fut profitable pour la jeune femme qui n'hésita pas à lui mordiller la lèvre. Petite goutte de sang tombant sur le vieux fauteuil. Oui , la passion peut blesser mais à ce point ça en devient dangereux. Mais notre Bryan aime le danger , tout les serpentards en sont plus ou moins friands. Un léger soubresaut dans son échanges de bisous avec Gaby lui montra qu'il devait être aussi piquant qu'un porc-épic. Hum penser à règler cette barbe de trois jours avec un rasoir dans les jours à venir. Oups , un petit crissement et une douleur lancinante dans le dos augmentant le taux de sa testostérone . Gabrielle allait éclater de désir si cela continuait. Quels dommages collatéraux compteraient-ils en sortant de cette soirée avec elle. Il espérait pas trop , car il rêvait de renouveller cet instant avec elle. Alors autant que dans un futur proche elle griffe moins. Hilare il exprima donc cette pensée:

- Gaby , tu as des vrais ou des faux ongles , car à l'avenir vas-y un peu plus doucement. Mon dos à moins de matière musclée que mon torse , de fait il est plus vulnérable .

Une petite indication qui disait implicitement qu'il fallait être maso là il faut. Bref réglant ce détail , les lèvres de Bryan vinrent rencontrer les épaules non dénudées de sa partenaire. Sentant que Gaby s'occuper de ses pectoraux et posaient ses doigts sur ses fesses. Il prit ses mains entre les siennes et l'aida à enlever son pantalon . Jean qui apprit rapidement à voler également , sacrifié au dieu Eros. Maintenant il était en chaussette et boxer noir sur la banquette , alors que Gabrielle avait gardé son soutien-gorge d'une teinte adverse à la sienne . Celle de la pureté , le blanc. Ses doigts remettant et descendant au rythme des plis de la colonne vertébrale de la miss , il détacha avec professionalisme et soin les aggrafes du sous-vêtement avant de le poser avec délicatesse au sol. Un objet qui avait gardé intimement une partie de la jeune femme et qui avait mis en valeur ses seins méritait d'être bien traité. Son pantalon eut moins de privilège. Inégalité des habits , tout à fait. Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] 578235 .
Les doigts palpèrent le sommet des pointes et la circonférence des deux organes producteurs de lait pour le nourrisson , avant que sa bouche ne les embrasse avec un intêrét croissant , commencant par la périphérie avant de toucher le centre.
Puis les bras se refermèrent sur ses hanches avant de toucher une partie plus basse protégée par une pièce fine blanche elle aussi.
Prêt à l'action tandis que Gaby se cabrait sous ses traitements d'une grande finesse il interrogea d'un air charmeur.


- Prête à entrer dans une danse enflammée chère muse?

Originalité des termes , oui , la figure de l'ange/démon du nom de Gabrielle pouvait la fatiguer. Or ce n'était pas l'endroit , ni l'heure de la stresser avec ces histoire. Son caractère malin imprégnerait plus la personne d'en face. Une sorte d'émulation s'écartant du commun des mortels. Puisque de toute façon ils étaient maintenant uniques l'un pour l'autre. Son coeur s'emballait de plus en plus. Bryan avait mémorisé chaque contour de son visage. Amoureux il l'était de plus en plus de la demoiselle. Cette soirée scellerait peut-être leur future union. En tout cas , le descendant Burningham savait qu'à l'aube il serait toujours là . Le devinait-elle ??? Hum , sûrement , ses yeux n'était plus ceux de l'ignorance volontaire des autres. Il était plus ouvert , plus accessible , plus gentil ? Ce caractère trempé n'avait-il été qu'un masque en certaines circonstances ? Aucune réponse ne viendrait , lui aussi se laissait allait à celle qui devenait légitimement sa princesse. Qui serait nu avant l'autre ? Eve ou Adam ?
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Lun 20 Avr - 20:19


    Un cercle de ciel, la nuit, entre les murs d'un appartement. Dans cet appart', les étoiles scintillent et clignotent comme si elles étaient en vie dans les yeux de Gabrielle. Un grand sourire plein d'espoir. Mais cela pourrait tout aussi bien être l'expression d'un silence lugubre luttant contre la peur. Une peur incontrôlée qui pouvait certainement se lire sur son visage. La jeune femme est pensive, d’une façon indifférente et totalement réfractaire, voir contestataire à ce qui l'entoure. Elle a le regard tourné vers elle-même, introspection latente et silencieuse qu'elle ne peut que percevoir sans comprendre. Autocritiques et psychanalyses sous-jacentes d'une mentalité qui pourrait facilement passer pour aberrante et anormale. L'amenant sans cesse dans des apophtegmes illusionnantes qu'elle seule pouvait discerner. Habituellement, Gabrielle lisait en elle avec tant de facilité que l’imperméabilité de ses songes à l'instant même l’attire. On cherche toujours à obtenir ce qui nous est inaccessible, à se rapprocher de ce qui se refuse à nous. En l’occurrence, l’intérêt que Gaby se porte à elle-même repose sur la difficulté qu’elle a à saisir son tempérament du soir.

    Son existence passée, elle la résumait en un mot, transcendance. La transcendance de sa qualité d’être humain qui l’avait poussé à la déshumanisation. Dépassement et achèvement d’une destinée dans les excès. Elle avait goûtée à trop de chose pour se contenter de la vie que lui offrait l'Angleterre et Poudlard. Elle avait besoin de plus, besoin de réconfort, besoin d'amour. Elle s’était reniée, avait modifié son métabolisme. Elle s’était renfermée derrière la carapace qu’était la folie et la démence. Oui, son sourire n'était en général que le pur reflet de la psychose. Oui, son regard n'était souvent que la propre détérioration d'une animosité absolue. Oui, ses gestes et ses actions n'étaient que platonicité et extravagance d'une vie démesurément non voulue. Maintenant, sa dernière distraction était d’effrayer les gens, de s’abreuver de leur peur autant qu'elle pouvait se désaltérer avec l'alcool. Sauf quand elle rencontrait quelqu’un de supérieur. Quelqu’un qui suscitait son intérêt. Quelqu’un comme Bryan qui suscitait son intérêt. Alors, à sa façon, elle se perdait dans ses pensées, se souvenait d’une vie si radicalement différente. Une femme pensive, une fois une sur son existence présente et une autre fois sur des souvenirs sans consistance. Une pièce humide, une orage qui gronde, un corps échoué près du sien. A quoi se résume la destinée de l’humanité lorsqu’on ne l’observe que par ces yeux ?

    Bryan était là, près d'elle. Face à face, non loin. Proche, sans se coller, mais peut-être quand même trop proche. D'habitude, Gaby évitait les contacts physiques avec les inconnus, à moins que ce ne soit pour baiser ou pour se battre. Une répulsion souvent partagée, viscérale. Son corps traduit ce que son esprit tend à prouver. On ne mélange pas de l’huile avec de l’eau, on ne laisse pas en contacts des pôles magnétiques opposés. On ne met pas en contacts deux réalités opposées. Pourtant, cette relative proximité ne la dérangeait pas alors qu’elle aurait dû. Elle avait fini par appréhender suffisamment pour accepter sa présence. Ce rapprochement était une réponse à la question qu’elle avait posée. Les distances s’étaient abattues, restaient deux êtres qui se découvraient à peine, si différents et partageant pourtant une certaine vision du monde, un passé probablement semblable et un tempérament en quelques points semblables. Deux rebuts de la société en quelque sorte même si Bryan ne l’affichait pas et restait bien plus mystérieux quand à ce qu’il était.

    Lorsqu'elle était près de lui, c'était comme si une musique majestueuse jouait dans son cœur. En fermant les yeux, elle arrivait presque à avoir en lui des mouvements gracieux. il arrivait à lire en elle, à toucher son âme. Chose que personne, avant lui n'avait été capable de faire. C'était une expérience à la fois unique et effrayante. Et lorsqu'il lui dit " Gaby, tu as des vrais ou des faux ongles, car à l'avenir vas-y un peu plus doucement. Mon dos à moins de matière musclée que mon torse, de fait il est plus vulnérable " ; Gabrielle se mordit la lèvre inférieure, alors qu'une coloration rosée s'empara de ses joues. Oups ! La jeune femme savait qu'elle n'aurait pas dû le faire, mais elle n'avait su s'en empêcher. Écroulée dans un désir incontrôlé, elle n'avait su retenir ses doigts de se crisper. Et voilà qu'à cause de ça, elle faisait mal à l'homme qu'elle aimait. Décidément... Était-elle vraiment faire pour l'amour ?

      - Je vais devoir surveiller ça, alors.

    Dit-elle d'un air faussement coquin. Mais, perdue dans les dédales abrupts de ses pensées, elle n'eut pas le temps de buguer longtemps, car déjà la sensation des lèvres de Bryan posée sur ses épaules. Glissant ses mains sur le corps du jeune homme, Gaby atterri enfin sur ses fesses. Se mordant à nouveau les lèvres en lâchant un souffle rauque, il l'aida à ôter ce jean qui était trop envahissant à son goût. Et tandis que ce bout de tissus s'envolait au loin, sur le sol, des mains expertes s'attaquaient à son soutien-gorge. Le dégrafant rapidement pour finir doucement sur le sol, le corps de la jeune femme commençait à être dévoilé, petit à petit. Sa respiration s'accéléra doucement, tandis que les battements de son cœur se faisaient plus rapides et intenses. Et voilà que ses lèvres mains rejoignaient sa poitrine, se permettant de la toucher doucement et tendrement. Et descendant, elle avait de plus en plus envie de lui. A ce touché magique, elle ne put que glisser ses doigts dans les cheveux de Bryan, tout en se cambrant légèrement. Au fur et à mesure qu'elle sentait sa peau en contact de la sienne, elle frissonnait et cela était plaisant. "Prête à entrer dans une danse enflammée chère muse ?"

      - Les flammes du désirs sont déjà intenses, Mister Burningham. Êtes-vous, prêt ?

    A cheval sur lui, il ne lui restait à présent plus que son boxer noir. Qui, lui aussi, devenait gênant. Alors, se penchant pour l'embrasser doucement sur les lèvres, le menton, la gorge, elle descendit doucement. Passant lentement ses doigts sur son torse et son ventre, fugace caresse, elle l'embrassait. Dans sa descente, elle osa glisser ses mains sous le tissus, afin de le baisser pour le faire glisser le long de ses jambes, avant de le lancer au loin et de remonter doucement, le touchant, l'embrassant. Elle voulait lui donner du plaisir, elle voulait qu'il en redemande.
    [Ça devient Censured Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] 0026. x)]
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Ven 24 Avr - 16:58

Et maintenant nos deux amis étaient nus et se prodiguait des instants de bonheur bien mérités en découvrant le sentiment commun qu'était le véritable amour et non le sexe seulement . Un string n'avait pas tardé à rejoindre son boxer au pied du canapé. Le lit serait pour une prochaine fois , tant pis il était trop loin pour eux deux , qui succombaient aux baisers piégeurs de l'autre. La peau de Gabrielle était si douce , qu'elle rivalisait dans son essence avec celle d'un pétale de fleur . Heureusement les quelques ronces qu'il pouvait y avoir sur sa tige afin de la protégeait ne correspondaient qu'à celle de son humour noir aussi appelé ironie. A la phrase de sa petite amie il avait juste répondu ceci:

- Les flammes du désirs sont déjà intenses, Mister Burningham. Êtes-vous, prêt ?

- Je suis prêt à y être consummé en même temps que toi.

Et avec un sourire en coin et des clins d'oeils complices. Gaby était montée sur lui avant qu'ils ne s'entre-déshabillent et se rejoignent encore plus intimement , en position couché . La femme sur son homme , tandis qu'ils apprenaient à faire plus amplement connaissance. Parler c'est bien , mais baiser c'est mieux. Un vrai couple de top-model. Si un jour les soucis d'argent se faisait sentir , ils auraient l'occasion de ce reconvertir ensemble dans ce domaine.
Chemin faisant ils s'endormirent de la manière la plus agréable qu'il fut en ce monde , c'est à dire comblés de joie et sans soucis, vêtus du plus simple appareil depuis une hypothétique création de la terre par un être supérieur impalpable et invisible aux yeux de ses créatures qu'étaient les humains.
Le déluge avait cessé depuis quelques heures déjà , laissant la place à un soleil éclatant. Quelques marres en était les vestiges. Bientôt elles ne seraient plus.
L'oeil marron éclairé par cette lumière et qui se reposait à l'abri d'une paupière fermée fut contraint de s'ouvrir . Son propriétaire devant réveiller l'autre avant d'observer où il se trouvait bien qu'il en avait une petite idée. A moins bien sûr qu'il ne soit trouvé un plein rêve et aurait quitté par magie l'appartement de son amie.
Non , le toucher vînt récuser cette hypothèse , en effet ayant palpé instinctivement la source de nourriture de tout nourrisson , il fut heureux de constater que Gaby était toujours là. Nue , comme lui l'était aussi de son coté , et avachie sur lui mais de coté. Elle aurait certainement mal au dos au vue de sa position. Peut-être l'avait-elle même embrassé en dormant car son visage était niché dans son cou et sa bouche près de son épaule. Son petit ange rattrapait leur folle nuit.
Oui il n'avait pas honte de l'avouer , il aimait enfin vraiment quelqu'un. Ca devait arriver un jour . Une existence ne peut se dérouler indéfiniment dans la drague et la haine pour autrui. Mal mise il eut même peur que la jeune femme tombe mal s'il bougeait trop. La prenant entre ses bras. Il la calla droit sur lui , déclenchant sans le vouloir la levée d'une partie anatomique bassement placée. Oups , tout allait bien. Embrassant avec passion sa belle de nuit , le sieur Bryan attendit que l'effet du baiser ne la fasse ressurgir de son sommeil. Pas sûr qu'une nouvelle dose de calins n'allaient pas se refaire dans l'heure. Une fois qu'elle serait réveillée , il irait prendre une douche avant de manger un petit déjeuner solide. Miss Westermann devait avoir une nouvelle corde à son arc pour la cuisine. Mais pour leur première matinée ensemble il ne la laisserait pas préparer tout toute seule. Un couple prépare beaucoup de chose ensemble , dont les premiers instants du jour.
Essayant plûtot de visualiser où se trouvait leurs habits , il fut amusé de voir que cela n'avait pas été très bien réussi comme répartition. Le string était sur son boxer à portée de main au sol. Les chausettes sur ce qui memblait un autre fauteuil , le pull dans le couloir , le soutien gorge devant une porte qui devait mener à la salle de bain. Et les pantalons restaient introuvables. Hum , les coquins avaient dû se cacher à l'arrière du dit canapé en emportant leurs chères baguettes avec eux. Quels petits démons vraiment.
Bref un amant attendait que sa maîtresse ne daigne poser ses pupilles sur lui et l'embrasser en retour. Mais c'est qu'elle dormait mieux qu'une marmotte la princesse !!! Au grands maux , les grands remèdes. Ce fut un baiser langoureux qui permit à la jolie Gaby de revoir son Bryan en couleur , en odeur et avec le son en prime . Un sourire satisfait sur le visage.
Il n'était pas parti à l'aube non , pour lui c'était l'aube de nouveaux jours à ses cotés. Pas de grands principes juste une intuition en accord avec son cher palpitant.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Sam 16 Mai - 3:55


    La tempête.
    Perturbations avides qui se déchainaient avec forces et cupidité pour satisfaire son besoin viscéral de ressentir en elle les vibrations du firmament qui se déchirait, se scindait et se tiraillait en un vacarme assourdissant. Orgasme naturel qu'était pour elle la force authentique d'un éminent orage, dont les éclaires zébraient le ciel et dont l'impulsion sonore labourait ses tympans d'un acouphène inégalable. Le Ciel et la Terre, deux Éléments si différents l'un de l'autre qui, le temps d'un instant, ne forment pourtant qu'un. Former un, tout comme eux. Printemps tardif, renouveau insignifiant. Saison fictive et conventionnelle, cheminant d'une théorie illusoire, qui tardait à arriver, se faisait envier. Le tonnerre qui grondait berçait des bruits, des gémissements de plaisirs et autres sonorités dues à plusieurs mouvements amoureux. Elle venait de faire l'amour avec l'Homme de sa vie. L'Homme avec un grand H, le vrai, le beau, lui. Bryan Burningham, sa nouvelle raison de vivre. Pour lui, elle allait rester en ce monde, pour lui, elle allait continuer à avancer pour rester à ses côtés. Pour lui, juste lui. Parce qu'en ce moment même, ils ne savaient pas qu'ils venaient de concevoir le fruit de leur amour. Mais là était une toute autre histoire.

    Les yeux clos, une respiration lente et apaisée. Un visage aux traits doux et reposés. Quelques légers spasmes dûs à un rêve irréaliste ; Voici ce que reflétait son corps allongé emphatiquement. Le mutisme était de mise, la chaleur ambiante était idéale, les ingrédients étaient parfaits pour réussir une inertie adéquate. Que ressentait Gabrielle, en ce moment ? Cette superbe sensation de repos et de calme absolu. Ataraxie complète d'une sérénité tranquillisée. Placidité admirablement bien trouvée, alors que son corps était échoué près de l'homme qu'elle aimait. Le matin arrivait doucement. L'aurore, recommencement d'une journée, renouveau attendu de beaucoup. Dehors, la vaste étendue d'un paysage éclairé de reflets dorés et colorés s'étendait à perte de vue. Couleurs primaires et teintes secondaires se mouvaient et se fondaient les unes dans les autres pour ajouter un peu de magie dans ce monde en perpétuelle perdition. Le temps n'avait plus rien avoir avec la dépression de la veille, car déjà le soleil brillait, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient. Elle sentit des caresses, mais pensa que celles-ci lui étaient prodiguées dans ses rêves. Des nuits rêveuses comme ça, elle en voulait des tas. Et oui, elle pensait qu'à l'aube, elle serait à nouveau seule. Dans son grand lit froid. Sauf que là, elle n'était pas dans un grand lit froid, mais dans un canapé bien chaud. Alors que sa peau se trouvait en contact direct avec la douceur assurée qu'était la peau de quelqu'un d'autre. Seule à l'aube ? Pas vraiment...

    Silence étouffé d'un soupir éthéré. Car tandis qu'elle baignait au pays des rêves, elle se sentit ré-aspirée à la réalité par une ardente et passionnée caresse sur ses lèvres. Elle entre-ouvrit doucement les yeux pour découvrir un visage. Yeux de velours embués de vert, pulpeuse et délicate bouche masculine d'une fulgurante fleure rosée, fin visage anguleux et gracieux, teint soyeux et enneigé, courte chevelure d'un noir nocturne au reflets marrons, corps musclé et délicat, courbes généreuses et merveilleuses, caresse d'une légère main virile sur sa taille féminine. Palpitations du cœur, échauffement de l'âme, anesthésie de la pensée, elle souriait, une joie immense la submergeait.

      - Hey, bonjour, toi.

    Un bonheur immense l'envahissait, elle était heureuse de le trouver à ses côtés. Elle posa sa main sur le visage du jeune homme, apposant ses doigts sur sa mâchoire masculine, y définissant toutes les formes et courbures qui la faisaient fantasmer. Un long frisson d'envie descendit le long de son échine lorsqu'elle sentit, à nouveau, les lèvres de Bryan se poser sur les siennes. Sensations douce et agréable qu'elle ne regrettait aucunement de connaître. Cette bouche avait un arrière goût de noisette et de sucre très attirant qui lui donnât envie d'en vouloir plus, beaucoup plus. Une grosse bouffée de passion débordante lui prit le cœur, ce qui eut pour effet de lui donner un raté, pour ensuite s'accélérer fortement. Elle ferma enfin les yeux, se laissant porter dans un fantasme et un appétit hors du commun qui se consumait en elle. Avidité, Besoin, Convoitise, Désir, Fantasme, Tentation... Tous ces mots décrivaient à peine ce que Gabrielle ressentait en ce moment.

    Doucement, elle osa passer sa main sur le torse de Bryan, pour enfin terminer sa course sur sa nuque. Là, elle glissa ses doigts dans les doux cheveux du jeune homme, afin de l'approcher un peu plus d'elle. Lèvres contre lèvres, elle les entrouvris pour aller chercher la langue de son amour avec la sienne. Chaude et humide, exactement comme il aimait. Cela lui arracha un puissant soupir de bien-être. Ce qu'elle était apaisée... L'autre main, elle la glissa sur les hanches qui étaient allongées face à elle, ce bassin qui frôlait le siens et dont le simple toucher parvenait à l'émoustiller. Pressant encore plus le corps du jeune homme sur le sien, elle glissa en même temps sa mains sur ses fesses. Musclées, rebondies, à croquer. Exactement comme il le fallait. Mais elle ne s'y attarda pas, reculant déjà en posant un fugace baiser sur le bout de son nez avant de décréter :

      - J'espère que tu as faim, Darling. Parce que moi, je pourrais dévorer des kilos de nourritures.

    Et, pas pudique pour un sou, elle se leva presque dans un bond. Nue, elle posa ses mains sur ses hanches et regarda la pièce de fond en comble. Des vêtements éparpillés, elle n'allait jamais retrouver ses affaires. Alors, sans qu'il n'eut le moyen de la prendre, elle s'était déjà emparée de la chemise de Bryan et l'enfilait sur son propre corps avant d'en fermer quelques boutons.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Dim 17 Mai - 14:33

Ses yeux marrons étaient attendris par le réveil de Gaby. Dur de croire qu'il avait en ce moment un coeur alors qu'il était habituellement si froid et distant avec les autres. Mais comme le dit le célébre adage : "Les gens changent". Il n'en était que plus vrai aujourd'hui. La suite logique aurait donc été : "Les gens changent grâce à l'amour". Ce matin il n'en brisait pas un de plus , mais en élevait un à un piédestal. Celui de celle qui serait à tout jamais sa seule et unique muse. Dire qu'ils avaient du passé entre plusieurs bras féminins pour terminer dans les siens. Mieux vaut tard que jamais . Même si ces parents n'étaient plus avec elle , Bryan n'en avait fichetrement rien à faire. Ce qui comptait c'était qu'elle soit là , avec lui , et surtout qu'elle soit heureuse.
Baiser amoureux remplis d'adrélanine suite à l'allégresse de pouvoir retrouver l'autre avec soi en ce début de journée. Un sourire franc s'étirait au bord de ses lèvres , en parallèle à celui de sa petite amie. Il n'avait pas pensé à partir avec elle , cela le perturba un peu. Aujourd'hui il apprenait à aimer plus qu'à détester. Il n'y avait pas eu que du sexe , mais une véritable complicité entre eux en plus. Face à la salutation émerveillée de Gabrielle il ne put qu'ajouter.


- Bonjour , miss. Heureuse que je n'ai pas fui ?

Il se doutait bien que la demoiselle en question comprendrait cette question réthorique. Il s'était senti tellement bien contre sa peau , cette peau qui avait reçu ses baisers , qui l'avait émoustillé , chatouillé , amusé en ne pouvant plus se séparer de sa présence.
Et face à ce duo romantique , une petit vie bien protégée les observait (enfin autant qu'on peut voir quelque chose quand on est un simple oeuf...). Sa respiration lente exprimait de longs soupirs de soulagement. Il n'aurait pas apprécié le fait qu'il l'abandonne comme ça.
Après tout , elle était devenu le phare de ses eaux troubles. Le navire commençait à repérer la terre ferme , tandis que son capitaine ne pouvait détourner la tête de cette lumière.
La jeune femme , passa ses doigts un peu partout sur son physique , même à des endroits que les personnes bien polies appelaient osées.
Le jeune Burningham la laissait faire , ils étaient ensemble maintenant. Il lui appartenait corps et âme. Et Spike ne pouvait pas contenir sa joie plus longtemps . Les calins il adorait ça le petit coquin.
Davis avait bien rigolé en apprenant la nouvelle de ce baptême en dessous de la ceinture.
Miss Westermann avait faim , son estomac fut d'ailleurs bien d'accord avec elle . Elle avait raison , un bon petit déj' s'imposait de lui-même.
La sorcière avait trouvé un habit en sa chemise , chemise qui n'avait jamais été aussi bombée dix centimètres en dessous des épaules.
Elle était resplendissante là-dedans. Lui par contre était nu comme un vers maintenant. Même si l'allusion été assez exagéré . Un lombric n'a pas des poils bien placés tout de même.
Cherchant son jean il en retira sa baguette , attirant à sa portée les vêtements éparpillés la veille. Posant le tout sur le canapé il alla aussi dans la cuisine qui était toute propre. Gabrielle avait du passer plusieurs heures à la nettoyer.
Bien que parfois son look pouvait faire penser à un laisser aller , sa maison démontait cette version des faits.
Ne pouvant pas résister au spectacle de cette femme à moitié déshabillée , Bryan vînt placer ses deux mains sur ses cotes et déposa un long baiser duveteux sur son cou . Un léger murmure vînt s'inviter dans la partie.


- J'achéterais bien plusieurs centaines de chemises pour que cette situation se reproduise ma douce.

L'oeil brillant à la retournant entre ses doigts , fou de désir mais u combien affamé il demanda .

- Puis-je t'aider à préparer notre premier repas en couple?

Baiser supplémentaire qui permettait à leurs langues d'essayer le moulin . Ce petit échange sirupeux entre elles étaient loin de ce que pense les enfants des bisous entre adultes qualifiés ordinairement de "dégoûtants". Tant pis pour les mômes , ils s'étaient sacrement bien trompés.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Mar 19 Mai - 17:45


    Lui dire qu'il est le soleil de sa vie, qu'il est l'étoile toutes ses nuits. Lui dire tendrement qu'à ses cotés, elle est sans cesse troublée. Qu'à ses cotés, elle se sent émerveillée. Lui dire amoureusement qu'il est extraordinaire et tellement beau. Qu'elle ne se lasse pas de le contempler. Lui dire sensuellement que sa peau est plus douce que la soie et que ses mains sont avides de caresser. Lui dire passionnément que ses lèvres sont si fraîches et si délicieuses, qu'elle aimerait l'embrasser sans retenue, encore et encore. Lui dire timidement qu'elle a besoin de lui. Comme le jour avait besoin du soleil et la nuit des étoiles, elle avait besoin de Bryan. Comme le Peace ne pouvait survivre sans le Love et le Plus sans le Moins, elle ne pourrait survivre sans lui. Cela pouvait se décrire de plusieurs façons. Gabrielle avait besoin de Bryan comme le Noir avait besoin du Blanc, l'Automne du Printemps, le Ying du Yang... "Bonjour, miss. Heureuse que je n'ai pas fuit ?" Démasquée ?

      - Heureuse serait un bien faible mot.

    Fascinante personne, je t'offre ces quelques vers... Louable est mon amour, fortes mes pensées te sont destinées, offertes rien qu'à toi, remerciant ce beau présent si plaisant. Refuge inespéré, sous tes ailes protectrices, je demeure comblée, enlacée profondément, nos fluides s'alliant délicieusement. Naîtront de nos étreintes, bonheurs inattendus, tentations des plaisirs sucrés lactés. Voulant transformer tes rêves, tes espoirs en réalité. Elle se mordit doucement la lèvres, avant de déposer un doux baiser sur l'épaule de son bien aimé pour ensuite, se lever. Un sourire était accroché à ses lèvres, Gabrielle se sentait bien. Elle rêvait déjà de se retrouver dans le même lit que lui chaque soir, savoir qu'elle partageait sa vie avec un être exceptionnel. Avoir des levés comme celui-là tous les matins, se sentir aimée autant qu'elle pouvait aimer.

    Le petit-déjeuné, repas le plus important de la journée. À vrai dire, elle n'en prenait presque jamais, car le fait qu'elle prenne soin d'elle laissait à désirer. Oui, son intérieur paraîtrait presque irréprochable. Maniaque et perfectionniste, elle ne laissait rien au hasard, arrangeait toujours le tout pour qu'il s'accorde parfaitement avec la façon dont elle voulait que les choses soient. Mais là n'était pas le plus important. Le prestige du moment consistait à manger, à reprendre ses forces des suites d'une longue nuit mouvementée. Mais voilà que Bryan se posait derrière elle, touchant sa peau, sur le côté, endroit fatidique qui la faisait réagir. Chatouilleuse en cet emplacement et pas rien qu'un peu, elle ne put s'empêcher de sursauter en riant.

      - Mon Amour, ça me chatouille...

    Elle bougeait légèrement en rigolant, puis se stoppa au touché des lèvres de Bryan dans son cou. Elle l'avait appelé mon Amour, mot qui trahissait le sentiment qu'elle ressentait. Bryan était maintenant maître de son cœur et de son âme. Il avait en sa possession la seule et unique clef du cœur de Gabrielle. Espèrerons seulement qu'il en prenne soin... "J'achèterais bien plusieurs centaines de chemises pour que cette situation se reproduise, ma douce." Cette seule phrase versée comme un nectar d'immortalité avait causé en elle des dégâts irréversibles. Ravissement, Béatitude, Délectation... N'étaient pas les mots appropriés pour exprimer le nouveau sentiment qu'il venait de faire naître en elle. Comme si chaque seconde passée en sa présence l'attachait à lui pour les nombreuses années à venir. Comme si son corps devenait dépendant de cette si agréable sensation qu'il lui procurait. Plus que le simple plaisir, c'était un bonheur inégalable qui réchauffait son coeur.

      - Mmmh. Je préférerai ne rien porter, mais il faut tout de même bien se couvrir un peu.

    Sourire taquin, clin d'œil amusé, se tournant vers lui, Gabrielle posait ses avant-bras sur ses solides épaules, s'amusant à tortiller ses doigt dans les courts cheveux du jeune homme. Elle le regardait d'un œil nouveau sous la lueur du jour et d'un soleil perçant. Contrairement aux faibles rayons lunaires de la veille. Elle pouvait le voir admirablement, pouvait enfin correctement décrire son visage, ses traits... Bryan était tout simplement parfait dans les moindres parties de sa munie personne. Il était certes mal coiffé et mal rasé, mais cela lu donnait un air terriblement attirant auquel il était impossible de résister. Sourire timide d'une fille qui ne l'était pourtant pas. Cette constatation fit légèrement sourire la jeune femme, qui persistait dans ses observations. Et ses yeux... Leur couleur était étrange, oscillant entre le brun clair et le vert, Du coup, on avait plus l’impression de voir un soleil embrasé, qu’un regard. "Puis-je t'aider à préparer notre premier repas en couple ?".

      - Tu as faim maintenant ? Parce que j'aimerai bien prendre une douche...

    Invitation voilée de le convier à venir se doucher en même temps qu'elle. Chaque baiser semblait une damnation pour Gabrielle. Un Enfer intime, comme s'il la consumait de l'intérieur. Ce sentiment étrange qu'elle n'avait jamais ressentit dans toute son exécrable vie la brûlait. Avant ce jour, elle avait déjà entendu parler de ce sentiment bizarre et puissant nommé amour, mais n'en avait jamais fait les frais. La chose pouvait-elle être envisageable ? Tant de questions fleurissaient dans son esprit. Mais plus que tout, pour l'instant, elle attendait une réponse.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe]   Une nuit d'ivresse, de débauche, de haine et de mort. [Fe] Play211Lun 25 Mai - 11:08

Ainsi elle appréciait qu'il soit resté . Leur liens en étaient donc encore plus reserrés par cette affirmation. Mais le ravissement vînt au moment où Gabrielle lui sortit cette phrase après quelques baisers fugaces disséminés sur son cou.

- Mon Amour, ça me chatouille...

Le fait qu'elle s'arrête quelques secondes dans sa marche prouva la surprise de la demoiselle. Etait-il le premier homme à qui elle avait dit ça en le pensant vraiment ? Ces quelques mots collés à la suite les uns des autres faisait du tombeur Burningham , un noble prince . Ne manquait plus que la monture et les vêtements qui pour se prêter au role. Car oui , notre Bryan était toujours nu . Non que cela lui déplaise , il était né de cette manière alors il n'avait aucune honte à rester à poil les mains campées sur l'avant poste des jambes de Gaby.
Il devrait trouver un vêtement masculin propre avant de sortir au grand jour avec Miss Westermann. Sauf si bien sûr elle voulait rester avec lui chez elle , à le garder entre ses doigts , contente d'avoir enfin un homme à elle qui ne restait pas avec elle que pour le sexe.
Ils s'aimaient , dormir dans un lit commun n'était qu'une facette de la suite de leur existence tandis qu'eux deux , êtres jadis solitaires apprendraient à se dompter respectivement en accordant quelques consessions à l'autre.
Face au sourire de sa chérie , il ne put s'empêcher de recommencer une nouvelle fois à lui faire des bisous dans le coup. Petit péché mignon d'un homme qui était fier de Gabrielle. Il savait qu'elle avait vécu des choses dures , que ces événements la marquerait éternelement. Mais il serait là pour l'aider à passer les caps difficiles , que le monde soit du coté du bon ou des méchants.
Il fallait vivre , lui essayerait de trouver un boulot concret. Sûrement au ministère , au pire il pourrait tenir un commerce indépendant , restait à savoir dans quelle branche.
Mais cela était bien loin encore , et notre ami prenait un plaisir fou à tatonner sa petite femme. Encore des termes qui lui rappelait une notion , celle du mariage.
Oserait-il lui demander sa main ? Oui , il fallait juste trouver un bon moment pour le faire. Il n'avait pas envie de laisser l'oiseau s'enfuir par la fenêtre environnante.
Il y songerait avec plus d'intérêt dans un futur proche.
La colère qu'il avait pour Davis s'était estompée... Il n'y avait plus que Gabrielle qui comptait pour lui actuellement.
Ainsi quand elle lui proposa de se doucher avec elle , car c'était ce qu'elle voulait derrière un petite demande détournée , il la souleva vivement pour la prendre verticalement dans ses bras et l'embrassait.
Douce sensation de bien être quand tu nous tiens.
Décollant vite fait ses lèvres de celle de Gabrielle avant de renouveller ce baiser assez tendre , Bryan eut le temps de formuler une bribe de mots.


- Pas ..faim non plus... Je préfères me laver avec toi. Mon estomac peut attendre.

Ne pouvant riposter oralement à cette réplique. Le dit "estomac" ne chercha pas à se défendre malgré de vives protestations muettes contre le choix de son propriétaire. Lui l'amour ça ne le concernait pas , seule la séduisante et nutriotelle nourriture l'intéressait.
Poussant la porte du pied , le jeune homme vit une pièce d'une blancheur éclatante. Comme le reste de la maison , la salle de bain était irréprochable de propreté. Gabrielle s'appliquait dans son ménage.
Un vrai pirate ce petit gars gars aux yeux marrons , reflet parfait de ceux de la femme de ses rêves qui avait depuis longtemps quitté les sphères isothériques afin de se matérialiser aujourd'hui devant lui après s'être accordé mutuellement ce que les gens appellent "du bon temps " ou "une parte de jambes en l'air". Pour Bryan cela était juste la réunion physique de deux personnes qui ne pouvaient plus se retenir de résister à la tentation du charme adverse.
Cette légère pensée fit accélérer son coeur , car amoureux il voyait cela différement , c'était un parcours obligatoire de leur amour moral , physique et spitirituel , et non pas seulement ce que les personnes appele le fondement même de l'amour.
Eux avaient usé de la méthode inverse , mais le chemin normal vantait les mérites de héros cherchant leur muses suite à des épreuves , les mettant à nues à l'instant où un bon lit était à leur portée.
Mais halte aux réflexions et vive l'action.
Et ni une , ni deux . Le beau brun enleva la chemise des épaules de la jeune femme , la laissant simplement tomber au sol pendant qu'il l'attirait à lui dans la cabine , la tirant doucement par la main .
Maintenant qu'il était tout près d'elle , il passa deux mains innocentes sur le siège de sa féminité avant d'ouvrir le robinet de douche et que l'eau ne coule.
D'ailleurs elle était très froide cette douche. Un petit coup à gauche et elle serait tiède.
En attendant , Bryan prit les devants en prenant du savon parfumé à l'huile d'amande douce et en passant sur toutes les surfaces du corps de Gabrielle . Sa Vénus à lui . Celle de Botticeli n'avait pas autant de beauté , de classe, de caractère ni de vitalité qu'elle.
De toute façon si quelqu'un s'était amusé à la peindre , il aurait reçu son glaive entre les côtes. Personne hors lui-même n'avait le droit de faire la cour d'une manière ou d'une autre à son seul Amour.


- Prête pour le grand frisson mademoiselle Westermann ? A moins que vous ayez peur de votre éxecutant ?

Quelle que fût la réponse de la miss , le rideau de douche d'un blanc nacré se referma derrière les tourtereaux. Les laissant s'envoler en toute tranquillité et intimité pour d'autres cieux.
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