Retrouvaille: [FE Edmund]

Londres villes très animée et pleine de vie commençait à prendre toutes ses couleurs d'été et à se parer pour les vacances à venir. J'avais attendu que le soleil soit moins brulant voir presque couché pour sortir de chez moi. J'aurais pu attendre jusqu'à la nuit, mais j'avais reçu un hibou de la part d'Edmund qui m'annonçait la date de son retour. J'avais très envie de le revoir, et aussi de savoir quelle idée lui était passé par la tête pour s'aventurer dans la forêt interdite, mais surtout m'assurer qu'il allait bien plus que toute autre chose.

Pour m'occuper durant toute la journée, je m'étais plongée dans mes carnets de dessin, et avait dormis toute l'après-midi. C'est au crépuscule, alors le soleil baissait doucement sa course que je m'éveillais en pleine forme et avec un petit sourire aux lèvres. J'avais pris la première robe qui me passait sous la main, de même que les sandales, et filait me préparer dans la salle de bain de mon petit appartement. Je ne vie ce que j'avais pris dans le miroir qu'une fois terminée et je remarquais que je portais une robe bleuenuit, et des sandales blanches. Un rapide coup de brosse, un peu de maquillage et je transplanais à la gare King's Cross, droit sur le quai 9 ¾.

Comme souvent à cette heure çi il y avait beaucoup de monde qui circulait, personne ne faisait attention à personne, sauf moi qui tentait de retrouver dans toute cette cohue, la seule personne qui m'intéressait Edmund. C'est un bruit de pas dans ma direction, et une odeur de parfum familière qui me fit comprendre que la personne désirée était près de moi. Faisant volte face, je retrouvais le jeune homme que j'avais quelques temps abandonné et lui adressa un sourire plein de tendresse.

Bon retour à la maison

Edmund attendait dans le train patiemment. Non, en fait, on pouvait lire dans ses yeux une certaine impatience. N’importe quel imbécile aurait pu y lire qu’il allait retrouvé un amour. Mais Edmund, lui ne savait même pas qu’il aimait Flora. Flora, il ne savait pas où la situer dans ses relations. Amie ? Il avait l’impression que c’était bien plus, et ce n’était pas une simple confidente, c’était un sentiment bien plus, même si Edmund ne voulait pas le voir. Il avait passé la nuit dans le train, il avait faim. Le bruit répétitif du train sur les rails devenait agaçant. Une serveuse qui circulait dans le train en allant de wagon en wagon arriva dans celui d’Edmund, face à face. C’était une vieille femme au dos voûté et souriante. Elle avait dû se maquiller pendant des heures, mais le résultat n’était pas très satisfaisant, elle ressemblait un peu à un clown.
Enfin, ils annoncèrent Londres vers le soleil couchant. Edmund faillit sauter jusqu’au plafond en entendant la voix du contrôleur. Il descendit, puis entendit une voix suave dire au passager en général:
« Veuillez vérifiez que vous avez bien tout vos bagages. »
Edmund poussa un juron très vulgaire en se tapant le front. Ensuite, il courut vers le train et revint prendre ses bagages très lourds. Il sortit à nouveau -et pour de bon-, puis fouilla la foule du regard. Rien pour le moment. Il avança un peu au hasard dans la foule -qui ne s’écartait pas au passage, ce qui prenait du temps pour avancer-, puis repéra une silhouette qui lui était particulière. Il fit des gestes pour écarter la foule. Enfin, il fut face à Elle. Il se regardaient. Finalement, Flora dit avec un sourire plein de tendresse:

Bon retour à la maison.

Edmund lui rendit son sourire, avec autant de tendresse. Puis, il la remercia. Le temps paraissait s’être arrêter à cet instant précis. Si Edmund avait pu l’embrasser, la serrer, il l’aurait fait. Mais il avait peur. Une peur de rien. C’était assez bizarre.

Son sourire était tendre et doux, et m'avait terriblement manqué. Quand j'étais revenue à Londres, j'avais trouvé en lui un ami, un petit bout de soleil dans ma vie, qui effaçait doucement ce que j'avais subi et tentais maintenant d'oublier. Il semblait épuiser par le voyage, mais aussi troublé par quelque chose, comme une peur que je ne lui avait jamais remarqué comme s'il hésitait à faire quelque chose, quoi je l'ignorais pour l'instant, mais je me jurais de trouver avant la fin de la soirée de quoi il s'agissait.

As-tu fait bon voyage? Simple question certes et un peu bête, mais c'était pour détendre l'atmosphère que je l'avais dit, car je commençais à ressentir une certaine gêne que je ne me connaissais pas ou plus vraiment. Je sentais sur nous le regard des passants qui commençais à me mettre mal à l'aise, et sans plus de cérémonie, je pris la main d' Edmund dans la mienne et l'entraina un peu plus loin pour être tranquille et parler sans être écouté à tout bout de champ. Je trouvais un petit banc en bout de quai et m'y installa, entraînant Edmund à mes côtés.

Je crois que l'on a certaines choses à se dire, toi et moi. Je ne te demande pas ce que tu faisais dans la forêt interdite, mais dit moi juste que tu n'as pas été blessé? Une certaine inquiétude avait traversé ma voix pendant que je parlais, mais je n'y pouvais strictement rien, car je m'étais attaché à se jeune homme, plein de douceur, qui avait su illuminer ma vie au fur et à mesure que nous passions du temps l'un avec l'autre. Je ne m'étais pas rendu compte que ma main tenait toujours la sienne, et après tout, ça m'étais égal

Edmund souriait à Flora, un sourire tendre, doux, chaleureux, et je pourrais continuer ainsi bien longtemps. Il avait de nombreux bagages, si il n'avait pas eut une peur, ou une gène, le jeune homme serait certainement sauter au bras de sa douce amie, et donné quelques baisers. Cependant, il avait de nombreux bagages, était épuisé, et éprouvé une gène qu'il n'avait pas connut auparavant. Flora demanda:

As-tu fais bon voyage?

C'était une question assez simple, une question la première, celle que l'on dit et qui fait débuter la conversation en général.

- Oui, ça va, j'ai fais un plutôt bon voyage.

Flora prit la main d'Edmund et l'entraina plus loin, là où les passants ne donnerait pas quelques regard indiscret à la conversation. Ils s'installèrent sur un banc au bout du quai. Elle le questionna alors:

Je crois que l'on a certaines choses à se dire, toi et moi. Je ne te demande pas ce que tu faisais dans la forêt interdite, mais dit moi juste que tu n'as pas été blessé?

Edmund sut détecter dans la voix de Flora une certaine inquiétude qu'il ne lui connaissait pas. Il la regarda, puis répondit après un petit soupir qu'il tenta de dissimuler sans succès:

- Je ne suis pas blessé, ne t'inquiète pas, et je te raconterais en détails mon odyssée dans la forêt interdite.

Je me contentais de cette simple réponse, mais je lisais de la fatigue sur son visage. Un ouf de soulagement m'échappa lorsqu'il me dit qu'il ne lui était rien arrivé et j'en fut rassurer, mais le serait tout de même dans mes bras comme pour vérifier que je ne rêvais pas.

J'ai vraiment eu peur pour toi, pourtant ce n'est pas dans ma nature de m'inquiété de qui que se soit, mais toi tu es différent, je me suis trop attaché à toi et j'aurais terriblement souffert s'il t'étais arrivé un malheur. C'était une déclaration plus ou moins voilé, mais j'espérais qu'il avait compris, que je n'avais plus envie de me séparer de lui.

J'ai hate d'écouter ton réçit. Je relachais Edmund avec une certaine gène et rougeur sur les joues.
Pour ma part, repris-je avec sérieux. je ne sais pas si le quai d'une gare est le meilleur endroit pour t'avouer mon secret, et j'aimerais que tu saches qui je suis vraiment avant d'envisager quelque chose toi et moi, car c'est quelque chose d'assez compliqué et dur à dire, peut de gens sont au courant d'ailleurs. J'ai voulue te le dire depuis longtemps, mais j'avais peur que tu me rejettes, mais il ne serait pas sérieux de ma part de vivre dans le mensonge.

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