Souvenir d'avenir ([PV Menolly]

Crow’s philosophie.
Noir à l’extérieur mais rouge à l’intérieur,
Une fois qu’il saigne il est pareil que vous.

Le corbeau plus connu sous le nom de Ciel est considéré comme une personne froide qui affirme sa supériorité par son intelligence, le mépris, l’indifférence, et peut-être sa solitude mais après tout ce n’est là que ce que pense les plus simplets. Si l’intelligence de ceux qui le jugent est un peu développé il pourrait y voir là un mur, construit avec plein de matériaux comme le froid acier, le verre tranchant, ou le noir charbon, un mur qui cache un être timide qui ne connait pas les relations humaines. Mais même pour cela il leur manque un élément clef pour comprendre qui n’est autre que son passé, comment pourrait-on le comprendre sans savoir cela? Si par un heureux hasard une personne intelligente et en plus un peu fouineuse connait son enfance alors là il finira par s’écraser contre le mur impénétrable que notre petit Lord a créé pour s’isoler des gens, de la tristesse. Enfin il existe une autre personne qui est unique dans sa catégorie, elle connait sa vie d’avant, sa vraie personnalité, est intelligente mais en plus elle l’a vu pleurer. Peu importe la vue de l’extérieur quand une chose vient de l’intérieur on peut tous comprendre ce point commun qui nous unit tous, ainsi cette personne que Ciel aimait plus que n’importe qui d’autre parmi les vivants avait un nom mélodieux: Menolly. Il l’a respecté plus que n’importe qui sans jamais doutait d’elle pour son rôle au prés de lui, sa famille; Il l’admirait pour son pouvoir car elle lui avait sauvé la vie, admiration. Comme tous les mois il l’appelait pour la voir au moins une heure à une table pour ne pas l’oublier, pour se rappeler de tous, il prit donc la plume au pelage d’argent avec brodé Lord Ciel en fil d’or sur les côtés tout en faisant apparaître un parchemin grâce à un sort d’attraction.

‘ A Menolly,

On pourrait se voir demain dans l’après-midi à Prés-Au-Lard pour discuter un peu de tout et de rien enfin comme d’habitude en fait… Tu m’aideras à me faire des souvenirs heureux comme ça car un patronus me manque vraiment, je suis le seul de ma classe à ne pas y arriver. A croire que malgré mon vocabulaire riche je n’ai pas appris le mot heureux mais bon, oh j’ai aussi rencontré une sorcière d’un bon niveau: Tara Lona Lewis, je ne sais pas si tu connais mais c’était marrant notre duel. Bon je te raconterais tous plus tard car tu n’as pas le droit de ne pas venir.

Lord Ciel Phantom Hive, Suprématie de la perfection.^^

PS: J’enverrais une explosion de couleurs dans les airs toutes les heures pour que tu me trouves.’

Le jeune londonien demanda à un hibou en libre-service d’amener sa lettre sûrement au ministère en échange de quelque noises et d’un sachet de nourriture, il se surprenait lui-même à être aussi gentil dés fois. Il retourna se coucher en attendant demain pour voir sa protectrice, sommeil profond, les lits de Gryffondor étaient les meilleurs.

Très matinal le jeune Lord partit à la cuisine par un des passages secrets du château comme si de rien n’était après tout il avait l’habitude de se faire son petit dej’ pendant les vacances puisque les elfes de maison disparaissaient avec les élèves. Un breakfast anglais il n’existe rien de meilleur pour débuter en forme bien que notre prétentieux favori mange comme si c’était banal et à peine correct, de manière raffinée se surcroit je vous pris. Son service personnel en argent était utilisé par raison de préférence personnel, au début les autres le prenaient pour un fou avec son argenterie personnel mais finalement ils étaient habitués.

Ayant bien mangé il sauta le repas du midi pour se rendre directement à la ville la plus proche de Poudlard qui n’était autre que sa destination finale: Prés-au-Lard. Il se promena dans les rues achetant des bonbons puis des feux d’artifices magiques, il fit le tour de la cabane hurlante, la poste qui était impressionnante puis mangea quelques bonbons. Il était deux heures et décida de lancer la première fusée en l’air mais personne ne vint il décida alors de s’entraîner un peu à son sort de patronus sortant sa baguette de la poche. Comme toujours sans crier, sans bafouiller, d’une voie sans émotions la magie opéra sous ses ordres: oui il considérait la magie comme son esclave et ça ne changerait pas.

« Spero patronum! »

Une brume d’argent l’entoura comme d’habitude jouant avec les lumières autour de lui mais toujours aussi éphémère elle disparut: l’exercice dura une heure avant qu’il retire une deuxième fusée. Aussitôt il entendit le bruit sec d’un transplanage. Il se retourna avec un sourire…

Menolly avait eu une dure journée au ministère, les gens là-bas semblaient tous être sur les dents. Et ils avaient été infecte,parfois, la demoiselle se dit qu'ils feraient mieux de ne pas venir plutôt que de pourrir la vie des gens qui les entourent. Soupirant doucement, la jeune femme pris alors ses affaires et les quelques dossiers sur lesquels Menolly avait envie de travailler ce soir. Puis elle dit alors au revoir aux gens qui étaient encore dans leur bureaux pas une heure si tardive. Après un petit trajet à pied pour prendre l'air et pour prendre plaisir à sentir l'air frais sur son visage, la jeune sorcière arriva à son domicile. Alors que dans un mouvement brusque elle lâchait ses effets personnelles sur la table, elle entendit que quelque chose grattait à la fenêtre. Tournant son regard, elle ouvrit à l'oiseau et pris alors la lettre en échange de quelques noises qu'elle avait attrapée dans sa bourse.

Dépliant la lettre qui lui était adressée, Menolly eu alors un grand sourire à peine avait-elle lu les premières mots qu'elle savait qui lui écrivait. C'était Ciel, comme à leur habitude, ils allaient se voir. Depuis que la demoiselle avait sauvée le jeune homme, celui -ci voulait la voir souvent. Cela ne la dérangeait pas, et puis elle savait qu'elle était à présent sa seule et unique famille. Menolly se souvenait très bien de l'avoir sauvé alors que sa famille était morte et que sa maison était en flamme. A partir de ce moment, elle ne savait pas trop pourquoi, mais, elle s'était vraiment attachée au petit garçon, c'était devenu un de ses protégés. Celui pour qui elle pourrait donner sa vie et pour qui elle serait toujours là. La jeune femme savait tout à fait ce que cela faisait de perdre sa famille, elle non plus n'en avait plus. Étant fille unique, elle considérait Ciel, comme une sorte de petit frère, celui qu'elle n'avait jamais eu, même si au départ, elle n'avait pas trop compris l'attachement, que Ciel avait eu pour elle.

Une fois la lettre lue et posée sur la table, Menolly sourit, il était clair, qu'elle allait y aller, et ça Ciel, le savait très bien. Il fallait juste que la demoiselle arrive à se libérer du travail, mais ça ce n'était pas un problème majeur, vue qu'elle allait avancé ses dossiers ce soir. La jeune auror aurait moins de travail à faire demain, et elle pourrait partir plus tôt. Le soir venu après avoir finit son repas Menolly se pencha sur ses dossiers, mais trop fatiguée pour veiller tard, la jeune femme s'endormit quelques heures après avoir commencé son travail.
Soudain, une sonnerie tonitruante réveilla alors Menolly qui dormait, ronchonnant un peu, elle tapa la machine pour qu'elle arrête sa musique de malheur. Se levant doucement, la demoiselle se rendit alors compte qu'elle s'était endormit alors qu'elle ne le voulait pas. Soupirant, elle était cependant heureuse aujourd'hui, elle allait pouvoir voir Ciel. Menolly se doucha alors en quatrième vitesse et s'habilla un peu mieux que l'habitude pour aller voir on petit protégé. Jetant un niveau coup d'oeil sur la lettre, elle sourit doucement, alors qu'elle coupait sa pomme. La jeune auror se coupa la main, pas une pas deux, elle prit de l'alcool, le fit couler sur la plaie et passa une bande sur la coupure. Puis elle fila alors pour son travail. La matinée semblait vraiment très longue pour Menolly, mais comme elle l'avait prédit comme elle avait fini son boulot en avance et en expliquant un peu la situation à son supérieur, il accepta. Souriant derechef, la jeune sorcière le remercia et lui promis de lui rendre la pareille quand elle le pourrait. Et la demoiselle tenait toujours ses promesses. Courant un peu dans les couloirs elle arriva alors dehors, au même moment, son regard se porta alors sur une trainée de couleur dans le ciel. Menolly su tout de suite que c'était pour elle. Sortant sa baguette la jeune auror tranplana jusqu'à Ciel.

Alors que la jeune femme venait d'arriver, elle vit le sourire de Ciel, cela lui faisait toujours plaisir de le voir sourire, alors en s'approchant de lui, Menolly le prend dans ses bras et le sera contre elle. Même si la demoiselle savait qu'il n'aimait pas beaucoup cela, la jeune femme elle trouvait que c'était très important. Elle voulait lui faire voir que même si on a perdu les membres de sa famille, il en reste toujours, et qu'ils éprouvent de l'amour pour lui. Et c'était ce que Menolly faisait ressentir à Ciel quand elle le prenait dans ses bras. Reculant doucement, elle lui sourit doucement et dit alors

-Alors Ciel, comme va tu aujourd'hui ! Raconte-moi tout, j'ai hâte de savoir tout ce que tu as commencé à me raconter dans ta lettre.

Menolly avait encore les bras tendus devant-elle, et ses manches qui étaient un peu remontées laissaient voir sa main qui était bandée. La jeune femme était vraiment heureuse d'être là, avec Ciel. Et elle savait qu'il ressentait la même chose

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