Chicken alarm! ( FE Stephanie)

Reprenant conscience, la jeune sorcière vit le visage de Hans devant elle, il était en train de la sortir de l’eau boueuse en lui disant de respirer un grand coup, elle prit une grande bouffée d’air et se sentait un peu mieux, pendant ce temps le jeune médecin s’évertuait à les ramener sain et sauf vers la berge. Taylor leur lança une corde et la maintenant fermement, Hans parvint tant bien que mal à porter Steph en même temps qu’il tenait de son autre main la corde. Le grand noir s’avança dans l’eau pour hisser la demoiselle sur la rive, enfin sur pieds, elle attendit que Hans la rejoigne, mais rien.

Comme au ralenti, elle vit un tronc d’arbre heurter le jeune Allemand, impuissante, Steph assista à l’impact, puis vit le corps de Hans couler. Heureusement que les reflexes de Taylor étaient intact, il se précipita sur le médecin et le sortit de l’eau. La jeune blonde accouru alors vers le blessé, le ventre tenaillé par la peur, elle s’agenouilla près de lui, les larmes aux yeux, et, les doigts tremblants, chercha son pouls. Un immense soulagement l’envahie lorsqu’elle sentit le battement faible mais régulier de son cœur. Il vivait encore, et c’était tout ce qui comptait. Sortant peu à peu de sa torpeur, Steph comprit, en le regardant qu’il comptait plus pour elle que sa propre vie, et quand il ouvrit enfin les yeux, elle lui fit un grand sourire noyé par les larmes.
Elle remercia le ciel tout en serrant sa main dans la sienne.

Il ne fallut pas tellement de temps pour arriver au campement…. Sur place tout le monde s’afféra autour du médecin pour le transporter méticuleusement au dispensaire où le docteur Thidiane l’examina, la jeune sorcière vouait rester auprès de Hans mais Ny’ala la conduisit vers son bungalow pour qu’elle puisse prendre un douche.

Assise sur une chaise, les yeux ravagés de larmes, Stéphanie se demandait si Hans allait s’en sortir, si il allait bien et surtout pourquoi Thidiane ne voulait personne autour de lui pendant qu’il examinait l’Allemand ?

Tu te fais trop de mourons, mon amie…. Tu verras il va s’en sortir avec juste quelques égratignures…

Ny’ala était toujours là pour remonter le morale de tous, et la sorcière s’évertua de ne pas penser au pire, elle se leva donc et alla directement dans la salle de bain, une bonne douche lui ferait le plus grand bien. Au bout de plus de vingt minutes, elle sortit changée et prête à affronter le diagnostic du médecin. Les deux femmes n’étaient pas encore sortit du bungalow que Thidiane frappa à la porte, vu son air déconfit, il devait y avoir un gros problème avec la santé de Hans, sans plus attendre Steph prit la parole.

Alors, dites-nous tous….. Je veux savoir ce qu’il a ?

Et bien pour être franc avec vous, il n’est pas en grande forme…. IL a les jambes paralysées et je ne sais pas comment faire pour le soigner ici même, il devra aller dans un hôpital et le plus vite serait le mieux.

Pas de temps à perdre, Thidiane repartit voir son patient pendant que Steph faisait tout pour trouver un moyen de transférer Hans à Dar El Salam. Lev voilà la solution, elle parla en vitesse à Taylor pour qu’il avertisse son ami et qu’il vienne en avion.

L'après-midi était déjà bien entamé, Ny’ala et Steph discutaient au dehors quand un cri les firent rentrer dans le dispensaire, Hans était réveillé et venait de se rendre compte que ses jambes ne lui répondaient plus, le docteur Thidiane lui raconta ce qui s’était passé et qu’il était paralysé.
Vu la tête du jeune homme il fallait le calmer, Steph lui prit la main pendant que Ny’ala lui injectait une forte dose de médicaments.

Ne t’inquiète pas, mon cœur, nous allons tout faire pour que tu puisses remarcher un jour….. Je ne t’abandonnerai pas….

La sorcière savait qu’il ne l’avait pas entendu, mais voulait tout faire pour rester près de lui et le rassurer un maximum.
Une heure après l’avion de Lev atterrissait, il fallait faire attention à ne pas trop bouger le blessé, alors les hommes du campement prirent un brancard et amenèrent sans l’amenèrent sans encombre à bord de l’appareil. La blonde demanda l’autorisation à Thidiane d’accompagner Hans à l’hôpital et il accepta, lui tendant une enveloppe ou il avait transcrit ses premières impressions à l’attention du chef de service de l’hôpital.

Lev fit de son mieux pour ne pas trop secouer le jeune médecin et enfin l’aéroport de Dar El Salam était en vu, l’atterrissage fut tout ce qu’il y avait de plus ordinaire et en descendant de l’avion, une ambulance les attendait déjà.
Les examens furent longs, et au bout de deux heures d’attentent, un médecin vint vers la jeune demoiselle.

Nous avons dut lui faire passer un scanner, mais nous n’en savons pas plus pour le moment, il faudra attendre demain pour l’IRM…. Je sais que cette attente est difficile, mais vous devriez rentrer chez vous, mademoiselle…. S’il y a du changement nous vous avertirons. Tout ce que je peux vous dire pour l’instant c’est que son état est stable et que ses jours ne sont pas en danger…

Elle n’avait que faire d’entendre ça, car elle le savait déjà et oui c’est pratique d’être une sorcière, elle avait fait une série d’examen avec sa baguette sur Hans et elle n’avait décelé aucune commotion cérébrale, mais en ce qui concernait son état d’handicape, elle n’en savait pas plus que le médecin devant elle. Ne voulant pas repartir, elle décida malgré le refus de docteur de rester au chevet du jeune Allemand.

La nuit avait été très rude, Hans avait parlé dans son sommeil mais Steph ne lui avait pas lâché la main et encore au petit matin elle le regardait dormir, quand elle entendit la porte de la chambre s’ouvrir, elle se lança un sortilège de catimini pour que personne ne la voit.

Revenant au campement par transplanage, elle fit part des résultats à Ny’ala et travailla toute la journée en pensant au jeune homme qui se trouvait seul à l’hôpital, vivement que le soir arrive vite, comme ça elle pourrait retourner là-bas et passer la nuit à son chevet.

Quand elle arriva dans la chambre de Hans, il dormait déjà, alors elle lui prit de nouveau la main et l’embrassa sur les lèvres.

Je suis désolée… Tout cela est entièrement de ma faute….. A chaque fois que je m’attache un peu trop à un homme il lui arrive des ennuis….. Je t’aime tant…..

Des larmes inondèrent ses yeux, elle ne savait plus quoi faire. Une malédiction devait planer au dessus de sa tête, c’était certain, alors la seule chose à faire pour qu’il soit de nouveau sur pied était de partir loin de lui. Bien sûr ça lui crèverait le cœur mais elle ne voyait pas d’issue….. La main de Hans dans la sienne bougea un peu et quand elle leva les yeux vers lui, il la regardait. Avait-il entendu ce qu’elle avait dit ?

Dormir...Mourir. Mourir...Hans n'avait pas du tout l'intention d'y passer, même si les circonstances s'y prêtaient...

Il était perdu. Perdu quelque part entre ici et là, sans savoir sciemment où en était son existence malmenée. Abruti de tant de médicaments, il passait la plupart de son temps ailleurs, voguant dans un limbe incertain où la réalité et la fantaisie se mêlaient en joyeux manque d'harmonie.

La rivière en crue. Stéphanie. Un tronc. Il avait eu drôlement mal, là...et puis...Il n'en savait plus rien. Stéphanie.

Constante unique. Sa main retenait la sienne...elle ne l'avait pas lâché..ou oui?...En tout cas, chaque fois que la conscience revenait, elle était là. Douce fidélité. Il le savait mais ne parvenait à rien dire. La dose d'antalgiques était anéantissante...que craignait on? Qu'il se sauve? Certes pas...

Délire stupide qui le menait de ci de là.."Maman..tu fais un strudel? Papa...tu sais, la vache...elle va s'en sortir!...Allez, les filles, arrêtez le boucan...Bon sang, Max, qu'est ce que tu fous?"

Allant. Venant. On venait, on allait. Visages indifférents. Il se trouva, au milieu de sa misère, en train de regretter l'acariâtre déférence de Thidiane, le sourire guilleret de Ny'ala, le rire de Stéphanie lorsqu'il faisait une bêtise..le caquètement d'Elke.

Je suis désolée…Tout cela est entièrement de ma faute… A chaque fois que je m’attache
un peu trop à un homme il lui arrive des ennuis…Je t’aime tant.

[i]Cette voix. Sa voix , se fraya passage dans le brouillard èpais. Il refaisat surface. Juste le temps de la regarder, de découvrir son regard noyé de larmes, de percevoir sa peine...pour lui?

Pleure pas...

Effort jailli de Dieu sait on où, il leva la main et essuya, gauchement, les larmes sur son visage.

Ça va aller...t'en fais pas...m'en sors toujours!

Ses doigts enserraient les siens. Rien d'autre ne comptait.

Être toubib avait quand même du bon. Toubib allemand, ce qui est plus. Chambre privée, soins spécialisés. Qu'avait on dit a son sujet? Qui sait? On prenait soin de lui comme s'il avait été le plus important des hommes. Sa chambre était sans cesse envahie de docteurs et infirmières...Lui n'avait qu'un désir...que le soir tombe et que Stéphanie se matérialise.

Les docteurs étaient formels, il allait se remettre. Quand? Comment? Hans ne se faisait guère d'illusions. Le coup, qui avait été sévère, avait déplacé des vertèbres qui comprimaient des nerfs. Dysfonction. Marcher de nouveau prendrait du temps, de la rééducation...de longues sessions torturantes...

Il y eut un matin et un soir. Beaucoup de soirs et de matins. Stéphanie se partageait, inlassable et fidèle. Jour au campement, soir, magie aidant,a son chevet...

Ce petit jour pointant, il sentit sa main relâcher la sienne et il voulut, pour une fois, jouer les égoïstes.

Reste...j'ai besoin de toi...je t'aime...reste...

Hans avait émergé de son sommeil juste le temps de voir les larmes sur les joues de la sorcière et d’entendre ses paroles, il leva sa main, avec certes une certaine difficulté, pour les sécher, puis il lui assura que tout irai bien et qu’il ne fallait pas qu’elle pleure.
Steph s’évertua à penser positivement, mais il faut bien dire qu’avec tout ce qui lui était arrivée, elle ne voulait pas se faire de fausses illusions.
Par contre ce qui était certain c’est que le jeune Allemand n’était pas mort et que même si il restait dans cet état, elle le soignerait de son mieux.

Les jours se suivaient et se ressemblaient, Stéphanie repartait au campement, magie aidant, le matin et revenait au chevet de son tendre médecin le soir venu. Les docteurs qui s’occupaient de Hans avaient décelé chez lui un handicape réversible, il allait se remettre et un jour remarcher, bien sûr ce serait très difficile et très long, mais la jeune femme savait qu’il avait le courage pour le faire, par contre si il voulait récupérer la motricité de ses membres inferieurs, il fallait qu’il soit conscient et non dans un état second comme ne ce moment. Les antalgiques qu’il prenait l’abrutissait et il fallait donc les réduire.
Au bout d’une semaine, la jeune sorcière alla voir le docteur en chef pour lui signaler qu’il fallait changer la quantité de médicaments, bien que le chef de service de l’hôpital n’aimait pas qu’on lui donne des ordres ainsi, il obtempéra, loin sans faut d’un petit sortilège.

Épuisée de devoir travailler au campement la journée et de veiller sur Hans la nuit, Steph s’endormit sur la chaise à côté du lit du jeune homme tout en lui tenant fermement la main. Le matin pointait déjà son nez et elle devait de nouveau s’en aller, se levant, elle voulu retirer sa main de celle de Hans mais il la retenait.

Reste...j'ai besoin de toi...je t'aime...reste...

Ses mots restèrent un instant en suspens dans sa tête, elle avait dû mal comprendre, ou bien il devait surement être encore dans les vapes à cause des médicaments, mais force est de constater qu’il était bien réveillé et qu’il la regardait intensément. Elle ne pouvait pas le laisser ainsi et puis, vu que le beau temps était revenu et qu’au campement on n’avait plus tellement besoin d’elle, elle se pencha sur lui et l’embrassa avec douceur sur les lèvres.

Oui… Je reste…. Et je ferai tout pour que tu remarche, nous allons y arriver…..Car je t’aime aussi…..

Voilà elle l’avait dit et ça faisait un bien fou, elle avait l’impression que des papillons volaient dans son ventre et son cœur battait la chamade, personne auparavant ne l’avait mise dans un état aussi euphorique et à présent tout ce passerait bien, elle le savait, l’amour faisait des miracles…

Malgré la fatigue qui l’assaillait, Steph devait aider le jeune Allemand, alors avant qu’une infirmière ne rentre dans la chambre, elle sortit sa baguette magique, bien qu’elle savait que les sortilèges seraient inefficaces sur lui elle tenta quand même quelque chose. Rien ne se passa c’était à prévoir mais ce n’est pas pour ça qu’elle se laissa abattre.

Je vais te retourner sur le ventre et te masser le dos et les jambes, je sais que tu ne sentiras rien, mais je veux essayer.

Quand Stéphanie avait décidé de faire quelque chose, personne ne pouvait la faire changer d’avis, alors avant de le retourner doucement, elle lui fit un baiser sur les lèvres.

Les mains de fées se mirent en action, elle appliqua une pommade de sa composition sur le dos de l’homme qu’elle aimait et le massa très lentement pour que toute la pâte blanche pénètre dans le corps du jeune homme.
Pendant près d’une heure elle s’évertua à lui rendre les membres inferieurs moins raides.

Elle dû s’arrêter car des bruits dans le couloir se firent entendre, il ne fallait pas qu’on la découvre ici, alors se lança un sort d’invisibilité et attendit que l’infirmière reparte de la pièce. Une fois fait, elle réapparut devant Hans et le laissa déguster son petit déjeuner tranquillement, il avait besoin de reprendre des forces.

Je vais prévenir les médecins que je reste avec toi le reste de la semaine…. Je reviens dans quelques minutes, en attendant manges, ça te feras du bien.

Le laissant seul, la jeune femme partit par la porte de la chambre, arrivant dans le couloir un médecin l’interpela.

Mademoiselle, je sais que vous vous inquiétez du sort de Mr Krüger, mais je puis vous assurer qu’à partir d’aujourd’hui nous allons commencer à le lever et faire des exercices pour qu’il puisse retrouver l’usage de ses jambes.

Merci, par contre je veux assister à tout les examens que vous pratiquerez sur lui, et je souhaiterai aussi avoir un lit dans sa chambre, je reste toute la semaine….et ce n’est pas la peine de me mettre à la porte car je rentrerai par la fenêtre.

Devant tant de détermination, le médecin ne pouvait que dire oui.

Les jours suivant furent très difficiles pour Hans, il devait faire preuve de courage pour faire ce qu’on lui demandait, il était plutôt en forme, par contre c’est Steph qui commençait à être fatiguée, elle ne dormait pas beaucoup juste quelque heures et quand elle était réveillée, elle veillait sur le jeune homme tout en lui administrant sa pommade, ou en lui lançant des sortilèges.

Je suis sûr que tu vas bientôt……bientôt…..te…..te…..

Sa phrase resta sans fin, car la sorcière venait de s’endormir assise sur la chaise à côté de Hans.

Oui… Je reste…. Et je ferai tout pour que tu remarches, nous allons y arriver…Car je t’aime aussi…

Elle l'aimait? Bon, de ça, Hans commençait à s'en douter un peu depuis un certain temps. Découvrir qu'il l'aimait l'avait un peu pris de court mais tout le temps qu'ils passaient ensemble avait permis de développer un sentiment qui n'avait certes pas grand-chose à voir avec de la simple sympathie.

Ce ne furent pas des temps faciles. Hans avait beau avoir une patience d'ange, les efforts demandés n'étaient pas moins douloureux et éreintants pour cela. Les massages prodigués par Stéphanie soulageaient un peu la souffrance, aidaient à se relâcher des muscles crispés mais ils savaient que ce n'était pas près de finir.

Néanmoins les progrès faits résultaient encourageants. Les docteurs étaient satisfaits et prévoyaient qu'il pourrait bientôt retrouver l'usage de ses jambes. Mais bien sûr, il faut tenir en compte que tout le monde n'a pas la même conception du temps...le bientôt d'un docteur tanzanien pouvait signifier des siècles pour un allemand.

Si peu à peu, il ne se faisait plus trop de bile pour sa propre santé, Hans commençait à sérieusement se préoccuper par celle de Stéphanie. Elle donnait signes d'énorme fatigue et il n'avait aucun désir de la voir dépérir sous ses yeux.

Il prit la résolution ce soir là, en la voyant s'endormir sur sa chaise, à moitié d'une phrase. Cela ne dura pas bien longtemps et dès qu'elle ouvrit de nouveau les yeux, il lui fit part de son idée:

Cette situation ne peut pas continuer ainsi. Je sais que tu te fais de la bile pour moi mais tu es en train de te tuer à cause de ça...La meilleure solution est que je rentre à la maison. Là, je recevrai tous les soins nécessaires et ma mère sera ravie de s'occuper de moi...elle se plaint toujours de ne jamais me voir.

Hans vit ses yeux bleus s'élargir de surprise mais aussi se teindre d'un chagrin certain. Que pensait elle? Qu'il allait partir sans plus? L'abandonnant là après l'avoir remercié de son dévouement? Prenant sa main, il l'attira vers lui, pour l'embrasser doucement.

Quel genre de type crois tu que je suis?...Je ne vais nulle part sans toi...Le strudel aux pommes de ma mère va te fasciner...Faudra que je parle à la maison pour les préparer et aux docteurs pour leur signifier ma décision...Nous partirons le plus vite possible. Qu'est ce que tu en dis?

La pauvre sorcière s’était assoupie au beau milieu d’une phrase et quand elle rouvrit les yeux quelques minutes pus tard, Hans la regardait intensément, il avait dû voir qu’elle se donnait à fond pour lui et négligeait sa propre santé.

Cette situation ne peut pas continuer ainsi. Je sais que tu te fais de la bile pour moi mais tu es en train de te tuer à cause de ça...La meilleure solution est que je rentre à la maison. Là, je recevrai tous les soins nécessaires et ma mère sera ravie de s'occuper de moi...elle se plaint toujours de ne jamais me voir.

La fatigue envolée, elle écarquilla les yeux, comment pouvait-il partir comme ça après ce qu’il lui avait dit ? Si il l’aimait vraiment jamais il ne partirait sans elle ou même pensé à le faire. Le regard de Steph s’embua de larmes, mais elle fit tout son possible pour ne pas craquer, Hans prit sa main et l’attira vers lui pour l’embrasser doucement, elle s’assit sur le rebord du lit et l’écouta.

Quel genre de type crois tu que je suis ?...Je ne vais nulle part sans toi...Le strudel aux pommes de ma mère va te fasciner...Faudra que je parle à la maison pour les préparer et aux docteurs pour leur signifier ma décision...Nous partirons le plus vite possible. Qu'est ce que tu en dis ?

Comment peut-on se sentir malheureuse et deux secondes plus tard heureuse ? Et bien c’était l’effet qu’avait fait la révélation du jeune homme, jamais la blonde ne s’était sentit aussi heureuse, aussi aimée et aussi importante pour quelqu’un et ça lui réchauffait le cœur.
Serrant le jeune Allemand dans ses bras, elle laissa libre cours à ses larmes qui étaient de joie. Posant sa tête sur le torse musclé de Hans elle déclara :

Je te suivrai au bout du monde, mon cœur, et si tu préfères rentrer en Allemagne, je ne vois rien à redire, au moins là-bas tu seras traiter comme un roi….. et je serai là aussi pour te soutenir, je ne te quitterai pas….. je pense que le mieux et de partir demain, le temps que tu t’occupe de prévenir tes parents et les médecins, et comme ça j’aurai le temps de récupérer nos affaires au campement et aussi Elke, il ne faut pas l’oublier cette chère poule !!

Avant de transplaner, la jeune sorcière fit un dernier baiser sur les lèvres de l’homme qu’elle aimait, en lui disant qu’elle n’en aurait pas pour longtemps.
Arrivée dans son bungalow, elle sortit sa baguette magique et rassembla tous ses vêtements dans un sac de voyage et fit de même dans « les appartements de Hans ».
Deux sacs sur le dos, elle alla quand même voir Ny’ala pour la prévenir, arrivant devant le dispensaire, elle n’eut pas le temps de rentrer que la grande noire en sortit, elle regarda Steph avec ses deux sacs.

Mais que ce passe t’il ? Tu pars en voyage ?

Je suis venue te prévenir que Hans et moi partions en Allemagne, il a besoin de se ressourcer pour guérir, je te donnerai des nouvelles sur son état et je te promets que je reviendrai…. Par contre je voudrai récupérer Elke, la poule, Hans y est attaché.

Ny’ala fut heureuse pour Steph, elle avait enfin trouvé un homme qui lui donnerait tout ce don elle rêvait.
Les deux amies se dire au revoir et se promirent de se revoir très bientôt, Stéphanie ne voulait pas s’épancher trop longtemps, et demanda à la noire de faire part aux autres de son voyage.
Prenant la petite poule qui caquetait, et les valises, elle transplana à l’hôpital dans la salle de bain du jeune homme, il ne fallait surtout pas que quelqu’un s’aperçoive qu’elle était différente des moldus.

La nuit était tombé, Elke dormait dans une cage en plastique grâce à un petit sortilège, Steph sortit de la petite pièce et s’avança vers le lit, Hans ne l’avait pas vu, il était au téléphone et parlait dans sa langue maternelle, puis dés qu’il raccrocha, la blonde s’installa sur le coin du lit. Il lui raconta que tout était en place pour leur départ du lendemain matin, il allait être rapatrié dans son pays.

J’espère que tes parents m’apprécieront ? C’est stupide de me faire de la bile comme ça mais je n’y peux rien….. dors bien mon ange, tu es fatiguée et ne t’inquiètes pas pour moi, je vais aussi aller me reposer.

Après un doux et tendre baiser, elle alla rejoindre son lit, qui se trouvait à quelques pas de celui du jeune homme et se coucha, à peine la tête sur l’oreiller que le sommeil l’engloutit.

Ce fut que quelques heures plus tard, qu’un médecin vint la réveiller, elle se sentait beaucoup mieux et un long voyage l’attendait, ainsi qu’une nouvelle aventure…

Il n'aurait jamais crû que cela se passerait si rapidement. Son père lui expliqua que dès le premier moment, en apprenant ce qui lui était arrivé, il avait commencé à tout préparer pour le rapatrier. Toute la famille était ravie de le voir de retour, même si dans ces conditions. à son annonce qu'il n'arrivait pas seul, son père éclata de rire et faire un commentaire qui remit Hans de bonne humeur. Stéphanie ne risquait pas un mauvais accueil de la part des siens même se c'était justement cela qu'elle semblait craindre.

J’espère que tes parents m’apprécieront ? C’est stupide de me faire de la bile comme ça mais je n’y peux rien!

Tu as pourtant tort de te faire de la bile, ma douce...ma famille est ravie de t'accueillir...parce que tu te doutes bien que je ne vais pas aller à la maison mais à une clinique de réhabilitation.

Cette idée ne sembla guère l'enchanter mais il faudrait bien s'y faire. Elle avait certainement peur de se retrouver, entourée d'inconnus, loin de chez elle et de lui.

Rassure toi...tous parlent anglais à la maison...Maman le fait avec un accent à en crever de rire mais reste très compréhensible, Papa s'en tire très honorablement...quant à mon frère et mes sœurs...ils ont eu droit à des stages tant en Angleterre comme aux USA, donc pas de souci de ce côté là...la magie ne leur pose pas de problème...eux aussi ont vécu Max et ses folies mais il faudra en faire usage avec mesure, tu me comprends.

Cela sembla la rassurer, déjà entrait l'infirmière, qui avec un sourire entendu, leur signifia qu'il était temps de dormir pour le patient s'il voulait être en forme pour le voyage. Pour bien s'assurer qu'il le ferait, elle insista pour lui faire avaler un cachet et en passant, en donna un aussi à Stéphanie.

Il faut vous reposer aussi, mademoiselle.

Petit clin d'oeil complice en allant arranger le lit de la jeune anglaise pour la nuit avant de sortir en leur faisant part de ses meilleurs vœux pour le futur.

Pas à dire, le fameux cachet avait des effets fulminants, cinq minutes plus tard, ils avaient du mal à garder les yeux ouverts.

Je crois...que...pas le temps de grands discours...

Dors bien mon ange, tu es fatigué et ne t’inquiète pas pour moi, je vais aussi aller me reposer.

Pas le temps de s'inquiéter non plus. une minute plus tard, il dormait à poings fermés.

Le lendemain il se réveilla frais et dispos. On lui annonça que le départ était prévu en début d'après midi, que tout était réglé et que le seul souci qui lui restait était de se soigner et se remettre. Comme la vie est facile parfois!

Ce fut un vol sans encombres, à bord d'un avion privé, rien que pour eux. Hans ne voulut pas savoir à quel miracle administratif il devait tant de confort même s'il avait ses doutes à ce sujet. Présent ou pas, Max semblait toujours veiller sur les autres comme un bon ange gardien.

La famille au grand complet était là pour le recevoir. Sa mère pleura en le voyant dans cet état et même les jumelles semblèrent s'émouvoir sur son sort..fraternelle émotion vite remplacée par des fous rires incontrôlables en découvrant Elke dans sa cage spéciale. Son père, se montra plus sobre mais il y avait des larmes dans ses yeux. Thomas, l'ainé, se montra plus tranquille et expéditif, exigeant qu'on reprenne les bonnes manières et qu'on présente la blonde compagne de son frère.

Hans procéda avec son calme habituel, lui qui ne brusquait personne.

Ma chérie...ma famille, famille ma future épouse!

Que chacun digère la nouvelle comme il le pourrait. Il serra la main de la jeune femme.

Désolé d'être si brute mais si on ne leur dit pas les choses tout de go, ca risque de tourner autour du pot...j'aurais du t'en parler, non? Pardonne moi, ma chérie...je suis un peu dépassé par les évènements.

Mais le sourire radieux dont elle l'octroya se chargea de le rassurer.

Une ambulance se trouvait sur place pour l'emmener directo à la clinique. Ses parents tinrent à l'accompagner. Hans s'en voulut de laisser Stéphanie abandonnée avec son frère et l'effet Tsunami dans toute sa splendeur mais, optimiste comme il était, supposait que tout irait pour le mieux.

Thomas prenant la tête des opérations, le reste n'eut qu'à suivre. Les filles, chacune prenant leur future belle sœur d'un bras, voulurent tout...absolument tout savoir.

La demeure des Krüger ou mieux dit la ferme, se trouvait un peu éloignée de la petite ville, en pleine campagne, au milieu d'un idyllique paysage. La maison était énorme et merveilleusement accueillante. Thomas expliqua à Stéphanie, que toute la famille vivait ensemble, vu qu'il travaillait avec son père. Cela rendait les choses plus faciles. On la mena à sa chambre ou mieux dit appartement en lui disant que c'était celui de Hans. Parfaitement indépendant du reste et avec tout les conforts souhaitables.

Tu es chez toi, Stéphanie. Demain, nous irons voir ce chanceux de Hans...t'en fais pas, il sera bientôt sur pied. Vous, les filles, ne rendez pas folle, Stéphanie. Dès que nos parents seront rentrés, on se réunit au salon...je viendrai vous prévenir.

Et Thomas sortit, en laissant la blonde anglaise aux prises avec ...ses futures belles-sœurs et Elke, qui caquetait, un brin affolée, par le changement de décor...

Pendant que Hans irait se faire soigner dans une clinique privée, de son côté Steph habiterait dans la maison familiale des Krüger, bien que le jeune homme lui assura qu’elle n’avait pas à se faire de bile, elle ne pouvait s’empêcher de se demander comment la famille Allemande allait l’accueillir, de plus elle ne parlait pas un mot de cette langue, mais il l’a rassura en lui disant que toute sa famille parlait parfaitement Anglais. Pour elle qui avait perdu toute sa famille, elle était aussi heureuse qu’on la prenne comme un membre de la famille Krüger, du moins même si ce n’était qu’en tant que petite amie de Hans, car elle n’était que ça, mais ça lui convenait parfaitement, au moins elle savait à présent que quelqu’un sur cette terre tenait à elle et l’aimait. C’est dans cet esprit de tranquillité et de bonheur qu’elle s’endormit ce soir là.

Le lendemain après-midi un avion privé attendait Hans, Steph et Elke la poule dans sa cage, le voyage fut très agréable et ils rirent de tout et de rien. Après plusieurs heures de vol l’avion atterrit á l’aéroport de Frankfurt ou la famille Krûger au grand complet les attendaient, la jeune sorcière poussa le fauteuil roulant où se trouvait Hans sur la piste au devant de sa famille. Ils furent tous émus de voir le jeune homme dans cet état, mais quelques secondes plus tard les éclats de rire fusèrent en découvrant la petite Elke, ne s’attardant pas à savoir pourquoi une poule accompagnait le couple, la famille voulurent enfin connaitre la blonde.

Ma chérie...ma famille, famille ma future épouse !

Si Hans n’avait pas tenu la main de la miss, elle se serait évanouie sur le sol devant tout le monde, elle écarquilla les yeux come si ce qu’elle venait d’entendre était naturelle, le jeune homme la regarda et lui déclara doucement :

Désolé d'être si brute mais si on ne leur dit pas les choses tout de go, ca risque de tourner autour du pot...j'aurais du t'en parler, non ? Pardonne-moi, ma chérie...je suis un peu dépassé par les évènements.

Lui en parler avant ? Oui bien sûr, mais elle était si heureuse que même si il l’aurait dit devant le monde entier, elle ne lui en voudrait pas. Un grand sourire s’afficha sur son visage comme si il s’était illuminé de bonheur, si elle comprenait bien Stéphanie et Hans étaient fiancés.

Une ambulance attendait le jeune homme pour l’emmener à la clinique ou tous les meilleurs soins lui seront octroyés, avant de partir en compagnie de ses parents, la sorcière se pencha vers lui et l’embrassa.

On se retrouve demain matin, je serai à la clinique à la première heure…. Je t’aime mon ange.

Elle le regarda s’en aller et fut tout de suite prise en sandwich par les jumelles qui ne lui laissèrent à peine le temps de respirer, elles voulaient tout savoir, comment ils s’étaient rencontrés, comment ils s’étaient rendu compte qu’ils s’aimaient etc…

Arrivés à la demeure de la famille Krüger, Steph regarda partout, c’était une très belle propriété et la chambre de Hans n’en n’était pas vraiment une, c’était plutôt un petit appartement comprenant tout ce qu’il fallait, la jeune femme se sentait déjà comme chez elle.

Thomas laissa ensuite sa future belle-sœur avec les jumelles qui n’avaient toujours pas eut de réponse quand à leurs questions. Stéphanie s’installa sur une chaise et fit face aux deux jeunes femmes qui la détaillèrent de haut en bas.

Tu es très belle, Hans a toujours eut bon goût en ce qui concerne les filles, mais toi tu es la plus jolie et de plus tu es sorcière…. J’aimerai bien que tu nous fasses un tour de magie ?

Les jumelles se ressemblaient comme deux goûtes d’eau, comment les reconnaitre ? La sorcière ne le savait pas mais elle savait qu’à force de les côtoyer, elle serait bientôt qui était Angelika et était Hannelore. Sortant sa baguette magique de sa poche elle lança un petit sort de rien du tout.

Orchideous

Deux magnifiques bouquets de fleurs apparurent au bout de son bois magique et elle en tendit un à chacune des filles qui étaient impressionnées de voir ça.
La conversation ne dura pas longtemps, car Thomas apparut sur le pas de la porte pour les informer que les parents de ce dernier étaient de retour.
Une fois installés au salon tous voulurent savoir comment Hans avait une poule comme animal de compagnie, Steph se plia de bonne grâce à leur raconter cet épisode émouvant.

Nous devions aller rendre visite à un village pour vacciner les habitants, et en rentrant j’ai pris le volant de la jeep….. Nous avons eut un petit accident et les poules qui se trouvaient à bord avaient toutes succombé, sauf Elke… Nous avons dû passer la nuit dehors et au milieu de la nuit la poule était venue se réfugier entre les bras de Hans et en se réveillant le lendemain matin, il s’était aperçut que ce gallinacé était inoffensif…. Et donc il en a fait sa protégée.

Toute la famille partit dans un fou rire, qui eut cru que ce cher Hans aurait craqué pour une poule ? Personne et encore moins les membres de sa famille. La soirée se passa dans la bonne humeur et Steph ne se priva pas de raconter que le jeune homme avait était forcé de se marier avec une Africaine, mais que grâce à l’agilité de la sorcière il était sortit indemne de cette histoire.

J’ai une dernière question à te poser… Si Hans ne se remet jamais, s’il reste dans cet état toute sa vie, l’épouseras-tu ?

La mère du jeune homme était quand même inquiète, elle ne savait pas si la jeune femme était sincère dans ses sentiments envers son fils.

Quoi qu’il se passe, je resterai auprès de Hans, car je l’aime et jamais je ne l’abandonnerai, il est le rayon de soleil de ma triste vie….. Voyez-vous, je n’ai plus de famille, elle a été décimé par des mangemorts, des gens pas très gentils…. Je suis la seule qui ai réussit à leur échapper, bien sûr Hans sait tout ça et si il me demandait d’abandonner la magie et bien je le ferai…. Je ne veux pas qu’il lui arrive malheur.

Tout le monde était un peu choqué de savoir que la miss n’avait plus de famille et ils se sentaient même plus proche d’elle à présent, elle allait faire partie de cette famille très bientôt, une fois que la date du mariage serait arrêtée.

Au matin tout les Krüger et Steph arrivèrent à la clinique pour voir Hans qui avait du se sentir bien seul.

À peine arrivé à destination Hans fut pris en charge par une cohorte de médecins et infirmières. Sans tarder ni tenir en compte qu'il venait de faire un long voyage Hans dut subir toute sorte d'examens, passer au scanner et recevoir le verdict final: il retrouverait bientôt l'usage de ses jambes!

Bien sûr ce ne serait pas pour le lendemain que cela serait possible et Hans le savait très bien. Ce ne serait pas une partie de plaisir mais il avait hâte d'en finir le plus vite.

Le lendemain de son arrivée, ses parents revinrent mais cette fois avec Stéphanie. Il s'en voulait un peu de l'avoir laissée seule pour faire connaissance avec sa famille mais l'air radieux de la jeune femme le rassura. Tout semblait s'être passé de la meilleure façon et d'après ce qu'il put voir, sa mère l'avait acceptée de très bon cœur ainsi que le reste de la famille.

Les jumelles vinrent lui rendre visite plus tard et ne tarirent pas d'éloges quant à sa future femme. Elles étaient décidément sous le charme. Angelika et Hannelore lui racontèrent, force détails, leur première soirée avec Steph. Il apprit que sa chérie ne faisait aucun secret de son état de sorcière et que la famille en plein acceptait ce fait comme le plus naturel du monde.

Cela faisait plus d'une semaine qu'il était là et les progrès faits laissaient espérer que la totale récupération n'était pas trop loin, il faisait part de ses espoirs à sa fiancée quand on toqua à la porte et deux secondes plus tard la personne qu'il s'était le moins attendue à voir fit acte de présence.

Max!

C'était bien lui qui se tenait là, avec un grand sourire ravi qui chavira un peu en découvrant Stéphanie à son chevet, mais se reprenant aussitôt Von Falkenberg le broya d'une accolade d'ours, sans aucun égard pour son état et fit une innocente bise à la belle blonde, qui du coup semblait un brin nerveuse.

Je te pensais quelque part ailleurs...toi? Ici? Chez ta famille?

Max, tout à sa joie, les informa que pour le moment il siégeait au domaine familial et allait se marier dans peu de temps.

Toi? Te marier!? Alix a donc bien...

Hans regretta aussitôt d'avoir ouvert la bouche, l'expression de son ami ne fut pas des plus joyeuses mais un instant plus tard il le tirait de sa bévue en avouant que ce n'était pas avec Alix qu'il se mariait mais avec Eve...de quoi surprendre plus d'un. Hans se garda bien d'emettre son avis, tout comme Stéphanie qui demeurait clouée sur place.

Nous allons nous marier, nous aussi!, dit enfin Hans, une fois remis de la surprise et cela en serrant avec force la main de la jeune femme qui souriait aux anges.

Max se déclara ravi avec la nouvelle, leur souhaita tout le bonheur du monde et les invita au manoir de la famille, une fois que Hans aurait quitté la clinique, ce qui selon lui, ne tarderait pas longtemps. Ses noces auraient lieu début Décembre et il voulait à tout prix que Hans soit son témoin.

Tu seras alors aussi témoin des nôtres!, assura Hans en souriant, ravi, si tu es encore dans le coin pour alors.

Max éclata de rire en disant que pour rien au monde il ne raterait pas l'évènement et au bout d'un moment prit congé en leur assurant qu'ils se reverraient avant peu de temps.

Une fois Max parti, Hans se tourna vers la jeune femme qui n'avait pas lâché sa main.

Je disais vrai...dès que je sors d'ici, on se marie...si tu veux, bien sûr...mais avant j'ai une surprise pour toi.

Lâchant la main de la jeune femme, il écarta les draps et très décidé, entreprit de se lever, sous l'œil sidéré de la belle...Il ne tenait pas encore trop bien sur ses jambes mais était debout...c'était déjà ça...

Je sais ce que tu as dis à ma mère, ma chérie, mais je t'assure que je serai debout devant l'autel...je tiens à être le mari parfait!

Le baiser dont elle l'octroya finit par lui faire perdre l'équilibre mais il ne s'en plaignit pas...

Cela faisait à présent plus d’une semaine que la jeune sorcière se trouvait en Allemagne et plus les jours passaient et plus elle aimait sa futur famille, qui lui rendait bien, chacun était aux petits soins avec elle et elle ne manquait de rien. Hans était beaucoup plus en forme que quelques semaine auparavant et on voyait bien les progrès qu’il faisait, il était ravi aussi de voir sa fiancée s’épanouir auprès de sa famille et surtout de ses visites quotidienne. Chaque jours, Steph venait à la clinique et restait le plus longtemps possible avec son futur époux, autant pour le soutenir dans sa guérison et de lui dire qu’elle serait là à chaque instant, que son amour pour lui était de plus en plus grand, si c’était possible.

Assise sur le coin du lit, la jeune femme discutait tranquillement avec Hans, quand un bruit se fit entendre, on frappait à la porte et là juste devant eux apparut le visage d’un homme bien connu ; Max, il entra et se dirigea vers les deux jeunes gens, il fut un peu surpris en voyant Steph au chevet e son ami, mais se reprit très vite. Max fit une accolade à Hans et vint ensuite faire une légère bise sur les joues de la sorcière qui n’avait pas bougé d’un pouce et qui tenait toujours la main de son fiancé dans la sienne.

Les deux amis commencèrent à discuter et quand le sorcier raconta qui allait se marier avec Eve et non avec Alix, Stéphanie fut très surprise, ainsi que Hans, jamais elle n’aurait pensé que ces deux là se mettrait ensemble, mais bon tant qu’il était heureux et que tout allait pour le mieux, tout était bien, car pour sûr qu’il était heureux cela se voyait sur son visage radieux.
Ce fut ensuite à Hans d’annoncer à son ami qu’il allait se marier avec la belle blonde, qui piqua même un fard mais qui souriait, jamais elle n’avait été aussi heureuse et en plus que Max était ravi pour eux et qu’il leur souhaita tout le bonheur du monde, lui fit gonfler le cœur.
Steph avait cru pendant un temps être amoureuse de Max, mais il n’en n’était rien, ce n’était que de la simple attirance physique, tandis qu’avec Hans c’était bien différent, ils s’entendaient à merveille et riaient de tout et de rien, mais c’était ça le véritable amour, elle l’aimait pour sa présence d’esprit, pour son humour et pour beaucoup d’autres choses, il était comme on dit son âme sœur et ce serait toujours ainsi. La main de Hans serrait celle de la jeune femme et elle la serra aussi pour lui montrer et lui prouver qu’il était le seul qu’elle aimait.

Max souhaita que Hans soit son témoin à son mariage et vis et versa, chacun serait le témoin de l’autre, bien sûr on connaissait la date de la cérémonie de Max et Eve mais pas encore celle de Hans et Steph et après que Max soit repartit, Hans se chargea de faire part de cette question à sa futur épouse.

Je disais vrai...dès que je sors d'ici, on se marie...si tu veux, bien sûr...mais avant j'ai une surprise pour toi.

Si je veux, mais bien sûr mon amour, quand tu voudras….

Il lui lâcha ensuite la main et retira les draps qui le couvraient, forcé de se lever du lit, la jeune femme vit Hans se lever aussi, incroyable il tenait sur ses jambes, elle était sidérée car il ne lui en avait soufflé mot, son cœur battait très vite et elle fut la plus heureuse des femmes en entendant les paroles de son fiancé :

Je sais ce que tu as dis à ma mère, ma chérie, mais je t'assure que je serai debout devant l'autel...je tiens à être le mari parfait !

Sans un mot elle se jeta sur lui et l’embrassa comme si sa vie en dépendait, mais ne tenant pas encore très bien sur ses jambes, il bascula en arrière sous la fougue de la sorcière. Heureusement que le lit était juste derrière eux, allongé au dessus de Hans, elle éclata de rire et de plus ce n’était pas le moment que quelqu’un rentre dans la pièce sinon les deux jeunes gens auraient l’air fin.

Se redressant, elle voulu se lever, mais il la tenait fermement alors au lieu de rester dans cette position, il se releva juste pour se mettre assis sur le rebord du lit avec Steph sur ses genoux, elle enfuit son visage dans le creux du cou de son aimé et l’embrassa tendrement ce qui lui donna quelques frissons, puis elle le regarda dans les yeux.

Comme je te l’ai dis tout à l’heure nous avons tout le temps pour nous marier, mais c’est vrai que je suis impatiente d’y être et surtout de pouvoir compter comme nouveau membre de ta famille…. Et comme tu le sais déjà de mon côté il n’y aura pas grand monde à inviter, alors que ça se passe ici ou ailleurs peu m’importe tant que tu es auprès de moi et que tu sois en pleine forme.

C’est à cet instant que la porte s’ouvrit sur Mrs Krüger qui s’avança vers eux avec un sourire sur le visage.

Mes enfants, je ne voudrai pas vous importuner, mais ce n’est pas un endroit pour faire ça, je sais que vous avez hâte de vous marier…. Enfin bref je viens de voir le médecin et mon chéri, tu pourras bientôt sortir, d’ici quelques semaines nous allons avoir à la maison une belle cérémonie de mariage, alors pour ce faire, il faut que je te prenne ta fiancée, il faut lui trouver une robe et tout les accessoires nécessaire pour qu’elle soit la plus belle.

Faisant un dernier baiser sur les lèvres de Hans, Steph se leva avec regret et suivit sa futur belle-mère qui la laissa un instant seul en dehors de la pièce, Mrs Krüger voulait parler à son fils seul à seul.

» |# 2| Stephanie et Tim
» Nez en l''air (FE Stephanie)

Chicken alarm! ( FE Stephanie)

Chicken alarm! ( FE Stephanie)

Sujets similaires

Sujets similaires