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| J'ai jamais aimé les hôpitaux.. [FE] | |
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| Sujet: J'ai jamais aimé les hôpitaux.. [FE] Lun 15 Fév - 23:10 | |
| Depuis toujours j'avais fui les hôpitaux. J'essayais au mieux de ne pas me blesser et je m'arrangeais toujours pour fuir les visites lorsqu'un membre de ma famille tombait gravement malade. Je déteste ça, c'est remplit de malade qui n'ont jamais le moral, d'infirmières aux sourires synthétiques et ça pue le désinfectant. Bref je n'avais aucune raison de m'y rendre de mon plein gré. Seulement, le mardi je faisais certaines courses pour le Ministère, les autres jours de la semaine étant consacrés au tri du courrier et au service de boisson. Ce mardi-là m'avait conduit devant l'hôpital Sainte Mangouste un paquet dans les mains. J'ignorais ce qu'il contenait mais, pour tout vous dire cela ne me préoccupait peu. Après plusieurs minutes à me demander si je devais finalement entrer ou non je me décidais enfin à franchir le delà de la porte néanmoins sans une boule dans mon estomac. Allez savoir pourquoi cette endroit m'angoissais. J'étais resté quelques secondes sur le pas de la porte sans pouvoir avancer, je me sentais déjà en manque d'oxygène. Comment ? Je ne vous avez jamais précisé que j'étais asthmatique ? Normal je ne le suis pas. J'ignorais que de me retrouver dans un hopîtal pouvez m'être aussi néfaste. Pourtant je m'étais déjà rendue dans des endroits encore moins sympathique qu'ici. J'essayais de m'arracher un sourire, pour paraître naturelle & surtout pour ne pas montrer mon mal aise. Je crois que je semblait plus crispé qu'autre chose en vue des réactions des personnes autour de moi. Finalement je m'étais avancé jusqu'à l'accueil ou une vieille dame aux lunettes à pois me salua poliment. J'avais finalement posé la paquet sur le comptoir en bois sombre et tentais de reprendre une respiration régulière. La secrétaire me regarda longuement avant de me demander la raison de ma venue ici. - J'ai ce colis pour..Je m'étais alors penché vers ce dernier pour lire le nom de la personne en bafouillant plusieurs essais de noms sans pouvoir en lire d'avantage, puis lâchais d'un air hystérique. - C'est fou ça, les gens ne sont même pas capable d'écrire correctement un nom ! La personne qui a écrit ça écrit aussi mal que mon médicomage !J'essayais de me calmer mais cet endroit avait le don de me rendre folle, voilà pourquoi j'évitais ce lieu. Je n'avais pas été discrète en plus sur ce coup, d'ailleurs la fameuse vieille dame me regardait de ce même regard dont je la fixais à mon arrivée, il ressemblait assez à ça : . Je lui confiais alors le colis afin qu'elle puisse deviner le nom de son destinataire . Celle-ci devina alors sans problème le nom et récupéra le colis. - Arrêtez de me regarder comme ça, je ne suis pas folle.. je suis juste..Stop Heaven tu commences à dire n'importe quoi ma pauvre. Un faux sourire apparu alors sur mon visage. - C'est rien, oubliez juste que je suis venue vous voir aujourd'hui.Oui, ça valait peut-être mieux pour elle. D'ailleurs je commençais déjà à faire demi-tour vers la sortie quand je vis de magnifique étoiles roses qui tournaient autour de moi. Comment ça je venais de tomber ? Ah oui peut-être.. Mais pourquoi n'étais-je pas sur le sol alors ?
(Je sais pas du tout à quoi ressemble Ste Mangouste alors j'ai inventé certaines choses, j'espère ne pas avoir fait deconnerie :evanou ) |
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| Sujet: Re: J'ai jamais aimé les hôpitaux.. [FE] Lun 15 Fév - 23:47 | |
| (Non non parfait ) Journée on ne peut plus ordinaire à Ste Mangouste, un mardi pour être précis. Le bal de Noël était finit depuis longtemps déjà puisqu’on était en Février, et pourtant le souvenir hantait toujours plus ou moins James et certaines images ne cessaient de lui revenir en mémoire. Enfin, il préféra le chasser de son esprit pour le moment, ne voulant pas se déprimer et voulant à tout prix éviter de repenser trop souvent à ce qui s’était passé. Il soupira tout en essayant d’être le plus discret possible, mais vu le sourire compatissant que lui lança alors Mme Jones, sa patiente habituelle de la chambre 508, il remarqua qu’il n’avait pas été aussi discret qu’il l’aurait voulu. Il lui lança un sourire rassurant tout en continuant son petit check-up quotidien auprès de sa patiente. Il lui annonça d’ailleurs qu’elle pourrait très certainement les quitter dés le lendemain si aucun signe de maladie ou de quelconque trouble n’apparaissait d’ici le lendemain. Il la laissa à sa joie et sortit de la chambre en faisant léviter jusqu’au bureau du 5ème étage, la fiche de la fameuse Mme Jones. Il soupira derechef tout en se rendant compte qu’il ferait probablement mieux de se contrôler un peu plus et se dirigea vers l’ascenseur. Sa journée était en théorie finit depuis longtemps, mais il avait du rester un peu plus longtemps au travail ce jour-là, parce que plusieurs de ses collègues avaient refusé de rester pour prêter main forte. Comme lui n’avait pas de vie, et ne demandait qu’à aider… Eh bien c’était lui qui était resté, encore une fois. Enfin ça ne le dérangeait pas, ça l’aidait de se concentrer sur son travail et il se sentait toujours mieux en se disant que dans son métier, il aidait les gens au quotidien. C’était une sensation magnifique et c’était aussi ce qui lui permettait de faire preuve d’un optimisme à toute épreuve. En effet, il n’y avait pas plus naïf et innocent que James, c’était un ange ré-incarné . Le fait qu’il ne perde quasiment jamais aucun patient y était bien entendu pour quelque chose, et lorsque certains mettaient cette efficacité sur le compte de son talent ou tout simplement de son acharnement, lui préférait penser que c’était la vie qui était belle et qui était bien faite. A croire qu’il vivait au pays imaginaire celui-là . Dans tous les cas il descendit tranquillement jusqu’au rez-de-chaussée en prenant l’ascenseur, et arriva dans le hall au moment où une jeune femme qui paraissait presque paniquée était aux prises avec la réceptionniste de l’hôpital. James s’approcha en faisant un grand sourire et en lançant un salut de la main à la vieille femme aux lunettes à pois. Il était quasiment le seul à être apprécié de la vieille réceptionniste, légèrement mégère sur les bords. Mais il respirait tellement la joie de vivre et était tellement facile à vivre, que c’était très dur de ne pas l’apprécier, sans compter sur son magnifique sourire Colgate qu’il ne se lassait jamais de lancer à quiconque. D’ailleurs il suivit pendant quelques pas la jeune femme qui s’en allait en marchant si vite qu’on aurait dit que sa vie en dépendait et qu’elle préférait être partout, du moment que ce n’était pas dans cet hôpital. Il courut sur quelques mètres pour la rattraper et finalement passer devant elle et alors qu’il se plaçait en plein milieu de son chemin en se disant qu’elle allait s’arrêter, elle lui rentra purement et simplement dedans. Il fut sonné une demi-seconde mais en voyant la jeune femme tomber en arrière il la rattrapa avant qu’elle n’ait eut le temps de se rapprocher encore un peu plus du sol. Il allait falloir qu’il perde l’habitude de secourir tout le monde quand même . Il la redressa de façon à ce qu’elle puisse se tenir correctement sur ses pieds, gardant un bras dans son dos au cas où il lui prenne l’envie de se ramasser encore en arrière. En tout cas la jeune brune n’avait pas l’air de se rendre compte de ce qu’il se passait. « Excusez-moi, c’est de ma faute… ! Ça va bien quand même ? Youhouh ? Vous êtes encore avec moi ? »Il passa sa main devant les yeux de la jeune femme en se demandant si elle allait ouvrir les yeux ou réussir à le voir, mais toujours rien. Un large sourire amusé s’empara de ses lèvres tandis qu’il la soulevait de terre pour la porter dans ses bras. Il se dirigea alors vers l’ascenseur (une fois n’est pas coutume), sous le regard ébahi de quelques sorciers qui trainaient dans le hall. Enfin la jeune femme recommençait à bouger légèrement et à gigoter. « Calmez-vous, je vais vous examiner rapidement. C’est de ma faute si vous vous êtes fait mal, je peux au moins m’assurer que ça va mieux. »Au moment où elle rouvrait les yeux, les portes de l’ascenseur se refermèrent sur eux deux et ils commencèrent à monter jusqu’au 3ème étage. Trop tard pour s’enfuir en tout cas . Il aurait pu la faire léviter comme tout le monde plutôt que de la prendre comme ça dans ses bras, oui il aurait pu Mais ça aurait été nettement moins drôle quand même, sans compter que vu son physique, elle ne devait pas peser beaucoup plus lourd qu’une plume pour James. « Vous vous souvenez encore de votre nom ? » Ahlala ce James, quel homme Restait plus qu’à prier pour qu’elle ne lui colle pas une baffe monumentale maintenant, mais lui il essayait juste d’aider ! C’était son côté chevaleresque qui avait prit le dessus, il n’y pouvait rien.
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| Sujet: Re: J'ai jamais aimé les hôpitaux.. [FE] Mar 16 Fév - 2:34 | |
| Je vole ? Oh non pire, je suis morte ! Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici surtout ? Quand je vous disais que je n'aimais pas les hôpitaux. Il ne me restait en souvenir que les cinq dernières secondes avant ma chute .je ne savais même pas ce qui l'avait provoqué. Le reste ? Du vide et des étoiles. C'était comme si il y avait eu une coupure de pub dans ma vie, je ne savais plus rien. Finalement peut-être m'étais-je juste évanouie ? Après tout, ce ne serai pas la première fois. Soudain, mes paupières finirent par s'ouvrir lentement. Je revoyais enfin la lumière du jour comme si j'attendais ça depuis une éternité. Je me sentais rassurée, j'étais en vie et ne ressentait aucune douleur, sauf cet horrible mal de crâne. J'avais tout d'un coup envie de me lever et de crier "JE SUIS EN VIE", mais je revenais brutalement à réalité.. mes pieds ne touchaient plus le sol. Je fut alors prise de panique et par reflex, je me mis alors à bouger dans tout les sens, dans le but de..Pourquoi je faisais ça au fait ?
« Calmez-vous, je vais vous examiner rapidement. C’est de ma faute si vous vous êtes fait mal, je peux au moins m’assurer que ça va mieux. »
Oh non, j'étais encore dans ce fichu hôpital. Mais où était passée la dame aux lunettes à pois et le colis que je devais livrer ? Un soupir de désespoir s'échappa sans que je ne puisse y faire grand chose, je relevais alors aussitôt mon visage pour apercevoir celui de mon sauveur mais qui était également à l'origine de ce choc apparemment. Soudain, j'entendis un bruit suspect, l'ascenseur venait de se refermer. Où est-ce qu'il m'amenait ? D'ailleurs qui était-il ? J'avais récupéré toute ma raison, j'étais dans les bras d'un homme .
- Vous êtes qui vous ?
Ben oui, c'était suspect quand même. Un jeune homme altruiste qui venait de me sauver. Mais sur le coup je m'étais imaginé le pire. Je dois l'avouer, j'avais peut-être eu légèrement eut l'air agressive en posant cette question . Je me montrais souvent agressive dans ce genre de situation, celles où je ne contrôle rien, d'ailleurs j'avais pris soin de vérifier discrètement la poche arrière de ma robe afin de sentir le bois de ma baguette qui était comme une sorte de sécurité pour moi. Je fixais alors à nouveau le fameux inconnu qui me portait dans ses bras, ce dernier ne semblait vouloir se séparer de son sourire à la limite de la perfection. C'était sûrement le genre d'homme à être heureux en toute circonstance, celui qui voit le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Soit, j'oubliais ce jeune homme pendant quelques instants car l'ascenseur venait juste d'ouvrir. J'ignorais encore où est-ce que je me rendais mais lorsque je voulu interroger la seule personne à côté de moi celui-ci me coupa.
« Vous vous souvenez encore de votre nom ? »
N'était-ce pas la question la plus stupide au monde ? Non, mais sur le coup ça y ressemblait. Oui l'éventualité d'avoir perdue la mémoire ne m'était pas venue à l'esprit. Attendez.. comment est-ce je m'appelle déjà ? Ouf ça va, je m'en rappelle ! L'angoisse était aussitôt partie et la question était aussitôt redevenue stupide. J'avais d'ailleurs pris quelques longues secondes pour y répondre.
- Je vais très bien..laissez moi partir !
À ses paroles furent très vites joints des gestes puisque je commençais aussitôt à me débattre mais moins violemment qu'avant puisque je voulais seulement qu'il me laisse partir. En même temps, il m'aurait voulu du mal il n'aurait pas attendu aussi longtemps.. Et puis j'avais peut-être trop tendance à voir le mal partout, oui c'était assez probable. Le pauvre venait peut-être de me sauver la vie (après tout je n'en savais rien) et voilà comment je le remerciais. Je décidais donc de me rattraper.
- Je veux dire.. pouvez vous me reposer au sol s'il vous plaît ?
J'avais tenté de prendre une voix douce pour chasser l'image de la femme hystérique qu'il avait peut-être du voir juste avant. Oh et puis qu'importe ce qu'il pense de moi, d'ici quelques minutes il sera déjà loin.. Enfin je serais déjà loin. Oui les hôpitaux m'angoissent vous avez déjà oublié ? Il fallait à tout prix que je trouve la sortie, mais plus important encore.. il fallait qu'il me lâche. Autant vous dire que j'avais l'air totalement détraquée à gesticuler comme je le faisais moi même j'aurai pu en rire si ce n'était pas moi qui passait pour une folle en ce moment même. Et peut-être même pour une folle amnésique si sa se trouve.
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| Sujet: Re: J'ai jamais aimé les hôpitaux.. [FE] Mar 16 Fév - 13:09 | |
| En tout cas la jeune brune qu’il tenait dans ses bras avait l’air plutôt vive et avait tout de la gamine qui gesticule pour obtenir ce qu’elle veut. A cette pensée, un nouveau sourire malicieux illumina son visage, au moment même où les portes de l’ascenseur se rouvraient, sur le 3ème étage. Visiblement la jeune femme était encore un peu désorientée et n’avait même pas remarqué qu’il portait la robe de sorcier des médicomages puisqu’elle lui demandait qui il était Enfin ça ne faisait que le conforter dans sa résolution d’aller l’ausculter, ne serait-ce que rapidement, pour vérifier que tout était en ordre et qu’elle n’allait pas mourir en essayant de rentrer chez elle. « James McFly si vous voulez tout savoir Je suis médicomage ici. Je vous suis plus ou moins rentré dedans tout à l’heure, et comme vous aviez l’air désorienté je vous aie fait monter à l’étage. » Mais comme elle continuait à gesticuler comme une enfant à qui on aurait prit sa sucette il continua d’un ton amusé : « Je vous promet que je ne suis pas un psychopathe et que je ne vais pas aller vous ligoter dans une cave dés que personne ne nous regardera . Arrêtez de gigoter comme ça, c’est beaucoup plus dur de vous porter comme ça. »Certes, c’était exactement le but recherché, mais comme James n’avait aucune intention de la laisser tomber… - dans tous les sens du terme. Il avança doucement le long du couloir pendant que la jeune femme continuait inlassablement son plaidoyer pour qu’il la laisse partir. Il se contenta de sourire inlassablement et continua à avancer en silence, jusqu’à ce qu’elle ait terminé de parler. « Si je vous reposais par terre, vous commenceriez à vous précipiter sur l’ascenseur pour vous enfuir, alors non je ne vous reposerais pas par terre tout de suite . » Grand sourire amusé. C’était amusant d’embêter les patients comme ça, surtout quand elles semblaient aussi nerveuses que la jeune brune en question. Mais bon, mine de rien il n’avait pas envie de prendre le risque de la laisser ressortir de l’hôpital avec une commotion cérébrale ou autre chose qui finirait par l’achever sans qu’elle se doute de rien. Finalement, il arriva au bout du couloir et ouvrit en grand la porte d’une chambre déjà entrouverte. Il jeta un coup d’œil à l’intérieur et se rendit compte qu’elle était vide, parfait. Il entra et déposa la jeune femme sur un lit de manière à la faire s’asseoir. « Voilà vous êtes calmée ? Ne recommencez pas à gigoter ou à essayer de vous enfuir, on gagnera du temps si vous n’essayez pas de lutter . Et vous semblez tellement pressée de partir que vous feriez mieux de rester calme. »Il lui lança un sourire en coin avant de sortir sa baguette magique. Il avait un peu peur qu’elle commence à lui hurler dessus, parce que malgré son apparence un peu frêle et fragile, il était sur qu’elle avait de la ressource et qu’elle avait du caractère. Il leva doucement sa baguette, ferma les yeux quelques secondes pour se concentrer, et commença à prononcer quelques formules magiques à voix basses histoire de vérifier qu’elle n’était pas entrain de saigner sans le savoir. Cela dura une dizaine de secondes, après lesquelles il rouvrit à nouveau les yeux, un mince sourire aux lèvres. Visiblement elle était toujours là, ce qui était déjà pas mal en soi. « A première vue, tout va bien. Vous ne vous sentez pas un peu désorientée ? Vous arrivez à marcher ? »Le pire, c’est qu’il ne se moquait même pas d’elle . Enfin il lui tendit sa main et l’aida à se relever doucement, et la regarda essayer de marcher.
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| Sujet: Re: J'ai jamais aimé les hôpitaux.. [FE] Ven 19 Fév - 20:03 | |
| Le mardi était officiellement devenue le jour que je détestais le plus. Ce qui aurait pu être juste une petite visite à Sainte Mangouste était devenue une virée cauchemardesque. Je me voyais déjà remonter le temps et partir en courant lorsqu'on me tendrai à nouveau le colis. Un homme était en train de me porter je-ne-sais-où après que je sois tombée inconsciente. D'ailleurs qui était-il au final ? J'avais finit par le lui demander car je ne me sentais pas du tout rassurée, et le fait de me retrouver avec lui seule dans un ascenseur ne m'aidait en rien à me calmer.
« James McFly si vous voulez tout savoir Je suis médicomage ici. Je vous suis plus ou moins rentré dedans tout à l’heure, et comme vous aviez l’air désorienté je vous aie fait monter à l’étage.Je vous promet que je ne suis pas un psychopathe et que je ne vais pas aller vous ligoter dans une cave dés que personne ne nous regardera . Arrêtez de gigoter comme ça, c’est beaucoup plus dur de vous porter comme ça. »
J'avais compris à peine la moitié des mots qu'il avait sortit, mais c'était surtout le mot Médicomage qui m'interpella en premier. De suite je portais un regard inquiet vers le bras où était située ma marque. Par reflex je tirai aussitôt ma veste par dessus bien qu'elle ne la couvrait déjà bien assez. Il fallait l'avouer, j'avais une vaine incroyable aujourd'hui. Ça avait commencé ce matin alors que je ne retrouvai plus ma veste parmi mes affaires et ça avait fini par un petit séjour à l'hôpital qui j'espérais bien serai le plus court possible. J'avais plus ou moins arrêté de gesticuler satisfaite des explications que je venais d'avoir et puis j'avais surtout peur qu'il me lâche en bougeant un peu trop. D'un sourire totalement hypocrite et d'une voix qui sonnait terriblement fausse je venais de lui demander de me reposer sur le sol. Même en essayant de me montrer gentille j'avais gardé cet air totalement paniqué que me provoquait le fait d'être dans un bâtiment remplie de malades.
« Si je vous reposais par terre, vous commenceriez à vous précipiter sur l’ascenseur pour vous enfuir, alors non je ne vous reposerais pas par terre tout de suite . »
Il n'avait pas totalement tort ce James. D'ailleurs un grand sourire venait d'apparaître sur son visage, comme s'il prenait un malin plaisir à me voir paniquée comme je l'étais en ce moment même. Je ne supportais pas le fait qu'on me dise non. Ma requête avait été pourtant simple non ? Je voulais juste qu'il me repose que je puisse retourner à mes occupations. Pourquoi faisait-il tout ça pour moi ? Il s'en voulait peut-être ? Après tout, il aurait pu se contenter d'un "vous allez bien" et repartir aussitôt. Ah oui j'oubliais que peut-être sans lui je serai peut-être encore échouée sur le carrelage froid et d'un blanc impeccable du rez-de-chaussée. Tout d'un coup à cette pensée, j'avais cessé toute tentative de rébellion. Maintenant je pensais surtout à ma marque en priant pour qu'il ne la voie pas.
La porte de l'ascenseur venait de s'ouvrir, le médicomage ne semblait pas encore prêt à me déposer apparemment. Je n'avais pas encore saisi où il m'emmenait mais en voyant les chambres numérotées défiler devant moi j'avais finalement fini par comprendre. Je détestais par dessus tout ces chambres, elles se ressemblaient toutes et ne bénéficiaient d'aucun confort. Existait-il quelque chose que j'aimais ici ? J'en doute. J'avais fini par me retrouver dans l'une de ses fameuses chambres, totalement vide et James venait de me déposer sur un lit. Je me retrouvais enfin libre de mes mouvements enfin peut-être pas tout à fait.
« Voilà vous êtes calmée ? Ne recommencez pas à gigoter ou à essayer de vous enfuir, on gagnera du temps si vous n’essayez pas de lutter . Et vous semblez tellement pressée de partir que vous feriez mieux de rester calme. »
Je me revoyais alors à peine éveillée et me secouant comme une hystérique pour qu'il me lâche. J'avais vraiment des réactions imprévisibles parfois .
- Oui..enfin non !
Moi même j'avais du mal à comprendre où je voulais en venir. Comme d'habitude je sentais que je m'enfonçais dans une phrase totalement incohérente et pourtant si pleine d'honnêteté.
- C'est juste que.. je ne supporte pas cet endroit. Encore moins les médicomages..
Un peu trop honnête là non ?
- N'y voyez rien de personnel bien sûr..
Avais-je ajouté pour tenter de me défendre. Je décidais finalement de ne plus l'ouvrir avant un bout de temps et de me calmer comme me l'avait conseillé le médicomage. Je le regardais tout d'un coup d'un air suspect lorsque je le vit sortir sa baguette. Je commençais à faire de même lorsqu'il commença à murmurer des formules tout en fermant les yeux. Heaven, tu es vraiment paranoïaque ma vieille ! Un sourire amusé apparaissait alors sur mon visage mais disparu aussitôt une fois que Jame rouvrit les yeux. Il fallait vraiment que j'arrête de me méfier de tout le monde, ça en devenait carrément flippant. J'imaginais ce qu'il était en train de penser de moi et rigolais intérieurement à l'idée que l'on me prenne pour une échappée d'Azkaban.
« A première vue, tout va bien. Vous ne vous sentez pas un peu désorientée ? Vous arrivez à marcher ? »
J'étais tout d'un coup plus rassurée, je sentais que j'avais tout d'un coup l'air un peu plus sereine. Puis je repensais à cette migraine qui ne semblait vouloir partir mais j'hésitais à lui en faire part. Mieux je me porterai, plus vite je serai ailleurs. J'attrapais la main que m'avais tendu le jeune homme en face de moi et entrepris de faire quelques pas dans la chambre pour montrer que j'allais parfaitement bien, j'en profitais pour ranger ma baguette et d'un ton presque convaincant j'ajoutais :
- Vous voyez ? Pas de quoi s'inquiêter.
Effectivement, il n'y avait rien d'alarmant dans ma démarche. J'accompagnais ma phrase d'un sourire narquois puis soudainement prise d'une sensation de vertige je me rasseyais aussitôt sur le lit d'hôpital en espérant que ça passerai inaperçu.
(désolée pour le retard, j'ai du refaire ce RP 2 ou 3 fois à cause de ma malchance habituelle (heu ) |
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| Sujet: Re: J'ai jamais aimé les hôpitaux.. [FE] Mer 24 Fév - 1:56 | |
| James n’avait pas pu s’empêcher de rire doucement en entendant la jeune femme raconter qu’elle n’aimait pas les hôpitaux. Non seulement elle était d’une honnêteté et d’une franchise assez rare pour une personne de son âge – on aurait effectivement dit que c’était une enfant qui ne se rendait pas compte de ce qu’il était convenable de raconter ou pas. Et ce comportement amusait James au plus haut point. « Non sérieusement ? J’avais pas remarqué dis donc »Dit-il un large sourire amusé – comme d’habitude – aux lèvres, avant de se reculer donc pour prendre sa baguette et commencer des examens rapides du corps de la jeune femme – médicalement parlant bien entendu, le contraire n’aurait pas été du genre de James tellement il était naïf, chaste et pur . Il avait beau posséder un sourire tout bonnement ravageur, il était aussi surement l’un des hommes les plus timide dans ce domaine là que la Terre ait jamais connu. « Mais ne vous en faites pas, on me le dit souvent, alors je finis par ne plus me sentir personnellement vexé. »Il lança un sourire à la fois amusé et à la fois rassurant à la jeune femme avant de la faire se lever doucement pour voir si elle réussissait à marcher à peu près normalement. Le premier test fut concluant – du moins c’était ce qu’on pouvait penser à première vue – mais alors qu’elle venait tout juste de dire d’un ton enjoué que tout allait bien, elle sembla prise de vertige, ou en tout cas ferma les yeux quelques instants et s’assit rapidement sur le lit. James se rapprocha doucement du lit, les sourcils légèrement froncés. Il savait très bien qu’elle mentait juste pour essayer de sortir le plus possible de l’hôpital, car comme elle l’avait elle-même si bien dit, elle détestait cet endroit et les médicomages. Eh bien malheureusement pour elle, ce genre de patients étaient le pain quotidien de James et il aurait été surtout surpris s’il n’avait pas eut à se battre un peu pour lui faire avouer que quelque chose clochait, en particulier s’il se basait sur ce qu’il avait brièvement pu observer du caractère de la jeune brune. « Ce n’est pas pour vous vexer, et je n’aime pas spécialement mettre votre parole en doute, mais vous ne m’avez pas l’air aussi en forme que vous voulez bien le prétendre »Il leva doucement les yeux au ciel tandis qu’un nouveau sourire amusé étirait légèrement son visage. Il fallait croire qu’il passait ses journées à sourire et à s’amuser, eh bien ce n’était pas totalement faux en fait. Il adorait rire, c’était la joie de vivre incarnée, et il était persuadé que ce n’était pas en tirant une tête d’enterrement qu’il allait aider les patients en quoi que ce soit, surtout pas à les aider à faire passer ce séjour à l’hôpital dont ils auraient tous préférer se passer plus rapidement. C’était une sorte de philosophie de vie et même si ça énervait certains de voir des gens qui souriaient constamment, ils finissaient généralement par s’avouer vaincus en voyant son fameux sourire si charmeur et si ravageur. « Ecoutez, je travaille ici depuis quelques années déjà, et je sais par expérience que ce sont toujours les patients qui mentent et qui essayent de sortir le plus vite qui finissent par venir et revenir ici pendant le plus de temps. Alors vous pourriez soit me croire sur parole et ne pas être têtue pour une fois, ou alors vous pourriez vous en aller, passer peut-être une heure dehors avant de vous évanouir et de devoir revenir ici de toute façon. »Il avait ponctué son petit speech d’un petit sourire en coin qui en disait long sur ce qu’il pensait. Oui il avait l’habitude des patients récalcitrants comme ça et il n’avait aucunement l’intention de laisser la jeune femme filer comme ça, alors qu’il était persuadée qu’elle avait bel et bien eut un vertige dû à sa chute. Mais il savait aussi que ce serait plus facile pour tout le monde si la jeune femme voulait bien admettre que ce serait plus raisonnable de rester ici que de repartir maintenant. Sans se départir de son fameux sourire, il se rapprocha légèrement du lit et posa ses mains des deux côtés de la jeune femme. « Alors, vous êtes décidée à vous montrer raisonnable ou alors vous avez envie de revenir me voir souvent ? »Il savait qu’il était génial, mais quand même, ce n’était pas la peine de mettre sa santé en danger pour pouvoir le revoir, il n’était pas encore si pris . Enfin il garda sa réflexion pour lui, tandis qu’il s’écartait de la jeune femme, un large sourire amusé aux lèvres en voyant sa réaction. Bon dieu qu’il aimait son métier ! (Sorry pour le retard J'ai eu quelques RPs à rédiger J'espère que la réponse te va en attendant )
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