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 S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn)

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MessageSujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn)   S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) - Page 2 Play211Lun 3 Mai - 10:51

[HJ : OMAGAD ! Shocked Comment faire aussi bien ?! Shocked ]






Helbentaure était différent de ce qu'elle avait déjà connu. Jackson n'eut été que son seul amant dans sa vie de femme et ce fut surement pour ça qu'elle nota immédiatement toutes les différences mais aussi les ressemblances entre les deux hommes.
Ce qui la frappa, premièrement, fut la délicatesse avec laquelle le professeur la touchait. Ça, elle y était profondément habituée. Comme son défunt mari, Helbentaure touchait Eryn comme si elle eu été de cristal à la valeur inestimable, un objet précieux qu'il ne fallait pas souiller. Cette sensation lui était familière et terriblement savoureuse.
Puis, ce qui la surprit, fut la facilité avec laquelle Helbentaure la maniait. C'était le terme. Malgré le sentiment de respect que les gestes du professeur dégageaient, il avait l'air d'un expert tenant dans ses mains une œuvre d'art. Il savait comment la prendre, la toucher, la saisir encore et encore sans pour autant la heurter. Ça, ce fut différent pour Eryn. Car avec son mari, l'habitude des corps s'était installée entre eux - sans pour autant altérer le désire dévorant qui les habitait sans cesse. La jeune femme ressenti immédiatement l'expérience que possédait le professeur mais s'en incommoda nullement. Elle savait à quel genre d'homme elle avait affaire et cette nuit était à ses yeux plus un enseignement qu'autre chose.
La jeune femme se perdait dans ses sensations plus délicieuses les unes que les autres. Être dans les bras de Helbentaure était étrangement confortable pour elle, comme si cela avait toujours été sa place. Elle appréciait cet instant avec une douce fougue. Parfois, avec maladresse, elle ne parvenait à préserver ses ardeurs. Elle embrassait, dévorait le professeur comme jamais. Sur sa bouche était sans cesse dessiné un sourire gourmand, indiquant clairement le délice que représentait pour elle d'être dans ses bras.
Bientôt, il n'y eu plus rien pour les séparer et d'ailleurs, la jeune femme rousse jura en cet instant que jamais plus elle ne pourrait s'arrêter. Pourquoi l'aurait-elle voulu ?
Dans les bras de Helbentaure, elle soupira, l'embrassa, apprécia plus qu'elle n'aurait put l'imaginer ce qu'il lui faisait. Parfois, sa fougue reprenait le dessus et elle dominait avant de lui laisser le soin de la traiter avec douceur. Pourtant, Eryn sentait que ce feu qui l'animait atteignait le professeur, que lui aussi partageait ce même brasier dévorant. La jeune femme rousse l'amena à elle et lui brûla la peau de la sienne, de ses baisés enflammés.
Elle glissa doucement sa main dans les cheveux de professeur et lorsqu'elle croisa son regard, comprit qu'il était temps. Un léger sourire aux lèvres, la jeune femme lui donna alors son accord et l'embrassa avec tendresse avant de se donner définitivement à lui.
Les minutes s'écoulèrent, puis ce qui étaient surement des heures. Si son corps était épuisé, sa faim, elle, était toujours aussi dévorante. Eryn avait touché, possédé Helbentaure bien plus qu'elle ne pouvait l'espérer et pourtant, c'était encore insuffisant. Quand elle en voulait plus, elle le saisissait avec brusquerie et pourtant douceur, comme un appel urgent, un besoin, un manque qu'il fallait combler immédiatement. Ce que le professeur s'empressait de faire parfaitement. Sur le sol, leurs corps entrelacés dans une étreinte charnelle, leur échange dura, dura... Eryn ne sut plus combien de fois cette nuit là elle se sentie comblée.

*

Ce fut le chant des oiseaux qui indiquèrent à Eryn que le soleil n'allait pas tarder à se lever. La jeune femme n'ouvrit pourtant pas les yeux immédiatement, savourant la sensation de se réveiller aux côtés d'un homme qui ne vous faisait pas honte, au contraire. Rafraîchie par l'air frais du matin naissant, Eryn se blottie, nue, contre le professeur et l'enlaça tendrement.
Doucement, elle ouvrit les yeux et observa l'homme qui se trouvait auprès d'elle. Helbentaure était incontestablement un homme séduisant, même plus. Il parvenait à préserver une touche d'élégance et de malice même dans son sommeil, c'était fascinant à voir.
Sur le ventre, la jeune femme réalisa alors qu'ils étaient toujours sur le sol et qu'ils s'étaient en partie couverts de la cape du professeur pendant la nuit.
Amusée, Eryn s'appuya sur les coudes et eu un sourire. Elle se pencha vers Helbentaure et déposa sur ses lèvres un tendre baiser, puis elle caressa son visage et ses cheveux du bout des doigts. Elle ne voulait pas partir et pourtant il le fallait. Sa place n'était pas ici, bien au contraire.
Tâchant de ne pas le réveiller, la jeune femme s'éloigna et se redressa. Nue, elle parcouru le bureau à la recherche de ses vêtements. Elle s'habilla en silence, en jetant des regards régulièrement à l'homme au sol. L'envie de recommencer ne manquait pas, mais elle se devait de se contenir.
Vêtue, elle prit son sac et se dirigea vers la porte avant de s'arrêter brusquement. Elle se tourna une dernière fois vers le professeur et fit demi tour jusqu'au bureau. Là, elle saisit un morceau de parchemin, une plume et écrivit de simples mots. Un sourire malicieux aux lèvres, elle déposa le morceau de parchemin à côté de Helbentaure et quitta définitivement les lieux après s'être lancée un sortilège de désillusion.
Dans le parc de Poudlard, Eryn leva une dernière fois les yeux vers la fenêtre du bureau. Elle se sentait bien et détendue. En réalité, avec la nuit qu'elle venait de passer, il était impossible qu'il en soit autrement, pas avec un homme comme lui.
Elle eu un rire amusé en repensant à ce qu'elle avait écrit et espéra qu'il ne le prendrait pas mal. Mais de ce qu'elle savait de lui, elle était certaine qu'il en sourirait.

« Navrée d'être partie comme une voleuse,
mais je ne suis pas un gentleman.
Merci pour cette nuit pleine d'enseignements. »

Eryn rentra jusqu'à sa chambre des Trois Balais où elle prit sa douche, un sourire détendu sans cesse dessiné sur ses lèvres.
Cette nuit là, elle n'était pas prête de l'oublier...






[HJ : Merci comme toujours pour ce merveilleux rp, c'était comme à chaque fois un plaisir :gya: ]
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MessageSujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn)   S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) - Page 2 Play211Mer 5 Mai - 17:58

Une nuit de délice, de luxure, de sensation, de dévotion, deux amants partageant une douce et seule soirée, unique, merveilleuse. Leurs corps nus eurent l’air de s’unir dans un pur et sain mouvement, les soupirs de contentements se mêlaient aux regards gourmands puis satisfaits. Les secondes devinrent des minutes, les minutes des heures mais pourtant ce moment passa trop vite. Leurs mains se caressèrent, se soutinrent. Rien ne paraissait les fatigués et ils se lassèrent pas de l’autre. Leurs baisers se multiplièrent mais devinèrent plus long, plus passionnel à chaque fois. Ils étaient entre la luxure et l’amour, l’accord parfait pour un soir, ne goutant qu’au avantage et évitent les mauvais côté. Chacun des deux protagonistes savent qu’à l’aube, ils se séparèrent surement à jamais mais ils ne s’en offensèrent pas le moins du monde. Cela faisait bien longtemps que Tim n’avait plus gouté à ce délice, tant de mauvaises nouvelles l’ayant distrait de ce genre de plaisir. Quand aux occupations d’Eryn et à son passé, elle ne devait pas non plus gouter à ses plaisirs. Quel gâchis… Quand et comment s’étaient-ils arrêtés pour finalement s’endormir l’un dans les bras de l’autre sous une mince cape qui leur avait servit de couette. Tim ne savait plus. Cela était venu tout naturellement. Le professeur endormis à point fermé et serrant dans ses bras aux multiples cicatrices la belle rousse, succomba aux chants de Morphée un fin sourire aux lèvres.



Des ombres, des visages blancs, des sourires durs… Tim ouvrit les yeux éblouis soudain par la clarté du soleil du matin, arrêtant net son cauchemarde. Le professeur venait de s’ouvrir à un jour nouveau. Allongé au sol, il regarda tout autour de lui. Encore nu et sous sa cape, il ne fut pas étonné de ne plus voir de joyeuse compagne autour de lui. Il se releva et ramassa sa cape au sol. Un doux parfum des plus particuliers s’y dégageait. Il en respira une bouffé et la posa comme une relique sur le sommier de sa chaise. C’est à ce moment là qu’il vit le morceau de parchemin laisser par la belle Eryn

« Navrée d'être partie comme une voleuse,
mais je ne suis pas un gentleman.
Merci pour cette nuit pleine d'enseignements. »


Il sourit à ce message, amusé. Il posa le parchemin au centre de son bureau et repensa heureux à cette douce nuit avant qu’on vienne le sortir de ses pensées par des tocquements de porte. Toujours le sourire aux lèvres, il alla ouvrir la porte et reconnut la belle prof de Botanique à qui, il pensait, il ne déplaisait pas. La jeune voulut parlez mais s’étouffa dans ses paroles, les joues écarlates. Le malaise soudain était plus que normale puisque…le professeur était toujours nu.

-Oh pardon Miss d’être aussi découvert, erreur de ma part, vous me cueillez au réveil

Il invita la jeune femme à entrer et alla sur un présentoir se servir deux jus de citrouille, la jeune femme quand à elle, toujours rougissant n’osait toujours pas regarder dans la direction de Tim. A l’inverse, elle regardait le bureau en désordre du professeur et soucieuse, elle demanda au professeur

-Euh, professeur Helbentaure, cela va bien ?

Tim, un large sourire aux lèvres, repensant à cette nuit, répondit sans regarder la jeune femme

-Moi ? Mais je vais parfaitement bien ! Le mieux du monde !
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S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn)

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