°+°...Près de la cheminée...°+° [OU]

Kyoschiro qui cette fois regarde assez timidement les yeux de la jeune femme, impatient aussi de connaître la réponse de celle-ci ! Soudainement Jun’ se jette à son cou et lui pose une bise sur la joue droite. Kyo crut défaillir, un petit éclat rose se fit paraitre mais disparut aussitôt après. Tellement surprit ! Il ne s’attendait pas à ce qu’elle réagisse comme cela, cependant il trouve que c’est une bonne chance. Junko l’apprécie réellement, elle ne se s’est pas moqué de lui pour sa franchise qui selon lui et parfois une de ses faiblesses.
Après qu’elle l’eut serré dans ses bras, le jeune demoiselle lui rendit sa liberté après quelques secondes. Kyo se vante intérieurement qu’il n’a rien perdu de son charme fou, faut pas lui en vouloir c’est un brillant vantard.

- …C’est génial !

Il se reprit tout d’un coup, et regarde clairement la demoiselle en lui souriant.

- Hm… Mais je savais que tu accepterais, car tu ne peux pas trouver mieux !...

Junko se moquer de Kyo ?! Jamais. Non mais tout de même. Elle le respecte trop pour oser rire de sa franchise. Bien au contraire. C'est un trait de son caractère qu'elle apprécie. Quant à son charme, il oppère assez sur Jun'. Il peut se venter le jeune Mc Ian. Junko n'est pas comme ça avec tout le monde.
Elle se sent flattée. Il a pensé à elle pour le bal. La chance ! Un doux sourire pour lui tout en se remettant contre son accoudoir.

- Han ! Espèce de petit menteur. Tu avais un doute sur ma réponse. Avoue ! Je l'ai vu dans ton regard. Dis toi que c'est vous, Monsieur McIan qui a de la chance. Tu ne peux pas trouver meilleure danseuse que moi.

Amusée, elle l'observe en souriant. Bien sur qu'elle pense être chanceuse d'avoir été choisi par le bad boy de Poudlard. Elle s'imagine déjà au bal !

Le bad boy de Poudlard ?! Oui, peut-être bien… En tout cas, des Serdaigles c’est certain !
L’écoute quand elle le traite de menteur et en plus de cela elle dit que c’est lui qui as de la chance. Kyoschiro fit une légère grimace en observant la jeune fille, il a l’impression de déteindre sur elle. C’est lui le vantard ici, et non le contraire.

- Arf ! Je crois que j’ai une mauvaise influence sur toi !

Contre toute attente Kyo rigole soudainement, cette fille est vraiment étonnante, il ne pouvait pas choisir meilleure partenaire.
Puis il redevient sérieux en fixant une nouvelle fois les jolies perles de la demoiselle.

- Très bien, j’en jugerais par moi Miss pendant le bal !

Il fit un clin d’œil à Junko avec un large sourire.

Et bien, on peut dire qu'elle est agréablement surprise par la réaction de Kyo. Elle ne l'avait encore jamais entendu rire. Elle sourit de plus belle en l'observant. Qu'il est mignon et adorable. Jun' est sous son charme.
Quoi ! Elle n'a pas le droit de se vanter un peu ? Bien qu'elle a dit ça en souriant. Il faut qu'elle se mette à son avantage. Elle ne voudrait pas qu'il soit déçu une seconde fois.

- Mais non, tu n'as pas une mauvaise influence sur moi. C'est juste que je veux un peu me mettre en valeur.

Sourit la petite demoiselle en haussant ses épaules. Et dès qu'il lui confit qu'il en jugera par lui-même sur ses talents de danseuse, la petite brunette ne trouve rien à dire. Elle se contente juste de rougir légèrement. Peut être qu'elle s'est trop avancée pour le coup. Non ! Elle sait danser. Un petit coup d'oeil vers le jeune homme... Piou. Le sourire qu'il lui offre la fait fondre.

- Oui bon hein ! Ne sois pas trop sévère avec moi. J'espère que toi aussi, tu te débrouilles avec une fille dans les bras.

Elle se retient de pouffer de rire tout en l'observant. Il faut bien qu'elle se détende un peu pour ne pas se trahir.

Tu veux dire qu’elle sous son charme depuis le début !^^
Kyo sourit doucement à la demoiselle quand elle confirme qu’il a aucune mauvaise influence sur elle, lui il n’est pas si sur que cela. Après tout elle l’a bien suivit jusqu’au cuisine, même si c’était pour elle, c’était l’idée du jeune homme.
Kyo rigole légèrement quand elle dit vouloir se mettre en valeur.

- Tu es naïve ma pauvre Jun’ ! Tu n’a aucunement besoin de cela, un seul de tes sourires suffit amplement… !

Le garçon lui décroche un clin d’œil, un des rares compliments qu’il adresse certainement. Junko n’aura pas à rougir, il lui dit seulement comment il voit les choses.
Kyoschiro écoute ensuite ce que dit la demoiselle. Arf ! Bien qu’il sait danser avec une fille, non, mais ho, Kyoschiro est issu d’une noble famille, il connaît certaines bases.

- Hm… Oui, mais là, on parle de toi, pas de moi !

Fit le Serdaigle avec un super sourire rien que pour la demoiselle. C’est vrai quoi, on ne change pas de sujet jun’, ce n’est pas bien ça ! Vraiment il a encore beaucoup de chose à apprendre à cette petite !

Han ! Ca s'est vu qu'elle était sous son charme depuis le début ? Chuuuut. Il n'est pas censé le savoir. ^^
Junko reste souriante aux propos de Kyo. Se retenant de rire parfois. Le faite qu'il l'influence n'est pas tout à fait faux. Mais je n'ai pas dis que Junko était un ange. Un petit bout de femme irréprochable ! Loin de là. Elle sourit de plus belle en l'entendant rire une seconde fois. Elle est si amusante que ça ? Il faut croire. Ca ne lui déplait pas de le voir comme ça.
Puis il lui fait ouvertement un compliment. Wow. Jun' pose quelques doigts sur ses joues pour ne pas rougir. Que peut-on répondre à ça hein ? Rien. Elle savoure en silence. Ses perles brunes pétillent de joie.

- Rho ! Tu pourrais au moins me dire si tu sais danser ou non. Juste pour savoir s'il faut que je te montre les bases ce soir. J'ai les pieds gelés, donc même si tu me les écrase, je ne sentirais presque rien...

Taquine notre jolie demoiselle qui ne cesse de sourire et de l'observer.

Kyoschiro sourit silencieusement à la demoiselle, en effet il la trouve marrante, on peut dire que Junko est la part de bonté en Kyo.
Rah ! C’est tellement facile, il serait bien tenter de faire le maladroit et de danser comme un pied seulement pour embêter et écraser les pieds de la jeune femme. Mais le préfet songea qu’il avait était assez sadique avec elle pour aujourd’hui, attention quelques secondes de générosité du jeune McIan, cela ne risque pas de durer bien longtemps !

- Je sais danser ? … Bien sur que, oui !

Il lui fit un clin d’œil puis ajoute en souriant !

- Au bal, tu n’aura rien à craindre pour tes petits orteils… Si c’est cela qui t’inquiète !

Junko sourit doucement à la dernière phrase du jeune homme. Elle ne s'inquiètait pas pour ses orteils, non non. Elle n'a jamais douté de ses qualités de danseur. C'est des siennes, en revanche, qu'elle commence à douter... Pourquoi elle se sent stressée soudainement ! Au pire, en cas de trou noir, elle peut compter sur Kyo.

- Oh mais je ne m'inquiète pas du tout. Je suis certaine que je vais être surprise.

Souffle le petit bout de femme tout en le regardant. Souriante comme à son habitude.

- Tu sais comment tu vas t'habiller ?

Elle l'imagine bien en smoking noir. Elégant. Quant à sa robe, c'est déjà tout réfléchi. Ils vont être beaux ! Elle s'égare la miss dans ses rêveries. Et ce n'est pas si difficile à voir, Jun' a les mains jointes sous son menton. Le regard qui pétille et un sourire angélique. Elle s'y voit déjà sur la piste !

Le préfet observateur des belles bouclettes brunes de la demoiselle, pose son regard à nouveau dans celui de la jeune fille en écoutant ce qu’elle lui dit. Elle est certaine d’être surprise, c’est une bonne nouvelle ça.
Elle lui pose une question soudainement, Kyoschiro esquive un sourire à la jeune fille.

- Tu le seras en temps et en heure !

Fit il avec un brillant sourire, dans tout les cas, peut importe la tenue de la jeune femme, elle sera certainement très mignonne. Junko semble très impatiente d’y être, Kyo en n’est plutôt ravi, mais cependant il n’espère pas qu’elle va parler de ça tout le reste de la soirée.

Que veux-tu ! C'est une jeune fille qui ne rêve qu'au Prince charmant et au bal majestueux. Comme les jolies histoires moldus que lui contait sa défunte mère. Peut être qu'elle croit toujours à ses contes de fée, une façon pour elle de garder un bout de sa mère en elle...

Bref. Elle redescend sur terre. Fixant à nouveau Kyo avec un sourire charmeur. Ses épaules se baissent doucement tout en lâchant un profond soupire d'aise. Elle ne répondra pas au jeune serdaigle. A quoi bon ! Il a raison.

- Bon alors, qu'est-ce qu'on fait ? On dort ici ?

Un sourire pour Kyo, elle se détâche de lui quelques secondes pour regarder la pièce. Elle est totalement vide. Puis ses perles brunes fixent un instant le feu de cheminée. Il ne brûle presque plus. Faute de bois. Voilà la raison de ses frissons. Elle se blottie contre un coussin et regarde à nouveau le jeune homme.

Le Serdaigle jette un regard vague à la demoiselle quand elle « propose » de dormir dans la salle commune. Bonne ou mauvaise idée ? Il ne sait pas trop, car Kyo n’aimeraient pas vraiment avoir des réflexions quelconques de la part d’autres sorciers de la maison si jamais certains se réveillent avant eux. Bien que la plupart du temps, il se fiche pas mal du regard des autres mais ce n’est pas toujours le cas…
Cependant il à vraiment la flemme d’aller au dortoir et puis si c’est pour réveillés tout le monde, ce n’est pas la peine. Surtout qu’il est plus d’une heure passée.
La proposition de la jeune femme n’est pas si bête et c’est d’ailleurs ce qu’il comptait faire, avec elle cela sera plus amusant.

- Si tu ne ronfle pas, tu peux rester !

Fit le garçon avec un léger sourire taquin en direction de la demoiselle.

Bonne ou mauvaise idée ?! Voyons, elle est excellente. Du moins, c'est ce que pense le petit bout de femme. Atteinte elle aussi d'une grosse flemme. Et puis, il est difficile de quitter Kyoschiro. Sa compagnie lui plait énormément. Junko esquive un sourire à ces mots. Comme si elle ronflait ! Jamais. Amusée, elle se saisit d'un coussin pour le lui lancer en pleine figure.

- Hey ! Je ne ronfle pas Monsieur McIan ! En revanche, j'accepte de partager le canapé avec toi, du moment que tu ne prends pas TOUTE la place avec tes grandes jambes.

Taquine aussi Junko, souriante à souhait. Une petite pointe de malice dans le regard. Elle n'a pas bougé de sa place bien chaude. Toujours adossée contre l'accoudoir et les jambes à son cou. Elle regrette juste une chose, c'est d'avoir lancé son coussin. Zut ! Ca lui tenait bien chaud. D'ailleurs, elle dévient ses perles pétillantes vers le feu de cheminée.

- Tu crois qu'on devrait rajouter du bois ?

-Wah ! Quelle générosité !

Fit le garçon quand Junko dit qu’elle accepte de partager le canapé avec lui. En tout cas, il est rassuré de savoir qu’elle ronfle pas, oui, il a horreur de ça… Mais content de se recevoir un coussin, il grimace légèrement en jetant un œil à la jeune femme.

- Je retire ce que j’ai dit, tu es vilaine… !

Vengeance trop maigre à son goût. Bah ! Il a toute l’année pour se venger de toute façon, facile pour lui. L’écoute dire qu’il faudrait rajouter du bois. Il avait bien remarqué les frissons de la jeune femme, puis il sourit.

- Désolé, je ne peux rien faire, je suis pas bûcheron !

Déjà ça pour le coussin, ou est passer ta galanterie Kyo ? Hm… Caché son le canapé ou peut-être en voler avec le coussin.

- Moi ?! Vilaine ?! Non mais je rêve ! C'est toi qui est vilain. Tu aurais pu te lever pour mettre du bois dans le feu. Mai j'ai compris ! Ne bouge surtout pas, je m'occupe de ça.

Jun' reste souriante. En colère ou même fâchée ? Non. Du tout. Elle lui tire la langue avant de quitter le canapé et son petit nid douillé. Ha les hommes ! Que ça peut être feignant quand ils s'y mettent.
Les bras croisés contre son buste, la petite demoiselle file vers la cheminée. Oh, elle n'était pas très loin d'eux.

A genoux devant le feu mourant, Junko commence à mettre des bûches pour l'alimenter et avoir une chaleur convenable. Elle s'y applique doucement. Se perdant dans ses pensées. Elle oublie un instant qu'elle se trouve dans la salle commune avec Kyo.
Une absence, comme disait sa mère. Jun' en fait rarement dans les journées. Elle fixe un point imaginaire et semble perdre tout repert pendant quelques secondes. Elle y voit des choses en peu de temps. Beaucoup de choses, belles ou non. Elle vit avec. Le seul hic, c'est que les personnes peuvent la prendre pour une cinglée, car durant ce court instant, elle parle.

Et c'est le cas en ce moment. Junko ne met plus de bois dans le feu. Elle est complètement absorbée par les flammes. On dirait une statue de chair. Les mains sur les genoux. La tête penchée sur un côté, elle commence à s'exprimer en français. Un parfait français... Langue qu'elle connait nullement.

- Je suis au courant pour hier soir. C'est bien triste mademoiselle Lacroix. Il se peut qu'à l'avenir, l'endroit des rendez-vous nocturnes changent. Pour le bien de tous... Il faut... Chutt ! Quelqu'un vient !

Malgré le fait que Junko le traite de Vilain, le garçon lui sourit pleinement, c’est bizarre mais il aime bien ça quand elle se défend. Et surtout quand elle lui reproche de ne pas se lever pour le feu dans la cheminée. Puis quoi encore, il a déjà la flemme de monter au dortoir, alors rallumé un feu mourant… Comme même un peu étonner, quand elle décide de le faire elle-même, mais c’est qu’elle n’est pas vraiment patiente la petite Jun’ ou c’est qu’elle à vraiment très froid. Mais Kyo, l’aurais réchauffé suffit de demander *OK, part se cacher^^*
Le jeune McIan se redresse doucement en observant la jeune fille se mettre à genoux devant le feu. Kyo eut un petit moment de déconnection, un peu pensif et rêveur, pendant que la demoiselle rallume le feu.
Quelques secondes passent, Junko reste planté devant les flammes sans bouger. Il voulait dire que c’était bon, pas besoin de rester au berceau des flammes, elles ne vont pas d’éteindre comme cela. Mais la demoiselle se mit à parler dans une langue incompréhensible pour lui, en français.
Sur le coup, Kyoschiro se demande bien ce qui arrive.
Il se lève du canapé, et pose sa main sur l’épaule de la jeune fille, se penchant doucement vers elle.

- Jun’ ?! Sa va ?!!!...

Fit il d’un voix beaucoup plus douce qu’à la normal !

Zut ! Si elle avait su qu'il fallait simplement lui demander de la réchauffer, Junko n'aurait pas quitté le canapé. ^^ Elle n'aurait pas eu son absence par la même occasion.
D'ailleurs, en parlant d'absence, elle eu un peu de mal à revenir à Poudlard. C'est la voix de Kyo qui l'a sorti de cette vieille ruelle française, en plein Paris. Un endroit froid et humide... Elle eut un bref sursaut au contact de la main masculine sur son épaule, Jun' se tourne à moitié vers lui, levant sa bouille pour le fixer. Oh. Elle vient de capter... Vu le timbre de voix du jeune homme, la petite Hitoshi comprend rapidement qu'elle a parlé. L'horreur ! Elle se souvient que de très peu de chose au final. C'est assez déroutant.
Une chose est certaine, elle a froid. Elle tremble même. Non ce n'est pas une technique pour se retrouver dans les bras de Kyo, c'est juste qu'après ce genre de phénomène, Junko est souvent gelée.
Pour le rassurer et lui prouver qu'elle a encore toute sa tête, notre demoiselle lui offre un sourire. Charmante. Et vient murmurer d'une voix légère et douce.

- Ca va. Tout va bien... J'ai juste un peu froid.

Un peu froid ?! Elle grelote devant la cheminée. N'osant le regarder plus longtemps et craignant qu'il ne parte en courant, Junko baisse légèrement la tête tout en ramenant ses bras contre elle pour se réchauffer.

Même avant que la demoiselle la rassure sur ce qu’il vient de se passer, Kyo avait clairement comprit qu’elle avait froid. En fait, il l’a remarqué depuis le début, mais n’a rien dit ou fait, car il n’est pas le genre à être serviable enfin avec tout le tralala… Enfin certainement une de ses mauvaises qualités à attendre que l’autre demande quelque chose, à croire que avec lui rien n’est gratuit.
Mais cette fois il avait détaché sa cape de sorcier et la pose délicatement sur les épaules de la demoiselle juste au moment ou elle dit avoir froid. Le garçon hoche doucement la tête !

- Bien, ne me dit pas que tu as des visions du futur ou des trucks comme cela, parce que c’était vraiment bizarre !

Fit simplement le garçon, même si cela ne le gène pas plus que ça. A prés tout, ils sont peu mais il y a des sorciers qui peuvent voir l’avenir, mais cela dit, ce n’est pas vraiment un sujet qui le passionne.

- Hm… Maintenant que tu à rallumer le feu, la pièce va se réchauffé.

Kyo lui adresse un léger clin d’œil en lui prenant la main pour la ramener au canapé. Oui, parce que si elle est plus sur le canapé avec lui, c’est plus marrant. Il s’assoit prés d’elle à vrai dire, tenant toujours la main droite de la jeune femme. Le garçon fixe soudainement les jolies perles de Junko en prenant aussi la deuxième main de la Serdaigle.

- Mais c’est vrai que tu as froid !...

Les mains de la demoiselle sont vraiment froides, il n’avait pas l’impression, lui, qu’il fesait froid, pourtant…

Junko est surprise par la réaction du jeune homme. Elle ne s'attendait pas à tant d'attention de sa part. Elle esquiva un sourire dès qu'elle senti la cape sur ses épaules. Il peut être adorable parfois. C'est justement ces changements qu'elle apprécit chez Kyo. Elle le trouve fascinant.
Un "merci" de murmurer, Jun' préfère fixer le feu encore quelques secondes. Elle l'écouta parler de ces visions. C'est une chose qu'elle n'aime pas trop approfondir, pour la simple et bonne raison qu'elle ne veut pas passer pour une folle. Surtout aux yeux de Kyo !
Alors elle se contente de rajouter d'une voix qui frôle le murmure...

- C'est un peu plus compliqué que ça.

Et c'est tout. Elle ne veut pas l'ennuyer avec ce secret. Il doit avoir sa part de malheur également. Son propre fardeau. Pas besoin de lui rajouter le sien. Puis le jeune Serdaigle dit que grace à elle, la pièce va se réchauffer. Elle acquièce simplement en souriant doucement. La main dans la sienne, elle le suiva jusqu'au canapé. Un peu tremblante.
Elle se senti rougir dès qu'il planta ses prunelles dans les siennes, et encore plus quand il lui prit saseconde main. Piou ! Elle sent que ses joues s'empourprent violement. Rha !

- Oui c'est... C'est normal. Ca va passer.

Murmure doucement notre petite japonaise tout en greletant. Serrant doucement les mains masculines dans les siennes sans cesser de le fixer.

Junko peu se rassuré tout de suite, elle passer déjà pour une folle avant cela^^
Le jeune garçon note en esquivant un signe de tête la réponse de la demoiselle. Compliqué ? Soit peut-être ou bien elle ne veut pas en parler, évidemment si c’est le cas, c’est une chose qu’il comprend très bien. Qu’elle est des visions ou pas, il s’en fiche, Junko restera Junko pour lui.
Chacun à sa part de mystère après tout, lui, c’est surtout sur son passé et sa famille. Pas la peine de parler famille avec lui, vous parlerez avec une tombe…

Une fois installer sur le canapé, le garçon n’ayant pas vraiment froid, en faite même pas du tout. Les deux mains respectives dans celle de Kyoschiro, il ne remarque pas tout de suite la gène de la jeune fille. En faite il l’observe pas directement, elle est tremblante…
Le garçon écoute ce qu’elle dit, Jun’ à froid, s’il peut la réchauffer plus vite, alors il sera avec plaisir son chevalier servant.

Kyo glisse tout d’un coup son regard dans celui de la demoiselle. Elle est tout rouge, c’est mignon, cela fit sourire petit à petit le garçon. Le préfet lui baisse doucement la main, technique numéro deux qui la réchauffera plus vite…
Le jeune McIan lève doucement les yeux sur la petite Asiatique et lui sourit.

- Ce n’est pas normal d’avoir froid… Moi je déteste ça, et je déteste aussi voir les autres trembler !

Enfin surtout quand c’est Junko !

-Ca va passer… C’est juste que… que j’ai du mal à me réchauffer. Mais avec ta cape et… et ta chaleur corporelle, ça devrait vite se calmer.

Souffle la petite Hitoshi qui baisse les yeux rapidement sur les mains jointes. Elle se sent assez ridicule avec ces joues rouges et sa stupide vision précédente. Elle se doute bien qu’elle risque de passer pour l’une de ses folles, pourtant, elle n’est pas comme ses Autres. Elle n’a jamais rien demandé. Ca vient et ça repart. Mais le plus souvent, tout se passe la nuit. Alors que tout le monde rêve ou cauchemarde, Jun’ vit des situations bien réelles. Et elle sait pertinemment qu’elle va en faire dans son sommeil. Dilemme ! Elle aimerait terminer sa soirée en compagnie de Kyo’. Dormir face à lui, sur le même canapé mais s’est risqué. Que va-t-il pensé d’elle si elle hurle, pleure voir pire …
Non. C’est trop risqué. Même si elle n’a pas envie de remonter dans son dortoir, elle se fait une raison.

Avant d’ouvrir la bouche pour dire des mots dont elle n’a pas envie, Junko prend une profonde respiration et lâche un soupire.

-Je devrais peut être remonter dans mon dortoir.

Dit-elle sans oser le regarder. La voix et son petit corps encore tremblant.Elle ne veut pas que ses prunelles trahissent ses pensées. Bien sur qu’elle ne souhaite pas le laisser tout seul. Tu penses ! Alors à contre-cœur, elle retire doucement ses mains tout juste tièdes de celles du jeune homme.

Le jeune McIan s’aperçut d’un certain changement dans le regard de la petite Serdaigle, et même en changement dans sa façon de parler. « ..peut-être remonter dans mon dortoir. », gné ? ! Kyo la fixe un moment certainement d’un regard ahuri, puis redevient euh… normal, quoi ! Au bout de quelques secondes.
Alors voyons réfléchit Kyo, qu’est ce que tu as fait de travers, depuis que Junko s’est lever du canapé ? ! Hm… Soit c’est le décalage horaire ou alors il à louper un épisode de la série « Kyo & Jun’ ». Arf ! Il va comme même pas empêcher la demoiselle de remonter dans son dortoir déjà parce qu’elle est assez grande pour prendre ses décisions toute seule et puis cela ne serait pas correct. Bien qu’il ne veuille pas la voir partir d’un coup comme cela, le jeune acquiesce doucement d’un signe de tête.

- Comme tu veux ! C’est certain qu’il doit faire meilleur la bas !

Fit le préfet en essayant de prendre un air indifférent, d’habitude il n’a pas de mal à faire cela. Mais là c’est Junko, ça change tout !
Laisse la jeune fille retirer ses mains, un certain regret et aussi une déception se lit dans le regard du garçon. Peut-être qu’elle lui expliquera, mais on ne dirait pas que ce soit son attention. Comme c’est dur ! Un faux sourire apparut sur les lèvres du Serdaigle, après tout, peut-être qu’elle n’est pas prête pour rester avec lui… Mais faut se rassurer Kyo n’est pas un pervers, non, loin de là !

- Alors, à demain… !

Une si belle soirée dommage, mais c’est sa décision, donc il fera avec !

Pauvre Kyo ! Il n’a rien fait de travers. Bien au contraire. Il est ‘parfait’. C’est juste que Jun’ a peur tout simplement. Peur de se comporter étrangement en sa présence. Peur qu’il la juge trop hâtivement. Personne ne l’a jamais vu faire ses fameuses ‘crises’. Et elle se cache bien de les raconter. Alors le faite de passer le reste de la nuit à ses côtés, commence à la stresser. Dans ces cas-là, elle préfère fuir. C’est sans doute lâche de sa part, elle l’admet au fond d’elle-même. Mais pour Junko, le choix n’existe pas.

Pourtant, après avoir écouter le jeune homme attentivement, notre Miss Hitoshi ne bouge pas d’un centimètre. Elle fixe ses mains jointes sur ses cuisses tout en se mordillant sa lèvre inférieure. Non mais pourquoi elle a dit un truc pareil ! Ne lui a-t-on jamais dis de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ? C’est ce qu’elle aurait du faire.
Jun’ attend donc. Mais quoi ? Qu’il la retienne ? C’est possible. Elle ne veut pas remonter dans sa chambre. Non mais quelle cruche ! Il est peut être trop tard de faire marche arrière. Allé Jun ! Courage.

-Peut être que… que je vais rester encore un peu. Tu vas me trouver trop bizarre.

Elle esquive un petit sourire tout en disant sa phrase. C’est clair qu’elle passe pour quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il veut. Hors ce n’est pas son cas. Elle veut rester auprès de lui, quoiqu’il arrive. Quitte à lutter pour ne pas s’endormir la première. Elle relève doucement sa bouille souriante vers lui, resserrant sur ses épaules la cape du jeune serdaigle.

°+°...Près de la cheminée...°+° [OU]

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