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 Pas de bol! Quoique... [FE]

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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Jeu 19 Juin - 14:47

La nuit. Le jour. Il n'en savait rien. Le temps écoulé depuis la disgracieuse visite de sa mère, Michael s'était laissé aller à un état proche à la prostration. Écroulé sur la paillasson, frissonnant à cause du froid malsain et l'humidité qui semblait lui ronger les os, il ne parvenait qu'à repasser en boucle l'horreur découverte dans les yeux de cette femme qu'il adorait . La folie qu'il avait lue dans son regard fier n'était que la promesse d'un futur ombrageux. Qu'avait elle fait? Quels étaient ses desseins? Des questions et encore plus de questions, toutes sans réponse. Il se guidait par pur instinct et ce qui se dégageait de ces douloureuses cogitations ne donnait rien de bon...Victoria, son amour, perdue à jamais? Il soupçonnait trop sa mère d'y être pour quelque chose, dans cette lettre de rupture...jusqu'où pouvait aller Aylinna dans son désir de contrôler sa vie? Michael s'attendait au pire et sans nouvelles de son ami Justin, qui aurait pu jeter un peu de lumière dans ces ténèbres, il se sentait devenir fou d'angoisse et de douleur.

À moment donné on lui apporta la maigre pitance qu'on appelait pompeusement repas et rien que d'y jeter un regard, il eut un recul de dégoût...tant pis, il s'en passerait. Dans quelques heures son destin serait scellé. Si on le libérait, il aurait droit à des mets plus appétissants...cas contraire, cela n'aurait plus aucune importance....il pourrirait en prison!

Peu réconforté par ces pensées si peu amènes, il sombra dans un sommeil haché, comme d'habitude, de cauchemars sinistres ou de délires farfelus. Ce qui eut pour résultat, qu'à son réveil, il soit encore plus accablé qu'en s'endormant.

La porte du cachot grinça sur ses gonds. Le bonhomme replet fit une autre de ces apparitions, cette fois pour jeter à Michael un colis malmené.

Dans un moment on vient vous chercher pour l'audience. Habillez vous correctement.

Pourquoi donc? La Presse sera présente?

Contentez vous de faire ce qu'on vous dit!

Cette fois, pas de coups. Michael ne douta pas que sa mère s'était montrée d'une large générosité.

Il déballa les vêtements, soigneusement choisis par sa mère et les jeta de côté, avec un ricanement rageur. Il se passerait de cette charade et se présenterait devant le Magenmagot tel quel...comme un prisonnier d'Azkaban.

Quand on vint le chercher, il affichait sa tête des mauvais jours et sa tenue n'avait pas varié d'un fil. Sale, barbu, grossièrement vêtu, son allure ne disait rien qui vaille...pas plus que son état d'âme.

Le geôlier replet secoua la tête avec dépit en le voyant .

La dame a trop bien payé pour vous voir comme elle veut.

Alors, elle va être drôlement déçue, la dame!

....

Aylinna occupait une place préférentielle. Il ne pouvait être autrement, non seulement par son rang social mais surtout parce qu'elle était la mère de l'accusé à comparaître ce jour devant le Suprême Tribunal du Mangenmagot.
L'audience avait attiré beaucoup de monde. Ce n'était pas tous les jours qu'on jugeait un Auror et encore moins un qui portait un nom si éclatant. La liste de charges élevées contre Michael De Brent n'était pas négligeable et promettait des moments plus que savoureux.
Aylina déplora que la session de l'audience ne fut pas à huis clos, cela donnait la possibilité à peu près à n'importe qui d'y être présent et c'est ce qu'elle désirait le moins au monde...surtout quand son perçant regard découvrit Justin Davenport prenant place non loin d'elle. Le jeune homme lui adressa un coup d'œil aisément qualifiable de venimeux, mais déjà son attention se vit distraite par l'ouverture de la porte par où pénétrait le jury. La composition de celui ci était pour le moins assez équilibrée. Lord Edward Cavendish menait ce petit monde sous sa houlette disciplinée, mais il y avait quand même trop d'éléments qui ne se plieraient pas facilement à ses ordres tacites. Trop de nouvelles têtes remplaçaient celles des, dernièrement, disparus.

Puis ce fut le tour de l'accusé. Encadré de deux gardes, Michael fit une entrée qui tira de l'assistance des Oh! et Ah! avant que les commentaires ne se déchaînent bon train.
Aylinna eut un coup au cœur en voyant son fils offrir une image si calamiteuse. Pas trace des vêtements propres, si soigneusement choisis pour faire l'effet approprié, au lieu de cela il se présentait comme un pauvre hère dépenaillé, le visage ombragé d'une barbe sale et les cheveux en folie. S'il vit sa mère, Michael se garda bien de le démontrer. On le fit s'asseoir au siège des accusés, dès qu'il fut en place des chaînes jaillirent des bras du fauteuil et l'immobilisèrent.

Ce moment fut le moment choisi par Dolores Ombrage pour faire son entrée, suivie des procureurs. Ils occupèrent leur place sur l'estrade surélevée, au pied de laquelle se trouvait le prisonnier. La salle qui s'était levée reprit ses places. L'audience commençait.

Ombrage se pencha un peu pour regarder l'auror. Un sourire répugnant et doucereux se dessinait sur ses lèvres fines. Elle l'avait enfin où elle avait rêvé de le voir: rabaissé, démuni, enchaîné comme un forçat...mais, à son grand dam, toujours avec cet éclat de maudite arrogance dans ses yeux bleus.

Vous vous appelez bien Michael De Brent?

Oui, répliqua t'il calmement, comme si on parlait de la pluie et du beau temps.

Fils de Démetrius De Brent et d'Aylinna De Brent, née Wallace?

Oui.

Est il vrai que votre père était un Mangemort reconnu et qu'il est...

Je pensais qu'il était d'usage commencer par le réquisitoire, Madame ou est ce que cette audience obéit à quelque nouveau règlement?

Un Oh! stupéfait parcourut l'assistance. L'accusé ne manquait pas de toupet pour se diriger sur ce ton à son juge.
Aylinna remua, nerveuse à sa place. Son fils ne pouvait il pas se tenir tranquille et se taire? Il allait tout ruiner.


Je fais les règlements à suivre!, fulmina Ombrage, d'une voix pointue de rage.

J'aurais dû m'en douter, lâcha Michael, avec une morgue acide, mais je voudrais tout de même savoir de quoi on m'accuse, à la fin.

Silence.

J'ai le droit de me défendre et ça, vous le savez très bien.

Tout le monde retenait son souffle et personne ne se serait étonné de voir Ombrage tirer sa baguette et pétrifier l'insolent mais elle n'en fit rien. Penchant sa tête de crapaud, aux frisettes ridicules ornées d'un nœud en velours, elle fixa sur le jeune homme ses petites yeux mesquins.

Vous avez droit à un avocat, ce qui est différent.

Je suis là, Votre Honneur, je suis là!

Même Michael se vit forcé de tourner la tête vers le vieil homme aux cheveux blancs, flottants comme un nuage, qui arrivait vivement près de lui.

*Artemius Albermale...je pensais qu'il était mort quand j'étais gosse...Par Merlin, on l'a sorti d'où? Il sent la naphtaline.*

Je suis là pour assumer la défense de Michael De Brent, Votre Honneur. Je suis Arte...

Nous savons qui vous êtes, Maître Albermale, riposta Dolores Ombrage, devenue, tout à coup, très pâle.

Il n'était un secret pour personne que Artemius Albermale avait été de son temps, un génie du barreau. Le meilleur avocat défenseur qui ait jamais existé...et à la retraite depuis au moins trente ans.

Aylinna tiqua fortement. Ce n'était pas celui là, l'avocat qu'elle avait choisi. Un regard empoisonné vers Justin Davenport, qui souriait largement, lui suffit pour comprendre.

Je remplace Maître Reginald Heads, auprès de mon client, assura Albermale, avec un sourire guilleret, pouvons nous commencer...Votre Honneur!?

Parmi les jurés, Lord Cavendish souriait, satisfait.

Forcée par la tournure des événements, Ombrage ordonna à un des procureurs de donner lecture au réquisitoire.

La lecture du ramassis d'inepties ,que constituait le dit réquisitoire, finie, Maître Albermale se tourna ves Dolores Ombrage, avec un sourire compatissant aux lèvres. Ses yeux gris pétillaient de malice, malgré son âge avancé, Michael lui calculait aisément une centaine d'années, il ressemblait à un gamin ravi de faire sa meilleure farce.

Votre Honneur, je conteste ce réquisitoire...tous et chacun de ses points.

Vous ne pouvez pas faire cela!!!, protesta Ombrage.

Et comment!!!, il fit apparaître quelques rouleaux de parchemin, toute règle a sa contestation, toute loi son détour et tout mensonge sa vérité. Vous n'êtes pas, sans doute, sans savoir que c'est moi qui ai écrit les 75 tomes de la Nouvelle Loi Sorcière, il eut un petit rire satisfait, je connais chaque paragraphe, chaque citation...je connais tout.

En d'autre circonstances, Michael aurait éclaté de rire mais il commençait à se sentir vraiment las et le reste du discours du brillant vieillard lui échappa complètement. De pâle, Ombrage était devenue blême.
L'avocat de l'accusation, en ce cas une jeune avocate, fraîchement émoulue on ne savait trop d'où, faisait piètre figure face à Maître Albermale.

Des témoins à charge furent présentés, rapidement réduis au silence par un Albermale chaque fois plus énergique. Vint le tour des témoins à décharge.

J'appele Mme. la Directrice de Poudlard, Minerva McGonagall!, dit placidement Artemius Albermale.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Ven 20 Juin - 14:26

Penser que la journée serait longue était peu dire. Reposé néanmoins après le massage bénéfique de Nate, c’est gaillardement qu’il avait repris l’aventure devant les mener chez Michael. Là, Mrs De Brent fut contrainte d’avouer l’endroit où elle détenait Victoria.
Pas besoin d’étaler le sentiment d’angoisse qui l’avait saisi en imaginant le pire déjà arrivé.
Le manoir familial de De Brent s’imposa de toute sa masse sombre et sinistre aux yeux du couple qui y transplana. Pour une fine équipe, Nate et Justin se complétaient harmonieusement, là aussi.
Tant pis pour effraction et dégâts, un Bombarda Maxima pulvérisa l’entrée. La prudence restait de mise avec les « avertissements » extirpés à Aylinna. A détour d’un couloir, un filet du diable tenta de les capturer. Le sort d’aveuglement suivi d’un incendio calma les ardeurs de cette plante vorace. Les armures enchantées tentèrent de leur barrer le passage, les finite incantatum les assagirent.
Nate eut une idée lumineuse que Justin salua d’un regard admiratif : les patronus.
Oui ! Eux sauraient situer la prisonnière sans effort. A quoi d’heureux pensa Nate en lançant son « Spero Partronum » ? Davenport aurait bien aimé le savoir. Lui, sans y réfléchir, le prononça en visualisant l’éclatant sourire de Nate. Un trouble profond le secoua après ça. Pour la toute première fois depuis ses 18 ans, l’évocation d’une autre figure que celle de sa future femme avait provoqué la réussite de l’incantation. Trop préoccupé pour s’attarder là-dessus, Justin se contenta se serrer fortement la main qui tentait de lui communiquer de … l’espoir.
La découverte finale de la fiancée de Michael fut un moment que Justin n’oublierait pas de sitôt. Il crut réellement être arrivé trop tard. Effondré, il n’avait pas osé approcher le corps allongé sur le lit. Nate se chargea de tout.


Elle est vivante, Justin, nous devons la sortir d'ici au plus vite...pauvre petite, elle est mal en point...

A ces mots, un immense soulagement envahit le jeune homme qui se précipita en bafouillant des encouragements à Victoria.
De ses bras puissants, il l’enleva de la couche. Un clin d’œil à Nate, ils transplanaient chez lui.
Misère, le temps avait filé ! Bordée et chouchoutée, Vic semblait un peu mieux : elle réclamait Michael.
Assuré la jeune Américaine entre de bonnes mains, il accepta de quitter les lieux malgré que le doux baiser de Nate lui eût plutôt donné envie de rester. Mais l’heure de l’audience ne souffrait aucun délai. Justin se rafraîchit en vitesse puis transplana au ministère.


Foule ! C’était le mot. Une veine qu’il soit arrivé tôt. Sans la chercher, il la trouva : Aylinna était aux premières loges. Le regard qu’il échangèrent était chargés d’éclairs. Devinait-elle que sa mission de sauvetage avait porté ses fruits ? Justin, le caméléon, afficha aussitôt une attitude indéchiffrable.

* Elle en sera pour ses frais.*

L’entrée de Michael lui pinça le cœur. Tant d’épreuves laissaient des traces. Si Justin le jugea fatigué quoique…

* Ils sont loin de lui avoir rabaissé sa superbe.*

La suite devait lui donner raison avec l’outrecuidance notable dont fit preuve De Brent confronté à sa principale ennemie : Dolorès Ombrage. Elle était à la limite du ridicule dans sa tenue prune ornée d’un grand M et coiffée de ce chapeau carré qui faisait ressortit ses frisettes.
Les honorables membres sitôt en place, la présidente attaqua avec des questions ordinaires auxquelles répondit calmement Michael avant de s’attaquer au règlement.


* Joli, Michael ! Je te reconnais bien là ! * applaudit intérieurement Davenport.

Ombrage, pincée, expliqua qu’effectivement De Brent avait droit à un avocat. Là, Justin se croisa les doigts. Son hibou de la dernière chance à Cavendish avait-il réussi sa mission ?
L’entrée en coup de vent d’un sorcier chenu à la toison blanche déclencha plusieurs réactions dont la meilleure fut celle d’Ombrage qui en devint livide. Face au célèbre Artemius Albermale, tous les articles de la loi seraient respectés à la lettre. Ce qui ne manqua pas. D’emblée le réquisitoire fut rejeté pour vice de rédaction des libellés. Ce à quoi Ombrage répliqua que peu importait, qu’il y avait suffisamment de preuves à l’encontre de De Brent pour qu’il finisse ses jours à Azkaban.


Si vous y tenez tant, soit ! Poursuivons cette audience, la victoire de mon client n’en sera que plus éclatante.

La présidente tenta une ultime attaque :

Au fait, depuis quand un avocat à la retraite se permet-il de reprendre du service ? Je refuse que vous assumiez cette défense ! SORTEZ.

Le vieillard, tout heureux, fit voler un parchemin sous le nez du crapaud :


Lord Cavendish vient de me réengager, plaît à la cour d'en prendre connaissance.

Si les yeux d’Ombrage avaient jeté des Avada Kedravra, l’avocat en serait tombé raide.
A contrecœur, elle accorda l’astuce. Son visage vira à la « bonne humeur » avec l’annonce du défilé des témoins à charge.
La jeune avocate de l’accusation fouilla ses papiers, assez perturbée par ce début d’audience inhabituel :


J’appelle Joris Hartwood à la barre.

Comme mu par un ressort, Maître Albermale se dressa :

Témoignage invalide, Mme la présidente. Article 318 chapitre 80, alinéa 18 : il est stipulé que les témoins doivent être des citoyens libres et de haute moralité. Qu’avons-nous à entendre un Mangemort notoire tiré direct d’Azkaban ? D’ailleurs au vu de la liste que le greffier vient enfin de me remettre, je crois que… vous n’aurez aucun témoin digne de ce nom.

Dans le public, des éclats de rire et quelques applaudissements, saluèrent la tirade du bonhomme dont le visage parcheminé reflétait l’amusement total.

Le maillet d’Ombrage s’abattit avec fracas, ponctué d’un « silence ou je fais évacuer la salle. »
Sa voix grinça, fielleuse :


Vous ne pouvez refuser d’auditionner les… deux derniers, n’est-ce pas ?


Les doigts racornis d’avoir tant écrit grattèrent le sommet du crâne neigeux de l’avocat qui finit par sourire avec un hochement positif.

L’accusation se leva pour appeler : Joris Hollywood.
Un jeune homme rondouillard, engoncé dans une robe de belle facture, s’approcha. Pendant qu’il déclinait ses identités et fonctions, Justin se demanda à qui ils avaient affaire. Rien n’émergeait de la foule de ses souvenirs. Un œil à Michael lui prouva que la mémoire de son ami devait être que meilleure que la sienne puisqu’il souriait largement.
La légitimité du témoin étant prouvée, il déposa :


De Brent est, et a toujours été, une vermine ! Déjà à Poudlard, il causait des ravages avec ses blagues idiotes et méchantes. J’ai toujours eu des doutes sur ce Serpentard vicieux. S’il se saoulait copieusement, les bagarres se succédaient. Il a démoli mon bar, il y a quelques mois. Il ne m’avait même pas reconnu ; je me suis un peu enrobé . Au collège, il bravait tous les règlements, se baladant la nuit tombée pour se rendre à des rendez-vous clandestins avec – j’en suis sûr – de futurs Mangemorts tel que lui ! ( brouhaha dans la salle) Je l’ai suivi, une fois ; je sais ce que je dis. Ce soir-là, il a rencontré Mélinda Wordpell qui a été arrêtée, jugée et condamnée, même pas deux ans plus tard.

L’effet sur le public fut certain. Des murmures venimeux commencèrent à circuler. Sur l’estrade, Ombrage buvait du petit-lait. Albermale intervint :

Nous nous souvenons tous de cette triste affaire… Wordpell a été coincée après avoir torturé gratuitement une famille moldue complète. Pourtant, aucune preuve n’existe que mon client fréquentât encore ladite personne à cette époque. Moi-même ai côtoyé nombre de Mangemort, en suis-je devenu un ?

Des rires s’élevèrent aussitôt contré par la jeune avocate :

Mais votre famille est sans tache, cher collègue. De Brent ne peut en dire autant, lui !

Artémius haussa les épaules.

Je propose que mon client puisse s’exprimer, Mme la présidente, selon l’article 6512, paragraphe 13, alinéa 4.

Permission refusée… évidemment. Il fallut toute la diplomatie du vieillard pour empêcher Michael de bondir répliquer.

Très bien, soupira l’avocat. Plus de questions votre honneur. Passons au dernier témoin.

Tous retinrent leur respiration en l’attente du nom de cet ultime accusateur.

J’appelle Dolorès Jane Ombrage, membre président du Magenmagot.

Une bombe aurait éclaté qu’elle n’aurait pas créé plus de remous. Il fallut attendre que l’éminent crapaud se défasse des attributs de sa fonction au profit de… Nul ne douta du déplaisir marqué par Ombrage en passant le maillet à Cavendish, le seul à même de maintenir l’ordre des débats.
De son air de chat qui va manger une souris, l’ex-inquisitrice de Poudlard prit place à la barre. Rapidement, on en vint aux reproches doucereux
:

Mr De Brent a donc un passé plus que douteux, une famille pourrie. Je ne dis pas sa pour la branche maternelle Wallace. Cet être arrogant, à l’orgueil démesuré, est incapable de suivre le droit chemin. Toujours j’ai douté de lui depuis son entrée au ministère. Il y était pour espionner, j’en suis convaincue. Si le chef d’accusation pour le meurtre gratuit de sa propre sœur a été réfuté, reste son appartenance CERTAINE aux forces du mal !

Albermale sauta sur l’occasion :

Et quelles sont ces preuves ? L’article…

Je connais cet article ! Ce sont des rapports fournis par mes espions. Ils démontrent l’activité de ce personnage vu plusieurs fois à l’Allée des Embrumes en... infecte compagnie ; comme par hasard peu avant un début de mission.

Là, c’était mauvais, très mauvais pour Michael. Ombrage le décrivait comme un traître amoral et vil.
Impossible de réfuter de tels arguments. Albermale ne s’y essaya pas. Il essaya juste de connaître le nom desdits espions ce qui fit ricaner Ombrage :


J’étais dans le lot, cela doit vous suffire.

Elle, espionne ? Personne n’y crut mais comment établir le contraire ?
L’avocat remercia Dolores qui, rayonnante, regagna l’estrade. La défense pouvait à présent parler.
Albermale appela aussitôt Mrs McGonagall. D’aucuns se surprirent d’un tel choix. Justin, le premier. Il redouta une aggravation du tableau dépeignant Michael. D’ailleurs, à la question : décrivez-nous les années de Mr De Brent à Poudlard ; il faillit se boucher les oreilles. Pourtant… Très digne, la vieille dame déclara:


Nul ne peut nier la turbulence du jeune Michael. Cependant, beaucoup on fait pire que les farces auxquelles il s’est adonné ; les jumeaux Weasley, par exemple. Je me souviens de leur départ qui…

Tiens, Ombrage pâlissait. Mauvais souvenir… ?

Bref, McGo minimisa grandement les affres imputées au prisonnier. Lorsque l’accusation la somma d’expliquer l’attitude suspecte vis-à-vis de Wordpell, elle répliqua très calme :

Joris Holliwood a sûrement subi des dégâts matériels… qui ont été dédommagés grandement. J’ai pu moi-même constater l’effet de l’abus d’alcool sur le jeune De Brent… il riait comme un fou avec… des cheveux roses. Pour ce qui est de ses pseudo accointances avec l’ennemi… Michael De Brent avait des rendez-vous clandestins, oui !
( effroi de l’assistance) dans des buts, euh… ludiques, dirais-je. Miss Wordpell toute Serpentarde qu’elle fût n’en était pas moins extrêmement… euh…jolie et de mœurs… légères. ( rires gras du public) Fréquenter des Mangemorts… oui ! Moi-même ai très bien connu vous-savez-qui, ce qui n’a pas fait de moi une de ses adeptes. Et si Michael s’est trouvé à Allée des Embrumes en compagnie suspecte, c’était soit pour espionner, soit pour les arrêter. Il faut bien les croiser pour les attraper, non ?


Justin aurait applaudi des deux mains mais se contint. Albermale remercia chaudement la directrice de Poudlard puis présenta les dépositions de Davenport et d’Aylinna.
Il parut ennuyé.


J’aurais aimé apporter une troisième attestation, celle de Victoria Standford, mais la jeune femme demeure introuvable.

Aylinna De Brent afficha un sourire qui donna la nausée à Justin.

Je suis là, Maître ! clama une petite voix du haut des gradins.

Toute la salle se tourna vers la frêle créature soutenue fermement par Miss Sommerby.
Si la mâchoire d’Aylinna avait pu se décrocher, elle serait tombée avec fracas. Un profond silence régna, Michael tenta de s’éjecter de son siège, rivant son regard sur la nouvelle arrivante. Il sauta aux yeux de tous que quelque chose se passait entre le prisonnier et la jeune femme blonde. Albermale dit simplement :


Parfait, Miss Stanford. Installez-vous. Je ne crois pas indispensable de vous fatiguer davantage. J’appelle Mrs Aylinna De Brent à la barre.

Un nouveau brouhaha emplit la salle. Des interrogations s’échangèrent. Ce témoignage serait empreint de parti-pris, alors… Pourquoi ?
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Sam 21 Juin - 20:14

Justin parti, la jeune néo-zélandaise resta un instant à fixer rêveusement le vide, son cœur battant à l'accéléré. Il fallut que la voix de Victoria, dès son lit, la ramène à la réalité. Après un soupir, Nate se retourna en souriant et se dirigea vers la jeune américaine.

Tout est en ordre maintenant...Justin est allé à l'audience et tu es en sûreté ici, elle prit la main de la jeune femme et la serra, rassurante, au fait...mon prénom est Nate et je suis...une amie de Justin.

Victoria lui rendit le sourire...un bien pâle sourire, qui éclaira son joli visage émacié. Aylinna De Brent avait été très près de réaliser son macabre plan. Si elle et Justin avaient tardé un peu plus, la fiancée de Michael serait histoire en ce moment. D'un mouvement agacé de la tête, elle chassa ces idées et s'intéressa plutôt sur l'état de la jeune femme. Miss Standford se remettait vite, son unique désir était de voir Michael et lui apporter son soutien. Nate pouvait la comprendre en devinant qu'elle était follement amoureuse de l'ami de Justin.

Tu es encore trop faible...il vaudrait mieux attendre ici...

Mais rien n'y fit, la jeune américaine, malade ou pas pouvait se montrer très têtue. Nate ne put que se plier à ses demandes. Elle lui administra une potion revigorante qui lui rendit un peu ses couleurs et après une rapide toilette, l'aida à s'habiller.
Consciente de ne pas pouvoir se présenter en tenue de bataille dans une salle d'audience, Nate fit un passage éclair sous la douce et mit une tenue plus adéquate pour les circonstances. La robe de sorcière d'un vert sombre lui donnait une allure presque sévère mais cela conviendrait parfaitement à son rôle du moment. Victoria tenait mal debout mais elle s'accrocha au bras de Nate avec une détermination féroce.

Arriver à la salle où avait lieu l'audience ne fut pas une mince affaire, la moitié des sorciers anglais semblait s'être donnée rendez vous sur les lieux. Nate dut faire valoir, très énergiquement, son autorité comme membre de l'Ordre pour se frayer passage entre la foule. Devant la porte, un Auror à la mine rogue, voulut s'interposer mais la néo-zélandaise le fulmina du regard.

J'amène un témoin très important...un témoin à décharge, si cela vous intéresse. Je suis Natasha Sommerby, de l'ordre du Phénix et cette demoiselle est Victoria Standford, la fiancée de l'accusé.

Venez par ici!, s'empressa de dire l'auror en ouvrant la porte et les conduisant vers les gradins bondés de monde. L'audience battait son plein.

Victoria avait à peine retenu un gémissement de douleur en découvrant son fiancé, face à ses juges. Nate dut faire un effort pour reconnaître le
Michael De Brent dont elle gardait le souvenir en cet être dépenaillé et sale, enchaîné à son fauteuil d'accusé. Cela avait du être une impression très forte pour la jeune américaine qui chancela dangereusement.

Justement à leur arrivée, finissait la déclaration de Minerva McGonagall. Nate la vit quitter très dignement la barre des témoins et regagner sa place.

Maître Albermale, dont la splendide réputation comme avocat était parvenue jusqu'en Nouvelle Zélande, dominait la scène avec ce calme frémissant d'énergie qui l'avait rendu célèbre. Il présenta les dépositions de Justin et de la mère de Michael puis prit un petit air ennuyé.

J’aurais aimé apporter une troisième attestation, celle de Victoria Standford, mais la jeune femme demeure introuvable.

La jeune américaine se redressa dans un admirable sursaut de force.

Je suis là, Maître !

Toutes les têtes se tournèrent vers elles. Prisonnier de son siège, Michael De Brent semblait avoir retrouvé ses ardeurs guerrières parce qu'il se débattait comme un beau diable, en dirigeant vers Victoria un regard enflammé, plus éloquent qu'une déclaration d'amour publique.

Maître Albermale se contenta d'un placide sourire, débordant de satisfaction. Non ainsi Mme De Brent qui semblait s'être affaissée dans son siège.

Parfait, Miss Stanford. Installez-vous. Je ne crois pas indispensable de vous fatiguer davantage. J’appelle Mrs Aylinna De Brent à la barre.

Ces paroles firent soulevèrent une vague de commentaires dans la salle. Personne ne s'était attendu à voir la mère de l'accusé passer à la barre de témoins...et Aylinna De Brent, moins que quiconque.

Nate guida une chancelante Victoria vers les places que Justin venait de déloger prés de lui. Personne ne lui tint en rigueur et très vite les jeunes femmes se trouvèrent assises pour suivre la déclaration de la dame De Brent.

Celle ci gagna la barre des témoins avec une grâce de reine, sans départir d'un léger sourire éclatant d'arrogance. À sa place, Dolores Ombrage semblait assez mal à l'aise...un De Brent face à elle, va et passe, deux...cela menaçait être de trop. À la sienne, Michael semblait prêt à exploser de rage, il couvrit sa mère d'un regard lourd de ressentiment puis s'occupa à suivre le vol d'une mouche avec un intérêt insultant.

Dolores Ombrage se fit le plaisir de commencer, de façon tout à fait, imprevue, l'interrogatoire.

Vous êtes bien Aylinna De Brent, née Wallace.

Celle ci se tourna vers elle et la toisa d'un regard glacial.

Bien entendu que je suis Aylinna de Brent, qui attendiez vous...Sa Majesté la Reine?

Pas de doute, elle était bien la mère de son fils.

Êtes vous...ou mieux dit étiez vous l'épouse de...

Je crois que je suis ici en tant que témoin, Votre Honneur. Tous les présents savent exactement qui je suis, alors, j'exige que Maître Albermale continue, puisqu'il est ainsi précisé dans le paragraphe de loi 423 alinéa 27-1B.

Rien de plus outrageant qu'un temoin qui connaît la loi avec tant de précision. Un coup d'œil furibond de Dolores Ombrage à la jeune avocate de l'accusation confirma ses pires doutes. Mme. De Brent avait raison.

Poursuivez, Maître Albermale.

Celui ci, ravi, entreprit presque un pas de danse en s'approchant de la barre de témoins.

Parlez nous de votre fils, Mme. De Brent.

Michael oublia la mouche et comme le reste de l'assistance, braqua son regard sur le témoin. Nate dût retenir Victoria qui semblait vouloir courir vers l'estrade...elle avait de la peine à croire que cette femme, qui avait voulu la tuer de sang froid, soit capable de quelque chose de bon.

Elle ne fera jamais rien contre son fils, Victoria...tout ce qu'elle a fait, blâmable ou non...elle l'a fait par trop d'amour. Si quelqu'un peut sauver Michael...c'est bien elle.

Aylinna sembla chercher un instant ses mots, puis en redressant fièrement le buste se tourna vers son fils. Ses yeux se firent doux alors...pleins d'une tendresse qui secoua même Maître Albermale.

Michael est l'homme le plus droit, le plus noble qu'il existe. Un homme à convictions. Un jour, à la fin de son adolescence, lorsqu'il était, comme tous les De Brent avant lui, appelé à jurer son allégeance aux Forces des Ténèbres...

Ces mots firent courir un frisson d'effroi chez la plupart des présents. Nate, inclus. Victoria gémit et cacha son visage sur l'épaule de la néo-zélandaise. Justin, avait serré les lèvres , blême.

Aylinna De Brent poursuivit, imperturbable.

Mais il ne l'a pas fait. Il s'est tourné contre son père, contre toute sa famille, contre tous ceux qui l'avaient vu grandir en pensant qu'il était l'Elu pour occuper une place de choix auprès du Maître. Son père l'a battu, comme on bat un chien hargneux, il l'a enfermé au fond d'un cachot et l'a menacé de la pire façon qu'il soit. Michael n'a pas cédé alors il est parti. Il a abandonné sa famille, la vie facile et miroitante d'honneurs qu'on lui offrait. Pourquoi?

Elle s'était tournée vers Dolores Ombrage et son regard s'était teinté d'une telle haine, que la femme crapaud recula sur son siège.

Pour que des êtres inférieurs se pavanent en s'emplissant la bouche d'insultes pour dire que c'est un traître. Il a trahi sa famille, les principes inculqués pendant son enfance pour suivre un idéal...défendre ce monde pourri où seulement ceux qui jouent assez bien des coudes ont la parole. Il a lutté pour les droits et la liberté, il a défendu les faibles, les veuves et les orphelins, pour le dire poétiquement et il a refusé...oui, il a refusé de venir en aide à son propre père malgré mes suppliques...et oui...il a tué sa sœur, pour me libérer de ce joug de mal. Si vous condamnez mon fils aujourd'hui, vous vous condamnez tous à une fin sûre...seulement des hommes comme lui réussiront à faire de notre monde un endroit où on pourra vivre en paix.

Nate avait les larmes aux yeux. Folle ou pas, Aylinna De Brent avait trouvé le ton juste pour parvenir aux cœurs des présents et sûrement à ceux des jurés. On voyait des mouchoirs éponger discrètement des larmes émues. Victoria pleurait doucement, d'émotion, de faiblesse...d'amour. Par dessus sa tête, elle échangea un regard avec Justin et elle vit qu'il était ému lui aussi.

Michael, à sa place, baissa un instant la tête. Maître Albermale se racla poliment la gorge .


Merci, Mme. De Brent, je n'ai plus de questions.

Aylinna quitta la barre et regagna sa place. Un silence révèrent l'accompagna.

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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Dim 22 Juin - 0:28

Assis dans les gradins, Justin avait suivi les dépositions de l’accusation. Le témoignage sympathique de Mrs McGonagall remettait les pendules à l’heure, fort heureusement. Maître Albermale remit les déclarations signées par ses propres témoins en se plaignant de l’absence de Miss Standford.
Si dans son coin, Aylinna la vipère avait arboré un sourire satisfait celui-ci fut bientôt remplacé par une grimace incrédule. L’entrée de Victoria provoqua un fameux charivari que suivit un étrange silence. L’intensité des regards échangés entre les fiancés était telle que Justin en eut presque les larmes aux yeux. Lui, il ne voyait que Nate ! Comme elle avait l’air assuré aux côtés de la petite Américaine défaite. Bravant sa faiblesse, cette dernière était venue soutenir celui qu’elle aimait et qui lui rendait bien.
Jamais Davenport n’avait vu une telle expression sur le visage de son ami. Michael était enfin fou amoureux, tant pis pour toutes celles qui espéraient lui mettre la main dessus.
L’avocat pria les arrivantes de s’asseoir. La salle était bourrée mais discrètement Justin arrangea ça. D’un coup de baguette il repoussa ses voisins de banquette qui se retrouvèrent par terre. Vic tremblait sur ses jambes, elle serait tombée si la poigne de Miss Sommerby ne l’avait retenue. Elle lui offrit un pâle sourire, celui de Nate lui gonfla le cœur.
L’audition de Mrs De Brent…
Ah quelle belle déclaration d’amour maternel ! De quoi arracher des larmes à un caillou. Cela ne rata d’ailleurs pas, plusieurs mouchoirs devinrent utiles. Même Davenport ne put empêcher sa gorge d’être douloureuse en entendant le récit sur l’enfance de Michael. Il ignorait tout de cette partie de la vie de son ami qui, décidément, était très secret quand il le voulait.
Aylinna avait été parfaite, impossible de savoir ce que pensait Michael de ces aveux révélateurs.
A sa grande surprise, Justin fut appelé à la barre. Ce n’était pas prévu. Enfin… Si Albermale le jugeait utile à la défense de Michael…
Il cligna de l’œil vers les deux jeunes femmes voisines puis descendit près de l’estrade. Voir de plus près le faciès d’Ombrage le dégoûtait. Il préféra sourire à son ami Cavendish. Les questions préliminaires épuisées, virent celles plus pointues sur les relations existant entre les deux meilleurs amis du monde.


Je connais Michael depuis notre première année à Poudlard. Si lui était à Serpentard, j’ai été envoyé à Serdaigle. Tout semblait nous opposer et pourtant, très vite, nous nous sommes liés d’une amitié qui ne s’est jamais départie depuis.
Bien sûr nous avons fait beaucoup de bêtises, Michael avait le chic pour se mettre assez souvent dans le pétrin ce qui n’a pas changé ; preuve en est sa présence ici. (petits rires dans la salle)
Ensemble, nous avons suivi la formation d’Auror et je puis vous assurer que les instructeurs l’avaient dans le collimateur. Il ne lui ont rien épargné avant de lui accorder le droit d’exercer. Aussi ( Justin haussa la voix) SUSPECTER Michael De Brent d’être devenu Auror dans le but d’espionner pour le compte des autres serait RÉFUTER L'INTÉGRITÉ de TOUS nos formateurs.


Plusieurs nez piquèrent vers le sol. Certains juges ressemblaient à des gamins fautifs.
Une question d’Albermale les amena à une époque plus récente.


Nous avons effectivement été séparés quelques années. Michael est parti à l’étranger. Il n’y a fait aucun remous sinon… notre système de renseignement en aurait eu vent, n’est-ce pas ?

Tactique comme une autre de prouver ou d'impliquer l'administration en place.


Nos retrouvailles dates de novembre dernier, je crois. Depuis, j’ai eu la chance d’avoir un excellent partenaire aux missions remplies, chaque fois, avec succès.

La jeune avocate adverse attaqua :

Vous osez appeler l’évasion d’Alix Blackstorm une réussite ?

Justin ne se démonta pas :

Pas du tout, non. Je vous signale que Mr De Brent ne faisait pas partie des gardiens. Peut-être l’issue aurait-elle été différente, s’il avait été là.
Avec d’autres, nous avons eu le bonheur de sauver près de 400 moldus d’une attaque massive de détraqueurs. Là aussi, la présence de Michael fut décisive.
Je jure que jamais je n’ai douté un seul instant de l’honnêteté de celui que vous vous amusez à tourmenter. J’étais à ce fameux cimetière ! Vous auriez dû voir la réception « accueillante » de ses soi-disant amis : s’il n’a pas reçu 15 doloris, on n’est pas loin du compte. Alors, s’il plaît à la cour, ne souillez plus l’honneur d’un homme dévoué à la bonne cause malgré le rejet de sa propre famille.


Lord Cavendish et plusieurs autres opinèrent grandement du chef. Justin, allégé par le sentiment du devoir accompli envers son ami, regagna sa place.

* Tiens, Aylinna me sourit… *

La suite ne fut qu’une banale clôture. Apparemment furieuse, Dolores Ombrage ne pouvait faire autrement que d’annuler toutes les charges pesant sur Michael.
Un « ouf » de soulagement souleva plus d’une poitrine et de chaleureux applaudissements saluèrent le coup de maillet final.
Les chaînes entravant De Brent churent par enchantement. Il remercia son avocat d’un très bref salut avant de bondir vers les gradins. Nate eut beau tenter de la retenir, Vic s’envola également. Ils se rejoignirent à mi-chemin, tombant dans les bras l’un de l’autre pour échanger le plus époustouflant baiser jamais produit en cet endroit.
Pudique, Justin détourna les yeux laissant les amoureux à leurs retrouvailles. Il y avait contribué ; il était heureux. Son regard accrocha celui de Nate… les anges batifolèrent gaiement entre eux.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Dim 22 Juin - 1:08

Savoir que Victoria se trouvait là redonna à Michael toute la force qui lui avait fait défaut jusque là. Il ne douta pas un instant que son ami Justin avait beaucoup à voir avec tout cela et l'en remercia de tout cœur. Mais déjà Maître Albermale, qui définitivement, avait plus d'un tout dans son sac, demandait sa mère de passer à l'estrade.
Voir Aylinna avancer vers le siège des témoins lui produisit une rage tenace. Il en voulait terriblement à cette femme fière et composée, de vouloir faire de sa vie un enfer...il ne pourrait que très difficilement lui pardonner tout ce qui avait pu arriver à sa Victoria chérie. À peine entrevue, la jeune femme lui avait semblé affreusement pâle et défaite. Il pouvait aisément deviner que sa mère avait trop à voir dans tout cela.

La déclaration d'Aylinna De Brent était parvenue à émouvoir la plupart des présents. Michael resta néanmoins indifférent à cette vague de louanges doucereuses qui lui étaient dédiées. Au lieu de l'émouvoir, cela réveilla en lui des souvenirs qu'il aurait volontiers enfouis au fond de sa mémoire.
Sa mère fit enrager Ombrage ce qui était en soi, tout un plaisir. Il voyait la femme crapaud se décomposer lentement, seulement pour ça le spectacle devenait digne d'être suivi.

À sa mère suivit Justin. Il ne s'était pas attendu voir son ami monter à l'estrade pour prêter déclaration. Davenport se montra à la hauteur de toutes les expectatives, il était l'ami inconditionnel et juste avec lequel on pouvait compter pour aller et revenir de l'enfer même.

Et puis, presque trop vite, tout était fini. Les chaînes qui l'immobilisaient disparurent et sans trop y croire, Michael se leva. Il était libre. Ce cauchemar là, était fini. Artemius Albermale lui dédia un immense sourire satisfait et lui signifia les gradins d'un coup de tête.
Il ne demandait pas mieux. Ignorant la présence d'Aylinna, qui levait vers lui un regard resplendissant d'amour maternel, Michael s'élança vers Victoria, qui ayant abandonné le ferme appui de sa compagne, dévalait les gradins pour aller à sa rencontre.

La prendre dans ses bras fut le sursis total de toutes ses peines. Il n'avait jamais senti un bonheur tel. Sans un mot, il l'étreignit avec force et sans se soucier du public, qui retenait sa respiration, l'embrassa avec une chaleur étourdissante. Une ondée de soupir, à peine contenus , parcourut l'assistance. Il ne les entendit pas, seuls comptaient la bouche de son aimée sous la sienne et son corps frémissant dans ses bras.


Sortons d'ici.

Ce fut sûrement Justin qui dit ces mots. Déjà on les convoyait vers la sortie, sous une salve d'applaudissements...à croire qu'être déclaré innocent par un tribunal de cette catégorie tenait de l'impossible. En tout cas, il n'était pas prêt à oublier l'expression hideuse d'Ombrage quand elle avait dû dicter cette sentence qui lui répugnait tant.

Ignorant sa mère, Michael, sans lâcher Victoria, suivit docilement son ami Justin jusqu'à un endroit où ils purent transplaner et un instant plus tard, ils se retrouvaient à La Folie.

Briman, toujours fidèle au poste, les accueillit à leur arrivée. Les nouvelles semblaient aller très vite dans ce coin de monde parce que Bikita fit son apparition à l'instant et sans préavis se jeta pratiquement dans les bras de son maître, en bafouillant des mots de bienvenue. Elle tint particulièrement à lui redonner une apparence civilisée et en un clin d'œil Michael se retrouva rasé de près.

Comme ça mon maître se ressemble à lui même et pas à son père.

Cette déclaration si véhémente eut l'effet de rire tout le monde. On n'avait jamais vu une elfe domestique si délurée avec son maître. Personne ne douta un instant qu'il y avait un peu d'amour là dessous mais on se garda bien d'en faire le commentaire.

Michael s'affala dans un divan en entraînant Victoria avec lui. Justin les contempla, avec un sourire ravi et ordonna qu'on apporte du champagne pour fêter dignement la circonstance.

Mais quand Briman fit son apparition et que Justin prit sa coupe pour porter un toast, il réalisa que le héros de la journée et sa belle, tendrement enlacés, dormaient profondément, du sommeil des justes. Il ne restait qu'à les installer confortablement dans leur chambre...
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Dim 22 Juin - 11:58

Sans le soutien de Miss Sommerby, jamais Vic ne serait arrivée au tribunal. Si elle se demanda d’où débarquait cette jeune femme, c’était loin d’être sa préoccupation première. Elle mit toute ses forces dans ses jambes pour ne pas tituber en avançant dans le hall du ministère. Ce que raconta Nate au planton de service de la salle d’audience ne l’atteignit pas.
D’un coup elle se retrouva en haut des gradins. Son regard se porta vers le fond de la grande pièce, son cœur se déchira. Elles devaient s’être trompée d’endroit, l’homme enchaîné en contrebas ne pouvait pas être…


Michael ! couina-t-elle dans un murmure affolé.

La poigne de Nate se raffermit, ce n’était pas le moment de s’évanouir. Une vieille dame venait de déposer à la barre ; elle rejoignait sa place. Un homme aux cheveux de neige parlait… un nom la frappa… « Victoria Standford »
Par réflexe, elle donna de la voix
:

Je suis là

Que l’ensemble de la salle se tournât vers elle ne la préoccupa pas. Seuls comptaient les yeux admirables qui plongèrent dans les siens. Sans être télépathe, elle comprenait tout ce qu’ils exprimaient et le lui renvoya en pensées :

* Oui, mon amour, je suis là. Tout va bien. Sois fort, je le serai. Je t’aime.*

Aidée de Nate, Vic put s’asseoir près de Davenport qu’elle gratifia d’un petit sourire. Non loin, l’œil mauvais de Mrs De Brent la couva un bref instant, la jeune femme se retint de lui tirer la langue. Heureusement que Michael avait d’adorables amis, sans cela…
Vic préféra chasser ce mauvais souvenirs pour se consacrer au débat. En douce, Davenport la mit au courant du début de l’audience. Justement, on appelait sa future belle-mère à la barre. Aucune surprise dans ces déclarations qui furent émouvantes à souhait. Vic fut peut-être une des rares personnes à ne pas broncher. Elle était mieux placée que quiconque pour savoir jusqu’où cet amour maternel dément pouvait dériver. Justin remplaça Aylinna devant les jurés. Là non plus, pas de nouveauté sinon la preuve éclatant de l’intégrité de Michael et de l’amitié profonde qui unissait les deux hommes. Nul doute que Justin confierait sa vie aux mains de De Brent, il l’avait déjà fait, apparemment.
Quand donc ce cirque s’arrêterait-il ? La femme au visage de crapaud que Vic jugea imbuvable frappa enfin du maillet. Ce fut le signal. Incapable de rester assiste, Vic s’envola à la rencontre de celui qui occupait le centre de son univers. Les bras de Michael l’enserrèrent tandis que leurs lèvres se joignaient. Vic crut que toute la pièce tournoyait tant un tourbillon de folle allégresse l’emportait. Ils étaient plantés au milieu de l’allée, nombre de visages les regardait, pourtant ils était seuls au monde.
Chamboulée, Vic aurait défailli si son Michael ne l’avait supportée. Comment arrivèrent-ils à « la Folie » ? Elle ne s’en souvint même pas.
Des bribes de phrase résonnaient « Fêter, victoire, Champagne… »
Vic était sourde à toute voix différente que celle de son fiancé. Il l’entraîna jusqu’au divan où ils s’affalèrent, rompu d’émotions et de fatigue. Aucun des deux ne désirait se séparer de l’autre. Justin et Nate devaient être présent, Vic ne les voyait pas, n’entendait plus que les mots tendres susurrés par Michael. Bercée dans les bras chéris, elle ne tarda pas à fermer les paupières…


Par quelle magie se retrouvait-elle dans des draps satinés ? Vic l’ignorait en ouvrant les yeux. Elle n’était pas dans la chambre déjà utilisée chez Davenport mais dans celle où elle avait demandé à Michael de l’épouser. Souriant à cet épisode cocasse du début de leur entente, la jeune femme tourna la tête à la recherche de son fiancé. Son absence amena un soupçon de déception qui céda très vite grâce aux sons émanant de la salle de bains accolée à la pièce. Une idée folle lui traversa l’esprit, elle avait tant besoin de lui.
Ce repos l’avait remise en forme, elle sut s’extraire du lit sans chanceler.
A petits pas, Vic se dirigea vers la porte de la salle d’eau qu’elle ouvrit sans y frapper.
Splendide dans sa nudité musclée, Michael se savonnait allègrement en sifflotant :


Besoin de compagnie, mon beau Monsieur ? rit Vic.

L’éclat ravi qui illumina le visage aimé la jeta en avant. Sous l’aspersion d’eau chaude, se déroula un ballet des plus torrides. Jamais Victoria ne s’était cru capable de tant d’audaces. Avec un professeur tel que Michael, elle découvrait les joies renouvelées de la volupté. C’est qu’ils en avaient du retard à rattraper !
A la douche succéda le satin qui se souviendrait longtemps des ébats glorieux où le chant et la danse se mêlèrent dans un duo parfait. Que de serments et mots fous s’échangèrent !
Lors d’une courte accalmie, tout en la picorant de baisers, Michael posa la question redoutée.


Pas maintenant, mon amour, je te raconterai mes aventures… tout à l’heure. Nous avons mieux à faire, non ?

Parler d’Aylinna à ce moment aurait gâché leurs élans. La longue privation imposée par les événements les rendait insatiables. Se repaître l’un de l’autre était l’unique mot d’ordre. Leur jeu n’en reprit que de plus belle.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Dim 22 Juin - 23:58

Se réveiller dans ce lit chaud et douillet tenait du rêve. Découvrir Victoria à ses côtés, du miracle. Il gardait un souvenir confus de leur arrivée à La Folie en compagnie de Justin et d'une beauté rousse qu'il ne connaissait pas. Il semblerait que certaines choses soient arrivées depuis la dernière fois qu'il avait vu son copain.

Mais la seule chose qui comptait en cet instant était cette réalité merveilleuse...Le cauchemar d'Azkaban était fini et malgré toutes les intrigues de sa mère, Victoria était là, avec lui.
La jeune femme dormait profondément. Il suffisait de la regarder pour deviner tout ce qu'elle avait pu éprouver...elle avait maigri et la pâleur de son teint était presque alarmante. D'un geste très doux, il lui écarta des cheveux du visage et l'embrassa mais elle ne se réveilla pas. Pendant un long moment, il resta là, à la contempler. Jamais il n'avait imaginer qu'aimer serait ainsi...si merveilleux, déroutant, intense, affolant, jusqu'à se convertir en un besoin irrationnel de la personne aimée...besoin pour vivre. Elle était tout ce dont il avait besoin. Ils se complementaient, se complétaient. Sans elle, rien n'aurait raison d'être!

Avec d'infinies précautions, il s'extirpa du lit et se dirigea à la salle de bains. Amoureux ou pas,il ressentait la nécessité de s'enlever cette odeur à prison qui semblait s'être collée à sa peau. Ce fut avec un intense plaisir qu'il laissa couler l'eau chaude sur son corps, en sentant ses muscles se relâcher. Il se savonnait avec entrain lorsqu'un voix rieuse le surprit.

Besoin de compagnie, mon beau Monsieur ?

Il se retourna et découvrit Victoria qui le regardait d'un petit air coquin.


Rien ne me fera plus heureux, ma belle demoiselle.

Il la vit se dépouiller de sa chemise de nuit avec une sensualité qui mit tous ses sens en ébullition et quand elle le rejoignit sous le jet d'eau , Michael se demanda s'il n'était pas en train de faire un rêve...mais non....elle était bien là, amoureuse et consentante, lui entourant le cou de ses bras et l'embrassant comme si sa vie en dépendait. Il laissa tomber le savon et l'étreignit avec force. Le contact de cette peau satinée avec la sienne enflammait ses idées. Il la caressa sans pudeur, savourant pleinement l'intensité du moment. Victoria se révélait voluptueuse, passionnée, délirante d'audace. Elle le découvrait et se laissait découvrir, sans arrêts ni inhibitions.
Leurs gestes et mouvements s'accordaient à la perfection, comme s'ils n'avaient fait que cela pendant tout leur vie. Ils s'aimaient en réinventant l'amour pour eux tous seuls.

À moment donné, ils décidèrent de quitter la douche et regagnèrent le vaste lit, endroit plus confortable pour leurs ébats. Ils ne se souciaient de rien d'autre qui ne fut pas le plaisir merveilleux de faire l'amour, de se sentir si suprêmement proches en corps et âme.

Je t'aime tant, Vic...j'ai crû devenir fou sans tes nouvelles...tout ce temps! Dis moi ce qu'il s'est passé...je dois savoir...je veux...

Elle leva vers lui son merveilleux regard vert et l'embrassa, mutine.

Pas maintenant, mon amour, je te raconterai mes aventures… tout à l’heure. Nous avons mieux à faire, non ?

Ces paroles le firent rire, heureux...un instant plus tard ses questions furent reléguées à l'oubli. Victoria pouvait être très convaincante quand elle se proposait...

Ce fut tout de même la faim qui les obligea à quitter leur refuge d'amour. Ils trouvèrent Justin à la cuisine en train de préparer un succulent festin.

On dirait que tu as deviné qu'on meurt de faim...je ne sais même pas quelle heure il est!

Justin lui indiqua l'horloge murale. 19:30.

J'aurais juré avoir dormi plus longtemps...toi pas, ma chérie?

Victoria acquiesça. Justin éclata de rire.

Vous avez dormi très longtemps...depuis hier après midi.

Michael et Victoria échangèrent un regard interloqué. Ils avaient dormi 24 heures d'affilée.

C'est vrai que j'étais drôlement fatigué mais je ne me serais pas crû capable de dormir autant...ce doit être pour ça que mon estomac gargouille si misérablement.

Victoria avait piqué une pomme et la croquait à belles dents. Il décida de l'imiter en attente du banquet, que son ami préparait avec tant de fébrile enthousiasme.

Tu dois me mettre au courant de tout ce qu'il s'est passé durant mon...absence. Il me semble qu'il y a beaucoup de nouveautés...comment as tu réussi à dénicher Artemius Albermale? Sans lui je crois que je serais dans des sales draps...il faudra que je songe aussi à rendre une visite à McGo...elle a été sublime. Tu te souvenais de ce crétin de Hollywood? C'est fou ce que les gens peuvent être rancuniers...

Il continua à parler de tout et de rien, sans pourtant toucher le thème qui lui tenait à cœur: Aylinna. Michael savait sciemment qu'il ne découvrirait rien de bon au sujet de sa mère et cela le blessait profondément, malgré toutes les horreurs dont il la soupçonnait, il ne pouvait pas cesser de l'aimer.

Ombrage mérite aussi que je lui fasse une visite de courtoisie...je crois que la pauvre à été drôlement déçue, elle rêvait de me voir embrasser un Détraqueur.

Cette mention fit frissonner Vic d'horreur, en riant il la serra contre lui.

Pas de risque, ma chérie...d'ores en avant tu seras la seule à avoir droit à mes baisers....Dis donc, Justin...qui est cette rousse splendide qui était avec toi hier?

Juste à ce moment, la rousse en question entrait en scène. Un sourire ravi aux lèvres. Elle procéda à se présenter.

Toi?...La petite Sommerby de Poufsouffle? Wow! qui l'aurait crû...je t'assure que je suis vraiment repenti d'avoir rempli ton sac de limaces.

Victoria fit mine de se scandaliser en découvrant ce côté obscur et pendable chez son fiancé, mais finit par rire de bon cœur avec les autres anecdotes qui suivirent. Michael n'avait pas été précisément un enfant de chœur et n'en faisait aucun mystère.

La soirée promettait d'être joyeuse. Tous les problèmes furent relégués à un miséricordieux oubli et ce fut d'une belle humeur et faisant pour une fois cas omis de l'étiquette de rigueur à La Folie, qu'il firent les honneurs au dîner proposé par Justin.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Lun 23 Juin - 12:34

Des heures à s’aimer, à tout oublier si ce n’est le pur bonheur de donner et de recevoir.
Depuis la découverte de sa sensualité, Victoria était devenue ardente et passionnée. L’entente avec Michael était parfaite aussi sur ce plan-là. Elle ne faisait aucun effort pour répondre à tous les jeux qu’il inventait, s’aventurant même à en innover.
Plaisirs entrecoupés de répits, le couple assouvi s’endormit.
Ils s’éveillèrent ensemble possédé par une autre faim que celle des sens. Michael se rafraîchit rapidement puis attendit que Vic fasse de même avant descendre en quête de nourritures solides.
A la cuisine, ils trouvèrent Justin qui, tout guilleret, préparait un festin royal. Ils s’effarèrent sur la question de l’heure ; ils avaient « dormi » 24 heures !
Michael bombarda Justin de questions, décidant également de quelques comptes à régler.
Vic, l’estomac trop creux, s’empara d’une pomme en écoutant les répliques.
Bien sûr, Michael tout comme elle-même s’interrogeait sur Nate. D’où sortait-elle ? La dernière fois qu’elle était venue à la Folie réclamer l’aide de Justin, elle l’avait vu seul et assez morose.
L’humeur joyeuse de Davenport cachait quelque chose qui devait porter le nom de…


Sommerby de Poufsouffle? Wow! qui l'aurait crû...je t'assure que je suis vraiment repenti d'avoir rempli ton sac de limaces.

Vic joua la scandalisée mais offrit un sourire chaleureux à la jeune femme pimpante qui débarquait. La voir passer du côté des fourneaux pour aider Justin la convainquit qu’une intrigue était en cours. D’après ce que Michael lui avait conté sur son ami, ce dernier n’avait pas eu beaucoup de chance en amour. Secrètement, elle leur souhaita de connaître un amour égal au sien. D’ailleurs Nate lui était vivement sympathique et elle ne le lui cacha pas.
En passant à table, elles bavardaient déjà comme les meilleures amies du monde.
Davenport s’était surpassé. Crème de courgettes, tournedos Rossini- brocolis, étaient un délice pour le palais. Chacun y alla de ses compliments au cuistot qui les accepta… la tête ailleurs.
Après le sorbet aux fraises, Michael entraîna Vic en assurant qu’ils n’en avaient que pour un moment.
Intriguée par le ton conspirateur de son fiancé, la jeune femme redouta qu’il ne la harcèle de questions sur Aylinna. Ce n’était pas du tout ça. La surprise la cloua sur place mais la joie l’emporta à se suspendre au cou de Michael pour sceller son accord plein et entier.
Main dans la main, ils rejoignirent leurs amis qu’ils découvrirent en train de se compter fleurette. En peu de mots, Michael les mit au courant ce qui déclencha l’enthousiasme général.
Cette fois tous firent honneur au champagne qui coula à flots.
Projets, mise au point, ils en échangèrent des propos. Malgré l’ambiance bonne enfant, Vic sentait que Michael tentait de… noyer le poisson. Soigneusement, il évitait de ramener le sujet sur les événements récents.


* Apprendre des horreurs sur sa mère, ne doit pas lui plaire.*

Davenport se montra particulièrement prolixe. Il ressortit tout une panoplie de blagues idiotes estudiantines, le Champagne aidant, tous rirent de bon cœur.
Nate lui donnait gaiement la réplique, la soirée s’annonçait délirante. A un moment, Michael débita des souvenirs sur une partie de poker mémorable en compagnie de Justin et d’autres participants. Les deux jeunes hommes s’en tapaient les cuisses, les larmes aux yeux.
Ce qu’il proposa ensuite, provoqua des rougeurs aux joues de Vic :


Un… streap poker ? Mais… Mais…

Les autres semblaient trouver l’idée géniale. Deux coupes de bulles supplémentaires plus tard, l’Américaine éméchée déclara :

Je vais vous battre à plate couture, na !


Hilare, Davenport s’empressa de faire apparaître une table conforme à ce genre de jeu. On se chamailla un peu afin de décider des règles puis la partie débuta.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Mar 24 Juin - 13:09

Pas de doute...il y avait eu des changements pendant son absence. Ce qui le réjouissait le plus était de voir son copain content et relâché. La compagnie de Nate Sommerby semblait avoir apporté à la vie de Justin un singulier éclat de bonheur. Michael espéra que ça durerait cette fois...plus que n'importe qui Justin Davenport méritait d'être heureux!

Lui, de son côté, ne s'était jamais senti si follement heureux de tout sa vie. Victoria comblait ses espoirs les plus fous. À ses côtés, il connaissait une plénitude merveilleuse qu'il n'aurait changé pour rien au monde. Il lui suffisait de la regarder, de la toucher à peine, de la voir sourire ou d'entendre sa voix, pour savoir qu'il ne pourrait plus s'en passer. Elle avait fait preuve d'un grand courage pour être là avec lui...malgré tous les efforts d'Aylinna pour parvenir au contraire.

Sa mère. Rien que de penser à elle, son semblant s'assombrit. Tôt ou tard il faudrait toucher ce point mais Michael préférait retarder le plus possible ces aveux qui seraient amers. Il décida de cesser d'y penser, occupant son esprit à des pensées plus heureuses...beaucoup plus heureuses, dont il fit part à Victoria après le repas. Elle sembla coïncider à 100% avec lui parce que sa réponse fut un baiser très révélateur.

Nate et Justin partageaient très bien leur joie et on ne pensa plus qu'a fêter...
Fêter et comment. Chez Davenport tout était somptueux et délirant. Le meilleur champagne français coula à flots, relâchant les esprits et donnant lieu à de curieuses idées que personne n'aurait osé proposer en d'autres circonstances.


Ben, ce n'est pas malin...on joue au Poker fermé selon les règles établies. Cinq cartes, face cachée, chacun, option à en changer jusqu'à quatre. Par ordre croissant...une paire, deux paires, brelan, quinte, couleur, full , carré , quinte flush et finalement la quinte flush royale. Vous avez compris? 100 jetons par tête, celui ou celle qui perd ses 100 jetons, enlève une pièce de vêtement. On a droit à cinq pièces de vêtement, foulards, bijoux et autres ornements ne comptent pas. C'est clair? Pour être tous en égalité de conditions, je conseillerais que nous portions tous seulement les cinq pièces permises...1 pull, 1 t-shirt, 1 paire de chaussettes, 1 pantalon et 1 slip .

Michael avait l'expression du chat qui sait la souris en son pouvoir mais qui s'amuse encore à la traquer juste pour le fun. Il avait exhibé un sourire angélique tout au long de ces professionnelles explications.

Justin hocha la tête, avec un sourire entendu. Nate se contenta de prendre une expression indéchiffrable mais Victoria avait écarquillé tout grand les yeux.

C'est bien pour ça que ça s'appelle strip poker, mon amour...une fois tes 100 jetons enfumés, tu enlèves quelque chose. On te redonne 100 jetons et ainsi de suite jusqu'à ce que tu n'aies ni jetons ni rien à enlever.

Elle ouvrit la bouche, outragée mais l'éclat malicieux de ses yeux parlait autrement. D'ailleurs, deux coupes de champagne plus tard, elle était absolument disposée à prendre part à leur petit jeu.

Tous allèrent rêvetir les pièces réglementaires en riant de plus belle et Justin, qui se marrait comme un fou, fit apparaître une table de jeu avec tous les éléments nécessaires au jeu. On lança un dé pour décider qui commencerait. L'honneur échut sur Miss Sommerby.

Michael fronça les sourcils en voyant la jeune femme prendre le paquet de cartes tout neuf, l'ouvrir en un tour de main et puis les battre, d'une seule main, avec un style qui n'avait rien à envier à celui des croupiers de La Vegas. On décida de commencer le jeu à partir du 7. Elle sépara donc les cartes, les battit de nouveau et les distribua avec une dextérité qui les laissa perplexes.

Y a t'il quelque chose que tu aurais oublié de nous dire, Poufsouffle? Ne me dis pas que c'est à jouer du poker que vous passiez vos nuits d'étude?

Elle se contenta de lui octroyer un sourire lumineux et échanger un coup d'œil complice avec Victoria, ce qui n'échappa pas à Michael.

Dites donc...qu'est ce que vous mijotez toutes les deux, là?...Justin, je crois que ces deux femmes veulent à tout prix nous voir en tenue d'Adam. J'espère que tu n'as pas perdu la main pour les cartes...ni moi non plus, d'ailleurs.

Ses espoirs ne furent pas trop déçus. après le premier tour, Victoria, malgré sa menace de les battre à plate couture, avait perdu l'intégrité de son avoir en jetons et dut, en ronchonnant de plus belle, même si Michael la soupçonnait de beaucoup s'amuser, enlever ses chaussettes.
Trois tours plus tard, les larmes aux yeux de tant rire et sous les sifflements effrontés de ces demoiselles, Michael enlevait aussi le T-shirt, qui alla rejoindre chaussettes et pull...définitivement, ce soir il n'avait aucune chance au jeu. Justin était en aussi mauvaise posture que lui. Victoria avait encore perdu son pull et Nate, seulement ses chaussettes.

La nuit avançait. Briman, silencieux comme une carpe, en grommelant dans sa barbe, emplissait régulièrement leurs coupes..les bulles continuaient de faire leur effet émoustillant et l'ambiance était...légère...aussi légère que leurs tenues.

Une vague de malchance s'abattit sur Nate, qui perdit d'affilée, pull et pantalon. Victoria faisait des efforts de concentration mais dût bien, accompagnée de l'hilarité de son fiancé, enlever ses pantalons. Justin et Michael bluffaient, faisaient n'importe quoi pour garder encore ce qu'ils avaient dessus...leur slip.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Mer 25 Juin - 19:38

Un strip-poker ?? Jamais de sa vie, Miss Standford n’avait participé à ça. Michael, goguenard, donna les règles courantes de ce jeu puis conseilla à tous d’aller se changer, ils ne devaient disposer que de cinq pièces de vêtement. De passage au dressing-room, les deux jeunes femmes papotèrent en choisissant leurs fringues. Nate lui confia un petit secret qui fit beaucoup rire Vic déjà fortement pompette. Les talents de Miss Sommerby ne tardèrent pas à se révéler. Sa façon de trier et distribuer les cartes marquait une profonde connaissance de cet « art »
La première donne parut favorable à l’Américaine toute heureuse de découvrir une paire de valets après avoir changé deux cartes. Malheureusement, elle paria trop gros, Nate empochait le pactole. Le second tour fut pire, Fière de son brelan de dame, elle risqua le reste de ses jetons et… perdit ses chaussettes au profit d’un Justin très amusé. Jusque-là, pas trop de dégâts. Diverses fortunes saluèrent les efforts des uns et des autres. Telle une fille des rues de Boston, Vic plaça deux doigts en bouche pour siffler la perte des pantalons de Justin. Elle jugea ce boxer noir un peu trop austère et joua d’un coup de baguette qui déclencha un ouragan de rires lorsque le vêtement se sema de petits cœurs roses. Quand ce fut au tour de Michael, quasi ruiné, d’ôter son t-shirt, elle coula un œil réprobateur vers Nate qui semblait fort apprécier la musculature de son fiancé. La malchance( ?) ou un coup de baguette discret( ?) fit que Nate dut, coup sur coup, abandonner plusieurs pièces. Cette fois, Vic était très assurée. Elle avait un full des neuf par les dames. Avec ça, les autres ne feraient pas le poids.


« Tapis » lança-t-elle joyeuse.

Le seul à pouvoir suivre était Justin qui déposa un magnifique carré de dix. La figure de Vic s’allongea considérablement, déclenchant une horde de commentaires malicieux destinés à l’encourager à se débarrasser de son jeans.

* Ah, ils veulent du spectacle ? Ils vont être servi !*

D’un coup de son bois enchanté, elle déclencha la chaîne hi-fi qui diffusa une musique très… cabaret osé. Michael secoua la tête, n’en croyant pas ses yeux quand, dans un équilibre très incertain, Miss Standford grimpa sur la table. Qui fit apparaître une barre d’appui ? Elle ne le sut pas mais en fut très satisfaite car, autrement, son assiette aurait été fort compromise.
Débuta alors une danse lascive, très sensuelle à laquelle jamais Miss Standford ne se serait adonnée sans un verre dans le nez. Caresses à la rampe, oscillation du croupion, regards langoureux vers Michael, rien ne manquait à ce tableau audacieux. Loin d’être choquée, l’assistance applaudit, siffla, rigola dans un tintamarre d’enfer. Nate s’épongeait les yeux, Justin était plié en deux et Michael se tenait les côtes. Réprobateur dans son coin, l’elfe de Justin contemplait le plafond.
Suivant le rythme de la musique, Vic se tortilla en commençant son strip-tease. Une main accrochée au pilier d’aluminium, l’autre déboutonna le pantalon. Il fallut plusieurs contorsions pour parvenir à extraire une jambe très bien galbée qu’elle agita de manière prometteuse avant de passer à la suivante sous les cris délirants du public tordu de rire. Faisant admirer son string fort révélateur, enfin débarrassée du jeans, Vic le fit tournoyer au-dessus de sa tête comme un lasso avec des « youhou » dignes d’un cow-boy de pacotille. Un instant plus tard, le vêtement volait dans les airs et atterrit sur la tête d’un Briman outré. Sa prestation achevée sous la clape nourrie, la demoiselle sauta de la table, réceptionnée par les bras musclés de son fiancé qui la couva de baisers.
La situation aurait pu dégénérer en un autre jeu, si Justin n’y avait mis halte-là en les rappelant gentiment à l’ordre. Assise confortablement sur les genoux de Michael, Vic décida d’y rester tout en décrétant :


Faut continuer à jouer, hips. Moi je veux voir le oiseau de Justin.

Bizarre mais son fiancé déclara forfait. En riant comme un fou, il se leva, la coucha sur son épaule salua ses amis puis se dirigea vers l’escalier.
Cette position de sac à viande ne convint pas à Miss Standford qui rua tout en s’esclaffant :


Mais je veux voir le oiseau de Justin !

Une claque sur les fesses lui répondit.
La suite, je ne vous la dis pas, vous l’imaginerez aisément. N’empêche qu’au matin, Vic Standford resta avec un oreiller sur le visage une demi-heure durant après que Michael lui ait conté ses exploits… allez savoir pourquoi ?
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Jeu 17 Juil - 19:57

La partie de strip poker connut une fin abrupte mais décidément nécessaire. Il ne restait aucun doute les tensions accumulées des derniers jours, le bonheur délirant des dernières heures tout cela assaisonné largement de spiritueux divers avait eu un effet surprenant sur la douce Victoria. Michael prit la situation en main...mieux dit en bras et la mettant en travers son épaule regagna leur chambre.

Victoria était plus euphorique. Une fois la porte fermée sur eux, elle oublia le peu d'inhibitions qui pouvaient lui rester et se montra fougueuse et audacieuse comme jamais auparavant. Ce ne fut pas Michael qui allait se plaindre...il était trop heureux comme pour se mettre à y réfléchir.

La fatigue et l'alcool finirent par vaincre les ardeurs de Miss Stanford qui s'endormit placidement lovée dans les bras de Michael. Celui ci pensa la suivre bientôt dans le chemin des rêves mais le sommeil le fuyait. Tout à coup, il avait récupéré toute sa lucidité et malheureusement pour lui, les pensées les plus amères commencèrent leur sinistre défilé.
Depuis son réveil le matin même, Victoria avait soigneusement évité de parler des événements survenus depuis son incarcération à Azkaban. Justin n'avait même pas essayé de toucher le thème et si Nate Sommerby était au courant de quelque chose, elle fut d'une discrétion exemplaire...pourtant Michael savait pertinemment que des faits très désagréables avaient eu lieu et que sa mère avait décidément trop à voir dans tout cela comme pour s'y méprendre.
Lors de sa visite à la prison, Aylinna De Brent avait largement démontré, avec son attitude, que tout ne tournait pas très rond chez elle. Michael l'avait fortement craint après la soirée au cimetière mais avait attribué cela à la force des émotions brutales auxquelles elle avait été soumise. Sa mère était devenue bel et bien folle, il commençait à en avoir la plus douloureuse assurance...et cela lui faisait un mal atroce. Un mal qui lui rongeait l'âme et qu'il avait désiré pouvoir noyer dans le bonheur trouvé prés de Vic, dans la compagnie incomparable de son meilleur ami mais malgré ses efforts, même au milieu de cette soirée délirante de fête, ces pensées lancinantes l'avaient poursuivi et maintenant revenaient à l'attaque.
Il faudrait tirer le tout au clair et pour cela, la seule solution qui s'imposait était une entrevue avec sa mère. Cela promettait d'être un amer moment à passer mais il faudrait bien le faire.

Le jour se levait quand il parvint enfin à s'endormir, mais son sommeil fut agité et haché de cauchemars. Il finit quand même par se réveiller avant que Victoria et employa encore un bon moment à essayer de chasser le malaise qui augmentait en pensant à la future confrontation avec sa mère. Enfin la jeune femme ouvrit les yeux et le regarda avec une expression pleine d'interrogations.

Tu fais bien de me regarder comme ça, ma chérie...tu te souviens bien de la soirée d'hier?

Le tout accompagné d'un sourire pétillante de malice et un sourire narquois qui la mirent en alerte. Contrite, elle dut reconnaître avoir perdu quelques détails de leur fête. Il se fit une joie de lui rafraîchir les souvenirs, en riant de la tête qu'elle affichait au fur et à mesure de ses révélations.

Tu es un véritable attentat contre la morale, ma douce!

Là, elle enfouit la tête sous l'oreiller pour ne plus entendre ses moqueries et il s'amusa à la tourmenter force de chatouilles, jusqu'à la faire rire comme une folle. Il riait mais elle ne tarda guère à se rendre compte que grande partie de cette gaieté n'était que feinte et se refusa à continuer leur jeu avant qu'il ne dise ce qui pesait sur son cœur.

Je sais que personne ne veut en parler, Vic...mais il faut que je sache ce qu'il s'est passé pendant que j'étais en prison.

Elle voulut esquiver le thème mais il se montra inflexible et la jeune femme n'eut aucun autre recours que passer aux aveux complets. À chaque mot, Michael sentit qu'on lui enfonçait un poignard...il avait soupçonné sa mère de quelque bassesse mais pas de tentative de meurtre délibéré. Quand Victoria eut fini de parler, il sentit pris de nausées et fila s'enfermer à double tour dans la salle de bains.
Une malédiction semblait peser sur lui ...d'abord son père, son frère et sœur qui avaient hanté son existence de misères et maintenant, la seule constante de lumière dans ce chaos, sa mère, sombrait dans la folie la plus pernicieuse...et si un jour cela l'atteignait lui même? S'il devenait à son tour fou et mauvais? Quel futur pouvait il offrir à Victoria?

Les cris de sa fiancée le firent revenir à lui. Un peu d'eau fraîche sur le visage le remit un peu d'aplomb mais en jetant un coup d'œil à son reflet dans le miroir, il se dit que l'aide était pauvre...il avait plus l'allure d'une fantôme que d'autre chose.

L'expression d'horreur de Victoria confirma son idée, il se força à sourire mais ce fut affreusement raté.

Ça va aller, ma chérie...un stupide malaise, rien d'autre...j'ai trop bu hier soir et ...

Inutile d'essayer de mentir, elle ne fut pas dupe un seul instant.

Je suis désolé, mon amour, savoir que ma mère est devenue un monstre d'iniquité m'a retourné le foie...je dois aller la voir, je dois savoir à quoi m'en tenir avec elle pour prendre une décision conséquente...

La seule chose qui pouvait lui venir à l'esprit était celle de confiner Aylinna dans une institution psychiatrique et cela...lui brisait tout simplement le cœur.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Ven 18 Juil - 12:51

Oh là, là ! La tête lui tourna lorsque Michael lui révéla les excentricités auxquelles elle s’était livrée. Si son fiancé ne s’était pas lancé dans une partie de chatouillis mémorables, sans doute serait-elle restée sous l’oreiller à cuver sa honte. Néanmoins, elle sentit que la gaieté affichée par Michael n’était qu’une belle façade.

Arrête, s’il te plaît ! Il y a quelque chose qui cloche chez toi. Tu fais… semblant. Qu’est-ce qui te tracasse ?

Elle aurait pu feindre ne rien remarquer mais tout ce qui touchait Michael la touchait aussi, alors…
La réponse vint, sèche et rauque :


Je sais que personne ne veut en parler, Vic...mais il faut que je sache ce qu'il s'est passé pendant que j'étais en prison.

Vic blêmit.

* Pas ça ! Je ne peux pas lui dire ça.*

Au bord des larmes, elle tenta une pirouette :

J’ai été un peu malade ce qui fait que j’ai mauvaise mine. Justin et Nate ont réalisé un parcours du combattant pour t’aider ; moi, j’aurais voulu…

Aïe ! Michael n’était pas dupe. Sa réplique fusa avec un « ne mens pas » qui la glaça.
Des larmes coulèrent :


Mon chéri, je… Ta mère m’a séquestrée, voilà. Je n’étais pas très en forme après le cimetière car la pointe de la flèche d’argent… n’a pas été enlevée. ( Là, c’était déjà avouer qu’Alynna l’avait sciemment laissée en place pour la tuer) Elle m’a récupérée à Ste Mangouste et m’a logée, je ne sais où. Elle venait régulièrement me voir et me… soignait à sa façon. J’ai dû écrire un papier que j’ai voulu brûler mais elle s’est encore jouée de moi.
Elle m’a abandonnée ensuite. Si Justin et Nate n’étaient venu me chercher… Je ne serais plus là à te parler. Elle me hait…


La jeune femme avait tout déballé sans oser affronter le regard de Michael. Quand elle releva la tête, elle le vit courir à la salle de bains où il fut secoué de nausées.
En un instant, Vic fut auprès de lui, tentant de le réconforter du mieux possible. Elle comprenait son désarroi et la petite phrase où il prétendit que tout allait bien lui fit grimacer :


Tu me prends pour qui ? Je n’aimerais pas non plus savoir que ma mère pourrait tuer afin de servir ses plans.

S’en suivit un :

Je suis désolé, mon amour, savoir que ma mère est devenue un monstre d'iniquité m'a retourné le foie...je dois aller la voir, je dois savoir à quoi m'en tenir avec elle pour prendre une décision conséquente...

Là, Vic hurla :

NON ! N’y va pas, je t’en supplie. Elle est capable de tout pour nous séparer. Je sais que c’est égoïste de ma part et que je n’ai pas le droit de t’en empêcher. Pourtant, s’il te plaît, n’y va pas ! En tout cas pas avant que…

Si Michael tirait encore une drôle de tête, il approuva.
D’un commun accord, revenus dans la chambre, les fiancés échafaudèrent une stratégie.
Seuls Nate et Justin seraient au courant de tout et prêts à intervenir en cas de dérapage.
Tout pouvait aller très vite grâce à la magie, alors…
Vic s’empressa d’écrire une longue lettre à ses parents.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Sam 2 Aoû - 12:44

Le raisonnement de Victoria était plus que logique et il finit par céder à sa demande, même si le seul fait de penser à sa mère et ses basses intrigues était à point de le rendre vraiment malade, mais là encore l'amour de sa fiancée prit le dessus et peu à peu Michael retrouva un semblant d'optimisme et bonne humeur. La stratégie fut rapidement tracée, elle était d'une simplicité merveilleuse et si tout marchait selon leurs plans...

Après leur avoir laconiquement communiqué que son maître n'avait pas dormi à La Folie, un Briman, sérieux comme un Pape en Concile, leur servit le petit déjeuner et les laissa à leurs conjectures. Il fallut attendre midi pour voir apparaitre un Justin radieux accompagné d'une Nate qui resplendissait. Les jeunes gens avaient hâte de partager les bonnes nouvelles avec Michael et Victoria...et pour une nouvelle, c'en était une et de taille...sincèrement ému devant le bonheur de son ami

Dis donc, mon pote, on te perd de vue un moment et voilà que tu te maries...
, Michael lui donna une accolade à briser les os,sincèrement ému devant le bonheur de son ami, alors...c'est pour quand le grand jour!?

Nate et Victoria étaient tombées dans les bras l'une de l'autre en pleurant et riant en même temps, en proie d'émotions indescriptibles. Il y avait du bonheur en l'air. L'elfe majordome se vit obligé à changer son expression morose et partager la joie de son maître. Il souriait de toutes ses dents en leur présentant le champagne pour fêter l'occasion.

Après le joyeux repas, Michael procéda a dévoiler leurs plans et les quatre, se penchèrent sur les détails . Tout devrait être parfaitement planifié, l'opération ne pouvait pas avoir de faille.

........

Trois jours plus tard, Heathow International Airport...

Michael n'était pas follement heureux de revoir les Stanford. Il ne pouvait pas encore leur pardonner l'amertume qu'ils avaient causé à Victoria avec leur attitude d'ultra conservateurs. Il était très conscient ne pas avoir remporté les palmes de la popularité aux yeux du couple mais s'était fait la promesse de les faire changer d'avis.

La rencontre de Victoria avec ses parents fut néanmoins très émotive. Tout à coup, les griefs semblaient oubliés, Edward et Lyne embrassèrent leur fille, les larmes aux yeux, trop contents de la retrouver comme pour penser aux reproches...ça viendrait sûrement plus tard, la première émotion passée. Pou un instant, tous oublièrent la présence de Michael et il se maintint un peu à l'écart, en écoutant leurs exclamations de joie...Dessacords ou pas, les Stanford restaient une famille unie et heureuse de l'être...tandis que lui...penser á sa situation familiale lui produisit un douloureux pincement au cœur. Il se demanda que penseraient les parents de Victoria en apprenant quelques détails scabreux de sa vie...savoir qu'il avait tué sa propre sœur sans aucune arrière pensée n'était pas censé de lui faire gagner des points à leurs yeux...et cela pour ne pas parler de leur possible réaction en découvrant de quel genre de famille il provenait...des assassins et des fous...


*Papa Stanford va me faire la peau...c'est clair...il ne voudra jamais de moi pour sa fille chérie. Il a raison...je ne permettrais pas que ma fille épouse un mec avec mes antécédents...*

Finis leurs épanchements, les Standford au grand complet se tournèrent vers Michael qui réussit à afficher un sourire de bienvenue. Bon juge de caractère, Edward Standford ne fut pas dupe de son état d'âme mais serra sa main avec franche énergie.

Il me semble que nous devrons avoir une longue conversation, mon garçon!

Je le pense aussi, M. Standford.

Mrs. Stanford s'approcha à son tour. Pendant un instant elle considéra Michael sans rie dire et finalement capitula devant le sourire dont il l'octroya et sans plus de manières le serra maternellement dans ses bras.

Je suis si heureuse pour vous, mes enfants!

Connaissant sa mère et voulant à tout prix éviter plus de sentimentalismes que nécessaires, Victoria prit l'affaire en main. Michael avait l'air d'un martyre qui monte au bûcher mais se trouva l'aplomb suffisant pour diriger les opérations .Sa fiancée passa son bras sous le sien et lui sourit, encourageante.

Rentrons à la maison...nous aurons tout le temps du monde pour bavarder.

En fait, il n'avait aucune envie de le faire. Il commençait à comprendre pourquoi Justin se faisait un sang d'encre à la perspective de rencontrer la famille de Nate, lui au moins pouvait s'estimer heureux que n'avoir à faire qu'avec les parents de Victoria...pour le moment!

Deux jours auparavant, ils avaient quitté La Folie et étaient rentrés à La Tanière. Bikita avait assuré qu'Aylinna était bel et bien partie à la campagne sans indices de vouloir revenir. L'elfe dansait de bonheur en prévoyant le retour de son maitre et s'était mise en frais pour redonner au cottage toute sa splendeur. En apprenant l'importance des visiteurs et de la présente situation, elle avait donné à la demeure un aspect plus seigneurial et luxueux.

*Épatons la galerie*

L'effet fut l'escompté. Michael savoura intensément l'expression de sincère admiration qu'il put lire chez les Standford.

Bienvenus à mon humble demeure!

Victoria lui ficha un coup de coude dans les côtés mais il n'avait pas pu s'empêcher de dire ça!...Au moins ce serait déjà ça de gagné...mauvaise réputation ou pas, il pouvait offrir à la femme de sa vie un futur sans problèmes économiques, au moins en cela Mr. Standford ne pouvait trouver rien à redire...mais Michael savait très bien qu'à l'heure de la vérité, c'était celui là le moindre des détails.
Très discrètement, à peine entrés, il formula quelques sorts pour éviter n'importe quelle apparition inopportune...pas question que sa mère songe à faire une de ses éclatantes entrées en scène juste à ce moment.

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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Mer 6 Aoû - 23:12

Michael s’était rétabli assez rapidement. Vic tremblait intérieurement. Sa longue missive destinée à ses parents avait été pénible à rédiger. Pas sur le fond, c’était la forme qui la tracassait. Raconter tout ce qu’elle avait sur le cœur en quelques mots n’était franchement pas évident. Elle s’y attela cependant.
Quand les fiancés descendirent déjeuner, ils trouvèrent un Briman maussade et pas de traces de leurs amis. Vers midi, un couple passablement rayonnant se pointa. Pas besoin d’un dessin pour comprendre que Justin et Nate couvaient de tendres projets. D’emblée, Vic étreignit la néo-zélandaise lui transférant sa compréhension et sa joie à la vue de cette communion parfaite révélée. Il fallait hélas mettre diverses choses au point. Aucun détail ne devait être négligé pour la future confrontation entre Michael et… sa mère.


Il fallut trois jours de patience. Trois longues journées pendant lesquelles Victoria tenta de dérider son fiancé. Câlins, galipettes, promenades et petites escapades externes ne parvinrent pas entièrement à satisfaire Mr DeBrent. Il demeurait sombre.
Heathrow… L’agitation de l’aéroport ; la foule. Victoria distingua immédiatement ses parents au cou desquels elle sauta dès la ligne de permission franchie. Des larmes coulèrent de part et d’autre. La jeune femme s’en voulait de tant presser ses géniteurs à qui elle avait tout expliqué dans les moindres détails. Personnellement, Vic regrettait cette situation mais qu’y pouvait-elle.
Point de fleurs d’oranger, de voiles, de recueillement, cela se passerait quasi à la sauvette, hélas.
Son paternel accrocha Michael ; Vic souhaita qu’ils s’entendent enfin. Sa mère paraissait mieux disposée à l’encontre de ce futur gendre qui lui créait tant de souci. La jeune sorcière ne put s’empêcher de lui parler, de femme à femme :


Maman, Michael est ma destinée, je te l’ai dit. Tout se passe à merveille entre nous, je t’assure. Nous vous avons fait venir avant le gros de la troupe qui lui passera plus tard pour des raisons de sécurité.. de sa sécurité.

Vic n’était pas une menteuse, que non pas. Néanmoins, pourquoi inquiéter ses parents avec le récit de ses récents déboires avec sa future belle-mère ? Tout viendrait en temps utile.
Là, pour l’heure, Mr De Brent désirait épater la galerie.
Vic rigola intérieurement lorsque son fiancé déclara :


Voici mon humble demeure.


Evidemment, s’il avait été Justin et sa « folie », les parents de Miss Standford en seraient restés sur leur postérieur. Cependant la « Tanière » n’avait strictement rien à envier à la démesure Davenport. Le papa de Vic marqua immédiatement sa satisfaction par un sourire plus que condescendant. Voilà de quoi détendre l’atmosphère.
L’apparition de Bikita flanquée d’Apache faillit faire capoter les relations naissantes. Heureusement, Michael s’arrangea pour remettre les choses en ordre et, le premier mouvement de stupeur passé, les quatre adultes conversèrent à bâtons rompus devant thé, whisky ou jus de cerise.
La conversation roula immédiatement dans la direction prévue par le couple : pourquoi tant de précipitation ?
Vic s’y était préparée. Ça lui fendait le cœur de commettre encore ce péché ; la situation l’exigeait :


Je suis enceinte, déclara-t-elle à l’étonnement général.

Même Michael ne s’attendait pas à cette proclamation fracassante. Il pâlit tandis que Mr Standford virait à l’aubergine et que sa femme s’éventait copieusement avec une serviette de table. Vic tenta bien de rassurer son fiancé mais sa bombe n’avait que trop bien fonctionné : tous crurent sa fable.
En était-ce vraiment une ? Victoria l’ignorait. Son cycle n’était jamais régulier. Ici, elle n’avait pris la moindre protection contre ce genre d’incident. Peu lui importait.
Normalement, elle aurait dû afficher un soupçon de honte, eh bien pas du tout. L’unique chose trahissant sa nervosité était un léger tremblement du verre de soda serré dans ses doigts fins. Seule Bikita perçut son trouble, lui apportant aussitôt un soutien autant inespéré que salutaire.
Mr Edward Standford marqua le coup d’un regard venimeux vers les coupables présumés. Il toussa en desserrant sa cravate :


Hummm… Félicitation. Victoria… inutile de m’étendre sur ce que j’en pense, tu le sais.


Oh que oui ! Pas besoin d’un sermon ou dessin, Vic savait parfaitement l’opinion de son père sur ce sujet. Elle feignit la rébellion :

Ce sont des choses on ne peut plus naturelles avec lesquelles il faut composer. Je ne vais pas vous faire l’injure de faux regrets car je ne les ressens pas. Notre situation sera bientôt parfaitement réglée selon VOS vues. Alors… acceptez !

Ultimatum ? Peut-être. Vic se découvrait des audaces incroyables pour protéger son Michael de toutes attaque de sa famille. Il en avait trop vu, déjà. Elle voulait le prémunir au mieux.
En douce, Bikita lui glissa un papier.
Aussi discrète que possible, Vic le lut. Il s’agissait d’une licence en bonne et due forme ; tout y était sauf les signatures des protagonistes.
Aucun scrupule ne l’assaillit en présentant le parchemin à ses parents :


Nous parapherons avec nos témoins, demain, au ministère. Plus tard… nous comblerons les manques, si possible…

C’était sans appel.
D’un regard débordant d’amour, la jeune femme fixa son fiancé.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Mar 12 Aoû - 23:24

Cette première entrevue avec les parents de Victoria ne fut pas exempte de surprises et sursauts. La première fut sans doute la haute en couleur entrée en scène de Bikita flanquée d'une Apache en quête de câlins...La réaction horrifiée de Mrs. Standford ne se fit pas attendre...elle n'avait jamais vu un elfe domestique et ne s'attendait pas du tout à se trouver face à un cougouar de bonne taille jouant le rôle de minet. M. Standford fut plus sobre mais le bond d'un demi mètre qu'il effectua ne passa inaperçu pour personne. Michael se vit forcé de donner toute sorte d'explications pour calmer les esprits exaltés de ses moldus de beaux parents.

La conversation pataugeait un peu. La réticence des Standford était claire. Avisée, Bikita présenta aux augustes invités un choix d'alcools divers, appelés à détendre l'atmosphère, affaire pas trop facile en soi. Lise et Edward invoquaient la précipitation des faits, cherchaient une explication pour le subit entêtement de leur fille chérie quand celle ci en fournit une qui les laissa tous pantois...Michael inclus.


Je suis enceinte!

Michael vira au pâle linceul . M.Standford au rouge soutenu et sa femme se trouva en manque d'air. Seule Victoria semblait tranquille après cette fracassante nouvelle.

*Ce n'est pas possible...par Salazard, dites moi qu'elle a inventé ça de toutes pièces...*

Edward Standford adressa à sa fille et à son fiancé un regard distillant du venin pur mais se trouva la bonne grâce de dire, d'une voix enrouée de colère...et un peu d'émotion, sans doute :

Hummm. Félicitations, Victoria...inutile de m'étendre sur ce que j'en pense, tu le sais.

*Et moi?...je vais me faire voir en enfer!*

La douce Victoria ne se laissa pas démonter le moins du monde, d'un air rebelle que Michael ne lui connaissait pas, elle se lança à la défense de ses vérités.

Ce sont des choses on ne peut plus naturelles avec lesquelles il faut composer. Je ne vais pas vous faire l'injure de faux regrets car je ne les ressens pas. Notre situation sera bientôt parfaitement réglée selon VOS vues. Alors...acceptez!

Elle ne manquait pas de sang froid, là. Michael devina qu'elle se livrait à cette mise en scène dans le seul désir de le protéger et ne l'aima que plus pour cela. Les jeux étaient faits, d'autant plus qu'elle ne manqua pas de présenter une licence en bonne et due forme.

Le lendemain, ils scelleraient leurs destinées. On porta un toast discret et M. Standford ne tarda pas à se déclarer forfait pour ce jour. La fatigue du voyage ajoutée aux vives émotions eurent raison de lui. Après avoir pris congé des jeunes gens, le couple Standford gagna la chambre qui leur était réservée. Victoria invoqua presque les même raisons et il ne resta qu'à se retirer pour essayer de se reposer un peu afin d'être frais et dispos pour le lendemain.

Cette soirée, assez éprouvante pour tous, avait fini par saper la morale de Michael. Il sentait, et non sans raison, que se futurs beaux parents n'étaient pas du tout enchantés avec la situation et si ça n'avait été par l'ultimatum de Victoria et une éducation exquise, Edward Standford se serait levé et lui aurait envoyé son poing dans la figure...
Après avoir essayé, pendant plus d'une heure, de trouver un sommeil qui le fuyait, Michael finit par se lever. Sa fiancée dormait placide et heureuse, ravie sans doute d'avoir mis son petit monde en ordre.

La maison était plongée dans le silence le plus absolu quand il parvint au séjour. Il se sentait fatigué, énervé, angoissé...tout au long des ces jours, il n'avait pu écarter Aylinna de son esprit. Il lui tardait de l'avoir face à lui pour mettre les choses au clair et à la fois craignait ce moment, ne sachant quel serait l'aboutissement de la situation.

D'un coup de baguette distrait, il alluma le feu dans la cheminée et se laissa tomber dans le divan. À la lumière des flammes, il put voir le cadre d'argent avec la photo de sa mère. Souvenir d'autres temps...Aylinna souriait pleine d'orgueil en le regardant, il souriait aussi. Jadis, quand il pensait que son seul effort réussirait à la sauver...et au lieu de cela...

Un bruit inespéré lui fit lever la tête. Surpris, Michael découvrit Lise Standford à l'entrée de la salle de séjour. Il se leva en nouant sa robe de chambre et la considéra avec un sourire sans gaieté, tout en allumant une lampe d'un petit coup de baguette presque displicent.

Avez vous besoin de quelque chose, Madame?

Je ne pouvais pas dormir, avoua t'elle tranquillement, tout comme vous, il me semble.

Oui, vous avez raison, je n'arrivais pas à concilier le sommeil. Désirez vous boire quelque chose...peut être un cognac? Du vin?...

Lise réprima un petit sourire attendri. Il semblait nerveux de se trouver en ce tête à tête inespéré avec elle.

Un cognac serait plaisant et m'aidera sûrement à dormir.

Michael se força à sourire, il n'avait jamais imaginé que la dame accepterait de boire avec lui à des heures si indues mais il était évident que les femmes Standford avaient une façon bien à elles pour gérer les situations difficiles. Il servit donc le cognac dont une ration double pour lui même et retourna s'assoir dans le divan alors que Mrs. Standford prenait place dans un fauteuil, face à lui.

Je suis contente que nous ayons cette opportunité pour parler à seules, Michael.

*Et moi, j'ai envie de me jeter par la fenêtre!*

Vraiment?, s'étonna t'il, je n'aurais pas pensé...

C'est assez normal en fin de comptes, dit elle ,doucement ,sans perdre le calme, après tout vous voilà à point de vous convertir en mon gendre...je veux tout de même savoir à quel genre d'homme nous avons affaire.

Je suppose que Victoria a dû vous mettre en antécédents.

Notre fille ne dit rien d'autre que des louanges...ce qui ne m'étonne pas, étant donné qu'elle est folle de vous...tant qu'elle a osé tenir tête à son père. À ses yeux, vous êtes parfait, Michael.

Elle sait bien qu'il n'en est rien pourtant, se trouva t'il en train de dire dans un élan de sincérité.

Lise hocha la tête et but une petite gorgée de cognac tout en regardant autour d'elle. Au cours de la soirée elle avait déjà remarqué la photo dans son riche cadre d'argent.

Votre mère, je présume.

Pendant une fraction de seconde le regard de Michael se reporta sur la photo et l'expression de son beau visage se durcit en une moue de douleur.

Vous présumez bien!

Une très belle femme. Vous lui ressemblez. Quand la connaitrons nous?

*Jamais, si je peux l'éviter!*

Je ne crois pas que ce sera possible pour le moment.


Pourquoi donc?

Cette question, en apparence si innocente le mit mal à l'aise et Mrs. Standford ne manqua pas de le remarquer.

Excusez moi si j'ai été indiscrète...

Michael secoua la tête, comme un gamin pris en faute, en sentant soudain un ridicule nœud à la gorge. Cette femme d'aspect placide et maternel lui rappelait cruellement ses propres carences.

Je vois que Vic...ne vous a rien dit sur ma famille..., dit il, laconique, ce n'est pas un thème que je touche volontiers...mais je crois qu'il serait nécessaire que vous ayez pour le moins un aperçu...

Michael...

Madame...

Lise, je vous en prie.

Il but d'un seul coup le contenu de son verre et lui adressa un regard empreint de désespoir.

Soit, Lise...en ce moment je ne sais plus où j'en suis...voyez vous...j'aime Victoria au delà de tout, la seule chose au monde que je désire pour elle est la faire heureuse et...voilà...je ne sais pas si ...

Lise le considérait avec une surprise non dissimulée.

Je sais que vous allez penser que je suis devenu subitement fou mais il n'en est rien. Depuis des jours je ne peux pas arrêter de penser à cela...Écoutez Lise...ma famille est tout moins plaisante. Ce que je vais vous dire ne manquera pas de vous horrifier...

Elle n'osa pas l'interrompre. Michael parla longtemps, comme s'il avait un besoin vital de vider son âme. Il n'épargna pas un seul détail sur la sordide histoire des De Brent, mangemorts du plus pur sang. Sur la mort d'Ariana et le rôle atroce qu'il y avait joué.


...à suivre...
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Mer 13 Aoû - 18:21

...suite...

Là, il marqua une pause et regarda la mère de Victoria qui n'avait pas proféré un seul son depuis le début de sa narration. Lise Standford était pâle, les yeux dilatés d'horreur. Sans mot dire, Michael se leva et prenant le verre vide que la dame tenait entre ses doigts alla servir une nouvelle dose de cognac.

Ce que vous me racontez est affreux, Michael, dit elle d'une voix où perçait une note aigüe, j'ai du mal à y croire...vous ne pouvez tout de même pas avoir tué votre propre sœur...

Il lui fourra la boisson dans la main et regagna sa place avec un soupir de profonde lassitude.

Lise, notre monde sorcier est différent au vôtre...même à celui de Victoria, aux États Unis. Plus fermé et conservateur, plus élitiste et exigeant ...plus cruel aussi. Ici sévit une guerre depuis fort longtemps...j'ai choisi le camp contraire à celui de ma famille et bien entendu cela n'est pas allé sans mal. Je ne l'ai pas fait parce que je suis un homme foncièrement bon...mais parce que je ne suis pas un assassin. Je ne pratique pas la Magie Noire bien que je la connaisse et si j'ai tué, cela a été en combat ou pour me défendre..si je n'avais pas éliminé Ariana, c'est elle qui m'aurait tué et après en aurait fait de même avec Victoria, Justin et qui sait...si avec ma mère. Je n'avais pas le choix.

Mon Dieu...c'est chaque fois plus terrible!, souffla Lise en buvant un peu de son cognac, ce que je ne comprends pas est comment vous réussissez à maintenir ce mode de vie au marge de la justice conventionnelle.

Conventionnelle pour vous, Lise...nous avons nos lois et notre justice. Pour les Moldus communs nous n'existons pas et croyez moi, nous avons chaque plus de mal pour maintenir cet anonymat. Si le Mal triomphe je ne doute pas un instant qu'il engloutira sans miséricorde mon monde et le vôtre.

Et...vous semblez...un si gentil garçon!, soupira t'elle.

Un ricanement douloureux échappa au jeune homme, il posa son verra à nouveau vide sur la table, d'un geste sec et dévisagea Lise Standford, gravement.

Je n'ai jamais été un gentil garçon...tous ceux qui me connaissent vous diront que je suis arrogant et égoïste et ils n'ont pas tort..je suis un fieffé égoïste doublé d'un crétin...je ne m'arrête jamais à penser au besoin des autres...je veux, j'exige, je prends...

Mais Victoria...

Victoria m'aime, elle s'est mise en tête de me trouver des qualités que je n'ai ni aurai sûrement jamais...je suis ce que je suis, c'est simple.

Il marqua une pause et se passa la main sur le visage, harassé.

J'aime Victoria...je vous l'ai déjà dit, plus que tout...au delà de mes défauts je reste tout de même un être humain et j'ai besoin de son amour pour continuer à exister.. mais ma vie a été une suite de pénibles erreurs et abus...j'ai fait beaucoup de mal à trop de monde...j'ai blessé plus d'une susceptibilité et ce qui est pire ai brisé plus d'un cœur, sans aucun remords...ou presque...

Lise retint un instant la respiration, pas trop sûre de vouloir continuer avec cette session d'aveux qui se dévoilait torturante. L'homme qu'elle découvrait n'était assurément pas celui qu'elle avait rêvé pour sa fille...quoiqu'il fallait lui reconnaître une étonnante vertu...la sincérité. Michael parvenait à l'émouvoir profondément, elle devinait derrière cette confession angoissée le besoin irrémédiable d'être compris et pardonné.

Michael...vous êtes jeune...vous pourrez rattraper vos erreurs...refaire votre vie loin d'ici et de tout ce qui vous a tant nui...

Je ne le doute pas, Lise...c'est ce que dicterait le bon sens mais voyez vous, je ne peux pas fuir, comme un lâche et laisser mon monde s'effondrer, mes amis mourir...mes enfants grandir dans l'horreur que je n'aurais pas su éviter...

À la mention des enfants, Mrs. Standford tiqua, au comble de la surprise...personne ne lui avait parlé d'enfants...il fallait qu'elle tire cette affaire au clair le plus vite possible.

Vous avez des enfants, Michael? Je ne le savais pas.

Je doute beaucoup que Victoria ai voulu s'étendre sur ce chapitre de ma vie. Oui, Lise, j'ai des enfants...un garçon et une fille, des jumeaux qui sont nés le jour où j'ai été jeté en prison....il y a à peu près quatre mois.

Ma fille est donc devenue folle pour de bon...elle sait que...

Oui, elle le sait, je n'ai aucun secret pour Victoria.


Cet imbroglio devenait de plus en plus nébuleux pour Mrs. Stanford qui commençait à se sentir sévèrement dépassée par les évènements. Michael crût bon lui raconter à grands traits les comment et les pourquoi de l'existence de ces enfants bâtards , de sa pénible visite à Azkaban et du procès qui s'en était suivi, sans en aucun moment faire mention au tragique rôle joué par sa mère dans toute la situation.

Si jamais Edward a vent de cela...

Je ne doute pas qu'il voudra m'écorcher vif et je ne pourrais que lui donner toute la raison ...mais là n'est pas le point, Lise...

*Mon Dieu, parce qu'il y a encore plus?...Seigneur, ai pitié de moi!*

Je crois que je prendra volontiers un peu plus de votre cognac.


Il s'acquitta avec un sourire éteint...cette nuit s'avérait riche en rebondissements inespérés. Michael reprit sa place et pendant un instant il sembla soupeser quels seraient ses prochains mots.

Je veux que vous emmeniez Victoria, Lise...loin de moi, loin de l'Angleterre et de la folie qui va y régner d'ici peu. Je l'aime trop pour la voir se risquer à mes côtés. Promettez moi de le faire...faites la raisonner, dites lui n'importe quoi...mais éloignez la d'ici. Auprès de moi, elle court un grand danger.

Lise le regarda, sidérée par l'énormité de cette demande et l'expression suppliante de Michael.

J'ai...attendu à que vous soyez ici...parce que je sais que cela la blessera et elle aura besoin de tout votre amour et réconfort. Je vous en prie, Lise...faites le pour elle!

Mrs. Standford allait répondre quand un cri rageur l'interrompit...

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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Jeu 14 Aoû - 18:31

Quelle journée, quelle soirée. Convaincre ses parents en offrant un pieux mensonge en pâture à leur curiosité avait épuisé Victoria. Les mauvais traitements de la mère de Michael ajoutés à la tension des dernières heures eurent raison de sa constitution affaiblie. Elle s’était endormie aussitôt la réunion achevée et qu’elle était montée s’étendre auprès de son futur époux à qui elle n’avait même pas pu avouer sa mise en scène au sujet du bébé.
Elle se sentait en paix malgré les âneries débitées. Miss Standfort avait montré une facette de son caractère qu’elle ignorait elle-même. Cependant, pour Michael, elle se sentait prête… à tout.
Elle rêva…
Sable chaud, mer sans rides, Vic baignait dans la béatitude totale auprès du corps bronzé de son élu qui l’enserrait tendrement.
Soudain le sol trembla. Paniquée, Vic vit son tableau idyllique voler en éclats. S’éveillant en sursaut, elle faillit crier sous la main qui la secouait doucement.
Dans la lueur du chevet, la jeune femme se détendit en reconnaissant la fidèle Bikita.
Entre elle et l’elfe domestique était née une formidable entente car, finalement, toutes les deux adoraient le même homme quoique différemment.
La mimique chamboulée de Bikita intrigua Vic.
Malgré la brutalité du réveil, Vic avait immédiatement constaté l’absence de son amant, ce qui la tracassa aussitôt.


Que se passe-t-il, où est Michael ?

Justement, maîtresse, le maître est fou.

Cette déclaration produisit un curieux pincement dans la poitrine de Miss Standford. Comment diable une telle chose était-elle possible ? Il se portait à merveille la dernière fois qu’elle l’avait vu.

Il est malade ? s’énerva Vic en sautant au bas du lit. Montre-moi !

Sans s’expliquer davantage, l’elfe prit la main de la jeune Américaine qu’elle conduisit du couloir à l’escalier. Au bas des marches, Bikita posa un doigt sur ses fines lèvres, intimant le silence à une Vic de plus en plus intriguée. A l’embrasure ouverte du salon, elle ne put rater ni la lumière diffusée ni les paroles échangées.

* Qu’est-ce que fabrique ma mère avec Michael* s’étonna-t-elle.

Il ne lui fallut pas longtemps pour assimiler le sens de la conversation : une confession en bonne et due forme.

Je n'ai jamais été un gentil garçon...tous ceux qui me connaissent vous diront que je suis arrogant et égoïste et ils n'ont pas tort..je suis un fieffé égoïste doublé d'un crétin...je ne m'arrête jamais à penser au besoin des autres...je veux, j'exige, je prends... Victoria m'aime, elle s'est mise en tête de me trouver des qualités que je n'ai ni aurai sûrement jamais...je suis ce que je suis, c'est simple.

* Tu mens ! C’était toi avant, plus maintenant, mon amour. Tu veux que ma mère te haïsse ou quoi ? *

Déboussolée, Vic se demanda pourquoi Michael agissait ainsi. Bikita avait raison, la démence s’était emparée de lui, impossible autrement.
Bien sûr qu’elle avait tu les frasques de son aimé. Jamais les Standford et leur rigueur empirique n’auraient admis que…
Elle écouta la suite, redoutant d’autres aveux plus cruels encore. Ils ne manquèrent pas.
Heureusement le mur la retint lorsqu’il parla de ses enfants.


* Par Merlin, mère va m’enfermer à l’asile ! *

Mais le pire était à venir. Vic le reçut comme un poignard en plein cœur.

Je veux que vous emmeniez Victoria, Lise...loin de moi, loin de l'Angleterre et de la folie qui va y régner d'ici peu. Je l'aime trop pour la voir se risquer à mes côtés. Promettez moi de le faire...faites la raisonner, dites lui n'importe quoi...mais éloignez la d'ici. Auprès de moi, elle court un grand danger.

Une douleur atroce lui broya le cœur. Bikita dut la soutenir pour qu’elle ne s’effondre pas alors que ses genoux se dérobaient sous elle. D’abord brisée de chagrin, Vic vacilla, perdue dans le tourbillon de pensées contradictoires qui défilaient à vive allure.

* Il ne m’aime plus. Si, au contraire c’est pour te protéger.*

La dernière phrase qu’elle perçut dans un brouillard la fustigea :

J'ai...attendu à que vous soyez ici...parce que je sais que cela la blessera et elle aura besoin de tout votre amour et réconfort. Je vous en prie, Lise...faites le pour elle !


Là, ce fut mieux qu’un coup de fouet qui rendit à Victoria toute sa vigueur combattive.
Piquée à vif, elle ne put retenir un cri de rage.
Telle une Némésis en chemise de nuit rose, elle bondit dans la pièce.
Si les deux autres la fixèrent avec stupeur, elle n’en eut cure. Oui, elle avait l’air furieux, et alors ?
La colère des femmes meurtries peut prendre plusieurs formes. A moins de parfaitement connaître ladite personne, attendez-vous au pire. Certaines casseront tout, vous expédieront à la figure tous les objets qui passeront à leur portée en vous abreuvant d’injures tonitruantes. D’autres feront comme Vic…
Plantée devant les êtres qu’elle aimait le plus au monde, traits butés, yeux lançant des éclairs en direction de son fiancé, Miss Standford siffla froidement :


Tu penses me blesser, Michael ? Que non pas. Tu devrais suffisamment me connaître à présent pour savoir que si tu m’abandonnes, je mourrai. C’est donc ça finalement que tu veux ? Te débarrasser de moi, me jeter comme un mouchoir usagé, me larguer comme tu en as tant larguées ? En te donnant le beau rôle, évidemment.

Elle n’en croyait pas un mot mais elle aussi avait des choses à déballer. D’un ton sec qui ne tolérerait aucune interruption, elle poursuivit :

J’ai encaissé beaucoup de choses, il me semble ! D’abord apprendre les noirceurs de ta famille, tes crimes, la foule de tes aventures et leurs fruits…

Elle s’adoucit un poil :

Aimer, je te l’ai déjà rappelé, c’est partager. Je veux tout partager avec toi Michael. Le meilleur comme le pire. Si tu es joyeux, je le suis ; si tu es malheureux, je le serai mais t’aiderai à retrouver le bonheur.

Elle se durcit à nouveau :

Même ta propre mère, et nous savons à quel point elle s’y est employée, n’est pas parvenue à me tuer ; toi, tu le peux. Si réellement tu ne veux plus de moi à tes côtés, tu n’as qu’un mot à dire…

Là, Vic commença à haleter car s’il persévérait dans la voie décrite à Lise, alors…

Dis-moi simplement « Pars » ; tu seras libre de vivre comme tu l’entends, et moi, de… de…

C’en fut trop, Vic perdit pied ; elle s’écroula.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Sam 23 Aoû - 19:16

Soirée d'aveux! Confession pure et simple, besoin irréfrénable pour pouvoir continuer à garder sa lucidité! Lise Standford avait été une interlocutrice attentive. Michael n'avait aucun doute d'être en train de l'épouvanter avec ses mots mais il lui fallait à tout prix vider son cœur et trouver de l'aide pour mettre sa précieuse Vic à sauf de la folie qui menaçait de s'en suivre.

Et voilà qu'au beau milieu du silence qui avait suivi à sa dernière requête, la personne qu'il s'attendait le moins à voir intervenir faisait une entrée en scène remarquable. Victoria, en chemise de nuit rose fit irruption dans la salle de séjour telle une furie vengeresse.

Michael réprima mal un geste agacé. Lise demeura de pierre en entendant sa fille se lancer dans un plaidoyer ulcéré.


Tu penses me blesser, Michael ? Que non pas. Tu devrais suffisamment me connaître à présent pour savoir que si tu m’abandonnes, je mourrai. C’est donc ça finalement que tu veux ? Te débarrasser de moi, me jeter comme un mouchoir usagé, me larguer comme tu en as tant larguées ? En te donnant le beau rôle, évidemment.

La scène devenait pénible. Michael se força à garder le calme et ne rien dire avant que la jeune femme eut fini de parler...mais évidemment ce n'était pas près de finir.

J’ai encaissé beaucoup de choses, il me semble ! D’abord apprendre les noirceurs de ta famille,
tes crimes, la foule de tes aventures et leurs fruits…


Il eut envie d'avancer vers elle et de la gifler pour la faire taire mais ce n'était sûrement pas la meilleure façon d'agir. Victoria était hystérique, il ne l'avait jamais vue ainsi auparavant et ne fut pas sûr de trop aimer cette facette mélodramatique.

Aimer, je te l’ai déjà rappelé, c’est partager. Je veux tout partager avec toi Michael. Le meilleur comme le pire. Si tu es joyeux, je le suis ; si tu es malheureux, je le serai mais t’aiderai à retrouver le bonheur.

Elle n'avait vraisemblablement rien compris à ce qu'il était en train de ce passer. Il l'aimait...lui fallait il encore plus de preuves? Mais Victoria était lancée à fond et rien ne pourrait l'arrêter avant d'avoir vidé son sac...

Même ta propre mère, et nous savons à quel point elle s’y est employée, n’est pas parvenue à me tuer ; toi, tu le peux. Si réellement tu ne veux plus de moi à tes côtés, tu n’as qu’un mot à dire…

Là, Michael dut faire un effort suprême pour ne pas la prendre à la gorge et l'étrangler si besoin était. Il avait voulu laisser sa mère hors de toute cette histoire, sûr de pouvoir tout ramener à bon ordre dès que l'occasion se présenterait. Lise avait écarquillé les yeux, cette fois épouvantée pour de bon. Rien de quoi s'étonner, la pauvre femme se demanderait dans quelle famille de fous était tombée sa fille. Abasourdi, Michael réalisa qu'à cet instant il haïssait sa fiancée de toutes se forces. Victoria fixa sur lui un regard dur et il ne se sentit pas de cœur de faire quoi que ce soit pour la faire changer d'avis.

Dis-moi simplement « Pars » ; tu seras libre de vivre comme tu l’entends, et moi, de… de…

Elle était devenue folle...d'amour? de désespoir? De n'importe quoi mais Michael ne se sentait pas capable de supporter une seconde plus une scène aussi échevelée. Il en avait un peu assez des femme geignardes dans sa vie, qui le harcelaient de leur amour et menaçaient de mourir s'il leur faisait défaut. Il en avait suffisamment avec sa mère envahissante comme pour découvrir que sa Vic adorée était capable de vouloir l'attacher avec semblable menace....quoique en y pensant...que serait il sans elle?

Et voilà qu'elle haletait, soudain pâle comme une morte. Il eut à peine le temps d'arriver à ses côtés...Victoria s'effondrait inanimée, dans ses bras. Trop c'était trop...Michael la releva dans ses bras et sans apparemment perdre le sang froid, la mena jusqu'au divan où il la déposa avant de prendre sa baguette. Le Revigor qu'il lui appliqua furieusement fit frémir Lise qui n'avait pipé mot.

Elle ne va pas tarder à reprendre connaissance.

Lise s'était précipitée vers sa fille inanimée, un peu choquée par la froideur affichée par son futur gendre. Elle était assez bon juge de caractère comme pour se rendre compte que le jeune homme était...furieux! Cela la décontenança énormément. Si ce qu'elle venait d'entendre l'avait confondue, la réaction de Michael la laissait encore plus pantoise.

Michael fit un effort pour se ressaisir et s'accroupit au pied du divan. Il s'empara de la main inerte de Victoria et la porta à ses lèvres, la trouvant glacée. Il s'en voulut de l'avoir mise dans cet état mais lui même ne se sentait pas beaucoup mieux.

Pardonne moi, ma douce, murmura t'il, pardonne moi...la dernière chose au monde que je désire est te faire du mal...

Lise hocha la tête, pas trop rassurée par ces douces paroles de repentir, elle avait trop bien deviné sa colère comme pour croire à cet adoucissement soudain...à moins d'être un sublime acteur, il ne cherchait qu'à rassurer les présents.

Michael...je pense que c'en est assez pour une nuit. Ramenez Victoria dans sa chambre et laissez la dormir. Ma pauvre petite a besoin de calme...après tout ce qu'elle a dit...je me demande comment elle a pu tenir le coup...dans cette situation démente...

Lise, je suis désolé que...

Désolé que j'ai appris quel genre de mère vous avez? Une assassine...qui a voulu tuer ma fille???

Lise, ma mère est soumise à une...

Je me moque comme de ma première chemise de ce que vous pourrez me dire...nous n'aurions jamais dû accéder à que vous retrouviez Victoria...

Ce qui est fait est fait...vous avez entendu Victoria, elle ne partira jamais de plein gré...

Elle devra pourtant...

Là, Michael dut sourire, un peu ironiquement tout en caressant la main de son aimée qui se réchauffait tout doucement, il la soupçonnait de 'être plus du tout évanouie mais de faire semblant...

Non...elle ne le fera pas. En ce point, elle me ressemble à 100%...elle est absolument têtue...si elle a décidé de risquer sa peau à mes côtés tout ce que je pourrai dire ou que vous pourriez exiger...tombera dans le vide...elle n'en fera qu'à sa tête...et croyez moi, je ne l'aime que plus pour cela.

Vous n'êtes pas consistant avec vois idées, Michael...tout à l'heure...vous étiez en train de me supplier de l'emmener loin de vous et maintenant...

Maintenant je sais exactement à quoi m'en tenir, Lise...Vic et moi, on affrontera ensemble ce qui pourra bien arriver, c'est notre Destin...si votre fille est susceptible de mourir sans moi...il en est de même pour moi...sans elle, je ne suis que la moitié de moi même...quoique m'entendre crier cette vérité avec tant de véhémence m'a mis un peu hors de moi. Nous nous marierons demain et rien au monde ne pourra l'empêcher...

Lise ouvrit la bouche pour une réplique cinglante, toute à sa maternelle fureur mais Michael leva calmement s baguette et murmura un sortilège. Le regard de Mrs. Stanford devint flou un instant.

Pardonnez moi, Lise, c'est mieux ainsi.

Lise sourit, pas trop sûre de ce qu'il était en train de se passer...Victoria était allongée dans le divan et Michael souriait, mystérieux.

Encore un petit cognac, Lise? C'est superbe d'avoir deux si jolies femmes pour me tenir compagnie en cette nuit d'insomnie...

Et ce disant, il se redressa, avec tout le calme du monde et alla servir le fameux cognac...Bikita, cachée dans l'ombre soupira d'aise.
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Dim 24 Aoû - 11:45

Pourquoi avait-elle tourné de l’œil si brusquement ? Vic l’ignorait et s’en moquait. Ranimée par le « revigor » de Michael, elle se garda bien d’ouvrir les paupières, jugeant plus intéressant d’écouter ce que sa mère et son fiancé avaient à raconter. Les échanges faillirent la faire sourire. Que Lise soit terriblement angoissée et inquiète était on ne peut plus normal.

Non...elle ne le fera pas. En ce point, elle me ressemble à 100%...elle est absolument têtue...si elle a décidé de risquer sa peau à mes côtés tout ce que je pourrai dire ou que vous pourriez exiger...tombera dans le vide...elle n'en fera qu'à sa tête...et croyez moi, je ne l'aime que plus pour cela.

* Là, tu as parfaitement raison, mon chéri. Jette-moi par la porte, je reviendrai par la fenêtre*

Le cœur de Vic battit plus vite. Quel meilleur remontant que des mots d’amour de l’homme dont vous êtes devenue folle ? La sagesse aurait été d’accepter de partir et de laisser Mr De Brent affronter ses problèmes. Mais Vic ne le supporterait pas, jamais. Avec ou sans bague au doigt, elle serait sa compagne, sa complice en tout, et ce jusqu’à ce que la mort les sépare. D’ailleurs les phrase suivantes confirmèrent qu’enfin Michael avait compris qu’à eux deux, ils n’étaient qu’un :

Maintenant je sais exactement à quoi m'en tenir, Lise...Vic et moi, on affrontera ensemble ce qui pourra bien arriver, c'est notre Destin...si votre fille est susceptible de mourir sans moi...il en est de même pour moi...sans elle, je ne suis que la moitié de moi même...quoique m'entendre crier cette vérité avec tant de véhémence m'a mis un peu hors de moi. Nous nous marierons demain et rien au monde ne pourra l'empêcher...

Vic fut à deux doigts de s’évanouir à nouveau, de bonheur cette fois. IL ne la rejetterait plus. IL acceptait qu’elle partage tout avec lui. Elle avait besoin de lui comme on a besoin d’air pour respirer ; elle était satisfaite de savoir qu’il en était de même pour lui.
Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. Rien ne raisonnerait Miss Standford.
Sa mère pourrait tenter de la droguer, de l’enfermer, rien n’y ferait. Leur destin était scellé. Aimer à en mourir ? Oui. Vic en était arrivée à ce stade où l’on fait abstraction de soi pour ne penser, agir, qu’à travers et pour l’autre. Que Michael reconnaisse être obsédé d’elle la ravit au-delà des mots.
Tiens, il proposait du cognac ? ça c’était une chouette idée.
Alors que le jeune homme se dirigeait vers le bar, la fausse endormie se redressa sur le coude. Elle cligna de l’œil à Lise tout en disant :


J’en prendrai un aussi, merci.

Michael se retourna. Elle lui renvoya son sourire en se mordant la lèvre :

Je ne voulais pas te faire une scène débile. Je voulais juste que tu comprennes. Je sais que c’est fait.

Si le cognac la réchauffa, l’étreinte de Michael la transporta d’aise. Même si Lise fut choquée d’assister à ce baiser dévorant ( la pauvre), Vic se sentit s’envoler sur un nuage rose.

Je crois que Bikita m’a adoptée, mon amour, souffla-t-elle à l’oreille de son très futur époux.

Une nuit folle succéda à ces aveux partagés. Maman Standford tiqua de voir les jeunes gens entrer dans la même chambre mais l’alcool l’aida à passer outre ses principes guindés.
Le lendemain…
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Lun 25 Aoû - 19:22

Par Merlin, quelle nuit! Jamais Michael n'avait été, de sa vie, contraint à faire un tel théâtre...à l'instant même où il avait découvert que Victoria était bel et bien consciente, il avait dû faire une effort pour ne pas éclater de rire...mais chacune de ses paroles ne faisait que refléter la vérité de ses sentiments envers elle.

Pauvre Lise! Elle devait avoir eu l'impression de sa vie ce soir là...heureusement que, moyennant une dose de bon sens, Michael avait songé à lui appliquer, bien gentiment, un joli sortilège d'oubliettes destiné à lui faire oublier ces aveux pénibles...on ne pourrait que l'accuser d'enivrer sa future belle mère et encore... il ne l'y avait pas forcée. Victoria se révéla encore comme une coquine de la pire espèce, en jouant les séductrices, sans se soucier de la présence de sa mère...Sa fiancée finirait par le rendre fou pour de bon et il oublierait même ses bonnes manières. Heureusement le magnifique cognac se chargea d'atténuer ce choc aux mœurs établies....en fin de comptes, le lendemain l'irrégularité de leur situation civile resterai réglée de façon plus que satisfaisante...

En quittant une Lise, légèrement éméchée sur le pas de sa porte, les deux tourtereaux n'eurent aucun inconvénient de blesser, une fois de plus, quelque susceptibilité et s'engouffrèrent, ravis dans la chambre du maître de céans.


Victoria Standford...tu es un danger national.

Mais il aimait le danger, personne ne pouvait le douter en le voyant enlever la jeune femme dans ses bras et la mener jusqu'au lit en susurrant à son ouïe des paroles provocantes qui la firent rire...et rougir un peu.

La nuit s'avéra un peu courte à leur goût et après un sommeil très bref, ils furent debout pour commencer la nouvelle journée. La plus importante de leurs vies.

Papa Standford était déjà debout quand ils aboutirent à la salle à manger. Il les couvrit d'un regard soupçonneux mais se garda de faire un commentaire quelconque. Lise les rejoignit un peu plus tard et Michael se sentit un peu coupable en la voyant un peu pâle.
La suite des évènements de ce jour devait être précisément expliquée et il n'était pas trop sûr que les Standford agréeraient à 100%.


Victoria et moi devons nous rendre au Ministère, nous y rencontrerons nos témoins et signerons le registre. Il n'y aura aucune cérémonie, ce sera un simple acte légal.

Ce qui laisse entendre, interrompit Edward Standford, que nous ne serons pas présents au mariage de notre propre fille.

M. Standford, vous ne pouvez pas avoir accès au Ministère...vous êtes des Moldus.

Cela me semble insultant!

Calme toi, Edward, ce qui devra être fait sera fait!, les e assura Lise, sentencieuse en tapotant la main de son mari pour le calmer, les enfants ne prétendent pas blesser notre susceptibilité...c'est comme ça, un points c'est tout!

Michael sentit une agréable chaleur lui enserrer le cœur en entendant la mère de Vic...les enfants! Enfin...un peu grands mais la tendresse employée pour le dire suffisait largement. Ed

Quand cette démarche sera terminée, nous reviendrons ici avec nos témoins...en ce cas, mon ami Justin Davenport et sa fiancée Natasha...en fait ce sera chez Justin, à la Folie, où aura lieu la cérémonie du mariage en soi...ce ne sera pas exactement pareil au rite catholique auquel vous êtes habitués...mais vous trouverez que cela y ressemble beaucoup...

Edward Stanford interrompit de nouveau avec un geste plus qu'agacé, son teint prenait un joli ton aubergine tendre, il ne parla pas...il gronda:

Balivernes...je commence à en avoir assez de cette charade...vous allez me dire maintenant que nous devrons nous contenter de quelque rite païen et vous abandonner notre fille comme si nous étions aussi des gens sans foi ni loi...

M. Standford, je ne suis ni païen ni homme sans foi ni loi!

Michael était à point de s'emporter et cela ne promettait rien de bon. Lise intervint, encore une fois, conciliante et parvint à calmer les esprits sulfurés.

Nous en parlerons plus tard..allez vous préparer..sinon vous arriverez en retard!

M. Standford et Michael se regardèrent par dessus la table d'un œil lugubre, ce dernier avala son café brûlant, grommela quelque chose et finit par se lever et quitter la salle à manger à grandes enjambées énergiques.

Je crois, mon chéri, que notre gendre n'a as trop apprécie que tu le traites de païen...

Futur gendre...et encore!!!
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MessageSujet: Re: Pas de bol! Quoique... [FE]   Pas de bol! Quoique... [FE] - Page 5 Play211Mer 27 Aoû - 10:22

C’est un peu stressée que Victoria s’éveilla dans les bras de celui qui partagerait le reste de ses jours. Cette journée après une si brève nuit devait s’avérer capitale pour leur futur.
Encore en robes de chambre, les fiancés descendirent déjeuner.


Bonjour père, salua Vic en s’approchant pour l’embrasser sur la joue.

Il avait sa tête des mauvais jours, cela ne présageait rien de bon. Il se contenta de lui rendre un bref baiser en s’attablant quasi dédaigneux envers son futur gendre. Il semblait régner une atmosphère de suspicion, assez tendue quand Mrs Standford apparut. Un peu pâlotte après sa soirée arrosée ( et secourue d’un oubliette) elle embrassa néanmoins le jeune couple avec une chaleur qui agréa sa fille.
Ils attaquaient croissants et petits pains lorsque Michael se décida ( à contre-cœur) à délivrer l’exact déroulement de la journée.


Victoria et moi devons nous rendre au Ministère, nous y rencontrerons nos témoins et signerons le registre. Il n'y aura aucune cérémonie, ce sera un simple acte légal.

Cela ne rata pas, Edward vira à l’aubergine. Il était outré de ne pas pouvoir assister aux noces de sa propre enfant. Lise le calma d’un geste apaisant, n’empêche que la remarque suivante de Michael sur la future cérémonie à la Folie, faillit déclencher un éclat malvenu. Il osa traiter Michael de païen et quitta la table avec humeur. Vic blêmit. Non, elle ne tolérerait pas que son papounet chéri se comporte ainsi.
Café avalé d’un trait, coup de serviette sur les lèvres, elle se jeta à sa suite après un clin d’œil à Michael.


Papa ! le rattrapa-t-elle alors qu’il gravissait l’escalier. Papa attends, nous devons parler.

Il n’avait franchement pas l’air décidé au dialogue. Zut ! La jeune femme se détesta d’ employer ce genre de procédé mais en ce cas, elle n’entrevit pas d’autre solution pour forcer son géniteur à l’écouter.

Petrificus Totalus !

Jamais elle n’avait levé sa baguette sur ses parents, un profond chagrin l’étreignit en voyant Edward se rigidifier.

Je suis désolée de t’infliger ça, pleura-t-elle. Ce n’est qu’un petit sort de rien du tout. Tu ne peux ni parler ni bouger alors, écoute.

Elle prit une grande inspiration :

Michael est celui que j’ai choisi, avec tous ses défauts et ses nombreuses qualités. Nous sommes des sorciers papa et, d’ailleurs, cette « tare » vient du côté Sandford. Je t’en ai fait part, souviens-t-en. Pour des raisons que je n’ai pas le temps de t’expliquer, il faut que nous nous marions très vite. J’ai menti, je ne suis pas enceinte, c’est beaucoup plus important, plus grave pour notre avenir. Tu aimeras Michael, j’en suis sûre. Il t’a traité de Moldu, tu l’as traité de païen, vous êtes quittes. Les rites sorciers ne sont pas barbares, crois-moi. Je veux, Michael le sait, moi aussi avoir ma aussi ma belle robe et les fleurs d’oranger, à l’église avec tout notre famille et nos amis de Boston.
Sois juste un peu patient et un peu conciliant, papa. Michael est moi et je suis lui ; nous sommes uns, mais tu sais que tu seras toujours mon papounet adoré.


Là-dessus, elle le libéra du sortilège et courut se jeter dans ses bras.
Pendant le discours de sa fille, Mr Standford n’avait, évidemment, rien su manifester d’autres que des roulements d’yeux significatifs de son humeur. De l’outré furieux, il s’était adouci progressivement. Maintenant, c’était très ému qu’il étreignait sa fille, pleurant presque autant qu’elle.


Ma fille, ma Victoria chérie, dit-il en lui caressant les cheveux. Je t’aime aussi et ne désire que ton bonheur. D’accord, je ferai des efforts pour supporter les règles de ton monde ; de votre monde à... tous les deux. Du moment que tu n’oublies pas notre Dieu.

Jamais papa, promis.

Une autre embrassade plus tard, c’est une Vic radieuse qui courut se préparer pour les formalités civiles au ministère.
Revêtue d’une robe bleu pastel toute simple, cape sur les épaules, cheveux tournés sous un charmant bibi grâce à Bikita, elle marcha vers son destin portant le doux nom de… Michael.
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