Week end japonais (suite Soirée M&M's) [nana - terminé]

Kyoto en fevrier. Sans doute la meilleure période pour visiter la ville, évitant le froid de l'hiver et l'air suffocant de l'été. L'ancienne cité impériale bruissait du bruit de ses habitants et de ses touristes, et si ce n'était la langue, elle soutenait largement la comparaison avec Londres, avec ses temples centenaires, son histoire, ses art si particulier et la grande tour qui la dominait.

Chiyu avait finalement reussi à trouver un portoloin dans cette direction, et avait fait ce qu'il fallait pour pouvoir participer au voyage d'aller. le retour était programmé pour le lendemain. C'est ainsi qu'ils s'étaient retrouvés, nana et lui, à prendre en main un cable d'une longueur appréciable, enroulé dans un champs désert. A mesure que les "passagers" arrivaient, le cable était déroulé. puis le voyage et l'arrivée, dans le Temple des Mousses donc la faible fréquentation, due à la reglementation veillant à la perenité du jardin, permettait une certaine discretion. L'atterrissage, il n'y avait pas d'autres mots, se faisait dans la cours interieure d'un petit batiment* caché par magie aux yeux des moldus. Il ne s'agissait plus pas la suite que de regagner la sortie par la voie officielle.

A présent, Chiyu regardait la ville d'un oeil a la fois inquiet et nostalgique. C'était malgré tout le pays de son enfance, et les sons, les odeurs, les lumières le ramenaient des années en arrière.

IL servit un petit sourire discret à Nana.

- Bienvenue au pays Puce.

avant de revenir à sa contemplation. Une fois sur place, il ne serait pas difficile de se déplacer. Mais il fallait avouer qu'il connaissait mieux le Japon sorcier que le Japon moldu. de plus, comme il pouvait le voir en comparant le paysage qui s'offrait à lui aux souvenir de ses rares passage dans cette ville, le pays avait bien changé.

- Ou veux tu aller? une idée?

C'était bien de partir sur un coup de tête, mais il comptait sur sa jeune amie pour avoir des idées de ballades. la seule chose qu'il avait en tête étant de partir le plus possible au sud. Loin, trés loin d'Hokkaido.

Kyoto... Elle y était... après une si longue absence elle venait de poser pied dans son pays natal,en charmante compagnie en plus... Celle de Chiyu et celle de Sushi son chien. Ce dernier ne sembler pas avoir énormément apprécier le voyage en portoloin mais semblait heureux d'avoir un nouveau terrain de jeux. Nana affichait un grand sourire sur son visage asiatique.

Ils avaient atterrit dans le Temple des Mousses et déjà Nana avait les yeux qui brillait,heureuse d'enfin se sentir réellement chez elle. Quoi qu'elle en dise et même si elle avait finis par s'attacher à l'Angleterre,le Japon restait et resterai sa terre natale. Elle avait saisit dans une de ses mains celle de Chiyu et dans l'autre elle tenait la laisse du jeune chien qui bien qu'heureux de découvrir le sol Japonais restait calme comme sentant qu'il valait mieux pour lui de respecter le calme et la sérénité du lieu dans lequel lui et ses maitres venaient d'atterrir. Ils rejoignirent rapidement la sortie officielle et atterrir en plein Kyoto moldu en plein mois de février....Que rêver de mieux pour un week-end en amoureux.

Nana regarder le paysage qui s'offrait à elle d'un regard enfantin,son nez sentant les odeur des fleurs de cerisier pas encore eclot mais rependant déjà leur délicate odeur sur la ville entière/...

Elle rendit son sourire à Chiyu et dit

-Tu ne pouvais me faire plus beau cadeaux...

Nana savait que maintenant qu'ils étaient là ils pouvaient facilement se déplacer d'une ville à l'autre,et son désir le plus primaire était de rejoindre Tokyo... Après tout c'était LA ville qui lui avait fait découvrir ce qu'elle était... C'était LA ville ou plutôt une des banlieues de cette ville ou se trouver leur pensionnat ...Forcement Tokyo signifiait beaucoup de chose pour la jeune fille elle répondit donc d'une voix douce

-Tokyo... Je sais que c'est un peu plus au Nord,mais j'en meur d'envie et uis c'est tout de même loin d'Hokkaido. Et puis je connais Tokyo comme ma poche alors on aura de quoi visiter ou autre.

Dit elle comme se cherchant une excuse pour convaincre son cher et tendre de l'emmenai à Tokyo puisqu'elle ne savait pas encore transplaner. Elle se hissat sur ses pied et volat un baiser fougeux à Chiyu comme pour le remercier et le convaincre tandis que Sushi les regardaient d'un air curieux

Chiyu, qui avait repris sa contemplation, eut un discret regard en coin pour la jeune japonaise. Le sourire qu’elle avait maintenant valait bien, aux yeux du jeune homme, la somme qu’il y avait consacrée. Nana avait saisi sa main et semblait se mettre en osmose avec le pays, comme si elle ne l’avait jamais quitté. C’était l’une des facettes de la jeune femme qu’il aimait. Cette façon de passer de la femme lointaine, presque fatale à la femme enfant, qui s’enthousiasmait en brillant comme une flamme. Un cadeau. Il sourit discrètement en revenant vers les rues ou il avait commencé à avancer, le chien découvrant de nouveaux horizons et Nana lui tenant toujours la main. IL n’était pas friand de ce genre de démonstration, mais savait que Nana , à l’inverse, en avait besoin. C’est pourquoi il ne faisait rien pour l’en dissuader. Pour lui, il lui suffisait de sentir la présence de sa jeune amie à se cotés, de sentir son parfum qui se mêlait à celui, fleuri, de la ville, pour être satisfait. Cela faisait même baisser la gêne qu’il ressentait à revenir ainsi au pays, chose qu’il n’avait pas faite depuis prés de 10 ans.

Jusqu'à ce qu’elle propose, d’une voix douce, sans doute sentant sa réticence, d’aller à Tokyo. Même me baiser qu’elle lui vola à ce moment la ne suffit pas à chasser le froid que la proposition avait fait naitre en lui. Tokyo. Bien sur c’était une grande ville. Bien sur, parmi 12 millions d’habitants, ils ne seraient pas mis en évidence. Mais c’était aussi une ville dans laquelle Akiko connaissait beaucoup de monde.

Chiyu ne répondit pas, continuant à marcher au hasard. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’idée ne l’enchantait pas. Il tourna la tête vers Nana, comme pour dire quelque chose puis repris son avancée, regardant obstinément devant lui.
Finalement, il se décida sans la regarder.

- Si tu veux.

Le jeune homme tourna vers sa dulcinée un visage sur lequel se dessinait un sourire marquant parfaitement son manque total d’enthousiasme. Mais c’était pour Nana. Si cela pouvait lui faire plaisir … il savait que le week end, malgré la présence de la jeune femme, lui paraitrait très long.

- IL faudra bien tenir Sushi. Il n’a jamais transplané, il risque de paniquer.

Décidément, il était vraiment accroc. Il n’aurait jamais accordé ça à personne. Chiyu sorti une cigarette de son paquet et l’alluma d’un geste rapide, presque nerveux. Un jour il arrêterait de fumer. Mais pas aujourd’hui.

Nana redevenait la petite fille qu'elle avait été lors de leur enfance au Japon. Elle avait toujours été un savant mélange d'une fille mure et à la fois d'une parfaite enfant. Ce n'était pas pour rien,son enfance à l'orphelinat lui avait enseigner qu'il fallait être forte,et d'un autre côté elle avait toujours gardé ce petit côté rêveur qui n'allait si bien qu'a elle. Elle avait besoin de se sentir enfant et femme à la fois. Selon elle les adultes qui ne se donner jamais la chance et la joie d'agir en enfant été des gens qui se prenaient bien trop la tête après tout l'age tendre n'était il pas celui qui correspondait à l'enfance? Alors pourquoi y renoncer sous prétexte qu'on était adulte? C'était sans doutes aussi à cause de ce fameux côté enfant qu'elle avait toujours besoin de sentir le contact de Chiyu,comme la peur d'être à nouveaux abandonné. Même si elle ne l'avouer pas se rendre compte que sa mère l'avait abandonné faisait mal... Très mal. Aussi elle profitait des gens qu'elle aimait et qui l'aimait en retour. Elle gardait toujours ce grand sourire d'enfant sur les lèvres.

Elle s'était douter que Chiyu aurai quelque...réticence à se rendre à Tokyo non pas à cause de son non désir de transplaner loin de là,plutôt parce que c'était une grande ville ...Et que surement sa grand mère devait y connaitre pas mal de monde alors forcement... Elle comprenait qu'il ne soit forcemment pas très motivée par l'idée d'aller à Tokyo pour la journées même si c'était la ville ou ils avaient grandis.

Elle s'attendait donc à un non quand il tourna la visage vers elle en ouvrant la ouche comme pour le lui annoncer,mais il ne le fit pas et recommença à marcher tout droit. Nana attendit donc encore quelques instants avant d'obtenir une réponse... Qui à son plus grand éttonement mais aussi plaisir fut positive.

-Merci...

Elle se hissa sur ses pieds et lui déposa un baiser sur la joue pour le remercier sans le gêner. Elle reprit sa main et se reposa sur le sol attrapant Sushi dans ses bras et lachant donc le main du jeune japonais. Le chiot n'aller surement pas beaucoup aimer le voyage il avait raison.

-T'inquètes je maitrise. Allons y... Je serai te remercier pour tes efforts... On a la nuit devant nous pour cela...

Dit elle avec un sourire coquin mais aussi amusé. Elle ne savait même pas ou il passerai la nuit alors. Elle le regardat sortir une cigarette,elle ne pouvait pas lui dire de l'etteindre,pas aujourd'hui il faisait déjà beaucoup d'efforts pour elle.

Un regard étonné s’était glissé quelques secondes sur le visage de Nana. Sans doute ne s’était elle pas attendu à ce qu’il accepte sa demande. Elle le connaissait sans doute mieux qu’il le croyait, et le baiser qu’elle déposa sur sa joue, doucement, était l’expression la plus parfaite de sa compréhension de la situation. D’ailleurs, ce seul mot « merci », dit d’une voix douce, aurait suffit à montrer la conscience qu’elle avait de ce que cette aventure faisait naitre comme angoisse chez son compagnon.

Le jeune homme se contenta de nouveau de lui répondre avec un sourire avant de lancer son avertissement concernant le chien. Sa présence sur le sol japonais rendait le nippon peu bavard. Cependant, la proposition de remerciement lui arrache cette fois un vrai sourire et il se tourna franchement vers Nana. L’œillade de cette dernière n’avait d’ailleurs rien d’innocent et il le savait. La lueur coquine de son sourire ne pouvait passer inaperçue.

- Je crois surtout que tu vas t’effondrer au bout de 3 minutes rien qu’à voir un lit. Ce matin tu as eu de la peine à ouvrir les yeux, et tu n’as pas dormi des masses. Profite donc de ta nuit tokyoïte ! On trouvera bien un ryokan. Tant qu’a avoir fait le voyage, autant profiter des saveurs du pays !

Tout en parlant, il tirait sur sa cigarette, faisant naitre des volutes de fumée qui s’évanouissaient dans l’air. Finalement, la cigarette à peine à moitié consommée, il l’écrasa et la jeta dans une poubelle. La jeter par terre aurait sans aucun doute été très mal vu.

Continuant la promenade, ils finirent par trouver la rue idéale au transplanage. Déserte bien que claire, elle offrait la discrétion dont ils avaient besoin. Lejeune homme enlaça sa jeune amie, le chien se trouvant bloqué entre eux et pouvant donc s’enfuir, et la détonation de la disparition résonna dans la rue désormais vide. Bien sur il aurait pu simplement poser la main sur l’épaule de Nana, mais c’était plus agréable comme ça non ?

Ils atterrirent dans le seul endroit ou Chiyu savait pouvoir aller sans craindre la vue des moldus, dans un petit jardin zen. Il lâcha la jeune fille. Sushi avait détesté la sensation de vertige et s’agitait dans les bras de sa maitresse.
Le japonais regarda autour de lui, comme si un danger imminent était prêt à leur fondre dessus. Il sortit un nouveau bâtonnet de tabac et allait l’allumer quand une petite voix aigrelette se fit entendre derrière eux. Il stoppa net son geste.

Derrière lui, un elfe de maison habillé d’une étrange taie d’oreiller finement décorée (bien que rapiécée), baissait la tête et se frottait les mains, son regard fuyant osant à peine se poser sur le couple.

- Monsieur Chiyu …. Madame Akiko vous invite, vous et mademoiselle Matsato, à la demeure familiale.

L’elfe de maison s’empara d’un coin de son vêtement pour le tordre alors que Chiyu retenait la grossièreté qui menaçait de se faire entendre.

- Dis à Akiko que nous avons d’autres projets Blinky. Pas le temps.

Le regard de l’elfe se fit plus fuyant encore.

- Je peux vous emmener ….

La température baissa de quelques degrés sous l’effet de l’annonce de l’elfe. Chiyu savait n’être pas en mesure de s’opposer aux puissants pouvoirs de ces étranges créatures serviles s’ils étaient utilisés sur demande de leur maitre. Hors pour l’instant, et même si le jeune homme était de la famille, leur maitre était Akiko.

- Nous viendrons quand nous aurons le temps.

La voix du jeune japonais était coupante, et l’elfe semblait vouloir disparaitre sous terre en murmurant

- elle a dit « pour chanoyu ». Elle vous attend au pavillon de la pluie.

En effet Nana en savait beaucoup plus sur Chiyu qu'il ne le pensait. Elle avait passé tant de temps à l'observer lui et ses réactions. A déchiffrer chacun de ses faits et gestes sur scènes comme à la ville, qu'avec le temps elle le connaissait presque... Par cœur si on pouvait dire ça. Et elle savait que ce qu'elle lui demandait était un énorme effort et c'était pour cela qu'elle s'était tellement attendu à un refus. Elle n'aurai même pas été deçu si ça avait été non... Enfin si quand même Tokyo c'était toute son enfance.

La jeune femme avait lancé cette...proposition crapuleuse pour deux raisons... Détendre et Chiyu et essayer de trouver une manière ou une autres de le remercier pour tout ce qu'il faisait pour elle. Elle savait bien qu'il n'aurai pas laisser passé la proposition style de rien et qu'il y aurai répondu. Et le sourire franc qui était né sur son visage faisait très plaisir à Nana. Elle écouta sa réponse et le regarda avec une moue faussement boudeuse avant de répondre d'une voix plus... sur d'elle et à la limite de la sensualité

-On verra... Je n'ai pas dit que ce serai avant de dormir... Mais je connais de très bons Ryokan avec des bains très agréables... Je t'ai dis que je connaissais très bien Tokyo... Faut me croire parfois...

Elle avait dit cela avec cette voix qu'elle n'avait jamais naturellement en effet la jeune femme n'étant pas une grande séductrice elle préférait jouer sur le naturel avec Chiyu mais là c'était plus fort qu'elle. Elle voulait le taquiner un peu.

A force de marché dans Kyoto au hasard ils finirent par trouver une ruelle claire mais désertes. Lieux qui convenait à merveille à leur transplanage. Nana se laissât enlacer par son cher et tendre et tandis que le chiot chercher comme une issue à la prison que venait de formés les bras de Nana et de Chiyu, le crac sonore du transplanage se fit entendre dans la ruelle. Il était bien plus agréable de transplaner enlacer l'un dans l'autre surtout quand comme Nana on avait pas encore son permis.

Ils atterrirent dans un jardin calme et tranquille de Tokyo. Nana conaissait vaguement cet endroit mais moins bien une certains autres endroits de la capitale nipponne. Sushi s'agitait dans tout les sens dans les bras de sa maitresse. Elle parvint finalement à le calmer et le reposât sur le sol.
Nana fouillat dans la poche intérieur de sa fine veste noire après son paquet de cigarette qu'elle finit par trouver en sortant e ce dernier une fameuse cigarette qu'elle alluma rapidement et portât à ses lèvres.

Alors que Nana se retournait pour être face à la direction de laquelle elle avait cru entendre un léger bruit et dans laquelle Chiyu était déjà retournée elle vit un elfe de maison ... Ce n'était pas bon du tout.

La jeune niponne eut bientot confirmation du fait que cela ne laisser envisager rien de bon... Elle s'en voulait déjà d'avoir demander à Chiyu de l'emmener à Tokyo...Elle n'avait jamais entendu Chiyu parler aussi durement et froidement.Le dialogue entre l'elfe et son petit ami ne laissait envisager rien de bon... Si il disait pouvoir les emmener il le ferai ...elle le savait. Elle attrapat la main de Chiyu quand elle entendit la dernière phrase de l'elfe: elle a dit « pour chanoyu ». Elle vous attend au pavillon de la pluie.

-Chiyu,je sas que tu ne tiens pas à y aller et qu'on avait des projets mais on y va juste pour Chanoyu... Puis on revins à nos projets de départ d'accord? Si tu y vas même êu dde tmeps elle ne pourra plus rien exiger de toi et on pourra passer le reste de la journée ensemble.

Elle savait que c'était sans doutes la meilleure solutions... ils ne pouvaient pas éviter à l'invitation alors...

Le regard du japonais s’était fait froid. Il n’avait aucune envie de se rendre à la résidence familiale, sachant parfaitement que la cérémonie du thé ne serait que le prélude à ce que sa grand-mère avait sans doute prévu. Mais Nana ne connaissait pas Akiko Mizutani. Il fallait l’avoir fréquentée pour comprendre ce que signifiait la personnification de la manipulation. Même en la connaissant, Chiyu venait de faire la démonstration qu’il était impossible d’échapper à Akiko sur son territoire.

- Tu rêves Puce. Chanoyu ne sera que le prétexte à la suite. Même si je ne sais pas encore ce que c’est. Mais je me doute.

La présence de Nana allait permettre a la vieille femme, même si elle n’était en fait pas si vieille que ça, de se présenter sous son meilleur jour. Nana aimant le Japon, elle risquait fort d’être charmée par cette femme amoureuse des traditions, portant le kimono et vivant dans un environnement qui donnait l’impression de remonter le temps. Mais ils n’avaient pas le choix.

Chiyu congédia l’elfe de maison d’un geste rageur, en lui précisant qu’ils pouvaient très bien se débrouiller seuls. L’autre solution aurait été de prendre directement le chemin du retour, mais pour le coup la déclaration de guerre aurait été totale et Akiko n’aurait pas hésité à venir le chercher directement, quitte à lui faire perdre tout ce qu’il avait construit en Angleterre. Pour l’instant, le statut quo venait du fait qu’il n’avait jamais totalement dépassé les limites, même si il lui était arrivé plus d’une fois de risquer le hors jeu. Mais ne pas répondre à une invitation à la cérémonie du thé, cérémonie d’harmonie, de paix, aurait été une insulte que sa grand-mère ne lui aurait jamais pardonné. Encore moins que le reste.

- Et ne cherche pas de Ryokan pour ce soir, je pense qu’on sera assigné à résidence.

Son ton n’avait rien de réjoui. Au contraire, il était plutôt amer. IL n'avait aucune envie de se retrouver dans la grande demeure à devoir se battre avec sa grand mère sour le regard indifférent d'Ayaka. Sur ce coup, c’était bel et bien Nana qui pouvait les sortir de la. Elle était élève, dans une prestigieuse école, et si il y avait une chose que la grand-mère respectait, c’était l’éducation.

- Je vais m’occuper de Sushi. Prends mon bras.

Il enleva sa veste et en emballa le chien, l’empechant de se débattre, pour le prendre dans ses bras. Finalement, il fit un sourire sans joie à Nana.

- Désolé Nana. Ce ne sera sans doute pas ton meilleur souvenir de notre première escapade.

Il était rare qu’il l’appelle par son prénom, mais la situation le rendait singulièrement lointain. Comme s’il ne voulait pas montrer la relation qui l’unissait à la jeune femme à sa grand-mère. Quand à sa mère … en fait il s’en moquait. Mais il ne voulait pas donner d’arme à Akiko.

Nana ne savait de la grand mère de Chiyu que ce qu'il lui avait révéler ce matin,et ce n'était sans doutes pas assez pour se méfier d'elle pu encore pour refuser une invitation à la cérémonie du thé,cérémonie très importante au Japon. Mais elle savait que l'aïeul de son petit ami essayerai par tout les moyens de les convaincre de venir vivre au Japon,après la fin des études de Nana. Et ça c'était une décisions qu'elle voulait prendre seule avec Chiyu. Sans aucune influences externes. Hors Nana dans le genre tête de mule était terrible aussi.

-Mais je ne pense pas que nous ayons le choix... Puis note portoloin repart demain... Ce ne sera que pour la journée... Et puis je suis là....

Nana était certes une amoureuse du Japon,mais elle était avant tout,amoureuse de Chiyu. Et si elle savait qu'il ne voulait pas qu'elle se laisse charmer par sa grand mère et son talent de manipulatrice,la jeune japonaise serai forte. Même si elle aimait son pays elle l'aimait d'avantage que toutes les traditions . L'amour gagne toujours...Du moins dans l'histoire Nana Chiyu.

Elle savait très bien que c'était en partie de sa faute... Que si elle n'avait pas demander à Chiyu de l'emmenait au Japon ils n'en seraient surement pas là... Elle se mordit la lèvre ... Qu'est ce qu'elle pouvait être douée pour faire les mauvais choix parfois. Pourquoi lui avait elle demander le Japon... Pourquoi pas ...La France et pourquoi Tokyo pourquoi pas Paris? Pour le coup elle s'en voulait,et pas qu'un peu. Chiyu wqui trouvait toujours le moyen de refuser les invitations de sa grand mère se voyait dans l'obligation d'en accepter une par sa faute... Elle allait vraiment le rendre fou et il devait etre très accroc à elle pour ne pas trop lui en vouloir... En effet il sembler distant mais pas faché.

-Oh...Mes remerciements seront pour une autres fois alors...j'imagine. Ou ce serai plutot des excuses d'ailleurs... Désolé de t'avoir embarqué ici...

En effet faire l'amour avec son petit ami avait beau être plaisant,chez sa grand mère n'était pas le lieu le plus...rêver pour cela. On avait déjà vu meilleur fantasme et ce dernier ne faisait pas parti de ceux de Nana. Elle avait beau pouvoir avoir des idées farfelues celle ci ne lui serai jamais venu à l'esprit... Jamais. Elle lui fit un bouille signifiant son désolement.

-Tiens... Attention il n'apprécie pas spécialement.

Elle lui tendis le jeune chien. Le voir sourire sans joie n'était pas vraiment pour lui remonté le morale,mais elle attrapat son bras en essayant de le rassurer.

-Ne t'excuses pas... c'est ma faute. On va affronter ça...ensemble et on choisira un autre lieux pour notre prochaines escapades...

Elle le regardât avec un mince sourire en espérant le rassurer un peu. Elle avait bien compris que pour les démonstrations affectif elle repasserai un autre jour,ou du moins quand ils ne seraient qu'a deux. Elle lui fit signe qu'elle était pretes à transplaner.

Chiyu, distrait par la situation, ramena son attention à la jeune japonaise qui se tenait à coté de lui. Des qu’il était question de sa famille, il perdait souvent le sens des réalités. Fort heureusement, cette fois, Nana était la pour les lui rappeler. IL suffit pourtant d’un seul mot pour lui rappeler que dans cette histoire, il n’était pas tout seul. Un chien dans les bras, une charmante jeune femme à son bras, était il vraiment necessaire de se morfondre ?
Il avait beau se le repeter , il n’arrivait pas à évacuer la colère que la situation avait fait naitre en lui.
Et cette colère s’auto alimentait de la frustration de savoir qu’il n’arrivait pas à changer le spectacle pour le moins lamentable qu’il offrait en ce moment à Nana. Il aurait fallu qu’il paraisse assez fort pour affronter sa famille, qu’il montre une certaine maturité, et au lieu de cela , il passait immédiatement en mode défensif.
Conscient que son attitude pouvait heurter la japonaise si avide de contacts, ne serait ce que lui tenir la main, il se tourna vers elle avec un sourire qu’il n’arrivait pas à réchauffer mais qui était en soi une excuse, et déposa un léger et rapide baiser sur son front.

- Tu n’as pas à t’excuser. De toutes façons à partir du moment ou on est partis, je savais que ça risquait d’arriver. Akiko est redoutable et a des contacts.

Il soupira et changea le chien de bras. Sushi n’appréciait en effet que modérément le mode de transport et s’agitait.
Avec un soupir, il transplana, emmenant avec lui le chiot et la jeune japonaise. Après le désormais habituel vertige du voyage, ils se retrouvèrent sur le porche d’une maison traditionnelle japonaise, faite de bois, au plancher largement surélevé et dont les portes grandes ouvertes laissaient passer la lumière et l’air, laissant apercevoir un intérieur fait de couleur apaisantes. EN voyant la maison ainsi, on pouvait se demander d’out venait la brutale animosité que ressentait envers elle le japonais.

A l’extérieur s’étendait, de part et d’autre d’une petite mare à carpe traversée par un pont de bois à l’arc élégant, une foret entretenue ou des lanternes de pierre jalonnaient un chemin sinueux. En se penchant un peu à l’angle de la maison, on pouvait discerner un peu de sable appartenant au jardin zen de la maison.
Chiyu posa le chien et appela l’elfe de maison.

- Blinky !

La petite créature aux yeux globuleux apparu instantanément, comme attendant l’ordre.

- Je te laisse le chien. Prend en soin ! Au besoin demande à Ayaka, ça l’occupera.

Bien que peu déférente, la référence à Ayaka était bien celle de sa mère. Comment aurait il pu l’appeler autrement ? il avait bien des épithètes mais l’elfe aurait défendu « la fille de madame Akiko ». Ayaka était donc parfait. Chiyu se tourna vers Nana.

- Ne t’en fais pas pour Sushi. Ayaka n’est pas foutue de s’occuper d’un enfant mais elle a un talent rare avec les animaux. Pour une raison que j’ignore, ils l’aiment tout de suite.

IL y avait quelque chose d’amer dans cette affirmation pourtant dite avec naturel pour rassurer Nana qui ne lui plaisait pas. Il finit par lui offrir son bras de façon beaucoup plus spontanée.

- Tant qu’à être ici, autant profiter du jardin. Le pavillon de la pluie se trouve de l’autre coté.

Bien que le jardin en question paru a première vue sauvage, il était évident, en marchant sur le chemin de ronde ou les lanternes posaient leur imposantes silhouettes, qu’il était en fait particulièrement recherché. Il donnait une impression d’ensemble, et pourtant l’œil ne pouvait en discerner les détails. Chiyu expliqua que c’était voulu, symbolique copie végétale du jardin zen ou l’on ne pouvait tout voir en une seule fois mais ou l’on pouvait approcher l’ensemble.

Le chemin, apaisant, sinuait ainsi jusqu'à un mini jardin ou des graviers remplaçaient l’herbe et ou des rochers plus gros étaient harmonieusement placés, au milieu duquel se trouvait une petite maison de la même facture que la demeure familiale. Sur le porche, une femme d’une cinquantaine d’années s’appliquait à un travail de calligraphie, protégée du vent par la végétation et la forme de la maison. Tout autour du pavillon, la foret créait une sorte de bouclier naturel

Pourtant, malgré le caractère serein du jardin, Chiyu se sentait de plus en plus stressé. Il finit même par rallumer une cigarette sans même y prendre garde. La femme leva un discret sourcil réprobateur à la vue du tube de nicotine, dans un geste que Nana connaissait bien. Au vu de la ressemblance entre la grand-mère et le petit fils, même si elle n’avait pas vu la photo, elle aurait su qu’elle se trouvait devant la grand-mère Mizutani.

Akiko était vêtu d’un kimono quotidien (c'est-à-dire ne cachant ni les pieds ni les mains) de couleur sobre rehaussé de motifs discret. Elle salua les deux jeunes gens d’une courbette gracieuse laissant apparaitre la ligne de son cou, visible sous le chignon. Son sourire était chaleureux et contrastait avec le froid que degageait Chiyu depuis l’arrivée de l’elfe de maison.

- Je suis heureuse que tu aies pu venir Chiyu. Bienvenue dans notre humble demeure Mademoiselle Matsato. Je sui Akiko Mizutani.

Le tout était dit d’un ton chaleureux qui ne démentait en rien le sourire. Chiyu lança à sa grand-mère un regard quasi glacial mais ne pu s’empêcher, après des années passée à en faire un automatisme, de répondre au salut.

- Bonsoir grand-mère. Merci de votre invitation.

Il pensait davantage « c’est ça vieille pie. Tu me fais à moitié kidnapper et je dois te remercier ! »

Akiko sembla n’en rien deviner et se tourna vers la jeune amie de son petit fils, affichant toujours ce radieux mais discret sourire.

- J'espère que vous avez aimé notre jardin. Nous en sommes trés fiers.

Nous. Il n'y avait pas de nous ici. Simplement un je. IL n'était en rien impliqué dans ce jardin. Chiyu eut envie de foudroyer sur place et du regard sa grand mère. Mais la encore, des années d'éducation ne le lui permettaient pas. Bizarrement, il s'opposait à se projet mais ne pouvait s'opposer à elle. C'était aussi l'une des raison qui faisait qu'il ne voulait pas rentrer. Elle savait l'avoir modelé, et savait s'en servir. Et ça enervait davantage le jeune japonais.

Dire que Nana avait peur serai un peu fort. En effet elle était contrarié par le fait que leur plans soient remis en cause et un peu craintive à l'idée de voir cette femme dont Chiyu lui avait parlé le matin même... Mais elle essayer de faire disparaitre cette crainte et cela sembler marcher plutot bien. Elle ne voulait pas que Chiyu se sente d'avantage coupable alors elle cachait sa crainte,plutot logique en soit. Enfin logique pour elle.
Nana avait peur pour deux raisons: premierement c'était tout de même la grand mère de Chiyu et pas n'importe quelle vieille bique. Deuxièmement... Le sens de famille n'avait jamais vraiment exister pour elle que ce soit en bien ou en mal. Elle ne savait pas ce que voulait vraiment dire être une grand mère,apar être la mère de l'un des deux parents. Aussi elle ignorait quel droit avait la grand mère sur l'éducation de l'enfant. Mais Chiyu lui avait confiée que c'était elle qui l'avait élevée alors...
Elle fut un peu rassurée lorsqu'il lui déposa un baiser sur le front,geste qu'il avait prit l'habitude de faire et qu'elle avait fini par adorer. Pour le Japonais qui ne montrer que rarement leur amour en public le petit baiser sur le front sembler le geste fait pour contenter les deux amoureux... Elle si avide de contact et lui si réservé en public.

-On verra si elle est aussi redoutable que tu le dit... Je suis sur que je suis pire qu'elle... La preuve j'ai réussi à t'entrainer au Japon...

Dit elle avec un sourire amusée. Sushi semblait en effet enfin remis du premier transplanage mais ne sembler pas souhaiter renouveler cette expérience,qui même pour un humain n'était pas particulièrement plaisante.
Sans qu'elle soit prévenue ils transplanerent sur le porche d'une maison... la maison de Chiyu sans aucun doutes. Elle était vaste et encore c'était sans compter le jardin et les pièces et pavillon qu'elle ne pouvait pas encore voir. Nana qui n'avait jamais vécue dans ce genre d'endroit avait malgré ce qui les attendaient des yeux émerveillés. En effet tout cela était un peu de la découverte pour elle qui n'avait vécu que dans la pension de Tokyo ou ils avaient grandit tout les deux.

L'extérieur était splendides. Un paradis de tranquillité. Pourtant Nana ne parvennait pas à avoir confiance en l'endroit... Sans doutes sachant que son bien aimé n'avait jamais pu y vivre comme un enfant aurai du y vivre. On pouvait amplement deviner que la demeure et le terrain qui allait avec été...Plus que grand.
Nana regarda son chiot poser pattes sur le sol. Et vit le petit elfe de maison de toute à l'heure apparaitre.

Nana vit l'elfe attrapait la laisse du jeune chiot qui pour sa part faissait de grand yeux intrigués devant l'elfe... Il n'en avait jamais vu auparavant puisqu'il vivait chez Nana et qu'elle n'avait jamais eut d'elfe de maison.

-Je ne m'inquiètes pas... C'est plutôt lui qui semble inquiet... Enfin il finira par ce calmer,se doit être le transport qui lui a déplu.

Nana avait sentit tout cette amertume quand il avait parler de sa mère... Elle la comprenait très bien... Comment un enfant pouvait supporter que sa mère préfère s'occuper des animaux plutôt que de l'élever lui... Finalement il avait peut être raison.Elle au moins n'avait été déçu par sa mère qu'une unique fois. Elle prit son bras en lui donnât cette fois un sourire franc et aimant.

-Je n'aurai pas pu vivre ici... Je me serai perdu une quantité innombrables de fois. J'ai déjà eut du mal à m'habituer aux cachots de Poudlard...

Nana découvrit donc le jardin au bras de son nippon d'amoureux. Le jardin était magnifique. Comme sauvage et organisée à la fois. Un ensemble dont on ne parvenait à discerner les différentes parties. Chaque détails étant fait pour ne donner qu'une impression d'ensemble. Il n'y avait pas à dire c'était très impressionnant et magnifique pour l'œil. Une merveille qu'elle découvrait avec plaisir et crainte à la fois.

Tandis qu'ils avançaient dans leur visite du jardin de la maison,la jeune Japonaise pu bientot discerner une sorte de réplique de la maison en plus petite. Et sur le porche de cette dernière une femme ... Pas très agée mais plus toute jeune à la vue de son visage asiatique encore beau et fin mais vieilli par les années.En se hissant sur ses talons la jeune ghotic lolita vit qu'elle pratiquer l'art de la calligraphie... Art que Nana avait déjà pratiquer elle aussi,plus jeune.

Nana qui à mesure qu'ils approchaient de cette dame sentait de plus en plus le besoin de ne pas lacher le bras de son amant,fini par secouer la tête en voyant sur le visage de cette femme apparaitre une mimique qu'elle conaissait bien pour l'avoir vue si souvent sur le visage de son tendre ami. C'était donc elle la fameuse grand mère... Pas trop impressionnante pour l'instant. Elle compris rapidement l'orgine de ce sourcil réprobateur : Chiyu venait d'allumer un de ses tubes de nicotine.

Donc parlons un peu de la respectable ~~mégère~~ grand mère... Elle portait un kimono quotidien qui allait à merveille avec son chignon. Nana ne se souvenait pas d'avoir vue une femme de son âge aussi belle. Et elle ne se souvenait pas d'avoir portée un kimono et un chignon qui aller avec... Elle salua elle aussi la grand mère dans une légère courbette qui bien que moins gracieuse que celle de la grand mère n'en restait pas moins élégantes. La jeune nipponne n'avait pas perdu ses automatismes. Et même si la grand mère de son amoureux devait etre une vieille pie elle devait respecter certaine règles.

Elle attendit que Chiyu ai répondu aux salutations de sa grand mère,en reflechissant un peu *N'oublies pas ce qu'il t'as dit Nana c'est une manipulatrice de première...* Oui il ne fallait surtout pas qu'elle l'oublie...Sinon diabolique mamie pourrai l'avoir.

-Bonsoir madame. Merci de votre aimable invitation.

C'était une salutation fort sobre. Mais elle ne voulait pas parraitre ni chaleureuse ni glacial. Etre un juste milieux entre la fameuse grand mère et son tendre ami. Elle était un peu perdu... Entre prendre le parti de Chiyu ou respecter son éducation... Elle ferai un mélange des deux.

-Il est magnifique. J'ai rarement eut la chance d'en voir un aussi reposant et harmonieux.

Nana essayait au mieux de se comporter pour ne pas vexer la mamie et pour rester elle même,la fille folle amoureuse du petit fil de la mamie en question. Après tout il ne fallait pas la mettre en colère...Pas pour l'instant

La vieille femme inclina la tête à la réponse de la jeune japonaise. Les réponses, certes sobres mais non dénuées de respect, lui plaisaient. De plus, elle s’exprimait en japonais sans aucune difficulté. Akiko, bien que parlant parfaitement la langue de Shakespeare, se satisfaisait encore davantage de cette situation.

- Et pourtant je vous sens agitée. N’hésitez pas à profiter de la vue, si propice au calme et à la méditation.

Elle s’interrompit pour nettoyer et ranger son matériel de calligraphie qu’elle posa doucement dans un coin, sans doute dans le but de le récupérer par la suite. Chacun de ses gestes étaient mesurés, calculés, et l’on sentait la maitrise qu’elle avait des arts traditionnels. Finalement elle se leva sans même s’aider de ses mains. La encore, le mouvement était fluide et elle semblait plus se déplier que se lever.
Elle tourna le regard vers Chiyu , dont la cigarette fumait doucement et sur laquelle il tirait parfois pour lâcher un nuage de fumée qui s’évanouissait presque aussitôt.

- S’il te plait …

Le jeune homme sembla un moment sur le point de rétorquer, mais un regard de la vieille japonaise le fit obtempérer tout en se maudissant de n’avoir pas les tripes de résister à cette ~~harpie~~ honorable aïeule. Akiko se tourna de nouveau vers Nana, prenant à témoin et contre son gré son petit fils à témoin.

- Je sais que Shenzou n’avait pas la cérémonie du thé au programme, c’est d’ailleurs fort dommage, et que vous n’avez pas du avoir beaucoup de temps pour la célébrer en Europe. Je vous invite donc tous les deux à renouer avec l’humilité et le respect de cette cérémonie millénaire.

Avec un sourire chaleureux et en appuyant sur le mort respect en regardant Chiyu, la vieille femme ouvrit la porte du pavillon et entra dans l’antichambre ou se trouvaient déjà des chaussons. Elle se déchaussa et enfila l’une des paires avant d’inviter, dans la plus pure tradition, ses invités à entrer. Chiyu se déchaussa à son tour pour chausser les chaussons. A sa taille. Ca l’aurait étonné. A croire que sa grand-mère faisait surveiller sa garde robe, ce qui d’ailleurs ne l’étonnerait qu’a moitié. Ca ne lui plairait pas du tout, mais ne l’étonnerait qu’a moitié.
Ils finirent par entrer dans la salle même de la cérémonie, sobrement meublée en tout et pour tout d’une fleur écarlate dont la tige trempait dans un vase de pierre couleur ardoise, et d’une calligraphie vantant les mérites de laisser soi au temps d’apporter la sagesse.
Par terre, étaient déjà prés le petit foyer, un récipient d’eau froide, la louche de bambou, le thé en poudre et sa cuillère, ainsi que trois bols et le fouet.
Par un reflexe qu’il avait cru oublié avec les années, Chiyu retrouva la position propre a la cérémonie … et l’absence totale d’intérêt qu’il y portait. Akiko nettoya les bols puis les ustensiles à l’aide d’un petit chiffon de soie avant d’en passer un a Nana. C’était un petit bol de couleur grise que l’on aurait dit fait de pierre. Pourtant, il était léger et des traces d’usure révélaient son âge visiblement vénérable. Chiyu reconnu immédiatement l’un des trésors de la famille. Akiko mettait le paquet. IL n’avait jamais eu l’honneur d’assister à une cérémonie du thé tenue avec cet ensemble.

Une fois que Nana eut rendu le bol, la vieille japonaise se lança dans la cérémonie elle-même. Vu le temps, il serait trop long de la décrire ici. Il suffit de savoir qu’elle avait une maitrise réelle de la discipline et que si le thé ainsi préparé était souvent d’un gout très amer, l’important était l’esprit dans lequel il était fait. Un esprit de simplicité, d’apaisement, d’humilité et de respect. Auquel Chiyu avait cessé de s’intéressé environ 5 minutes après le début des opérations. Mais Akiko avait décidé pour cette fois de ne rien dire. Ceci étant, il ne perdait rien pour attendre.
Finalement, elle offrit aux deux jeunes gens quelques friandises avant de rouvrir la porte pour leur indiquer la fin de la cérémonie, toujours dans les règles de l’art.

Chiyu n’avait aucune envie d’attendre sa grand-mère. Il espérait juste qu’elle était satisfaite et les laisserait partir, mais il en doutait. Et de fait, elle ramassa ses affaires de calligraphie et insista pour montrer à Nana le Belvédère de la Lune. Il s’agissait en fait d’une petite esplanade plate, au sommet d’une petite pente dont les 4 coins étaient ornés de lanternes et qui surplombait une petite cascade alimentant sans doute la mare à carpe. La pente laissait une vue superbe sur la demeure et révélait ce qui avait été dissimulé à Nana à son arrivée. Le jardin zen et, de l’autre coté, une autre mare entourée de hautes pierres d’où s’élevait doucement de la vapeur. Un bain thermal extérieur. Chiyu regardait le paysage ou le soleil se levait avec un mélange d’admiration et de rejet. On ne pouvait nier que l’endroit était beau, harmonieux. Mais tant de sensations désagréables lui étaient attachés, qu’il ne pouvait s’empêcher de trouver la maison et son parc inquiétants.Cependant il ne dit rien. Akiko ne sembla pas s’en formaliser et prit la parole.

- La maison a la chance d’avoir sa propre source thermale, don du volcan qui protège notre famille depuis toujours. Vous pouvez distinguer la jardin zen, le onsen, et pus loin la bas l’entrée du temple shinto. Ce n’est qu’un petit temple, mais ses talismans sont très courus par les étudiants de la région.

La vieille femme commença à descendre un discret escalier de pierre dissimulé dans la végétation.

- Vous me feriez honneur d’accepter mon invitation pour la nuit. Je sais que l’école vous attend mademoiselle Matsato, mais j’aurai demain à disposition de quoi vous ramener. En attendant, vos affaires sont dans une chambre d’amis donnant sur le lac. Les tiennes sont dans ta chambre Chiyu.

Il marmonna à peine une réponse. Bien sur il s’y attendait, mais cela faisait toujours bizarre. Ils étaient donc bien assignés à résidence jusqu’au lendemain.
Chiyu se tourna vers sa jeune amie. IL avait a peine osé croiser son regard jusque la et c’est avec un sourire d’excuse qu’il s’adressa à elle.

- Je te l’avais dit … Désolé Nana. Je crois qu’on verra Tokyo une autre fois en esperant que ce soit tranquillement.

Akiko ne se retourna même pas pour répondre. Chiyu n’avait pas cherché à dissimuler ses paroles.

- Tu pourrais voir Tokyo tous les jours si tu voulais.
- Je ne veux pas.

Si la remarque d’Akiko avait été lancée avec naturel, bien qu’affutée comme un couteau, la réponse de Chiyu avait été lapidaire. Il était évident que la discussion n'était en rien un sujet anodin. Et il détestait savoir Nana mêlée à ça. Il s’excusa d’un nouveau sourire.

Agitée... Non exceptionnellement Nana était plutôt calme.. Craintive mais plutôt calme. Mais face à Diabolique Mamie,Super Nana avait du mal à cacher toutes ses émotions et sentiments... Sans doutes étais-ce à cause de son super pouvoir de manipulation.(Je pars un peu en vrille mais c'est ce que ça m'inspire Razz

)

Nana ne répondit pas à la réplique de la ~~détestable~~ honorable grand mère de son prince charmant. Elle l'observât plutôt dans son milieu naturel. Chacun de ses gestes étaient fait avec une grâce que Nana ne pouvait qu'espérait avoir un jour tant c'était élégant. Elle semblait presque comme une plume dont chacun des mouvements laissait impressionné vue l'âge et la condition physique qui va avec. Nana qui ne faisait pas spécialement attention au tube de nicotine dans la bouche de Chiyu car fumant elle aussi ne compris pas immédiatement ce que lui reprochait sa grand mère.

Elle fut surprise de voir que Chiyu jeta son tube de nicotine... Il ne l'avait jamais fait quand elle le lui demandait... Il fallait encore plus se méfier de grand mère et de son regard tueur,si elle était capable de le faire lâcher sa cigarette elle était capable de tout . C'était vraiment un adversaire de taille...

Nana n'avait jamais pratiquer la cérémonie du thé,ni vue pratiquer. Sa mère ne lui avait jamais enseigner puisqu'elle l'avait abandonner et à Shenzou ce n'était pas au programme. Mais ça elle était peut être un peu trop fier pour l'avouer à sa ~~rivale~~ belle mamie. Elle décidat donc qu'il était intelligent de reproduire les gestes que feraient Chiyu puisque apart dans les livres elle n'avait jamais su ce qu'était en pratique la cérémonie du thé.

Nana observat donc la porte du pavillon de la pluie s'ouvrir,il y avait au moins quelque chose qu'elle savait qu'il fallait faire: se déchausser et mettre des chaussons... mais... Pour le coup elle ne se trouvait pas très maligne d'avoir mis ses battes à lacet et à talons.... Elle pénétra dans l'antichambre toujours au bras de Chiyu. Elle du le lâcher pour s'occuper de ses chaussures. La prochaine fois elle emporterai des chaussures toutes simples. près deux ou trois bonnes minutes elle en avait enfin finis avec ses bottes et enfilât un paire de chausson qui étonnament aussi était à sa taille... Cette mamie était vraiment...redoutable.
Après avoir attendu Nana qui avait mit du temps donc à se déchausser,ils pénétrèrent dans la salle de la cérémonie. Un salle ni trop vaste ni trop petite dont l'atmosphère même sembler crée pour amener la sérénité. C'était peu meublé mais cela respectait des règles que Nana avait lu dans les livres.
Nana semblait comme chercher un appuis de la part de Chiyu pour savoir comment elle devait agir... Elle comprit rapidement .
Elle s'installât dans la même position que son cher et tendres mais contrairement à lui elle portait un certain intérêt à cette cérémonie qu'elle n'avait jamais ni réaliser ni vue réaliser. Nana attrapât de ses deux mains le bol à thé. Il était étrangement léger... Alors qu'il sembler lourd comme la pierre ou la fonte il était léger comme la porcelaine. Au vue du regard de son amant il ne semblait pas convaincue que tout ne soit pas calculer et ...elle non plus. Mais elle n'arrivait pas à se désintéresser de cette cérémonie.

Nana savait heureusement le côté théorique de la chose ce qui lui permettait de ne pas faire de grosses erreur ou de se demander ce qu'elle devait faire aussi,elle rendit le petit bol à thé. Puis la cérémonie débutât. Comme l'a déjà dit le narrateur m'ayant précéder la cérémonie est bien trop longue pour être décrite ici. Nana restait cependant impressionné de l'aisance avec laquelle l'aïeul de son petit ami faisait tout cela. Elle restait très impressionnantes. Le tout,comme le jardin zen semblait fait pour laisser ceux qui y assistait dans un état de calme,de sérénité,de respect et d'apaisement... Cela avait eut son effet. Même si Nana n'était pas totallement calme loin de là même,elle se sentait plus sereine.
Quand il sortit,elle se rechaussât donc et remerciât la grand mère de Chiyu d'un geste de tête. Revenir à l'extérieur faisait du bien après cette cérémonie qui donnait l'impression d'etre coupé du temps.

Nana suivait plutôt Chiyu que sa grand mère cherchant à récupérer ce contact de leurs mains,ou de son bras... Elle savait que cela ne lui plaisait pas spécialement mais elle en avait besoin c'était comme ça. Akiko insista pour montré à Nana le Belvédère de la lune. Les deux jeunes Japonais suivirent donc la vieille femme. En effet ceci méritait d'être vue. Cela donnait une merveilleuse vue d'ensemble sur toute la propriété des Mizutani. Nana avait du mal à croire que ce soit la mère ou la grand mère de Chiyu que l'un des deux n'ai pas trouver le temps ou l'amour pour l'elever dans un cadre aussi magnifique. En effet c'était l'endroit rêver pour un enfant,de quoi explorer découvrir,jouer... Et ces vieilles pies n'avaient pas trouver le temps de s'occuper de lui... Elle ne pouvait pas apprécier ces deux femmes rien que pour cela. Le plus impressionnant aux yeux de Nana était l'onsen privé de la maison. En effet elle avait déjà fréquenter les Onsen mais public...Là c'était...impressionnant. Vraiment.

-Je n'en doutes pas,votre propriété est vraiment magnifique.

Oui là c'était en toutes franchises elle avait craquer,en même temps il ne valait mieux pas fâcher la Diabolique mamie. Quoi? Elle chambre d'amie? Chiyu,sa chambre? ça faisait deux chambres ça? Comment pourrait elle dormir ici sans le corps musclé de son prince charmant...Elle préféra ne rien dire pour l'instant... Elle concocterai un plan plus tard.

-C'est très aimable à vous de nous invitez. Je penses que...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qui Chiyu lui adressât un sourire d'excuse accompagnée d'une phrase qu'il n'avait pas chercher à cacher le moins du monde. Comme elle en sentait le besoin pour l'un(pour le calmer) comme pour l'autre(pour la rassurer) elle attrapa la main de son ami.

Nana assista à l'échange entre le petit fils,qui était son bien aimé et sa grand mère qui n'était autre que la fameuse Diabolique mamie. Chiyu semblait plus décider que jamais à refuser les assaut de sa grand mère. Et Nana n'en était pas mécontente.Elle lui sourit elle aussi,et en se hissant sur ses pieds attendit que la mamie se retourne et embrassa tendrement son prince charmant.Elle lui sourit après ce baiser et gardat sa main dans la sienne.Elle décida de proposer quelques chose*

-Peut être pourrions nous profiter du temps pour profiter de votre onsen privé si vous le permettez

Pour nous elle entendait Chiyu et elle mais elle doutait que la grand mère le comprenne dans ce sens et qu'elle laisse la jeune fille et son amant dans la même onsen alors que normalement même si certain onsen était mixte la majorité exigé la séparation des deux sexes

Nana avait été impressionnée par la vue sur la demeure familiale. En toute objectivité, il y avait de quoi. Si Chiyu n’avait pas passé plus de temps que nécessaire à cet endroit, il avait déjà vu le paysage plus d’une fois et il fallait avouer que le domaine et la foret se mélangeaient sans que l’on sache vraiment ou s’arretait l’un et ou commençait l’autre. La aussi, une volonté d’homogénéité avait présidé à la rencontre du sauvage et du reflechi, et la nature reprenait ses droit avec douceur. IL y avait de quoi être admiratif devant le travail que demandait une telle symbiose.

Comme prévu, Akiko avait déjà tout préparé pour les garder à la maison. Et le diner était sans doute déjà au four. Elle était certes démoniaque, mais faire mourir de faim ses « adversaires » n’était pas dans ses habitudes. Elle avait déployé le grand jeu et Chiyu ne doutait pas que le repas serait mémorable. Elle était capable de faire appel à un maitre du fugu si elle comptait épater Nana. Le japonais savait que sa jeune amie n’était pas du genre blonde évaporée qui s’évanouit au moindre signe extérieur de richesse mais il fallait admettre que ça valait le coup. Akiko avait choisi l’endroit et l’heure avec une précision quasi chirurgicale. Comment Nana aurait elle pu refuser l’invitation ? Pour le coup elle serait passée pour celle qui refuse l’hospitalité alors que l’hôte l’a invitée et lui a montré ce qu’il a de plus précieux. Bref, pour une mal polie et une sans gêne. Elle le savait aussi et remercia donc la vieille femme, coupée dans son remerciement par le sourire d’excuse de son amoureux pour le coup assez remonté.

C’est sans doute pourquoi la jeune femme donna à sa façon le réconfort dont Chiyu avait besoin. Après lui avoir pris la main gentiment, elle l’avait embrassé, profitant que la mamie démoniaque se retournait pour ne pas se casser la figure dans les escaliers. Elle avait beau être une sorcière diabolique, un col du fémur c’est toujours douloureux. Magie ou pas.
Bizarrement, Chiyu, pourtant avare de ce genre de démonstration, en fut rasséréné. Cela mettait un peu de couleur dans cette journée qui s’annonçait grise, et il avait l’impression que cela comblait ce qui lui avait manqué ici. Nana lui témoignait une marque de tendresse qu’il n’avait jamais connue ici, et l’expérience en était plutôt étrange. Il répondit rapidement au baiser et offrit en retour un sourire à sa jeune amie.

C’est le moment que Nana choisit pour avoir une idée. Le onsen, les sources chaudes, semblait l’avoir impressionné, et elle avait l’air d’avoir envie de l’essayer. Chiyu comprenait d’ailleurs fort bien cet engouement, le bien être que l’on ressentait en restant à mariner dans ces eaux porteuses de toutes sortes de bienfait était indéfinissable. Il ne vint pas à l’esprit du japonais que le « nous » pourrait se rapporter au couple qu’ils formaient elle et lui. Dans un autre endroit, peut être aurait il pensé à un bain mixte mais ici surement pas. D’ailleurs il n’était pas le seul à 100 lieues des idées de Nana sur la question. Akiko se retourna.

- C’est une excellente idée ! Le onsen est un endroit parfait pour discuter et faire connaissance. Je ferai préparer le es serviettes et vous y retrouverai dans une heure. Cela vous donnera le temps de vous préparer vous-même. Yoko vous montrera la salle de bain avant de vous conduire aux sources.

Une vieille femme aux cheveux blancs, vetue elle aussi d’un kimono, les attendait à la porte.

- Elle est moldu, mais c’est une domestique hors pair. Elle souhaite finir ses jours ici, et ça lui a été accordé. Ne lui en demandez pas trop. Cette femme était déjà la à ma naissance. Elle est toute dévouée à la famille. Et ça, même toi Chiyu tu ne peux le nier.

Il ne répondit pas. Yoko avait effectivement toujours été la aussi loin qu’il se souvienne c’était même elle qui s’était occupé de lui de temps à autres. Mais ça ne changeait pas grand-chose. Il se contenta de hausser les épaules, ce qui lui valu un regard assassin de sa grand-mère qui se tourna vers nana, retrouvant son sourire.

- je vous retrouve donc dans une heure aux bains. En attendant, j’ai à faire. En attendant, visitez et profitez ! Le jardin zen est également très agréable en cette saison.

Akiko donna quelques ordres a la domestique avant de disparaitre dans les couloirs de papier de la maison sur une courbette polie.

Chiyu, n’ayant rien d’autre à faire, suivit Yoko qui indiquait à nana sa chambre. Spacieuse, elle était meublée d’un futon, d’un meuble supportant une composition florale et d’œuvres calligraphiques. L’ensemble était arrosé de la lumière tamisée de la fin de journée qui passait par la fenêtre. Une armoire penderie était cachée par une porte coulissante de la couleur du mur. Yoko l’ouvrit, révélant les affaires de Nana.

- Bonne idée les sources Puce. C’est sans doute le meilleur moyen de passer le temps ici.

Le japonais remit, à son habitude, une mèche de cheveux de sa tendre amie en place/. D’un geste plus distrait que d’habitude, certes, mais il l’avait fait.

- Je suis content que tu sois la. la maison a presque l’air … vivante.

Akiko attendait à l’entrée, prête à montrer la salle de bain à Nana.

En effet pour une jeune femme n'ayant jamais connues pour maison Japonaise que sa petite chambre individuelle dans le pensionnat de Shenzou la propriété des Mizutani était impressionnantes même si on voulait haïr sa belle famille de tout son cœur on ne pouvait pas dire que la propriété et la maison n'avait pas de charmes et était quelconques. Ce serai un immense mensonges. Et puis on pouvait détester Diabolique mamie et adorer sa maison après tout... Il n'y avait pas de mal à cela. Ce n'était pas tombé sous son charme,loin de là même. Nana préférait amplement le petit fils.

Qu'est ce qui avait rendu si docile du moins en apparence la jeune nipponne? Sans aucun doutes Beauxbatons et les années qu'elle y avait passé. En effet les cours de maintien et de bonne conduite n'avait pas été aussi inutile qu'elle ne le pensait. Au moins elle savait comment agir face à cette diabolique grand mère mais qui n'en restait pas moins respectable rien que par son âge. Certes contrairement à ses "amies" de Beauxbatons elle garder en général la tête bien planté sur ses épaules grâce à son passé,mais elle restait une fille qui aimait qu'on prenne soin d'elle ... Qui n'aime pas ça après tout. Elle détester à la fois se sentir trop chouchouté mais adorait en même temps qu'on lui fasse découvrir des choses,surtout traditionnelle de son pays natal. Que Chiyu ne s'inquiète pas,il faut plus qu'un maître du Fugu pour charmez la jeune femme. Le seul qui n'ai jamais réussi à la charmer était lui alors. Il n'avait pas à s'inquiéter... Elle serai ravi n'importe où avec lui. Qu'il choisisse l'Angleterre,le Japon ou tout autre endroit.

Et bien heureux soit celui qui avait enseigner à Akiko de ne pas descendre les escaliers à reculons ... En effet un baiser dans ce genre de moment était le meilleur des remèdes... Elle comme son petit ami en avait bien besoin... Et elle fut même étonné de voir Chiyu répondre à son baiser,malgré le fait qu'il ne soit pas,rien que tout les deux... C'était un peu le cas puisque mamie ne regardait pas dans leur direction.
Rien que pour le sourire qu'il lui offrit à la fin de cet instant de tendresse et d'amour dans ce cadre presque magique,cela valait le coup de tromper la vigilance de l'aïeul. Puis ce n'était rien qu'un baiser ... Un échange de salive enfin restons au mot baiser qui est bien plus beau.

Nana avait des idées bien plus souvent qu'elle ne le laissait croire... Elle n'était pas blondes après tout. Du moins elle l'espérait ne supportant pas les tignasses dorées qu'elle avait du supporter durant ces années en France où les blondes sont plus que nombreuses. Ici au Japon il n'y en avait pas,et quand il y en avait c'était par coloration et c'était mignon... En France comme en Angleterre elles étaient idiotes et superficielles. Tout le contraire de Nana. Pourtant vissiblement l'idée que le bain dont elle avait tant envie soit pour elle et son amant ne semblait pas avoir percuter ni le petit fils,ni la mamie. Dans ce genre de moment elle se sentait vraiment idiote... Mais bon.

-Merci,je vous y rejoindrez. C'est très gentil de votre part de me permettre de fréquenter les onsen de la maison. Merci.

Dit elle en inclinant un peu le visage en signe de remerciement... Bon pour le bain en amoureux elle repasserai vissiblement,ce serai entre elle et Diabolique Mamie.

-Je ne suis pas très exigeante madame,ne vous inquiètez pas je sais respecter le travail d'une domestique dévouée...

Oui bien sur Nana mentait un peu elle n'avait jamais eut de domestique. Mais raison de plus pour respecter le travail de la vieille femme . Quelque chose ébranler un peu la nipponne... Pourquoi le fait qu'elle soit moldus jouait il dans son travail? Elle ne comprenait pas bien... mais elle n'oserai pas poser cette question.

-Merci encore.

Dit elle en regardant la grand mère de son prince charmant disparaitre dans le dédale qu'était à ses yeux la propriété familiale.

Nana vint chercher d'un geste machinal la main de son cher et tendre et ils suivirent ensemble la domestique. Cette dernière semblait connaître la propriété comme sa poche,ce qui impressionné un peu Nana qui se sentait surtout capable de se perdre ici. Ils entrèrent dans la chambre qui serai la sienne. Nana n'avait pas dormi dans ce genre d'ambiance depuis ses 11 ans... Et même si dans sa tête un plan pour rejoindre Chiyu pour la nuit se crée,elle était heureuse de pouvoir profiter d'un endroit aussi calme et agréable.

-Oui.. Même si mon idée de départ était plutôt d'en profiter avec toi... Enfin au moins je vais mieux connaître ta grand mère...

Elle le laissa faire comme à leur habitude et ce qu'il lui dit lui fit très plaisir... Elle était très heureuse de savoir que grâce à elle peut être que Chiyu se sentait un peu mieux ici.

-Je serai toujours là pour toi... Dis moi que vas tu faire pendant que je me baigne avec Akiko? Parce que... Je pensais ... enfin j'aurai aimer passer la nuit avec toi.

Elle était presque aussi timide qu'une enfant. C'était très mignon. Elle vit Yoko se tenir à l'entrée prêtes à lui montrer la salle de bain.. Mais y aller maintenant signifier ne pas être avec Chiyu...Elle reprit alors sa main et l'entraina jusque dans la salle de bain qui était...magnifique. Elle vit qu'un paravent était dressé,ce qui pouvait lui permettre de continuer à discuter avec Chiyu .Elle se plaça d'un côté du paravent laissant son bien aimé de l'autre. Elle remercia la domestique et lui demanda gentllement de partir,préférant être seul pour ce qui était de se préparer. Elle reprit

-Je... Tu n'imagines pas à quel point je peux détester ta grand mère... Comment a elle pu te mettre à Shenzou alors que tu avaid tout ici pour t'épanouir et grandir entouré d'amour...

Dit elle en délaçant un à un les lacets de sa robe qui était aussi difficile à enlever que ses bottes U__U

Chiyu jeta à sa jeune amie un regard d’abord étonné puis amusé lorsqu’elle lui révéla le fond de sa pensée sur le fait que la mamie n’était pas le partenaire de bain auquel elle avait d’abord pensé. Sa grand-mère aurait sans doute été outrée de savoir que son magnifique onsen pouvait devenir mixte, et il aurait donné pas mal de gallions pour voir la tête qu’elle aurait fait s’il avait percuté à la proposition de sa petite amis. Mais il ne se faisait pas d’illusion et savait qu’il n’aurait jamais pu « profaner » le bassin et devenir la victime de la colère de sa grand-mère.

Cependant, il doutait que la rencontre dans les bains permette à Nana de mieux connaitre la vieille femme. Le contraire sans doute, Akiko avait une expérience et une roublardise que la jeune japonaise n’avait pas, mais il lui semblait difficile de pouvoir réellement connaitre la maitresse du « clan » Mizutani.

- fais attention à elle. Elle peut être charmeuse quand elle veut quelque chose. Ici tout le monde pense qu’elle a été une grand-mère exemplaire. Même ceux qui la connaissent depuis longtemps.

A dire vrai, il redoutait que l’Ancienne ne parvienne à retourner l’opinion de Nana. Non pas qu’il ne lui fit pas confiance, loin de la, il avait une totale confiance en son amoureuse, mais parce qu’il connaissait l’aïeule. Il aurait même préféré que Nana ne rencontre jamais sa famille, ce qui aurait définitivement coupé les ponts avec elle, chose qu’il n’avait jamais eu le courage de faire. IL n’était pas revenu depuis son arrivée à Londres, sauf pour les vacances scolaires quand il n’avait pas le choix, mais n’avait jamais réussi à dire « je ne veux plus vous voir ». Culpabilité ? espoir que les choses changent ? Il n’en savait rien mais le fait été la. Il recevait toujours des lettres du Japon et y répondait. Et Chiyu détestait par-dessus tout l’humeur morose dans laquelle cette maison le plongeait. Il voulait rentrer chez lui, inviter Nana au restaurant du coin et plus si affinités. Du moins quand elle arrêterait de manquer l’école !
La voix de la jeune femme le ramena à la réalité, l’arrachant à ses pensées..

- Je ne sais pas. Comme d’habitude attendre que le temps passe …

La façon timide dont elle avait formulé la proposition, et le fait qu’il note qu’elle n’avait pas parlé de dormir, c’était bien un mec tiens … lui arracha un très léger sourire beaucoup plus proche de ce qu’il savait faire.

- Attention Puce ! tu deviens accro. Tu ne pourras bientôt plus vivre sans ta dose de Chiyuine quotidienne.

Quoi lui aussi était accro ? et alors ? C’était plus amusant de la taquiner elle non ? Namého qui rédige ici !! Bref. De toutes façons la nuit serait très calme. Parce qu’ils étaient des jeunes gens bien élevés et que le lendemain ils repartaient pour Londres. Voila.

Cette discussion pour le moins anodine les conduisit, sous la conduite de la vieille domestique à la salle de bain japonaise ou un bain chaud était protegé par son couvercle de bois. Un paravant masquait le coin de toilette mais permettait cependant au jeune homme de continuer à discuter avec sa petite amie sans pour autant entrer dans l’attentat à la pudeur. Même si Yoko regardait visiblement la scène d’un air contrarié (mais ou étaient les bonnes mœurs ?) et que donc Akiko serait au courant de tout dans les minutes qui suivaient, elle salua les deux jeunes gens avant de les laisser seuls.
La suite de la conversation était néanmoins moins agréable. La question, voir l’affirmation de nana était on ne peut plus pénible, et Chiyu, encore une fois, n’aimait pas s’y attarder. Il l’avait fait à une époque et avait renoncé. Il n’avait pas sa place ici c’était tout.

- IL n’y a rien ici. C’est un musée de la culture vivant. C’est beau, c’est entretenu, mais il n’y a rien. Je n’y ai été qu’un imprévu sur une destinée déjà tracée et qu’il a fallu revoir. Crois-moi : Shenzou a été une bénédiction. Je n’aurai pas pu vivre ici.

D’une façon ou d’une autre, physiquement, psychiquement ou spirituellement, il savait qu’il serait mort en restant dans cette maison. Rien ne l’y attachait, et il n’y aimait pas grand-chose. Encore était ce des paysages, des endroits ou il avait échappé à la lourdeur traditionnelle qu’ Akiko avait allégé en recevant Nana.

- Je ne vivrai pas ici. Elle le sait et c’est pour ça qu’elle tente de me faire revenir et qu’elle ne me fait pas rapatrier d’office.

C’était autant une affirmation qu’une promesse faite à lui-même. C’était pour ça aussi qu’Akiko ne s’opposerait pas au retour de son petit fils en Angleterre pour ramener Nana. SI. Du moins pas physiquement. Elle tenterait de le convaincre de rester, mais elle ne l’empêcherait pas de partir. IL était le dernier Mizutani, c’était tout ce qui comptait. Elle ne pouvait pas se permettre de le perdre.
Ceci étant, il avait l’impression d’en avoir trop dit. Chiyu n’aimait pas cette discussion. Tout ce qu’il voulait, c’est que Nana ne voit que ce qu’il avait réussi à devenir, pas ce qu’il avait de plus sombre. Et des cotés sombres, il en avait.

- Tu y arrives ?

La question avait trait à la lutte de la femme contre les lacets qui semblait se dérouler de l’autre coté du paravant.

- Si tu veux de l’aide Yoko ne doit pas être loin. Elle a déjà du revenir.

Il aurait pu proposer son aide, mais en bon boulet il n’y avait meme pas pensé.

- Qu’est ce que tu dirais, pendant les vacances, d’un vrai voyage quelque part ou ni toi ni moi ne sommes jamais allés ? Je ne sais pas ou mais on trouvera bien. Ca te tente ? Rien que tous les deux.

Voila qui était déjà plus léger et lui plaisait davantage. Boulet mais romantique, il se rejouait Casablanca. Rêve stupide mais agréable. Et puis on avait vu des voyages plus désagrables que l'Egypte, la Grèce ou le Mexique ...

Nana n'avait que rarement profiter des onsen,et quand c'était le cas c'était des onsen publique,ou elle allait du côté des dames puisqu'elle n'était à l'époque qu'une enfant. Mais elle savait que les onsen privé et certain onsen publiques pouvaient aussi être mixtes. Visiblement ce n'était pas le cas de celui des Mizutani. Tant pis ou lieu du corps musclé de son amoureux elle se satisferai d'un bain avec la grand mère de ce dernier.C'était moins...appétissant mais au moins elle profiterai des bien faits du bassin d'eau chaude de la source volcanique.

La jeune femme écoutait attentivement les conseils du son petit ami. En effet le combat entre Diabolique Mamie et Super Nana allait surement être troublant pour la jeune fille qui avait plus pour habitude de se battre contre les idiotes de l'école que contre les grands mère. Chaque conseil était donc précieux,surtout venant du petit fils de l'adversaire.

-Je ferai attention,ne t'en fais pas,je suis plus dur à charmer que j'en ai l'air... Sauf peut etre avec toi.

Même si la jolie brune comptait profiter de la demeure familiale des Mizutani ou du moins de l'onsen elle était tout à fait d'accord avec l'idée de rentré à Londres,de manger dans un petit restaurant et de rentré chez elle,ou chez Chiyu lieux qu'elle n'avait jamais vu. Mais bon pour ça il faudra soit qu'elle attende la fin de l'année,soit qu'elle se décide à encore manquer les cours ce qui ne plaira pas beaucoup à son beau Japonais. Elle ne comprenait pas pourquoi il s'acharner à lui faire suivre des cours qu'elle trouvait ennuyeux. Pour Nana qui n'était pas une petite fille à papa la vraie vie était dehors. Comme quand enfant elle passait des heures à déambuler dans les rues avec les garçons. Mais bon il ne lui restait plus qu'un an et elle serai libre...Totalement libre. Elle pourrai se lancer dans la musique et vivre le parfait amour avec son beau nippon. Oui elle n'avait vraiment qu'une hate:obtenir ses ASPIC.

-Hum... Je n'aime pas te voir démotiver à ce point...

En effet Nana pouvait se montrer très touchante lorsequ'elle parlait avec cette timidité qu'on n'avait pas l'habitude d'entendre chez la jeune nipponne. Elle lui accorda un mince sourire timide lui aussi et répondit amusée

-Je veux juste dormir avec toi...Silteplait....

Et là comme toujours,elle sortait l'attaque spécial:yeux de cocker battu. Elle était pas craquante comme ça? Nana était vraiment une fille aux multiples facettes elle pouvait se montrer très autoritaire ou très enfantine et touchante... Puis elle n'aurai pas forcement survécu à une deuxième nuit d'amour. Pas toute suite en tout cas.

En effet d'après le regard de la servantes japonaise, elle n'avait pas prévu que nana demande la présence de Chiyu pour discuter. Mais si on ne pouvait pas y accueillir sa moitié,à quoi servait ce paravent? Nana ne fit pas attention au regard réprobateur de la domestique surement partie prévenir la maitresse de maison. Nana derrière le paravent s'en voulait... Et encore plus en entendant la réponse du jeune homme... Elle s'en voulait tellement de l'avoir entrainer en plein Tokyo,ou même juste au Japon alors qu'il n'y y avait que des mauvais souvenirs ou presque.
Si elle avait été seul dans la salle de bain elle se serai surement allumer un cigarette pour se déculpabiliser mais elle savait que Chiyu n'aimait pas spécialement qu'elle fume et que surement la domestique et la mamie non plus. Tant pis la clope serai pour plus tard.

-Je suis désolé de t'avoir entrainer ici... Sans mon caprice tu ne serai pas revenu ici... Je suis d'accord avec toi sur le fait que Shenzou soit une bénédiction,ne serais ce que par ce que ça m'a permis de te rencontrer...

Le début de la phrase était dit d'une voix presque tremblante tandis que la deuxième partie semblait plus joyeuse dans le son de la voix de la jeune chanteuse aux yeux corbeau. La prochaine fois elle choisirai un pays ou aucun des deux n'avaient d'attache,bye Japan,Bye France... Si le Japon signifiait chiyu contrarié elle ferai un trait dessus.

-Elle à surtout l'air de vouloir que tu prennes possession de la maison.... L'héritier mâle de la famille...Ca ferai une bonne pub pour ce qui compte tant à ces yeux... Le domaine,la place dans la société...

Après tout qu'avait elle au Japon? Quelques amis,qui se feraient un plaisir de venir en Angleterre,et rien d'autres,aucune famille alors pourquoi s'embeter à vivre ici.Même en aimant on pays natale la jeune japonaise aimait encore plus son petit ami et elle était prêtes à tout les sacrifices pour lui. Il était le dernier Mizutani pour l'instant et Nana aurai trouvé ça normal que sa grand mère le veuille au Japon si ça avait été par amour pour son petit fils mais ce n'était pas le cas alors autant vivre de leur coté loin de la grande maison familiale. Tandis que Nana avait finalement trouver comme retirer cette fichue robe elle répondit

-Oui ça va,il faudrai que je pense à acheter des vetements simple à retirer aussi...

Non bande de pervers! je vous ai vu venir c'est juste un côté pratique. Elle finit par réussir à faire tomber sa robe sur le sol et elle la posa sur le paravent en déchaussant ses bottes.

-Non c'est bon,je m'en suis sortie.

Nana n'aimait pas beaucoup l'idée de domestique. Elle était plus pudique que Chiyu pourrai le croire au vue de la nuit précédentes. Elle marchat d'un pas léger et entrat lentement dans la baignoire d'eau chaude...Que c'était agréable après plusieurs transplanage.

-Je dirai... Un grand oui! Pour feter mes examens ... Et puis l'idée de profiter d'un voyage rien qu'avec toi est tellement tentante... Que dirais tu;.. d'un voyage sur la lune?

Dit elle avec une lueur de malice dans les yeux qu'il ne pu voir... Il y avait bien une raison si elle avait dit cela... Il la comprendrai,elle en était certaine.

Le japonais décerna à se compagne un regard mi amusé mi interrogateur. Nana , facile à charmer ? Vu le visage fermé qu’elle offrait aux gens à qui elle n’avait pas accordé sa confiance, « facile à charmer » était sans doute la dernière idée que l’on pouvait avoir. Froide souvent, agressive parfois (certains étaient ressortis de la rencontre par la voie des airs), rarement méchante, mais surement pas « facile à charmer ».
Mais elle n’allait pas combattre n’importe quel charmeur débutant, mais une grand-mère aguerrie.

- Facile à charmer ? Si quelqu’un t’a jamais dit que tu étais « facile à charmer », il faut me le présenter ! ce doit être un sacré charmeur.

Bon ok. Lui-même l’avait charmée sans même être au courant, mais il était d’autant plus convaincu que c’était réciproque depuis longtemps. Boulettitude oblige, il n’avait simplement rien compris.
Nana s’étant refugiée derrière le paravant, il ne pu qu’entendre ses paroles regrettant la démotivation dont il faisait preuve. Il se contenta de hausser les épaules.

- Un coup de blues, ça arrive à tout le monde. Demain il n’y paraitra plus !

D’autant plus que le lendemain ils seraient tous deux de retour chez eux. Du moins chez lui. Chiyu ne savait pas trop si Nana considérait vraiment l’Angleterre comme son chez elle. Il allait ajouter quelque chose quand une tignasse brune apparu au bout du paravant. La jeune femme allait lancer l’estocade. C’était certains. Son regard modele cocker qui lance l’attaque granzyeux ne laissait pas de doute à ce sujet. Nana voulait quelque chose, en l’occurrence ne pas dormir seule dans sa chambre, et elle l’aurait. Elle savait y faire. Chyu la regarda d’un air terrifié. L’issue était sans espoir.

- Nana ne fais pas ça … c’est déloyal ! tu ne … Bon d’accord.

Que vouliez vous que ce pauvre garçon répondît ? IL baissa les bras avec une touchante renonciation à son libre arbitre devant les yeux plein d’étoiles de sa jeune amie.

- Mais tu sais, un jour j’arriverai à dire non.

IL n’en pensait pas un mot, et cela se lisait sur le demi sourire qu’il affichait. Demi sourire que Nana ne put qu’entrevoir, sa victoire l’ayant ramenée derrière le paravent pour achever une autre bataille concernant sa robe.
Ce qui ne l’empecha pas de réiterer ses excuses.

- Tu n’as pas à être désolé. Tu n’as rien à voir dans cette histoire. Tu as demandé, j’ai dit oui. C’est tout. Tu n’as rien à te reprocher. Après tout tu as parfaitement le droit d’aimer ce pays. C’est tout de même le tien.

Et le sien. Bizarre formulation. Quand on lui posait la question, Chiyu répondait naturellement qu’il était japonais, ce qui était le cas. Du moins à moitié pour ce qu’il savait. C’était d’ailleurs la seule chose que sa mère avait révélé sur son père. Il était anglais. Cependant les traits parfaitement asiatiques du jeune homme faisaient tendre à la probabilité d’un chinois immigré. Mais cela nous éloigne de la conversation en cours et les pensées de notre héros sont priées de revenir au présent.

- On reviendra autant de fois que tu voudras … et qu’on pourra ! Sous un faux nom et avec un déguisement.

La encore il plaisantait quoique l’idée fut intéressante. Nana continuait cependant à discuter sur la maison, la famille, la grand-mère … Elle semblait tout a la fois ne pas admettre la conduite des femmes de la famille et leur vision des relations. Il préféra ne pas répondre, histoire de garder tout de même un peu de dignité. Et puis on était dans la maison de la grand-mère, il y avait des choses qui ne se faisaient pas. Comme l’envoyer au diable, chose qu’il était bien incapable de prononcer devant son aïeule qui en avait parfaitement conscience.

Les pensées de Nana, qui avaient des conséquences sur celles de Chiyu, furent interrompues en même temps que ce bref silence par un cri de victoire quand la jeune fille vint enfin à bout du dernier lacet récalcitrant.
Comme en attente de ce moment, Yoko entra avec deux paniers d’osier imbriqués, celui du sommet étant garni d’un yukata qui surmontait une serviette de bain moelleuse, le tout soigneusement plié, qu’elle posa à porté de main de la jeune femme qui se glissait dans la baignoire, pendant qu’elle ramassait rapidement les affaires retirées pour les plier proprement dans le seconde panier avant de sortir avec la même discrétion qu’elle était entréeChiyu, qui s’était appuyé contre une poutre, se redressa.

- Je te laisse savourer l’eau du coin puce. Je crois qu’il est temps d’aller saluer Ayaka. Il parait que ça se fait. A tout à l’heure !

Il quitta la pièce. La grande maison n’avait aucun secret pour lui et il finit par arriver de l’autre coté. De ce coté, le jardin était plus ouvert et une femme y jouait avec sushi et deux shiba inu. Les chiens allaient très bien avec le décor. Chiyu descendit les quelques marches avant de s’incliner poliment devant sa mère. Sushi en profita pour venir l’accueillir de bonds vigoureux en essayant de lui lécher les mains.

- je vous remercie pour Sushi.

- je t’en prie. Il est adorable. J’ai appris que tu étais venu avec une amie. Il faudra me la présenter.

- Quand vous le désirerez.

C’était sans doute l’une de leurs plus grandes conversations depuis environ 20 ans. Ayaka se retourna vers les chiens qui demandaient son attention et Chiyu retourna dans la maison. A dire vrai il ne savait pas vraiment quoi faire. Ayaka se retourna brièvement pour regarder la silhouette qui entamait le tour de la maison par l’extérieur et revint aux chiens. Finalement, le jeune homme se décider à aller vers sa chambre. Il y trouverait peut etre de quoi s’occuper.

Pendant ce temps, la grand-mère Mizutani s’était elle aussi préparée et portait son propre yutaka dont elle se débarrassa avant d’entrer dans l’eau. Pour des raisons pratique, elle décida cependant de garder une grande serviette nouée autour de la poitrine ce qui nous permet de garder à cette description un caractère pudique bien qu’en contradiction avec l’esprit même du thermalisme. La vieille femme profitait pleinement de l’instant et le calme lui permettait de mettre au point sa prochaine stratégie. Qui ne devrait pas tarder à arriver. Ayaka aurait pu quand même avoir un autre enfant après celui la. Il y aurait eu moins de problèmes. Pensée contenant une haute quantité d’amour maternel on en conviendra …

Oui bon admettons le,Nana n'était pas quelqu'un de facile. Mais c'était seulement au départ,quand elle avait enfin confiance en la personne elle devenait un véritable petit ange prêt à tout pour l'autre personne. Et même à faire un trait sur son pays natale,pour celui qu'elle aimait. Mais elle n'était jamais méchante,ne supportant pas d'ailleurs la méchanceté gratuite... Sans doutes parcequ'elle en avait parfois souffert mais aussi car elle ne supporter pas qu'on fasse du mal aux autres.
Oui,bon pas la peine d'en rajouter elle savait qu'elle était...difficile aux premiers abords mais bon... C'était aussi ce qui faisait son charme.

-On ne me l'a jamais dit j'envoie paitre avant qu'ils en aient le temps en général.

Bah bravo,et envoyiez paitre ça donne envie de devenir ton amie ma belle... Oui bon t'y peux rien mais c'est comme ça. Puis le monsieur qu'elle ne faisait plus qu'entendre,étant passé derrière le paravent, avait bien réussi à la charmer lui... Sans même rien faire... C'était peut être aussi ça qui l'avait fait réaliser qu'elle l'aimait,le fait qu'il ne tente rien lui même.

-Oui mais je n'aime pas ça... Mais Lundi ce sera à mon tour...

En effet l'idée de retourner en cours après,un bal,une nuit et un voyage presque le tout idyllique,allait plutôt etre rude pour la jeune femme... Et pourtant elle lui avait promis d'être en cours lundi à la première heure.L'Angleterre,Nana s'y sentait comme dans un deuxième chez elle,le seul problème restait dans son planning:les cours. Elle s'y ennuyait ferme... Mais bon promesse oblige elle y retournerai. Puis elle était apparu de l'autre côté du paravent,celui de Chiyu et avait fait cette tête là: elle savait très bien le charmer lui en revanche...

-Tu es le meilleur des petits amis... Et le plus beaux... Et tu n'es qu'a moi...

Elle se hissa sur le haut de ses pieds,et lui déposat un baiser dont sans se vanter,elle pouvait en dire qu'il s'en souviendrai.. Il était plus franc que tout ceux qu'il avait eut aujourd'hui et en même temps très chaste.

-Mais je ne vois pas de quoi tu parles

Fit elle toute innocemment... L'attaque grosyeux du cocker que pouvait être Nana,n'était qu'un aperçue de son incomparable charme. Puis le sourire sur le visage de Chiyu qu'elle avait entraperçue ne laisser pas de doute,il en serai toujours incapable.
Nana ne pouvait pas s'empêcher de se sentir coupable même si elle dirai à Chiyu que non qu'elle voulait bien le croire.

-Oui mais je n'ai pas le droit de te forcer à devoir supporter ta famille pour autant... J'ai fais un caprice d'enfant,je savais que c'était risquer qu'on risquer de voir ta famille,et j'ai quand même insister... Excuse moi.

Oui bon,admettons le elle était incapable de lui mentir. En effet c'était son pays,et même celui de Chiyu... Pourtant elle se demandait souvent comme se faisait il qu'elle y soit autant attaché alors qu'elle n'y avait vécue que ses années d'enfance... Sans doutes étais-ce parce que c'était les plus belle après cette année... Les souvenirs de son enfance,la mettait souvent dans un état... étrange entre mélancolie et regret.Étrange...

-On visitera d'abord le reste du monde,et après on reviendra... Quand j'aurai des arguments contre ta grand mère qui te veux ici,alors que je te veux là bas...

Elle venait de dire qu'elle le voulait en Angleterre... Oui elle était bel et bien prêtes à faire du Japon son deuxième chez soit et de l'Angleterre le premier. Pour lui... Parce qu'il faisait assez de sacrifice pour elle et qu'elle voulait en faire autant. Nana n'admettez pas en effet la façon dont la mère et la grand mère de Chiyu se soucier si peu de lui,ou alors quand ce n'était que pour le faire revenir. Elle se permettait ce genre de jugement peut être de façon étrange,mais le respect d'une mère était une chose qu'elle n'avait jamais eut à avoir.

Et oui Super Nana en échauffement avant son combat contre Diabolique Mamie était venu à bout de Diabolique Robe. Nana adorait vraiment cette robe mais elle était un enfer à retirer seul. Nana avait du style et de la classe,elle n'vait juste pas le côté pratique qui allait avec.
Nana qui était maintenant dans l'eau du bain qui était très agréable,et qui cacher l'ensemble,ou presque de son corps,vit Yoko rentrer et lui déposa un panier contenant un yukata et une serviette qui sembler tout aussi moelleuse et douce qu'un oreiller. Depuis quand n'avait elle pas porté de Yukata? Depuis six ans... Pourtant nul doutes qu'il la mettrai d'avantage en valeur aujourd'hui que quand elle était enfant. Nana ne compter pas trop tardé dans ce bain afin de ne pas être en retard à son rendez vous au onsen.

-Si tu le peux essaye de voir Suchi... Et ... ne soit pas dur avec elle,enfin pas trop. A toute à l'heure.

Nana resta encore quelque instant dans l'eau dont la sensation donner l'impression que sa tete venait d'etre vider de tout ses soucis... Pas pour bien longtemps surement. Elle sorti enfin de ce bain et attrapa la serviette de bain qu'elle passa autour de son corps... Elle se sécha prenant le temps de s'occuper un peu d'elle,chose qui n'était pas arriver souvent ces derniers temps.

Elle fut enfin sèche et enfila le yukata. La grand mère de Chiyu l'avait gâtée... Il était magnifique. Un imprimé vert comme un feuillage de feuille et de fleur,une ceinture bordeaux qu'elle nouât convenablement dans le dos. Ouaw... Voilà le mot qui lui était venue à l'esprit quand elle l'avait eut enfilé... Il fallait absolument que Chiyu la voit ainsi par la suite. Elle se plaça devant un miroir et remontât ses cheveux dans un chignon dont elle laissa volontairement s'échapper quelques mèches. Sa peau était lisse et pâme et le yukata lui donnait encore plus cet air de poupée de porcelaine...

Elle se leva et trouva au bord de la porte de la salle de bain des sandales de bois qui serai plus facile à retirer que ses bottes,et qui avait sans doutes était déposé par Yoko... Elle les mit et se dirigea vers l'onsen,précédé de Yoko. Nana arriva devant la source d'eau chaude,et Yoko fut congédier par sa maitresse à installée dans la source... Elle dit en s'inclinant legèrement:

-Encore merci de votre invitation madame.

Nana se sentait incroyablement gêner... Ne pas avoir fréquenter d'onsen depuis qu'elle avait acquis ce magnifique corps de femme n'était pas franchement...pour l'iader... Elle retira doucement son yukata,et attrapa une serviette bien trop pudique pour entrer dans l'eau nue... Même si la grand mère de son petit ami l'avait forcement vue puisqu'elle venait de se déshabiller...Elle noua la serviette autour de son corps et penetra dans l'eau qui bien que très chaude était on ne peut plus agréable...

HJ:image dont je me suis inspirée pour le yukata:

Spoiler:

Laissons donc 5 minutes Chiyu à ses occupations, qui se résumaient pour tout dire à vider son paquet de cigarettes en les fumant une par une, en s’occupant de tout et de rien. Surtout de rien d’ailleurs. Finalement il tomba sur un vieux livre rédigé en japonais et se plongea dedans histoire de ne pas regarder sa montre toutes les 3 secondes. Autant le temps avec Nana avait l’air de filer, autant seul il se sentait aussi desoeuvré qu’a 10 ans.

Passons donc cette passionnante lecture et venons-en au bain chaud naturel. Akiko s’était retournée en entendant arriver son hôte. La jeune fille portait fort bien le yukata. Son maintient, sa façon de bouger … oui pour une fois il n’y avait pas à dire, Chiyu avait fait le bon choix. Pas comme Nelly dont il était certain que le franc parler aurait aboutit à court terme à un incident diplomatique international. Il était d’ailleurs à noter que son petit fils n’avait jamais fait un pas au japon avec une autre de ses conquêtes alors qu’il aurait pu. De plus la jeune femme semblait apprécier son pays. Un sourire aimable se dessina sur les lèvres de la vielle femme en voyant donc Nana arriver.

- Je vous en prie …. Après tout vous faites presque partie de la famille. Permettez-moi de vous dire que vous portez fort bien le yukata ma chère. Il vous met en valeur.

Le compliment était sincère. Akiko détourna le regard quand la jeune femme se déshabilla pour nouer une serviette et avancer dans l’eau. Des rochers polis par les ans faisaient office de siège, étonnamment moelleux grâce à un sort jeté depuis longtemps. L’eau chaude coulait d’une gouttière en bambou et maintenant le bassin à température.

Akiko s’étira discrètement, ressentant les effets relaxant de la source.

- Alors mademoiselle Matsato, que pensez-vous de notre maison ? Je vous en prie assoyez-vous …

La vieille femme montra à Nana une place en face d’elle. Elle aimait discuter en face de ses interlocuteurs.

- Vous êtes la première jeune fille que Chiyu nous présente. J’en suis enchantée voyez vous. Je craignais que ce garçon ne succombe à la mode du « flirt ».

Akiko avait fait son choix. Nana lui semblait tout à fait rentrer dans ses conditions en matière de nouvelle arrivée dans la famille. Japonaise, jolie, timide ce qu’il fallait mais visiblement ne manquant pas de caractère … et elle avait eu assez d’ascendant sur Chiyu pour le ramener. Il fallait mettre cette jeune fille de son coté.
Cependant, son sourire restait charmant et ne traduisait rien de ses pensées quelques peu calculées. Pas folle l’aïeule. La jeune femme avait sans doute été briefé et il lui fallait donc jouer sur des œufs.

- Mais excusez moi, je parle je parle et je ne ne vous propose même pas un thé. L’âge voyez vous n’amène pas que la sagesse.

Le sourire qui devait être propre aux Mizutani apparu de nouveau sur le visage de la grand-mère. Un claquement de main fit apparaitre Blinky avec un plateau doté de pâtisseries, d’une théière et de deux tasses à thé..

- C’est une petite fantaisie que je m’accorde, le thé dans le bain. Ce n’est certes pas des mieux vu, mais la sensation de bien être en est irremplaçable.

L’elfe de maison versa adroitement la boisson chaude dans les tasses et en tendit une à sa maitresse avant de tendre la seconde à l’invitée. Un geste de main le renvoya à ses fourneaux sur un merci distrait.

- Parlez moi un peu de vous ma chère. N’ayez pas peur de me lasser, comme toute vieille femme j’adore écouter.

Toute bonne stratégie s’élaborait en connaissant l’adversaire pour s’en faire un allié. Mais la encore, rien dans son sourire bienveillant et son regard gentil ne pouvait faire deviner ces calculs.

Un mot de Nana et de la narratrice de cette histoire: Y en a qui ont la belle vie... Bien sur personne n'est visé,même pas le prince charmant de la Super Nana... En effet elle aurai bien préféré lire un vieux livre en Japonais plutôt que d'avoir à affronter la terrible Diabolique Mamie. Mais bon tel était la destinée de Super Nana et elle espérait bien que Chiyu la récompense en l'accueillant dans sa chambre ce soir.

Mais passons. Nana sur la route menant à l'onsen repensait à tout ce que lui avait dit Chiyu sur sa grand mère... Olala il y en avait tellement,bon en résumé,elle était manipulatrice,détestable et hypocrite... ou charmeuse,ou les deux enfin bref quelque chose dans cet esprit là. En effet le corps de Nana plus développée que quand elle avait moins de onze ans était bien mit en valeur par le yukata... Presque autant qu'avec sa robe,et il était moins casse pied à retirer. Tu parles,heureusement qu'elle était la première à venir au Japon avec Chiyu... Elle aurai foutu une baffe aux précédentes si ce n'avait pas été le cas...délicates je vous l'ai dit .

-Merci... Voila fort longtemps que je n'en ai pas porter... Et étant enfant je n'y trouvais pas mon bonheur pour cause,j'aimais courir partout et le yukata n'est pas fait pour cela.

Puisque elle avait sentit sincère la grand mère,elle avait répondu sincèrement. En effet enfant,Nana était un vrai garçon manqué alors forcement... Rien que l'atmosphère autour du bassin était agréable,entre la chaleur d'un sauna et la douceur d'un lit... Bizarre comme explications... Mais ne l'oublions pas Nana n'est pas ordinaire.

Nana attendit que la vieille dame lui dise et pénétra dans l'eau,en fermant les yeux au contact de l'eau Elle s'installa face à elle.

-Votre propriété est magnifique. Je dois avouer que les maisons Japonaise m'ont un peu manquer... Mais on s'habitue à tout.

Nana faillit exploser de rire en entendant la suite du discours de l'honorable grand mère... Le flirt hein.. Humm,elle ne dirai rien dessus mais elle en savait quelque choses

-Je suis honoré d'être la première. Quand à Chiyu,c'est un garçon très bien et très doux, cela ne lui ressembles pas de flirter...

Dit elle avec un sourire naturel. Oui bon elle mentait un peu mais c'était juste pour couvrir son amoureux,ça reste juste non? La vieille femme lui adresser un sourire aimable que Nana lui rendait... Qu'avait dit Chiyu... Ah oui même ceux qui la connaissent depuis des années ne connaissent pas sa véritable nature,autant dire qu'il fallait qu'elle se méfie.
Que Diabolique Mamie ne se fasse pas d'idée,son coeur restera du côté de son bien aimé,et pas de celui de sa grand mère-qui en passant l'avait privé d'un bain crapuleux en amoureux -.

-J'aime écoutez les autres ne vous en faites pas pour cela. De plus je suis sure que votre famille et son histoire doivent être fascinante.

U__U... C'était étrange comme elle avait le même sourire que Chiyu... Non elle n'allait pas céder,du moins elle ne l'espérait pas.Étrangement ce n'était pas la grand mère le pire,c'était le côté qui faisait qu'elle ressemblait à Chiyu.

-Je vous comprend,même en Angleterre je ne cesse de boire du thé Japonais. Celui des anglais est très bons,mais je suis habituée à celui ci depuis toute jeune.

Quand Nana disait quelque chose elle faisait très attention à ne pas dévaloriser l'Angleterre au profit du Japon. Elle attrapa la tasse et la porta à ses lèvres. U__U il était délicieux.

-Oh... Vous savez ma vie n'a rien de passionnante. Je n'ai jamais connues mes parents,c'est pour cela que j'étais à Shenzou.Puis j'ai été à Beauxbatons,suite à une lettre,et une vieille femme qui m'a adopté m'a fait atterrir à Poudlard,cette année. Ou j'ai retrouvé Chiyu.

Oui elle avait fait un maxi résumé,pour ne pas trop se dévoiler. Mais machinalement sans qu'elle ne puisse rien y faire sa main vint jouer avec le bracelet ramenant à sa mère... Mais elle le lacha rapidement et bu son thé avec un sourire doux qui ne laissait pas deviner qu'elle conaissait parfaitment son adversaire...elle.

Décidemment, cette fille plaisait à Akiko. Elle avait probablement été défavorablement briefé par son compagnon, mais elle n'en restait pas moins polie. Aucune inimitié n'émanait d'elle alors que, Akiko en était sure, Chiyu n'avait pas du décrire sa famille avec des mots particulièrement agréables.
Mais la vieille femme savait aussi choisir ses sujets de conversation. Elle faisait observer Chiyu, et par extension les gens avec qui il avait des contacts. Bien sur, son pouvoir en Angleterre n'allait pas plus loin que savoir qui il fréquentait, mais il en allait autrement au Japon ou elle était sur son terrain.

Elle connaissait donc parfaitement l'histoire de Nana. A un moment elle avait hésité, en apprenant l 'idylle, à savoir de qui descendait la jeune femme. Puis elle avait renoncé. Le sang avait pour elle une certaine importance, mais moins que perpétuer la lignée Mizutani. Nana était exactement la jeune fille qu'il lui fallait dans ce but.

IL faut bien que les enfants vivent dans leur époque. Aprés tout, les temps changent. Mais les tenues traditionnelles me semble parfois bien oubliées par ces jeunes filles en jupes très courtes et longues chaussettes.

Un discret soupir de regret vint ponctué cette déclaration.

Mais il est plaisant de voir que certaines savent encore trouver la beauté dans ce qui fait l'âme de ce pays.

Akiko trempa les lèvres dans son thé délicatement parfumé et posa la tasse avant de revenir à sa jeune interlocutrice Nana était visiblement très attachée à son petit ami, au point de rester dans le flou de flou dans ses réponses quand elle risquait de donner un argument à la grand mère. Elle avouait son amour du Japon, sans jamais renier l'affection qu'elle portait à l'Angleterre. De nouveau elle marquait un point chez la grand mère. Polie, bien éduquée, discrète et intelligente.

Ne cherchez pas à minimiser ma chère. J'ai mes sources. Je connais les turpitudes de ce garçon. Votre volonté de minimiser l'attitude de Chiyu est admirable, mais il n'en reste pas moins que … passons. Il ne me semble pas judicieux de faire ressurgir ces vieux démons alors que vous avez l'air de vous accorder parfaitement.

Une seconde, il sembla à la grand mère avoir réussi à déstabiliser la jeune japonaise. Nana l'avait regardée comme si elle se posait des questions. A peine une fraction de seconde, mais quelque chose, un éclair dans le regard de Nana. La vieille femme n'ignorait pas que Chiyu ressemblait énormément à Ayaka, et que Ayaka ressemblait elle même à sa mère. Par conséquent, Chiyu ressemblait à sa grand mère. Etait ce cela qui avait déstabilisé la jeune femme quand elle lui avait offert un sourire? En tout état de cause, la vieille femme savait quand utiliser une arme et quand la rengainer. Pour l'instant, elle préférait garder le coté « je ne suis pas si différente de votre petit ami » dans la poche. Ça pourrait servir.

Ma pauvre enfant, cela a du être terrible pour vous. Mais je ne comprendrai jamais cette volonté de vouloir envoyer nos jeunes sorciers à l'autre bout du monde.

La discussion qu'avait eu la japonaise à ce sujet avec le directeur de Poudlard de l'époque, Albus Dumbledore, pour faire annuler l'inscription de l'enfant en témoignait. Toujours poli face à la prose de la grand mère, il n'avait jamais cédé. Et Akiko Mizutani, quel que fut sa propre estime d'elle meme, ne pouvait rivaliser avec ce sorcier mondialement reconnu. Elle avait du pour la première fois capituler et en gardait un souvenir amer. D'autant plus que non seulement Chiyu lui avait avait échappé pendant ses années à Poudlard, mais qu'il y avait développé une volonté d'indépendance qu'elle avait toute les peines du monde à briser. Rien que pour ça, Dumbledore lui était odieux. Mais pour l'instant, elle se contentait de poursuivre une discussion anodine

Beaubatons est une école très réputée. Le choix en a été excellent. Les enfants qui en sortent sont toujours des modèles de comportement. D'ailleurs je connais un peu Olympe Maxime qui est venue il y a quelque temps visiter notre école de magie. Une femme admirable.

Rattrapant sa tasse, Akiko avala quelques gorgées de thé tout en regardant nana jouer distraitement avec son bracelet, notant mentalement le geste apparemment lié à son enfance.

Quelle histoire … quitter au Japon et vous retrouver en Angleterre! La réalité dépasse parfois la fiction. Mais je crois que tout est écrit. Rien n'est du au hasard.

Rien du tout. Ni le fait que Nana et Chiyu forment un couple à son goût parfaitement assorti, ni celui que la jeune fille trouve ses racines ici. Tout était écrit. Bien sur il faudrait peut être lui réapprendre à vivre dans la grande maison, mais chaque chose en son temps. Il fallait déjà qu'ils viennent y vivre.
D'autant qu'Akiko ne croyait pas au romantisme. Elle avait certes épousé un homme qu'elle aimait, mais c'était par hasard. Et si elle n'en avait pas eu le droit, elle en aurait épousé un autre. Ayaka avait tenté d'échapper à cela en son temps, et n'en avait connu que des désillusions. Elle avait du coup refusé tout époux et toute relation.
Mais Nana n'avait ni le détachement ni l'amertume de ses deux ainées vis à vis des sentiments amoureux, et Akiko comptait bien s'en servir.

Vous savez qu'il suffirait que vous le demandiez pour retrouver votre mère.

Un nouveau sourire naquit sur les lèvres de la sorcière.

mais vous ne m'avez rien dit sur vous … vos projets d'avenir, ce que vous aimez ...

Pour l'instant, il valait mieux éviter les sujets trop personnel. Il fallait d'abord que Nana se sente en confiance.

Nana n'était pas facile à déstabiliser,c'était ce qu'on lui avait toujours répéter à l'école.... Pourtant aujourd'hui l'adversaire était de taille... Elle avait peur que le moindre geste ou mot de trop ne conduise Akiko à la victoire... nana ne devait pas se laisser charmer... Elle ne devait pas sortir de l'onsen en ayant envie de vivre ici. Elle avait promis à Chiyu que jamais elle ne lui demanderai de vivre ici,même si elle ne l'avait pas formuler ainsi. Dans tout les cas c'était aussi une promesse qu'elle s'était faites à elle même. Et Nana détestait les gens qui ne tenaient pas leur promesse.Alors...

Nana se souvenait d'une autre choses que lui avait dites Chiyu,elle avait de l'influence et des relations... Elle devait surement en savoir plus sur Nana qu'elle ne le laissait entendre... Et si la jeune femme voulait avoir des enfants dans le futur,ce ne serai pas pour toute suite,et comme elle en avait parler avec Chiyu,jamais leur arrière grand mère ne les élèveraient... Ce serai à eux de le faire,à personne d'autres.

-Vous savez,j'aime beaucoup tout ce qui est du stylisme et j'aime autant les vêtements moderne que les vêtements traditionnel... Je trouve que chaque chosea un charme qui lui est propre.

*Nana fait attention à ne pas en dire trop..* Elle avait entendu cette phrase dans sa t^te avec la voix et l'intonation de Chiyu... Il avait raison,elle était vraiment accro.

-J'aimerai toujours mon pays natale,même si plus j'avance et moins de choses m'y rattache.

C'était à Nana de mieux jouée que Diabolique Mamie... C'était quitte ou double... Soit elle gagnait soit elle briser ces promesses faites à elle même et à son prince charmant... Autant dire que ce serai double ou rien du tout. La jeune femme porta à nouveau sa propre tasse de thé jusqu'à ses lèvres,buvant lentement son contenue,un thé aussi bon ben que plus doux que celui qu'ils avaient bu durant la cérémonie faites par Akiko.

-En effet... Je connais moi aussi le parcours amoureux de Chiyu et je ne lui en veut pas...Comme vous l'avez dit nous sommes sur la même longueur d'onde,et le passé m'importe peu... L'important c'est l'avenir.

En effet,cette ressemblance frappante entre la grand mère et le petit fils était une des rares choses depuis le début de la conversations,et même de son arrivée chez les Mizutani qui avait déstabiliser un bref instant la jeune Japonaise. Il était plutôt perturbant de devoir affronter quelqu'un qui avait le même sourire que celui dont on était folle amoureuse... Elle espérait intérieurement que l'aïeul n'ai rien remarquer même si elle la savait grâce ç Chiyu très bonne observatrice,autant dire qu'il y avait peu de chance qu'elle n'ai rien remarquer dans le trouble qui avait envahit Nana durant quelques instants. Nana ne trouvant pas de défaut à Chiyu,sauf peut etre celui d'etre un peu trop protecteur se demanderai comment elle pourrai continuer à penser ce qu'elle pensait de la grand mère si cette dernière jouait avec cette ressemblance...

-Mes amis,dont Chiyu étaient déjà parti,alors ce départ ne m'as pas tellement troubler... Je souhaitais avant tout retrouver les garçons.

Nana pour sa part n'avait jamais eut aucun parent qui n'avait essayer de la retenir au Japon,puis être séparé de l'endroit emplit de souvenir d'une enfance merveilleuse avait été une bonne choses pour la jeune fille qu'elle était à l'époque... Elle avait du mal à avancer sans les garçons,et son départ pour la France bien que ne l'ayant pas aider à oublier son amour pour Chiyu qu'elle pensait ne plus jamais revoir,avait permis de chassé les souvenirs morose du manque de ses amis. De plus Nana n'avait jamais été une petite fille pleurnicharde et fragile,elle avait plutot toujours été un garçon manqué,sur d'elle avec un caractère de feu...Et un tempérament qui pouvait bruler ceux qui osaient s'en approcher.

-En effet,Mme Mawime a été très gentille et douce avec moi... Je n'étais pas très... enfin je n'étais pas comme les autres. Mais je préfère amplement poudlard... Les élèves sont plus différent... A Beauxbatons,même en portant du respect à l'école,tous agissent comme des moutons. Et j'aime la différence.

En effet plus qu'une habitude jouer avec le bracelet quand elle parlait de son enfance était un tic qu'elle n'avait jamais réussi à effacer.

-J'avoue que je n'ai pas crus souvent le retrouvé... Mais l'important est que ce soit arrivé... Et que maintenant nous soyons ensemble.

Nana quand à elle ne supportait pas qu'on lui dicte son comportement,le seul qui ai jamais réussi à lui faire ce genre de chose était Chiyu le matin même en la convaincant de ne pas le suivre dans les endroits ou il jouait pour sa sécurité. Mais sinon personne n'avit réussi à la faire obéir à un quelconque règlement,que ce soit à Shenzou ou elle allait souvent dormir avec les garçons,à Beauxbatons,ou elle sortait la nuit pour chanter,ou à Poudlard ou parfois elle rentrait chez elle en temps de cours. Et personne ne pourrai la forcer à vivre quelque part si elle ne le voulait pas... Elle en était totalement sur.
Nana en effet derrière ses airs resistante et garçon manqué etait à fleur de beau et d'une sensibilité émouvant pour quiconque. Sa réponse à la phrase d'Akiko fut sans aucune hesitation et dites avec froideur

-Je ne veux jamais la voir. Elle m'a abandonné,ce n'est pas à moi de la chercher,et si elle me retrouvait je ne voudrais pas lui parler.

C'était dit avec autant d'amertume que Chiyu quand il parlait de sa mère.

-L'avenir est quelque chose dans lequel je ne me plonge que rarement. Aussi je n'ai pas de projet concret... Enfin un,celui de ne jamais etre séparé de Chiyu. Pour ce que j'aime,la musique me passione,je suis chanteuse.

C'était clair,et court,elle restait polis mais eviter toute erreur qui pourrai mener à sa perte.

Akiko avait écouté avec attention les paroles de sa jeune invitée. Sa réserve l’amusait. Il n’était pas difficile de savoir que Chiyu n’avait pas brossé un portrait flatteur de sa grand-mère, et la façon dont la jeune femme évitait de porter un jugement définitif sur ce dont elle parlait montrait qu’elle savait qu’elle avançait sur une pente savonneuse que la vieille japonaise s’efforçait de savonner encore davantage. Mais pour l’instant, elle restait bien en haut de la pente. Mais la encore, elle aimait ce que révélaient les paroles de Nana. Sa façon de voir la beauté des choses dans l’ancien comme dans le nouveau, était une forme de pensée philosophique qui plaisait à l’aïeule. Même si elle n’admirait que rarement les créations moderne, que ce soit dans le textile ou ailleurs, la vieille femme savait y voir ce que les japonais appelaient «la beauté de l’éphémère » Selon, il n’y avait de beauté qui durait. Ce qui était beau était constamment détruit pour être reconstruit. A la fois éternel et éphémère. Il lui semblait retrouver cette école de pensée dans le discours de la jeune femme. Et si rien ne rattachait Nana au Japon, Akiko pouvait s’arranger pour changer cet état de fait. Il suffisait juste de trouver les bonnes personnes.

Elle posa cependant un regard discret sur la jeune femme. Nana semblait vraiment amoureuse, de ce genre de sentiment qui faisait que le reste n’avait qu’une importance relative. Bref, un amour de jeunesse. C’était le genre de chose dont il fallait à la fois se servir et se méfier.

- Une partie des amis que vous aviez la bas est toujours ici non ? Pourquoi ne pas profiter de votre présence pour leur rendre visite ? je suis sure que cela ferait plaisir à tout le monde.

La vieille femme termina son thé sur un sourire amusé. Nana semblait si certaine de ses sentiments !

- Beauxbatons est une école ou l’on apprend aux élèves à se comporter, à entrer dans le monde et ou l’on prend en compte les desideratas de la famille. Olympe a toujours tenu à ce que son école soit un modèle du genre Dommage que d’autres n’aient pas fait ce choix.

Elle pensait bien sur à Poudlard. La ou Beauxbatons formait des jeunes gens prêts à entrer dans le monde, Poudlard formaient des gens voulant forger le leur. Et cela ne lui plaisait pas du tout. Mais elle ne pouvait cependant s’en ouvrir.
La vieille femme posa sa tasse de thé, enfin vide, et tourna vers la jeune femme un regard mi interrogatif mi réprobateur.

- Quelle qu’ai été son attitude à votre égard, elle reste votre mère. Elle vous a donné la vie alors qu’elle aurait pu éviter. Rien que cela mérite votre respect. Vous le savez. La colère est à ce sujet mauvaise conseillère.

La vieille japonaise connaissait cette amertume, cette rancœur qu’elle ressentait dans les paroles de la jeune femme. Elle l’avait vu très top dans le comportement de Chiyu vis-à-vis de sa mère et vis-à-vis d’elle-même. Si elle laissait jouer ce point commun, elle pouvait perdre la partie.

- Votre mère avait sans doute ses raisons. Laissez-lui une chance de vous les donner !

Elle releva une mèche de cheveux échappée de la serviette qui couvrait ses cheveux et menaçait de tomber dans l’eau qui lui arrivait aux épaules en réalisant qu’elle s’était trompée sur une chose. Nana avait une âme d’artiste. Ce n’était pas une jeune fille naïvement éprise. Du moins pas uniquement. Mais une artiste passionnée et elle appuyait ses convictions sur cette passion.

- J’espère que c’est l’avenir qui vous attends et que vous construirez.

La vieille femme se leva, tenant la serviette gorgée qui la couvrait jusqu'à arriver devant son yutaka qu’elle remit. Elle se retourna vers la jeune femme, en lui offrant de nouveau un sourire aimable, presque charmant.

- Vous êtes ici chez vous. N’hésitez pas à faire appel à Blinky en cas de problème. Je me rejouis de vous revoir au diner. Oh et si vous croisez Chiyu, demandez lui de faire un effort pour une fois !

Nana ne comprendrait surement pas, mais le petit fils oui. Un kimono d’homme tout neuf avait été placé dans sa chambre, et Akiko ne désespérait pas de le voir un jour passer l’habit traditionnel. Peut etre le ferait il pour sa petite amie. D’autant qu’elle avait fait préparer pour elle, dans sa chambre, un vrai kimono dans les mêmes tons que le yutaka. Nana le trouverait en entrant. Akiko s’inclina et s’éloigna.

Dans sa chambre, Chiyu s’était endormi sur son livre après avoir rangé le vêtement dans l’armoire. On ne lui ferait jamais porter ce genre de choses.

Nana pendant que la détestable mais non moins honorable grand mère réfléchissait à sa prochaine attaquer,pensait à tout autre chose. Elle pensait à Chiyu. Qu'était il en train de faire en ce moment même? ... Et puis il fallait aussi qu'elle élabore un plan... Mais ça elle l'avait presque finis... Quand viendrai l'heure du coucher,elle récupérerai Sushi qui de toute façon ne dormait jamais sans sa maitresse. Et Sushi aimant beaucoup Chiyu,il saurai sans nul doutes le retrouver surtout si elle avait le loisir d'aller le voir (Chiyu)avant que la nuit tombe. Ainsi elle pourrai repérer sa chambre et saurai ou non si Sushi était sur la bonne piste. Rester ou bien l'idée du somnifère dans le verre d'Akiko,mais elle doutait que cette dernière n'en sente pas l'odeur. Ce serai donc sa première idée. Sushi et elle partirai à la recherche de la chambre de Chiyu... Hors de question de lui dire comment elle allait s'y prendre,sauf si il lui demandait,elle savait très bien que même si il avait envie de passer la nuit avec elle,il ne l'admettrai pas et surtout il essayerai de la dissuader de faire ça. Mais ça soyons franc elle s'en moquait un peu... En général les choses qu'il lui interdisait elle les faisaient... Surtout quand elles étaient aussi plaisant que cela.

Nana fut sortit bien vite de ses pensées amoureuse par la voix de la Diabolique Mamie... Ses amis? Aoi, Masato... Les revoir? Non elle ne pouvait pas... Surtout qu'elle devait repartir le lendemain pour Poudlard,et qu'elle ne supporterait pas de ne pouvoir rester d'avantage avec son grand frère. Et de plus,si ce que lui avait dit Yuki était juste Aoi était hospitalisé,pour une opération et Masato en amant dévoué était donc à son chevet..; C'était une mauvaise idée,elle les inviterai un jour chez elle.

-Un de mes amis est hospitalisé et l'autre à son chevet je ne veux pas les déranger de plus,je ne supporterai pas de devoir repartir le lendemain après les avoir revu,hors Poudlard m'appelle.

Oui c'était la décision juste. Elle savait que l'envie de rester au Japon serai forte si elle les revoyaient. Alors ce serai à eux de venir quand elle aurai finis ses études.

-Avec tout le respect que je dois à Mme Maxime on leur apprend à entré dans le monde comme des moutons... Au boucles d'or.

De la rancœur? Un peu oui... Elle n'avait jamais supporté l'attitude des français et française à son égard... Le pire avait été un pimbêche qui lui avait demander ou est ce qu'elle s'était fait colerer les cheveux pour que ça dure aussi longtemps.
Nana finit elle aussi son thé et posa la tasse sur le côté,ce que lui dit la grand mère manqua de la faire rire... C'était bien beau de défendre la mère,mais qui s'était occupait d'elle? Personne avant qu'elle ne se rende compte que finalement ses amis suffisaient amplement.

-Mme,malgré tout le respect que je vous dois,j'ai des opinons très ancré pour ce qui est des enfants. On n'abandonne pas un enfant à lui même,peut importe les raisons. Un enfant préférera grandir dans la misère mais avec sa mère plutot que de vivre dans un palais et seul.

Elle ne supportait pas qu'on défende celle qu'on pouvait appeler sa mère... Une mère n'abandonne pas son bébé... Si elle n'en veut pas elle avorte,elle ne le laisse pas grandir seul et malheureux... Car quoi qu'elle en dise,enfant la présence d'une mère lui avait manquer.

-Elle n'avait qu'a réfléchir,avant d'agir.

Nana était rarement aussi dure à propos de quelque chose. Mais là c'était un sujet qu'elle ne pouvait aimer. Qui que soit son père,et qui que soit sa mère et peut importe pourquoi ils l'avaient abandonné,elle ne pourrai jamais leur pardonner,même si Shenzou lui avait donné la plus belle chose de sa vie: Chiyu. Elle reussi à retrouverun sourire par la suite.

-Merci,je l'espère aussi... La musique est au domaine ou l'on peut se sentir libre... C'est bien mon but.

Nana détourna le regard quand Akiko enfila son yukata. Elle se leva doucement elle même ,sentant la serviette alourdi par l'eau. Elle sortit gracieusement de l'onsen et vint se placer devant son yukata ou Yoko avait placer d'autres serviette,sèches.

-Je le ferai. A ce soir Madame.

Elle attendit que la grand mère ne disparaisse et retira la serviette nouée autour de son corps se sécha rapidement et vit que Yoko avait prit la peine de lui déposer des vêtements à elle.. Mais elle avait bien envie de surprendre Chyu en yukata,il fallait dire que ça renforçait ce petit côté Kaguya Princesse. Elle l'enfila prenant ses vêtement avec elle,ainsi elle pourrai se changer,elle appela Blinky et lui demanda de l'emmener à la chambre de Chiyu,ce à quoi l'elfe accepta. Elle frappa doucement à la porte de Chiyu,et entra en remerciant l'elfe.

-Coucou!

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Week end japonais (suite Soirée M&M's) [nana - terminé]

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