Week end japonais (suite Soirée M&M's) [nana - terminé]

Son meilleur oreiller? Oui sans aucun doutes,même Sushi le jeune husky n'avait jamais réussi à l'égaler dans ce domaine,mais n'oublions pas que dans ce topic,Nana n'avait eut l'occasion de vraiment dormir dans les bras de son prince charmant qu'une seule fois,et elle comptait bien y remédier. Normal non? Elle avait bien le droit à ça. Elle sourit:

-Humm... Oui mais n'empêche que tes mains on bien tendance à venir se blottir contre moi...

Comment ça,c'était nul comme contre attaque,en fait il n'aurai surtout rien à y répondre puisque c'était la stricte vérité,celles qui étaient d'ailleurs placé dans son dos en étaient la preuve vivante. Bah oui en toute logique Chiyu étant vivant,ses mains aussi. Enfin,en toutes logique après ça pouvait varier mais elle en douter fortement. En toute franchise la jeune femme aurai aimer être capable de lui montrer ce qui était sage ou non,mais en toute franchise toujours,elle en était totalement impossible et elle n'irai pas jusqu'au bout si elle commençait ce genre de petit jeu,voir elle mourrai facilement de fatigue. Le cœur y était,mais le corps n'aller pas suivre,elle en avait conscience.
Non,pas un dernier baisé,un dernier baisé ça sonnait limite rupture et nous n'étions pas dans un cas de rupture,vue comme ils étaient collés l'un à l'autre,permettez moi de signalez que comme manière de rompre c'est plutôt sympathique. Non Nana n'aurai pas supporter qu'ils rompent aujourd'hui. Ni jamais d'ailleurs. Elle était plutôt motivé pour le garder le plus longtemps possible comme petit ami,et si c'était possible,elle le garderai à vie.

-Tu as toujours été le plus raisonnable de tous.

Elle avait ensuite entamer une nouvelle séance de baiser dans le cou,mais elle sentit les mains de Chiyu quittait son dos,et fut contrainte de retirer les siennes de son cou et de ses cheveux.Elle admirait son côté raisonnable au fond. Même si elle ne se l'avouer que très peu.*

-D'accord,mais on dors dans le même futon!

Oui,elle voulait bien dormir mais avec lui sinon niette. Elle se leva peu après son petit ami et lui sourit. Elle accepta l'aide de sa main et sortit du bain.
Une fois sortit elle attrapa une serviette sèche et partie derrière un paravent. Elle n'efila non ps ses vêtements mais unt-shirt trop grand appartenant à Masato qui lui servait de pyjama et qu'elle avait dans son sac.

Moins glamour que la nuisette mais efficace. Elle sortit de l'autre c^oté du paravent

-Voila...

Chiyu se contenta de répondre par un sourire en coin et un haussement de sourcil pendant que sa petite amie faisait des remarques sur l’activité éventuelle de ses mains. Si on partait dans ce genre de débat, on allait pas en sortir. Le regard en coin amusé suffirait dont à répondre à Nana qu’il suffisait qu’elle demander et hop ! plus de main. UN défi qu’il ne tenait pas à relever, et sans doute qu’elle non plus.

Mais c’est avec une raison et une volonté qui forcerait l’envie de n’importe quel ascete qu’il se leva pour sortir du bain, suivi de sa douce amie. L’immersion avait certes était agréable à plus d’un titre, mais il était lui aussi fatigué, et avait vecu sa journée avec le stress inherent à sa présence sur le sol japonais. D’ailleurs, ce qu’il avait craint était arrivé, ce stress était monté d’un cran. Si le bain avait reussi à le détendre, il n’en restait pas moins qu’après le voyage, les transplanages, la maison, il était lui aussi crevé.

La réponse de la japonaise à son invitation à aller se coucher lui arracah d’abord un regard d’incromprehension, puis un nouveau haussement de sourcil, un sourire de nouveau amusé, et un mouvement de tête de gauche à droite qui, en dehors du fait que ça faisait voler quelques goutelettes, affichait le désarroi feint du jeune homme.

- Nana, tu sais que passé 6 ans, dormir a deux dans un futon tient de l’exploit ?

Par contre en rapprocher deux était largement dans le domaine des possibilités. Mais si il pouvait taquiner Nana en ne sortant pas cette evidence, il ne s’en priverait pas. La jeune femme avait cependant accepté son aide chevaleresque pour sortir du bain et avait quitté la douceur de l’eau.

Nana s’étant isolée derrière un paravent, le jeune homme avait profité de la relative pudeur du yutaka pour enfiler sa propre tenue de nuit, pas beaucoup plus glorieuse que celle de sa compagne. Un caleçon et un t shirt lui suffisaient largement. Même s’il avait remis le vêtement traditionnel pour aller jusqu'à la chambre. On avait du savoir vivre tout de même !
Le T shirt n’était visiblement pas le sien et devait faire deux ou trois trailles de trop, ce qui donnait à la jeune femme l’air d’être toute petite.

Chiyu posa la serviette mouillée dans le panier prevu à cet effet et invita d’un geste Nana à quitter l’endroit.

Nana en était sure et certaine même si il le voulait,Chiyu ne réussirai pas à retirer ses mains du corps du la niponne. Il l'aimait bien trop pour ça et il aimait bien trop le corps des femmes pour cela,c'était bêtes mais c'était la stricte vérité. Mais on allait pas se lancer dans ce genre de débat car Nana n'était pas mauvaise non plus dans son genre pour ce qui était des caresses ou autres. Qui se ressemble s'assemble.

Les bains d'eau chaude était très agréable,surtout en si bonne compagnie,et Nana ne manquerai pas de faire installer une baignoire chez elle,bah oui sait on jamais. Mais il fallait bien sortir de l'eau un jour pour regagner les futons et sombrer dans les bras de Morphée. Et si elle n'avait pas été aussi fatigué la jeune femme serai sans doutes rester encore un petit moment dans l'eau dans les bras de Chiyu mais elle était trop fatigué pour lézarder encore un peu. Et le dernier transplanage laissait encore en elle les marques d'un mal de crane intense.

Elle fit semblant de bouder face à sa réponse,quoi... Oui elle avait souvent dormit dans le même futon que les garçon,mais elle n'avait pas penser qu'à l'époque ils étaient tous plus petit et plus mince. Même si tout deux étaient encore mince,ils avaient beaucoup grandit et nul doutes que tenir à deux dans le même futon sans toucher le sol reviendrai du miracle,elle reprit donc un peu amusée.

-Je n'y avais pas penser... Alors on colle les deux?

Puis suite ça cette petite demande toute timide elle quitta définitivement l'eau pour aller enfiler ce t-shirt trois fois trop grand mais plein de l'odeur de son grand frère et surtout très confortable pour la nuit. On avait beau ne plus en être à ne pas connaitre les genoux de l'autre,Nana garda sa lignerie sous son t-shirt,quoi,si jamais quelqu'un entrer dans leur chambre?

Elle enfila au dessus du t-shirt un kimono plaçait là pour justement ne pas regagner sa chambre nu,ou en pyjama. Puis elle réapparu de l'autre côté admirant quelques instants son samourai de petite ami.
Elle attrapa sa main et ensemble ils regagnèrent la chambre dans un silence tendre et pas pesant. Parfois les mots étaient inutiles. Ils arrivèrent enfin à leur chambre et Nana s'etira avant de se coller contre Chiyu

-Depuis hier,et grâce à toi,j'ai repris gout à la vie...Merci...

Oui depuis hier,puisqu'ils s'étaient mis ensemble la vieille... Elle resta un petit moment dans ses bras en enn profitant pour voler un nouveau baiser.

Chiyu cacha de nouveau un sourire amusé à la demande timide de sa compagne. Une envie irrepressible de la taquiner lui passait dans la tête. Tournant celle-ci , de tête , vers le plafond d’un air de profonde reflexion, il se mordit la lèvre, comme hésitant.

- je ne sait pas … ce n’est pas convenable.

Le retour de la jeune femme dans un t shirt gigantesque, en tout cas comparé à elle mit fin à cette petite discussion futonnienne. Nana agrippant la main de son petit ami, le couple regagna la chambre en silence. Pas le genre de silence gêné ou personne ne sait quoi dire, mais le silence qui nait entre les gens qui se connaissent, et ou les paroles ne sont pas le moyen le plus sur de communiquer. Une sorte de silence complice, dans lequel chacun profitait de la présence de l’autre.

La porte refermée, Nana profita de l’intimité de la chambre pour s’étirer. Son coté chat sans doute. Chiyu la sentit se coller contre lui et passa doucement ses bras autour des épaules de la jeune femme. Parfois, comme en ce moment, elle avait l’air toute petite. Comme si elle redevenait la petite fille qu’il avait quitté 9 ans plus tôt. Cependant, il n’aimait pas ce qu’elle disait. C’était finalement si triste. Le jeune homme passa doucement la main dans les cheveux de sa dulcinée

- Ne dis pas ça Puce. Tu n’avais pas besoin de moi. Tu as ta musique, ton talent, tu es jolie comme un cœur et n’importe qui voudrait être à ma place. Tu as toujours eu gout a la vie. Il suffisait juste que tu t'en rappelles.

Et ce gout lui resterait meme s'il devait disparaitre. Bien sur Chiyu ne le souhaitait pas. mais lui aussi était fatigué, et cela provoquait souvent des pensées sombres. IL déposa un baiser sur les cheveux de Nana qui semblait se contenter de la position, serrée contre lui, pour le coup littéralement au creux des bras du jeune homme. Sa passion première finit cependant par reprendre le dessus et la jeune femme déroba à son compagnon un baiser qu’il lui rendit gentiment, (et non fougueusement il était trop fatigué pour ça). Finalement, la encore, ce fut lui qui rompit l’étreinte.

- Va te coucher Nana. Tu es fatiguée et tu dis n’importe quoi.

La femme de chambre avait disposé les deux lits, leurs couvertures et leurs oreillers et il suffisait à présent de se glisser dans les draps. Chiyu sourit gentiment à sa compagne, et en signe de bonne volonté, rapprocha les deux futons. D’une part parce que Nana n’irait pas se coucher sans ça, d’autre part parce que quoi qu’il dise, ce soir lui aussi avait besoin de n’être pas tout seul.

Le japonais posa soigneusement le yutaka dans une armoire en demandant à Nana si elle voulait une infusion pour dormir. Lui n’en voulait pas, il était plutôt adepte du café.

La jeune femme avait un on ne sait quoi qui la rendait atrocement attachante et touchantes et extrêmement mignonne. Mais n'allez jamais lui dire cela,vous finiriez sans aucun doutes dans le mur d'en face. Elle n'assumait pas du tout ce côté enfant de sa personnalité.

-Allez,dit oui!

Dit elle en lui refaisant encore une fois le coup de son attaque personnel au cœur de guimauve de son petit ami. Une chose était certaine,il ne dirait pas non vue le regard qu'elle venait de lui lancer ,c'était impossible. Ce qui les avaient menaient tout deux à rejoindre leur chambre dans un délicieux silence,un silence dont on savoure chaque instant tellement il est magique et merveilleux. Nana n'avait pas besoin que Chiyu lui parle pour se sentir bien,elle avait juste besoin de savoir que,oui, il était là,à ses côtés.

Oui la situation permettait de faire une merveilleuse comparaison entre Nana et un félin. Elle s'étirait avant de venir se frotter à son maître. Dans son cas venir se blottir contre celui à qui elle vouait un amour sans limites. Elle écouta sa réponse,ce qu'il disait n'était pas entièrement faux,mais pas entièrement vrai,elle avait bien tout ce dont il parlait,certain hommes auraient adoré être à sa place,mais elle n'avait pas toujours eut gout à la vie,c'était même sans doutes la cause de la présence quotidienne d'un paquet de cigarette dans sa poche.

-Tu ne sais pas ce que c'est d'aimé quelqu'un sans même que celui ci le saches,et sans même pouvoir le voir. Je ne te souhaites de jamais savoir ce que c'est. De toute façon,je ne te laisserai pas filer...

Elle se sentait incroyablement bien ici,au creux des bras du jeune homme s'était un endroit ou elle pouvait être elle même,sans aucune apparence ou autres. Elle n'avait pas peur de son jugement. Elle savait que cela ne changerai rien au lien qui les unissaient tout les deux. Alors,qu'elle profitait d'un baiser bien tranquillement,il rompit leur étreintes,non pas qu'il n'aimait pas cela,elle le savait,mais ils avaient tout deux besoin de dormir et si lui ne mettait pas fin au baiser,elle ne s'aretterai jamais toute seule.

-Hum... D'accord.

Oui sans qu'elle ne puisse expliquer pourquoi ou comment,parfois elle ne pouvait elle non plus pas dire non à son petit ami. C'était soit quand il voulait un geste de tendresse soit tout bêtement quand comme là maintenant elle savait qu'il avait raison. Et dans ce genre de cas,il était le seul qu'elle croyait.Nana le laissa rapprocher les deux futons et retira le kimono qu'elle portait par dessus. Elle lui sourit et accepta qu'il lui prépare une infusions.

Durant la préparation de ce dernier elle en profita pour fumer à moitié une cigarette au chocolat. Oui il y avait certaine cigarette sacrée,celle du soir l'était. Elle éteignit finalement le tube de nicotine et attrapa la tasse que Chiyu lui tendait.

-Dis moi si il faut que je me lève à une heure précise demain...

Nana était restée blottie dans ses bras pendant qu'elle répondait à sa tentative d'apaisement. Chiyu pensait chacun des mots qu'il avait dit. En se focalisant sur ce qu'elle avait perdu, la jeune femme avait oublié de voir ce qu'elle pouvait gagner. IL ne culpabilisait pas, à l'époque il ignorait tout des sentiments que nourrissait la jeune femme à son égard, mais il regrettait qu'elle ait perdu des années a ne chercher qu'un fantôme.
Bien sur il ne regrettait rien. Ce qu'il vivait avec elle était ce qui lui était arrivé de mieux depuis bien longtemps. Il n'en restait pas moins qu'elle avait oublié de vivre à cause de sa recherche obsessionnelle, et sa réponse le prouvait encore une fois.

Non je sais pas. Mais il suffit parfois de demander pour ne plus se trouver dans cette situation. Combien de temps as tu mis à te dévoiler?

Il remonta le menton de sa jeune amie pour lui offrir un sourire rassurant. Et puis il avait vraiment une tête a vouloir partir? Passons donc sur l'épisode du baiser qu'il rompit pour mettre au lit sa compagne comme il aurait fait de l'enfant qu'elle était parfois. Fort heureusement, malgré son caractère , elle l'écoutait de temps à autre! D'un autre coté elle devait être tellement fatiguée qu'elle n'aurait sans doute pas tenu longtemps debout.
Ce qui n'empêcha nullement la jeune femme de sortir l'une de ses cigarette au chocolat et en fumer une moitié le temps qu'il prépare, bizarrement avec une raideur toute rituelle, il fallait qu'il arrête de redevenir le petit Fils d'Akiko dés qu'il remettait un pied au Japon, deux bols d'infusion. Il tendit le bol avec un regard réprobateur. Le parfum de la cigarette était difficile a dissimuler, presque autant que la fumée qui stagnait à présent au plafond. Chiyu ouvrit le ventail afin d'aérer un minute pendant que lui même portait son bol à ses lèvres.

Après avoir posé sa tasse sur la petite table il s'installa sur son futon

- Au besoin je te reveillerai Puce. Ne t'en fais pas pour ça et dors!

IL conclut cette forte pensée en ramenant à son habitude une meche de cheveux derrière l'oreille de sa douce amie.

Combien de temps avait elle mit à se dévoiler? Trop sans aucun doutes. Le premier au courant avait été Aoi qui avait toujours été une oreille attentive et quelqu'un de très sage quand il s'agissait de sentiment. Puis il y avait eut ce jour ou elle lui avait dit,mais comme elle avait eut peur ce jour là. Après tout ce jour là il lui avait dit: laissons du temps au temps. Cela ne lui avait pas du tout assurer qu'un jour il arriverai ce qui était arriver la veille.
Oui,sa recherche,son besoin d'imaginer Chiyu,de pleurer chaque soir car c'était un soir de plus passer loin de lui,lui avait fait perdre le gout de la vie à une époque. Mais le passé,au fond importait peu,l'important c'était bel et bien l'avenir qu'elle allait vivre dans ses bras.

-Demander? pour entendre: Réfléchis encore,ou risquer d'entendre: désolé je ne peux pas t'offrir ce que tu veux? J'ai toute les qualités que tu veux,mais je suis humaine... j'ai eu peur.

Finalement,heureusement il avait sur l'apaiser avec un doux sourire en à peine quelques instants. Ces moments là étaient ou plutôt faisaient parties des plus beaux moments de la vie en couple . En effet,Nana elle même douter de sa capacité à rester debout encore longtemps. Elle n'avait donc opposer aucune résistance à ce que venait de lui dire son aimé. La vie était plus belle quand on avait e qu'on désirait le plus au monde à ses côtés.
Oui la cigarette d'avant dormir était sacrée,Chiyu avait besoin de celle du réveil,elle avait d'avantage besoin de celle du soir,chacun son truc. Et puis autant la fumer avant l'infusion plutôt qu'après,au moins le gout ne lui resterai pas dans la gorge et ne la hanterai pas cette nuit en lui donnant envie d'un nouveau tube de nicotine. Elle éteignit le tube de poison et le laissa ouvrir le ventail en portant son bol à ses lèvres. Bol qui une fois vider alla rejoindre celui de Chiyu. Elle lui sourit presque amusée,la réveillait? C'était mission impossible. Ou presque.

-D'accord... Mais je te préviens je n'ai pas le soleil léger,surtout en bonne compagnie.

Ils étaient maintenant tout deux dans leur futons coller pour la nuit. Elle prit l'initiative de prendre sa position favorite pour dormir: Chiyu comme oreiller,ses bras entourant son torse et ses lèvres venant poser une dernier baiser sur celle de Chiyu

-Dors bien... Veille à ne pas partir sans moi cette fois...Une fois suffit.

Chiyu n’avait pas répondu. Que vouliez vous qu’il dise ? Il comprenait parfaitement ce qu’elle voulait dire. La peur que les sentiments ne soient pas partagés était quelque chose qu’il ne connaissait pas. Il n’avait jamais eu que des aventures sans vraiment penser aux lendemains. C’était la première fois qu’il pensait a un avenir quelconque et ne craignait pas que ses sentiments ne soient pas partagés, vu que c’était Nana elle-même qui les avait provoqués. Mais il comprenait ce qu’elle voulait dire.
La jeune femme avait posé son bol d’infusion et s’était collée à lui, plaisantant sur sa capacité à rester endormie malgré un tremblement de guerre pendant qu’on tirait au canon et qu’un troupeau de dragon hurlait dans la chambre. Chiu lui jeta un regard amusé en passant un bras autour de l’épaule de sa jeune amie.

- Au besoin, j’irai chercher un seau d’eau dans la bassin du jardin, c’est toujours efficace à ce qu’on dit.

Nana lui répondit en déposant un baiser sur ses lèvres et en se blottissant davantage. IL ne répondit pas non plus à son accusation déguisée de l’avoir abandonnée. Il n’avait aucune envie d’en discuter. A chaque fois ça tournait à la dispute. Mais quand ils étaient partis, ça s’était fait en vitesse. Le concernant, il avait toujours su être un sorcier issu d’une famille de sorciers, mais Akiko avait tout fait pour le faire aller à l’école de magie japonaise. IL n’avait donc su qu’il partait pour l’Angleterre qu’au moment ou quelqu’un était venu chercher ses affaires.
Ils avaient tous disparu en même temps, et Nana s’était retrouvée seule. C’était quelque chose que maintenant encore elle avait du mal à accepter, même si elle savait qu’ils n’avaient pas vraiment eu leur mot à dire.

- Fais de beaux rêves Puce.

Le jeune homme fixa le plafond en caressant doucement les cheveux de sa douce amie et en réfléchissant à sa journée. Tout allait trop vite. Leur relation, le retour au pays , ses propres sentiments, il avait l’impression de ne plus rien contrôler et ça lui déplaisait. Son regard se posa sur le visage de Nana. Ouaip … il ne contrôlait plus rien. Mais finalement, parfois ce n’était pas si mal.

Il s’endormit sans meme s’en rendre compte.

Nana assumait totalement le fait d'être une marmotte. ou presque entièrement. Disons qu'elle avait conscience que rien apart peut être l'absence Chiyu ne pouvait la réveiller mais elle ne supportait pourtant pas qu'on la traite de marmotte. Certes ces animaux étaient mignon,mais elle contrairement aux marmotte ne mettait aucun chocolat dans du papier alu. C'était d'ailleurs bien dommage pour la mangeuse de chocolat qu'elle était. En tant que fausse marmotte elle n'avait même pas le droit à des réductions. Crise financière oblige.
Chiyu avait vite compris que faire lorseque la demoiselle décidait de se lover tout contre lui. Plus vite qu'elle ne l'aurai cru,vu le boulet qu'il pouvait être parfois. Et elle se sera encore un peu contre lui en sentant son bras autour de ses fines épaules musclée.

-Si mes cheveux sont mouillés tu es mort..

Dit elle sur le ton de la plaisanterie,elle était incapable de tuer le moindres écureuil(et pourtant elle était une vraie marmotte de combat) alors tué un humain et qui plus est son petit ami n'était pas pour toute suite. Elle n'avait pas plus envie que lui de reparler de cet épisode pas forcemment très glorieux de sa vie: première cigarette,premier verre d'alcool tout ça à cause d'un manque qu'elle n'avait jamais réussi auparavant à combler mais qui aujourd'hui l'était enfin. Elle était enfin heureuse.
Faire de beau rêve? Qu'il compte sur elle,elle n'avait plus aucune raison de faire des cauchemar surtout aussi bien accompagné. Dormir dans un futon avec Chiyu ce n'était pas arriver depuis qu'elle avait...6 ans? Oui c'était à peu prêt ça.

-Toi aussi...

Nana s'endormit bien vite,bercer par les caresses de son petit ami. Elle non plus ne contrôlait plus rien,mais ça faisait bien longtemps qu'elle avait arrêter de contrôler sa vie. Maintenant ce qui devait arriver arriver et elle ne faisait pas grand chose pour éviter .Bon si possible elle voulait juste éviter de mourir. Elle enfouit son visage dans le creux de l'épaule de Chiyu.

Combien de fois avait elle rêver de dormir tout contre lui?

La nuit s’était déroulé sans anicroche et sans reveil. Chiyu ouvrit un œil alors que le soleil était déjà levé, lui. Nana semblait toujours profondément endormie, lovée contre son épaule, et affichait un air serein. Le jeune homme dégagea son bras d’un geste doux pour ne pas réveiller sa compagne et se leva pour aller chercher sa cigarette du matin. Montant un tube de nicotine à ses lèvres, il poussa le ventail qui donnait sur l’exterieur sans l’ouvrir totalement et s’adossa au chambranle, regardant dehors. Si il avait bien dormi, il n’en restait pas moins qu’il ressentait toujours l’anxiété due à sa présence sur le sol japonais. Même à Tokyo, il avait l’impression de sentir encore l’œil d’Akiko.
Les chambres donnaient sur une sorte de jardin interieur, et le soleil jouait doucement sur les vegetaux et l’inévitable bassin ou un tuyau de bambou marquait le rythme immmuable du temps.

Le japonais tourna le regard vers la jeune femme qui avait reprit possession des couvertures. Le jeune homme sourit avant de quitter sa position pour éteindre sa cigarette a peine entamée, prendre ses affaires et passer à la bien nommer salle de bain. Quelques minutes plus tard, il était de retour , son jean’s et sa chemise remplaçant elegament il faut bien le dire son pyjama de fortune.

Il s’assit sur le futon à coté de la jeune et lui passa une main légère sur la joue pour la reveiller.

- C’est l’heure Puce. Reveille toi ou je vais devoir accomplir mon difficile devoir et aller chercher le seau d’eau.

Sa main passa de nouveau sur la joue endormie. Une marmotte, c’était toujours difficile à reveiller. Pendant ce temps, l’odeur du jardin entrait dans la pièce et malgré la situation du Onsen, on entendait que le bruit de la mare et l’activité des employés. Ce genre d’endroit avait de bons cotés.

Nana,une fois qu'elle dormait n'avait pas franchement pour habitude de se réveiller, du plus loin qu'elle s'en souvienne,soit elle ne s'endormait pas et pleurait ou composer,soit elle s'endormait et n'ouvrait les yeux que le lendemain matin. De plus,après la journée éprouvante qu'elle avait eut il paraissait plutôt normale qu'elle profite de la nuit pour se reposer,se ressourcer et se reveiller en pleine forme non? Vous n'êtes pas d'accord? Et bien dommage car elle n'avait pas vraiment l'intention d'ouvrir les yeux pour le moment,elle préférait flânait dans les bras de Morphée. Parce que le sommeil est aussi un délicieux moment ou l'on peut réfléchir sans être déranger.
Du moins en général,il était vrai qu'il pouvait arriver qu'une certaine personne ai pour idée de vous reveiller même si vous n'en avez en toute sincérité aucune envie.

C'est ce qui n'allait pas tarder à arriver à notre jeune sorcière même si elle ne s'y attendait pas le moins du monde et qu'elle aurai sans doutes,si la personne n'avait pas été cette personne,envoyer balader la fameuse personne,mais heureusement pour Chiyu et bien justement il était lui même et Nana n'avait pas envie de l'envoyer balader,quoi de plus naturel,c'était son amoureux après tout.

C'est alors que cette fameuse personne passa une certaine main sur la joue de notre jeune Japonaise qui par réflexe tourna le visage pour dire"Oui vas-y continue" comme l'aurai fait un petit chat qui demande encore et toujours plus de caresses.

-Hum... Pas l'eau...

Dit elle en ouvrant un de ses deux yeux noir brillant. Quel merveilleux spectacle que de voir pour le deuxième jour d'affiler l'être aimé au réveil. C'était un merveilleux spectacle qui embellissait votre journée,surtout quand durant 7 ans vous avez rêver chaque jour d'un moment d'un telle beauté. Elle dit d'une voix encore endormie:

-Pas si marmotte que ça ta copine...

Ça avait aussi un sens caché: Je mérite un bisou non?

On pouvait se demander, en voyant Nana, se demander ce qui de la menace de l’eau ou de la douce caresse avait provoqué le réveil de la Belle au Onsen Dormant. Elle avait ouvert un œil et regardait d’un air encore endormi. La menace de l’eau ne semblait pas lui plaire plus que de raison et sa réponse plus éveillée que son regard brillant arracha au japonais un sourire. Nana n’avait jamais été une reine du réveil. Si on la laissait faire, elle dormirait toute la nuit et une partie de la journée. Même au pensionnat, il fallait s’y mettre a plusieurs pour la réveiller. Visiblement, de ce point de vu, elle avait changé puisqu’il avait mis deux fois de suite moins de deux heures a la réveiller.

- C’est vrai. Les marmottes sont moins difficiles à réveiller le matin. J’ai eu le temps de passer à la salle de bain, de fumer trois paquets de cigarettes, de lire le journal, de faire le ménage, d’ailleurs tu n’as pas bougé quand j’ai roulé le futon, l’okamisan est venu faire une partie d’igo avec la sono à fond. Mais c’est vrai tu as le sommeil léger.

L’ensemble avait été dit d’un air sérieux alors que le jeune homme s’était accoudé à son oreiller, ne relevant pas le message sous jacent que recelait la déclaration de sa douce amie. Il faut dire que ce n’était pas flagrant. Il se tourna donc vers la petite table ou l’on pouvait faire du thé, et en prépara un pour la jeune femme. Pendant que la boisson chaude infusait, il reprit sa position « à la romaine ».

- Bien dormi au moins ? J’ai réussi à négocier le départ. Au lieu de 11h, et vu qu’il est déjà 9h, nous prendrons le portoloin de 16 heures. Par contre, j’ai trouvé ça. J’ai trouvé qu’elle te ressemblait.

Chiyu prit sur la table un petit sachet aux couleurs du onsen et en sorti une petite poupée, une kokeshi d’une dizaine de centimètres aux cheveux noirs et courts et au kimono vert. La petite figurine tenait, détail amusant, un petit micro. La poupée n’était pas commune bien que d’une facture traditionnelle, et il l’avait découverte en discutant avec la tenancière. Le jeune homme la tendit à sa jeune amie. Ben quoi ? On pouvait être le roi des boulets et avoir des attentions non ? D’autant que Nana aimait le Japon, et qu’elle pourrait ainsi avoir un petit air du pays chez elle.

Mais si,elle avait le sommeil très léger, il ne se rendait pas compte que ces 7 dernières années avaient rendu le réveil bien plus facile qu'il ne l'avait jamais été. En France,le réveil lui permettait d'oublier un peu son chagrin,maintenant elle se réveillait sans bronche car c'était l'annonce d'une nouvelle et merveilleuse journée à passé avec son petit ami. Alors même si elle avait toujours autant besoin d'un grand nombre d'heure de sommeil,elle parvenait à se reveiller sans raller...Ou presque . Il ne fallait pas non plus lui demander d'être enchanté par l'idée de se reveiller. C'était inenvisageable pour elle. Et tant mieux d'ailleurs.

-Hey! C'est pas de ma faute,si tu ne m'avais pas épuisé hier et avant hier,et que je n'avais pas été si secoué par les émotions j'aurai peut être je dis bien peut être réussi à dormir moins longtemps,mais là tout était réunis.

Bien sûr c'était dit de son côté à elle aussi sur le ton de la plaisanterie,pour rien au monde elle ne regrettait ce qui était arrivé hier,avant hier et la nuit de la veille. Ça aurai été vraiment dérangeant même. Quoi,elle n'avait pas le droit à un bisou? Elle l'aurai. Mais attendons un peu avant? Il lui faisait même du thé,ça c'est un homme un vrai,comme on en fait plus ... Yen a qui ont de la chance...

-Parfaitement bien dormi. Même si l'oreiller est brutalement devenu moins confortable. Nen? C'est quoi?

"Nen" en langage Nana signifiait: Ah oui? Mais passons sur son langage personnel. Il lui sortit d'un petit sachet coloré une petite poupée. Ou plutôt pour être exact,une kokeshi,restons dans le Japonais. Elle l'attrapa,c'est vrai qu'elle lui ressembler avec ces cheveux noir,ses yeux noir,et son petit yukata. Sans oublier le petit micro. Cela lui rappellerai un peu la Japon une fois rentrer à la maison. Elle se hissa comme elle le pu sur ses deux mains et déposa un tendre baiser sur les lèvres de Chiyu. Quoi c'était mieux qu'un simple merci non? Puis elle était en pleine forme.

-Je sais exactement où la mettre.

Chiyu tendit avec un sourire amusé la tasse de thé à sa douce amie. Il savait que ni lui ni elle ne regrettait rien, mais ces petites joutes amicales avaient quelque chose de personnel, presqu’intime, qui les rapprochaient encore.
Il leva un regard à la fois faussement accusateur devant la réponse de sa jeune amie. S’il ne se trompait pas, ça faisait deux fois en moins de 24 heures qu’elle lui imputait la responsabilité de sa fatigue. Il prit donc un air de profonde réflexion, sans quitter des yeux le spectacle, au demeurant charmant, de la jeune japonaise qui s’éveillait en disant des choses pour le moins étranges. Surtout qu’elle avait l’air finalement d’avoir bien dormi.
C’est donc sur le même ton de plaisanterie, bien que d’un air sérieux qu’il répondit à la jeune femme

- Je vois … il va donc falloir, pour épargner ta faible constitution, s’abstenir de toute sortie. Et puis faire chambre à part. Je crois que c’est la seule solution. IL va falloir que tu te contente d’un oreiller de Plumes. Ce sera dur, je sais, mais c’est pour ta santé.

Leur relation était trop récente pour qu’il la taquine en disant qu’il irait se consoler dans les bras d’une autre, ce que bien sur il n’avait nullement l’intention de faire, et il ne savait pas comment elle réagirait. Après tout, elle était une amie d’enfance, mais il ne connaissait pas ses réactions en tant que petite amie. Mais c’était dans une toute autre optique qu’il avait offert à la jeune femme la petite poupée de bois. A dire vrai, il n’avait aucune idée de la signification du fait d’offrir ces petites figurines. Il ignorait donc d’autant plus si Nana le savait ou pas, vu qu’il ne savait pas qu’elle pouvait savoir quelque chose. Ce n’est pas clair ? Disons simplement qu’il ignorait que ces petites kokeshi avait la même signification en gros qu’un bouquet de roses rouges. Mais bon d'un autre coté il ignorait aussi ce que pouvait bien vouloir dire "nen" donc ce n'était sans doute pas le plus important. La jeune femme semblait apprécier le cadeau, et c'était tout ce qui comptait. Il voulait juste que cette journée reste dans sa mémoire comme un beau voyage, et cette petite poupée y participerait peut être à sa modeste mesure.
Ses réflexions furent interrompues par la douce sensation des lèvres de Nana qui déposait sur ses lèvres un baiser leger auquel il répondit tout aussi légèrement et tout aussi tendrement avant de nouveau de lui jeter un regard mi amusé mi accusateur .

- Et après c’est moi que tu accuses de t’épuiser ?

-Hum... Je suis prètes à tomber de fatigue pour garder mon nouvel oreiller... Mais je suis certaine que si on faisait chambre à part tu serai le premier à venir taper à ma porte.

-Si tu n'étais pas autant irrésistible...

Chiyu savait également, malgré ce qu’il pouvait dire et son coté raisonnable pour deux, que le fait de ne pas revoir Nana avec les prochaines vacances lui serait difficile, et sans doute à elle aussi. A la condition expresse toutefois qu’elle ne fasse pas le mur, et ça il n’en était pas certain. Il connaissait assez la jeune femme pour savoir qu’elle n’était pas du genre à rester sagement la ou on le lui disait. En attendant, tout en lui donnait un baiser, elle tenait la petite poupée de bois. S’il n’était pas sur d’être le premier à frapper à la porte de l’autre, il savait néanmoins qu’il le ferait tout de meme. IL n’était pas aussi accro au contact que sa jeune amie, mais avait cependant besoin de sentir sa présence.
Le jeune homme se pencha en avant, toujours en position romaine jusqu'à s’arrêter à quelques centimètres de l’adorable bouille de sa jeune compagne, en affichant un sourire qui n’avait rien à envier à celui de la Joconde.

- Et pourtant je fais attention à ne pas être trop irrésistible … sinon ce serait l’émeute.

IL était toujours aussi peu doué pour les mots doux. C’était quelque chose qui ne lui venait pas naturellement alors même qu’il savait ce qu’il aurait du répondre. Quelque chose du genre « toi aussi », ou « moins que toi » ou quelque chose comme ça … quoi que en y repensant, il trouvait ça tellement hors de propos et pas du tout son genre. La plaisanterie était finalement la bonne réponse, même s’il aurait préféré dire quelque chose qui aurait probablement davantage plu à Nana. Mais il ne pu que lui offrir de nouveau un sourire de Joconde et un léger baiser avant de lui voler sa couette pour la forcer à se lever.

- Allez Puce ! à la douche ! Il y a encore une surprise que je veux te faire avant de partir.

IL pensait à Aoi, qui était hospitalisé, et Masato, qui le veillait en bon amoureux. Et à Nana pour qui ce dernier était un frère attentionné auquel il vaudrait mieux ne pas tout dire tout de suite.

La jeune Japonaise continuer à réfléchir tout en embrassant son beau prince charmant. Qui serai le premier à frapper à la porte de l'autre? Nana,si avide de contact et de sa présence,ou Chiyu qui avait besoin de la présence de Nana? C'était une question piège et comme réponse elle se plaisait à imaginer une scène de manga ou les deux héros sortent en même temps de leur chambre et en voyant l'autre refuse d'admettre ce qu'ils avaient envie de faire. Ce serai plutôt drôle comme situation et ça leur ressemblerai beaucoup aussi tête de mule l'un que l'autre. Oui ça pourrai presque leur arriver. Bah oui presque puisqu'au fond ils n'allaient pas faire chambre à part alors....
Elle le laissa se pencher vers elle sans bouger d'un centimètres,ils étaient bien trop proche pour ne pas qu'après elle cède à un nouveau baiser...Elle sourit amusé en entendant sa réponse,pour elle il était plus que irrésistible. Mais elle ne voulait pas que ce soit pour quelqu'un d'autre.

-Hum... Je te passerai les menottes si il le faut.

Dit elle avec un sourire amusé. Les mots doux? Elle savait que ce n'était pas le fort de Chiyu,mais elle savait ce qu'il pensait d'elle et ce qu'il ressentait pour elle et pour l'instant tout cela lui suffisait peut être qu'un jour elle aurai besoin d'entendre ces trois mots formés de 8 lettres, mais pour l'instant ce n'était pas nécessaire. Elle préférait qu'il reste lui même plutôt qu'il ne s'acharne à lui dire des mots doux. Puis son sourire valait tout les mots doux du monde. Et elle avait même eut le droit à un baiser. Il lui vola sa couette révélant le corps de Nana dont on voyait le boxer et la t-shirt trop grand.

-Une surprise? Bon allons y alors,enfin je veux dire,je vais à la douche...

Elle avait même rougit,c'était trop mignon. Elle se leva sur ses fines jambes et attrapa dans son sac une petite robe rouge avec un colle comme celui des chemisiers des vampires des films moldus. Puis elle sortit aussi ses légendaires bottes noires. Qu'il ne se plaigne pas,elle s'habiller en rouge,un jour elle serai une vrai fille et ne mettrai plus uniquement que ses bottes,mais pas maintenant. Les changements se font doucement alors...Puis même si elle devenait plus féminine certain jour,elle resterai toujours ce qu'elle était.

Des menottes ? quelle idée étrange. D’où sortait-elle une telle idée ? Le jeune homme, toujours a quelques centimètres de sa douce amie, leva un sourcil interrogateur en la regardant.

- Des menottes ?

Quittons le sujet avant que cela ne fasse naitre des idées bizarre chez la jeune japonaise, et c’est à ce moment qu’il avait offert un baiser a sa dulcinée, puis volé subrepticement la couette qui lui évitait de dévoiler au monde son magnifique t shirt. Alors qu’elle se levait pour se préparer, prenant au passage ses vêtements, dont il nota inconsciemment qu’elle quittait petit à petit le noir, il se coucha à l’inverse, croisant les chevilles sur son futon et ses mains sur son ventre, dans la position typique de celui qui a décidé de ne pas bouger avant le retour de sa copinette. Du coup, il la regardait d’un regard en dessous, avec un sourire en coin. Pour une raison inexplicable, Nana avait rougit. Il n’y avait pourtant rien d’indécent dans sa tenue. Familiale certes, mais en rien indecent. Son t shirt ne laissait apparaitre que ses jambes et ses bras, ce qui avouons le n’était pas un pyjama original. Mais ses joues coquelicot avaient quelque chose d’amusant. Il faudrait qu’il trouve une taquinerie à ce sujet. Il avait de nouveau lever un sourcil en entendant son empressement, et reprimé un nouveau sourire amusé en passant ses mains sous sa tête.
La jeune femme était sortie et Chiyu était resté dans sa position, fixant le plafond, tendant juste une main pour prendre une cigarette et l’allumer de façon magique. EN général, pour une raison de style, il utilisait un briquet, mais la, plongé dans ses pensées, elle s’était allumée par magie. Les tourbillons de la fumée de nicotine et de tabac mélangés montait au plafond en faisant des dessins abstraits auxquels il ne pretait aucune attention.
Le japonais pensait de nouveau à l’emballement de sa vie. Et a comment ses amis allaient prendre la nouvelle. Il tira une nouvelle taffe de sa cigarette sans cesser de fixer le plafond. Aoi était hospilisé, en bon enfant de moldu, dans un hopital moldu, et il faudrait donc s’y rendre par les moyens locaux. Du diable s’il savait comment on faisait ça. IL n’avait meme pas été capable de se servir d’un d’un … ce truc dont se servaient les moldus pour s’appeler d’un endroit à l’autre ! Une bonne vieille cheminée ou une chouette allait aussi vite.
Ceci dit, la surprise le serait beaucoup moins s’il devait demander à Nana de le guider. Chiyu se leva, écrasa sa cigarette et quitta la chambre en direction de l’endroit ou devait se trouver quelqu’un qui pourrait le renseigner sur les bus. Ou alors les taxis. Ce serait peut être plus simple. Quand Nana sortit, il discutait toujours avec la jeune employée de l’onsen de choses et d’autres. Elle avait suivit la carrière du groupe, et l’avait reconnu malgré sa coupe et sa couleur de cheveux differentes de l’époque. Ils avaient toujours eu, paradoxalement, plus de succés au Japon qu’ailleurs. Finalement, elle avait été chercher un CD et lui avait demandé de le dédicacer. La discussion en était la.

-Pourquoi pas...

-On y va? J'espère que tu aimes le rouge.

[HJ:

Spoiler:

]

L’absence de Nana n’avait pas duré bien longtemps si l’on comparait à sa moyenne de temps d’ablution, et Chiyu était donc toujours en train de discuter avec la jeune femme. Elle avait apparement été une grande fan du group, et semblait connaitre un grand nombre de choses sur les membres, lui compris. Beaucoup trop de choses d’ailleurs à son gout, même si visiblement elle en savait moins sur lui que sur ses amis restés au Japon. Mais les fans japonais avaient avec leur vedettes des relations parfois passionnelles, et arrivaient toujours à trouver ce qu’ils cherchaient. Le fait qu’il se soit exilé était sans doute une forme de protection.
La jeune employée tenait toujours le cd que Chiyu venait de lui dédicacer quand Nana était arrivé. Nana qui avait pris la main de Chiyu, se réappropriant ainsi le japonais sous le regard curieux de la jeune femme. A coup sur, la nouvelle serait sur internet le soir même, mais peu importait. Il n’était plus dans le milieu, et ne devait donc plus supporter les plans com sur sa vie personnelle. Au bout du compte, l’employée s’inclina devant le jeune couple et quitta le vestibule, laissant nos deux protagonistes seuls sur le pas de la porte avec leurs sacs. D’ailleurs le fait que le jeune couple soit seul dans ce vestibule, fut il impressionnant, n’échappa pas à Nana qui en profita, insolente voleuse, pour dérober un nouveau baiser à son innocent compagnon. Si si il était parfaitement innoncent ! du moins sur ce coup la.
Bon d’accord, on ne peut pas dire qu’il résista ni fort ni longtemps à l’attaque surprise, mais quand même. Ce que tous deux ignoraient en revanche, c’est que la jeune employée avait décidée, quitte a croisée une celebrité, même ancienne (deux ans c’est ancien non ?) d’en garder un souvenir photographique. Et tant qu’a faire, celui la ne serait pas mal. Elle prit donc une photo volée de ce moment pour le moins tendre et que l’on pourrait qualifier d’intime de nos deux tourtereaux sans que ceux-ci ne le remarquent. Bien entendu, la photo comme la nouvelle finirait sur le petit site que tenait la jeune femme. Avoir des nouvelles d’un ancien groupe c’était toujours vendeur. D’autant que Chiyu avait fait couler de l’encre sur ses preferences sentimentales (Yuki le paierait un jour. Promis.)

Bref , ignorant de l’orage qui couvait, les jeunes gens quittèrent l’hôtel, Nana ne lachant pas la main de Chiyu jusqu'à ce que celui-ci se degage gentiment pour tenter de faire signe à un taxi. C’était la premiere fois qu’il monterait dans une voiture. Le ministère en avait, mais il n’était pas assez bien placé pour bénéficier de ce privilège. De plus, il était le seul de la bande à être totalement sorcier, et à avoir grandit dans le milieu magique. Nana était toujours ancrée dans le monde moldu, Aoi et Yuki en venait, et Masato l’était. Quand à CHiyu, s’il avait interdiction d’user de magie a Shenzou, il n’en restait pas moins qu’il avait rarement quitté l’établissement. Du coup, il ne connaissait de « l’autre monde » que très peu de choses. Fort heureusement, il avait changé de l’argent mais le monde moldu restait pour lui un mystère, et héler un taxi une grande aventure. Il finit cependant par y arriver et tendit au chauffeur l’adresse écrite sur un morceau de papier (il n’allait pas la crier pour gacher la surprise !) qui hocha la tête avec un sourire.
Le sorcier tendit alors la main à sa dulcinée.

- En route Puce !

Il ajouta, repondant à la question sous jacente restée en suspens

- Et le rouge te vas très bien. Il faudra que tu essaie le jaune un jour!

La plaisanterie s'était accompagné d'un air sérieux et d'un regard amusé.

Le chemin n’était pas bien long pour arriver à une clinique privée qui tenait plus de la grande maison que de l’hopital, et qui avait, comble du luxe dans la capitale nippone, son propre parc. CHiyu avait tenté de garder le mystère tout au long du chemin, mais Nana ne pouvait ignorer ce qu’était ce batiment. Il la regarda avec un sourire en coin.

- Et ce sera une surprise pour eux aussi ….

Son sourire se transforma cependant en grimace dépitée en se rememorant son échec de la journée.

- Je n’ai pas réussi à utiliser le … le … parlophone ? pour prevenir de notre arrivée.

Ces moldus et leurs inventions bizarre ! une bonne cheminée on vous dit !

Nana ne conaissait de la célébrité que quelques trucs,et encore ça restait bien vague dans sa petite tête. Elle savait que les rumeurs allaient très vite,qu'on avait beaucoup moins de vie privé,qu'on avait moins de liberté. C'était tout.Elle ignorait à quel point certain fans pouvaient parfois être envahissant . Si les garçons lui en avait déjà parler elle se disait que le vivre devait être quelque chose de très différent. C'était aussi pour cela qu'elle hésitait sur l'envie de passer chanteuse professionnelle. Elle n'était pas prêtes à renoncer à ses libertés et à sa vie privé. Surtout qu'elle n'était pas en couple avec n'importe qui tout de même.
Aussi elle n'avait pas vraiment fait intention quand elle était rentré dans la pièce et qu'elle avait saisi la main du jeune homme au fait que peut être la nouvelle pourrai être de choix pour les fans. Leur guitariste préféré amoureux d'une mystérieuse inconnue,ça faisait beaucoup plus histoire de film télévisé ou de manga que réalité. Alors,comment aurait-elle pu deviner que surement dès ce soir la nouvelle serai sur internet et disponible dans le monde entier. Revenons en plutôt à nos moutons. La jeune femme grande amatrice de baiser en avait voler un nouveau à son petit ami. Elle ne pouvait pas tenir bien longtemps sans gouter au doux parfum des lèvres de son amoureux. Et cette fois ci n'avait pas été une exception à la règle,elle lui avait encore une fois voler un doux baisers.
Et elle n'avait en rien entendu ou vu la jeune employé revenir avec à la main un appareil photo numérique et l'avait donc par conséquent encore moins vue les prendre en photo dans ce petit moment de tendresse et d'intimité amoureuse. Sinon soyez en sur que la jeune niponne aurai réagis au quart de tour. Elle ne supportait pas l'idée de voir sa vie privé étaler sur la toile. Et si ça commençait avant même qu'elle soit devenu chanteuse.Elle ne supporter pas l'idée que quelqu'un pouvait avec un appareil photo immortaliser un aussi beau moment de manière voler. Elle serai d'accord si la personne était un proche ou autre,mais là c'était presque du vol . Et elle n'aimait pas ça. Ce genre de moment était à elle,à lui,juste à eux,à personne d'autres.

Ils sortirent donc de l'hôtel main dans la main, sac sur le dos. Ils attendirent que Chiyu parvienne à arrêter un taxi sous l'œil amusé de la jeune Japonaise. Il n'était vraiment pas un bon moldu et ça en devenait touchant et drôle. Ils avaient finalement après quelque minutes,ou Nana riait derrière les apparences pour ne pas vexer Chiyu,réussi à avoir un taxi. Elle n'eut même pas le droit de connaitre l'adresse à laquelle le chauffeur allait les emmener. Elle s'était installé dans le taxi en croisant ses jolie et fines jambes. Elle était plus féminine que jamais aujourd'hui et elle se demander bien ce qui dans son inconscient l'avait fait mettre cette robe dans son sac à dos. Elle mettait souvent des jupes ou des robes mais jamais de couleurs. Celle ci,elle se souvenait du jour ou elle l'avait achetée. Elle était avec Aoi en train de faire les magasins et elle l'avait essayer,il lui avait fait un clin d'oeil signifiant"tu vas lui plaire comme ça" Il avait raison ce jour là. Aoi avait toujours été,avec Nana le plus doué pour choisir les vetements.

-Merci,le jaune? Non faut pas abuser non plus.

Elle regardait par la fenêtre du taxi. Bientôt elle vit devant ses beaux yeux noir,un bâtiment avec un parc entourer de barrière. C'était l'hôpital ou était suivit Aoi.Mais? Masato était bien avec lui? Alors elle allait pouvoir voir Aoi et son grand frère aujourd'hui? Chiyu était vraiment le meilleur petit ami du monde. Elle lui sourit de plus belle et dit après lui avoir voler un baiser

-Tu es génial!

Elle éclata de rire en l'entendant dire qu'il n'avait pas réussi à telephoner,oui c'était un piètre moldu.

-Le téléphone! Tant mieux,ils seront ravis! Je pense que certaine chose n'ont pas à être révéler immédiatement.

Elle designa du visage leur main entrelacés.

Chiyu n’avait aucune idée non plus de l’existence de cette photo, et ne s’en inquiétait donc pas. Il avait déjà vécu ça et n’aimait pas du tout la sensation de surveillance, mais il n’y pouvait rien et avait appris à en faire abstraction. Et puis la pour l’instant il n’était pas au courant ce qui l’aidait davantage encore à faire abstraction.
Il sortit donc tranquillement, Nana tenant sa main. Elle ne la lâcha que lorsqu’il partit héroïquement pour trouver un taxi, en faisant ce qu’il pouvait pour ne pas voir Nana tenter de refréner son rire qui n’arrivait cependant pas à disparaitre de son regard. Il avait ouvert galamment la porte, et la jeune femme était entrée dans le véhicule. A cette occasion d’ailleurs, il ne put que confirmer que la petite robe rouge allait comme un gant à sa petite amie. Il fit le tour du taxi et monta à son tour derrière le chauffeur. Nana avait naturellement repris sa main et il avait sourit en retour avant de se tourner vers la ville. Chiyu n’avait pas passé beaucoup de temps en dehors du domaine familial ou du pensionnat. Il connaissait Londres pour y avoir vécu la plus grande partie de sa vie, mais paradoxalement son pays natal lui était peu connu. Aussi regardait-il avec curiosité les lumières de la ville qui ne s’éteignait jamais. Tokyo avait de multiples facettes, de la plus design à la plus classique, et on y croisait indifféremment des femmes en kimonos, des écoliers en uniforme ou des extraterrestre issu du Visual Key. Chiyu se rendait compte qu’il ne connaissait rien de cette ville. IL se tourna vers sa petite amie.

- Tu sais, je me rends compte que je ne connais rien de cette ville. Tokyo m’est totalement inconnue.

Cette constatation le mettait mal à l’aise. Il avait l’impression d’être passé à coté de tout un pan de sa culture. IL était sorcier, il avait le pouvoir de se déplacer d’un endroit à un autre en le voulant, et il n’avait même pas trouvé le moyen de visiter la capitale de son pays. Les moldus allaient et venaient, utilisaient des appareils dont il ne connaissait rien et la ville semblait frissonner de sa propre énergie. Allez savoir d’où lui venaient ces pensées ! Peut être de la présence de Nana à ses cotés, pour qui ce monde était si important. Lui ne s’y était jamais intéressé. Le jeune japonais avait sortit une cigarette, avant de voir que le chauffeur du chauffeur le lui interdire du regard dans le rétroviseur, et s’était de nouveau tourné vers l’extérieur. Sa remarque ne demandait pas de réponse. IL n’était même pas certain de vouloir découvrir cet autre monde.
Quand la voiture avait ralentit puis s’était arrêtée devant la clinique, Nana avait ouvert ses grands yeux dans un air ravi avant de lui sauter au cou, ou presque, pour lui dérober un nouveau baiser. Quand je vous disais que c’était une voleuse de baisers professionnelle ! Chiyu avait légèrement répondu au baiser en se contentant d’un laconique « qu’est ce que tu crois ? » dans un sourire amusé. Il n’était pas adepte de ces démonstrations en public mais n’allait tout de même pas repousser Nana, elle avait l’air si contente !

- Je suis donc génial, sauf donc pour le t ééééléphone. Ca, c’est trop difficile.

Quand Nana lui avait fait la réflexion qu’il valait mieux cacher certaines choses pour l’instant, le jeune homme n’avait pu qu’acquiescer et il avait lâché la main de sa jeune amie pour sortir du véhicule et lui ouvrir la porte. Il doutait de pouvoir duper ses deux amis. Leurs attitudes, leurs façons d’être et de se regarder avaient changé en même temps que leur relation. Aoi était de ce point de vue quelqu’un de très fin. Il avait toujours était celui du groupe qui devinait les autres.
Toujours est-il que Chiyu avait ouvert la porte de sa dulcinée et lui avait tendu la main pour l’aider à sortir. Ce garçon a des manières ! D’un geste galant, il lui indiqua l’entrée de la clinique pendant qu’il réglait la course.
Le taxi reprit son chemin et le japonais se dirigea lui aussi vers l’entrée. Il était content de revoir Aoi et Masato, mais redoutait la réaction de celui-ci. Nana avait raison. Il n’était pas sage de tout dire maintenant. Nana devrait se passer de prendre sa main le temps de la visite.

- Ca fait tellement longtemps qu’on ne s’est pas vu. Mais tu as raison je ne suis pas certain que Masato soit enthousiaste.

Le musicien avait en effet toujours regardé les relations de Chiyu comme autant de passades. En règle générale il levait les yeux au ciel en en plaisantant. La, ce n’était pas certain. Nana était sa petite sœur. Chiyu préférait donc qu’il ignore pour l’instant leur histoire. Sauf que ce fut lui qui commit la première erreur en lui ouvrant la porte et en l’accompagnant d’un geste qui prouvait à lui seul les sentiments qu’il portait à la jeune femme. C’était pas gagné.

-C'est vraiment une ville magnifique. Il faudra qu'on revienne la visiter un jour. Mais pas toute suite.

-Je t'apprendrai,tu verras c'est facile. Il faut juste s'y habituer.

-Moi non plus... On lui dira plus tard. Il ne nous en voudra pas. Je sais qu'il veut mon bonheur. Puis,ce n'est pas le jour. Il doit veiller sur Aoi.

Chiyu lui même ne savait rien de son père. Sa mère avait toujours soigneusement évité d'en parler et conservait ce secret qu'elle n'avait pas même partagé avec Akiko. Ce n'était pourtant pas faute de la part de l'aieule d'avoir tenté de savoir qui était ce mysterieux homme. Mais Ayaka semblait ne vouloir rien reveler de ce coté et Chiyu n'avait jamais demandé. Qui était son père l'indiferrait. Il avait été assez « déçu » par sa mère pour ne pas vouloir renouveller avec l'autre coté de la famille. Et du coup, le Japon ne lui paraissait pas un pays fait pour lui. L'Angleterre lui semblait plus propice à lui permettre de se reveler en tant que lui même. Même s'il se doutait que son père était britannique (c'était d'ailleurs la seule chose qu'il pouvait déduire, vu comment sa grand mère avait bataillé pour qu'il n'aille pas à Poudlard)

Bref, tout ça pour dire que s'il regrettait quelque peu de ne pas connaître Tokyo, ce n'était pas sa première destination géographique. Et puis de toutes façons hein … Londres ou Tokyo, toutes les capitales se ressemblaient alors …

En tout état de cause, rien que pour entendre le rire cristallin de Nana, ça valait le coup d'avoir fait le voyage. Même si son compte en banque devait commencer à faire serieusement la tête. Il avait cependant tourné la tête vers la jeune femme en se demandant s'il devait se vexer ou le prendre bien. Aussi son visage reflechit il brievement cette perplexité qui finalement pencha vers l'amusement. SI Chiyu n'aimait pas qu'on lui dise qu'il ne connaissait rien au monde moldu, mais c'était un fait, il n'y connaissait rien au monde moldu et ne pourrait surement pas faire illusion devant Nana qui, elle, le connaissait parfaitement.

on verra ça plus tard. Mais il y a peu de chances que je laisse tomber les moyens magiques!!

Et puis ho! Il avait reussi à arreter un taxi quand meme! Il était bien parti! Et il était même monté dans une voiture. C'était bien la première fois. Il faudrait qu'il essaie d'en conduire une un jour. Ca ne devait pas être beaucoup plus complexe qu'un balai.
La réaction de Nana le remena à la réalité. Ne rien dire à Masato serait pour lui aussi difficile. Il avait toujours été proche du batteur qui partageait avec lui une approche de la vie raisonnable, a l'inverse des jumeaux qui voyait leur existence comme un rêve plus ou moins coloré.

Je sais. Aoi dit que ça va mais ça m'inquiète un peu de le savoir encore hospitalisé. Il devrait deja être sorti.

Chiyu avait du mal à concevoir la médecine moldue, et reflechissait toujours avec l'idée de la médicomagie. Et avec un médicomage, la cicatrisation serait deja terminée.

Masato doit avoir autre chose à penser. Ceci dit, ce n'est pas comme ça qu'on va lui faire croire que nos relations sont les même qu'a ton arrivée.

Cette dernière reflexion était dite dans un sourire aprés que Nana se soit de nouveau hissée sur ses talons pour un nouveau baiser. Il faut l'avouer, Chiyu alternait entre se demander pourquoi il fallait cacher cette histoire à leurs amis et la certitude que Masato n'aimerait pas du tout cette idée. Aussi pour l'instant restait il dans l'expectative. Nana avait avancé vers l'accueil et, une fois au courant du numéro de la chambre, le couple était monté jusqu'à l'endroit qui leur avait été désigné. Nana frappa a la porte. LA encore, Chiyu se dit que pour voir le sourire de Nana éclairer saon visage ça valait largement le coup de casser sa tirelire et de risquer de rencontrer sa famille.

La porte s'ouvrit sur un homme d'une vingtaine d'année le visage long, les cheveux mi long blond platine dont extremités était savament teintes en brune. Masato avait gardé le même look qu'a l'époque du groupe, bien que son maquillage se soit allégé et ses vetement assagis. Il n'était toujours pas du genre jean's / chemise, mais son style était moins voyant qu'a l'époque. Son visage marqua d'abord la surprise avant d'arborer un sourire ravi en voyant Nana qui affichait le même. Ouvrant en grand la porte de la chambre, il serra dans ses bras sa soeur avant de faire de même (mais pas de la même façon!!) avec Chiyu, en leur souhaitant la bienvenue.

Entrez ! Entrez! Aoi! On a de la visite!

L'androgyne, copie presque conforme de son frère, n'était ses cheveux cuivrés au lieu de platine, était allongé sur un lit et son visage se fendit d'un sourire quasiment enfantin à la vue de ses deux amis. Masato se porta au lit de son amant pour l'aider à se redresser. L'operation était encore douloureuse, et Aoi ne refusait pas d'aider pour certain mouvements douloureux. Pendant que le batteur se retournait pour aider son compagnon, Chiyu invita sa jeune amie à entrer, usant de nouveau d'un geste qui n'était surement pas celui d'amis. Il entra derrière elle et se dirigea vers le lit pour saluer Aoi avec le même sincère plaisir à le revoir que Masato. Bien sur il était resté en contact, mais cela faisait un moment que les deux jeunes gens avaient quitté l'Angleterre et Chiyu s'était jusque la refusé à venir au Japon.
IL sorti une cigarette de sa poche et la porta à ses lèvres sans l'allumer (c'était quand meme un hopital!) et se posa à l'extreme opposé de Nana. Hyper discret.

Je t'avais dit de faire appel à un médicomage. Tu serais déjà rétabli et on irait tous faire un boeuf dans une boite queconque. D'ailleurs je compte sur toi des que tu es sorti!

Le tout était dit avec un sourire amical. De la part de Chiyu, c'était surtout un souhait de bon rétablissement pour son ami et personne ne s'y trompait. L'ambiance, bien que dans une chambre d'hopital, était chaleureuse. Les liens qui unissaient les 4 personnes présentes étaient sensibles et chacun semblait heureux d'être la. IL avait l'impression d'être revenu en arrière à un "détail" prés. Il leva un regard vers Nana, en affichant toujours un demi sourire de Joconde avant de revenir à Masato.

- Alors, vous revenez quand à Londres? Parce que voyez vous notre petite Puce - il ébourifa les cheveux de la jeune femme comme il aurait fait d'un enfant mais d'un geste plus doux, presque carressant - va commencer sa carrière artistique ... Du moins je tente de la persuader. Dites lui, vous, qu'il faut qu'elle se lance dans la chanson!

-Et bien,sans ta baguette tu es à ma merci!

-Mais non! Chez les moldus il faut juste un peu plus de temps,ne t'en fais pas si il dit qu'il va bien c'est que c'est le cas.

-Hum... Mais si c'était purement amical ... On y croit tous... Et puis,on est pas encore devant lui alors je profite.

-Comme je suis heureuse de vous voir tout les deux!

-Et alors? On peut vouloir profiter un peu de son petit ami non?

-Nana? C'est vrai?

-Je ne sais pas. J'ai encore quelques mois à Poudlard...Malheureusement . Mais je enfin il se pourrai que je chante,mais ce n'est pas encore sur.

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