Week end japonais (suite Soirée M&M's) [nana - terminé]

Comment ça « sans sa baguette il était à sa merci » ??? Rien n’était plus faux que cette affirmation. Ce n’était pas parce que Nana connaissait le monde moldu, et accessoirement cette ville, comme sa poche qu’il était à sa merci. …… Bon d’accord, peut être un peu. En y reflechissant il se pourrait même qu’il ignore deux trois choses de la façon de vivre des gens qui n’avaient pas de pouvoir. Et pourtant Masato en était un, de moldu ! Bon OK. Laché dans la ville tout seul sans sa baguette, il ne savait pas trop comment il ferait. Mais ce n’est pas pour ça qu’il allait l’avouer hein ! un peu de bravade ne ferait d’ailleurs pas de mal. Il prit donc un air très serieux pour répondre.

- Non mais ho ! même sans baguette je suis certain que voila quoi !

Ce qui, vous l’avouerez, constituait un argument totalement irréfutable. Baguette ou pas, c’était qui l’patron ? Nana ? Ha bon

Après avoir passé un coup d’oubliette virtuelle sur cet épisode d’une évidente mauvaise fois, les deux jeunes gens étaient donc arrivés à la chambre du convalescent et de son compagnon. Devant son insistance à user de la magie médicale, Aoi avait répondu dans un sourire amusé et enfantin qu’après tout il ne s’agissait la que d’une ruse pour monopoliser un peu Masato. Comme s’il ne le monopolisait pas d’habitude ! la relation des deux hommes était extrardinairement forte, et aucun des deux ne s’en cachait. Ils assumaient leur liaison, même s’ils avaient mis du temps, et en semblaient infiniment heureux. Tant mieux. Ce qui amenait Chiyu à se demander de nouveau pourquoi Nana et lui s’en cachaient.
Ses pensées furent de nouveau deviées par l’enthousiasme marqué de ses deux amis à l’information que Nana pourrait, éventuellement, se mettre à la chanson. C’était encore quelque chose que le groupe partageait, cet amour de la musique et de la scène Nana était la seule à ne pas y avoir gouté de manière professionnelle, et pourtant les jeunes gens en avaient souvent discuté. S’ils avaient pu la retrouver avant, aucun doute qu’elle serait devenue un membre important de la formation. Mais elle était assez jeune pour commencer une nouvelle carrière avec ou sans eux.
Le bassiste ne preta pas attention à la grimace de la jeune femme, quoique connaissant l’attachement porté à la savante ordonnance de sa coiffure. Appuyant ses mains sur le pied de lit du convalescent, il acquiesça de la tête en rangeant sa cigarette.

- John serait d’accord. Il suffirait qu’elle dise oui et qu’elle prépare ses titres !

Il se tourna vers Nana d’un air entendu.

- Et puis quelques mois c’est vite passé, tu pourrais travailler les textes pendant les jours ou tu ne ferais pas le mur.

Cette déclaration était assortie d’un sourire amusé, Nana ayant la facheuse habitude de ne pas rester la ou elle devrait être et de trouver le moyen de rentrer chez elle quand elle devait dormir dans son dortoir.

Masato s’était assis sur le lit d’Aoi et leva un sourcil en regardant Chiyu.

- Tu continues a jouer ?

Le japonais haussa les épaules d’un air totalement distrait.

- Faut bien s’occuper, et puis il a parfois besoin d’un bassiste ou d’un guitariste pour les groupes qui passent chez lui.

Masato allait ajouter quelque chose quand Aoi, qui observait discrètement ses deux amis dans un air de chat venant de reperer un bol de lait, se tourna vers lui.

- Dis, tu pourrais aller chercher du café ? on ne leur a rien proposé !

Masato se tourna vers lui, d’un air surpris mais opina. COmment pourrait il résister aux yeux de Chat potté de son compagnon? Il se leva et se dirigea vers la porte. Chiyu le rejoignit, compatissant à l'attaque "grozyeux". IL connaissait, c'était imparable.

- Attends ! je viens avec toi. C’est ça ou on ne l’aura jamais, ce café ! tu es trop maladroit. En plus tu n’as que deux mains.

Ils sortirent de la pièce, l’un taquinant l’autre. Arrivés devant la machine, Masato commanda le premier café, pour lui. Dans son état, le café comme le thé étant interdit à Aoi qui preferait de toutes façon le sucré.

- Alors tu t’es remis a jouer ? Tant mieux. Quand on est reparti, j’ai eu peur que tu n’arretes définitivement.

De nouveau, Chiyu haussa les épaules.

- EN fait ça me manquait, et Orsino a insisté pour que je remonte sur scène avec son groupe dans une représentation privée. Mais ça reste de l’amateur. Sauf en compo. SuG a vecu.

Masato lui passa le premier café et commanda le chocolat d’Aoi.

- Pourtant tu sembles assez dans ce monde pour pouvoir y faire entrer Nana. Tu n’as jamais arreté en fait je me trompe ?

Le bassiste n’avait jamais vu les choses sous cet angle. C’était vrai que depuis que le groupe s’était séparé, il n’avait jamais vraiment arreté de composer ou même de jouer. Le gobelet en main, il s’adossa au mur.

- Bof je suppose qu’on ne quitte jamais vraiment … Mais surtout Nana à le talent pour percer. Je ne sais pas si tu l’as entendue chanter mais ça vaut le coup d’essayer.

- Bien sur qu’elle est douée ! Mais de la à la jeter dans l’arène … tu sais que ce n’est pas toujours facile.

- Je suis la au besoin. Pas question de la pousser et la laisser se noyer. Pas mon genre !

- Je sais. Tu prends quoi ?

- Café serré.

Masato commanda le café avant de reprendre la parole.

- Et sinon qu’est ce que tu fais ici ? je pensais que tu ne remettrait jamais les pieds au Japon.

Chiyu hésita avant de répondre. Il n’avait aucune envie de mentir à son ami, mais ne pouvait lui dire de but en blanc qu’il avait suivi un caprice de Nana. Masato se poserait à raison des questions.

- Des affaires de famille. Ma grand-mère a des idées bien arretées. Mais on rentre cet après midi.

- Tu ramènes Nana ?

- Si je ne le fais pas, elle risque de rester ici et rater la fin de son année. Tu la connais !

Masato sourit d’un air entendu avant de regarder la machine d’un air contrarié.

- Ouaip ... genre "on verra plus tard" .... je connais. Zut je ne lui ai pas demandé ce qu’elle voulait.

- Thé lait et sucre. HEY ! me regarde pas comme ça, on se voit souvent avec Yuki et elle.

Le batteur posa le café sur le toit de la machine et mit en marche la dernière boisson en le regardant d’un air amusé.

- J’te surveille. Tu as toujours eu du mal à résister aux jolies jeunes filles et Nana EST une jolie jeune fille.

- Méheuuuu ! et sinon ?

- Je t’arrache les yeux.

- Fais moi penser à porter des lunettes.

- Abruti.

Et c’est sur ces mots doux qu’ils revinrent à la chambre en continuant sur le même registre. IL n’y avait pas à dire, ces instants avaient manqués à Chiyu. Les taquineries mi moqueuses mi serieuses, les discussions sans queue ni tête comme on ne peut en avoir qu’entre amis, il ne se rendait compte que maintenant combien la complicité du quintet avait été importante dans sa vie.Il poussa la porte de l’épaule.

- Vos commandes messieurs dames ! déolé il n’y avait plus de muffins ….

Il tendit le thé à Nana pendant que Masato faisait de même avec le chocolat de Aoi.

- Alors ? qu’est ce qu’on a raté ?

Mais bien sûr qu'il était à sa merci sans sa baguette. Avec c'était un plus compliqué,mais elle pensait quand même,grâce à son attaque grosyeux préférée être en position de force face au jeune homme fort et en pleine santé qu'il était. Elle n' avait trop souvent pas cru en elle dans le passé,et mieux valait être trop sur de soit que ne pas l'être du tout,ça évitait de passer à côté de certaine et merveilleuse chose de la vie. Elle ne savait pas si elle serai aussi heureuse qu'elle ne l'était aujourd'hui si dans ce fameux pub des trois balais elle n'avait pas dis je t'aime pour la première fois à Chiyu. Vu le boulet qu'il était parfois,pas sur.

-Que c'est moi le chef? Moi aussi je pense.

Dit elle avec un sourire amusé sur le visage,oui ces taquineries toujours présente faisait du bien. Ça permettait de se lâcher un peu.

Avant l'avant veille,soit d'être avec Chiyu officiellement,elle avait toujours été admirative devant la relation de son grand frère et d'Aoi. Leur amour datait de longue date et ils étaient beau tout les deux. Dans leurs yeux brillaient la même lueur qui disait"si il t'arrive quelque chose,je ferai n'importe quoi" Elle avait toujours trouver que dans leur relation il y avait une extrême sincérité terriblement touchante. Et c'était justement ce qui touchait Nana elle esperait sincère que sa relation avec Chiyu serai similaire à la leur. Aussi sincère et touchante que celle des deux jeunes hommes. Et elle était persuadé que c'était bien parti pour être comme ça. Rien que cette idée la ravissait.
Nana qui n'était pas encore certaine de devenir chanteuse professionnel même si cela rester son rêve de gamine trouvait que les garçons étaient bien assez enthousiasme pour eux tous. Elle ne comprenait pas ce qu'ils trouvaient à sa voix. Certes la nicotine lui avait donné un timbre particulier assez rare mais ce n'était pas pour autant que passé pro lui assurer de réussir dans la musique et elle se demandait si il ne valait mieux pas ne pas essayer plutôt que d'échouer dans son rêve d'enfant. Elle devait encore y réfléchir.
Elle n'aimait pas l'idée que s'attarde sur sa futur carrière ou non. Pour cause elle était moins sure d'elle que les garçons ne l'étaient pour elle.

-Je dois encore réfléchir.

Nana chercha chez leur ami convalescent un peu d'aide

-Non je ne te soutiendrais pas Nana,ils ont raison. Tu dois le faire.

Puis son grand frère de coeur avait enchainer

-Alors comme ça tu fais le mur?

Nana baissa les yeux comme une enfant prise la main dans le sac et bientot un fou rire prit le contrôle des quatre amis.

-Ah oui,devant eux tu ne dis pas que tu es trop vieux pour jouer tiens.

Dit elle comme en voulant enquiquiner son petit ami qui devant Masato ne l'était pas d'ailleurs. Il était juste un grand ami.

Nana observa amuser Aoi demander à Masato d'aller leur chercher à boire,elle devait sans doutes être la seule à voir que le jeune guitariste voulait lui parler un peu seul à seul sachant que Chiyu suivrai Masato vu la complicité qui les liaient.

Une fois qu'ils furent sorti se taquinant mutuellement et tour à tour la jeune femme vint s'assoir sur le bas du lit du jeune Lee. Lisant dans ses yeux des interrogations qu'elle comprenait parfaitement. Ce fut lui le premier ,à prendre la parole:

-Alors? Depuis quand?

La jeune femme baissa les yeux et rougit quelques peu.Elle répondit

-Je savais que tu devinerai. Depuis le jour de la St Valentin,j'ai suivi tes conseils je lui ai dit,et quelques...jours,moi s,après et bien voilà.

Elle vit un sourire illuminer le visage du jeune malade.

-Je suis très heureux pour vous deux. J'imagine que tu ne tiens pas à ce que Masato le sache n'est-ce pas?

Elle réfléchit quelques instants,peut être que si c'était Aoi qui lui annoncer,Masato accepterai mieux la nouvelle. Non c'était une très mauvaise idée,elle lui dirai elle même,mais pas maintenant c'est tout.

-Je ne pense pas que ce soit nécessaire. Je lui dirai,mais je ne pense pas que ce soit le bon moment pour ça.

-Je vois...

-Quoi? Comment veux tu que je lui dise? Je ne peux pas.

-Je sais,il n'a pas assez confiance en Chiyu en matière de femme. Laisse un peu de temps avant de le lui dire. Je préparerai le terrain.

Elle lui sourit comme pour le remercier.

-Et tu as réussi à le faire venir au Japon?

Nana lui sourit,un air de victoire sur le visage,oui en effet avant aujourd'hui Chiyu avait toujours rechigner à remettre un pied au Japon. Mais elle avait réussi et c'était un bon début pour lui faire comprendre son pays natal.

-Visiblement oui. Il ne voulait pas trop,on a été confronter à sa grand mère mais bon. Ca c'est relativement bien passé.

-Sa grand mère? Alors?

-Et bien,on s'est enfuit de chez lui alors je doute qu'elle m'invite à nouveau.

Ils échangèrent un sourire et Nana chercha dans son sac lui montrant la kokeshi qu'il lui avait offert,Aoi la saisit dans ses mains.

-Et bien,tu as réussi à mettre notre coureur national en laisse,félicitation.

-Il s'est laissé faire.

-Oui mais quand même... Impressionnant.

-Mais arretes un peu je suis déjà toutes rouge .

Ils éclatèrent de rire,et entendirent les pas dans le couloirs,la jeune Japonaise rangeant la petite poupée de bois et regarda les deux amis rentrer dans la chambre. Mince,elle n'avait pas dit à Masato et Chiyu ce qu'elle prenait,espérons que Chiyu trouverai une excuse au fait qu'il sache ce qu'elle prenait. Ils entrèrent et Aoi et Nana échangèrent un sourire complice,Nana se leva laissant la place à Masato.

-Merci. Han vous me faites penser.

Oui Nana avait préparé pour elle et Chiyu des biscuits Japonais. Elle les sortit de son sac et les tendit à leur deux amis.

-Nana tu m'étoneras toujours.

-Je sais.

-Vous n'avez rien manquer,et nous,qu'avons nous manquer?

Les deux garçons revenaient donc de la machine a café, tenant chacun deux gobelets de boisson chaude, en plaisantant toujours, même si Chiyu savait maintenant pourquoi ils n’avaient rien dit à Masato. Il tenait à garder ses yeux. Ce n’étaient peut être pas les plus beaux yeux du monde, mais il y tenait. Ils étaient très pratiques pour voir. Il ne dirait donc rien pour l'instant.
Alors qu’ils arrivaient devant la porte, un double éclat de rire raisonna dans la chambre et Chiyu avait poussé la porte sans autre forme de de procès avant de tendre à Nana son thé pendant que Masato faisait de même avec Aoi, le tout non sans remarquer le sourire complice que s’étaient échangés les deux jeunes gens. D’où la question qu’il avait posée en entrant et la réponse que lui avait donnée Aoi.

- Pas grand choses non plus. Masato s’est juste autoproclamé Grand Protecteur de la gent féminine.

Masato qui leva les yeux au ciel dans un sourire amusé pendant qu’Aoi les regardait avec l’air de ne pas comprendre de quoi ils parlaient. Ce qui était d’ailleurs le cas. Le batteur s’était assis sur le lit, a coté de son petit ami quand Nana sortit soudain de son sac une boite contenant des biscuits. Chiyu haussa un sourcil en se demandant à quel moment elle avait eu le temps de faire des biscuits mais s’abstint de poser la question. Nana avait des mystères dont il préférait ne pas sonder les profondeurs. Quand il le fallait, elle savait très bien user de la magie. D’autant qu’elle n’était pas douée en cuisine.
La boite fit le tour du groupe et chacun se servit un gâteau dont la joueuse de Nana décrira sans doute avec brio tant la saveur que la texture. En tout cas c’était bon.
Le bassiste s’était adossé au mur, a coté de la fenêtre, quand il regarda derrière lui avec l’impression étrange que l’immeuble vibrait. Sur la table de nuit, des ronds concentriques se formaient à la surface de l’eau contenue dans la carafe, et des clefs, sans doute celles de Masato, se mirent à émettre un son régulier en entrant en vibration avec la plaque de métal sur lesquelles elles étaient posées.

Une voix féminine retentit alors dans la clinique alors que la vibration s’intensifiait, priant les patients et leurs visiteurs de procéder aux exercices de protection antisismique, et les prévenant qu’un nouveau message marquerait la fin de la secousse.
Masato n’avait pas attendu l’appel pour aider son compagnon à se lever et à se mettre à l’abri sous le lit.
Chiyu, de son coté, avait quitté le pays depuis si longtemps qu’il n’avait pas fait un seul exercice de ce genre depuis pas loin de 10 ans, et n’avait jamais connu de véritable secousse. A peine de quoi faire naitre des rides sur le bassin à carpes, ce qui n’était pas le cas aujourd’hui. Il se tourna vers la fenêtre, regardant la population tokyoïte réagir calmement à la menace et gagner les endroits les moins vulnérables aux éventuels chutes venant des immeubles. Les tremblements de terre était quelque chose de courant au Japon, et chacun vivait avec l’idée qu’un jour il serait très important. En attendant, les japonais vivaient en incorporant ces secousses à leur vie quasi quotidienne.
Le jeune homme ne s’inquiétait pas. Encore une fois, il réagissait en sorcier et non en moldu et il n’avait pas vraiment peur de se prendre quoi que ce soit sur la tête.

La secousse augmentait sensiblement, et les clefs finirent par tomber par terre en même temps que la carafe.

Aoi et Nana avait toujours eut quelques petits secrets pour les autres. Nana se souvenait,plus jeune Masato était toujours très proche d'Aoi. Et Aoi lui avait confier douter de la nature du lien qui les laient. Nana lui avait dit de foncer et de tout lui dire. Et elle n'avait pas eut faux ce jour là. Aussi lors de son arrivée en Angleterre Aoi avait eut le même conseil à son égard pour Chiyu. Elle l'avait fait.
La jeune femme avait donc repris une place pret d'un placard contenant sans doutes l'ensemble des vêtements du jeune malade laissant ainsi celle du chevet à l'amoureux de ce dernier. Puis elle avait attraper son gobelet de thé Aoi demandant ce qu'ils avaient manquer. Visiblement il y avait eut plus ou moins conversations. Elle répondit amusé

-Masato,protecteur des femmes? Humm,je demande à voir quand même.

Masato la regarda avec une fausse moue vexée tandis qu'Aoi et Chiyu riait avec la jeune femme. Oui cette ambiance lui avait vraiment manquer. Oui la jeune femme était mauvaise en cuisine,mais pas sa baguette. Et quand elle avait eut trouver la recette de gâteaux elle avait lancé un sort appris il y a peu pour que le morceau de bois magique fabrique à sa place l'ensemble des petits gâteaux. Puis elle s'était dit qu'ils pourraient avoir faim tout les deux. Même si maintenant c'était tout les quatre.Il y en avait bien assez pour eux tous. Du moins elle l'esperait car elle n'avait pas tout pris avec elle.
Les gâteaux étaient bon. Une pâte douce et fondante avec de la cannelle,de la vanille et de la mangue.Ce n'était pas la saison des mangues? Et alors.
Ce qui vint ensuite était presque familier pour les trois jeunes d'origines moldus. C'était purement et simplement le début d'une secousse sismique. Heureusement au Japon on en avait l'habitude et les consignes étaient simples et rabâchaient depuis qu'ils étaient tout petit. Les premiers signes permettaient déjà de commencer à aider Aoi à passer sous le lit. Le seul endroit où ils ne risquaient pas de chute de meuble et autres.

La jeune femme ne fut donc pas surprise d'entendre le message d'une sans doutes infirmière. Elle vint très vite aider Masato à relever Aoi et à l'installer sous le lit. Pour elle tout cela bien que plus présent dans son quotidien rester quelque chose de très naturel dont elle avait l'habitude. La jeune femme était en train de s'installer elle aussi sur le lit quand elle vit son petit ami planter dans la fenêtre. Mais bien sur,encore une fois il ne régissait pas en moldus et pourtant là ils étaient dans un hôpital moldu c'était donc nécessaire. Elle allait vraiment devoir lui apprendre comment on se fait passer pour un véritable moldus parce que ça commencer à devenir grave. Masato lui fit signe de rester avec Aoi,elle lui fit signe que non. C'était à elle d'aller chercher Chiyu et à lui de rester proche de son petit ami. Elle sortit de sous le lit dans sa petite robe rouge et se releva le plus rapidement qu'elle le pu. Elle s'approcha de la fenêtre et saisit Chiyu par la main ne lui disant rien elle l'entraina directement à sa suite en dessous du lit. Bien que lui offrant une jolie vue sur ses fines jambes elle le tira jusqu'à eux.
Une fois qu'ils furent tout les quatre sous le lit,la jeune femme garda machinalement la main de Chiyu dans la sienne,sans vraiment s'en rendre compte.

-Nous sommes chez les moldus! Tu dois réagir en tant que tel. Je t'apprendrai. Mais ne refais plus ça.

Dit elle alors que les clés de Masato et la carafe d'eau venaient d'atteindre le sol,la carafe envoyant des éclats de verre un peu partout dans la chambre.

Parfaitement. Masato protecteur des femmes. Si ça semblait quelque peu étrange, ce n’en était pas moins logique dans une optique de protection de sa jeune sœurette. C’est donc d’un air parfaitement innocent et totalement compréhensif qu’il répondit sur le même ton de plaisanterie

- Pas difficile, il pense avoir trouvé l’ennemi public numéro un du secteur. Donc en gardant un œil dessus, il protège l’ensemble !!

Si Masato avait lancé un air faussement vexé à Nana, c’est d’un air tout aussi faussement convaincu qu’il hocha la tête dans un mouvement destiné à affirmer son accord avec les paroles de Chiyu. Tous deux ignoraient bien sur à ce moment que cette discussion bon enfant prendrait un jour un tour plus sérieux et mettrait en péril leur amitié, mais pour l’instant elle la consolidait paradoxalement.

- Oui … j’te tiens à l’œil.

Le groupe avait cédé à un éclat de rire qui avait secoué la chambre jusqu'à ce que la secousse trouve une autre nature. La secousse avait lentement mais surement gagné tous les étages, et Chiyu s’était installé à la fenêtre, regardant donc les moldu réagir comme il leur avait été appris depuis leur plus jeune âge. Du coin de l’œil et sans vraiment y faire attention, il nota le mouvement du coté du lit, mais son attention fut rappelée par une bouche d’incendie dont une canalisation avait du rompre, et qui rejetait abondamment l’eau qu’elle acheminait. Le trottoir et la rue s’emplissaient peu à peu d’eau, alors qu’ils se dépeuplaient d’humains.
Tout à sa contemplation, il ne s’aperçu de la présence de Nana que quand sa petite main vint saisir la sienne pour l’entrainer sous le lit, lui offrant au passage le joli spectacle de deux jambes qui finissaient sous la petite robe rouge. Provocatrice va ! Sans que les jambes y soient (presque) pour rien, il plongea donc également sous le lit d’hôpital ou Masato tentait dans ses bras Aoi, bien que ni l’un ni l’autre n’ait l’air particulièrement inquiet. Ils étaient habitués. La situation n’était pas sans lui rappeler ses années d’enfance et la voix de Nana le rappela à la réalité.

- Mais il n’y a aucun danger ! Au besoin … bon d’accord …

Et hop, une capitulation de plus. Lui apprendre a réagir en moldu ? Mais il était pétri par la magie ! il était né dedans et y avait toujours vécu, à l’exception de Shenzou. Masato connaissait bien sur le « secret » de ses trois amis, mais Chiyu, pas plus que Nana ou Aoi, n’aimait à le faire se sentir celui qui était différent. D’où cette capitulation expresse. Si son ami n’en avait jamais rien dit, il savait que ça le soulageait. D’ailleurs Aoi avait décidé de n’utiliser que des sorts discrets en cas de besoin. Masato ne le lui avait jamais interdit, mais il voulait être le plus proche possible de son petit ami.

Nana lui tenait toujours la main, et Chiyu lui rendait la pareille tout aussi inconsciemment, et il attira vers lui la jeune femme quand la carafe d’eau s’écrasa au sol, projetant une pluie d’éclat de verre autour d’elle. Masato n’eut pas vraiment le temps d’en faire la réflexion, bien que son œil ait remarqué cette situation, ayant eu la même réaction avec Aoi. Son regard revint cependant aux amoureux secrets, quand ledit Aoi le détourna d’un « attention ! » sonore en montrant une petite console qui venait de tomber … a l’autre bout de la pièce. Le jeune homme lança à se deux amis un regard d’avertissement et Chiyu remarque soudain que leur main était toujours enlacée. Il lâcha le plus naturellement du monde sa jeune compagne pendant que les secousses semblaient se stabiliser.

La situation allait vite devenir intenable s'ils restaient trop longtemps, le jeune bassiste commençait à le comprendre. En fait, malgré leur crainte, il faudrait sans doute tout dire à Masato le plus tot possible.

L'ennemi public numéro un en matière de femme. On savait tous qui il était. Mais Nana souriait amusé plutôt que vexée. Elle était tout de même fier d'être celle que Chiyu avait choisi. Ça prouvait qu'elle était un peu... différente des autres dans un sens.

-C'est sûr que comparé à lui tu es un dangereux criminel,mais on ne pense pas assez aux hommes. Regarde Aoi,ça se voit qu'il est torturé par Masato....

Dit elle en souriant amusé avec une fausse moue triste. Nana semblait vouloir dévier le sujet de conversations pour éviter d'avoir à trop mentir à son grand frère sur la nature de la relations qui la liait à Chiyu. Pour le moment c'était mieux ainsi. Puis,ces petites taquineries n'auraient surement plus rien avoir quand les deux jeunes amoureux auraient annoncé à Masato que justement ils l'étaient.

-C'est vrai,je suis sûr qu'on peut trouver des traces de coup.

Répondit le jeune androgyne. Et tous éclatèrent à nouveau de rire. Si il y a une chose dont Nana était certaine à propos de Masato et Aoi c'est que ni l'un ni l'autre ne feraient le moindre mal au second. Ils étaient fusionnel et très doux l'un avec l'autre. Ce qui ne laissait aucun doutes là dessus. Mais passons à ce sujet,la conversations se poursuivraient après. Pour l'instant ils devaient se mettre le plus à l'abri possible. Surtout pour le jeune malade. Mais le problème n°1 de Nana était de parvenir à mettre Chiyu en sécurité lui aussi. Ce qui n'était pas une mince affaire vu comme il semblez passionné par sa contemplation.
Oui il fallait ce qu'il fallait pour mettre Chiyu en sécurité,et si montrer ses jolies et fines jambes y contribuaient elle le faisait sans se poser plus de question,ce qui n'eut pas l'air de plaire à Masato qui grimaçait en voyant Chiyu entrer sous le lit peu après Nana. Il voulait mettre Chiyu en sécurité mais pas que Nana ne lui offre ce spectacle. tant pis,il n'en était plus au stade de n'avoir jamais vu leur genoux. Elle lança un regard presque meurtrier à son petit ami. Non au besoin il ne sortirai pas sa baguette. C'était pour Masato qu'il ne fallait pas le faire.

-Tu es capable de survivre quelques minutes sans ta baguette,je te jure. Essaye tu verras on se sent libre.

Elle lui sourit tendrement avant de chasser ce sourire de ses lèvres. Ce n'était pas le moment de lui faire les yeux doux. Elle devait le caché à Masato ne l'oublions pas. Masato qui pour l'instant tout comme nos deux jeunes amoureux ne semblait pas avoir remarqué que leur deux mains étaient rester liaient l'une à l'autre,sans vouloir quitter celle du partenaire. Oui bon c'était pas de sa faute; lui prendre la main était devenu si naturel à la jeune femme qu'elle ne s'en rendait plus compte. C'est comme se verser des céréales le matin,en plus agréable...beaucoup plus agréable.

Nana en voyant la carafe en verre entamer sa chute vers le sol avait clos les yeux et s'était retrouvée attirée contre son petit ami,justement par son petit ami. Non,ils ne devaient pas faire ça. pas devant Masato. Pourtant Nana ne se dégageait pas toute suite de cette position confortable. Bientôt Aoi qui semblait avoir vu la scène et qui doutait qu'elle ai été invisible à son petit ami détourna l'attention d'un attention! destiné à une console qui tombé bien sur le sol mais à l'autre bout de la pièce. Nana se redressa immédiatement et Chiyu lâcha sa main le plus naturellement possible. Nana se mettant à quatre pattes sortie la tête de sous le lit. Humm ça semblait s'être calmer,ils pouvaient sortir sans danger.

-C'est bon. Qui vient avec moi voir si Sushi va bien?

Dit elle en aidant déjà Aoi à sortir de sous le lit avec l'aide des deux autres jeunes hommes qui le déposèrent dans son lit pour ne pas qu'il risque de marcher sur du verre. Nana lança un regard à Chiyu qui disait"vas y, sors ta baguette"

Ca niveau homme, pas de danger que Chiyu aille piquer le copain d’un autre. Si il n’avait rien contre l’homosexualité, le concernant il aimait bien trop les femmes pour passer de l’autre coté. Même si cet aspect de sa personnalité s’assagissait quelque peu depuis quelques mois. IL n’en restait pas moins que le japonais n’échangerait pour rien au monde sa place avec celle de Masato (qui, soit dit en passant, ne serait surement pas d’accord non plus ^^’ )
Le jeune homme leva un index comme pour demander la parole

- Je tiens à dire, pour ma défense, que ….

Oui … non finalement il ne dirait rien ça vaudrait mieux. Certaines choses ne valaient pas d’être révélées en présence de sa petite amie. Un nouveau geste des deux mains signifiant clairement « laissez tomber » acheva sa pensée mais pas sa phrase.

- … non rien.

Masato et Aoi le regardèrent du même œil à la fois interrogatif et amusé. Eux l’avaient connu à l’époque ou ils jouaient, et ou il avait tendance à jouer de son image. Mais pour sa défense, il n’avait jamais été goujat. Sauf une fois mais elle l’avait vraiment cherché. On vous racontera ça une autre fois, Chiyu n’étant pas vraiment de s’étaler sur le sujet. Ce fut Nana qui vint à son secours en déplaçant la discussion de l’autre coté du lit. Un nouvel éclat de rire couvrit donc les premiers signes de la secousse avant que tout le monde ne se retrouve sous le lit, avec un regard réprobateur de Masato qui estimait, sans doute avec raison en tout autre circonstances, qu’un jeune homme ne doit pas passer dans une position susceptible de gêner une pure et gente demoiselle. Passer derrière une femme en jupe dans un escalier par exemple. Ou quand on va sous un lit. Mais le second cas était tout de même moins fréquent.

Nana lui avait envoyé un regard-de-la-mort quand il avait évoqué à demi mot la possibilité de faire usage de la magie. Pour le coup, c’est Chiyu qui se sentait bien seul au milieu de ses amis, façon de parler, qui avaient tout trois une vision très moldue de la vie. Mais de la à vouloir le transformer en moldu …. C’était pratique la magie non ? Mais par égard pour son ami, il comprenait parfaitement pourquoi il valait mieux éviter de faire usage de leurs dons en sa présence. IL n’empêche qu’il était très difficile de résister à la petite pique de la jeune femme, d’autant qu’elle avait assorti son regard de tueuse d’un sourire bref mais charmant. Décidément, elle avait décidé de le faire craquer. D’façon, elle était craquante. Mais bon ce n’était ni le lieu ni le moment de le lui dire, et Chiyu savait, fort heureusement, garder contenance.
La chute de la carafe avait cependant fait reprendre leurs droits aux reflexe, et Chiyu avait attiré vers lui sa douce amie qui, avouons le, n’avait pas résisté des masses. C’était la réaction d’Aoi qui avait évité que la situation ne s’éternise. Chacun avait lâché l’autre et Nana était sortie de leur abri de fortune pour voir ou en était la secousse au moment même où l’infirmière faisait savoir aux résidents et visiteurs que le danger était passé.

L’était de la chambre, faite dans les normes sismiques, n’était pas catastrophique. La carafe avait explosé au sol, la petite console était tombée sans répandre ses médicaments grâce a une astucieuse sécurité des tiroirs, la télé tenait miraculeusement grâce au câble de l’antenne, et deux cadres s’étaient brisés, mais rien qui ne puisse se réparer.
Chiyu sortit de son coté, s’épargnant ainsi un nouveau regard meurtrier de Masato, et aidait Aoi à s’installer de nouveau dans le lit quand Nana se tourna vers la porte, s’interrogeant sur la santé de son chien, tout en adressant à son jeune ami un regard qui l’autorisait à magicaliser autour de lui. Chiyu n’eut cependant pas le temps de répondre que Masato levait la main avec enthousiasme.

- J’en suis ! Il y a longtemps que je n’ai pas vu cette boule de poil. Il a du grandir !

Une fois les deux jeunes gens sortis, Chiyu pris sa baguette dans la poche arrière de son jean et commença à ranger la chambre à sa manière, lançant ici un reparo, la un leviosa, ou encore un recurvite.
Aoi le regardait faire d’un air amusé.

- Tu dois être le seul vrai sorcier d’entre nous … faut avouer que ça va plus vite !

Chiyu haussa les épaules. Après tout c’était son monde !

- Question d’éducation c’est tout … Si je faisais ça à la main, Akiko s’étranglerait. Remarque ce serait à tenter du coup !

Un grand sourire amusé naquit sur le visage de l’androgyne. Vous imaginez bien qu’il n’allait pas laisser passer une telle occasion d’avoir le son de cloche de l’autre bord !!! (na mais qui c’est la cloche ???)

- Allez raconte !

- Raconter quoi ?

- ……. Tu es revenu au Japon.

- On fait tous des erreurs.

- Pour les beaux yeux d’une fille

- ….

- Tu t’es laissé attraper.

- …..

- Mais je suis content que ce soit par Nana. Si ça avait été par une autre, elle en aurait déprimé jusqu'à la fin de ses jours.

Pour le coup, Chiyu était réellement gêné. Cette aspect de leur relation était le seul qui le gênait un tant soit peu. Sa crainte, dont il s’était déjà ouvert à la jeune femme, était qu’il ne soit pas ce qu’elle avait rêvé. IL préféra donc taire cette pensée qu’il considérait comme hautement personnelle. De toute façon, il n’avait jamais aimé s’épancher sur ses sentiments.

- Mais sois gentil. Pas de bêtise hein ?

Un sourire désabusé se dessina sur les lèvres du jeune homme à la remarque de son ami. Ils étaient tellement persuadés d’avoir affaire à un homme à femmes qu’il ne leur venait même pas à l’esprit, du moins à celui d’Aoi, que la décision de partir pouvait venir de Nana et que lui aussi pourrait dans ce cas en souffrir. S’il comprenait, il trouvait tout de même ça profondément injuste.

- On a pas joué les amourettes. Je ne voulais rien risquer qui mettent en danger ce qui nous liait déjà.

La chambre remise en état, la bassiste s’assit au pied du lit de son ami, sortant sans l’allumer une cigarette. Pour le geste et pour réfléchir. Aoi n’était pas un imbécile. Sentant la gêne de son ami, il lui offrit un sourire rassurant.

- Hey … je suis de votre coté. Vous formez un joli couple. – son sourire devint le grand sourire enfantin que l’on lui connaissait – Et puis un jour vous vous marierez, et vous aurez plein d’enfants, et vous nous inviterez au baptême de chacun d’entre eux.

Chiyu manqua d’avaler sa cigarette et toussa pendant une bonne dizaine d’années … bon d’accord 10 secondes, avant de regarder avec effarement son ami qui semblait ravi de l’idée

- Heuuuuuu tu ne vas pas un peu vite la ?

Pour toute réponse, l’androgyne agrandit encore son sourire. Il fallait bien que ses amis aient des enfants pour deux, puisque eux n’en auraient jamais ! CQFD.

Nana trouvait que Masato et Aoi formait un couple hyper touchant et attachant. Bon certes il y avait ce côté,c'était son grand frère et son confident de toujours,mais,autre chose la touchait. C'était quelque chose qu'elle ne réussirai pas bien à définir,et l'auteur de ces lignes non plus d'ailleurs. Et que Chiyu se rassure,Nana n'avait aucune envie qu'il prenne la place de Masato. Elle n'allait pas sortir avec celui qu'elle appelait grand frère.
Nana trouvait Chiyu assez drôle quand il essayait de démentir sa réputation de coureur.

-Que?

Et la jeune femme ne le saurait sans doutes jamais,car Chiyu sembla se raviser en se souvenant de la présence de sa petite amie prêt de lui. Qui plus était une petite amie très jalouse sur les bords,qui pouvaient malgré les apparences,fondre rapidement en larme.

-Alors,Chiyu? On a plus rien pour sa défense? Ça m'étonnes de toi.

La jeune femme n'avait su de Chiyu quand il était musicien ,seulement ce que disait les sites internet,les magazines,et la télévision. Et ce qu'elle voyait quand elle rester cacher au loin durant leur concert. Elle ne regrettait pas de ne pas les avoir suivit pour cela. Devoir supporter un Chiyu qui enchaine les filles comme les chemises,elle n'aurai pas du tout apprécier,voir elle aurai beaucoup trop augmenter sa consommation de tabac et d'alcool. Mais revenons en à notre scène. Nana n'avait jamais vraiment été gêné par la présence des garçons et des hommes en général,et pour cause elle avaient grandit en leur compagnie. Plus petites,elle passait son temps à dormir avec eux. Et elle avait encore un peu de mal à se dire qu'un corps de jeune fille était beaucoup plus attrayant pour les hommes,et que surtout,devant Masato elle devait encore rester la petite Nana,pas amoureuse,et célibataire.

La jeune femme n'aimait pas du tout mentir à Masato surtout que ça commencer à devenir difficile, pour l'un comme pour l'autre. Elle avait envie de se blottir contre Chiyu en gardant sa main dans la sienne,et Masato ne devait pas savoir qu'ils étaient ensemble. Chiyu la serrait contre lui quand la carafe s'écrasa au sol en envoyant des morceaux de verre un peu partout,mais Masato ne devait surtout pas s'en apercevoir. Si elle savait que des ce soir,son grand frère de cœur irai sur internet et trouverai cette photo. Et là aucun doutes,ce serai moins drôle. Elle allait se prendre un de ces savon. Déjà qu'il n'était pas heureux quand elle était en compagnie d'homme,alors si il se rendait compte que,premièrement,c'était notre bourreau des cœurs de Chiyu qui était son petit ami,deuxièmement elle lui avait mentit. Ça sentait mauvais ça... Très mauvais. Finalement elle préférait ne pas y penser et sortit de sous le lit au même moment où l'infirmière annoncer la fin de la secousse sismique. Ça allait,ça avait été relativement court et relativement peu important. Mais mieux valait jouer la carte de la prudence et de la sécurité.

La jeune femme regarda rapidement l'état des lieux. Bon ça aller,avec un ou deux sortilèges tout serai comme neuf. Elle s'inquiéter d'avantage pour la santé de son jeune chien qui déjà supporter très mal le transplanage alors elle n'était pas certaine qu'il supporte particulièrement biens les secousses sismiques.
Finalement,le premier des deux à lever la main fut celui qu'elle considérait comme son frère. Bon et bien si il avait observer durant le moment où ils étaient tout les quatre sous le lit,elle aller devoir affronter les mise en garde du jeune blond. Non elle n'avait pas peur. Mais Après Chiyu,Masato était celui qui avait le plus d'appui sur elle. Mais après tout,il fallait bien .

-Ok,suis moi,tu vas voir,c'est une petite crapule.

Ils sortirent,Nana jetant un dernier sourire aux deux autres. Puis ils se dirigèrent d'un pas lent mais assuré,vers le chenil de l'hôpital. Merveilleuse initiative de nos amis Japonais sur ce coup là,qui permet de sauver le sens du RP. Mais passon.

-Alors,tu te plais en Angleterre?

Elle haussa légèrement les épaules. On pouvait dire qu'elle commencer à s'y plaire depuis trois jours,et encore.

-On peut dire ça...Le Japon me manque mais que veux tu.

Il lui accordât un petit sourire en coin. Nana était toujours la même,malgré les années,elle rester cette fille a qui personne ne peut vraiment dicter sa conduite,mais à qui quelques personnes peuvent l'influencer.

Ecoutes Nana,je voulai te parler de Chiyu

-Il est vraiment très gentil tu sais,lui et Yuki me sont très précieux en Angleterre.

-Non,ce n'est pas ce que je veux dire.[/brown]

-De quoi parles tu alors?

[color=borwn]-Je ne suis pas certain que ce soit un garçon pour toi,tu sais comme moi qu'il n'a jamais été quelqu'un très...sérieux en amour[/brown]

-Tout d'abord,il n'y a rien entre Chiyu et moi,et deuxièmement si c'était le cas,tu n'aurais rien à dire. Si il était celui que j'aime,tu devrais l'accepter. Comme moi j'ai accepter ta relation avec Aoi.

[color=brown]-Tu sais que c'est différent![/borwn]

-Pas tant que ça. Tu dois accepter mes choix,si Chiyu consistait à faire mon bonheur,tu devrais être heureux.

[color=brown]Excuse moi... J'ai juste peur pour toi

Elle lui sourit toucher,et lui fit un mini câlin.Tandis qu'ils arrivaient peu à peu vers le chenil. Nana vint vers l'accueil et demanda a voir Sushi. Ils se dirigèrent tout deux vers la cage du jeune chien dont Nana le fit sortir quelques instants.

-Il est beau n'est ce pas?

Masato fit oui de la tête semblant déjà sous le charme de la boule de poil.Qui en profitait d'ailleurs pour faire les grand yeux. Nana fouilla dans son sac et en sortit un biscuit de toute à l'heure qu'elle donna un jeune chien. Quoi,lui aussi devait avoir faim après tant d'émotion. Masato se redressa,tandis que Nana caressait le chien.

-Si il y avait quelque chose ou si il s'était passé quelque chose,entre Chiyu et toi,tu me le dirai?

Le jeune batteur sentant soudainement la gêne en sa petite sœur,,lui sourit amusé,elle était rouge pivoine. Passé quelque chose? Oui c'était certain. mais comment voulait il qu'elle lui dise cela?Nana remit Sushi dans sa cage avec un deuxième biscuit et ils reprirent le chemin de la chambre.

-Je suppose,que tout dépend de ce qui s'est passé. Tu reste celui que j'appelle grand frère,et certaine chose,je le pense n'ont pas à être partager,tu comprends?

Il fit oui de la tête en passant une main dans ses cheveux. Bien sûr qu'il ne croyait pas du tout en le fait que Nana ait pu perdre son innocence dans les bras de Chiyu,d'ailleurs d'après Masato elle ne l'avait jamais perdu.
[color=brown]
-Allez,allons retrouver nos deux amis,ils seraient capable de faire des bétises,après le baiser que Yuki avait offert à Chiyu...

Nana éclata littéralement de rire,et ils prirent le chemin de la chambre du malade. Ils entrèrent sans frapper et ce fut nana cette fois qui dit:

-Qu'avons nous manquer?

Chiyu s’était donc assis sur le bout du lit, jouant avec sa clope qui passait de ses lèvres à ses doigts avant qu’il ne se décide à l’allumer après en avoir demandé l’autorisation à son ami. Un sort permettait d’éliminer la fumée sans qu’elle n’incommode le jeune malade ou que l’odeur du tabac n’envahisse la pièce. Bien pratique dans ces conditions. Sans ce sort qui permettait à Aoi de ne pas souffrir des substances délétères qui formait la délicate spirale de fumée blanche, Chiyu n’aurait même pas esquissé le geste. Mais il était gêné par la tournure de la conversation et la cigarette lui permettait de reprendre contenance. Le jeune guitariste le savait et c’était l’unique raison pour laquelle il avait autorisé la grave entorse au règlement de l’hôpital. Ca et le fait que, grâce au sort, personne n’en saurait jamais rien.

- Non mais blague à part on a pris notre temps pour prendre une décision.

Le jeune homme, Chiyu donc, suivez un peu !! regarda la fumée disparaitre, avalée par le sort

- Je tenais énormément à Nana avant et j’y tiens d’autant plus maintenant. Maintenant je ne suis pas certain que ta douce moitié le voit du même œil bienveillant que toi.

Aoi haussa à son tour les épaules.

- Ce n’est pas à lui, et pour cause, que Nana a confié ses secrets de cœur. E t puis Masato mettrait sa vie entre tes mains sans aucune hésitation. Mais pas sa sœur, et ça peut se comprendre non ?

Chiyu prit une mine contrariée qui arracha de nouveau un large sourire au jeune homme qui lui faisait face, et qui affichait, lui, une attitude largement victorieuse.

- C’est pas marrant hein !!! le jour ou il va apprendre ça il va me tuer plusieurs fois !

Chiyu compta sur ses doigts, le levant un a un pendant l’énumération

- pour être sorti avec Nana, pour ne pas lui avoir dit que j’était sorti avec Nana, pour avoir fini la soirée chez elle – pas de commentaire s’il te plait - pour l’avoir amenée au Japon sans lui dire – bon ça, ça devrait passer. On est venu vous voir. - et cætera et cætera ….

Aoi affichait un sourire plus grand à mesure que son ami parlait. Il en savait déjà pas mal par Nana et Chiyu, à son habitude, ne lui en révélait pas plus, mais il pouvait se faire une idée de la relation qui liait ses deux amis et ça lui plaisait bien. Après tout, lui savait que la jeune japonaise avait flashé sur le bassiste depuis ses neufs ans et avait passé les dernières années à ne pas s’en remettre ! Mais il ne savait pas si elle l’avait dit à son chevalier servant, et il préférait donc le garder pour lui. Mais le plus amusant était de voir Chiyu se débattre dans cette histoire pour ne pas paraitre tout en étant mais ne pas le montrer … Ca faisait un peu « T’es amoureuuuuheuuuuu » « méheuuuu nan même pas vrai ! »

- Ne t’en fais pas pour ça. Dés qu’il comprendra que c’est sérieux, il sera le premier à vous féliciter. Juste après vous avoir mis en pièces. Mais te voir tenter de te justifier est assez rare pour que j’en profite.

La cigarette a moitié consumée passa par la fenetre au moment ou Nana ouvrait la porte, Chiyu offrant une moue mi contrariée mi amusée à son ami d’enfance. Il se tourna vers la porte en entendant la voix qui lui faisait perdre la raison (oui parce que Nana ne pouvait pas prétendre à être la voix de la raison ^^' )

- Aoi m’embête.

- Je profite, nuance.

La silhouette de Masato se profila derrière la jeune femme, prenant lui aussi la discussion au vol.

- Qui profite de quoi ?

- Ton copain, de mes faiblesses. Comment va Sushi Puce ?

Ca, il pouvait. Il avait toujours appelé Nana de ce surnom affectueux et personne ne s’étonnait qu’il l’emploie toujours. Que la Puce en question l’accepte était une autre question, mais de son coté, c’était une vieille habitude

La pièce, pour la petite histoire, avait repris son apparence normale, et Masato hocha la tête d’un air satisfait.

- Il y a quand même des moments ou c’est pratique….

Chiyu fit tourner sa baguette sur son doigt avant de la replonger dans la poche de son jean a la manière d’un cow boy en s’adressant à la foule présente

- Le talent mon p’tit gars … le talent ! je peux ranger n’importe quelle pièce en quelques secondes, chrono en main !

IL regarda sa montre

- D’ailleurs en parlant de Chrono … Puce si tu veux dormir un peu avant de reprendre les cours va falloir songer à rentrer !

Nana n'aimait pas à avoir à être aussi dur avec son "grand frère" de toujours. Mais elle ne supporterai pas qu'il lui dicte la vie amoureuse. Son avis avait beaucoup d'importance dans la vie de Nana. Mais sur le plan des amours,il n'avait rien à dire. C'était à elle de faire ses choix qu'ils lui plaisent ou non. La jeune femme comme son petit ami au même moment aurai adorait allumer une cigarette mais elle savait que si Masato la voyait avec ça,il risquer d'être moins compréhensible que Chiyu et qu'il ne se contenterai pas de lui voler sa clope,mais plutôt qu'il écraserai le paquet sous ses chaussures . Toute façon il avait arrêté de fumer à l'annonce du problème cardiaque de Aoi.Elle ne pouvait s'empecher de l'admirer à ce sujet d'ailleurs. Elle qui n'avait jamais réussit à ralentir sa consommation .

Tu sais Nana,j'ai confiance en Chiyu... Mais pas en matière de femme,tu peux me comprendre non?

Elle se retourna en marchant en arrière,il s'acharnait vraiment.

-Puisque je te dis qu'il n'y a rien d'accord? Et puis vous l'avez plutot laisser faire durant les années musiciennes...

Il sourit amusé et reprit:

Sérieusement Nana,ce n'est pas pareil.Tu n'es pas n'importe quelle fille... Tu le sais très bien.

Elle baissa les yeux,oui si elle avait été n'importe quelle fille Chiyu lui aurai peut être dit oui plus vite,mais l'important n'était pas là.

-Ah oui? Et pourtant comme n'importe quelle fille,je tomberais amoureuse un jour,je serai heureuse et pourrai voir à tout moment le coeur brisé. Puis ne préfèrerais tu pas Chiyu à un inconnu?

Masato se rendait compte de la question presque piège et reprit:

-Mais bien sûr que...je ne sais pas. Si Chiyu n'avait pas connus autant de fille sans doutes que oui,mais là je ne sais quoi penser. Je ne dis pas que ce serai un mauvais petit ami juste que tu devrai faire attention à ne pas souffrir à cause de lui.

Elle baissa encore une fois les yeux. Comme elle avait envie de lui dire. De lui dire que oui Chiyu était bien l'homme de ses rêves et ça depuis qu'elle avait 9 ans,que oui elle était sa petite amie, que oui ils avaient finis la soirée chez elle,mais que pourtant il était et malgré sa réputation de coureur de jupon le seul et l'unique capable de la rendre aussi heureuse qu'elle ne l'était depuis trois jours. Mais elle ne pouvait pas lui dire tout cela,parce qu'il ne comprendrai pas. Il avait beau être l'homme le plus compréhensif qu'elle ne connaisse là il ne comprendrai pas. C'était impossible. Il tenait trop à elle pour le comprendre,et elle en était désolée.

-Je suis une grande fille,que tu le veuilles ou non. Je sais prendre les décisions moi même et tu n'as pas à agir sur le plan sentimental. Je te promets de faire attention. Ça devrai te suffire.

Le batteur fit oui de la tête et lui sourit en passant son bras autour des épaules de la jeune fille. Puis ils entrèrent.

-Mon pauvre petit Chiyu. Tu ne sais même plus te défendre?

Dit elle en échangeant un regard complice avec le jeune malade qui avait sans aucun doute saisit que Nana avait compris.

-Sushi est en pleine forme,et vient d'avaler deux de mes biscuits.

La jeune femme retrouva sa place contre l'appuis de fenetre en regardant Chiyu avec un regard qui disait:"meheuu pourquoi toi t'as le droit?" et qui faisait sans aucun doutes référence à la cigarette qu'il avait jetée au moment ou ils étaient entrés.

Nana sourit à Masato,oui parfois la magie était pratique mais on vivait aussi très bien sans... Ce qui expliquait peut être le désordre de son appartement.

-Le talent? Ce sont des sorts de sorcier de premier cycle.

Dit elle entrainant un nouveau fou rire général,sauf pour Chiyu qui semblait faire semblant d'être vexé par la petite pique.

-Ca c'est pas cool... Mais bon j'ai promis que si on venait au Japon j'allais en cours... J'imagine que je suis obligé...

Dit elle en se jetant déjà dans les bras de Masato pour lui dire au revoir...

Chiyu avait pris un air très serieux pour répondre. Bien sur qu’il savait se défendre, mais Aoi trichait ! Namého !! lui parler d’enfant alors qu’il ne savait pas s’il resisterait à cette journée ! et en plus il se payait ouvertement sa tête.

- Crois moi, si tu avais entendu, tu trouverais aussi que c’est déloyal.

Ce qui arracha à Aoi un nouveau sourire triomphant qui le faisait encore davantage ressembler à Yuki, si c’était possible. Et ce n’était pas le regard complice que l’androgyne échangeait avec Nana qui allait rassurer le jeune homme. Il y avait des fois ou il préférait ne pas voir certaines personnes s’allier. Surtout si c’était pour le vanner. D’ailleurs en parlant de vanne, Nana, la traitresse !!! osa mettre en doute son talent d’homme de ménage. Une hérésie qu’il ne pouvait laisser passer , prenant un air faussement vexé de genie incompris.

- D’abord, ce sont des sorts de deuxième année. Ensuite, je te mets au défi de trouver quelqu’un qui les contrôle aussi bien que moi. Enfin c’est pas drôle ! elle est rangé cette pièce ou pas ? C’est ce qui compte.

Ce qui déclencha un nouveau rire dans l’assistance alors qu’il croisait les bras, comme les mettant au defi de lui prouver le contraire, cependant qu’une étincelle amusée et un discret sourire en coin, mais très discret, venaient jouer sur son visage.

Mais l’heure n’attendait pas le nombre des fous rires, et elle avançait inexorablement. S’ils voulaient être prets pour le retour, il allait falloir se mettre en route.
Masato écouta l’explication de sa jeune « sœur » avec un sourire lui aussi amusé.

- Et alors ? S’il ne t’emmenait pas tu ne retournais pas l’école

Le pauvre garçon ne pouvait savoir que ça ne s’était pas tout a fait passé comme ça. Quoi qu’en y réfléchissant, si !!! Ce que Chiyu affirma à sa façon.

- C’était du chantage. Elle a dit « le Japon ou je ne vais plus à l’école ! » comment voulais tu que je résiste ?
- Je croyais que tu venais pour affaires de famille ?
- L’un n’empêche pas l’autre ….

Masato serrait déjà contre lui Nana pour lui dire en revoir, en lui prodiguant mille et un conseils plus ou moins sérieux.

- Quand tu monteras sur scène, dis le nous ! je veux être ton premier batteur.
- Et moi ton guitariste. Rien ne s’oppose à ce que je joue de temps à autres !

Un regard en biais de Masato semblait remettre en cause cette affirmation a laquelle le jeune homme, nous parlons à présent d’Aoi, répondit d’une attaque grozyeux.

- On dirait que tu vas avoir un orchestre déjà connu Puce; parce que j’en connais un qui ne voudra pas rester en reste !

Ca, ça plaisait au bassiste. Si le groupe se reformait pour Nana, il voulait en être. Avant que la discussion ne s’éternise sur le sujet, il salua à son tour les deux hommes

- désolé les gars, mais si on ne part pas tout de suite, on va rager le portoloin.

-Tu ses sous entendre qu'Aoi est déloyal?

-Oui,enfin je pensais que votre école vous apprenez autre chose que le rangement... Chiyu samourai de l'ordre,là ou il passe le désordre trépasse.

-Non... Je n'aime pas Poudlard...

-Aller Nana,plus que quelques mois!

-Je sais...

-Vous serrez les premiers au courant! Je veux vous voir dans le public si un jour je montes sur scène,du moins le premier jour... je veux vous prouvez que je suis aussi bonne que vous...

-Oui... J'aimerai tellement partager la scène avec vous...

Aoi ? Déloyal ? Qui aurait osé dire une chose pareil surtout alors qu’il affichait le sourire le plus innocent qu’il avait en reserve et qu’il savait que Chiyu je pouvait rétorquer en la présence de Masato …. Oui il était déloyal et il soupçonnait Nana de ne pas vraiment le soutenir sur ce coup la.Donc mieux valait se taire et afficher une expression de grand seigneur detaché des trivialités de ce monde. Et Masato en rajoutait …..

- C’est une école multidisciplinaire et j’avais pris l’option « arts ménagers ».

Le tout étant dit d’un air très sérieux alors que Chiyu se levait et que ses camarades le regardaient en se demandant sans doute ce que donnait le jeune homme en tablier, charlotte sur la tete et petit plumeau en main …. A la réflexion l’image était tellement horrible qu’il valait mieux que personne ne l’ai, mais il était visiblement trop tard et le trio qui lui faisait face avait déjà eclaté de rire, lui seul gardant un digne air de fierté outragée que démentait totalement, encore une fois, le rire qui brillait dans son regard.

Ce moment fut cependant mis à mal par l’annonce qu’il allait falloir songer à repartir. Nana avait promis, mais elle ne semblait pas enchantée par l’idée, et son compagnon savait qu’elle ne sentait pas bien à l’école. D’un autre coté, il ne voulait pas qu’elle rate son année à cause de lui. C’était les dernières semaines, elle devait terminer ses ASPICs. Et les avoir.Et il connaissait aussi cette façon si caractéristique qu’avaient ses yeux de briller quand elle retenait ses larmes. Il l’avait vu plus d’une fois, et à chaque fois il s’en sentait désemparé.
La jeune femme avait pris Masato dans ses bras, laissant finalement libre cours à ses larmes, pendant qu’Aoi tentait de la rassurer et de la rasséréner et que son « grand frère » lui donnait à peur prés tous les conseils possibles ainsi que leur contraire sur tous les sujets qui lui passaient par la tête. Le moldu serrait également la jeune sorcière dans ses bras et lui répondit avec un sourire gentil.

- Quand tu monteras sur scène, rien ne nous empêchera de venir … On sera la pour la première et la dernière !
- Tu n’as rien à prouver en plus. Tu as appris en même temps que nous ou presque !

Les larmes de la jeune femme continuaient à couler, et Chiyu laissait soin à ses deux amis de tenter des les apaiser, sa méthode à lui n’étant surement pas au gout du grand frère hyper protecteur. Il jouait avec une cigarette, sans l’allumer, d’un air apparemment neutre. Mais les deux hommes et la jeune femme le connaissaient suffisamment pour savoir que c’était aussi chez lui une façon de ne pas s’afficher. Nana avait quitté les bras de Masato pour aller saluer Aoi avec les même larmes, et avant de revenir dire au revoir à son frère, le serrant de nouveau contre elle.

- Et on montera sur scène avec toi. Tous les quatre.

Masato la repoussa de quelques centimètres pour lui offrir un sourire rassurant avant de la pousser dans les bras de Chiyu pour l’instant occupés à ne rien faire, si l’on exceptait ses doigts qui jouaient avec le tube de nicotine. D’ailleurs si Masato avait le moindre doute sur la relation qui unissait les deux jeunes gens, il dut être rassuré à ce moment la vu l’air quelque peu stupide et l’attitude pour le moins gauche du bassiste à l’arrivée de la japonaise. D’ailleurs Nana avait l’air tout aussi surprise. Mais Masato, comme tous les autres d’ailleurs, Chiyu compris, savait que Nana avait très mal vécu leur première séparation, et qu’elle vivait tout aussi mal toutes celles qui avaient suivi. Sans doute des séquelles de leur « disparition ». C’était pour ça qu’il préférait qu’elle aille se calmer en trouvant du réconfort amical chez quelqu’un qui rentrerait avec elle. Ce serait moins difficile. Sauf que pour Chiyu c’était une situation très délicate. IL fallait qu’il en fasse un peu mais pas trop et surtout pas ce qui lui venait à l’esprit, tout en ayant l’air très naturel. Ce qui donnait une attitude d’une raideur extraordinaire qui n’avait de naturel que … ben en fait rien de naturel.
Pendant que Aoi retenait un fou rire derrière un regard attendri (ils faisaient tant d’efforts pour en pas contrarier son petit ami !!! s’en était touchant.) Masato leva les yeux au plafond en pensant qu’il avait connu son ami plus en forme pour réconforter une dame. Surtout que sur le coup le coup d’œil de détresse que le jeune homme lui avait lancé disait clairement «mais que veux tu que j’en fasse ? »

Finalement il avait servit à la jeune fille un petit sourire rassurant , du moins il l’esperait, un peu trop séducteur de l’opinion de Masato, en regardant la jeune femme.

- Hey Puce ! ce n’est pas comme si on allait disparaitre pendant 10 ans !

Du grand art dans le genre boulet qui lui valu une calotte de Masato qui s’était rapproché.

- Aieu !!!!

Il se frotta l’arrière du crane, le batteur n’y étant pas allé de main morte, en lui jetant un regard reprobateur.

- Et puis tu ne rentres pas toute seule. C’est … heu …. Bon on y v a ?

Tout ça en la maintenant facilement à 10 cm … du grand art on vous dit !

L'option art ménager voilà ce que la jeune femme aurai pu elle aussi penser à prendre... Ça aurai peut être éviter à son appartement de ressembler à un champ de bataille,ou plutôt à une pièce dans laquelle on aurai jetée une grenade. Oui c'était bien ça son chez elle. Et pour rien au monde elle ne changerai de mode de vie. D'appartement dans trop de soucis mais de mode de vie pas facilement. Que voulez vous....

-On ne m'avait pas prévenu qu'il y avait cette option... Ça aurai pu servir ....

Dit elle avec une fin sourire amusé sur le visage. Elle ne put retenir très longtemps son rire tout comme Masato et Aoi. Depuis le 14 février cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas autant rit en si peu de temps. Son rire pourtant si doux et délicieux à l'oreille,cristallin,adulte et enfantin à la fois. Tout ce qui pouvait constituer Nana était contenu dans sa voix comme dans son rire. Et elle semblait en avoir été privé durant les dernières années. Mais enfin elle se sentait bien,et pouvait rire.

Nana ne savait que trop retenir ses larmes. En effet cela lui avait souvent permis d'éviter de fondre en larme en plein cours. Ou devant des gens qui comptaient tellement pour elle qu'elle refusait qu'il la voit dans cet état. C'était précisément le cas pour cette fois. Elle aimait trop les trois garçons qui était dans la pièce pour s'afficher en larmes devant eux.Chiyu l'avait vu deux fois pleurer,quand elle lui avait dit qu'elle aimait quand il ignorait encore ses sentiments,et quand la veille au matin,ils avaient reçu la lettre de sa grand mère. C'était deux fois de trop.
Ce qui était terrible c'est qu'au bout d'un moment,elle n'y parvenait plus,les larmes finissait par couler doucement du coin de ses yeux jusqu'à ses joues avant de finir leur course sur le sol. Les sanglots ne tarderaient pas. Si elle était déjà dans cet état elle allait pleurer,et bien avant leur retour en Angleterre. Elle essayait de sourire comme elle le pouvait au moldu et au jeune malade.

-Je.. Je sais,mais,mais je voudrais tellement pouvoir rester...avec vous.

Nana venait de comprendre une chose sur elle même. Son amour du Japon n'était pas du au pays en lui même. Mais aux gens qu'elle y avait connus,et aux gens qu'elle aimait qui y vivait encore. Qu'est ce qui au fond lui donnait toujours l'envie de retourner au Japon? Revoir un peu de son passé et voir le jeune couple que formé le,guitariste et le batteur. Nana vit du coin de l'oeil Chiyu jouait nerveusement avec un tube de nicotine. Il ne voulait juste pas afficher ses sentiments,elle le savait. Elle sourit un peu apaisé par la dernière phrase de son frère même si les larmes continuer à couler.

-Merci...

Nana ne s'attendait franchement pas à ce que Masato celui qui l'avait tant averti du comportement de Chiyu avec les femmes ne la jette dans les bras de ce dernier,alors qu'elle pleurait à chaud de larme. Pourtant il avait sans doutes raisons,le jeune bassiste serai surement la seule personne à être capable de la calmer complètement mais tant qu'ils étaient dans la chambre chacun était bloqué. Il ne pouvait avoir envers elle que des gestes purement amicale. Et chacun se retrouvait bien surpris et gauche dans cette situation pour le moins inattendu d'un côté comme de l'autre. Et Nana ne savait que trop bien le pourquoi de ces larmes qui coulaient toujours. Elle ne supportait pas de vivre une situations de séparation avec ces garçons là. Parce qu'a neuf ans ils avaient disparu,elle n'avait même pas pu leur dire au revoir ne sachant pas que le matin elle se réveillerai dans leur chambre,sans eux avec comme seule compagnie la vieille guitare de Masato. Ne dit on pas que les traumatisme de l'enfance sont ceux qui reste le plus? Nana n'échappait pas à la règle.
Nana restait donc à pleurer dans les bras de son petit ami,qui si vous l'avez suivit n'était pas censé l'être devant celui qu'elle appelait grand frère,donc Masato.Pourtant elle aurai aimé pouvoir à ce moment précis gouter à la chose dont elle était si rapidement devenu son addiction. Un simple baiser. Pourrai sans doutes calmer un peu les tremblements provoquer par les sanglots qui éclataient.

La jeune femme fut un peu rassuré par le sourire de son petit ami mais ce qu'il dit ensuite eut pour effet de la faire de nouveau éclater en sanglot. Ce sujet était encore trop fragile chez elle.

La jeune femme apprécia d'avantage le fait de ne pas rentré seule. Elle aurai été tout à fait incapable de le faire de toute façon. C'était bien trop douloureux et ça ravivait bien trop de souvenir douloureux chez la jeune fille qu'elle était devenu au fil des années.

-Allons-y ou je n'y arriverai jamais...Au revoir Masato... Au revoir Aoi...

Ils lui répondirent par un sourire rassurant . Et notre jeune couple,donc Chiyu et Nana,sortit de la chambre,et Chiyu dès qu'ils furent dehors rapprocha sa petite amie de lui.

Comme il fallait s’y attendre, la remarque pour le moins maladroite de Chiyu eut pour effet immédiat de faire repartir de plus belle les sanglots de la jeune femme qui avait commencé à se calmer. Ce garçon avait parfois pour le bouletisme aigue un talent rare qu’il pouvait même affiner. Par ailleurs, à sa propre hésitation répondait celle de la jeune femme, ce qui achevait de donner à la scène un coté gauche assez génant. Ce fut finalement Nana qui donna le signal du départ et Chiyu la lacha, pour peu que quelqu’un ait pu croire qu’il la tenait, pour saluer ses deux amis.

Finalement, ils sortirent, Masato et Aoi se gardant bien de les suivre pour éviter de causer une nouvelle crise de larme. Chiyu quand a lui avait passé son bras autour des épaules de sa jeune amie, toujours à 10 cm, et lui avait ouvert la porte, faisant un dernier signe d’au revoir avant de la refermer derrière eux.

Dans la chambre, Masato regardait la porte d’un air désolé.

- J’espère que ça ira … elle n’a vraiment pas l’air d’avoir envie d’y retourner.

Aoi lui répondit d’un air assuré en se levant de son lit pour ouvrir la fenêtre.

- Ne t’en fais pas. Elle a tout ce qu’il faut pour s’en remettre.
- Tu sais des choses que tu ne me dis pas ?

Aoi répondit d’un sourire mysterieux.

Dans le couloir, pendant cette petite discussion, Chiyu avait quelque peu resseré son étreinte sur l’épaule de Nana, certain a présent de n’être plus « surveillé » Il lui offrit un sourire réconfortant, du moins autant qu’il pouvait.

- On va récupérer Sushi, rentrer, je te ferai un diner et je te raccompagnerai d’accord ? Et puis tu pourras les inviter quand tu veux ! Masato ne dira jamais non, Aoi non plus, et ils ont des tas de moyens de voyager.

En règle générale, il n’était pas vraiment adepte de ce genre de comportement, mais Nana semblait en avoir besoin.

- C’est juste un au revoir Puce.

Doté d’une extraordinaire intelligence, le jeune homme avait vite compris qu’une flèche vers le bas sur une porte d’ascenseur signifiait qu’on appelait pour descendre (il était trop fort décidément !) et il appuya sur le bouton d’un air vainqueur. La porte s’ouvrit sur une cabine ou se tenait une fille femme en chemise de nuit tenant une perfusion et son infirmière. Il salua avant d’inviter Nana à le suivre et …. La laisser appuyer sur le bon étage ^^’

- Cette fois on a notre mot a dire et personne ne veut te perdre de vue.

Surtout pas lui d'ailleurs. Et pour le coup, c’était un sourire vraiment rassurant qu’il lui lançait. Hors la présence de Masato, c’était tellement plus facile !

FIN DU RP

» Quand enfin le week end vient [Fe]

Week end japonais (suite Soirée M&M's) [nana - terminé]

Week end japonais (suite Soirée M&M's) [nana - terminé]

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