[ Dark Reign ] Mission 10 : Final

Post MJ :

Poudlard. La fameuse école de sorcellerie. Ecole qui en ce moment rayonnait toujours autant par cette nuit simplement éclairée par une lune, pleine. Poudlard qui était resté malgré tout, toujours aussi insouciante. Les cours avaient continué, et actuellement le dîner était donné. Tout se passait dans la bonne humeur, pourquoi cela en serait-il autrement ? Malgré tout, plusieurs dispositions pour la sécurité du château avaient été prises. Hélas, le nombre d'aurors présents sur les lieux, était dérisoire, voir quasiment ridicule. Le Ministère de la Magie préférant les mettre ailleurs, dans des endroits moins protégés, et d'autres avaient été envoyés en renforts ailleurs. Ce qui laissait finalement que peu d'Aurors à Poudlard. Quasiment pas. Seul l'Ordre du Phénix, tout du moins les survivants, était présent. Ils avaient répondu à l'appel de leur ancien chef emblématique, revenu d'un voyage dont lui seul connaissait la portée en fin de compte.

Le monde magique était en plein chaos actuellement, plus personne ne savait exactement ou donner de la tête. Les moldus n'avaient plus aucune confiance envers les sorciers, notamment le Ministère. Et la chasse au sorcière comme au 19ème siècle, venait de reprendre de plus belle, tout cela orchestrait par un seul homme, un seul, qui avait fait tombé le monde magique dans la tourmente depuis déjà quelques années : Voldemort. Tout allait bientôt se jouer, il voulait le monde magique à ses pieds, mais il y avait tant d'endroits qu'il pouvait attaquer. Le Ministère avait tenté de prendre les devants, mais Voldemort n'était pas si prévisible que cela, pour preuve, l'attaque du côté de l'Europe de l'Est qu'il avait lancée. Et dont la majorité des aurors du ministère anglais y étaient pour prêter main forte. Et maintenant ? Maintenant bon nombre d'endroits se retrouvaient sans défense.

A Poudlard précisément. Bien que sa réputation de château imprenable restait toujours aussi intacte par la présence d'un des plus grands sorciers de ce siècle, Poudlard n'était pas à l'abri. En effet, alors que le dîner s'annonçait particulièrement festif, tranquille, joyeux, un tremblement, comme un séisme, prit de court tout le monde. Bien sur, le château n'était pas directement attaqué, Voldemort n'était pas idiot au point de vouloir lancer ses forces contre un château qui regorgeait encore beaucoup de secrets. Non, c'était simplement les barrières anti-transplanage qui étaient tombées. Nul doute que Dumbledore, et même l'Ordre au complet devaient avoir compris que finalement tout se jouerait ici. Et oui, l'autre attaque, de l'autre côté de l'Atlantique, n'était qu'une diversion.

Apparaissant dans le parc, Voldemort et ses sbires, la totalité des mangemorts, aucune créature, que des mangemorts. Tous là pour prendre d'assaut le château.

"Amenez moi ~~Pod'Fleur~~ ( [ Dark Reign ] Mission 10 : Final 178366

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) Potter ! Je veux le tuer de mes mains. N'épargnez personne, ce soir, Poudlard sera à moi !"

Il avait toujours eu malgré tout, des envies de grandeurs ce pauvre Voldemort. Mais on n'allait pas lui en vouloir, il avait un peu trop bercé dans la magie noire. En tout cas les ordres étaient données. Et ils étaient en supériorité numérique, Voldemort avait mis toutes ses chances de son côté pour gagner cette bataille. Il ne comptait pas perdre, et il écraserait quiconque se mettrait sur son chemin.

Cette journée à Poudlard était comme toutes les autres. Bob avait passé son après-midi (libre de cours) à travailler sa technique, aux échecs. Il s'était abandonné à la lecture d'un livre (fort intéressant, je vous en donnerez les références) particulièrement technique mais, ma foi, fort intéressant.

Pour l'heure, il se préparait pour le repas. Sa robe de sorcier (la bleue nuit) était soigneusement pliée sur le lit du dortoir des Serpentard. Tout en s'admirant dans le miroir, il finissait le nœud de sa cravate (il avait du s'y reprendre, le premier étant imparfait). Il sourit à son reflet.

"Que puis-je voir comme élèves débraillés dans cette école, si je pouvais leur donner des leçons d'élégance" pensa -t-il pour lui-même.
"Ah et ces mauvaises manières qu'ils ont!" dit-il, cette fois-ci tout haut. Sa cravate en place, il mit sa robe (dont il ne fixa cependant pas les boutons, afin que l'on puisse voir la blancheur de sa chemise et l'impeccable nœud de sa cravate, nœud dit "Onassis" ).

Il s'admira une dernière fois, rectifia sa coupe de cheveux, ôta une poussière de sa robe...

"Bien, nous sommes prêt." dit-il.

Il sortit du dortoir, se dirigea vers la grande salle Poudlard, là où serait donné le repas. Sans se presser, sans courir comme ces sauvages autour de lui. Quoi que...
Le château était bien calme ce soir. A mesure que Bob approchait de la salle, les brouhahas et bavardages de dizaines d'élèves se firent entendre. Comme un bruit de fond, lancinant... Il lui restait encore 15 ou 20 pas avant de franchir la porte.

"Courage, tu vas devoir encore supporter les babillages de tes condisciple, mon cher Robert". Chacun savait que Bob s'appelait en fait Robert, mais (et il n'aimait pas ce surnom, définitivement) on se bornait à l'appelait Bob.
Un bruit, fracassant, se fit entendre. Couvrant le chahut des élèves, il eut (le bruit, suivez un peu ou l'on n'y arrivera pas) le mérite de mettre fin au celui (de bruit donc) des élèves.

"Mais qu'est-ce donc à la fin" se plaignit Bob. Curieux (et un peu inquiet aussi, mais il ne voulait pas se l'avouer) il tourna les talons et entreprit de se diriger vers la source de tant de fracas. Il se rendit compte que l'agitation venait de l'extérieur du bâtiment. Sans courir et sans se presser il alla voir...

Le trouble venait manifestement du parc, constata -t-il au loin.
Oooooh, que cela n'annonçait rien de bon. Il sentit un courant froid se promener sur son échine, un sentiment désagréable le tenaillant. Non pas qu'il fut couard (et puis quoi encore!) mais la situation était inhabituelle. Oui la soirée ne serait peut-être pas aussi calme qu'il l'avait pensé.

Au loin, il constata que nombres de personnes étaient réunies dans le parc (et, à cette heure, ce ne pouvait être manifestement des élèves... Qu'est-ce que cela voulait dire?)

Après les tout récents évènements à Azkaban là ou Buffy a échappé de peu à la mort, le ministère avait décidé de renforcer le monde magique. Hélas, tout le monde savait bien que une grosse faille s'était produite. Oui car, même si l'allée des embrumes tout ça avait fermé, personne n'avait pensé au château de Poudlard. La preuve en est que l'on est en très grande minorité. Et tout le monde savait que Voldemort n'était pas dupe. Et j'avais réussi à convaincre mon chef de m'envoyer à Poudlard. Bien qu'il eût longuement hésité. Avec l'accord de Minerva, la directrice actuelle de l'école de sorcellerie (sauf correction) m'a permis de surveiller le château. Mais pour ne pas affoler les élèves. Personne ne devait me voir. C'est pour cela que j'avais 2 choix : Utiliser le sort Invisibils ou une cape d'Invisibilité. Mais ça ne se trouve pas à tout les coins de rues. Enfin pour l'instant il n'y avait nul besoin de rentrer dans le château. Non j'étais allée me baladais vers la forêt interdite bien loin du parc et du lac vu que je n'étais pas du côté que vous pensez avec la cabane de Hagrid (Sauf correction) A vrai dire je ne savais même pas si il y avait un autre Auror au château ou si j'étais toute seul pour faire régner l'ordre avec véritablement, enfin officiellement le profit du Ministère. Je représenté le Ministère. En parlant d'officielle et de non officielle il était difficile de ne pas voir l'ordre du phénix.

Après quelques minutes je revis finalement le château qui en faite ne m'était pas sortit des yeux. Tellement il était grand. Je ne m'étais pas très enfoncé. Je sortis donc de la forêt et comme c'était toujours R.A.S je me décidait donc de me poster vers la porte du château. Arrivant devant je vis des silhouettes au loin. Ne sachant pas ce que s'était il valait mieux prendre des précautions. Je sortis ma baguette et pour ne pas attirer mon attention devant la porte je prononçais donc une formule distinctement :

-Invisibilis !

J'étais devenu invisible. Maintenant j'attendais qu'il se rapproche pour voir qui se cache derrière ces silhouettes. Et je pense que ça ne sera pas tout doux...

Bella avait finalement réussi à retrouver son maître, depuis sa rencontre avec Queudver et les révélations qu'il lui avait fait, Bella avait compris qu'elle serait un élément clé de la victoire du seigneur des ténèbres. Au moment où elle avait essayé d’activer sa marque pour rejoindre son maître elle s’était cependant rendue compte qu’elle ferait mieux de ne pas surgir de nulle part devant son maître. Il risquerait de la tuer sans prendre le temps de l’écouter. Elle décida donc de chercher où il pouvait bien être pour pouvoir s’approcher de lui plus doucement. Elle essaya donc plusieurs endroits, elle commença par le manoir mais découvrit qu’il avait été détruit.. Que s’était-il passé ici ? Puis elle essaya Londres, le ministère mais trouver un endroit où le Dark lord aurait sévi. Finalement elle opta pour Pré-au-Lard, le seul endroit où elle était sure d’entendre parler de son maître, et elle ne s’était pas trompé. A peine eut-elle transplaner dans le petit village qu’elle comprit que quelque chose était étrange. Les rues étaient bondées de monde, tous plus paniqués les uns que les autres, et apparemment tous fuyaient le même endroit : Poudlard. Mais que pourrait donc Voldemort à Poudlard ? Il n'y avait qu'une seule explication : la bataille allait commencer et tout allait se dérouler là bas. Mais même si Bella ne pouvait pas transplaner là bas, elle s'y rendrait de toute manière, même s'il lui fallait traîner Queudver sur tout le chemin..

Elle les fit donc transplaner à Pré-au-Lard afin d'entrer dans l'enceinte de l'école à pied. Elle avait lâché son captif à l'atterrissage et le vit s'écraser lamentablement au sol. Elle le releva sèchement en le tirant par le bras et pointa sa baguette droit sur lui :

- Marche devant moi et n'essaye pas de t'enfuir.. Tu te souviens de quoi je suis capable..

Elle le laissa donc passer devant, tendant sa baguette directement entre ses deux épaules. Aujourd'hui rien ni personne n'empêcherait son triomphe. Ils marchèrent ainsi en silence jusqu'à finalement parvenir jusqu'aux portes du château. Tous les sorts de protections avaient finalement été annulés : la bataille se trouvait bien ici. Elle accéléra le pas à l'approche du château mais sa stoppa net à la vue de son maître.. Il était enfin là, à côté d'elle et Bella put réellement sentir l'importance du moment. Tout allait se jouer ici et maintenant, l'accomplissement de tout ce travail, de toute une vie.. Elle s'avança d'un pas décidé vers son maître en poussant Queudver devant elle. Mais plus elle approchait de son maître et moins elle croyait en la réussite de son plan. Et s'il ne l'écoutait pas ? Il pourrait les tuer sans même craindre que Bella ne riposte, elle ne l'attaquerait pas. Mais il devait comprendre, il devait apprendre la vérité.. Et elle était là pour se battre dans ses rangs, elle serait un atout non négligeable dans son armée. Enfin le moment était arrivé. Tout allait se jouer maintenant mais Bella n'avait pas choisi quelle attitude adopter. Devait-elle le supplier de l'écouter ? Devait-elle se jeter à ses pieds ? Elle n'avait plus le temps d'hésiter, elle opta donc pour son attitude habituelle : elle se présenta face au Dark Lord, son visage affichant l'air arrogant qu'on lui connaissait si bien.

- Mon maître.. J'ai ici la preuve de ce que j'avançais..

Alors qu'elle parlait Voldemort se tourna vers elle, et d'un seul regard il perça toute l'assurance que Bella avait essayé d'afficher. Elle se courba tout à coup devant son maître, obligeant Queudver à faire de même. Son cœur s'arrêta de battre, elle se tenait face à son maître, la bataille allait faire rage au château, et l'heure du jugement était arrivée..

Depuis qu'elle avait assisté un peu impuissament il fallait le dire aux différents évènements s'étant produits à Poudlard il y avait de cela quelques semaines... Ceux-ci lui avaient d'ailleurs laissé un arrière goût amer dans la bouche et une sensation que tout était loin d'être terminé, mais que quelque chose venait de commencer. Et cette fois, seul la victoire ou la défatite d'un camp viendrait y mettre fin. C'est ainsi que Lou était on ne peut plus angoissée ces temps-ci, depuis ce jour. Elle était une de celles qui avaient répondu évidemment à l'appelle de leur ancien chef emblématique, revenu d'un très long voyage, j'ai nommé Albus Dumbledore. Pour rien au monde elle n'aurait raté quelque chose. Elle voulait avant tout être active dans le monde des sorciers, servir à quelque chose, se rendre utile... Espéré apporter sa pierre à l'édifice dans la lutte contre le Mal représenté par la figure de Voldemort. C'est ainsi qu'elle était une de celles ayant répondu à l'appel, de même que Ginny, Hermione, Sirius... (ce dernier pour qui par ailleurs elle avait une vénérable vénération fanatique xD), mais ce jour-là, elle était davantage angoissée en réalité...

Sans vraiment savoir pourquoi, ses yeux ne cessaient de parcourir le journal et surtout le gros titre s'étalant devant ses yeux...

"L'attaque du côté de l'Europe de l'Est donnent du fil à retordre aux autorités sorcières..." Interview de Guilbert Graciusly... Ses sourcils se froncèrent alors qu'un horrible pressentiment l'envahissait. Non, d'ailleurs, ce même sentiment était présent en elle depuis les évènements au Manoir des Malefoys, aucunes autre inquiétudes n'avaient place au fond d'elle pour le moment. Et le ministère qui se préoccupaient d'envoyer ses Aurors là où ils y en avait le moins besoin... En fin de compte, Lou était heureuse de ne pas avoir songé de devenir Auror, ... car elle n'aurait sans doute obéit aux ordres sur ses points. Non, il y avait quelque chose d'étrange dans cette attaque en Europe. Quelque chose d'étrange, et bien plus préoccupant était de protéger Poudlard... Le mot "diversion" lui traversa plusieurs l'esprit alors qu'un frisson lui parcourait l'échine... Si Dumbledore avait donné l'ordre aux Membre de l'Ordre de surveiller Poudlard, s'il avait mis autant de surveillance sur l'école, il y avait bien une raison à cela... Quoiqu'il puisse penser sur les buts de Voldemort, Lou était de loin bien plus prête à croire Dumbledore que le ministère.

Selon elle, ils passaient à côté de quelque chose d'important...

C'était un soir plus ou moins tranquille à Poudlard, -trop tranquille peut-être qui laissait présager quelque chose de moins bon?-. Quoiqu'il en soit, le repas allait commencer, et s'annonçait particulièrement festif. Comme d'habitude, les élèves commençaient à envahir la Grande Salle pour et à s'installer à leur table. Lou était accoudée au montant de la porte de droite, regardant les élèves passer, fidèle à sa surveillance attentive bien qu'elle faisait semblant de rien afin de n'inquiéter aucun élèves. C'est alors qu'un tremblement secoua le château tout entier. Aussitôt, son sang ne fit qu'un tour et elle se redressa aussi soudainement que possible, cherchant des yeux quelque chose, quelqu'un, Ginny, Hermione, ... Les autres membres de l'Ordre afin de se convaincre qu'elle n'avait pas rêver...

Dumbledore avait eu raison, encore une fois, sur le fait de protéger Poudlard. Le château serait ce soir le terrain principale de la fin de l'histoire, le centre du théâtre... Tous semblaient s'inquiéter à n'en pas douter, s'interroger sur les raisons de tout cela... Lou s'était précipitée dans le hall ; monta les marches du premier étage et alors qu'elle s'arrêtait d'un coup devant les grandes fenêtres et qu'elle parcourait le parc entier de son regard, son sang se figea dans ses veines et ses doigts cherchèrent instinctivement sa baguette. Le journal qu'elle avait tenu précédemment dans ses mains étaient depuis longtemps déjà abandonné sur le sol même du hall à l'étage du dessous...

*...Alors c'est pour ce soir...*

La voix de Voldemort avait résonné dans toute l'enceinte du château. Comme par hasard et comme d'habitude, il avait exprimé ses immenses volontés de grandeur.. Ce soir, le château sera à lui. Et qui plus est, il voulait Potter. Mais ses doigts se resserrèrent sur le bois de sa baguette ; ils se battraient, jusqu'au bout s'il le fallait, mais Lou se refusait la défaite avant de s'être au moins battue... L'énergie et l'adrénaline grimpa en elle à la vitesse de l'éclair et une seule pensée s'insinua dans son esprit... Les ralentir...

Lou dirigea aussi rapidement que possible vers le groupe en bas composée de personnes encagoulées, et en particulier de Voldemort marchant devant elle...

Spina Lungus !

Après cela, elle se précipita en bas dans le hall, redescendant les marches à toute vitesse, animant au passage les statues se trouvant sur son passage afin qu'elles leur servent à tous une aide supplémentaire, et pourtant partielle. Enfin, mieux utiliser tous les moyens dont on disposait dans une telle situation...

La nuit, -ce soir-, serait véritablement très longue...
Et avant tout, il fallait évacuer les élèves ! Il fallait minimiser les dégâts au plus et par conséquent, les élèves non en âge de se défendre, ne devaient pas rester ici ! Minimiser le risque de morts si jamais Voldemort parvenait à entrer ici, ce qui n'était surement qu'une question de temps... Elle espérait que ses collègues de l'Ordre s'étaient chargé de tout cela. Sans doute que oui...
Elles pouvaient entendre les cris des élèves en bas, ainsi que ceux des professeurs qui tentaient de remettre de l'ordre...

C'était une nuit des plus banale. Une nuit calme, paisible. La pleine lune éclairait le parc de Poudlard de sa lueur fantomatique et l'on entendait pas un bruit. Seule une faible brise remuait l'herbe et le feuillage des arbres. Oui, c'était vraiment une nuit calme... Et pourtant...

A l'intérieur du château cependant c'était l'effervescence. Les élèves se dirigeaient en masse vers la Grand Salle pour prendre leur dîner après une journée de cours. Ils papotaient gaiement entre eux, racontant leur journée à leurs amis ou partageant les derniers potins du château avec les commères de services. La main glissant sur la rampe de l'escalier du hall, Flore suivait le flux des élèves en direction de la salle à manger. Elle ne pensait à rien en particulier, autour d'elle ses copines discutaient de choses futiles que la brune n'écoutait pas. Elle suivait en silence, presque effacée parmi la masse compacte des élèves. Les portes de la Grande Salle s'ouvrirent et la pièce fut submergée par d'une vague d'élèves bruyant et affamés. Ils prirent place en riant et en parlant fort, l'ambiance générale était à la détente. Et pourtant l'atmosphère était pesante, inquiétante. Quelque chose se tramait dans l'ombre et personne au presque ne s'en doutait. Flore prit place à la table des Serdaigle avec un étrange sentiment au fond de l'estomac, sans vraiment savoir d'où il venait. Elle mit cela sur le compte du stress et tenta de ne plus y penser. Les mets apparurent par magie dans les plats et les élèves purent enfin se rassasier. Flore se servit une assiette d'épinard à la crème : oui, elle adorait ces légumes, et non elle n'était pas une extraterrestre venue envahir le monde [ Dark Reign ] Mission 10 : Final 178366

(pour votre santé, mangez 5 fruits et légumes par jour *PAN!* [ Dark Reign ] Mission 10 : Final 663950

). Elle mangeait calmement, n'écoutant les gloussements de ses amies que d'une oreille. L'autre, elle la tendait en direction de la table des professeurs, où règnait une certaine angoisse qui intriguait la curieuse Serdaigle. D'un autre côté avec tout les récents évènements qui avaient boulverser le monde de la magie, il y avait de quoi être particulièrement inquiet...

Et soudain, un grand bruit, une secousse, et le silence. Quelques secondes passèrent sans que l'on entende une mouche voler, puis plusieurs personnes postées dans les recoins de la Grande Salle se précipitèrent dans le hall, ainsi que des élèves. Il semblait y avoir de l'agitation là bas... Partagée à la fois entre la peur et la curiosité, Flore hésita à aller voir ce qui se passait mais quelqu'un d'autre fit son choix à sa place, une amie lui prit la main et l'entraîna dans le hall.

Les filles avaient à peine posé le pied dans l'entrée du château d'une voix glacée retentit, les arrêtant net. Un horrible sentiment de terreur s'empara de Flore et elle frissonna de la tête au pied. Elle voyait à travers les vitres une foule de gens encagoulé, et à leur tête un homme à tête de serpent : le Seigneur des Ténèbres. Paralysée par la peur, Flore eut néanmoins le réflexe de sortir sa baguette, prête à se défendre. Elle entendit une voix en haut et des marches et leva la tête pour voir descendre en courant une femme qui donnait vie par magie aux statues du hall. Cette fois la petite Serdaigle en était certaine, quelque chose de terrible allait commencer. Et avec les mangemorts et leur chef dehors, ça n'allait sûrement pas être un joyeux pique-nique... Sa baguette toujours serrée dans sa main, Flore était comme figée sur place. La terreur la paralysait complètement, bien qu'elle n'ait qu'une envie : fuir d'ici à toutes jambes.

lle balaya alors la salle du regard et ses yeux se posèrent sur sa petite soeur Violet qui avait les larmes aux yeux à la table des Serpentards. Puis de l'autre côté chez les Gryffondors son frère Matt la regardait d'un air à la fois fier et inquiet. Elle ne pouvait pas partir en les abandonnant ici, sûrement pas! Si elle devait se battre pour les protéger, elle le ferait, même si c'était vain vu le nombre des opposants. Mais pour l'instant les mangemorts ne bougeait pas. Oh ils allaient certainement bientôt passer à l'attaque, mais en ce moment précis ils attendaient les ordres de leur maître. Flore aussi patientait, immobile, le coeur bondissant à lui arracher la poitrine. Elle ne pouvait faire que cela en attendant la suite des évènements...

Depuis son intervention au manoir, Albus n’avait pas cessé de se remémorer la scène qui s’y était déroulée. Le combat lui revenait par éclair, des flashs de lumière, et il se revoyait lancer l’avada kedavra sur son ennemi.. Une partie de lui-même savait qu’il n’aurait pas du, il s’était laissé emporter par ses émotions et sa hâte d’en finir, et il était conscient que son emportement aurait pu tout faire échouer. Comme tout homme il avait ses secrets, mais puisque le rôle qu’il devait jouer dans la guerre était des plus importants, sa moindre faiblesse, le moindre des défauts qu’il essayait de dissimuler pouvait être fatale à son camp. Il n’était plus très jeune, on pouvait le dire, et son immortalité ne lui donnait pas plus de force physique. Elle lui permettait d’éviter la mort, mais pas de recommencer une nouvelle vie à chaque fois.. ses forces étaient très amoindries par les années, ses réflexes étaient affaiblis, et même si sa magie restait intacte, il doutait qu’en combat seul à seul contre le seigneur des ténèbres il puisse rivaliser aussi bien qu’avant. Cependant, il conservait un atout indéniable pour lui, si Voldemort avait réussi grâce à ses horcruxes à se rendre immortel, Dumbledore avait lui aussi trouver un moyen de combattre la mort. Cependant chacun de leur plan avait une petite faille qui risquait de tout faire tomber à l’eau.. Il ne restait plus qu’à savoir laquelle des deux failles serait ouverte le plus vite dans le combat..

La détermination qu’il avait mise à vouloir achever le Dark Lord laissait supposer à Dumbledore que son ennemi serait d’autant plus résolu que lui à mettre un terme à la guerre. Les deux sorciers avaient hâte d’en découdre, il fallait que tout cela cesse. Il était venu l’attaquer au manoir plus par provocation qu’autre chose, il savait pertinemment qu’il avait peu de chances de toucher Voldemort avec son sort, étant donné le nombre de mangemorts présents à ses côtés ce jour là, mais il savait également que les renforts devaient venir au manoir. Il était venu se battre pour montrer enfin au seigneur des ténèbres que la véritable guerre avait commencé, et que cette fois il était déterminé à aider son camp à la remporter, même si pour cela, lui-même devait périr dans la bataille.. Malgré ses capacités magiques, il savait que d’autres membres de l’ordre étaient bien plus importants que lui, et qu’il n’était peut-être pas le plus apte à mettre un terme au règne du seigneur des ténèbres..

Cependant il était bel et bien conscient que ses pouvoirs magiques seraient tout sauf inutiles en cas de bataille contre Voldemort. D’ailleurs il savait que son intervention au manoir allait précipiter le cours des évènements, et si le seigneur des ténèbres n’avait tout d’abord pas prévu le combat final pour tout de suite, Dumbledore avait surement du le faire changer d’avis. Et effectivement, le vieil homme avait raison. Il avait surement piqué le seigneur des ténèbres à vif en venant l’attaquer aussi directement de front, et aujourd’hui, c’était le Dark Lord qui attaquait de front Albus. En effet Voldemort avait lancé une attaque contre Poudlard, sa maison, même s’il n’y enseignait plus depuis quelques années. Le château avait une signification tout particulière pour Voldemort, mais encore plus pour Dumbledore. Mais si le seigneur des ténèbres pensait pouvoir battre le vieil homme à Poudlard, il se trompait lourdement. Albus ne laisserait personne mettre en danger les élèves, et il ne prendrait pas le risque de voir Voldemort prendre le château d’assaut.

Il savait que Voldemort avait abattu les défenses magiques du château pour permettre à ses mangemorts de transplaner à ses côtés, et ainsi il en profita pour transplaner lui-même aux portes de la grande Salle. Il trouva tous les élèves de Poudlard attablés, tous plus surpris les uns que les autres. Il savait qu’il n’était plus directeur de l’établissement depuis longtemps, mais son instinct lui souffla d’ordonner l’évacuation du château quand même. Il entra dans la Grande Salle qui trouva instantanément le silence :

- Que tous les élèves mineurs aillent se mettre en sécurité, ceux qui ont leur permis peuvent transplaner ! Ceux qui souhaitent se battre peuvent rester, à condition d’être majeur !

Sans prendre le temps d’expliquer la situation ou même de vérifier si tout le monde avait compris, il sortit de la salle d’un pas vif et se posta devant les grandes portes en bois du château. Il en était le gardien, le protecteur. Il serra plus fermement dans sa main la baguette de Sureau, son seul moyen d’éviter la mort, peut-être même le seul moyen de remporter cette guerre. Il apercevait au loin des silhouettes qui s’approchaient du château : les mangemorts arrivaient, la bataille allait commencer et pourtant tout le monde n’était pas prêt de leur côté. Des élèves passaient dans son dos, des aurors et des membres de l’ordre aussi, et il pouvait les entendre murmurer son nom, comme s’il était leur seule chance d’en sortir vivant. Albus était en effet prêt à donner sa vie pour sauver la leur, mais il savait que ce soir, sa volonté ne serait peut-être pas suffisante..

Depuis les récents événements qui s'étaient déroulés dans le monde des sorciers, la fin de cette guerre approchait plus vite qu'on ne le pensait. La situation commençait à devenir instable que ce soit pour les membres de l'Ordre, les aurors, le ministère, Voldemort, les mangemorts ou les moldus.
Il fallait que cela se termine le plus vite possible avant que cela prenne des tournures dramatiques.
Depuis le retour de Dumbledore, d'un voyage inconnu, ils nous avaient confiés une mission très importante, à nous, membre de l'Ordre. La surveillance de Poudlard. Malheureusement les aurors étaient occupés ailleurs, depuis l'Attaque dans l'Est de l'Europe, les aurors anglais avaient prêtés mains fortes et étaient postés dans divers endroits pour garantir la sécurité des sorciers et moldus. La surveillance était quasi-nul et cela était risqué pour les résidents du château. Mais le ministère n'avait pas pensé une seconde que d'autre lieu, tout aussi important, se retrouveront sans protection, c'est pourquoi Dumbledore nous avait confié cette tâche.

Et pour continuer dans la série des mauvaises nouvelles, les événements n'arrangent en rien les problèmes concernant notre secret, face aux moldus. Une chasse aux sorciers était de nouveau d'actualité, comme si Voldemort et ses fidèles n'étaient pas assez compliqués comme ça. Nous étions en train de connaître les heures les plus sombres de tous les temps. Les combats étaient interminables et les pertes toujours aussi douloureuse, il fallait que cela se termine et le plus vite possible.

A Poudlard c'était l'heure du dîner, tous les élèves étaient regroupés dans la Grande Salle, pendant ce temps, je m'occupais de patrouiller dans les couloirs de l'école. Ma baguette en main, j'inspectais les couloirs, les salles, en espérant ne rien trouver sur mon passage. Hermione, Harry, Sirius, Lou et d'autres membres de l'Ordre, s'occupent également de surveiller. La tension était palpable et personne n'était rassuré, mais nous sommes en temps de Guerre et si Dumbledore nous avait demandé de surveiller l'école, c'est qu'il songe à quelque chose. J'ai toujours suivi les conseils de Dumbledore et je continuerais encore aujourd'hui. J'ai une confiance aveugle envers ce grand sorcier et je savais que quelque chose se préparait.

C'est alors qu'un immense séisme résonna dans l'enceinte de l'école, Dumbledore avait vu juste. A toute vitesse je me dirigeais vers la tour d'astronomie pour voir d'où pouvais provenir ce bruit inquiétant. Lorsque je vis cette scène de mes propres yeux, je sentis mon coeur battre de plus en plus fort, au loin on pouvait apercevoir clairement des personnes qui portaient des cagoules et qui venaient de transplaner. Le bruit provenait donc de ça, les barrières anti-transplanage venait de tomber, les mangemorts n'avaient donc aucun problème pour pénétrer dans l'école, c'est alors que je le vis une nouvelle fois. Le seigneur des ténèbres était également présent. Je savais que cette bataille allait être décisive, le moment que j'avais temps redouté allait se dérouler. Le moindre faux pas, pourrait être fatal.

A toute vitesse je partis rejoindre mes amis qui se trouvaient dans le hall. Une fois arrivé, je pus voir la foule qui commençait à s'agiter, je croisais le regard de Lou, elle était aussi inquiète que moi.
C'est alors que tout le monde put entendre clairement la voix de Voldemort, ce dernier, voulais à tout prix Harry et Poudlard. Harry ???
Je regardais autour de moi pour voir où il se trouvait, ainsi qu'Hermione. Et s'il avait eu l'idée de se rendre ? J'essayais de m'aventurer dans les couloirs de l'école, mais les élèves étaient tous paniqué et courait dans tous les sens, c'était impossible de pouvoir se déplacer. J'hurlais le prénom de mes deux amis, mais en vain, mes cris étaient camouflés par les hurlements de panique des élèves.

Dumbledore venait de faire son apparition, toujours aussi surprenante soit-elle. Il venait de demander à tous les élèves mineurs d'évacuer l'école et ceux qui avaient la possibilité de transplaner s'en aille. Mais certains élèves décidèrent de rester avec nous pour nous prêter main forte, leur aide sera la bienvenue, mais je n'arrivais pas à me concentrer pleinement sur ce qu'il se passait réellement, où se trouvait Hermione et Harry. Sirius et les autres membres de l'Ordre. Dumbledore se dirigea vers les portes en bois, attendant l'arriver de son ennemis. La situation devenait de plus en plus stressante, la bataille n'allait pas tarder à faire rage et je devais me préparer à me battre.
J'allais enfin pouvoir venger la mort de Arthur, Molly, Fred et George Weasley. J'avais attendu cet instant avec impatience, la chute du seigneur des ténèbres.
Ma priorité était de mettre les élèves à l'abris, criant de toutes mes forces, je m'adressais à eux.

" - LES MINEURS VENEZ AVEC MOI "

Dans la salle sur demande, se trouvait un passage secret vers Prè au Lard, il fallait évacuer les élèves le plus rapidement possible. Certain m'avaient entendu et décidèrent de me suivre. Je me dirigeais à toute vitesse vers celle-ci, en souhaitant de tout mon coeur que la salle face son apparition. A mon plus grand soulagement elle venait d'apparaître. Certains élèves, qui ne connaissaient pas l'existence de cette salle furent stupéfaits de voir une porte arriver de nulle part. Je les fis entrer un par un dans le passage secret, en espérant que quelqu'un allait les réceptionner de l'autre côté.
Aurons nous le temps de pouvoir faire évacuer l'école avant que les combats ne commencent ?

Depuis la bataille au Manoir des Malefoy, elle était inquiète. Encore plus devant son entrevue avec Severus. Elle ne l’avait pas écouté, elle était retournée à Poudlard. Parce qu’elle le devait. Parce qu’elle y était professeur de sortilège et enchantement. Mais aussi grâce à l’appel de Dumbledore. Elle se devait d’y être le jour de la grande bataille.

Depuis quelques jours la surveillance avait été accrue, malheureusement presque pas à Poudlard. La plupart des aurors du ministère avait été posté dans des endroits stratégiques tels que le ministère de la magie, et d’autres aurors avaient été envoyé en Europe pour aider les sorciers de l’Europe de l’Est attaqué de plein fouet par le Dark Lord. De plus, un autre ennemi, différent du Lord Noir venait s’ajouter à la longue liste d’attaque des sorciers : les moldus. La chasse aux sorciers avait reprise comme dans l’ancien temps et les découverts ne survivaient pas bien longtemps. Les moldus ne font plus confiance au ministère de la magie, les jugeant responsable de beaucoup trop de choses.

En cette douce soirée légèrement fraiche Hermione patrouillait, comme tous les soirs depuis 1 bonne semaine, dans le côté Est du château juste avant le dîner. Comme si elle avait senti que quelque chose allait arriver, ce soir là, elle était plus attentive que jamais au moindre bruit suspect. Elle descendait le premier étage quand un séisme d’une rare amplitude secoua tous le château. Elle se retint à temps pour ne pas glisser dans les escaliers. Immédiatement après que la secousse soit passée, elle courut vers la première fenêtre donnant sur le parc de Poudlard. Elle comprit alors que la barrière anti-transplanage venait de tomber. Au loin, elle aperçut des mangemorts arriver dans le château. Son cœur s’accellera d’un coup, comme si l’adrenaline qu’elle avait dans son organisme se mettait à tourner à plein régime d’une seule traite.
Serrant sa baguette aussi vite qu’elle le pouvait, elle courut vers la grande salle ou elle aperçut Dumbledore, et d’autres membres de l’Ordre du Phénix qui se préparait à se battre et protéger les élèves. Dumbledore annonça alors que les élèves mineurs devaient partir au plus vite et que les majeurs pouvaient, s’ils le désiraient rester pendant la bataille. J’aperçut au loin Lou, une membre de L’Ordre cherchant d’autres collègues du regard et lui lança un signe de main pour lui faire comprendre qu’elle amenait des élèves dans un autre passage secret : le passage de la sorcière borgne.

Les mineurs suivez-moi !!!!

Les élèves qui n’avaient pas suivi Ginny la suivirent elle aussi. La première chose à faire était de mettre les élèves à l’abris. Une fois ceci fait, et avec le moins de cohue possible, Hermione revint dans le grand Hall. Là se trouvait Lou, Ginny, Dumbledore et bien d’autres membres de l’Ordre.
L’heure était arrivée. Personne ne pouvait reculer. La bataille allait commencer.

C'était une nuit tellement banale. La lune éclairait de ses doux rayons Poudlard et les environs. Le silence qui régnait dehors n'était pas de ceux, pensants et lourds que l'on aurait pu s'attendre à voir. Le calme fut brisé par la horde d'étudiants qui se précipitaient dans la Grande Salle, impatients de manger.

Debout dans un coin de cette salle, j'observais silencieusement et attentivement tout ce qui me passait sous les yeux. Il était assez étrange de voir cela. L'endroit semblait couper en deux, tranché par un lien invisible. D'un côté, il y avait les étudiants, riants, insouciants. Ils devaient se raconter leur journée, se plaindre des profs, rire des blagues d'un ami... Vivre normalement en fait. Et de l'autre côté, comme dans un autre monde, il y avait la salle des professeurs. Certains de ceux-ci étaient silencieux, mais pas d'une façon paisible. Leurs traits étaient tendus et on sentait indistinctement une tension dans leurs gestes. Les autres professeurs parlaient d'une voix basse à leur voisin de table sans pouvoir s'empêcher de regarder sans cesse autour d'eux. On aurait pu penser que deux mondes cohabitaient dans l'espace alentour.

M'esquivant sans bruit de la salle, j'entrevis Lou qui, comme moi et beaucoup de membres de l'Ordre surveillait le château à la demande de notre chef emblématique, Dumbledore. Depuis les évènements qui avaient eu lieu ces dernières semaines, la tension montait peu à peu, commençant à arriver à son paroxysme. Notre situation à tous, était instable tant les problèmes s'abattaient en rafales, les uns après les autres. L'Est de l'Europre avait été attaqué, le ministère britannique décidant ainsi d'envoyer une grande partie de ses aurors là-bas avait laissé Poudlard sans presque aucune sécurité. Les moldus étaient au courant de notre existence et semblaient avoir décider d'organiser une nouvelle "chasse aux sorcières".

Sortant de mes pensées, j'allumais ma baguette d'un silencieux lumos pour voir où je mettais les pieds. A horaires régulières, j'effectuais ainsi de courtes patrouilles même si je doutais que les Mangemorts puissent s'introduire sans que nous nous en rendions compte dans le Château. C'était étrange de parcourir ainsi ces couloirs vide d'élèves, silencieux. Une étrange tension parcourait l'air et je serrais plus qu'il n'était nécessaire ma baguette, la brandissant devant moi. Si je n'avais jamais hésité à me battre ou à me défendre d'une quelconque façon, cette tension sous-jacente, comme repoussée me portait sur les nerfs de façon insupportable et je savais qu'au moindre bruit j'en sursauterais de frayeur. Si je ne lâchais pas un cri par la même occasion. Mes nerfs commençaient sérieusement à être éprouvés par la tension contenue en moi depuis plusieurs jours, voire semaines.

Un tremblement secoua la château entier.

Contrairement à ce que je m'attendais, je ne sursautais ni ne criais pas. Au contraire, je me détendis légèrement tandis que je courais vers le hall où je me doutais que les autres membres de l'Ordre iraient instinctivement. Je n'étais pas heureuse que cela commence, seulement... soulagée. Il devait de toute façon y avoir une fin à cette histoire, une conclusion. Et la bataille qui allait se dérouler entre les murs de Poudlard devait inévitablement arriver, un jour ou l'autre. Alors, mieux valait aujourd'hui quand l'Ordre, bien qu'affaibli était toujours là, que demain, lorsque nous ne serons plus qu'une poignée qui se fera dispersé par les Mangemorts. Me demandant malgré tout ce qui avait provoqué le tremblement de mauvaise augure, j'arrivais essoufflée dans le hall où s'entassaient les membres de l'Ordre, les profs et les élèves apeurés qui ne savaient où aller et regardaient désoeuvrés, autour d'eux. Certains mesuraient à peine trois pommes de long et semblaient presque au bord des larmes. La voix de Ginny me tira de ma fixité.

" - LES MINEURS VENEZ AVEC MOI "

Voyant les élèves la suivre précipitamment, je me détournais rapidement, jugeant qu'elle se débrouillerait mieux sans moi qu'avec. De toute façon, elle était professeur ici et les élèves auraient forcément plus tendance à la suivre que moi. Ses collègues l'aideraient surement à s'occuper de ceux qui seraient trop désoeuvrés ou souhaiteraient se battre envers et contre tout. Il ne s'agissait pas que des mineurs se retrouvent en danger. Je me détournais et me dirigeais vivement vers les fenêtres.

La vision qu'elles m'offrirent m'arracha un frisson de peur. Derrière ses fenêtres, je pouvais voir les Mangemorts avancer lentement, presque en silence. Encapuchonnés et habillés de noir, ils étaient effrayants. Mais ce qui m'effrayait le plus était leur nombre. Comment Voldemort avait-il pu réunir autant de monde avec tous ceux qu'il avait déjà envoyé dans l'Est. C'était inconcevable à mes yeux. Me détournant des vitres, je balayais l'assemblée des yeux. Hermione s'occupait de rassembler et d'évacuer les mineurs restants. D'autres étudiants fixaient la porte d'entrée, bien décidés apparemment à rester. Malgré leur face blêmes, l'inquiétude et la peur qu'on pouvait lire dans leurs yeux, ils resteraient, ils se battraient. Voir ainsi cette unité face aux Mangemorts me réchauffa le coeur et je ne pus empêcher un léger sourire d'effleurer mes lèvres. Voyant Lou de l'autre côté de l'entrée, je la rejoignis rapidement, le visage maintenant fermé. Arrivée près d'elle, je lui adressai un léger sourire avant de me tourner, l'air dur, vers les portes.

Chiyu maugréait. Depuis quelque temps, il semblait que quelqu’un avait décidé de mettre un peu de bazar dans sa vie bien ordonnée Au sens propre, on pouvait citer Nana pour son idée très personnelle d’une pièce rangée, mais ça ce n’était rien. A dire vrai, il était hargneux contre le monde entier. Contre Nana qui avait décidé de rejoindre l’Ordre, contre Zooey qui l’y avait introduit, conter Dumbledore qui les avait convoqués, contre les mangemorts qui avaient fait parler d’eux, contre les moldus qui se croyaient revenus à Salem, bref, tout le monde en prenait pour son grade. Du moins mentalement. Physiquement, il tentait vainement d’allumer une cigarette que le sort anti tabac du château réduisait systématiquement en miette. Ce qui ne faisait qu’ajouter à un état de stress déjà bien avancé. Il se mit à maudire en japonais des générations de sorciers qui avaient réussi à faire en sorte qu’il ne puisse même pas griller une cigarette.

Pour l’instant, le japonais patrouillait dans les abords du château, à l’extérieur, alors que les élèves étaient réunis pour le repas dans la grande salle. Levant les yeux, il regarda le ciel vespéral qui s’étendait au dessus de lui et soupira. Tout allait de mal en pis. Les moldus s’étaient laissés prendre au jeu du Mage Noir, et les circonstances faisait qu’il valait mieux, à défaut de préférer, laisser sa compagne gérer tout ce qui avait trait au monde non magique. La chasse aux sorcier(e)s était ouverte et il apparaissait dans le monde moldu comme un parfait étranger. Il se ferait repérer en moins d’une minute, le savait, et ça lui déplaisait.
De plus, la convocation qui les ramenait tous à Poudlard ne laissait pas trop de doutes sur la suite des événements. Il était clair que le ban et l’arrière ban des forces de l’Ordre du Phénix avaient été appelés à défendre Poudlard. Ce qui voulait dire ….

Le musicien n’arrivait pas à se concentrer. En règle générale, il arrivait à se détacher du reste pour entrer dans la mission qui lui était confiée, mais en l’état ça lui était impossible. Ses pensées étaient erratiques et il patrouillait sans vraiment faire attention, son habitude seule faisant en sorte de repérer les éventuelles anomalies, son attention était plutôt centrée, elle, sur le moyen de faire en sorte de ne pas devenir veuf avant d’être marié, ce qui n’était pas fait non plus d’ailleurs …. Finalement il aurait du écouter sa grand-mère et vivre dans le luxe et le calme du jardin zen familial. Idée sans aucun doute saugrenue, mais qui lui avait traversé l’esprit. Pour résumer, Chiyu était TRES contrarié. IL se tourna néanmoins vers Nana qui patrouillait avec lui pour vérifier qu’elle n’avait rien vu non plus avant de reprendre son soliloque mental.

Continuant à maudire à peu prés tout le monde, lui compris, sur plusieurs générations, il passa l’angle qui le ramènerait à la porte principale et posa le pied sur la petite marche de dénivellation en regardant sans le voir le brasero qui éclairait la cour donnant sur la grande porte. Il se tourna vers Nana pour dire quelque chose de passionnant, juste histoire de dire quelque chose d’autre que « et si tu rentrais ? »

- Fais attention à la marche. Ca …

Hautement romantique et extremement professionnel … Quelque chose lui fit soudain lever la tête, interrompant sa phrase, sans trop savoir pourquoi, alors qu’il allait passer la sus-mentionnée petite marche, quand soudain un tremblement de terre sembla ébranler le château, faisant au passage rater la marche au musicien qui se retrouva fort peut élégamment assis sur son coccyx douloureux. Encore une avanie à ajouter au Grand Livre Des Griefs Contre le Monde de Chiyu Mizutani. Il se releva cependant rapidement. Quelque chose de grave venait de se passer c’était évident, et la raison lui arriva bientôt sous forme auditive. Une armée, de toutes façons deux c’était déjà une armée, de ce qui devait être des mangemorts au vu de leur tenue apparaissait dans le parc. L’une des protections du château venait de tomber, et le camp adverse transplanait.

Il faut le souligner, si Chiyu n’était pas un lâche, il n’était pas non plus suicidaire. De plus, il n’était pas seul. Au lieu de foncer dans le tas en criant banzai, comme tout héros l’aurait fait sans aucun doute, il s’empara sans plus de précaution de la main de sa jeune amie et se dirigea sans la lacher et a toute vitesse vers la porte d’entrée qu’il passa rapidement, pour se retrouver face à Dumbledore qui semblait, lui prêt à crier banzai. Le jeune homme s’inclina respectueusement devant son ainé pour reprendre ce qui allait devenir son cri de guerre en mission si ça continuait.

- Monsieur, on a un problème. En fait, on a tout une armée de problèmes.

Il montra du pouce l’extérieur en sortant sa baguette. De toutes façons, il faudrait tenir la porte.

Cela faisait maintenant des heures que les membres de l' Ordre du Phoenix patrouillaient dans les couloirs de Poudlard et dans le parc. Toute cette protection suite aux directives de Dumbledore , il avait prévenu l' Ordre qu' il risquait d' y avoir une attaque et quand Albus disait quelque chose en général c' était vrai ! Sans hésitations ,tous les membres s' étaient rendus sur place sans protester mais en étant tout de même un peu anxieux quand à la tournure des évènements... Harry lui s' occupait du premier étage , il était tendu car il se doutait que ce soir les mangemorts et leur maître attaquerait. Pourquoi s' en doutait il ? Parce que Voldemort attaquait principalement la nuit et il ne voyait pas pourquoi il ferait exception à la règle cette fois ci surtout quand cette bataille allait être la pire que le monde n' est jamais vu... La tension parmi les membres de l' Ordre était réelle et personne n' ignorait le danger qu' il y aurait le moment venu... Mais d' un autre côté Harry était comme soulagé , soulagé d' enfin en finir pour de bon. Si comme prévu le Dark Lord attaquait dans les prochaines heures cela voudrait dire que la prophétie allait bientôt se terminer , qui de Voldemort ou de Harry en sortiront vivants , on ne pourra le savoir que pendant la bataille et leur prochain affrontement qui était indéniable. Tout le monde s' attendait à ce combat et personne ne pourrait l' empêcher , les deux hommes avaient un destin lié , il fallait maintenant prendre leur futur entre leurs mains. Mais le futur du monde des sorciers et des moldus dépendait aussi de la tournure de cet affrontement.. Que de responsabilités sur les épaules de Harry mais il ferait tout pour que tout redevienne calme et paix ... Les élèves n' avaient pas posé trop de questions lorsqu' ils avaient vu les membres de l' Ordre arriver à Poudlard , ils avaient observés tout simplement avec inquiétude mais pour certains de l' admiration. Ces personnes représentaient leurs défenses et ils les respectaient enfin pour la plupart ce n' était pas le cas de tous les étudiants. Parmi certains, il y aurait pu avoir de très bon mangemorts mais il ne fallait pas raisonner ainsi sinon on aurait pas finit... Harry sentit quelque chose et se tourna vers une fenêtre..

Une secousse avait fait réagir Harry , il avait instantanément regardé par la fenêtre pour voir ce qui devait arriver. Les mangemorts étaient bel et bien dans le parc de Poudlard et ils marchaient lentement en direction du château . Ils suivaient leur maître qui semblait bien calme . Harry pensa qu' il devait bien jubiler d' en arriver enfin au but et avec son assurance naturelle, l' élu se doutait que le Dark Lord était confiant de la tournure de la bataille. Mais l' Ordre du Phoenix et lui même allaient lui prouver le contraire. Ils allaient se battre de toutes leurs forces tous unis les membres de l' Ordre ainsi que les étudiants majeurs prêt à se battre. Cela ne faisait aucun doute la bataille allait faire rage d' ici peu et la panique commença à se faire sentir lorsque l' on entendit la voix de Voldemort raisonner dans tout le château... Son objectif c' était lui , Harry Potter le survivant. L' heure était arrivée.. Combien de fois Harry avait rêvé de ce moment.. un nombre incalculable de fois.. enfin !

Harry descendit les marches tranquillement , il n' était plus à quelques minutes prêt , il entendait les élèves s' affoler et les professeurs essayer de leur donner des directives comme Ginny dont il entendit la voix pour faire venir les élèves mineurs , il la vit partir dans les étages , sans doute dans la salle sur demande , c' était le meilleur chemin pour s' échapper sans être vu directement à pré au lard . C' était un bon plan. Puis le jeune Potter vit son mentor Albus plantait dans le hall devant les portes et les sabliers géants , il se rapprocha de lui et lui pausa une main sur l' épaule puis s' adressa à lui...

- Enfin nous allons en terminer ....

Harry enleva sa main mais il était content d' être aux côtés de celui qu' il considérait comme un mentor et quelqu'un de sa famille , il l' appréciait beaucoup , il l' aimait même et de combattre à ses côtés était un immense sentiment de protection. L' élu savait ce qu' il avait à faire mais le jeune homme connaissait aussi Dumbledore et il savait que dans n' importe quelle situation il serait là pour le soutenir... L' horloge sonna .. d' autres membres de l' Ordre était présent , il croisa son regard avec celui de Hermione elle était concentrée , il lui fit un léger sourire crispant et se reconcentra en serrant sa baguette... L' heure était venue !

BANDE SON (à écouter en lisant mon post si vous voulez ^^'

Spoiler:

Drago avait passé la journée à tourner en rond dans une aile peu fréquentée du Manoir Malefoy. Il n'avait plus aucun ongle sur les doigts. Il les avait fallu tous. Il en aurait rongé beaucoup d'autres s'il avait eu l'occasion. C'était ce soir. Ce soir. Rien que d'y penser, il tremblait comme une feuille. Voilà deux ans qu'il avait quitté Poudlard et même s'il avait intégré les Mangemorts tout de suite à sa sortie, il n'avait jamais vraiment imaginé que viendrait un jour où il devrait y retourner. Surtout pas pour faire ce qu'il s'apprêtait à faire...
Oui. Il avait haï presque chaque minute passée entre les murs du châteaux. Il avait haï être mélangé avec les élèves de mauvais lignage. Il avait haï être confronté aux professeurs inutilement miséricordieux. Il avait haï devoir se coltiner ces abrutis de Crabbe et Gowle uniquement parce que leurs parents étaient des collègues du sien. Pour lui, Poudlard ne représentait pas du tout les doux moments de l'enfance comme pour beaucoup de sorciers et sorcières. Lorsqu'il pensait au château, il revoyait les moqueries des Weasley, les impertinences de Granger et surtout, l'intolérable popularité d'Harry Potter.
Ce soir, toutes ces choses allaient disparaître. Enfin.

_ Jeune Maître, couina le soir venu une très vieille elfe de maison appelée Polly. Il y a quelqu'un à la porte pour vous.

"Quelqu'un". Ça y est. On venait le chercher, conformément aux arrangements de son cher père. Tout commençait suivant le plan.
Drago passa sa longue cape noire sur les épaules et glissa à l'intérieur son masque argenté et terrifiant de Mangemort. Il serait bientôt l'heure de le porter, peut-être pour la dernière fois.
C'est avec la lenteur d'un condamné à mort marchant vers l'échafaud qu'il descendit les escaliers qui menaient dans le hall d'entrée du Manoir. Pas après pas, son coeur se serrait et l'envie de vomir s'accentuait. Cette fois-ci, il ne s'agissait plus de tuer des pseudo-inconnus. Il allait devoir lever sa baguette contre des gens avec lesquels il avait étudié, des gens qu'ils avaient appris à connaître. Et même si c'était d'un point de vue négatif, c'était une réalité. Il n'aurait pas cru sa possible mais une petite voix à l'intérieur de lui hurlait à se rompre les cordes vocales : "Est-ce le bon choix ?" Y avait-il seulement un "bon choix" ? En tous cas, Drago était persuadé de ne jamais en avoir eu. Le simple fait qu'il était né Malefoy l'avait prédestiné à ce qu'il s'apprêtait à faire.
Au fond de lui, il savait pertinemment qu'il n'avait rien à faire parmi les Mangemorts. Il partageait leur idéal parce qu'on le lui avait rabâché jour après jour jusqu'à ce qu'on le persuade que c'était ce qu'il croyait lui. En vérité, rien ne lui appartenait dans sa vie. On avait tout fabriqué pour lui. Dommage que ses créateurs aient négligé de lui donner un peu de courage ou même simplement de cran. Le blondinet tremblait comme une feuille. Ca irait mieux lorsqu'il porterait son masque mais en attendant, il se trouvait pathétique.
Drago arriva enfin au rez-de-chaussée. Il ne passa pas voir sa chère mère. C'était trop dur. Narcissa savait ce qui allait se jouer ce soir et l'aurait peut-être supplié de ne pas y aller. C'était peine perdue. La seule chose qui comptait au monde pour son fils était que Lucius soit fier de lui. Il ferait n'importe quoi pour ça, même des choses dont il ne se savait pas capable. Son collègue ne dit rien en le voyant venir. Il devait être concentré sur ce qui les attendait.

Quelques minutes plus tard, deux tourbillons noirs descendaient du ciel pour se poser dans le parc de Poudlard. Ils portaient leur masque.
Celui de Drago laissait apparaître ses yeux de la couleur envoûtante d'un océan sans orage. Ils lui donnaient un air paisible qu'il n'avait pas du tout. A quelques mètres de lui se tenait le Seigneur des Ténèbres. Sa tante Bellatrix venait apparemment d'arrivant, molestant l'infâme Queudver devant elle. Silencieux et tremblant, il observa la scène.
Des Mangemorts continuaient à rejoindre ce point de rendez-vous. Bientôt le parc serait occupé par une armée toute entière dévouée au plus puissant des sorciers. Poudlard pouvait faire trembler ses vieilles pierres...

Cette soirée, je savais déjà qu'elle allait être différente, et surtout bien plus excitante que les autres. A vrai dire, depuis que j'étais ici, je m'ennuyais horriblement : Poudlard n'était définitivement pas intéressant comparé à Durmstrang. Les élève d'ici n'avaient aucune classe, aucune opinion et se comportaient encore comme des gosses, ce qui était pitoyable. Avec mes 17 ans et donc ma majorité récente, je pouvais tous les écraser, ces imbéciles se croyant forts. De plus, moi, je savais ce qu'il allait se passer et pouvais m'y préparer assez tranquillement.

Je m'étais changée rapidement après mes cours, juste avant d'aller dans la Grande Salle. A la place de la robe de sorcière habituelle qui me servait d'uniforme, j'avais revêtu une autre robe, bien plus pratique pour ce soir : en effet, je pouvais glisser le long de chaque botte un couteau de lancer et ma baguette se logeait très facilement à ma ceinture, grâce à un mécanisme magique la cachant à la vue des autres et des sortilèges d'attraction. Je savais très bien que les armes blanches étaient normalement interdites dans l'enceinte du château : cependant, je n'avais pas pu m'empêcher de les prendre, plus par nostalgie de Durmstrang où cela était autorisé que pour ma défense personnelle. Maintenant, je ne le regrettais absolument pas.

Après, je savais ce que vous pensez : comment pouvais-je savoir que tous les Mangemorts attaqueraient Poudlard ce soir même ? Tout simplement parce que mon père faisait partie des attaquants, et qu'il me l'avait annoncé en langage codé sur un parchemin amené par hibou il y a quelques jours. J'étais sa digne fille et, même si je n'étais pas l'héritière, je savais qu'il était fier de moi, ce qui me suffisait largement. Je ne visais pas la gloire ou la fortune, choses puériles : je visais juste l'application de mes envies et de mes opinions. Même si je ne rejoignais finalement pas les Mangemorts comme une membre à part entière, je serais toujours du même avis qu'eux. Je savais que je tuerais peut-être, ou que je mourrais moi-même, mais je n'avais pas peur : cela devait arriver à tout le monde un jour ou l'autre, non ?

Aussi sereinement que possible, je traversais les cachots puis les couloirs en direction de la Grande Salle. Alors que le bruit des conversations d'élèves me venaient aux oreilles, j'eus un sourire froid en voyant encore une fois la preuve de leur insouciance idiote. Assise maintenant à la table des Serpentard, je vis Bradley, un autre vert et argent pro-mangemort, et nous nous fixâmes quelques instants silencieusement, alors qu'un bruit fort se fit soudain entendre. Le lâchant du regard pour me diriger comme tout le monde vers la source de ce son, je vis qu'il s'agissait finalement de tous les mangemorts qui se tenaient tous au côté du Lord. Un nouveau sourire, plus ironique cette fois, apparut sur mes lèvres alors que j'entendis l'appel de la professeure de vol, qui demandait aux mineurs et à ceux ne voulant ou ne pouvant pas combattre de la suivre. Au moins, de mon côté, je n'aurais pas ce problème, vu que j'étais majeure. Ne sortant pour le moment aucune arme, je me contentais juste de croiser les bras, observant les adultes qui se rassemblaient, et en espérant juste que mon père ne soit pas blessé durant la bataille.

Tout ceci était comme un écho lointain. Quelque chose qui devait se passer, contre quoi on ne pouvait rien. Kelsey le savait, elle avait fait son choix d'avenir depuis des années et des années.... Elle était une des leurs, elle était une mangemorte. La jeune femme vivait pour servir son Maître, pour la magie noire... Pour faire régner la justice qu'elle pensait la bonne... Il était vrais que les derniers évènements s'étaient succédés à une vitesse folle : Il n'y a pas si longtemps elle était encore au Manoir Malefoy en compagnie de plusieurs mangemorts et de Rogue... La brune revoyait tout comme dans un flash; la main de Rogue sur son bras, la souffrance de Bellatrix, la prison d'Azkaban, l'attaque contre les aurors, l'épuisement, la souffrance encore, la trahison, les sorts qui fusent, les cris, les évadés, le noir, les ténèbres...
Serrant les doigts sur ses cheveux d'un noir de geai, elle releva la tête, un air déterminé sur le visage. Son bras gauche lui lançait de douloureuses pulsions depuis plusieurs minutes, mais la mangemorte n'y prêtait presque plus gare à présent. Elle regardait le ciel, se posant multiples questions... Même si au fond d'elle, elle sentait qu'elle devait aller là-bas, avec eux. C'était son devoir. Pendant une seconde, elle se demanda quels autres de ses "collègues" se trouvaient là-bas...
Prenant une profonde respiration, elle ouvrit ses grands yeux vert en direction du ciel noir et la maison fut plongée dans le silence le plus complet....

Ce fut un tourbillon noir qui fit son apparition sur la pelouse de la célèbre école Poudlard. C'était ici que la douleur de son bras l'avait guidée et ce fut sans étonnement qu'elle constata que le Maîtré était là, ainsi que Bellatrix et le jeune Monsieur Malefoy, entre autre... Kelsey sentit son coeur s'accélérer dans sa poitrine tandis qu'elle marchait d'un pas lent vers l'armée qui commençait à prendre forme... Au bout de se qui lui parut plusieurs heures, elle pouvait enfin distinguer parfaitement chaque visage.

- Maître...

La jeune mangemorte s'était inclinée devant celui qu'elle considérait comme le plus puissant sorcier de tout les temps. Lorsqu'elle se releva, elle adressa un signe de tête respectueux aux autres, avant de plonger son regard dans celui de Bellatrix. Kelsey avait confiance en la jeune femme, qui avait su lui prouver sa bonne foi, et la prenait maintenant comme modèle. Peut-être que la brune était trop confiante, mais le séjour de repos qu'elle avait pris après sa mission à Azkaban lui avait redonné le maximum de force. Si ce soir devait être la dernière confrontation, elle allait tout faire pour montrer qu'elle était digne de porter la marque des Ténèbres.....

La marche de l'Empereur. Etait il vraiment un empereur ? Allait-il le devenir ? Son visage blanc, son corps ressuscité, ses yeux rouges déterminés, son aura maléfique attrayante pour quiconque voulait un peu plus de pouvoir, un peu plus de puissance. Deviendrait-il dans quelques semaines, dans quelques jours, dans quelques heures, l'empereur des Sorciers de Grande-Bretagne, d'Europe, du Monde entier ?

Se contenterait-il de tuer la personne qui l'avait déjà tué et réduit à presque rien, ou assassinerait-il aussi celui qui a joué le Maître dans le conflit Maître/Elève ? Arriverait-il à tuer Dumbledore, un des plus grands sorciers de tous les temps ? Certes Voldemort était peut être le plus grand Mage Noir de tous les temps, les ténèbres étaient son repère, sa force, son sang. Mais pourrait-il enfin abattre à jamais la suprématie du "bien" sur le "mal".

Ben, étrangement, n'en avait cure. Alors qu'il marchait autour de sorciers aussi différents que des aristocrates soumis, des vieillards ayant réussis à passer entre les mailles des filets des Aurors, de vulgaires voleurs et chapardeurs recrutés de force ou des jeunes tout juste sortis de Poudlard, il réflechissait à sa vie et à sa mort. Les Aurors et l'Ordre du Phénix ne feraient surement pas beaucoup de prisonniers, aussi assaillis qu'ils l'étaient. Surement se défendraient-ils avec les sortilèges que longtemps ils n'avaient fait que contrer. Il faudrait ruser, ce soir, se démener pour ne jamais être touché par un sortilège qui tuerait. Se méfier des côtés, de l'avant, de l'arrière. Il était autant en sécurité d'être ou ne pas être touché dans le dos ou de face. Certains alliés du Seigneur des Ténèbres n'étaient certes pas de bon magiciens, et il fallait craindre que les sorts de l'Ordre et des Aurors soient déviés par les Mangemorts vers n'importe quel côté. Les Mangemorts entre eux n'ont que très peu de solidarité. Mieux vaut te voir mort que me voir avec un doigt en moins.

Et en même temps, Ben repensait à son ancien camarade et collocataire, tué par les Mangemorts. Il n'avait eu néanmoins pas le choix et avait été enrôlé de force par les serviteurs du Seigneur des Ténèbres. Désormais, ce n'était qu'une question de survie. Il y avait deux camps, il se retrouvait dans l'un d'eux, avec un avantage numérique semblait-il, il devait donc combattre l'autre camp pour lui permettre de survivre.

Les quelques personnes autour de lui commençaient à s'exciter. Ils voyaient la bataille comme un bon moyen de se défouler. Pensaient-ils alors aux objectifs initiaux du Lord ? A ce que leur avait proposé celui-ci pour les recruter ? La suprématie sur les moldus, les Sangs-Pur revalorisés dans la nouvelle société, les créatures soumises, les petites têtes blondes éduquées avec les bonnes cartes en main. Et qu'était-il arrivé pour l'instant ? Les sorciers avaient perdu leur anonymat si cher à leurs yeux et se voyaient poursuivre par de vulgaires moldus. Les Sang-Pur se raréfiaient de plus en plus, tués dans les guerres entre les sorciers. Certes, pour se justifier, on disait de la plupart qu'ils étaient "traîtres à leur sang". Bonne excuse pour dire qu'ils ne partageaient seulement pas le même point de vue sur la société future. Ne pouvait-il donc pas y avoir de différences de pensées entre les sorciers ?

Ben voyait le carnage arriver. Les élèves de Poudlard seraient peut être massacrés par des sortilèges perdus ou l'effondrement du bâtiment. Et alors que se passerait-il si la jeunesse ne vivait plus ? Une société de peur, vieillissante, totalitariste ? Ce n'était pas le meilleur avenir pour la Grande-Bretagne...

Mais il fallait obéir, obéir au Lord, à ses sbires, à ses ordres, et trouver Potter en tuant les autres. La mort d'une personne demandait la mort de dizaines, de centaines voire de milliers d'autres depuis tant d'années... Ce n'était pas la marche de l'Empereur, car il n'y avait plus d'Empire. C'était une marche bien plus douloureuse, bien plus terrible et bien plus lourde de conséquences. C'était une autre marche. La marche de la mort.

[Pas de sortilèges pour moi à ce tour d: J'attends le suivant pour peut être commencer la bataille (aa) ]

Il y avait de l’orage dans l’air. Pas réellement bien sûr mais une sorte d’électricité régnait dans le célèbre château de Poudlard.
Ce n’était pas la première fois que Justin y revenait sur ordre du ministère. D’habitude Davenport jugeait stupides les décisions du ministère. Cependant, cette fois, en y réfléchissant, toutes les conditions étaient requises pour que la lutte finale – tant souhaitée que redoutée – se déroule où tout avait commencé.
Si un jour Dumbledore n’était pas allé chercher un certain Tom Elvis Jédusor au fond de son orphelinat miteux, rien ne se serait produit et le monde sorcier aurait connu une paix qu’il était loin de goûter depuis des années. Quoi de plus logique, normal, naturel que Lord Voldemort cherche à régler ses comptes à l’endroit jugé le plus imprenable.
Un poil circonspect – Justin ne se prenait pas pour une lumière mais s’il avait pensé à cela le ministère aurait dû y penser aussi –de constater le peu d’Aurors présents en ces lieux illustres. De par son appartenance à l’Ordre du Phénix, il avait deviné que quelque chose de sérieux se préparait. Vu l’affluence de « collègues » qu’il croisa, tout se confirma dans son esprit.

*Si c’est pas pour ce soir, ce sera pour demain. 1+1 ont toujours fait 2*

En cet instant, le repas du soir battait son plein. Une soirée idéale, banale… suspecte.

*Le calme avant la tempête.*

Comme pour corroborer ces pensées, une vibration intense secoua les murs séculaires.

*Ils sont là !*

Une attaque ! Ça ne pouvait pas être autre chose… Les défenses de Poudlard fléchissaient-elles seules ? Quelqu’un avait-il trahi ? Peu importait.
L’instinct le poussa au dehors alors que l’ancien directeur réclamait de la discipline de la part des élèves.
Le sprint piqué par Davenport aurait fait pâlir d’envie plus d’un athlète olympique.

*Promenons-nous dans les bois, pendant que le Lord n’y est pas…*

Et M***e, il y était.
On ne surnommait pas Justin « caméléon » pour rien. Cette aptitude à se fondre dans l’environnement lui servit, une fois de plus. Il entendit nettement le lord noir clamer des ordres et réclamer… Potter.

*NdD, Harry… Bien sûr, c’est lui qu’il veut…*

Marche arrière toute !
Cavalant comme si sa propre vie en dépendait, il franchit les doubles portes.

*Chic*

Là, près des sabliers, Dumbledore et Harry semblaient se concerter :

Désolé de vous interrompre, on a une urgence. Je viens de voir un nombre impressionnant de mangemorts se rassembler à quelque pas. Ils sont dirigés par…(glubs) Voldemort en personne. Harry… c’est toi qu’ils veulent. Je ne doute pas que tu veuilles en découdre. Seulement… Nous ne sommes vraiment*alors là vraiment* pas en force suffisante.

Sa baguette le démangeait. Stupéfixer Potter et le mettre à l’abri... serait-ce une solution ?

J’ai lancé un appel de détresse au ministère. J’espère qu’ils réagiront.

Pourquoi les autres le regardaient-ils comme s’il était tombé sur la tête ?

Mais qu'est-ce que...?!

C’était d’un pas nerveux que Sirius faisaient d’interminables allers-retours entre l’escalier de marbre et les portes qui menaient à la Grande Salle. Il pouvait entendre, malgré le bois épais et la pierre qui le séparait de cette pièce, le brouhaha habituel qui en émanait à l’heure de chaque repas. Tout se déroulait pour le moment comme un soir d’hiver ordinaire… et le problème se posait bien là dans l’esprit du sorcier. Attendre dans l’impuissance qu’une catastrophe arrive lui était difficilement supportable. Lui qui d’ordinaire mettait tant de bon cœur à la mêlée et à croiser le fer était étonnamment tendu. En effet, si Sirius retrouvait en cette soirée Poudlard, la raison n’en était pas anodine. Lui-même ainsi que d’autres membres de l’Ordre avaient été alertés d’une plausible attaque sur le château. Plausible… mais pas n’importe laquelle. C’était celle où tout se jouerait, le triomphe ou la chute de Voldemort, un avenir noir ou un futur dans lequel ils allaient enfin pouvoir rétablir petit à petit le monde des sorciers tel qu’il aurait du être –sans le Lord.

Plusieurs choses n’étaient pas pour rassurer l’héritier Black. Plusieurs personnes, en fait. Non seulement la globalité de l’Ordre se trouvait en ce moment réunie dans le château mais les aléas du combat avaient aussi eu le bon goût d’y mêler Ginny, Hermione, Lou, Harry et Noami. Non pas que le sorcier se fichait éperdument de la vie que pouvaient risquer les autres membres mais sur le point de perdre à nouveau ceux qu’il affectionnait, son inquiétude se tournait d’instinct vers eux. Tous faisaient partie de l’Ordre et avaient choisi d’y adhérer pour combattre le proclamé « Seigneur des Ténèbres » et lui-même avait au début approuvé ce choix d’un sourire bienveillant et d’un signe de tête radieux, si fier de l’avenir de l’organisation que promettaient ces recrues. Dommage que le cœur humain de Sirius se soit particulièrement attaché à eux car il risquait bel et bien de ne plus jamais les revoir. Eux et tous les autres. Il n’avait pas peur de se battre ou de mourir mais il ignorait s’il était encore capable de perdre qui que ce soit.

Extrêmement sur ses gardes par l’anxiété qui l’envahissait il comprit aussitôt que le sol se mit à trembler que le pire approchait. Ca y était. Il était donc temps de montrer une ultime fois ce qu’ils valaient et d’éradiquer une bonne fois pour toute la gangrène qui rongeait leur monde. Il se précipita en même temps que Justin et aperçut à travers les longues fenêtres de la pièce une armée s’approcher, illustrant avec une merveille tragique les dires de l’Auror. Il sentit son cœur se serrer en songeant au carnage dans lequel tous ceux à qui il tenaient allaient se jeter. Ses yeux croisèrent un instant ceux de Noami et une vague de culpabilité et de remords le gagna. Pourvu qu'il ne lui arrive rien...

A travers la masse d’élèves affolés menée par Ginny, Sirius reconnu Harry qui se tenait près d’Albus. Le Black fut secoué d’une violente envie de lui hurler dessus d’aller rejoindre les autres élèves et de se mettre à l’abri mais il savait que son filleul n’était plus un gamin et que sa présence était nécessaire, vitale. Ce combat devait avoir lieu et Harry devait être là, ou tout perdrait de son sens. Après tout, c’était quelque part plus sa revanche à lui que la leur… même s’ils étaient bien entendu tous là également et prêt à agir, à le soutenir. Sirius s’était approché de son Potter tandis que Justin parlait.

-La rançon de la gloire, Harry… Je crois que tu fais des jaloux. Après le déploiement de pions que Voldemort venait de montrer, il était évident qu’il aimait le grandiose et se donner en spectacle.

Sirius avait hésité entre prendre son filleul dans les bras, lui ébouriffer les cheveux ou simplement se tenir un peu à l’écart. Il lui avait finalement tapoté amicalement le dos, comme un vieux camarade aurait fait. Comme Sirius aurait pu le faire à James de son vivant. Le trentenaire était quelque part aussi inquiet que confiant. Il adressa un sourire complice à son filleul avant de détacher son regard du sien. De nouveau, ses yeux gris se portèrent sur Noami. Il avait tant de chose à lui dire, à elle et aux autres. Il aurait aimé lui tenir un long discours enflammé, la faire changer enfin d’avis, la serrer contre lui et humer son parfum… mais l’heure n’était ni à la nostalgie ni aux bons sentiments. Non, il était temps de dégainer sa baguette magique et de la pointer, impitoyable, sur l’ennemi.

C'était le grand soir. Il le savait il le sentait. L'heure ou le mal triompherait sur le bien, l'heure ou Voldemort, le plus grand sorcier de tout les temps allait enfin retourner le monde de la Sorcellerie pour le mettre hors de contrôle de Dumbledore et de ses sbires, mais surtout, et c'était le plus important pour le mettre sous son propre contrôle. Il voyait déjà les titre de la gazette du lendemain : "VOLDEMORT AU POUVOIR, POTTER ET DUMBLEDORE ENFIN MORTS !". Il en rêvait depuis plusieurs nuits, depuis qu'il avait appris que le grand soir approchait à grands pas. Et malgré les défenses que Dumbledore avait mis en place, il avait préparé son coup à l'avance.

Lors du cours de botanique, il avait simulé un évanouissement et un camarade de classe l'avait aidé à sortir. Quelques mètres plus loin et un sortilège de saucisson plus tard, il avait laissé son camarades étendu sur la pelouse du château à l'abri des regards indiscrets en lui disant.

- Désolé, mais tu vas louper la plus grande bataille de l'histoire mon ami...

Il s'était alors caché dans la forêt dans l'attente de l'arrivée des Mangemorts. Alors que les autres élèves prenaient leur dîner, un tremblement signalant la chute des premières défenses du château se fit ressentir. Ils arrivaient. Attendant à la lisière de la forêt interdite, il aperçu l'arrivée massives des autres Mangemorts et au centre d'eux, le grand et magistral Voldemort. La première fois qu'il le voyait. Il s'approcha du groupe et écouta les paroles du maître. Potter, c'était l'objectif.

Comme signe du début des hostilités, le groupe de Mangemort levèrent leurs baguettes et crièrent le sort qui provoquait un lancé d'étincelles vertes.

- Wand sparks.

Les Mangemorts s'élançaient, la bataille pouvait enfin commencer.

Potter

rendez-vous

Je t'aime Maman...

Post MJ :

Voldemort se posait des questions actuellement. Est-ce que quelqu’un n’avait pas compris dans le fait de prendre ce château et de ramener Potter vivant devant lui ? Non parce que jusqu’à présent aucun n’avait encore bougé ses fesses. A croire qu’il perdait de son autorité. Enfin un coup de baguette par-ci, et un coup par-là, et bientôt ils allaient obéir comme de fidèles toutous. Revenons-en à ce qui se passait actuellement, apparemment, leur entrée avait été remarquée. Parfait, comme cela, cela irait bien plus vite pour prendre ce château. Juste le temps de mettre hors d’état de nuire tous ces nuisibles et ensuite, il deviendrait le maitre du monde. Enfin en tout cas le maitre de l’Angleterre, cela serait déjà un bon point de départ. Quelqu’un essaya bien de stopper leur avance en faisant pousser des ronces, des lianes, qu’à cela ne tienne, d’un simple incendio informulé Voldemort venait de réduire à l’état de poussière une tentative désespérée. Si maintenant ils essayaient de jouer avec le terrain, c’était qu’ils se croyaient vraiment mal partis. Et ils avaient raison.

Enfin toujours est-il qu’un de ses mangemorts eut au moins un réflexe, notamment en voyant sortir de nulle part, une Auror, Buffy Summers pour être exact. Elle avait dû être cachée par un sort d’invisibilité, mais cela ne durait jamais éternellement après tout, pour preuve, alors que pour l’instant, les deux camps se regardaient en chiens de faïence, elle était redevenue visible. Et du coup, Mac Nair en profita pour donner le coup de départ.

"Volta !"

Et on y allait pas vraiment de main morte avec les sortilèges, surtout de ce genre, on doutait qu’un simple Protego suffirait à la protéger. Enfin alors que tout le monde allait se lancer à l’attaque, enfin espérons le, Voldemort allait remotiver ses troupes à sa façon.

"Morsmordre !" Faisant ainsi apparaître la marque des ténèbres dans le ciel au-dessus de Poudlard "En avant...."

Au moment de donner enfin le départ, moins subtil que le premier – ses mangemorts étaient deux de tension de toute façon, encore heureux qu’ils n’étaient que de la chair à canon – on fut de nouveau déranger. Cette fois par l’apparition de Bellatrix et de Pettigrow. Deux fois, deux fois, qu’on voulait stopper son moment de gloire. Et Voldemort n’était pas vraiment quelqu’un de patient. Il observa, de ses yeux rouges (genre injecté de sang à force de prendre de la drogue, en même temps faut l’être drogué pour vouloir dominer le monde) Bellatrix courbée l’échine devant lui, et Queudver couinait comme le rat qu’il était, avant de reprendre la parole.

"Tiens donc, Bellatrix Black. Tu reviens vers moi désormais, je devrais te tuer sur place." Levant sa baguette, il était prêt à lui jeter le sort de la mort dans la figure. Mais finalement, il n’en fit rien sur le moment (Que de suspense !!! ). "Mais tu me seras d’une plus grande utilité.......pour le moment. Je n’ai que faire de tes preuves contre Rogue. Je me sers de lui. Maintenant Bellatrix, je n’aime pas que l’on vienne me déranger juste pour revenir dans mes bonnes grâces. On dirait une Poufsouffle."

En gros, c’était dégoûtant. Bon bien sur, la pire insulte aurait été de lui dire qu’elle faisait Gryffondor, mais on gardait cela pour plus tard.

"Malgré tout, je dois m’assurer de ta loyauté ma chère Bellatrix. Endoloris !"

Oui enfin il faisait aussi cela pour se calmer les nerfs, pour le moment, en tout cas, il la laissa sous le sortilège pendant quelques instants. Le but étant bien sur qu’elle comprenne au final, que faire tout ceci n’avait servi à rien, et qu’il aurait mieux fallu qu’elle ne doute jamais de lui. Ce qu’elle avait en quelque sorte fait. Que c’était malheureux malgré tout de ne jamais trouvé du bon personnel, cela se perdait ces derniers temps. Il leva le sortilège au bout de quelques instants et reprit la parole.

"Maintenant va ! Et ramènes moi Potter ! Si tu es encore en vie lors de notre victoire, tu auras de nouveau toute ma confiance et la place qui t’est due."

Ce n’était pas motivant ? Bon bien sur à côté, elle risquait de mourir vous me direz, mais c’est la vie. Enfin toujours est-il qu’il venait indirectement cette fois de réellement lancer ses troupes à l’assaut du château. La plupart comprirent, en tout cas, ils avaient intérêt à comprendre. Mac Nair était déjà dans la bataille, Dolohov, les frères Carrow, Greyback, Rosier, Avery, Wilkes – pour ne citer qu’eux - entrèrent également dedans, et bien d’autres encore. Ce fut un véritable déluge de sortilèges en direction de la défense de Poudlard. En tout cas, les sortilèges n’étaient pas anodins. Il s’agissait d’une guerre, et on utilisait les sortilèges adéquats : diffindo, bombarda, bombarda maxima, l’avada kedavra, feudaymon, le sortilège de videntrailles, tout y passait, et tout en même temps. Au vu de ce qui leur arrivait dessus concernant les défenseurs, on espérait qu’ils sauraient avoir de quoi se protéger, sinon le moindre sort pourrait être fatal. Nul doute là-dessus.

Dumbledore avait beau avoir rassemblé le plus de monde possible de son côté, ils restaient encore en sous nombre face aux mangemorts expérimentés. Il n’y avait que les rescapés de l’Ordre finalement, Shacklebolt, Tonks, Doge, Flitwick, Hagrid parmi tant d’autres, ainsi que des élèves venus défendre leur école : Cho Chang, les frères Crivey, Seamus Finnigan, Dean Thomas, Neville, les soeurs Patil, Lavande Brown. Mais ils restaient bien peu face à cette armée des ténèbres, bien plus puissante qu’eux.

Voldemort de son côté, restait en retrait, sans vouloir participer de suite à la bataille. Bien sur, il pourrait, et cela ne ferait que les écraser d’avantage, mais ses loyaux sujets, mangemorts, étaient plus d’une trentaine, contre quoi ? Une dizaine pour défendre Poudlard. Il allait gagner, et il tuerait Potter de ses propres mains. En attendant, Queudver restait près de lui, Voldemort retourna son attention vers lui.

"Queudver, tu vas faire quelque chose pour moi."
"Oui...ma...maître."
"Tues ton ami le clébard. Et peut-être que je serais clément te concernant, après tout, tu as osé parler à Bellatrix, alors que tu savais ce que cela te coûterait."
"Par...par...pardon Maître."
"Assez ! Fais le ou je m’assurerais que cette main que je t’ai offerte gracieusement, finesse par te faire disparaître."

En tout cas, il n’en fallait pas plus à Pettigrow pour prendre sa forme d’Animagus et filer sur le champ de bataille à la recherche de Sirius. D’ailleurs, personne n’avait pu remarquer cela de toute façon, tout le monde devant être concentré sur cette bataille et pas sur deux personnes discutant bien plus loin. Et pour une fois Voldemort avait l’air de profiter de la situation et de s’amuser. Enfin à sa façon.

Il y avait un magnifique avantage d'être une élève dans ce genre de situation: personne ne faisait attention à ce que l'on faisait. Maintenant que les Mangemorts avaient lancé leur attaque, cela était d'autant plus vrai. Ayant sorti ma baguette, je sortis rapidement à l'extérieur après m'être jetée un sortilège de désillusion, malgré que je déteste cette sensation d'œuf dégoulinant sur la tête. Après tout, si je voulais aider discrètement le Seigneur, il valait mieux agir de manière discrète pour ne pas être repéré, et destabiliser un minimum les Aurors et membres de l'Ordre.

Foulant l'herbe sous mes pieds, je n'avais cependant pas froid, même si le temps était normalement frisquet et que j'étais en simple robe : je n'étais pas russe pour rien, j'avais une certaine résistance au froid. Enfin, j'avais trouvé une cachette où je ne devrais normalement pas être trop visible (même si je n'étais plus sous l'effet du sortilège de désillusion), mais d'où je pouvais fuir assez facilement. Cachée derrière mon buisson et manquant de piquer à ses épines, je me permis un léger sourire en voyant les maléfices puissants jetés par les Mangemorts. J'avais l'impression d'observer un spectacle plein de puissance, presque féérique à mes yeux. Je me fichais de ceux qui tombaient sous les sortilèges : ils n'étaient rien. Du moment que le Lord ne tombait pas, tout se passait bien.

Enfin, habituée à la semi-obscurité, je vis non loin une femme qui s'attaquait aux Mangemorts. Pointant vers son dos ma baguette, je lui lançais un Blocka Respirat qui devrait la gêner suffisamment pour combattre. Je ne fis même pas attention si mon sortilège fonctionna que je me baissais pour éviter un sortilège qui passa non loin de ma tête. Me décidant à bouger, je me collais au mur extérieur du château, fouillant la zone à la recherche de cibles potentielles, et c'est là que je vis cette femme poursuivi par un Mangemort, et tous deux allaient dans ma direction. Pointant de nouveau ma baguette, je lançais une de mes sortilèges préférés que j'avais appris à Durmstrang : Eluknar.

Fermant les yeux, toujours couverte par mon sortilège de Désillusion, je tentais de lui faire croire que le Mangemort avait changé de cible et qu'elle ne risquait plus rien pour le moment. J'espérais au moins que cela allait marcher...

Alors qu’elle s’avançait vers son maître, Bella sentit son cœur s’accélérer brutalement. Mais lorsque son maître se tourna vers elle et leva sa baguette, son cœur s’arrêta net, comme paralysé par la simple hypothèse de la mort. Heureusement pour elle, son maître avait finalement décidé de ne pas la tuer.. pour l’instant. Et pourtant il lui restait beaucoup de choses à expliquer au seigneur des ténèbres, maintenant qu’elle savait qu’il ne la tuerait pas, elle devait prendre la parole, elle devait tout lui expliquer, mais il la coupa avant même qu’elle aie eu le temps d’ouvrir la bouche.

"Mais tu me seras d’une plus grande utilité.......pour le moment. Je n’ai que faire de tes preuves contre Rogue. Je me sers de lui. Maintenant Bellatrix, je n’aime pas que l’on vienne me déranger juste pour revenir dans mes bonnes grâces. On dirait une Poufsouffle."

Le maître se servait de Rogue ? C’était impossible, elle aurait eu tort ? Le maître aurait-il manipulé toute son armée, y compris elle ? Après tout elle savait depuis longtemps que l’intelligence de son maître dépassait celle de ses mangemorts, mais elle avait pensé que s’il devait un jour manipuler quelqu’un, il l’aurait mis au courant.. Il aurait du lui faire confiance, enfin pour l’instant elle avait d’autres choses en tête. Tout d’abord elle se sentait insultée par ce qu’il venait de lui dire.. Elle ? Une Poufsouffle ? Elle qui accordait plus que n’importe qui de l’importance à la pureté du sang, comment pouvait-il dire ça ? Elle savait qu’elle valait mieux, mais elle avait besoin de la confiance et du respect de son maître. Alors qu’elle se tournait vers son maître dans l’intention de lui montrer qu’elle était là pour se battre à ses côtés pendant le combat final, elle le vit lever sa baguette, mais pas vers le château, vers elle !

"Malgré tout, je dois m’assurer de ta loyauté ma chère Bellatrix. Endoloris !"

Elle n’eut pas le temps d’esquiver, le maître avait été trop rapide. Elle ressentit instantanément une douleur lancinante lui parcourir le corps, tous ses membres semblaient vouloir hurler de douleur, mais elle-même était incapable de parler. Elle avait trop souvent torturé elle-même d’autres sorciers pour comprendre que crier était de toute façon inutile. Enfin, si le seigneur des ténèbres avait cru pouvoir la faire craquer avec ce sortilège, c’était qu’il la connaissait mal. Ce sortilège elle le connaissait mieux que quiconque, pour l’avoir utilisé à maintes et maintes reprises, elle en connaissait les effets. Et elle savait aussi que son maître ne le ferait pas durer trop longtemps, par peur de l’endommager en vue du combat. Et elle avait eu raison, aussi douloureux que le sort aie été, elle avait tenu bon car elle tenait plus que tout à montrer à son maître qu’elle était prête à tout endurer pour le servir. Et elle avait besoin de regagner sa confiance, c’était vital. Il lui pardonnerait son erreur si elle arrivait à être décisive dans le combat, et elle se sentait tout à coup une folle envie de tuer, au hasard, ennemis ou amis elle s’en fichait, elle avait juste besoin de montrer qu’elle pouvait encore être la Bellatrix sadique et cruelle dont son maître avait besoin.

"Maintenant va ! Et ramènes moi Potter ! Si tu es encore en vie lors de notre victoire, tu auras de nouveau toute ma confiance et la place qui t’est due."

C’est tout ce qu’elle avait besoin d’entendre. Sa confiance, elle aurait tout donné pour la retrouver, et si pour cela il lui fallait aller chercher Potter jusque dans les bras de tout l’ordre du phénix, alors elle se ferait un plaisir de le faire. Elle n’était pas suicidaire, mais elle comptait sur la stupidité de Potter pour l’attirer à elle, et au Dark Lord.

- Bien maître..

Elle ramassa sa baguette qu’elle avait lâché sous le choc du sort de son maître et partit en direction du château. Potter se trouvait à l’entrée accompagné de Dumbledore. Certes Bella était courageuse, mais pas encore assez folle pour livrer un duel avec Albus Dumbledore ( en plus je vais pas me battre contre moi-même :star: ) Enfin le vieil homme n’allait surement pas lâché Potter d’une semelle pendant toute la bataille, il tenait trop à lui, quelle bêtise. Enfin cette situation n’arrangeait pas les affaires de Bellatrix, elle devait ramener Potter, mais il était sous bonne garde. Elle devait trouver un moyen de l’éloigner de l’homme à la longue barbe, le frapper là où ça faisait mal.. Et elle venait juste de trouver comment. Il lui fallait trouver un des autres amis du jeune Potter et l’obliger à se livrer en échange de la vie de son otage.. Il était trop stupide et loyal pour laisser quelqu’un mourir pour lui. Elle décida donc de transplaner dans un étage du château, elle chercherait ensuite quelqu’un d’assez proche du survivant et le neutraliserait.. Le reste serait un jeu d’enfant.

Les troupes des membres de l’ordre et les quelques aurors présents à Poudlard ce soir étaient ridicules, trop peu nombreux comparés à la véritable armée de mangemorts que s’était formé le Dark Lord. Il avait confiance en chacun des membres de l’ordre, mais Albus était conscient que tous n’étaient pas capables de combattre trois ennemis à la fois. La bataille se présentait mal, il savait qu’il ne pouvait pas mourir en théorie, mais il savait aussi que son plan qui paraissait si infaillible avait en fait une très grosse faille.. Pour l’instant personne n’était au courant, mais si la bataille faisait rage, tout le monde allait s’en rendre compte.. Il était vieux et ses capacités à combattre étaient réellement diminuées, mais le plus dangereux c’était que même son immortalité avait des limites.. Il ne tenait plus autant à affronter la mort.. Il avait enfin compris la souffrance que l’immortalité pouvait engendrer, il ne supporterait plus de voir ceux qu’il aimait mourir devant lui.. et encore moins pour lui. Non, si aujourd’hui Albus pouvait faire quelque chose c’était bien mourir en protégeant ceux qui en valaient la peine..

Il savait que le moment était très mal choisi, mais il se tourna finalement vers Harry, vers celui qu’il considérait comme son fils, et comme le meilleur moyen de mettre enfin un terme au règne du seigneur des ténèbres. Il planta ses yeux bleus dans ceux du jeune homme, sachant qu’aujourd’hui la priorité était de le garder en vie et lui d’un ton grave :

- Ecoute moi bien Harry.. tu dois tout faire pour rester en vie. Bats toi mais ne va pas te sacrifier, ne te rends pas.. c’est capital.

Albus savait que le jeune homme n’en faisait qu’à sa tête, mais il se devait de lui dire une dernière fois d’être prudent. Les enjeux étaient trop importants pour laisser Harry n’en faire qu’à sa tête cette fois ci.. Mais Albus n’eut pas le temps de s’assurer que le jeune homme avait bien compris, il vit une silhouette s’avancer en direction du château et cru reconnaître l’espace d’un instant l’ombre de Bellatrix Lestrange, puis en un instant elle avait disparu.. Peut-être avait-elle transplané ? Enfin pour l’instant il n’avait pas le temps de vérifier si c’était bien le cas, il pouvait voir les silhouettes de plusieurs mangemorts au loin grossir au fur et à mesure qu’ils avançaient vers le château. Albus, qui d’habitude n’aimait pas attaquer, savait que la situation était trop tendue de leur côté pour ne se permettre que de se défendre ou de riposter, s’ils avaient la moindre chance de remporter cette bataille, il leur faudrait se montrer plus offensifs que d’habitude. Il leva donc sa baguette et la pointa en direction des silhouettes un peu plus loin :

- Bombarda Maxima !

Il espérait vraiment que son sortilège pourrait ralentir l’avancée des mangemorts, les combattre alors qu’ils étaient en tel surnombre n’allait pas être une partie de plaisir. Et il espérait toujours que les aurors finiraient par comprendre que Voldemort les avait bernés, et qu’ils viendraient finalement se joindre à eux pour le véritable combat. Il se tourna vers les autres membres de l’ordre présents à ses côtés et leur lança un regard appuyé, essayant de leur faire comprendre que c’était le moment ou jamais d’oser attaquer..

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