A l'abri du Vent (PV avec Michaël)

Dans les bras de Michael, Kendra se sentait devenir une femme. Elle soupira sous les caresses de son compagnon et répondit timidement.
Il fut doux et protecteur lui donnant du plaisir comme elle ne pensait jamais en avoir. Puis il s'étendit à ses côtés et la regarda avec des yeux tendres.
Elle l'embrassa de nouveau, faisant glisser ses doigts le long du torse musclé de l'auror.
Maintenant, elle était femme et elle le gratifia d'un sourire enjoleur avant de se lever et de se diriger vers la salle de bain, nue.
Elle se sentait l'âme d'une provoquatrice et se retourna vers Michael pour lui adresser un nouveau sourire avant d'entrer dans la salle de bain dont elle ne ferma pas la porte. Elle ourvit les robinets et se fit couler un bain puis elle se glissa dedans avec un soupir de bonheur.
Elle ferma les yeux et repensa à tous les évènements qu'ils venaient d'y avoir. Sa rencontre avec les loups-garous, sa blessure, son refuge dans l'église, l'arrivée de Michael, leur désaccord à l'arrivée dans l'auberge et ... ce qui venait de se passer à l'instant.
Elle sourit et dirigea son regard vers la porte de la salle de bain. De l'autre côté, un homme l'attendait.

Il flottait encore dans un limbe émerveillé quand Kendra quitta le lit. Il la suivit des yeux. Elle avait un corps exquis, gracile à la fois qu'athlétique. Pendant un instant il fut tenté de se lever et la rejoindre mais à la réflexion préféra rester où il était. Kendra aurait certainement besoin d'un moment à seules, pour faire le bilan des derniers événements. Lui aussi.
Tout était différent aux autres fois, aux autres femmes. Avec elle, il sentait l'irrémédiable besoin de la chérir, de la protéger. De l'aimer? De l'aimer, oui. Pleinement. Sans ombres. Sans doutes. Sans artifices.

Quand elle sortit enfin de son bain, un long moment après, Kendra le trouva dans la même position, à peine s'il s'était couvert du drap. Le jeune homme tourna vers elle un regard rêveur et lui sourit , avec une tendresse qui l'étonnait lui même.

Viens!

Et il tendait la main vers la jeune femme, désireux de la sentir de nouveau près de lui, sans aucun sursaut de passion. Simplement pour la sentir proche et s'assurer de ne pas avoir rêvé.

Quand elle sortit enfin de la baignoire, Kendra savait exactement où elle en était. De toute sa vie, elle n'avait jamais voulu s'attacher à une personne ou même un objet ou un lieu mais aujourd'hui, elle se sentait prête à franchir le pas.
La fougeuse ex-Gryffondor, sauvage comme un tigre, était devenue un sage petit chat qui ronronnait auprès de feu. Elle était amoureuse. Bien sûr, elle ne connaissait pas les sentiments que pouvaient éprouvé l'auror à son égard mais cela n'avait pas d'importance, elle avait assez d'amour pour deux.

Enroulée dans une serviette qui lui arrivait juste sous les fesses, Kendra sortit de la salle de bain. Michael était toujours allongé sur le lit. Il lui souriait tendrement et Kendra lui répondit.
Il l'appela et lui demanda de venir le rejoindre. Elle n'hésita pas.
Elle s'avança vers lui et s'allongea à ses côtés, la tête sur la poîtrine de l'homme aimait. Elle se calla contre lui et soupira en fermant les yeux.
Que pouvat-elle rever de plus pour le moment ? Rien, c'était exquis.

Kendra l'avait rejoint sans aucune hésitation. Il la serra contre lui, en déposant une baiser sur sa tête. Il se sentait apaisé. Heureux.
Il fallait pourtant bien penser au futur, du moins à l'immédiat. Ils ne pouvaient pas rester éternellement dans cette petite chambre d'auberge, pour idyllique qu'elle fut. Michael devait regagner Londres le plus vite possible et se demandait si Kendra serait disposée à l'accompagner, mais en la voyant si douce et aimante, il se prit à penser à une vie ensemble. Cette idée le prit de court. C'était bien la première fois qu'il envisageait la possibilité de vivre avec une femme autre chose que ce ne soit pas une aventure de quelques jours.
Était ce possible de tomber amoureux en quelques heures? Apparemment, oui.
Cette découverte faillit le faire soupirer. Par contre ,son estomac ne se montra pas si romantique et commença à gargouiller. Ce qui fit éclater de rire la jeune femme.

Merci de te moquer de moi. J'ai faim. C'est normal, non?

Il aimait l'entendre rire. C'était rafraîchissant, spontané, authentique.

Je pense que nous sommes à temps pour le petit déjeuner! Puis, s'il pleut toujours, nous remonter ici, ça te dit?

Il l'embrassa doucement, en caressant son visage radieux.

Je voudrais qu'il ne s'arrête jamais de pleuvoir et pouvoir rester ici, avec toi. Je t'aime. Kendra, c'est fou, inespéré...mais je t'aime!

Et seul un gargouillis plus fort que les autres parvint à les convaincre du besoin impératif de descendre prendre leur petit déjeuner.

Installée contre l'auror, Kendra avait les yeux clos. Elle se mit à réflechir à ses sentiments. Depuis sa rencontre avec Michael, elle avait connu tous les sentiments possible de la haine à l'amour. L'amour ! Mais quel était cette chose qui pénétrait en vous comme un virus ?
Un grondement sourd monta de l'estomac de son compagnon. Elle éclata de rire et regarda Michael.

Un grand gaillard comme toi a besoin de beaucoup d'énergie ! Mais si on remonte ici, il faudra qu'il prenne beaucoup de force ! dit-elle sur un ton coquin.

Elle ferma les yeux sous sa caresse et ses baisers. Un sourire illumina son visage après sa dernière phrase.

Oh Michael ! Moi aussi je t'aime, je ne connaissais pas ce sentiment avant, mais j'adore !

Elle prit son visage entre ses mains et l'embrassa délicatement.
L'estomac de Michael les rappela à l'ordre et celui de Kendra se joignit aux protestations. Elle se leva et s'habilla rapidement puis main dans la main, ils descendirent manger.

Le temps avait visiblement amélioré. Plus question de remettre le départ. Ils remontèrent à leur chambre pour prendre leurs affaires mais au lieu de s'en occuper Michael s'assit sur le lit et retint la jeune femme près de lui.

Avant de partir, je crois que nous devons parler, Kendra.

Il la sentit se raidir, comme en attendant une nouvelle désagréable, alors il l'embrassa doucement et la serra contre lui.

Je me demandais ce qu'il allait se passer avec nous, une fois que nous serons à Londres et moi de retour au service. Alors, je suis arrivé à la conclusion que je ne veux pas me séparer de toi. Il n'est pas question que tu partes de ton côté et moi du mien. Ce serait absurde, après ce qu'il s'est passé entre nous. Viens vivre avec moi, Kendra, Je sais que je ne peux pas t'offrir l'assurance que je ne me ferai pas descendre un jour ou l'autre, mais tant que je serai là...je te veux pour moi, à mes côtés pour ce qu'il voudra bien advenir de nos vies.

Elle le regardait, avec une certaine méfiance dans ses grands yeux verts. Il était conscient de trop de "je veux" dans ces paroles mais il n'y pouvait rien, on ne change pas une nature en un jour. Pour une fois, il ne voulait pas se montrer égoïste ni arrogant.

Je t'aime, ne me dis pas que non. Nous pourrons être heureux ensemble. Je ferai de mon mieux.

Et lui, qui ne faisait jamais de promesses ni cherchait des compromis, voulait lui promettre la lune et compromettre sa vie à l'aimer. Ces quelques heures avaient radicalement changé sa vision du futur. Pour la première fois de sa vie d'adulte, Michael De Brent avait besoin de quelqu'un pour se sentir complet. Vivant.

Lorsqu'ils remontèrent dans la chambre, Michael la retint par le bras. Il désirait parler.
Kendra se raidit et lui lança un regard noir. Que voulait-il ? Il chercha à l'amadouer en l'embrassant puis, il débita tout un spitch sur leur relation mais Kendra se méfiait. Elle avait l'habitude de se débrouiller seule et sa façon de parler lui donner l'impression de ne pas avoir le choix.

Michael ! Moi aussi, je t'aime mais ...

Elle marqua une hésitation et soupira.

Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de vivre ensemble. Je suis dans le coin seulement pour quelques jours et je ne resterais pas éternellement !

Elle se sentait mal de lui mentir sur sa présence à Londres mais elle ne voulait pas souffrir inutilement. Et puis il était trop exigent pour elle. Il voulait tout, tout de suite !

Je pense qu'il ne faut pas que tu cherche à me revoir une fois arriver à Londres.

Son coeur se brisa quand elle prononça ses paroles mais il le fallait. Elle se dégagea de son étreinte et se détourna pour lui cacher ses larmes.

Ce fut son tour de se raidir et comment! Les paroles de Kendra entrèrent en collision avec son ego et cela le mit très mal à l'aise. Il ne s'était jamais attendu à semblable réaction de la part de la jeune femme. Qu'il ne cherche pas à la revoir? Elle était tombée sur la tête ou quoi? Il venait de lui dire qu'il l'aimait et elle...

Kendra se défit de son étreinte et lui tourna carrément le dos, alors qu'il restait là, les bras ballants , les idées en débandade. Elle refusait son amour? Sa protection? Il ne comprenait plus rien. Il venait de tomber amoureux pour la première fois de sa vie et cette fille, imprévisible et têtue, l'envoyait se faire voir ailleurs, à lui, Michael De Brent!? Il se sentait lésé dans sa dignité, vexé dans son orgueil. Pris de court, comme un adolescent boutonneux et gauche qu'on renvoie d'une chiquenaude.

Il se leva et alla se poster face à la fenêtre, en sentant qu'un profond ressentiment le gagnait. Il se passa un moment,pendant lequel un silence pesant régnait dans la pièce, rompu à peine par ce qu'il supposa être des sanglots étouffés. Mais il n'avait que faire de larmes. Il était furieux.

Bien, Gryffy, tu as bien joué ton petit jeu. Ça te fait plaisir de t'être payé ma tête? Tu devrais tenter ta chance au théâtre royal, on serait ravi de ton talent histrionique, parce que moi, j'ai avalé tout le morceau, comme un imbécile. Je ne pensais pas être si bête que ça.

Il y avait une profonde amertume dans ces paroles mais son semblant était blême de rage. Kendra, qui avait levé les yeux, le regardait, à présent un peu affolée, comme si elle craignait qu'il la frappe. En fait, ce n'est pas l'envie qui manquait à Michael de la secouer comme un prunier mais il préféra ne pas la toucher parce que sinon il céderait à l'impulsion de la supplier de changer d'avis, de la renverser sur le lit et lui faire l'amour jusqu'à ce qu'elle change d'avis.

Si tu ne voulais que coucher avec moi, l'avoir dit depuis le début et on s'en tirait sans plus de mal. On en restait là et...

Le regard de Kendra disait ce qu'elle taisait si jalousement, ce qu'il aurait voulu, à tout prix entendre et il sentit sa colère tomber, laissant à sa place un chagrin affreux qui lui dévorait l'âme.

Kendra, tu ne peux pas me laisser tomber comme ça...je sais que je ne suis pas facile à vivre mais...tu ne peux pas me dire de ne pas te chercher, ne pas te revoir. Comprends, bon sang, je t'aime...

Il se trouva pitoyable. C'était à en rire, il était là, démuni face à une fille qui ne voulait pas de lui, alors qu'il pouvait avoir n'importe quelle femme au monde...seulement que lui, il ne voulait que celle là.

Kendra...tu me hais tellement? C'est une espèce de revanche ou quoi? Que t'ai je fait de si mauvais dans le passé, pour que tu m'en veuilles tant?

Kendra sanglotait doucement. Elle était vraiment éprise de Michael mais avait peur de s'engager. C'était la première fois qu'elle se sentait aussi déstabilisée.
La voix de Michael se fit plus dure. Elle se retourna pour lui faire face et recula devant son regard furieux. Kendra blemit sous les accusations de l'auror. Pourquoi ne la croyait-il pas ? Elle l'aimait mais cela faisait tellement mal !
Elle poussa un gémissement et ferma les yeux. Que devait-elle faire ? Elle ne supportait pas de le voir ainsi. Ils se déchiraient parce qu'elle était trop solitaire, trop indépendante.
Elle fit un pas dans sa direction puis s'arrêta.

Michael, tu es beaucoup plus qu'une simple partie de jambe en l'air ! Je t'aime mais ...

Elle se prit le visage entre ses mains pour cacher quelques sanglots. Puis elle se reprit et regarda l'auror d'un air déterminé.

Je veux bien essayer ! Je ne te promet rien mais pour le moment, je n'ai pas la force de te fuir, je tiens trop à toi pour partir sans regrêt.

Elle s'avança vers lui et caressa sa joue.

La haine, que j'éprouvais pour toi dans notre jeunesse, a complêtement disparut mais à la place, il y a un sentiment plus grand et plus fort. L'amour ! Michael De Brent, je t'aime !

Elle passa ses bras autour de son cou et l'embrassa d'une force qui laissait entrevoir de belles promesses.

Quand elle l'embrassa, Michael aurait pu se mettre presque á pleurer de soulagement. Il devenait foncièrement idiot avec cette fille. Elle arrivait, lui faisait tourner la tête et le mettait dans un état d'inavouable et soumise faiblesse. Il envoyait valser tous les schémas établis de sa vie et se mettait pratiquement à ses pieds. S'il avait supposé que tomber amoureux le ferait faire des choses pareilles, il l'aurait pensé deux fois mais c'était certainement un peu tard pour ce genre de considérations.

Elle l'aimait! Cette confession lui suffisait pour voir la vie avec d'autres yeux. Toute colère enfumée, il se laissa aller à la bienheureuse sensation de savoir son monde en ordre. Il avait la femme qu'il aimait dans ses bras et sa promesse de rester avec lui...que pouvait il vouloir d'autre?

Tu ne voudras jamais plus me fuir. Je ferai l'impossible pour que tu restes avec moi, pour toujours.

Il la releva dans ses bras et la porta jusqu'au lit, l'embrassant toujours avec une délirante dévotion. Ce ne serait pas de sitôt qu'ils quitteraient cette auberge.

Elle ne savait pas dans quoi elle s'engageait mais elle aimait vraiment Michael et elle était prête à sacrifier sa sacro-sainte liberté pour lui.
Elle l'embrassa encore et encore, se délectant de chaque instant passée auprès de celui qu'elle cherissait.
Elle ne savait pas de quoi demain serait fait mais qui pouvait se permettre de dire cela ? Seul Merlin ... et encore !

L'impossible est un bien grand mot, mais essaye quand même ! dit-elle avec un sourire.

Elle se blottit dans ses bras et se sentit soulevée du sol. Michael l'emmena jusqu'au lit où il la coucha délicatement.
Sa nature sauvage et rebelle reprit le dessus et Kendra fit basculer l'auror sur le matelas. Elle s'installa sur lui, se pencha et l'embrassa à perdre haleine.

J'espère que tu n'as pas donner d'heure de départ à l'aubergiste ! dit-elle avec un sourire coquin.

Elle tira sur la boucle de pantalon de l'auror tout en l'embrassant dans le cou.

Michael la laissa faire, ébahi de voir la douce jeune femme convertie soudain en un petit démon de sensualité sans frein. Il aima ses mains joueuses sur son corps, ses baisers pleins d'une volupté toute nouvelle. Il n'opposa aucune résistance à ce parcours de découverte auquel elle semblait prendre autant de plaisir que lui et lui rendit la pareille quand vint son tour de la dépouiller lentement de chaque pièce de ses vêtements.

Si l'aubergiste tenait à les voir partir tôt dans la matinée, elle fut assez déçue en découvrant que les jeunes gens n'avaient aucune intention de quitter leur chambre avant un bon moment.
Ils finirent bien par sortir de leur refuge pour déjeuner, régler l'addition et prendre la route. Après la pluie de la veille, le ciel apparaissait lavé de nuages, un après midi parfait pour une longue balade en moto.

Sans que la pensée d'aller au Ministère le frôle, Michael conduisit sans détours jusqu'au petit cottage où il avait élu domicile. Niché au milieu de la campagne, dans une endroit de bucolique calme, on ne pouvait rêver mieux pour vivre leur idylle.

Bienvenue à la maison, Rebelle!

Il ouvrit la porte et la laissa passer en premier, pour que Kendra puisse découvrir celle qui serait sa demeure. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à l'instant, où un énorme félin doré jaillit de l'ombre et fonça sur eux.

C'est Apache.

Toute explication se perdit dans le cri étouffé de la jeune femme qui , sans le penser deux fois, avait sorti sa baguette et la pointait sur la bête.

Il n'y a rien à craindre, ce n'est qu'un gros chat affectueux!

Les quelques heures suivantes furent merveilleuses. Kendra se sentit poussée des ailes et son coeur s'envollait vers le septième ciel.
Quand, enfin, ils quittèrent l'auberge, Kendra s'installa sur la moto, blotti contre Michael. Elle ferma les yeux et se laissa guider sans poser de questions. Pour une jeune femme habituée à savoir ce qu'elle faisait, c'était une première !
Enfin, ils arrivèrent près d'une charmante petite maison. Kendra sourit en voyant la beauté du paysage. Elle n'aurait jamais cru que Michael vive dans une merveille pareille !
L'auror ouvrit la porte et la fit passer la première. Elle s'avança et regarda autour d'elle. Tout était beau !
Tout à coup, un animal bondit d'une pièce adjacente. Kendra ne réflechit pas. Elle poussa un petit cri et sortit sa baguette.
Michael la stoppa net en lui présentant l'animal.

Apache ? Il est domestiqué !

Kendra regarda l'animal approché et recula vivement. Elle gardait de trop mauvais souvenirs des animaux.

Dis-lui de partir ! dit-elle d'une voix tremblante en se cachant derrière le jeune homme.

La réaction de Kendra était prévisible. Ce n'est pas tous les jours qu'on s'attend à voir un cougouar dans le salon d'un cottage anglais. Apache avait grandi auprès de Michael et il la considérait comme un gros chat mais celui là était loin d'être l'avis de la jeune rebelle, qui cachée derrière l'auror demandait qu'on sorte la bête de là.

Allez, Gryffy...n'ai pas peur d'Apache, elle est aussi douce qu'un minet. Elle ne veut que te présenter ses respects et dire bonjour à son maître.

En effet, le grand félin doré avança vers lui, en ronronnant de plus belle, aussi soumis et aimant qu'un chat domestique. Il prit sa grosse tête entre les mains et frotta le nez contre son museau humide puis entreprit de lui gratter derrière l'oreille, ce qui mit le superbe animal au comble de la félicité.

Tu vois, elle est adorable...viens, caresse la, tu verras, elle est si douce.

Mais pour le moment Kendra ne semblait pas prête pour cela alors, ne voulant pas la brusquer il ordonna au cougouar de regagner sa place et se tourna vers la jeune femme et la prit dans ses bras pour la rassurer. Ensemble, ils parcoururent la maison.
C'était un intérieur plus que douillet, rien ne manquait pour el confort et le luxe était pressent dans beaucoup de détails. L'ordre et la netteté impeccables qui y régnaient se devaient à la présence silencieuse de Bikita, la fidèle elfe de maison qui l'avait suivi à son départ de la demeure familiale. Elle prenait soin de Michael et son chez soi avec une obstination fanatique et reçût Kendra avec un couinement sceptique et un roulement de ses yeux globuleux, que personne ne chercha à interpréter.

Ils regagnèrent la salle de séjour où l'elfe avait déjà allumé un bon feu et leur
proposait quelque chose à boire avant le dîner.

Du champagne, Bikita, aujourd'hui c'est un jour de fête!

Il embrassa doucement la jeune femme serrée contre lui.

Aujourd'hui est le premier jour de notre vie à deux...je t'aime Kendra Zalinsky!

L'elfe couina doucement et émit un soupir en s'éloignant.

Des frissons lui parcoururent le corps qaund elle vit Michael embrassait l'animal. Puis, il lui demanda de s'avancer. Elle ouvrit de grands yeux et secoua la tête d'un air horifié.
Le couguar s'éloigna et Kendra se détendit légèrement. Elle se sentit encore mieux quand l'auror la prit dans ses bras.
Ils entamèrent la visite et Kendra fut très impressionner par les lieux. Tout cela respirait la propreté.
Ils retournèrent dans le salle où une elfe les attendait pour leur servir à boire.

Du champagne ? Jour de fête ? Kendra s'appretait à répondre à cela quand il se pencha pour l'embrasser. Elle se serra contre lui et soupira doucement. Enfin, ils se décollèrent et il lui sourit en avouant son amour.

Moi aussi je t'aime Michael De Brent !

Elle regarda l'elfe s'éloigner en soupirant.

Je rêve ou ton elfe ne m'apprécie pas ?

Elle grimaça légèrement en voyant le couguar entrait dans la pièce. Elle se serra contre Michael et, ne quitta pas des yeux l'animal.

Michael sourit ,attendri par la réaction de l'elfe. Il savait que Bikita tenait à lui plus qu'à n'importe qui au monde et jalousait toutes les femmes qui l'approchaient. L'elfe, cadeau de son père lors de ses 15 ans, le suivait fidèlement depuis, même s'il l'avait libérée longtemps auparavant.

Bikita me voit un peu comme sa propriété, il ne faut pas lui en tenir rigueur pour ça. Quand elle se rendra compte que tu es là pour rester, elle t'acceptera et prendra soin de toi avec autant de dévouement que de moi. Tu verras!

Il voulait à tout prix la rassurer, la faire se sentir à l'aise dans cette nouvelle situation mais quelque chose lui disait que ce ne serait pas si facile que ça. Kendra avait un esprit indépendant et rebelle, qui ne se laissait pas mener à la longe. Il ne voulait pas la mater ni rien de semblable, c'était cela qui le séduisait irrémédiablement. Il aimait sa façon d'être désinvolte et assurée, même si ça promettait de ne pas être toujours facile. Il était lui même égoïste et intransigeant, despotique sur les bords, trop habitué à commander et se faire obéir. Ils étaient tous deux des fortes têtes. Il avait eu tout le mal du monde pour a convaincre d'accepter de vivre ensemble et encore il n'était pas trop sûr d'y avoir réussi pleinement.
Apache se glissa de nouveau dans le salon et alla prendre sa place habituelle face au feu. Kendra frissonna et se serra contre lui, comme si elle craignait que la bête pourrait lui sauter dessus.

Calme toi. Apache ne te fera jamais rien. Tu as confiance en moi, non?...Si je dis qu'elle ne te fera rien, il faut me croire.

Il lui caressa doucement la tête, appuyée sur son épaule. Elle restait en silence.

Kendra...tu es soucieuse, qu'est ce qui te tracasse tellement?

Kendra le regarda et fit un léger sourire.

Si tu le dis ! dit-elle en soupirant.

Kendra jeta un regard autour d'elle. Elle était vraiment perdue au milieu de toutes ses nouveautés. Il s'était passé beaucoup de chose en quelques heures. Sa vie venait de changer complêtement et cela l'effrayer un peu.
Elle qui s'était toujours débrouillée seule depuis qu'elle avait décider de venir à Poudlard à 11 ans. Elle n'avait jamais reprit contact avec sa famille et avait même éviter les personnes qu'elle avait connu à Poudlard. Elle vivait seule et à l'écart de tout le monde comme une rebelle qu'elle était.
Elle regarda l'animal qui s'installait près du feu. C'est vrai qu'il n'avait pas l'air méchant mais elle possédait trop de mauvais souvenirs.
Elle posa sa tête contre l'épaule de l'auror et soupira. Elle ne souhaite penser qu'à l'instant présent, elle verrait plus tard ce qui se passerait.
Michael l'interrogea doucement. Elle lui sourit et l'embrassa tendrement.

Je pensais à toi et moi et notre décision de vivre ensemble. Je ne sais pas si on a bien fait ! Cela fait si peu de temps qu'on s'est retrouvé !

Pourrait-elle s'adapter à sa façon de vivre ? Elle qui avait l'habitude de vivre au jour le jour. Pourrait-elle essayer de faire des projets à long termes ? Seul Merlin le sait ! Et encore ...

Michael ne pouvait que reconnaître qu'elle avait raison. Ce qu'il leur arrivait avait été si inespéré, si imprévu. Jamais auparavant il n'avait envisagé de pouvoir changer sa vie d'une façon si radicale et pourtant il était là, tout prêt à le faire,avec une insouciance qui ne lui ressemblait pas du tout. Depuis le temps, il avait appris à être soigneux et méfiant avec les personnes qu'il approchait mais cette fois, il avait cédé, tout simplement, à une impulsion, à un coup de cœur...à un coup de foudre. Il n'y avait jamais crû auparavant et avait même tendance à se moquer des gens qui assuraient que ces choses là arrivent.
Il était disposé à renoncer à sa sacro sainte indépendance, à changer, s'il le pouvait, son mal fichu caractère, à céder, à donner et non seulement à demander et exiger des autres ce qu'il n'était pas disposé à donner lui même.

Je sais que ce n'est pas facile, Kendra. Les bonnes choses de la vie coûtent toujours un peu.

Il lui releva le menton et l'embrassa, en désirant pouvoir la convaincre. Il ne désirait rien d'autre au monde que pouvoir la garder auprès de lui et connaître enfin le vrai bonheur. Appartenir et être aimé. Posséder et aimer.

Je veux devenir vieux auprès de toi, Rebelle!

....

Voilà bientôt une semaine que Kendra vivait avec Michael. Ce n'était pas facile tous les jours. Michael partait souvent au ministère et Kendra se retrouver seule, enfin ...
L'elfe la surveillait de ses yeux globuleux et elle avait parfois l'impression d'être de trop. Le couguar la suivait partout. Elle en avait moins peur mais ne l'approchait pas encore. L'animal l'avait comprit et restait à distance correcte.

Ce jour-là, Michael était parti en mission et Kendra commençait à s'ennuyer. Elle sortit faire le tour de la maison et repera quelques tuiles de cassées. Elle se dirigea vers le garage et trouva une échelle. Elle l'appuya contre la maison et monta rapidement sur le toit. Elle sortit sa baguette et arrangea les dégats.
Puis elle regarda autour d'elle. La vue était très belle aussi elle se percha sur le haut du toit et plongea dans quelques souvenirs.
Elle ne vit pas la nuit tombait et resta là sans bouger malgré le froid et la pluie qui se mettait à tomber.

Il faisait nuit lorsque Michael rentra. Il se reprochait d'avoir laissé Kendra aussi longtemps seule mais il fallait bien, de temps en temps, accomplir quelque mission toute bête, pour le Ministère. Son humeur, quand il pensait à cela, ne pouvait être pire. Il était un Auror, des meilleurs qu'il puisse être et ils le commissionnait pour surveiller une école. C'était le comble. Il avait tout lâché pour les servir et s'attendait à quelque chose de mieux qu'à prendre soin d'une foule d'élèves écervelés qui n'avaient rien de mieux à faire qu'à enfreindre toutes les règles imposées.

La maison était plongée ans un silence de sépulcre quand il arriva. Il appela Bikita et l'elfe apparut, penaude. Après quelques instants , elle lui dit que Apache se promenait dans le bois et que sa chère et tendre était...sur le toit.
Michael était de mauvaise humeur. Il ressortit à l'instant et appela le cougouar force de cris. Restait sa bien aimée. En levant la tête, il la vit juchée sur le toit comme s'il n' y avait pas meilleur lieu au monde pour prendre froid.

Tu me fais plaisir et tu descends de là, à l'instant! Comme si je n'avais rien de mieux à faire...descends !

Elle le fit mais n'avait pas l'air trop ravie. Lui non plus.

Ça te prend souvent de faire des conneries pareilles!? Qu'est ce que tu foutais là haut? tu es devenue folle ou quoi!!?

Kendra le dévisageait, pâle et sans rien dire mais il était trop furieux comme pour y prendre garde, il l'empoigna brutalement du bras et l'entraîna dans la maison.
Une fois à l'intérieur, il se calma assez comme pour se rendre compte de sa bévue. Il poussa gentiment Kendra jusqu'au divan mais celle ci se rebiffa.

Qu'est ce que tu as? Allons, Kendra, ne me dis pas que je n'ai pas raison...

C'est ce qu'il aurait bien voulu, mais il est dit que dans la vie on n'a pas toujours ce qu'on croit avoir.

Kendra était plongée dans ses pensées quand une voix l'appela fortement. Elle sursauta et manqua de dévaler du toit. Elle se retourna et vit Michael. Il avait l'air mécontent. Ne pouvait-elle pas être un peu libre ? Elle étouffait dans ce cocon douillet !
Malgré son peu d'envie de se retrouver face à l'auror, Kendra descendit du toit et se planta devant lui, l'air renfrogné. Elle fut surprise quand il l'attrapa brusquement par le bras pour l'emmener dans la maison. Elle mit quelques minutes avant de réagir.

Michael ! Lache-moi, tu me fais mal !

Elle réussit à se dégager et croisa les bras en prenant un air boudeur.

Pourquoi aurais-tu toujours raison, tu n'es pas Merlin que je sache ! Et puis, je m'ennuie ! Ton toit avait besoin de réparation et je sais très bien m'en occuper.

Elle frissonna légèrement. Ses habits étaient mouillés, et elle sentait l'eau couler le long de son dos. Mais elle ne bougeait pas pour ne pas montrer à Michael de signe de faiblesse.

J'ai besoin de trouver une occupation ! De bouger !

Elle s'approcha du feu doucement pour essayer de se réchauffer.

Il s'en voulut de s'être laissé emporter mais c'était plus fort que lui. Kendra le déconcertait avec sa façon d'être, tantôt aimante et soumise, tantôt résolue et agressive. Ce soir, elle était spécialement farouche et obstinée et ce n'était pas pour améliorer la mauvaise humeur de l'auror.

Besoin de t'occuper? Ta vie d'aventures douteuses te manque déjà?

Michael était très conscient d'être en train de se comporter comme un mufle mais en ce moment précis il s'en moquait éperdument. La jeune femme s'était approchée du feu et ne semblait pas disposée à lui diriger la parole, alors il la rejoignit et la prenant par le bras, la tourna vers lui.

J'aime que tu me regardes quand je te parle.

Elle le fit mais son regard, dénué de sentiment, fut plus dur qu'une gifle.

Tu ne me réponds pas...ta vie d'avant te manque tellement?

Tout à coup, il eut peur de sa réponse et son semblant s'adoucit. Sa main relâcha la force de son étreinte et se fit presque caressante. Les habits de la jeune femme étaient trempés et il la sentit trembler de froid.

Kendra, je ne veux pas que tu tombes malade, que tu coures de risques...comprends moi, je tiens à toi.

D'un geste décidé, elle s'écarta de lui et se tourna de nouveau vers les flammes. Michael se maudit en silence. Pourquoi devait il être si ridiculement ancré à ses vieux principes? Pourquoi lui était il si difficile céder sa portion d'orgueil et laisser les autres avoir leur avis? Il refoula l'envie de faire une scène, sachant qu'il ne tirerait rien qui vaille et la rejoignit, sous peine de se faire envoyer au diable mais Kendra demeura, statique et silencieuse, sans faire attention à lui. L'ignorant vertement.

Allons en haut, ma douce, tu dois te changer sinon tu vas prendre vraiment froid.

Il la prit par les épaules et la guida, sans ajouter un mot, vers l'étage. Dans la cheminée de la chambre crépitait la flambée, créant une ambiance de chaleur douillette, très accueillante. Toujours sans rien dire, il commença à lui enlever ses vêtements mouillés. Elle se laissa faire avec une indifférence blessante et ne broncha pas quand il commença à déposer des baisers ardents sur sa peau froide.

Tu es vraiment fâchée avec moi, hein? Je ne peux rien faire pour me racheter à tes yeux?

Elle le regarda, indolente et muette, alors il la releva dans ses bras et l'emporta vers le lit. Force caresses et baisers, il parvint à lui tirer un soupir, puis un autre en la sentant revivre dans ses bras.

Tu es folle et têtue, Rebelle, mais je t'aime. Pardonne moi...dis moi que tu me pardonnes!

Kendra était choquée par les paroles de l'auror. Pourquoi il pourrait sortir et s'occuper et pas elle ? Il l'obligea à le regarder et elle lui lança un regard indifférent. C'était la seule chose qu'il méritait.
Oui, sa vie d'avant lui manquait. Ne rien devoir à personne, être libre d'aller où bon lui semble sans avoir peur de se faire engueuler, sans avoir personne qui s'inquiète pour soi.

Elle se dégagea doucement de ses bras et se tourna à nouveau vers le feu. Pour une fois, elle pouvait s'en approcher sans crainte, Appache était encore dehors à vaquer à quelques occupations diverses. Elle, elle avait le droit de sortir comme elle le désirait ! Kendra soupira et ferma les yeux. Un nouveau frisson la parcouru.

Michael, l'attira à lui et l'emmena doucement vers la chambre. Elle se laissa faire comme inconsciente de ce qui l'entourer. Il la déshabilla et elle essaya de paraitre indifférente. Elle ne lui répondit pas, restant muette à ses questions.
Lorsqu'il la coucha sur le lit et commença à la caresser, Kendra se sentit à la torture. Elle résista un moment puis céda en poussant un soupir. Elle passa ses bras autour de son cou et l'embrassa.

Oh oui, Michael, je te pardonne ! Je t'aime trop pour rester fachée contre toi ! dit-elle avant de l'attirer à elle.

Il détestait discuter avec Kendra mais adorait leurs réconciliations. Toutes leurs différences s'oubliaient et il ne restait que ces instants magiques où le monde entier paraissait se dissoudre autour d'eux. Ils restaient alors dans leur cercle magique, où aucun mal, aucun problème ne pouvait le atteindre. Instants de parfaite félicité. Mais il était tout de même évident que leur vie ne pouvait pas se résumer uniquement à se disputer et se réconcilier.

Un peu plus tard, après le dîner, servi pat une Bikita diligente et muette, ils s'assirent face au feu. Michael buvait un cognac et fumait. Kendra, lovée contre lui regardait les flammes, silencieuse, perdue de nouveau dans ses réflexions.

Un penny pour tes pensées. Tu as l'air bien rêveuse, Gryffy...dis moi ce qui occupe si bien ton esprit.

Il déposa un baiser sur sa tête et la jeune femme sourit, rassérénée.

Tu t'ennuies vraiment tant? Si tu y tiens tellement on pourra trouver quelque chose pour que tu occupes ton temps, que voudrais tu faire?...mais ne me dis pas que tu voudrais rejoindre de nouveau les rebelles parce que là, je me verrai forcé de te le refuser.

Emporté para sa propre idée il ne remarqua pas la moue de Kendra. Il parlait comme si elle était de sa propriété exclusive, comme s'il avait le droit de décider ce qui lui convenait ou pas. Comme si au lieu d'être son amoureux il était son maître...mais bien entendu, il n'était pas du tout conscient d'être en train de se comporter comme le plus blasé et arrogant des hommes.
Tout en parlant, il caressait distraitement les cheveux de la jeune femme, qui le regard perdu dans le feu, ne se décidait pas à placer un mot.

Dis moi...que voudrais tu faire? Ce serait fantastique si on pouvait faire un voyage mais por le moment je suis pris dans cette affaire de surveillance à Poudlard. Tu ne peux pas t'imaginer quel travail stupide. J'en ai vraiment marre, tous ces enfants, plus idiots les uns que les autres...et ces filles...une véritable plaie, je ne sais pas ce qu'elles ont, à me regarder comme si j'étais un phénomène de cirque.

Il faut dire que tout arrogant qu'il put être, Michael De Brent semblait parfois parfaitement inconscient de l'effet qu'il produisait chez les femmes. Il ne lui était pas venu à l'esprit que son air de trop beau pour être honnête était un aimant irrésistible pour n'importe quelle fille. Il préférait penser qu'il possédait d'autres qualités en dehors de son allure.

Il continua de fumer, en regardant les volutes de fumée s'élever vers le plafond, parfaitement à l'aise dans sa peau quand un profond soupir de sa compagne le fit revenir sur terre.

Les heures suivantes furent merveilleuses. Kendra ne pouvait résister à Michael et elle prit énormément de plaisir entre ses bras.
Puis il descendirent diner et Kendra eut même droit à un sourire de l'elfe. Le repas était délicieux et elle remercia Bikita.
Ensuite, ils s'installèrent sur le canapé et Kendra se mit à penser à ce qui s'était passer plus tôt. Il l'interrogea et elle leva la tête pour lui sourire, sans un mot.
Michael essaya de faire un effort pour s'interresser à son existence mais il allait trop loin ! Il voulait tout gerer ! Kendra fit une petite grimace et continua à fixer les flammes.
Lorsqu'il lui parla de son travail, elle se mit à sourire. Sa réaction face aux élèves démontrait son inexpérience avec des enfants. Elle se mit à l'imaginer avec un bébé dans les bras et son sourire s'agrandit. Elle se reconcentra sur la conversation et soupira devant le manque de dicernement certain de Michael.

Franchement Michael, tu devrais te regarder dans un miroir et tu comprendrais la réaction des filles ! Tu es beau, grand, musclé et tu fais un métier qui les attire toutes !

Elle réalisa qu'elle ne le connaissait que peu. Avait-il eu d'autres petites-amies ? Très certainement ! Avait-il aimé autant qu'il l'aimait elle ? Cela elle ne le savait pas.

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