Ce n'était que ça ?! Elle lui avait fait peur pour rien alors.
Il ne put s'empêcher d'éclater de rire et de l'embrasser avec amour.

-Si ce n'est que ça... Je n'y vois rien de honteux.

- Rien de honteux, j'ai bientôt 22 ans et je te pari que même ma grande-mère était plus jeune pour sa première fois. A chaque fois je reculais, j'avais peur de l'entendre dire une fois fait qu'il ne voulait plus de moi, mais je sais qu'avec toi ce sera différent, tu as toute ma confiance.

Elle déposa un petit baiser sur ses lèvres avant de l'attirer sur le lit à ses côtés, elle posa sa tête sur son épaule et ferma les yeux.

- Tu as toute ma confiance et j'espère que tu ne me trahira pas.

Il lui sourit tendrement et caressa ses cheveux et son cou.

-On m'a toujours trahi, mais je ne trahi pas.

Oui, elle pouvait le sentir qu'il n'était pas le genre de personne qui trahissait ceux qu'il aimait. L'un de ses doigts étaient sur son torse, elle s'amusait à dessiner des formes voulant aussi capter ce qu'il pouvait ressentir à se moment.

- J'aimerais rester comme ça pendant le reste de mes jours, je sent vraiment bien dans tes bras.

Il frissonna en souriant et fit glisser ses lèvres dans son cou.

-Ça ne tiens qu'a toi.

Il passa son autres bras autour et la serra contre lui avec douceur, comme si il craignait de la briser. La chaleur était intense. Un des inconvénients de sa faculté a contrôler le feu.

- N'ai pas peur, je ne ferais pas l'erreur de te perdre, j'ai déjà assez perdu comme ça.

Comme donnant un sens à ses mots, Sobhian se colla encore plus contre Miguel, sentait sa chaleur corporel augmenter, jamais elle ne s'était senti aussi bien, comme ça avec un homme et elle espérait de tout coeur que cela ne changerait jamais.

Touché il se pencha vers elle et lui souffla.

-Je t'aime...

La chaleur augmentait dangereusement.
Il fallait qu'il se calme, sinon il va faire tout bruler.

Sobhian ne savait pas comment réagir, c'était la deuxième fois dans la même journée qu'il lui disait qu'il l'aimait...C'était réciproque, elle le savait depuis leur premier baiser, mais elle n'avait pas la force de lui dire, à chaque fois qu'elle le disait à quelqu'un elle le perdait.

- Je...Je suis désolée.

Elle se redressa rapidement sur son lit, repoussant quelques méches de cheveux derrière ses oreilles. Comment le prendrait-il à la longue quand elle ne lui répondrait pas, c'était pourtant pas difficile de dire c'est deux mots.

Mais Miguel ne l'avait pas entendue. Il se leva du lit, chancelant.
Et tomba a genoux sur la moquette, plein de sueur.
Il ne fallait pas qu'il se transforme...
Trop tard, des flammes léchèrent bientôt le lit qu'il avait quitté.

-Non !!! Sobhian sors de cette chambre !

Sobhian se leva précipitament en voyant Miguel dans cet état, était-ce à cause d'elle qu'il était comme ça ? Elle entendit qu'il lui ordonnait de sortir de la chambre mais elle ne pouvait pas le laisser comme ça.

- Non, je ne te laisse pas comme ça, qu'est-ce qui t'arrive ?

Le dragon qui était en lui prenait le dessus, voilà ce qu'il lui arrivait. Elle essaya de s'approcher mais la chaleur était vraiment trop forte, elle poussa un petit cri de douleur quand l'une des flammes lécha sa peau.

- Miguel, dit moi ce que je peut faire.

La douleur était trop forte. Il savait qu'il ne se transformerait pas mais qu'il mettrait surement le feu a la chambre.
Sa respiration se faisait courte. Les larmes coulaient sur ses joues.

-S'il te plait ne reste pas ici....Je me débrouillerai...

- Non, je ne veux pas ta laisser comme ça....Je vais aller chercher ma grand-mère.

Elle sortit précipitament de la chambre, les larmes coulant sur ses joues sans qu'elle ne s'en rende compte. Ca lui faisait mal de le voir comme ça...Elle arriva devant la chambre de son aînée et rentra sans frappée, elle s'approcha du lit et réveilla la femme qui y dormait.

- Mamie, mamie, réveille-toi, s'il te plaît !!

Iphigenia sortit enfin de son sommeil voyant sa petite fille en larmes, elle attrapa sa baguette et alluma les lumières de la chambre.

- Qu'est-ce qui se passe ?
- C'est Miguel, il ne va pas bien...Il faut que tu viennes m'aider.

Avec la rapidité qui ferait palir sa petite fille, la femme se leva et couru jusqu'à la chambre de Sobhian, trouvant un jeune homme cacher par les flammes.

Les flammes commencaient a bruler la peau de Miguel. Qui avait de en plus de mal a respirer. A bout de forces pour lutter contre soi-meme il tomba au milieu des flammes.

La sueur perlait sur son front pourtant les flammes l'envellopèrent et rien ne se passa comme si il était immuniosé contre la brulure.

Miguel était entre deux mondes, lèger, il observait son corps et puis Sobhian.

*Esperons qu'elle arrivent a éteindre le feu*

Le fantome de Miguel observa la scene.

Miguel n'était pas mort, mais si ils ne faisaient pas quelque chose il le serrait bientot

Sobhian venait de se réveillée, elle ne se rappelait même pas s'être endormie, elle se leva rapidement, il fallait qu'elle sache comment il allais. Avec toute la rapidité dont elle était capable, elle monta les escaliers pour passer devant sa chambre, complétement brûlée, il ne restait plus rien, que des cendres. Elle s'approcha d'une porte quand elle entendit des pas derrière elle, c'était sa grand-mère.

- Comment est-ce qu'il va ?
- Bien, il se repose pour le moment.
- Je veux le voir, tout de suite, je veux une preuve qu'il va bien.
- Ma chérie....Je...Je suis désolée, il ne veut pas te voir.
- Non, tu mens, il a dit que jamais il ne me quitterai.
- Oublie-le, c'est mieux pour toi.

Sobhian laissa les larmes couler sur ses joues, ce n'était pas possible, il ne pouvait lui faire ça, pas maintenant, pas après les bon moments qu'ils avaient passer ensemble. Tout le courage qu'elle avait la quitta, se laissant tomber au sol, la seule chose qu'elle voulait été oublier....

Avec un sursaut, Sobhian se réveilla, ce n'était qu'un cauchemar, enfin elle l'espérait, sinon plus rien ne lui importerait. Doucement, elle monta le grand escalier, il devait être tard dans la nuit ou plutôt le jour était en train de se lever. Elle vit sa grand-mère et se précipita vers elle.

- Il t'attend, il t'a réclamer dès qu'il sait réveillé.
- Comment il va ?
- Lui seul pourra te le dire.

Ne voulant pas le déranger si il ne le voulait pas, elle frappa à la porte attendant patiemment que quelqu'un parle, ce fut une voix faible qui lui répondit.

Les flammes auraient continnué de le consumer si il n'avait pas été trainé hors de la chambre.
La grand mere de SObhian avait prit soin de lui. Lorsqu'il se réveilla il voulut voir sa bien aimée. Un petit grattement a la porte le fit sortir de ses pensées.


-Entre, Sobhian...

Elle entra, appréhendant ce qu'elle allait voir, mais rien que le son de sa voix lui fit du bien, il était toujours là, parmi eux, mais ce n'était pas grâce à elle et pour ça, elle s'en voulait. Il était allongé dans le lit, elle eu un soupir de soulagement en le voyant, il allait bien, enfin autant que l'on pouvait l'être après quelque chose comme ça.

- Je....Je suis désolée.

Encore une fois, elle ne pu retenir ses larmes, il avait failli mourir et pour ça, elle s'en voudrait toute sa vie, personne ne pourrait lui faire changer d'avis, c'était de sa faute.

Dans un effort surhumain Miguel attira Sobhian contre lui.
Mais il était toujours préoccupé, car c'était la premiere fois que le controle des flammes lui echappait.

-Pourquoi es tu désolée ?
C'est moi qui est perdu le controle du feu, tu n'y es pour rien.

Sobhian ne pu s'empêcher de soupirer d'aise quand elle senti le corps de Miguel contre le sien.

- Je sais que c'est de ma faute, tu ne me fera pas dire le contraire....J'était prête à te dire quelque chose...Et....Et j'ai failli te perdre, comme tout ceux à qui je l'ai dit.

Elle le repoussa doucement pour le voir dans les yeux, les mêmes sensations que la veille se répendait dans son corps.

- Jai failli te perdre et je n'aurais pas pu le supporter, maintenant tu tiens une trop grande place dans ma vie....Mais...Mais je crois que tout ceux qui s'approche de moi et à qui je m'attache, meurt, et je ne veut pas que ça t'arrive, tu as encore beaucoup de chose à vivre....Trop pour que je te gâche la vie.

En l'entendant dire il s'ouvrit de grands yeux et la serra contre lui.
Il lui souffla a l'oreille, plein de conviction.

-Jamais au grand jamais je ne te laisserai d'accord ?
Tout ca c'a c'est passé parce que j'ai eu du mal a contenir mes émotions et le dragon a prit le pas. Mais je ne vois pas en quoi tu as a te reprocher quelque chose.

- Je veux pas te perdre, non, je pourrais pas le supporter, mais je te met en danger, comme toute les personnes que j'aime....

Elle lui avait enfin dit, la peur lui avait serrer la gorge mais elle ne pouvait lui cacher ses véritable sentiment.

-....Ils meurent tous et je ne veut pas que ça t'arrive, ma mère, mon père, mon grand-père....Et c'est à cause de moi, je le sais.

Il lui prit la tete entre ses mains et la regarda dans ses yeux.
Océan de douceur et de mystériosité contre Pureté apeurée et triste.

-Je me fiche du danger, si je suis avec toi.

Il l'embrassa avec douceur. Il avait reprit le controle sur le feu, c'était le principal.
Et puis c'était plutot lui qui mettait Sobhian en danger.

-C'est moi qui devrait te dire ca. SI tu étais restée avec moi tout a l'heure tu serais surement morte brulée.

A cette pensée il tresailli.

- Je n'ai rien eu à part cette brûlure sur le bras, ce n'est rien de grave j'ai déjà eu pire en mission....Heureusement que Iphi était là, je n'avais pas la force de te sortir de là, je me suis évanouie quand je suis revenue avec elle, tu était là, inconscient, je croyais vraiment t'avoir perdu....Je ne veux plus que ça arrive...Non, je ne pourrais pas te supporter de te revoir comme ça.

Il fronca les sourcils.
Il se demanda un instant comment une femme de plus de soixante avait eu la force de le trainer jusqu'a cette chambre.

-Malheureusement je ne peux rien te promettre,
C'ets un des inconvénients de ce pouvoir...Il suffit d'une émotion trop forte et la ...

- Alors, j'avais raison c'est en partie de ma faute, c'est à cause de moi que tu ressent c'est émotion, à cause de moi que tu as souffert le martyr....Je le savais, je fait toujours souffrir les gens que j'aime.

Il caressa ses joues et l'embrassa amoureusement.
Si elle croyait ca ils n'avaient pas fini ! se dit il.

-Mon coeur... Tu n'y es pour rien... Je te le promets.

Bon bien sur qu'il mentit un petit peu pour le coup.